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 Hommage à Nijinski [PV Lana]

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MessageSujet: Hommage à Nijinski [PV Lana]   Hommage à Nijinski [PV Lana] EmptyVen 27 Déc - 23:48

Pourquoi le vampire ? Parce qu'il aimait vivre la nuit ? C'était parfaitement injuste, il faisait cela pour partager les activités de son serpent qui se trouvait aimer les petites heures du matin, et il est vrai que les grandes capitales ou zones touristiques branchées où il avait ses habitudes vivaient aussi bien la nuit que le jour, plus intensément même. Et il avait une femme ennuyeuse, qui se couchait avec les poules, ce qui ne gâchait rien. Non, en réalité, si on l'avait traité de vampire, c'était parfaitement justifié mais cela n'avait rien à voir avec ses horaires, et Caleb le savait pertinemment - il n'empêche qu'en errant dans le marché de Noël à cette heure avancée, où tous les petits commerces étaient fermés, dans son grand manteau noir flottant dans le vent dont il remontait le col en pointe, il se sentait très vampirique de par sa simple présence, ne serait-ce que son reflet dans le regard des âmes égarées qu'il croisait. Les chansons de Noël qui pleuvaient des écouteurs formaient un décalage avec sa silhouette, proche de celui des petites voix d'enfants sur fond de boîte à musique dans les films d'horreur. C'était parfait en ce qui le concernait, il avait envie de rester un peu seul. Pour ce qu'il avait à faire, la compagnie était un handicap.

Depuis qu'il avait aperçu cette patinoire installée par la municipalité en face du café, les pieds le démangeaient. Mais il ne savait pas s'il était encore suffisamment en forme. Car s'il y venait bien accompagné, ce ne serait pas pour glisser de ci de là comme un vulgaire collégien, ce serait pour briller, montrer au monde entier qu'il était encore un champion ! Et avant de tenter le coup devant témoins, des témoins avec qui il habitait, qui risquaient de lui rappeler tout échec jusqu'à la fin de ses jours, il fallait qu'il reste une fois tout seul. Tandis qu'il passait les chaussures achetées pour l'occasion, les souvenirs lui remontaient en mémoire comme une marée amère. La chute devant des spectateurs innombrables, sous le crépitement des appareils photos et les beuglements des commentateurs sportifs, dans toutes les langues connues. La lame du patin de sa partenaire qui avait frôlé son visage, projetant vers ses yeux un nuage d'étincelles de glace. Le hurlement au ralenti tandis qu'il avait porté les mains à sa figure, le hurlement de la fille, pas le sien ; elle avait eu peur, lui non. Lui avait tout calculé. A cette époque déjà, il avait tenté le diable afin de laisser sa vie pesante derrière lui. Un coup d'épée dans l'eau, plutôt que dans la glace.

Les écouteurs sur les oreille, aux premiers accents de l'Hommage à Nijinski composé par Edvin Marton, le musicien des patineurs, un souffle de vent artificiel comme on l'entend dans les dessins animés et les jeux vidéos, il s'aventura sur la surface blanche de lune, traversée d'une toile d'araignée de sillages entrecroisés. Rien de vierge là-dedans. Il prit position au centre de l'espace, fixa son regard sur un point au hasard, et prit son souffle. L'instant de vérité... Le violon commença sa longue plainte, il déploya ses bras, et, l'air froid emplissant ses poumons d'une vague libératrice, il s'envola brusquement. Toute la magie parvint à renaître en quelques secondes, sans hurlements de la foule en délire, sans flashes des photographes, sans même un minimum de lumière. Il n'avait pas besoin de tout ça, il savait où il était la glace et il savait où était le ciel. Rapidement, il pris de la vitesse, s'élança dans les airs et aligna les voltes, incapable de ralentir, uniquement d'accélérer. Il ne sentait plus le froid, au contraire. Il avait oublié le grand manteau gothique plié sur la barrière. Immobile en apparence au milieu du grand miroir aux teintes métalliques, il tournoyait comme une marionnette folle, si vite qu'il semblait à présent une silhouette à deux têtes découpée dans un carton noir, agitée d'une légère vibration au bout de son fil. Il ne distinguait plus rien, ne respirait plus, son cœur lui-même semblait s'être arrêté : il n'y avait plus que le mouvement.

