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| (aaron) j'aime avec désespoir, et je sais que plus tard je vous aimerai cent fois plus | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: (aaron) j'aime avec désespoir, et je sais que plus tard je vous aimerai cent fois plus Mer 23 Oct - 19:42 | |
| Le week-end chez Daryll n'a été qu'une interminable et longue suite de désaccords et de démonstrations de qui commande, et qui est commendée. Elle s'est contentée, comme toujours de subir, et ne rien dire. Elle est faible face à l'homme qui restera pendant un long moment son tuteur, et elle n'a qu'une envie, fuir. Mais fuir où ? Elle ne sait pas, ni comment, ni quel endroit. Effy ne peut même plus se réfugier à l'école, il y a Aaron. Elle n'a pas oublié le moment passé avec lui, ni la fin, ni le début, ni encore moins ce qu'il s'est passé entre eux, au milieu. Mais elle a perdu un peu plus d'appétit, elle ne supporte plus, être le jouer de quelqu'un, d'être aussi bien le jouer de Daryll que celui d'un autre, d'Aaron. Elle n'est pas une pauvre poupée gonflable, elle n'est pas une petite idiote. Effy a juste envie de trouver son chemin, et il y ne prend pas en compte les besoins primaire d'un homme, dont la nourriture. Elle s'est levée lundi matin dans la pure et simple intention d'aller en cours pour provoquer Aaron, sans mot ni regard, juste par le dessin, et elle s'est évertuée à suivre ce qu'elle s'était dit. Tout les jours, à chaque heure de cours, elle s'est amusée à dessiner une scène osée, ou juste deux parties de corps qui se touchent. Elle n'a pas dessiner de visage, juste le fait de l'acte, de l'union de corps, de l'attention qu'il a pu lui apporter. Elle s'est donc occupée ainsi toute la semaine, avec des résultats aux quels elle ne s'attendait pas, il a à peine réagi, ou même jeter un quelque conque regard dans ses productions, ce qui a voulu plus d'une fois une sortie sans permission, elle a une excuse, elle étouffait. Elle a aussi passé la semaine à régurgiter des repas à peine suffisant, et à trouver où prendre de quoi voler un peu dans les airs et près des nuages, même si pour le moment, elle n'a rien pris. La semaine a enfin tiré à sa fin, elle a enfin montré le bout de son nez, mais elle est épuisée, ce samedi matin. Epuisée par le fait qu'elle n'arrive pas à trouver sa place. Même si elle apprécie les voyages d'affaire de Daryll, des moments tranquilles où elle peut être seule avec elle-même, mais elle n'aime pas ça, être seule avec elle-même, pas aujourd'hui en tout cas. Et elle trouve qu'il y a trop de monde pour un samedi, elle ne sait pas où allait. Elle enfile ce qu'il traine, un robe de couleur rose, des bas noirs à motifs de fleures, des docs martens et une veste en jeans, pour la forme. Elle prend son mp3, tout comme un livre qu'il trainait pas loin de celui-ci et se dirige dans la salle de dance, histoire qu'elle puisse être tranquille. Elle apprécie la clarté de cette pièce par ses grandes fenêtres, et ses miroirs dans lesquels elle peut se haïr. Elle ouvre la porte, et sourit, les fenêtres ont été ouvertes, et la pièce sent doucement l'odeur de dehors, elle s'installe devant le miroir, la musique de Numb de Linkin Park sur les oreilles, et ouvre la page à laquelle elle s'est arrêtée dans Hell, d'une certaine Lolita Pilles. Le silence et le fait qu'elle soit seule la laisse aller à une lecture à haute voix : «Et un jour on se retrouve à jouer seul. L'autre retire ses billes, reprend ses cartes, et vous restez là, comme un con, devant une partie inachevée... A attendre. Parce que vous ne pouvez faire que ça, attendre. Cesser d'attendre, ça voudrait dire que c'est fini. Vous attendez en vain qu'elle relance les dès, vous pensez qu'il vous reste des cartes maîtresses que vous n'avez pas encore abattues, et qui changeront le cours de la partie. Mais vous avez perdu. Moi, j'ai perdu. Non, je suis perdu. » - Tenue ! ♥ :
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| | | | Sujet: Re: (aaron) j'aime avec désespoir, et je sais que plus tard je vous aimerai cent fois plus Mer 23 Oct - 19:53 | |
| Aaron a passé une semaine a essayer d’oublier sa trahissons envers Maryse. Il a chercher comment ne plus se rappeler de son cœur qui a battu trop vite, sous l’excitation mais pas seulement. Il y avait quelques étincelles en plus, un début d’amour. Ou du moins ça y ressemblait. C’était moins fort que son premier regard envers Maryse mais c’était présent. Il est plus facile pour sa conscience de se dire que ça ne s’est pas produit, plutôt que d’avoir en tête qu’il a fait une connerie avec une gamine de 7 ans plus jeune, qu’il pourrait perdre son boulot et sa fiancé et qu’en prime il commence à tomber sur une pente glissante pour elle. Pour ça, c’était plus facile de la nier et ne pas remarquer ses dessins. C’était plus simple de la laisser faire ses crise toute seule et ne pas lui courir derrière quand la porte claquait à son passage. Tout était tellement plus aisé que de se retrouver en sa présence. Même s’il n’est pas arrivé à complétement l’oublier, même si elle est resté un peu trop présente dans son esprit. Il aurait dû prendre un congé maladie. Au moins, il ne serait pas un samedi encore à l’internat. Heureusement qu’elle est censé rentrer chez elle le week-end. Il ne risque pas de la croiser dans les couloirs pour son prochain cours. Mais même sans la croiser, il perd du temps. Son gsm vibre dans sa poche et il s’autorise à jeter un coup d’œil sur l’écran. Et au vu du nom affiché, il ne tarde pas à décrocher. Il n’aime pas faire attendre Maryse. Surtout qu’elle sonne rarement inutilement. Et il ne se trompe pas, même si c’est un problème mineur dans l’organisation de sa prochaine exposition. Il essaye d’abréger la conversation au possible. Mais il n’y arrive pas, jamais avec elle. Il rentre dans la première pièce vide ou du moins celle qui le semble, continuant ça conversation, sans se soucier des oreilles indiscrète qu’il ne pense pas trouver. « Envoie-le moi par mail , j’y jetterai un coup d’œil cette après-midi. » Son sourire disparait petit à petit pour n’en conserver qu’une esquisse lorsque son regard se pose sur la jeune femme qui est en train de prononcer les mots d’un livre. Son cœur vient de manquer un battement. Lui qui espèrait avoir tout fait pour l’éviter. « Je dois te laisser Maryse. Je t’aime, l’oublie pas… A ce soir, mon cœur… Je t’aime. » Comme sans doute, la plupart des couples, il n’échappe pas aux mièvreries du téléphone qu’on raccroche. Tous les petits mots doux, avant de se quitter une nouvelle fois qui doit sans doute en agacer plus d’un. Il reste avec son regard fixé sur l’appareil un petit moment, le doigt posé sur le bouton rouge du gsm. Il rêvasse un peu, ou plutôt il cherche le courage qu’il lui manque pour faire face à la jeune femme. Et au bout de longues secondes, il finit par le trouver, rangeant le téléphone dans la poche avant de son jeans. Il regarde l’adolescente sans insistance et surtout sans savoir quoi lui dire. Peut-être vaut-il mieux commencer par l’évidence et voir comment ça se passera par la suite. « Désolé d’avoir dérangé votre lecture, je pensais que la pièce était vide. » Des excuses, il n’y a rien de mieux pour essayer de lui faire comprendre qu’il n’est pas d’humeur à se battre. Et puis des deux, la dernière fois ce n’est pas lui qui a été le plus blessé. |
| | | | Sujet: Re: (aaron) j'aime avec désespoir, et je sais que plus tard je vous aimerai cent fois plus Mer 23 Oct - 19:56 | |
| Perdue dans un monde à elle, perdue dans un monde que personne ne connait, qu'elle cache, derrière ses livres, derrière la musique, elle se cache, elle rêve à sa façon, dans les mots qu'elle prononce à haute voix, parce qu'elle a l'impression que si elle ne trouve pas de quoi tenir, elle sombrera dans la folie, si elle ne l'ai pas déjà, elle se ferme, elle s'enferme un peu plus depuis la retenue de samedi. Même si elle s'est amusée à chercher Aaron qui à peine réagit, qui s'est contenté d'ignorer ses provocations. Elle ne sait au fond ce qu'il y a de pire dans tout ça, être ignorée ou être confrontée à la réalité. Elle n'aurait pas du, ne serait-ce qu'un instant, écouter les paroles murmurées, les paroles dîtes dans un souffle. Personne ne viendra la sauver, c'est une évidence, et Aaron reste comme les autres, à la regarder prendre feu, lentement, doucement, elle brûle sur un bûcher, le feu lancé par son beau-père et les autres qui regardent, qui la regarde elle. Elle n'a pas peur, de finir en cendres, juste de trouver comment atténuer la sensation de brûlure pour mieux brûler après. C'est un peu ce qu'il s'est passé samedi passé. Aaron a été une lance à incendie avant de transformer l'eau en fuel. C'est pour ça qu'elle s'est retrouvée face au miroir, pour mieux se regarder brûler, pour mieux se voir sombrer en se disant que personne ne sera pour la voir. Espoir raté, si elle pensait à mourir ou mettre fin sa vie, c'était raté. Elle a vu la porte s'ouvrir, et voir Aaron rentrer, elle n'a pas entendu ce qu'il se disait, à qui il parlait, la musique la protégeait des mots qu'il a sorti quand il a raccroché, elle n'a rien dit d'ailleurs, elle a cessé de lire à voix haute, et d'attendre qu'il la regarde pour éteindre sa musique. Elle n'a pas besoin d'ailleurs de rassembler son