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 ps : i love you → andrestan

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MessageSujet: ps : i love you → andrestan   ps : i love you → andrestan EmptyLun 24 Déc - 17:33

On est le 24 décembre. Je ne peux pas faire autrement qu'aller le voir, pas faire autrement que célébrer ce qu'il nous reste. J'ai laissé Grace avec ma mère qui est venue exprès de France pour me donner un coup de main, sans poser de questions, ce dont je ne lui serai finalement jamais assez reconnaissant. J'abandonne ma maison avec un sac que j'ai préparé. Il n'a pas le droit de sortir parce qu'il ne peut pas marcher, mais l'hôpital m'a donné l'autorisation d'apporter au moins un déjeuner de Noël digne de ce nom. Je lui ai acheté un cadeau aussi, évidemment, sans prétention, mais tout de même. J'espère que ces quelques attentions le feront au moins se sentir mieux, même si je ne peux décemment pas espérer l'acheter avec tout ça. Je ne fais pas ça pour qu'il prenne pitié, j'essaye juste de lui montrer à quel point je l'aime malgré tout le reste. Notre amour doit pouvoir survivre à tout ça, je le sais, sans qu'il n'ait besoin de me fuir. L'idée même qu'il puisse me présenter les papiers du divorce me donne envie de défaillir. Egoïste, je préfère l'avoir avec moi même si ça signifie qu'on doit être un peu moins heureux quelques temps. S'il veut de l'air, voir quelqu'un d'autre, j'accepterai n'importe quoi du moment qu'il reste mon mari. Je peux supporter qu'il fréquente un autre homme, une femme même, qu'il décide de dormir dans la chambre d'amis quelque temps, qu'il préfère ne plus me considérer comme son mari. Je peux le faire. Mais le savoir ailleurs, loin, divorcé, incapable de prévoir ce qu'il est en train de faire ou s'il guérit lentement de notre amour, ça en revanche, je ne peux pas. Je me gare sur le parking de l'hôpital et prends mes affaires avec moi, filant droit vers l'entrée, montant sans difficulté jusqu'à sa chambre. Je suis venu tous les jours mais je ne suis pas toujours entré, évitant de déclencher sa colère. Venir aujourd'hui est imparable, je ne peux pas faire autrement. J'ai parlé au médecin tous les jours et il m'a expliqué l'évolution de l'état de Tris, posant simplement les faits. Il pourra remarcher, mais il a besoin de temps. Avant hier, j'ai chassé des journalistes, menaçant d'envoyer mon avocat au premier qui commercialiserait ne serait qu'un cliché. J'inspire en arrivant au bon étage un peu angoissé.

Les quelques pas qui me séparent de la porte de sa chambre sont rapidement comblés, et quand je jette un oeil à l'intérieur, je le vois, redressé, les yeux dans le vague. Il ne dort pas ; est-ce qu'il va me chasser ? Est-ce qu'il faudra réellement qu'on se dispute, qu'on se déchire, qu'on se quitte aujourd'hui aussi? J'inspire et entre, timide presque, sans prendre la peine de frapper avant. Je me mords la lèvre et souris légèrement, levant la main pour l'empêcher de parler avant que je n'ai pu au moins tenté de justifier ma présence. « Je sais ce que tu as dit, mais c'est Noël aujourd'hui... » Je penche un peu la tête et l'implore du regard de ne pas me foutre à la porte. Je m'approche un peu, dépose mon sac par terre et m'assoit rapidement sur le fauteuil qui borde son lit. « Le médecin a dit que tu ne pourrais pas sortir tout de suite, et le fait que tu veuilles divorcer ne change rien au fait que je t'aime, et j'ai envie de passer Noël avec les gens que j'aime » Je pose ma main sur la sienne, timide, quelques instants, mais l'enlève rapidement pour sortir une enveloppe. « Grace m'a demandé de te donner ça... » Elle a fait un dessin à son père et attends sans doute qu'il rentre bientôt. Je n'ai pas eu le courage de lui dire autre chose, n'ayant pas moi même le courage de me dire que tout est terminé. J'inspire et sors un morceau de pain et du foie gras que j'ai acheté pour l'occasion. « J'ai l'autorisation de l'hôpital pour tout ça ». Je souris un peu et me tais, attendant qu'il commente, ou me chasse, accepte que je reste, je ne sais pas.
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MessageSujet: Re: ps : i love you → andrestan   ps : i love you → andrestan EmptyVen 11 Jan - 1:29

