NEWS
La version #23 vient de débarquer, toutes les nouveautés et les débat sont à venir découvrir ici !
BANQUE DE LIENS
Vous pouvez dès à présent poster un lien recherché dans la banque de liens !
NOËL A TOWN SQUARE
Vous l'attendiez, le marché de Noël vient d'ouvrir ses portes !
TOWN SQUARE HORROR STORY
L'intrigue d'Halloween est toujours là ! Venez y participer par ici !
LES DESSOUS DE TOWN SQUARE
Il vous observe, il vous juge, et expose le tout sur son blog. The Watcher vient de débarquer !
GUIDE DU NOUVEAU FOU DE CAFE
Vous êtes nouveaux ? Vous êtes perdus ? Venez lire le Guide du nouveau fou de café !
TOP SITES
N'oubliez pas de voter toutes les deux heures pour le forum sur les top-sites, merci !
CHALLENGE WEEK
Encore envie de défi ? Participez aux Challenge Weeks !
PUBLICITÉ
Aidez à promouvoir Morning Coffee en allant écrire un mot gentil sur nos fiches Bazzart et PRD !
NOUVELLE CATEGORIE
Les possibilités de rp s'agrandissent ! Le staff vous propose de découvrir la 3ème Dimension.
VENEZ GAGNER DES POINTS
Le système de point a été mis en place ! En savoir plus par ici !
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 Kath&Lana ∞ I see you, My light in darkness breathing hope of new life...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Invité
Kath&Lana ∞ I see you,  My light in darkness breathing hope of new life... Empty
MessageSujet: Kath&Lana ∞ I see you, My light in darkness breathing hope of new life...   Kath&Lana ∞ I see you,  My light in darkness breathing hope of new life... EmptyVen 3 Jan - 10:37




Kathryn & Lana


«Non Armstrong NON ! T’as tout dégueulassé merde !». Je prends le molosse par le collier pour le faire descendre, non sans force, de mon lit. Armstrong est un jeune rottweiler de quelques années à peine, encore un bébé dans sa tête, à faire toutes les conneries possibles et imaginables. Il faut dire qu’avec Matheo, ils ont vécu dans la rue pendant plusieurs mois, alors autant dire que ce chien n’est pas vraiment élevé, et surtout, il n’obéit pas - ou peu - à une voix féminine, trop habitué à entendre la voix grave de son maître. Heureusement, j’ai réussi en quelques semaines à l'appâter avec des biscuits achetés pour l’occasion.

J’entends la bête se précipiter vers le couloir, puis le bruit de la porte d’entrée retentit. «Boh... il a dû sortir tout seul.». Je me rends vite compte de la connerie que je viens de sortir à voix haute, puis je me précipite hors de ma chambre pour être sûre qu’il n’aurait effectivement pas trouvé le moyen de sortir seul. «Armstrong !». Je me retrouve face à face avec Mathéo, mon coloc. «Ah, c’est toi !». Les voilà tous les deux en train de se faire léchouilles et papouilles, c’est assez répugnant. «Tiens, j’t’ai pris ça sur la route, c’était gratos !». Je récupère le journal qu’il me jette à la volée, et pose un oeil sur l’hebdomadaire gratuit du métro. «Ah bah ouai, heureusement que c’était gratos, je m’étonnais que tu aies mis des thunes pour m’acheter un journal !». Il me lance son éternel regard noir avant de répliquer, aussi vite que son ombre. «Eh dis donc tête à claques, tu vas arrêter de la ramener quand je pense à toi ok ?» «Tu penses à moi ?». Je pouffe de rire. Oui, Math et moi c’est une longue histoire. Notre façon de communiquer est assez étrange, mais ça ne nous empêche pas de nous aimer profondément. Il est un ami sur qui je peux compter, et ça croyez moi, c’est plus qu’important dans la vie. «Ouai j’suis bien obligé, je préfèrerai que tu ailles bosser pour payer le loyer j’te rappelle ! C’est pas pour rien que je t’ai ramené ça, y’a p’tetre un truc bien rubrique petites annonces !». Je soupire légèrement tout en ouvrant le quotidien. Je m’attends à tout avec lui. «Si c’est une petite annonce cochonne, je t’étripe !».

Mes yeux s’arrêtent sur une annonce plus qu’alléchante, publiée ce matin même par un journal hebdomadaire, recherchant quelqu’un, mais l’annonce s’arrête là. Peu importe. Je jette un oeil à ma montre avant de décrocher mon téléphone, il ne faut pas perdre de temps. Ce poste sera à moi. Quelques tonalités, je reste patiente, du moins j’essaye. Matheo me pousse légèrement en grognant «Hey grosse, va t’asseoir au lieu de reste là au milieu tu gènes le passage là !». Je lui adresse un magnifique doigt d’honneur quand un hôtesse répond au bout du fil. «Bonjour je vous appelle suite à l’annonce que vous avez passé dans le quotidien gratuit...» la jeune femme à la voix douce me coupe assez rapidement pour me donner directement un rendez vous pour cet après-midi même, à 14 heures. Je la remercie et finis par raccrocher mon téléphone, non sans un petit sourire au coin des lèvres. «Rendez vous dans 2 heures !». Je n’attends pas une réponse de mon colocataire, et fonce à la salle de bain pour me préparer.