courage, elle, pour parler. Elle ne voulait pas qu'on la dérange, pas aujourd'hui, pas maintenant, les fois où elle voulait être seule, il y avait toujours une personne pour être là, pour la regarder elle, pour lui parler. Et puis, elle ne voit pas pourquoi elle devrait lui parler, à lui, qu'il a passé sa semaine à l'ignorer, comme s'il ne s'était rien passé, qu'elle n'était rien. C'est comme ça, qu'elle a compris son ignorance, qu'elle n'était rien. Ce n'est pas la première fois qu'elle se donne à un homme, ou une femme d'ailleurs, et ce n'est pas la première fois non plus qu'elle a été un coup comme ça, ça lui arrivée aussi de le faire sentir. Mais la façon dont ça s'est passé entre lui et elle, il ne peut pas réagir de cette façon. Elle s'est sentie vivante dans ses bras, ce n'est pas rien. Elle n'a pas comblé un vide, elle a pris une dose de vie. Mais la descente est pire qu'un rail de coke. « Un livre peut-être mise en attente, ça arrive. » Elle a envie de chercher la petite bête, prouver ce qu'elle vaut, prouver qui elle est, prouver qu'elle ne se laissera pas faire, mais au fond, elle ne sait pas comment réagir, elle referme son livre, dont elle regarde la couverture. « Vous n'êtes pas obligé de venir me parler, vous pouvez continuer à m'ignorer, j'ai compris, je ne suis une idiote. J'suis juste une partie de jambe en l'air comme ça. » Elle s'étonne de murmurer, ou du moins de ne pas crier ses mots, peut-être est-ce la façon dont Aaron lui demande de ne pas lancer l'attaque. Elle lâche un soupir bruyant, et se lève, prête à partir. - Tenue ! ♥ :
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| | | | Sujet: Re: (aaron) j'aime avec désespoir, et je sais que plus tard je vous aimerai cent fois plus Mer 23 Oct - 20:01 | |
| Il n’a pas fait assez attention à elle pour voir les écouteurs et ne pas se rendre compte qu’elle n’a probablement rien entendu de sa conversation. Il aurait pu passer outre mais il est trop honteux de s’en être servi comme d’une vulgaire poupée pour se vider d’un désir qui l’a pris aux tripes en quelques instants. Il ne peut pas dire que c’était rien. Il ne peut pas nier qu’il n’y a pas que son corps qui a dominé l’échange. Il ne peut pas dire qu’il n’y a pas repensé. Un simple échange, ça n’en était pas un. Il lui est déjà arrivé d’en rêver et de penser qu’ils se sont tous les deux donné un peu trop dans leurs baisers et leurs touchers. Il lui arrive de se dire qu’il a voulu se rattacher à un passé lointain. Qu’il a voulu redevenir adolescent, à l’époque où tout semblait allé bien et où rien n’avait encore réellement merdé. C’est pour ça qu’il précise à Maryse de ne pas oublier qu’il l’aime. Il a peur de pouvoir en aimer une autre qu’elle ou plus fort qu’elle. Il a peur que leur relation ait trop duré et qu’elle se termine par sa faute à lui. Cette éventualité l’effraye au plus haut point. Mais il ne peut plus la fuir comme il l’a fait toute la semaine. Il ne peut pas courir se réfugier dans une autre pièce sans passer pour un gros connard. S’ils n’étaient pas qu’à deux, il l’aurait sûrement fait discrètement comme il a pu le faire. Mais maintenant, il n’a plus de choix. Elle le met face à ses démons. Et il ne trouve rien de mieux qu’une excuse à propos d’un sujet bidon. L’inutile permet de combler les vides et ne pas arriver à l’essentiel. La fuite est la meilleure défense. En tout cas concernant ses sentiments. Ça l’a été. Et malgré le manque de sourire qu’il affiche au début de la conversation, il en esquisse un petit à sa remarque. « Heureusement. On ne vous verrait plus jamais lever la tête. » Il laisse un léger rire franchir ses lèvres, bien vite étouffé. Elle n’est pas une simple élève, elle n’est pas une amie. A vrai dire, il ne sait pas trop comment la prendre et lui parler. Ça doit bien être l’une des rares fois où il se sent gêné sans avoir fait une connerie avant. Et sa main venu jouer avec la montre de son poignet droit ne doit pas être discret pour cacher cet état. « Restez. Je dois encore aller donner cours, je ne comptais pas rester. » S’il l’a regardé sans trop de gêne ou de difficulté jusqu’à présent, il le baisse à présent, en se mordillant la lèvre inférieur. « Vous n’êtes pas qu’un simple plan cul. J’ai céder à mes envies mais c’est parce que… Non, rien, oubliez. Je n’aurais pas dû, c’est tout ce qui compte. » Il a failli se dévoiler mais il ne veut pas lui expliquer sa vie ou ses idées. Il ne veut pas l’entrainer dans son monde comme elle l’a fait avant leurs ébats. Il veut la laisser en dehors de tous les problèmes qu’il a eus. Au mieux, il peut l’aider mais pas lui donner les petits détails croustillant de sa vie. C’est trop privé. Et à moins de lui tirer les vers du nez, elle ne recevra aucune information sur ces aspects. Son regard se relève doucement, à la recherche de son regard. « Je suis désolé si je vous ai fait sentir comme un simple plan cul... Je ne voulais pas. » Il laisse passer un infime sourire, plus triste qu’autre chose. Il cherche sûrement à se disculper d’une partie de la culpabilité aux yeux d’Effy mais aussi des siens. Essayer de se dire que tout n’était pas sa faute et qu’il n’a pas été l’unique cause. |
| | | | Sujet: Re: (aaron) j'aime avec désespoir, et je sais que plus tard je vous aimerai cent fois plus Mer 23 Oct - 20:02 | |
| Amour. Cinq lettres pour tellement de choses derrières, et tellement de peur. Car ça lui fait peur d'éprouver quelque chose aussi subtile pour une autre personne que son animal. Elle ne sait même pas si c'est de l'amour, c'est idiot, c'est trop vite, trop tôt. Elle ne sait même pourquoi elle a cédé des envies primaires, surtout qu'Aaron était son professeur, ce n'est pas rien, ce n'était pas rien. Elle assume chaque mot, chaque geste, chaque chose qui a pu se dire, chaque baiser. Ce qui la perturbe le plus, c'est leurs baisers. Ca devrait n'être rien, ça devrait juste passé au-dessus, mais elle n'y arrive pas, elle n'arrive pas tout simplement. Elle aimerait juste être quelqu'un d'autre et de passé outre. Outre le fait que la salle de classe a été témoin de leurs ébats, outre qu'elle a donné un peu trop d'elle dans cette histoire, outre le fait qu'elle a perdu plus d'une plume aussi. Et ce n'est pas le léger sourire qui les lui redonnera, même si ça remarque n'est pas faux, elle risquerait de ne jamais sortir de ses livres si elle n'était pas capable de mettre sur pause, mais c'est un peu pour compenser la drogue qu'elle ne prend plus. Elle se souvient d'avoir lu des livres et des livres, matin, midi et soir pour ne pas penser à la drogue, pour ne pas penser à autre chose que ce qu'elle prenait. C'est un peu ce qui lui a permis de tenir, vraiment, quand son corps et son esprit appeler à la substance magique, et la musique aussi. Elle a arrêté seule, alors, elle a trouvé des stratégie d'évitement pour ne pas courir s'acheter une dose, elle a tenu comme ça, et depuis, elle préfère dévoré les livres que la nourriture, c'est plus nourrissant, et pas besoin de digérer. « Ca m'évitera de vous tuer du regard » Elle s'en fiche qu'il soit gêné, même si elle pourrait le mettre à l'aise, ou du moins essayer, mais elle n'est pas comme les autres, et elle ne le fera pas. Au fond, elle veut se vider la tête, elle veut vider ce qu'elle a sur le coeur, et l'attitude semi-malheureuse et coupable d'Aaron ne l'aide pas vraiment, ou est-ce plutôt le contraire ? Elle a juste envie de partir pour le coup, ou alors qu'il parte. Elle est indécise, et elle déteste ça, ne pas savoir ce qu'elle veut. « Alors qu'est-ce que vous faîtes encore ici ? Vous avez décidé de sécher peut-être ? » Elle n'est pas méchante, ni provocante, elle se contente juste de prendre l'expression la plus neutre, la plus calme. Elle lui a montré qu'elle a pris en compte son envie de ne pas se battre, elle montre qu'elle n'est pas un monstre ou une égoïste, que malgré toute la rancoeur qu'elle a, elle ne se battra pas la première, elle ne lancera pas l'offensive, il ne veut pas se battre, elle ne cherchera pas la petite bête, ou du moins, pas dans les cris ou la provocation. « Aller au bout de votre phrase. Si je ne suis pas un simple plan cul, si je ne suis pas un vide couille, je suis quoi ? » Elle veut savoir au fond ce qu'elle est, si elle n'est pas une vide couille. Elle veut savoir, ce qu'elle estime être son droit. Elle estime qu'elle mérite de savoir. Même si au fond, elle n'a pas envie de savoir, non qu'elle fantasme de quelque conque sentiment, elle n'est pas folle, sentimentale, ou une cruche. Elle veut ne pas être non plus un simple. « Aaron, c'est un peu ce que vous avez fait, non ? La première fois où je me suis sentie vivante depuis cinq ans, et vous me dites que vous avez une fiancé, et que c'est du sérieux. C'est ce que vous avez insinué. C'est voulu, même si ce n'est pas volontaire. Et puis, que vous n'auriez pas du, ou non, vous ne pensez pas que ça c'est passé, et penser que ça n'a du jamais arriver renforce le fait que vous y pensez ? » Elle rend le sourire qu'il lui lance, elle explique ça calmement, pour lui montrer qu'elle est plus ouverte à la discussion que la dernière fois, et dans tout les cas, il n'y a pas de Daryll pour les interrompre. Elle sent son estomac se nouer. - Tenue ! ♥ :