Mais comme disait le vieux, rester sans respirer trop longtemps, c'est mauvais pour la santé. Il ralentit finalement, s'arrêta, et reprit un vol mesuré autour de la patinoire, le temps de classer les informations. Il n'était pas tombé, ses jambes ne tremblaient pas, aucune douleur aux chevilles, il n'avait pas un instant perdu sa royale assurance. Tout semblait au point. A partir de cet instant, il ne tournoyait plus que pour son simple plaisir gratuit, avant de quitter la place et de regagner sa demeure. C'est alors qu'il s'aperçut qu'il n'était pas seul. Il y avait une blonde. Evidemment... il fallait toujours qu'il y ait une blonde, n'est-ce pas ? Encore quelques pirouettes et il s'arrêta non loin d'elle, un sourire froid émaillant son visage qui rougissait légèrement de l'effort fourni. Eh oui, à force de vivre la nuit, on attrape un teint assez pâle, c'est la vie. Tiens, ça jouait peut-être aussi dans cette histoire de vampire, à la réflexion. Il se dirigea vers la silhouette aux cheveux pâles, une vague autre blonde à l'esprit, en songeant qu'il allait peut-être draguer celle-là pour se passer les nerfs, d'ailleurs c'était ce qu'on attendait de lui : un beau brun ténébreux seul à se cailler les miches en tourbillonnant sur une patinoire déserte, il allait forcément draguer la Blonde, sinon c'était pas un homme. Ah, la voix de pépé dans le coin de sa tête, ça faisait longtemps.

"Bonsoir. Vous n'êtes pas du service d'ordre, j'espère ? Je sais que la patinoire est fermée à cette heure-ci, je... profite de la solitude, sans rien dégrader, promis juré."

Les deux derniers petits mots en français dans le texte, ça désarmait les fliquettes, généralement. Mais là, c'était gratuit, elle n'avait pas l'air d'appartenir à cette espèce.
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MessageSujet: Re: Hommage à Nijinski [PV Lana]   Hommage à Nijinski [PV Lana] EmptyMer 29 Jan - 11:34





Briser la glace de l'ange aux ailes noircies.


Je crois vraiment que j’ai la poisse. C’est pas possible autrement. Pourquoi il m’est impossible de trouver un poste dans le milieu que je convoite, dans tomber sur un patron pervers qui ne cherche qu’une assistante bien foutue avec rien dans le crâne. Et en plus, je suis blonde, et ça n’arrange rien à l’allure que je dégage. Pourtant, je suis loin d’avoir l’attitude et la vie d’une «blonde» à qui on prête cette image inintelligente et prête à draguer le premier venu. Alors que je suis encore chez moi, Mathéo mon colocataire rentre et me tend un papier. «Tiens, j’ai croisé un gars qui cherchait une journaliste discrète. Ça te correspond bien ça nan ? Enfin discrète... moyen. Appelle le on sait jamais !». Avec Matt, je me méfie. Toujours. Mais j’ai besoin d’argent, et besoin d’un boulot, alors j’appelle.