Un peu plus d’une heure plus tard, me voilà fin prête, si bien qu’en sortant de ma chambre, j’arrive à clouer le bec de Matt, présentement assis sur le reste du canapé -la moitié ayant été dépiautée par le molosse. «Comment tu me trouves ?». Il ferme alors la bouche, ce qui me fait sourire. C’est vrai que c’est rare de me voir habillée comme ça. Ma robe noire moulante arrivant au dessus du genou, légèrement fendue au niveau de la cuisse. Elle n’est ni trop habillée, ni trop sophistiquée, juste classe pour un entretien dans un grand journal. Autant jouer la carte de l’originalité pour me démarquer des autres. Mes cheveux sont tirés en une queue de cheval parfaite, mes yeux maquillés les rendant encore plus bleus, et un léger rouge à lèvre mettant en valeur ma bouche parfaitement dessinée. Un joli collier en or habille mon cou, le plus simplement du monde. J’ai peur d’en avoir fait trop. «Tu es... ouaouh...». Je suis surprise de la réaction de Matheo, il n’est pas du genre à rester pantois de cette façon. «Sûr, ça fait pas trop ?». Il secoue la tête énergiquement en guise de réponse, et je viens déposer un tendre baiser sur sa joue. «Merci !». On a beau se traiter de tous les noms, ça crève les yeux qu’on s’adore ! L’avantage de la non ambiguïté sûrement.

Me voilà partie en centre ville, mes talons aiguille claquant sur les pavés. Je vais essayer de ne pas me casser la figure. Je ne porte pas des talons tous les jours, et les pavés ne sont pas toujours mes meilleurs amis, surtout que je suis légèrement une grande gaffeuse. Lorsque je pousse la porte du grand immeuble, je pose mes yeux sur le nom du journal : L’Americana, journal que j'avais l'habitude de lire quand j'en avais encore les moyens... Un léger sourire se dessine sur mes lèvres et voilà qu’une hôtesse vient à ma rencontre. «Bonjour, vous venez pour le poste ?» Je hoche la tête et offre mon plus beau sourire à la jeune femme. Je reconnais sa voix, c’est elle que j’ai eu au téléphone un peu plus tôt dans la journée. Sûrement la secrétaire ou l’assistante du rédacteur en chef. Je suis l’hôtesse qui m’amène vers une salle où quelques jeunes femmes attendent elles aussi pour l’entretien.

Quelques dizaines de minutes plus tard vient mon tour de me présenter au principal intéressé, j’entends le rédacteur en chef. «Melle Fitzgerald ?». Je me lève, passe mes mains le long de la robe pour la faire redescendre un peu, et me présente à l’hôtesse qui, à voix basse, me donne une seule et unique consigne. «Surtout ne lui posez aucune question, c’est très important si vous voulez avoir le poste.» Un simple signe de tête de ma part, et là voilà qui ouvre déjà la porte du bureau. J’ai à peine eu le temps de poser mes yeux sur la plaque qui ornait la porte, juste le temps de m’apercevoir que c’était une rédactrice en chef. Je m’avance doucement vers le bureau, alors que la ‘patronne’ fait le tour du bureau, ne lâchant pas le contact de sa main avec le bois. Elle porte des lunettes noires, accentuant quelque peu la distance émise entre son poste et celui qui est à pourvoir. Elle est grande, élancée, de longs cheveux bruns tombent en cascade sur ses épaules. Son élégance est la première chose qui me frappe, une sorte de prestance auprès de laquelle on ne pourrait passer. Elle tend sa main libre vers moi pour se présenter, main que je viens serrer assez rapidement. «Bonjour, je suis Melle Fitzgerald.». Impossible de savoir pourquoi, mais je me sens d’un coup tétanisée. Elle me fait signe de m’asseoir, et je manque d’ailleurs de rater la chaise tellement je me sens déstabilisée. Il ne faut pas être détective privé pour remarquer que la jeune femme - qui entre nous doit avoir à peine 5 ans de plus que moi - est aveugle, ou au moins mal voyante. Ce qui est assez étrange pour une rédactrice en chef qui est sensée lire des centaines d’articles par semaine. Mais la consigne était claire, ne poser aucune question. Alors pendant qu’elle me parle, je prends le temps de détailler les traits de son visage, ses mains, sa façon d’attraper les objets. J’en conclus rapidement que sa cécité ne date pas de très longtemps. Il est difficile pour moi de ne pas m’intéresser à mon interlocuteur, c’est quelque chose carrément contre nature pour une personne comme moi. Mais je me contiens, j’essaie tant bien que mal de rester calme face à cette grande dame. Entre nous, il serait carrément impossible à quiconque de ne rien ressentir devant la beauté évidente de cette femme... J’attends patiemment que la journaliste me parle du poste à pourvoir. Pourquoi tant de mystères ?

Revenir en haut Aller en bas
 

Kath&Lana ∞ I see you, My light in darkness breathing hope of new life...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» + met you on the corner (lana)
» Seriously, who do that in winter times ?! [PV Lana]
» Nice to meet you [Val&Lana]
» Hommage à Nijinski [PV Lana]
» ASHAZEL - The moon is the only light we see

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MORNING COFFEE ™ :: Rps abandonnés-