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| | | | Sujet: Re: (aaron) j'aime avec désespoir, et je sais que plus tard je vous aimerai cent fois plus Mer 23 Oct - 20:04 | |
| Il pourrait très certainement répondre à sa provocation mais en réalité, il espère juste pouvoir écourter leur échange le plus possible. Un bonjour, au revoir, on se reverra en cours lui aurait amplement suffit. Juste de quoi ne pas faire remonter trop les souvenirs et pouvoir enterrer toute cette histoire pour de bon. La fuite et l’oubli, les deux meilleurs systèmes de défense qu’il a trouvé. La fuite restant le plus facile et le moins couteux mentalement. Même si financière, ce n’est pas toujours ça, surtout quand on a besoin d’une aide pour oublier. Heureusement Maryse lui a appris à fuir autrement qu’avec la drogue. En se concentrant sur d’autre petit détails ou en partant à toute jambes face aux gros problèmes qui bouffent petit à petit les tripes mais là il n’a aucun droit sur la fuite. Et l’oubli, il ne peut pas le mettre en place face à elle. Alors il se contente d’essayer de lui faire face, le plus dignement possible, même s’il ne l’es pas ou qu’il ne se sent pas comme tel. « C’est impoli de partir en plein milieu d’une conversation. » Simple énonciation d’un ton monocorde, c’est ce que sa mère lui répétait sans cesse quand il était enfant et qu’il n’aimait pas ce qu’elle disait. Il se contentait de partir discrètement, avant de se faire réprimander. Il n’est pas d’humeur à chercher plus loin. Se rattacher au connu lui permet simplement de ne pas plonger tête baissée avec elle. Il arrête doucement de chipoter au bracelet de sa montre pour se concentrer un peu plus sur l’adolescente. « Vous êtes une jeune fille fragile aux allures de femme forte. Sans doute attirante pour plus d’un homme. Et difficilement déchiffrable, c’est ce qui doit attirer. L’envie de vous aider et de vous sortir de vos problèmes. » Ce n’était pas ce qu’il avait prévu de dire au départ mais c’est plus simple de lui offrir une description, qu’il pense juste, à cette question piège. Il préfère ne pas se dévoiler. C’est privé. Il a beau avoir fait une bêtise avec elle, une semaine plus tôt, elle n’ pas gagné pour autant le privilège de s’immiscer au creux de sa vie. Au contraire, il préfère la voir loin de lui. Le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder mais dans son cas, c’est plutôt la manière de retomber dans les bras de la tentation. Il est trop faible pour ne pas y retourner en courant. « Vous étiez au courant pour ma fiancée, avant que quoi ce soit ne se passe. » Il proteste de manière vif, un peu trop. De quoi faire comprendre qu’il n’est pas le seul fautif et qu’il ne lui a jamais menti, ce n’est pas comme s’il retirait sa bague de fiançailles. Ou qu’il ne lui avait pas parlé de la femme qui partage son appartement et sa vie. Il se mord la lèvre inférieure, un peu trop fort. Le gout de fer caractéristique du sang atteignant rapidement sa langue. A moins que ce ne soit le gout de la vérité tranchante qu’Effy lui jette à la figure. Regretté ne fait que renforcer ses souvenirs et les sentiments qui ont semé leur graines durant leur échange, il ne peut pas le nier. Ses yeux rencontrent une nouvelle fois le sol, l’espace de quelques secondes. Le temps de réfléchir à ses mots pour relever le regard sur elle. « J’ai trop voulu me raccrocher au passé… Vous m’avez rappelé une amie… » Un murmure prononcé à regret, son regard s’étant teinté des mêmes intonations alors que son sourire à déjà disparu depuis un moment. C’est peut-être ça son plus gros problème : ressasser le passé et croire qu’il peut le retrouver à travers le quotidien. Effy c’est simplement retrouver l’objet de ses croyances folles. Elle lui a juste permit de se souvenir d’une liberté passé et perdue à laquelle il aurait aimé plus d’une fois retourner, ne serait-ce que pour empêcher son père de donner la mort à sa mère. Il suce doucement sa lèvre qui contrairement à ses croyances continue à saigner. « Je vais y aller, je vais être en retard. » Il se retourne doucement. La première excuse bidon qui lui est passé par la tête est sans doute la meilleure qu’il ait eut. Pour une fois, il est presque heureux de devoir donner cours pour pouvoir fuir le plus rapidement possible. |
| | | | Sujet: Re: (aaron) j'aime avec désespoir, et je sais que plus tard je vous aimerai cent fois plus Mer 23 Oct - 20:06 | |
| « Je n'ai pas vraiment eu le choix. » Elle lui répond comme si c'était une évidence, ce qui était vrai. Elle n'était pas capable de défier Daryll, et même sans qu'elle l'ai défié, elle a payé cher, elle se dit qu'elle l'a échappé belle. Elle lui fait comprendre par cette phrase qu'elle ne s'en formalise pas, qu'elle a fait ce que Daryll lui a dit parce qu'elle n'avait pas le choix. Elle voix qu'au fond, la conversation tourne en rond, qu'elle ne veut pas trop se mouiller, comme lui. Mettre des mots sur ce qu'il s'est passé, et de tomber de haut, de très haut. Et tomber, elle ne pourra pas se relever, elle le sait. « Cessez de croire que tout le monde veut aider des gens comme moi. Vous savez comment on me voit ? Comme juste un coup comme ça, alors cesser de croire aux fées. Il n'y que l'idée de se soulager qui les attire, rien de plus. » Elle lui remet les vérités à place, comme si quelqu'un de sain voudrait d'elle. Elle en a la preuve, vu comment Aaron l'a remise à place après, elle sait qu'elle ne trouvera jamais quelqu'un de bien pour elle, qui sera "attirer" par ce qu'elle dégage. « Tout le monde n'est pas vous. » Elle se contente de dire ce qu'elle pense, parce qu'il est resté le seul à lui tendre la main, même si elle n'est pas sûre qu'il la gardera tendue vers elle, déjà là, elle sent qu'il a envie de prendre ses jambes à son cou, et partir, pour ne pas affronter la vérité, et ce qu'il s'est passé une semaine plutôt. Elle a tellement envie de lui dire qu'elle déteste, mais au fond, ça sert à quoi ? Elle ne ferait que leur faire fuir, et aussi de lui mentir, et se mentir. Au fond, on ne sait pas sur quel pied danser, comment se comporter. « Les torts partagés, comme dans un divorce, hein ? Facile, et ça permet de ne pas se dire qu'on est coupable à cent pourcents. Sauf que même si je savais, vous n'avez même eu la force de dire stop. » Elle sait qu'elle a des torts, mais elle ne veut pas non qu'elle l'entende. Elle ne voulait pas entendre parler de torts, mais c'est elle qui a commencé à ce jeu. Elle ne sait pas au fond ce qu'elle veut, elle ne sait pas, et elle boue au fond d'elle, de ne pas savoir, de jouer à ce qu'elle ne sait. Elle tâte le terrain, elle voit au fond, si elle a raison de se dire d'y croire. Parce qu'elle ne peut pas s'empêcher d'y croire. Elle le voit mordre trop fort sa lèvre, elle sait que la situation n'est pas facile, mais au fond, qu'est-ce que ça change, vaut mieux mettre les barres sur les T de suite, ce sera mieux, et comme ça, ils pourront passé autre chose. La brunette pourra enterrer le début de sentiment qu'elle a pu avoir en donnant d'elle, et de son corps. Non mais la bonne blague. Effy amoureuse, c'est comme un le H dans un H, on l'entend, mais on est pas sûr, et quand on voit la suite des mots, on se rend compte que c'est du suicide. Et Effy n'est pas prête à un attentat terroriste. Si elle tombe amoureuse d'Aaron, il y a la petite blonde aux airs de sainte qui va arriver à cheval, et la démolir sur place. Mais elle se rend compte que depuis qu'elle a douze ans, il reste réellement le seul à lui tendre une main solide, et ferme et non pas un bout de carton qui prend l'eau. Elle se contente de le regarder, avant de commencer à partir, mais la phrase dites sur le bout des lèvres retient son attention, face à lui, elle plante son regard dans le sien. Elle s'étonne qui lui parle d'une amie, qu'elle lui fait penser à cette amie. Dans tout les cas, elle esquisse un sourire presque tendre, mais le temps d'une fraction de seconde, de montrer qu'elle a entendu, et murmure « La pauvre. » Elle n'aime qu'on lui dise ce genre de chose, parce qu'elle a l'impression qu'elle doit égaler une personne qu'elle ne connait pas. Et si Aaron, lui, le fait pensé à un conquête, elle ne le dit pas. Elle ne veut pas lui prouver qu'elle est capable de s'attacher, même s'il en a déjà eu la preuve. Quand elle entend qu'il compte reprendre la direction de son cours, elle sent son coeur se serrer, elle cherche des mots, un moyen de le retenir, alors elle lance encore des mots maladroit, comme d'habitude, elle lui attrape le poignet, elle s'étonne d'elle. Au fond, elle devrait laissé parler son coeur, juste une fois, s'ouvrir. « Vous ne pouvez pas fuir continuellement ! Si la conversation n'a pas duré samedi dernier, c'est parce que je ne pouvais pas contredire mon beau-père. Et puis, vous n'avez pas le droit non plus, de partir comme ça. Vous jouez à quoi à la fin ? Que je sache comment faire ! C'est facile de partir, c'est un fait. Mais il est temps d'affronter les mots. Vous voulez parlé, et bien parlons. Vous avez réussi à me faire sentir vivante, vous vous rendez compte à la fin ? Vous m'avez insufflé la vie, pour mieux la reprendre après. Vous n'avez pas le droit. Vous ne pouvez pas partir comme ça. » Elle se tait doucement, et plante son regard droit dans le sien, elle respire une bonne, comme si elle s'apprêtait à dire un terrible secret. « J'ai besoin de vous.» - Tenue ! ♥ :