Au bout du fil, un homme d’un certain âge. Impossible de dire vraiment, peut être 60, 70 ou même plus. Je me croirai dans un film noir, ou dans le parrain tiens. Il a une voix rauque, grave. Il me dit qu’il cherche quelqu’un de discret pour retrouver un jeune homme et enquêter pour lui. Au départ je me sens réticente, mais au fil de la conversation, la question de l’argent survient, et la prime est très alléchante. J’hésite. Evidemment, je ne suis pas une vilaine fille. Je ne suis pas du genre à bosser pour la catégorie underground qui paye au black et qui traite avec la mafia. Mais la prime est plus alléchante que tous ces détails. Si mon frère savait que je vais accepter. Et s’il savait que c’est Matthéo qui m’a ramené ce plan. L’important c’est que ce ne soit pas dangereux pour moi, ça n’a pas l’air. Je ne voudrais pas me retrouver en taule. Au pire, Matt sera dans la confidence, il m’aidera s’il y a le moindre souci. Le vieil homme m’assure qu’il n’y a rien de dangereux là dedans, c’est juste un boulot de traque, d’infiltration et de professionnalisme. Je finis pour accepter. Il m’en dit un peu plus sur la personne à surveiller. L’excitation monte d’un cran, je me prends pour un agent secret. Je pense avoir raté ma vocation à cet instant précis.

L’homme me donne quelques informations importantes, me dit que ma cible est plutôt du genre à vivre la nuit, et que c’est un ancien patineur artistique. Je n’y connais rien dans ce métier, mais je pense pouvoir le trouver à un endroit bien particulier. A la nuit tombée, je prend la route en direction du marché de noël et me balade seule, les yeux rivés de tous les côtés. Je n’ai jamais eu l’habitude de vivre la nuit, j’aime bien trop dormir pour ça. Le week end je sors parfois, profitant de quelques heures de répit dans mon boulot pour pouvoir voir autre chose, rencontrer du monde, discuter, me changer les idées, et pourquoi pas rencontrer la personne qui partagera je l’espère mon existence. Mais ce soir, ma mission est toute autre.

Lorsque j’aperçois le jeune homme en question sur la glace, mon coeur s’accélère. Mon appareil photo en bandoulière, je m’arrête près de la rambarde, et je regarde le jeune homme glisser sur cette glace immaculée. Seule la lumière de la lune éclaire l’endroit et donne à cette scène une lueur bleutée. C’est un beau spectacle qui s’offre à moi. Mes yeux n’arrivent pas à se détacher de lui, il est gracieux, on dirait une plume qui vole au vent. Au bout de quelques minutes, il s’approche de moi. «Bonsoir. Vous n'êtes pas du service d'ordre, j'espère ? Je sais que la patinoire est fermée à cette heure-ci, je... profite de la solitude, sans rien dégrader, promis juré. Un petit sourire se forme au coin de mes lèvres lorsqu’il prononce ces 2 derniers mots en français. Je parle 6 langues quasi parfaitement. Je lui réponds donc en français «Ne vous inquiétez pas je ne vous mettrai pas de menottes. Le spectacle est bien trop beau pour le stopper en plein milieu !». En général, je ne suis absolument pas du genre à cacher mon homosexualité, et encore moins à minauder devant un homme. Mais la, ma mission est toute autre. Je ne le drague pas non plus, mais je ne me rends pas inaccessible. Je reprends finalement, dans ma langue maternelle. «Je suis photographe et j’adore prendre des clichés la nuit. Ça vous dérange si je prends quelques photos ? J’adore vraiment votre façon de patiner c’est... magnifique... Je suis envieuse !». Un nouveau petit sourire, j’espère qu’il acceptera. Quelques clichés pour mon ‘patron’, c’est toujours ça de pris !

L’air de rien, je détaille le jeune homme du regard. Son teint pâle et ses yeux bleus lui donne l’image de quelqu’un de froid. Pourtant, je ne suis pas dupe, et j’ai un certain don pour ‘voir’ au delà de la première impression. Je ne juge jamais personne, mon intuition me permet d’en savoir plus sans pour autant poser de questions. Le regard que nous échangeons me fait sentir tout un tas de sentiments différents à l’intérieur de lui. Il a ce côté mystérieux qui forme je pense une sacré carapace. L’important pour moi, c’est de pouvoir creuser pour en savoir plus. Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il fait dans la vie ? Je garde pour l’instant mes questions pour moi. L’important c’est d’abord d’arriver à me le mettre dans la poche, gagner sa confiance pour qu’il se livre. Ça risque d’être long, mais c’est un exercice passionnant !