Les jours passent dans une lenteur effroyable. Je suis toujours allongé là depuis des jours, et lui a eu la présence d’esprit de me laisser seul un moment. Je pourrais remarcher, mais pas tout de suite, voilà le diagnostique qui a été fait Ces derniers jours ont donc été faits de sorties dans les jardins de la clinique privée ou j’ai décidé de me faire hospitaliser, poussé comme un infirme par une aide soignante trop souriante, trop optimiste alors que je rejette toute la famille qui aurait pu m’épauler. Les papiers du divorce sont eux toujours dans le tiroir de la table de nuit, attendant sans doute la moindre occasion pour venir s’afficher sous les yeux de celui que j’aime pourtant désespérément. Je suis injuste, et le faire souffrir m’apparaît alors inconsciemment sans doute, comme la meilleure façon de lui faire comprendre ce que j’endure depuis des mois. Ca le détruirait évidemment, ou alors ca lui ferait réaliser que tout cela ne peut durer indéfiniment. J’ignore en tout cas, combien de temps il lui faudra pour revenir me voir. Si je ne peux pas faire le premier pas, je sais que lui le fera, nous sommes malheureusement comme deux âmes sœurs incapables de rester trop longtemps séparées l'une de l'autre. Alors que je rentre d’une énième sortie pour m’aérer, on me redispose aussi soigneusement que possible dans mon lit. Le plus amusant est sans doute le nombre d’autographes que j’ai pu signer pour autant de délicatesse. D’autres patients ici n’ont pas cette chance et j’imagine que je dois m’estimer heureux. Mon regard se perd sur la fenêtre en face de moi. Aujourd’hui, c’est Noël, pas de quoi se réjouir en somme, les derniers que j’ai passé ont été exécrables quand j’y pense. La porte s’ouvre, et je me tourne me demandant alors quelle injection on a bien pu oublier de me faire, et tombe alors sur Andrea. «Oh. » Qu’il vienne me torturer aujourd’hui est tout a fait logique j’imagine. Totalement son genre aussi. Andrea malgré son mauvais karma en ce qui concerne cette période de l’année n’a finalement jamais été capable de troquer son esprit de Noël contre l’amertume que je peux éprouver à sa place.

Je l’écoute parler sans l’interrompre, tandis qu’il tente de m’acheter avec un dessin de notre fille qui n’est pas là pour autant. Je soupire un peu et le regarde une minute avant de le ranger avec les papiers du divorce que je sors et pose sur la table à sa libre consultation. Mon cœur me fait mal, mais l’état dans lequel je me trouve, a moitié broyé par un accident qui ne trouve sa source que dans mon épuisement moral, me prouve qu’il faut au moins qu’il réalise que notre vie commune ne peut plus ressembler à ça. Je l’aime tellement qu’il faut le faire. « Il manque le champagne Andrea. » Je plaisante, tellement amer. « C’est avec Grace que tu devrais passer Noël, pas avec ton infirme d’ex mari. Ou est t-elle d’ailleurs ? » Je soupire et plante mon regard dans le sien. « Tu sais je crois que je te comprends finalement. Moi aussi j’en ai marre de cette vie, je crois que je l’ai réalisé après toi c’est tout. » Je hausse un peu les épaules, profite du silence, pour sortir tout ce que j’ai sur le cœur. « On avait pourtant bien réussi, on était forts, assez pour affronter la famille, le regards des autres, adopter une gamine sans même un diplôme en poche, et là, ca fait plusieurs années qu’on ne fait plus rien de bon. Regarde ce qu’on lui offre à cette pauvre gamine. Peut être que tu devrais lui trouver une mère Andrea. »
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MessageSujet: Re: ps : i love you → andrestan   ps : i love you → andrestan EmptyVen 11 Jan - 2:08