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| | | | Sujet: Re: (aaron) j'aime avec désespoir, et je sais que plus tard je vous aimerai cent fois plus Mer 23 Oct - 20:08 | |
| « Je parlais de notre discussion, maintenant. Et du pourquoi j’ai le droit d’arriver en retard à mon prochain cours. » Reparler de samedi dernier et de l’arrivé de son beau-père n’était pas dans ses plans. Pour ça aussi, il se sent coupable de n’avoir pas réagi et de n’avoir rien pu faire. Il a dit vouloir l’aider et tout ce qu’il a fait, c’est rester figé face à la scène qui s’offrait à lui. Il a simplement revu son père pendant la fraction de seconde où Effy a eu l'intercation avec son tuteur. « Je suis sûr qu’il n’y a pas que ça qui les attire. Vous avez aussi de bon côté, ne vous voilez pas la face. Il suffit que vous ne les laissiez pas tous vous atteindre. » Elle peut blâmer les autres mais si elle s’ouvre à tous ceux qui lui offre une parole gentille ou qu’elle écarte les cuisses à n’importe quel inconnu, c’est normal qu’elle voit défiler plein de connards qui ne pense qu’à se vider. Et il ne veut pas qu’elle pense qu’il n’y ait que ça comme hommes. Il y en a aussi des biens. Des qui feront attention à elle et son bonheur. « Heureusement. » Oui, heureusement que tout le monde ne lui ressemble pas. Ce serait ennuyant. Et puis, il se contentait d’une simple constatation, il ne voulait pas lui donner de faux espoirs. Au contraire, il voulait l’encourager à aller mieux. « Je vous l’ai dit ! Une seule fois, peut-être, mais je l’ai dit. Et puis vous auriez pu vous douter que je n’allais pas quitter ma fiancée pour vous. » Il garde un ton trop vif. Celui de l’accusé qui n’a pas de bonne défense. Il n’en a pas. Il a été bête, c’est tout. Il a simplement écouté son envie sans réfléchir comme souvent, trop souvent. Il ne peut rien faire d’autre que partager les torts. Et c’est ça le pire, ne pas pouvoir soulager totalement sa conscience. Surtout quand la jeune femme arrive à allourdir un petit peu plus conscience de sa condition dans leur relation. Sa lèvre inférieure en pâtit d’ailleurs, le sang venant y trouver une place grâce à ses dents. Mais si ce n’est le goût de fer qui envahit sa bouche, il n’y prête pas attention. Il cherche simplement comment se justifier, sans se dévoiler pour autant. Il laisse échapper une information vague pour se protèger de ses possibles interrogations. Il ne veut pas réellement en parler, ça remonte à trop loin. Il ne sait même pas si par cette intermédiaire, il voulait la faire rester plus longtemps et la retenir un peu ou non. Sans doute juste un peu mais pas trop. Il ne répond pas, se contentant d’offrir un sourire légèrement triste à l’adolescente en se souvenant de cet amour de jeunesse, dont il ne lui parlera sûrement jamais plus que ça. Elle est partie, ça ne sert à rien de ressasser. Comme ça ne sert à rien de polémiquer avec Effy, plus longtemps. Il compte bien aller donner son cours, si ça lui permet de s’échapper. Mais la main sur son poignet l’empêche d’aller plus loin. Et s’il est saisit par ce contact, il n’en montre rien. Il se retourne simplement vers elle, le regard perdu par la situation dont il ne comprend pas réellement ni l’intérêt, ni l’enjeu. « Je suis désolé. » Ca doit bien être la seule personne à qui il s’excuse autant mais il ne sait pas quoi dire ou faire d’autre. Il se sent presque obligé de s’excuser de l’avoir entraînée plus bas qu’avant. Il s’en veut réellement. Autant à cause de ce qu’il a fait à l’adolescent qu’à Maryse. C’est peut-être pour ça que son regard se repose sur la porte et qu’il essaye déjà de la pousser pour s’en aller, là où il aurait dû être. Mais l’adolescente le retient toujours et ses mots l’empêchent de tenter de fuir une fois de plus. A partir de là tout se passe rapidement dans sa tête, trop rapidement. Il ne contrôle pas vraiment la situation. Il se retourne pour l’embrasser avec fougue et passion, posant une main dans son cou alors que l’autre lui caresse la joue. Il se reperd dans l’inconscience de ses gestes, le temps d’un baiser. Car il la repousse rapidement. « Pardon. J’aurais pas dû. Je sais pas ce qui m’a pris. » L’envie de ressentir son cœur battre comme la semaine passée, de s’assurer que ce n’était pas qu’un frisson dû à une nouvelle excitation mais ça ne l’était pas. Il a encore une fois ressenti ce petit pincement caractéristique d’un début de cœur qui bat trop fort à en briser la cage thoracique. Ses dents reviennent se planter dans la cicatrice faite plus tôt et le sang se remet à saigner doucement, sans qu’il n’y prête attention. Il est mal barré si une autre femme que Maryse arrive à lui faire ressentir la même chose. Est-ce que c’est seulement possible ou n’est-ce pas de l’amour pour aucune des deux ? Non il délire, il aime Maryse. Et uniquement Maryse. Ce n’est pas de l’amour avec l’adolescente. Autre chose. De l’attirance, peut-être ? Sûrement ça !
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| | | | Sujet: Re: (aaron) j'aime avec désespoir, et je sais que plus tard je vous aimerai cent fois plus Mer 23 Oct - 21:16 | |
| « D'habitude, vous ne trouvez pas de raison à vos retards, ce serait une première alors ! » Elle répond à ce qui l'arrange, et pour ne pas qu'elle se mette encore plus en tort, elle ne veut pas admettre qu'elle a mal interprété ses propos, et qu'elle ne veut pas lâcher un simple pardon, ce serait admettre qu'elle est en tort, et jour de bonté ou non, elle n'a pas dit qu'elle ferait l'effort d'admettre ses torts, ou du moins, la plupart. Elle est de mauvaise fois, et armes à terre ou non, il ne pourra pas changé cet état de fait, ni ce qu'elle d'ailleurs. Et quand il lui parle qu'elle a de bon côté, elle se retient de rire, elle n'en a pas, et elle en montre peu pour qu'on puisse dire qu'elle n'est pas une idiote et qu'elle a un coeur, et quoi qu'il dit, il oublie qu'il parle à une fille, elle l'a bien laissé l'attendre lui, et au final, ça n'a rien apporté, elle est là, entrain de se dire qu'elle s'est laissée trop atteindre, qu'elle s'est laissée trop toucher pour lui, qu'elle est entrain de tomber inévitablement amoureuse de lui, mais elle ne se l'avouera jamais. Au grand jamais, amoureuse, elle ? Autant devenir aveugle, sourde et muette. L'amour, c'est pour les amoureux. Pas pour elle. « Vous pensez que c'est facile vous. Vous pensez que je vais chercher l'affection à la moindre partie de jambe en l'air, et qu'elle sont nombreuses ? Je ne suis pas un catin des bas niveau, ensuite, la seule personne qui a réussi à m'atteindre, c'est vous, et vous seule. » Elle sait qu'ils ne sont pas tous comme ça, elle n'est pas ce genre de fille à prendre un cas pour une généralité, elle n'est pas comme ça, elle le dit peut-être, mais elle ne le pense pas, ça reste une sorte de défense, une tentative veine d'évitement pour ne pas affronter les mots et les regards, pour ne pas se dire qu'un pourrait la prendre dans ses bras, et lui promettre monts et merveilles, qu'elle pourrait y croire. Elle a du mal à croire, elle a du mal à faire confiance, à tenir compte de l'autre. Parce que la seule personne qu'elle a cru, une seule fois, est Aaron, et au final, elle ne sait pas si elle peut lui faire confiance, si elle peut tenir compte de la promesse qu'il lui a faute. Elle regarde droit dans les yeux. « Aaron, vous ... Rien, laissez tomber. » Elle ne termine pas sa phrase, elle se mouille trop, à nouveau, elle lui donne la porte ouverte pour qu'il l'atteigne, pour qu'il la touche un peu plus, mais qu'elle idiote. Elle lui aurait dit quoi ? Qu'il est le seul et le premier à prêter une réelle attention à ce qu'elle est, ce qu'elle pourrait être ? Elle a encore la preuve maintenant, elle a encore la preuve maintenant, la convaincre qu'elle peut être quelqu'un alors qu'elle n'est personne, absolument personne. Même s'il la met devant le fait accompli, s'il la met devant sur ses paroles, elle se braque, et le regard. Bien sûre qu'il n'allait pas quitter sa fiancé pour elle, elle le sait, qu'il ne la prend pas pour une idiot ! « Vous me prenez pour une élève énamouré de vous ? Ca va les chevilles ? Je ne suis pas idiote, je sais que vous n'allez pas quitter Maryse pour moi, cessez de croire que vous avez le monde à vos pieds, surtout celui de femmes » Elle lui répond sur le même temps qu'il a pris, pour le prouver qu'elle n'est pas prête à accepter ce genre de critique, elle n'est pas tombée dans le piège de la maitresse amoureuse de son amant, elle n'est pas le cliché de l'adolescente amoureuse de son professeur, pour qui il l'apprend ? Ce n'est pas parce qu'ils se sont donnés à un corps à corps sensuels et charnels que forcément, elle est en amoureuse, du moins, c'est la réaction de son conscient, alors que ce traître d'inconscient, doucement, lui met l'idée qu'elle tient plus à lui qu'elle ne peut le laisse croire, et même que l'amour y à laisser une trace trop vive pour partir. Amoureuse, elle doit l'être sans même que cette idée traverse cette idée des idées conscientes, trop tôt, tout comme le fait qu'elle admet avoir besoin lui, secret qu'elle s'étonne de laisser traverser ses lèvres, trop tôt pour qu'il l'a laisse, pour qu'elle finisse doucement seule dans cette pièce qu'elle ne trouvera pas le courage de quitte, trop