Ce matin-là, je m'étais encore réveillé avec cette boule au ventre que j'ai depuis quatre mois environ. Quatre mois, quatre mois qu'il m'a quitté sans un mot. Quatre mois, que je ne cesse de penser à lui jour et nuit. Quatre mois que je pleure au téléphone avec ma mère presque tous les soirs. Quatre mois, que je me tue à regarder nos photos. Enfin bref, quatre mois, que je me suis fais arracher le coeur et cela deux semaines que je le recherche. Je finis donc par posais deux pieds sur le sol de mon petit meublé et alla prendre une bonne douche bien chaude avant d'aller faire un tour sur la plage pour se détendre. Une fois sortis de ma douche, j'enfilais des sous-vêtements puis un jean, un débardeur blanc imprimé et un blaser. Je mie rapidement mes escarpins noirs, me maquilla légèrement et pris mon sac à main. Une fois sortis de mon appartement, je me retrouvais dans ces rues inconnues, de cette ville inconnue. Moi qui n'avais jamais quitté mon New-York natale, venir à Town Square est une grande expérience mais, si je viens ici c'est pour le retrouvais lui. Mes jambes se mirent en marche en direction de la plage sans doute. En effet, mes pieds touchèrent le sable en moins de dix minutes, je marchais donc un long moment avant de me poser au bord de l'eau. Je prie mon téléphone portable qui était tombéet je ne pus m'empêcher de regarder le fond d'écran. Qu'il étais beau avec ses cheveux blonds qui lui donner un air si angélique mais, son regard si viril enfin bref, j'étais amoureuse pour la première fois de ma vie, et je souffrais comme pas possible. Honnêtement si, c'est sa l'amour j'adhère. Non, je ne suis pas sado mais, ce sentiment quand tu es dans les bras de l'être que tu aimes, cette poussée d'adrénaline quand tu le vois, ses petits bisous sur ta peau, et puis le grand vide que tu ressens quand il n'est pas là. Moi, ce n'est même plus un vide c'est un gouffre dans lequel je tombe petit à petit mais, je suis Heaven Maisy-Carter Hemingway est croyais moi ou pas mais, il en faut plus pour m'abattre, pour me dire que plus jamais je le reverrais. Mais j'aimerais tellement recroiser son regard. A cet instant ma tête tourna pour voir si ma pensée pouvait être réel et là qui vois-je ? Le portrait craché de Damian. Non, ce n'est pas possible enfin si peut-être. Il fallait que j'aille vérifier. Je me levais donc gracieusement et me dirigeais un peu timidement vers le jeune homme blond. Plus, je me rapprochais et plus j'en étais sur c'était lui. Une fois arrivée à sa hauteur, je n'eus même pas la force de lui parler, j'avais peur, peur qu'il me rejette. Je m'assis alors à côté de lui comme avant, je baissais la tête et laissa quelques larmes couler. « D.. Damian ? » finis-je par lâcher alors que je fixais l'horizon.

Damian essuya doucement mes larmes d'un revers de la main et je ne pus m'empêcher de venir poser ma tête sur lui et de me blottir contre lui. « Qu'est-ce-que tu fais là Heaven ... ? » mais ses mots me ramenèrent rapidement à la triste réalité. Je m'écartais alors de lui en tapant son torse au passage. « Je veux savoir pourquoi. Pourquoi Damian ? Si tu ne m'aimais plus, fallait me le dire. Si tu ne voulais plus de moi fallait me le dire au lieu de partir à je ne sais trop combien de kilomètres. » lui dis-je avec mon agressivité habituelle. J'étais heureuse de le voir mais, en même temps j'étais furax. Furax, qu'il m'est laissé comme il l'a fait et furax de le retrouver là sur la plage comme si que c'était notre premier rendez-vous. Je ne le regardais pas, car sinon je savais que j'allais fondre, fondre sous son doux regard et je savais qu'il fallait que je reste droite et digne déjà le câlin c'était de trop. J'attendais qu'il me réponde mais celui-ci ne le fit pas, alors je repris la parole. « Bien, je pense que j'ai capter. Je n'ai rien à faire ici mais, au moins, je t'aurais retrouvé. Je vois que tu m'as oublié enfin je le suppose. » terminais-je par dire en me levant. Je prie mon sac et m'apprêtais à partir mais, cette fois-ci pour de bon. Je comptais rependre un avion direction New-York, arrivé là-bas brûler tous nos souvenirs, boire et fumer jusqu'à ce que j'en crève mais, un simple geste me fit changer de plan. Le jeune blond, m'avais entouré le poignet de sa main, je me retournais donc vers lui. « Quoi ? » lui demandais-je en balayant l'horizon du regard.