Mais l’accueil que j’espérais n’est pas franchement celui qu’il m’offre. Cynique, froid, il range le dessin de Grace en y jetant à peine un coup d’œil et sort une pochette de la table de nuit qu’il me colle sous les yeux. Mon cœur se serre et je le fixe, allongé dans son lit d’hôpital, sans doute à cause de moi. Je suis perdu, et il me balance trop d’informations à la fois, je ne suis pas sûr de pouvoir suivre. Je dépose ce que j’ai apporté avec moi et attrape les documents en écoutant son monologue d’une oreille distraite. Ce qu’il dit me blesse mais certainement pas plus que l’intitulé qu’il nous donne et les papiers qu’il me tend. « Je ne suis pas ton ex-mari ». Je secoue la tête et repose les papiers là où je les ai trouvés. Il ne peut pas faire ça, pas nous faire ça. Je l’aime, et j’ai perdu pied, c’est vrai, mais est-ce que je mérite seulement d’être quitté pour ça, juste quitté ? J’aimerai reprendre toutes ces choses que j’ai faites de travers, et la maladie aussi, et le fait d’être incapable de gérer le trop plein d’émotions ressenties tout au long de mon existence. Quand j’ai frappé ce journaliste insupportable, quand les choses ont commencé à dégringoler, j’ai essayé de lutter. Je me suis livré une lutte sans merci contre moi-même pour que ce jour n’arrive jamais, et finalement, de disputes en psychoses, de phrases rassurantes à la noix en moments intimes presque volés à notre intimité disparue, il a fini par faire tout ce que j’ai toujours craint qu’il fasse. Me quitter. Je baisse les yeux et serre les points. « Je ne vais pas signer ça », je réplique, ferme. « Il faudra que tu me traines en justice ». Je me laisse tomber sur la chaise à côté de son lit, je suis tellement fatigué que la perspective de la lutte me fait mal, et pourtant, il faut que je le fasse. Je ne peux pas le laisser me quitter, le laisser gagner. Je m’enfonce dans le siège et ferme les yeux quelques instants, le temps de penser, de réfléchir, de me souvenir de tous ces moments qu’on a déjà partagé ensemble et qu’il veut me reprendre parce que je n’ai pas été un bon mari.

« Ecoute moi, Tris, maintenant je veux que tu m’écoutes ». J’approche le siège de son lit et attrape sa main sans lui laisser vraiment la possibilité de refuser. « J’ai dérapé, je sais, pendant longtemps, je le sais aussi. Mais je n’ai jamais cessé de t’aimer, et je n’ai jamais considéré notre vie commune comme ne valant pas la peine d’être vécue. Tu es tout ce que j’ai, et il n’est pas question que je te laisse m’enlever ça aussi facilement. Grace n’a pas besoin d’une mère, elle a besoin de toi, et moi aussi j’ai besoin de toi. J’ai besoin de prendre soin de toi et de t’aider à te reconstruire, à nous reconstruire ». Je lâche sa main et me relève. « Tomber amoureux de toi, c’est la meilleure chose qu’il me soit arrivé dans la vie ». Je soupire et m’appuie contre un des murs de la chambre en essayant de faire le bilan de toutes ces choses qui sont en train de nous arriver. L’idée même qu’il veuille divorcer suffirait à me foutre par terre si je n’étais pas convaincu du fait que ça ne ferait que le conforter dans son idée. Joyeux Noel en perspective, il va falloir que je redouble d’efforts ce soir quand viendra l’heure de célébrer avec ma fille et ma mère une fête qui sans lui n’a pas la moindre importance.
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MessageSujet: Re: ps : i love you → andrestan   ps : i love you → andrestan EmptyDim 10 Fév - 19:42