tôt pour qu'il s'en aille, pour qu'il passe la porte, alors elle l'attrape par le poignet, elle s'étonne elle même de son geste. Elle est prête à admettre qu'elle ne sait pas pourquoi elle a fait ça, au fond, elle admet qu'elle a besoin plus de lui que les mots ne lui permette de l'exprimé, et son désolé n'arrange rien, ou pas vraiment, en tout cas. Désolé ? Ils ne font rien de mal, ou pas quelque chose qu'on les blâmerait jusqu'à finir lapider, jusqu'à finir seuls et désœuvrés face au monde. Elle ne sait même pas qu'elle sont les réellement les conséquences, et qui perdra le plus, elle veut juste vivre. Et c'est le seule qui lui permet de vivre, justement. ET quand elle sent ses lèvres contre les siennes, elle sent doucement son corps prendre un peu plus de vie, comme s'il lui administrer du courage et une envie folle de vivre à fond ce que la vie leur promet, ce que la vie lui promet. Elle répond de la même façon, avec autant de fougue et de passion, même si elle y mêle la violence de sa vie, et du besoin qu'il ne parte pas, pas tout de suite, pour elle, c'est trop tôt. Trop tôt pour prendre la porte et vivre. Elle veut qu'il reste un peu prés d'elle, un peu le temps qu'elle s'endorme, comme s'il avait le pouvoir de lui donner tout ce dont elle a besoin pour vivre, pour être elle, et uniquement elle. Mais il lui reprend la vie qu'il lui offre, en prenant un morceau d'elle au passage, encore. Elle écoute ses excuses, qu'elle trouve inutile, et blessante. Elle ne veut pas être son jeu, elle ne pourra pas le supporter. Et si c'était juste pour la faire taire, c'est encore pire, elle sent doucement qu'à force, il aura tout les parties d'elle, chez lui, et elle, elle n'aura rien d'autre que le goût amer des baisers pris à la volé, interdits, et destructeurs. Elle trouve la force de le plaquer contre le mur, le regard blessé et ce besoin de dire ce qu'elle a sur le coeur, si elle ne veut pas finir les veines ouvertes dans son bains. « Vous ne pouvez pas Aaron, prendre comme ça des morceaux de moi, et ne pas me les rendre, vous ne pouvez pas faire ça indéfiniment, soit vous les brûler comme un stupide puzzle incomplet, soit vous trouvez un moyen de me les rendre. Mais vous ne pouvez pas vous insinuer de ma tête pour partir aussi vite, je vous en conjure .. » Elle lâche doucement la pression sur ses épaules, et essuie quelques larmes qu'elle n'a pas pu retenir, et murmure : « Ne me laissez pas, s'il vous plait. » - Tenue ! ♥ :
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| | | | Sujet: Re: (aaron) j'aime avec désespoir, et je sais que plus tard je vous aimerai cent fois plus Jeu 24 Oct - 12:43 | |
| « D’habitude mes élèves sont contents de finir plus tôt. Surtout un samedi. » Simple constatation à laquelle il ne peut retenir un léger sourire victorieux ou satisfait. A part elle qui lui fait des misères pour de simples absences, auxquels elle répond en faisant de même, il est rare qu’il ait autant de plaintes. Mais il n’a pas réellement plus le temps de s’attarder sur ses bons ou ses mauvais côté. Il se rend doucement compte qu’il a fait une bourde en insinuant qu’elle écartait peut-être trop facilement les cuisses. Mauvaise expression, il a parlé trop rapidement. Il lui reste encore cet arrière goût de leur joute verbale et il ne l’a pas totalement quitté apparemment. La pointe de provocation est toujours là, intacte, dans le fond. Il cherche pourtant un moyen de se rattrapper, même bête, même peu convaincante. Malgré son âge, ça reste une femme et il n’a pas le cœur à la faire souffrir plus qu’il ne le fait avec ses maladresses. « Je voulais pas dire que vous écartiez les cuisses comme une catin. Simplement que vous ne devriez pas vous laissez attendrir par une ou deux paroles gentilles à votre égard. » Il ne peut pas dire qu’elle n’agit pas comme une prostitué, alors qu’il y a un peu plus d’une semaine, il lui a dit l’exact opposé après qu’elle l’ait mit à nu contre son gré. Tout comme il ne peut pas relever le fait qu’il soit le seul à l’avoir touché. Il risquerait d’admettre que c’est réciproque. Il peut simplement lui faire remarquer que ce qui l’a faites craquer, c’est ses quelques mots attentionnés à son égard et rien d’autre. Essayer de la dissuader de chercher à le connaitre, voilà ce qu’il tente de faire de la manière pas la plus subtile qui soit. Et si son regard reste difficilement planté dans celui d’Effy, il essaye de ne pas regarder ailleurs et de se concentrer sur ses paroles. Une phrase qu’il aurait bien aimé entendre se finir mais elle en a décidé autrement. Et il se voit mal faire comme elle, et lui demander de finir sa phrase. Ca devient trop personnel, ça ne le concerne pas. Ou plutôt, il se doute du genre de mots qu’elle va lui sortir et il préfère de ne pas les entendre Alors malgré toute la curiosité dont il peut faire preuve, il préfère éviter de poser trop de questions. Il laisse passer, sans réflexions. Bien qu’il prend rapidement un ton renfrogné aux accusation qu’elle lui a faite sur ses actes, en lui en laissant l’entière responsabilité. « Si vous ne l’êtes pas, vous en jouez vraiment bien le rôle ! Pourquoi ça vous importes tant de me mettre la vérité en face et de m’accuser de tous les torts si ce n’était rien ?! » Toujours sur la défensive, trop vive. Il n’arrivera sûrement pas à calmer son inquiétude de ne plus savoir répondre et qu’elle le prenne au piège de son propre jeu. Il ne supporterait sûrement pas qu’elle arrive à lui mettre tous les torts sur le dos. Il est coupable, sûrement plus qu’elle à cause de son âge et de ce qu’il a à perdre mais il n’est pas l’unique fautif. Et puis il préfère de loin la faire se dévoiler, elle, plutôt que de dire que pour lui aussi ce n’était pas que du vent. Et qu’il est bien tenté de voir ce que le contact de ses lèvres lui fait comme effet. Il ne dit pas non au fait de savoir si c’était juste l’excitation des débuts à tromper Maryse et la relation secrète qui lui a fait battre le cœur ou si au contraire, c’est autre chose. Ce qu’il ne tarde pas à découvrir, lorsqu’il ose l’embrasser suite à son geste pour le retenir. Stupide envie, stupide réflexe fait sans réfléchir. Il est simplement idiot de réagir à ses envies sans réfléchir aux conséquences ou au fait que quelqu’un pourrait leur tomber dessus. Mais son cœur se remet à battre trop rapidement, ce qu’il fait passé dans son baiser. En plus du désespoir de ne pas savoir à qui son cœur appartient réellement. Sûrement un peu au deux. Même s’il préfère attribuer ça à l’attirance. Il préfère la comparer à la lumière par lequel le papillon peut être attiré à s’en brûler les ailes plutôt qu’à de l’amour. C’est idiot, on ne tombe pas aussi rapidement amoureux. On n’éprouve pas ce genre de sentiment en deux rencontres. Pourtant il a l’impression du contraire et c’est ce qui l’a fait la repousser, c’est ce qui lui fait regretter son geste au point de se rouvrir la lèvre et laisser le sang couler à sa guise. Les excuses sont sûrement vaines mais elle les mérite quand il ne fait que se contredire dans ses propos. Une fois, il lui dit que c’était mal ce qu’ils ont fait et qu’il ne recommencera plus, alors que l’instant d’après il est accroché à ses lèvres. Et s’il se laisse distraire quelques secondes, c’est le temps qu’il faut à l’adolescente pour arriver à le coller contre le mur sans qu’il ne riposte sur quoi que ce soit. Son regard se pose juste sur elle, un peu surpris par cet élan. Si seulement, il pouvait fuir loin d’elle et se retrouver aux côté de sa fiancée, il le ferait. Il se sent prêt à tout gâcher pour une gamine qu’il n’a pas la force d’interrompre dans son discours. De la surprise, il passe un peu plus à la culpabilité qui doit se lire aisément. Il va plus la détruire que la réparer. Elle ferait mieux de s’en décrocher. Surtout que ce qu’il pense se met doucement en application. Elle pleure par sa faute et celle de ses actions. Son cœur se serre à ce spectacle, il ne supporte pas de voir une femme pleurer. Encore moins quand la cause, c’est lui. Mais il n’y peut pas grand-chose, il ne peut même pas dire qu’il regrette, ce serait un mensonge. Bien trop gros pour qu’il arrive à se convaincre lui-même. La pression sur ses épaules relâchée, il passe ses bras autour d’elle. Une de ses mains dans ses cheveux pour les lui caresser. « Ça va aller, je suis là, je m’en irai pas. » Il murmure, essayant d’être rassurant. Il ne peut rien faire d’autre. Il essaye juste de faire ce qu’il lui a promis et d’honorer sa parole sur les bien fait d’être encore une gamine et de pouvoir faire des conneries à sa guise. Il l’embrasse sur le front avant de continuer : « Je peux pas vous rendre ce que vous me donnez. Je peux juste essayer de les combler avec des bouts qui m’appartiennent. » Les mots sont encore plus bas. Il ne veut pas entendre ses propres mots qui signifient qu’il sera là pour elle et qu’il compte bien ne pas la laisser sombrer toute seule. Il ne veut pas entendre qu’il se fait la promesse à lui-même de risquer son couple pour aider une gamine. « Je vous ai promis de vous aider. » Même si c’était en plein milieu de leurs ébats, même s’il était plus concentré sur leur corps qui se préparaient à s’entremêler, il n’a pas oublié. Il ne pouvait pas oublier, Aaron n’est pas du genre à rompre une promesse sans raison.