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MessageSujet: Re: Hommage à Nijinski [PV Lana]   Hommage à Nijinski [PV Lana] EmptyMar 4 Fév - 13:21

Pendant quelques secondes, il y a deux hommes sur la glace. L’un se souvient d’avoir frôlé la mort par procuration, d’avoir famille à charge, et se prépare à honorer sa promesse de discrétion, en se fondant dans la nuit d’un coup de talons pour reprendre son envol lugubre et solitaire. L’autre, attiré par le feu des projecteurs comme un papillon de nuit par une lanterne, ne se tient plus de joie, ouvre un large bec et laisse tomber sa proie.

C’est celui-ci qui finit par l’emporter, et qui vient s’accouder à la barrière, charmé de rencontrer une francophone, sans doute pas une Française mais cela fera l’affaire pour ce soir, à tant de kilomètres de sa patrie natale. Elle aime ce qu’elle voit, elle veut le photographier… C’est bien innocent, mais c’est une terrible rupture du pacte qu’elle lui propose là. Caleb sent un pincement au cœur, qu’il chasse d’une pirouette, comme à son habitude.

« Vous me demandez un poisson, quand je pourrais vous apprendre à pêcher. Mais pas ici, et pas ce soir. Vous n’avez pas de matériel, je ne saurais pas cambrioler cette humble cabane » - il indique la cahute du marché de Noël qui abrite les patins destinés aux usagers diurnes, soignant son vocabulaire pour éprouver la maîtrise de la langue de son interlocutrice, une malice sans méchanceté, empreinte de curiosité – « et je ne veux pas vous attirer d’ennuis. Ils ont un lac, dans le coin, paraît-il ; nous pourrions nous retrouver là-bas un jour, et partager une petite leçon ? »

Il ne voulait pas refuser une photo, cela risquait de l’intriguer, et si elle se demandait pourquoi il craignait de voir son visage publié, elle n’aurait qu’une petite recherche à faire pour découvrir la disparition mystérieuse d’un patineur en voyage d’agrément dans une ville de Russie, où un véritable massacre avait eu lieu dans le cadre d’une guerre des gangs. Elle trouverait sa photo. Il s’était coupé les cheveux, avait laissé pousser sa barbe, s’était vieilli de toutes les manières possibles – qu’il employait précédemment pour se rajeunir – mais il avait un profil caractéristique, qu’elle reconnaîtrait sans grande difficulté. Et ensuite… qui sait à quelles amies de facebook cette petite cruche irait en parler. Il fallait éviter cela. En quelques secondes, Caleb s’était convaincu que, s’il restait bavarder avec elle, c’était pour la bonne cause. Le Caleb avide d'attention avait dévoré celui qui voulait se cacher dans les ombres, et

Il inclina le visage pour la regarder par en-dessous, interrogeant les profondeurs de son regard, essayant de jauger sa subtilité. Puis un sourire étira ses lèvres minces et il tendit la main vers le thermos qu’il avait posé au pied de la barrière. Ce n'était pas un modèle bon marché, mais il était content en cet instant de pouvoir indiquer un item qui confirmait son élégance générale. Cela lui manquait, de ne plus pouvoir s'habiller de manière tapageuse et clinquante. Une sorte d'instinct autodestructeur le poussait à pointer du doigt les indices de sa splendeur passée.

« Je vous promets que je n’ai pas la peste. Si vous voulez un peu de café chaud, ne vous gênez pas. Je n’ai jamais laissé mes admiratrices mourir de froid. Alors comme ça, vous êtes photographe ? Je suis agent de cinéma, vous avez entendu parler de l'A.R.Company ? »

Reculant un peu pour se caler sur ses patins, il lâcha la barrière pour chercher dans le reverse de sa veste. Il ne voulait pas passer pour un dragueur de bas étage qui invente n'importe quoi pour retenir l'attention ; il avait quelque part la carte de son agence, comme d'habitude. Le petit carton portait même le code QR du site officiel, si elle souhaitait jeter un coup d'oeil avec son iphone et vérifier ses dires.
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