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| | | | Sujet: Re: (aaron) j'aime avec désespoir, et je sais que plus tard je vous aimerai cent fois plus Jeu 24 Oct - 20:45 | |
| « Vous oubliez que je ne suis pas comme tout les autres ? » Et juste aussi qu'elle ne veut pas lui laisser avoir le dernier le mot, ne pas le laisser Aaron avoir le dernier mot, elle ne veut pas le laisser gagner, c'est une sale manie qu'elle garde depuis leur première rencontre, elle lui lance le même sourire qu'il lui a offert plus tôt. Elle ne se plaint pas, c'est une des rares façons qu'elle a trouvé pour avoir un compagnon de jeu, le temps de passer le temps, de trouver comment grandir, de trouver comme tenir, de trouver comment ne pas être un corps sans vie. C'est une façon de se battre, pour des broutilles, mais c'est en posant la première brique qu'on construit une maison, alors c'est un peu sa façon de trouver une façon de tenir. Et même si elle s'emporte légèrement sur une phrase aussi insignifiante que celle-ci, elle n'est pas ce qu'il prétend qu'elle soit, certes. Elle lui a offert ses lèvres et son corps, mais c'est une petite flemme en elle, quelque chose de fort, et qui a pris possession de ce corps qu'elle n'a pas contrôlé, elle n'aurait pas du réagir, quand elle entend la justification elle se retient de lui lancer un regard noir. Elle n'est pas ce genre de fille à croire qu'on pourra lui décroché la lune en une parole gentille, elle sait mettre des distances plus qu'immense sur ce sujet, et les fois où elle laisse son corps aux mains d'un autre, dans presque tout les cas, il n'y rien entre eux. La seule fois où elle s'est étonnée de s'attacher, cet homme aux yeux bleus a disparu de sa vie aussi vite qu'il est entré, un peu comme Aaron le fait en ce moment. « Ne me prenez pas une idiote qui croit à toutes les paroles qu'on lui offre ! Vous êtes la deuxième personne. » Elle n'a pas besoin de dire le deuxième quoi, ni lui d'entendre la suite, elle se mouille déjà assez comme ça, elle se mouille de trop, et ce n'est pas qu'elle ne veut pas en parler, elle fuit le sujet, elle est comme Rose, dans le Titanic, elle gardera le secret jusqu'à sa mort, ou disons, jusqu'à ce que le passé sera prés à être déterrer pour être mieux ré-enterrer. Et elle sait qu'elle n'est pas une catin, par rapport à toutes les autres de la classe, elle a encore un peu de dignité, ou du moins, ce qu'il y ressemble le plus. Et ce n'est pas parce qu'une semaine plus tôt, elle s'est amusée à le mettre nu, ce n'était qu'une provocation, juste lui prouver qu'elle n'a pas froid aux yeux, qu'elle n'a peur de rien, ni personne, à un Daryll prés, évidemment. Mais sans qu'elle le sache, Aaron lui donne assez de courage pour défier de Daryll, mais elle le dépense à autre chose à le défier, à se donner à lui par des bouts de phrases incomplètes. Elle gaspille ce qu'elle a. dans des causes veines, inutiles et futiles. Tout comme la fin de phrase qu'elle garde pour elle, et elle remercie Aaron de ne pas avoir l'envie d'aller plus loin, elle ne veut pas dire avec des mots concrets la fin de sa phrase, c'est mettre un état définitif sur certaines choses, et elle n'est pas prête, tout comme le rôle de l'élève amoureuse. Elle monte d'un cran, il accuse de jouer un rôle, elle ? Elle poussa un juron assez audible, avant de reprendre, le regard dans le sien. « Je ne suis pas amoureuse de vous, Aaron, et je n'en joue pas le rôle non plus. Vous voulez vraiment savoir Aaron ? Je n'ai pas envie d'être la seule à avoir peur de ce qu'il peut se passer là. » Elle déposa sa main sur son coeur, ce qui lui permet de sentir le rythme cardiaque plus élevé qu'à l'ordinaire. « C'est une façon égoïste de ne pas être seule, une façon égoïste de vous retenir. Et vous ne pouvez pas me dire non, ou qu'il n'y a rien, ce serait mentir. Ce serait un affreux mensonge. » Elle se rend compte que cette phrase contient une contradiction entre le fait qu'elle est, et qu'elle n'est pas amoureuse, juste parce qu'elle ne sait pas, juste parce qu'elle est morte de trouille à l'intérieur d'elle, et elle ne veut pas avoir peur seule. Elle a encore le goût des baisers, et de ce qu'il s'est échangé. Et lui doit au moins vouloir retrouver une quelque conque sensation, ou alors voir ce qu'il y a au fond de lui. Et il ne peut plus lui mentir, pas après le baiser qu'il lui offre, et au qu'elle répond sans demi-mesure. Qu'il s'agit d'amour ou de dépendance sexuelle, elle ne sait pas, elle ne veut pas savoir peur de ne vouloir de lui que son corps, mais au fond d'elle, elle sent que c'est plus que ça, plus que ce qu'elle ne veut l'admettre. Et ce n'est pas des mots, des phrases détournés qui lui fera taire ce qu'elle ressent en elle, ou qu'elle préfère ne pas dire des mots sur des choses qui changent aussi vite, et aussi douloureusement que des sentiments, elle se contente de répondre à son baiser, baiser qu'elle trouve trop court, mais elle se retient de tout commentaire, juste que son désolé l'exaspère et qu'elle a réagit trop vivement, elle le plaque contre le mur, et lâche ce que pousse ses excuses à dire, des mots qui sortent trop vite, des reproches qu'elle émet envers lui, tout comme elle, et si elle a envie de dire de ne pas tenir compte de ce qu'elle dit, elle ne le dit pas, ses propres yeux lui montrent qu'elle ne voulait pas être aussi vive, mais les mots ne traversent pas ses lèvres, se sont des autres. Des mots qu'elle ne voulaient pas qu'il entende, ou juste des larmes qu'elle ne voulait pas voir couler. Elle n'a pas le temps de réagir correctement, qu'elle sent ses bras autour d'elle. Ce n'est pas ses baisers, ni l'échange passionnée qu'ils ont eu, qui la rend doucement accros à Aaron, mais juste le fait qu'il l'a prend contre lui, sans autre arrière pensées, sans rien d'autre qu'un ça va aller. Alors, il ne pourra dire qu'elle veut juste se le taper parce qu'il est professeur, et le pire, c'est qu'elle ne serait pas capable de dire pourquoi elle a besoin de lui, en ce moment, et peut-être pour les autre moments, les autres fois, alors qu'elle sait qu'après, rien ne changera, rien ne sera plus pareil non plus. Elle a peur de quitter cette salle avec l'impression d'avoir plus qu'elle ne peut se permettre. De mal compter les balle perdues. « Merci .. » C'est tout ce qu'elle trouve pas d'autre mots à dire, c'est une façon aussi de lui dire qu'elle prendra soin de ce qu'il donne de lui, tout comme sa promesse de l'aider, qu'il n'a pas oublier, elle se blottit contre lui, le temps de prendre du courage, de se dire que tout va bien, ou que c'est un rêve ? Doucement, elle se détache, en le regardant un moment, avant de l'embrasser longuement. En y mêlant tendresse et violence, ou peut-être désespoir ? Elle ne sait pas, elle se contente de donner ce qu'elle peut donner pour le moment. Elle l'embrasse un seconde fois, une troisième fois, avant de se détacher de lui, ses mains dans les siennes. - Tenue ! ♥ :
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| | | | Sujet: Re: (aaron) j'aime avec désespoir, et je sais que plus tard je vous aimerai cent fois plus Ven 25 Oct - 13:59 | |
| [quote="Aaron J. Brooks"] « Et vous oubliez que ce n’est pas votre classe que j’avais maintenant, à moins que ce soit le fait que vous cumulée autant d’absence que moi. » Il garde le même ton, un peu plus autoritaire, le sourire toujours victorieux sur les lèvres. Il ne la laissera pas avoir le dernier mot, ne serait-ce que par principe. Tant qu’il trouvera de quoi riposter et résister, il lui jettera les mots pour pas qu’elle finisse par gagner, sans qu’il ne s’en rende compte. A moins que ça finisse par le lasser, ce qui est peu probable. Une fois qu’il a décidé quelques choses, il y a peu de chance d’arriver à le faire changer d’avis. Malheureusement pour elle, sûrement. Mais il voit son regard rapidement se durcir à sa tentative pour se rattraper sur sa comparaison trop rapide à une prostituée. Mais encore une fois, il aurait mieux fait de se taire et ne rien dire.Ca lui aurait évité de s’enfoncer un peu plus par les mots. « Parce qu’on est plus de deux à vous les avoir dit sincèrement ? » Simple question rhétorique dite avec trop de recul sûrement. Elle ne cède peut-être pas aux belles paroles dites sans convictions mais il n’est pas sûre du contraire. A son âge ; lui, aurait été capable de croire à n’importe quelles paroles qui avait l’air un peu sincères, juste de quoi se rattacher à quelque chose et trouver de quoi puiser un peu d’espoir pour les jours à venir. Il n’est pas certains qu’Effy s’éloigne tant que ça de lui. Il n’est pas certain non plus qu’il y ait beaucoup de gens qui lui ait tendu la main sans y être obligé. Mais s’il arrive un peu à calmer le jeu en passant outre une remarque qu’elle n’a pas voulu terminer, ce n’est pas pour une longue durée. Même si pour le coup, il ne peut pas dire qu’il se sent coupable de la mettre dans un tel état. C’est pour la bonne cause : ne pas assumer tous les torts et être le seul coupable d’un désir partagé. Il se contente de la regarder, sûr de lui, attendant qu’elle termine. Bien que la main qui se pose sur son torse le dérange au plus haut point, il sait que son cœur bat trop vite et qu’elle ne manquera pas de le remarquer comme elle le lui fait comprendre. Son regard devient noir, et plein de colère il se saisit de la main qu’il sert un peu trop fort avant de la lâcher. « Vous me stressez , ce n’est pas pareil ! Vous avez peur de ce qui va vous arriver… C’est pas vous qui risquez de perdre votre fiancée et votre job ! Et encore, je serai chanceux si je ne gagne pas un séjour en prison quand votre beau-père l’apprendra ! » Ce n’est plus de la simple défensive maintenant. Sa voix s’est élevé, sûrement trop pour que la conversation ne reste que leur conversation. Il perd doucement de son calme. Il ne sait même pas comment il a réussi à ne pas s’énerver avant. Sûrement qu’avant, il ne prennait tout ça que comme un jeu de mot. Maintenant, elle le découvre un peu trop. C’est presque plus gênant de se retrouver à nu sentimentalement que physiquement. Surtout que maintenant, elle risque de le tourner à son avantage. Connaitre ses sentiments et sa manière de penser, ça lui laisse un plus grand terrain d’attaque. Encore plus quand après lui dire qu’elle se trompe, elle le retient et qu’il lui offre ce baiser qui dit tout le contraire de ses mots. Il ne peut se mentir qu’à lui-même, sans arriver à se convaincre totalement. Elle n’est pas une simple tentation. Elle n’est pas une princesse tombée de son château qui a simplement besoin d’aide et pour qu’elle se remette sur pieds. Elle n’est pas non plus cette fille qu’on prend dans ses bras sans arrières pensés, si ce n’est le fait de la consoler. Il a envie de la voir heureuse pour pouvoir admirer son sourire. Il a envie de sentir son cœur cogner de plus en plus fort contre sa cage thoracique, alors qu’il a des gestes aussi simple. Si elle le fait retomber en adolescence, là , elle a réussis à l’y amener comme personne. Il a les mêmes sentiments qu’un adolescent. Il se perd dans le gouffre des sentiments et des envies de la même façon. Et si elle le remercie pour ses petites attentions, il se contente de lui sourire poliment. Elle n’a pas besoin de le remercier pour des petites attentions aussi futile. Il le lui a promis, c’est tout ce qui devrait compter. Il la serre un peu plus fort contre lui lorsqu’elle se blottit, juste le temps qu’elle a besoin car il la laisse partir lorsqu’elle en fait sentir le besoin. Son regard ne la quitte pas pour autant. Il se laisse se perdre dans ses yeux. C’est la première fois qu’il y fait réellement attention et ce n’est pas pour lui déplaire. Il aime bien chercher les nuances de couleurs à travers ceux-ci. Et sans réellement y faire attention, il se penche un peu pour venir chercher ses lèvres. Un désir apparemment partagé car c’est elle qui termine son geste en l’accélérant un peu. Il se laisse aller à lui répondre, sans se soucier du reste. Et lorsqu’il se retrouve juste en contact avec ses mains, il cherche à protester. « C’est… » Un léger soupir. La protestation sera vaine. Ca ne sert à rien de lui répéter que c’est mal, si c’est pour recommencer cinq minutes plus tard. Il préfère reprendre un léger sourire. « Il faut vraiment que j’ailles à ce cours... Vous voulez venir avec moi ? » Simple moyen de ne pas se faire disputer par la direction, tout en ne la quittant pas directement. Finalement, il n’a pas réellement envie de prendre la fuite. Il aime bien sa compagnie, même s’il se dispute pour avoir le dernier mot. Et puis ça lui permet de l’avoir à l’œil. « On pourra aller manger après, si votre beau-père ne vient pas vous chercher aujourd’hui. » Son sourire s’élargit un peu, même s’il ne sait pas dans quoi il s’embarque. Il se surprend à vouloir à tout prix qu’elle lui dise oui. Il veut juste passer un peu plus de temps avec elle pour apprendre à la connaitre.
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| | | | Sujet: Re: (aaron) j'aime avec désespoir, et je sais que plus tard je vous aimerai cent fois plus Sam 26 Oct - 19:27 | |
| « Vous voulez tant que ça me voir ?» Non, elle ne le laissera pas aussi facilement prendre le dessus, gagner avec ses mots, gagner aussi tranquillement qu'il veut le faire. Son ton ne lui fait pas peur, et elle veut qu'il fasse disparaître ce stupide sourire qu'il, la victoire n'est pas si facile, et si la salle de dance n'est pas un terrain de combat, elle prend des allures identiques, ne serait que pour leur affrontement verbale. Elle qui ne voulait pas se battre, elle se rend compte qu'elle laisse vite tomber ses concessions. Elle s'en fiche un peu, après tout, répondre jusqu'à la dernière, ça à un peu de charme, et parfois l'adversaire laisse voir un peu de ce que l'autre possède en lui, ou plutôt, laisser voir des morceaux de l'autre, et dans ce jeu, c'est elle qui perd plus qu'elle ne devrait, à son plus grand désarroi, et sa stupide envie d'avoir le dernier mot, montrer qui elle est. C'est presqu'important. Et comment ne pas perdre des morceaux d'elle, si ça sert à ne pas avoir le dernier mot, elle lâche doucement qu'Aaron reste le deuxième à prendre possession de son attachement, et elle regrette. Si Hayden et lui se ressemblent sur certain point, elle n'a pas envie d'en parler autour d'une psychanalyse d'un traumatise de l'enfance. Elle ne veut pas lâcher plus de mot sur ça qu'elle ne devrait, et ça lui fait peur aussi, de lui dire qu'elle a été capable de se livrer à des jeux aussi stupide, jusqu'à tenir à une personne. Enfin, elle a du ne rien apprendre vu qu'elle recommence avec lui. Elle doit être idiote, ou en manque d'affection. Elle opterai pour la première solution. « Vous le faîtes exprès de ne pas comprendre ? Vous êtes la deuxième pour laquelle je m'attache. » Elle se retient de mettre ses mains sur sa bouche, comme lorsqu'on lâche un secret, enfant, et qu'on ne devait pas dire. Elle a perdu, à ce moment là, ou juste cette partie. Des mots, des mots qu'elle ne voulait pas qu'il entende, qu'il le retourne contre elle, elle ne voulait pas qu'il l'entende, et ça la déstabilise plus qu'elle ne le pense et qu'elle ne le laisse paraître. Elle ne veut pas céder, elle ne veut pas prendre le risque, mais au final, elle l'a pris, elle l'a pris, et avouer qu'elle tenait à lui, même un peu. Et ça lui fait peur. Et au final, c'est peut-être pour ça, qu'au fond, elle n'a laissé que deux personne s'attacher dans sa vie, quoi qu'il peut en penser, quoi qu'il peut croire. Elle laisse peu de personne l'avoir par des paroles, parce que des paroles, elle n'y croit pas. Ce ne sont que des mots, et elle a besoin de preuve, ou des mots dit qu'à demi-mots, à demi-teintes, parce qu'elle sait ce que c'est, de ne pas dire. Mais des gens qui disent les mots exacts sur ce qu'ils ressentent, c'est qu'il veut mettre un état fixe sur ce qu'ils ressentent, et elle ne veut pas. Mais ce qu'elle a fait, elle s'est liée à Aaron. A contre coeur, de force, de gré, ou de pleine conscience ? Elle ne sait pas. Et même si l'envie de le laisser seule à assumer, et dans tout les cas, elle n'y arrive pas, elle a laissé doucement son coeur parler, elle s'est laissé aller, elle a laissé des mots, des gestes montrer ce qu'elle, ou juste ce qu'elle arrive à lui montrer doucement. Au final, elle ne sait pas, alors, elle explique au final ce qu'elle veut, ou juste, elle se cache doucement derrière des mots, des mots qui ne tiennent pas vraiment, qui a du mal à la protéger. « Ah mais oui, j'ai envie d'aller tout dire à tout le monde, même à l'hurler sur les toits ! Vous me prenez pour qui, à la fin ? » Elle ne supporte pas être face à la réalité, à ce qu'il dit. Même s'il a raison, elle ne sait pas trouver quelque chose d'autre. Ce ne sont que des mots, de toute façon. Même s'il s'énerve, chacun se protège à sa façon, non ? C'est comme ça qu'on éloigne l'autre de son coeur, qu'on l'éloigne de tout ce que peut atteindre. Atteindre, et tuer l'autre à petit feu, ou le laisser se consumer sur des brèches ouvertes. Des choses que l'autre laisse sortir, et détruire. Ou prendre soin, tout dépend du point de vue, on va dire. Mais au fond, qu'est-ce que ça peut faire ses mots ? Leurs mots ? Quand les lèvres se touchent, qu'on a des papillons dans le coeur, des étoiles qui doucement montent dans les yeux, sans qu'aucun signe nous indique qu'on tombe malade. Parce que tomber amoureux, c'est donner à l'autre quelque chose de nous qu'on ne récupérera jamais, et on ne peut pas se cacher derrière des mots, on peut pas se cacher devant des artifices en disant : non, je ne t'aime pas. On ne peut pas, quand on est un minium honnête, ou alors, on peut dire ces mots, pour blesser l'autre, parce qu'on sait qu'on va lui faire du mal. Effy, elle ne sait pas. Perdue entre lui et elle, entre des baisers qu'elle donne, des mots qui sortent. Elle ne sait pas, elle ne sait pas ce qu'elle doit faire, et laisser son coeur prendre les commende ? Elle ne veut pas. Elle ne veut pas faire quelque chose qu'elle risque de regretter, quelque chose qu'elle ne veut pas assumer, quelque chose dont la pire de peur, c'est celle qu'elle a avec les conséquences. Elle l'embrasse, et lâche un merci au fait qu'il va l'aider, ou juste merci de s'en souvenir ? Elle a l'air si frêle dans ses bras, elle s'en fiche, elle n'a pas eu ce qu'elle veut, ou alors, si. Elle a la promesse qu'il ne partira pas de suite. Elle l'embrasse une série de fois avant de plonger son regard comme lui le fait avec elle, elle a l'impression que le temps s'arrête, ou de revoir le passé face à elle ? Elle ne sait pas, elle ne veut pas s'accrocher. Aaron est bien vivant, et dès qu'il est là, elle se sent vivante, elle se sent en vie, c'est tout ce qu'il contente. Il arrive à la faire sentir vivante. « Pourquoi pas, peut-être que ça me remettra à niveau. » Elle lâche un petit rire, sincère et vrai. Pour Aaron, ça doit être la première fois qu'il doit l'entendre rire, et dans tout les cas, elle a raison. Elle a du cumulé du retard, après tout. « Daryll est en voyage d'affaire, donc pas de beau-papa surprise. Et puis, si j'ai le choix du restaurant, je veux bien. » - Tenue ! ♥ :
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| | | | Sujet: Re: (aaron) j'aime avec désespoir, et je sais que plus tard je vous aimerai cent fois plus Sam 2 Nov - 15:20 | |
| La discussion ne va pas en s’adoucissant, aucun des deux ne veut lâcher l’affaire. Même s’il est moins en tort qu’elle. Il risque de plus perdre dans leur échange qu’elle ne veut le croire, ou le faire voir. Et il ne compte pas changer de positions dans cette histoire, comme à peu près pendant toutes leurs discussions. Même si doucement pour autant de sérieux, ça l’ennuie. Ca le las, presque au point de l’énerver. Bien que le point soit sûrement franchi depuis un moment maintenant. « C’est pas ce que vous êtes en train de faire à vous énerver en le criant sans cesse ! » Son regard reste planté sur elle dur, comme sa voix qui ne s’élève pas vraiment. Ça ne sert à rien de lui faire un reproche dont elle pourrait l’accuser ensuite. Il se méfie d’elle et de son caractère de merde car sur le moment, il ne le voit pas autrement. « Pour garder un secret à deux, il en faut un de mort. » Le ton moins sévère, il lâche la phrase sans se soucier de la manière dont elle prendra les mots. Bien qu’il ait l’espoir qu’elle ne le prenne pas trop personnellement. Il ne lui fait pas entièrement confiance, tout comme il ne le fait qu’avec Maryse. Il a du mal à se confier et à faire confiance si on ne lui a pas prouver qu’il pouvait le faire. Et il faut dire que depuis le temps qu’il connait Effy, il ne sait pas encore s’il a le droit de lui laisser sa confiance ou quoi que ce soit d’autre. C’est comme les sentiments qu’il commence doucement à éprouver. Il ne sait pas s’il fait bien de les laisser vagabonder à ce point sans aucune limite, si ce n’est celle de leur corps. Les baisers se succédant à son plus grand bonheur, tout comme à son étonnement d’en apprécier autant la saveur. Et le contact de leur étreinte en viendrait presque à lui manquer. Il s’est senti assez bien dans ses bras pour vouloir s’en rappeler. Il pourrait remettre ça maintenant, juste pour pouvoir marquer chaque instant à deux dans sa mémoire au fer rouge. Il ne pensait jamais dire ça, mais il avouerait presque avoir envie de tromper Maryse encore et encore avec l’adolescente face à lui. Ca devient de plus en plus effrayant pour lui qui pensait lui rester fidèle éternellement. Mais pour cela, il aurait peut-être mieux fait d’éviter de ressortir l’adolescent au fond de lui qui n’attendait qu’une chose : se libérer. Retrouver une nouvelle femme pour voir s’il pouvait toujours séduire comme avant. Elle avait peut-être raison sur ce point. Il veut retrouver l’amour qu’il n’a pas eu. Et bizarrement, il en a trouver trop entre ses bras, peut-être plus que chez Maryse. Assez pour lui proposer de ne pas se quitter directement, même si c’est à distance. Son sourire s’élargit à son acceptation. Il espérait bien qu’elle lui dise déjà oui Même pour aussi peu. Mais il décide quand même de voir si la chance est avec lui au point qu’elle accepte ce qui se rapproche le plus d’une demande de rendez-vous. « Vous avez le choix du restaurant, si vous n’oubliez pas que je n’ai qu’un salaire de professeur. » Ca aurait été aussi clair que de lui dire qu’elle n’a pas intérêt à trop profiter de son pouvoir et chercher un restaurant un peu trop chic. Déjà que si Maryse regarde leur relevé bancaire, elle se demandera pourquoi, l’argent est partie en restauration, alors si en plus elle voit que c’est des sommes astronomique. Il n’est pas sûr qu’elle comprendra, peu importe l’excuse. Il est bon menteur mais il y a certaines limites à ne pas franchir. Au pire quelques oublis mais pas un mensonge aussi gros concernant une tromperie. C’est la voix la plus rapide pour ne plus être digne de confiance. « On y va ? » Il lui sourit, toujours aussi tendrement, avant d’ouvrir la porte qu’il tient pour la jeune femme après être sortie de la pièce. Il avance assez lentement pour profiter au maximum des moments à deux. « Si vous pouviez éviter de dessiner des chose trop osés, ils sont plus jeune que vous et je ne suis pas sûr que c’est bien pour leur âge. » Une simple petite précision, en se rappelant de ce qu’il a vu le reste de la semaine, la concernant. Il ne veut pas voir d’autre horreurs dénudés, même si les élèves de l’heure qui vont suivre ne sont pas beaucoup plus jeune qu’elle. Il ne veut juste pas qu’ils aperçoivent tous les détails dont elle peut faire preuve dans ses dessins. Surtout que de ce côté-là, il est un peu vieux jeu. Le sexe se déroule entre deux personnes, et les autres n’ont pas besoin de connaitre les petits détails. Encore moins quand c’est de la simple provocation.
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| | | | Sujet: Re: (aaron) j'aime avec désespoir, et je sais que plus tard je vous aimerai cent fois plus Mer 6 Nov - 20:49 | |
| Qui aura le dernier mot ?C'est donc ça, la surprise, et des prolongations, ils ne sont pas à leur première, loin de là. D'ailleurs, elle a l'impression qu'elle continue depuis la première fois sur le toit, elle sourit en y repensant d'ailleurs, au final, à chaque fois, la partie reste nulle, tout les deux, tant qu'ils seront parlé, essayera que l'autre se taise, c'est même une évidence. Mais pour le moment, elle est derrière un mur, et elle se protège, comme tout le temps, d'ailleurs. Et si sa voix monte, c'est une chose qu'elle ne sait pas se contrôler, et avoir un de ses torts, sur le tapis, ça lui hérisse les poils. Si elle était un vampire, elle serait déjà occupé de lui grogné férocement dessus, ou alors de l'hypnotiser pour qu'elle gagne sans cesse, qu'elle ai le dernier mot. « On est deux, pas d'oreilles indiscrète. Et dans tout les cas, vous devez vous lavez les oreilles, Monsieur Aaron Brooks, je ne crie pas. Ne confondez pas les cris de filles que vous émettez avec les miens. » Le regard qu'il lui offre lui fait ni chaud, ni froid. Au fond, ce n'est qu'un regard, elle s'en fiche royalement qu'elle montre encore plus sa mauvaise fois, et son mauvais caractère, elle est comme ça, les gens n'ont qu'à la prendre comme elle est, non ? Elle ne se voit pas changé pour un autre, ou une autre. Amoureuse ou non. Qu'il se méfie, ou non, elle s'en fout aussi. Si lui à perdre boulot et fiancée, elle, elle a perdre vie privée et liberté amoureuse. Si elle comptait le dire à la direction, Daryll serait le premier à lui pourrir la vie encore plus. Il lui fera encore plus mal qu'il n'est capable de le faire. « Je me disais bien, que vous feriez le mort à merveille ! » Elle lui lance un sourire satisfait, l'air de dire qu'elle s'en fout un peu de ce qu'il pense, ou ce qu'il dit d'ailleurs. Et cette fausse idée qu'un des deux doit mourir pour que le secret reste intacte est futile. Daryll et elle partage un secret, et personne ne le voit. En même temps, qui croirait qu'il abuse d'elle ? Le parfait avocat, Daryll Salander. Elle cracherait bien sur son visage, mais c'est Aaron qu'elle a en face d'elle, et non ce qui lui sert de gardien prison. Et puis, tout est une question de don, et elle sait que pour le moment, Aaron ne sait pas lui donner autre chose que des moyens de se défendre, des moyens d'être sur que rien ne sera dit. Mais il la connait mal, tout comme lui la connait mal. C'est normal. Mais elle ne l'admettra pas. Elle ne supporte pas juste le fait qu'il puisse croire qu'elle peut aller le dire aux autres. Elle s'amuse bien trop avec lui, et perdre un camarade de jeu. Ou autre chose ? Au fond, sommes-nous certain de nos sentiments, sans être sur que ce n'est pas autre chose. Parce que la brunette sait, au fond, que ce qu'elle ressent au fond de son ventre, ça ressemble aux papillons que son père lui parlait, avant, quand il parlait de sa mère. Et des baisers, elle retient le goût, la douceur, la dépendance aussi, qu'elle commence à avoir, qu'elle ressent un peu plus aussi, mais qu'elle fuit. Quand on a un sentiment d'appartenance, de dépendance à quelqu'un, c'est perdre qui on est. Et Effy ne risque pas de se perdre si, et seulement si, elle n'est pas la seule à le faire. Pourtant, dans la glace autour de son coeur, elle a senti comme une étincelle, comme si quelque chose, ou quelqu'un à été capable de rallumer son coeur, ou juste de lui donner l'impression qu'il pouvait à nouveau tenir, vivre ? Tout ce qu'elle retient, c'est qu'à nouveau, elle se sent capable d'aller faire le tour du monde à vélo, elle sent assez de force pour tenir, pour aller au delà de ce qu'elle est. Et peut-être est-ce la possibilité de trouver un peu plus, de trouver ce qu'elle pensait avoir trouver en Hayden ? Elle voudrait savoir pourquoi elle a tant besoin qu'il ne parte pas, qu'il reste prés d'elle. Amoureuse ? Le mot lui fait peur, c'est mettre des sentiments d'une valeur sûr sur ce qu'elle ressent sur Aaron, et qu'elle se fige dans ce qu'elle ressent, d'ailleurs. Aimer, ce n'est pas fixe, elle le sait. Et elle ne veut pas qu'une prison dorée l'entoure, quand elle parle d'Aaron. Elle ne veut pas être l'amoureuse transie, ni même l'amoureuse. Au mieux, elle sera une maitresse. Que doit-elle demandé de plus, si jamais elle l'aime ? Elle ne sera que la seconde. Mais elle ne veut pas penser à ça, elle sait qu'elle est amoureuse maintenant, et ça fait un peu peur. « Vous en faîtes pas, je connais tout les petits restaurants pas cher. J'espère que vous aimez danser aussi. » Elle lui fait un léger sourire mystérieux, elle sait où elle veut aller, un petit restaurant à vingt minutes, avec des soirées à thème, donc soirée danse. Le mardi, jeudi et samedi. On dit merci Hayden. Et aussi son année à chasser les petites pilules. Quand il lui demande de partir, elle sort dans la salle, en souriant. Elle s'adapte à l'allure d'Aaron, en lui caressant le dos, de la main, un léger sourire qu'elle veut garder pour lui, juste le temps qu'ils aillent en cours. « Je pense que j'ai assez votre attention pour vous offrir ce genre de dessin. » Elle lui lance un clin d'oeil, tout en gardant le sourire, maintenant qu'elle a toute son attention, elle ne compte pas lui montrer un peu plus son anatomie. - Tenue ! ♥ :
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| | | | (aaron) j'aime avec désespoir, et je sais que plus tard je vous aimerai cent fois plus | |
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