Il ne fallait pas s’attendre à ce qu’il digère parfaitement bien la nouvelle. Moi même je dois dire que je suis incapable d’analyser ce qui est en train de se produire. La fatigue me submerge par vagues et mon discernement s’estompe. J’ignore ce que je veux réellement, mais j’ignore surtout ce qu’il faut faire. Le repousser me semble une alternative sensée et j’ai pourtant l’impression de nager dans un plat de semoule tout en m’étouffant avec. Il réplique pour sa part qu’il n’est pas mon ex mari, et réagit finalement vivement à l’appellation. Détail, mais détail qui compte plus que les autres apparemment. S’ensuit alors un refus prévisible de signer ces foutus papiers et dans le fond, comment ne pas le comprendre ? On s’aime à en crever et je n’en ai jamais douté un seul instant, mais je me suis souvent demandé si c’était mal de l’aimer. Quand c’est arrivé la première fois, je me suis posé la question en boucle dans ma tête, et ça n’a rien changé à tout ce qu’on a fait. Que ce soit la première fois, par pure folie, mélange de médicaments et d’alcool ou encore la seconde fois, lors de ma soirée d’anniversaire. On s’est caché, on a assumé, mais on a jamais pu arrêter. Résultat de la manœuvre, une vie merdique sans jamais apprécier le calme d’une pose que trop méritée. Oui je crois que j’aurais aimé une pause, malgré mon passé agité, accueillir Grace et surtout accepter qu’elle devienne ma fille m’a fait réaliser qu’il était temps pour moi d’obtenir cette vie tranquille que certaines personnes mènent. Mais je n’y ai jamais eu droit et c’est sans doute ce qui me fait péter les plombs aujourd’hui. Je ne pense même pas vouloir aller au bout de ma démarche, et l’ensemble ressemble davantage à un appel à l’aide, mais analyser devient ironiquement trop éprouvant. Je ne sais pas pourquoi je tiens absolument à le mettre devant le fait accompli, mais j’en ai tellement besoin là tout de suite.

Je ricane un peu, lorsqu’il me crache dans un déni assez impressionnant qu’il faudra que je traîne en justice si je souhaite officialiser tout ça. Ce n’est pas ce que je veux, le fait qu’il fasse face à la réalité me suffit finalement amplement. Je suis tellement fatigué de cette vie, que seul un instinct de survie particulièrement tenace m’empêche d’en finir. Il attrape alors ma main devant mon silence pesant puis parle, et parle encore, meublant la conversation que je me refuse à entretenir avec lui. Contre sa paume, je sens son cœur battre si fort. Son discours est bien mignon, mais je ne suis pas vraiment d’humeur. Il se bat pour moi, et je sais qu’il le fera jusqu’à ses dernières forces, mais je ne parviens pas à voir clair. L’avenir me paraît flou, et je ne sens même plus mes jambes. Il lâche ma main, et s’adosse ensuite contre le mur, torturé par la situation. Je le fixe et lance après un long moment de mutisme. « Merci de te battre pour moi Andrea, mais je préférerai que tu ailles passer le réveillon avec ta fille. Il y a plein d’infirmières ici qui s’occuperont très bien de moi. » Je soupire, et tourne la fête pour lui faire dos, fixant la fenêtre d’un air passif. J’apprécie incontestablement son acharnement, mais le temps, est mon seul allié dans cette bataille contre des sentiments qui me bouffent depuis déjà trop d’années. « Dis lui que je l’aime. » J’ajoute cette dernière phrase sans me retourner alors que les larmes pourraient facilement me monter.
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MessageSujet: Re: ps : i love you → andrestan   ps : i love you → andrestan EmptyMer 13 Fév - 17:25

Mais il semble déterminé, tellement déterminé que je pourrais faire un malaise sur place. Il refuse de m’écouter, me remercie vaguement de me battre pour lui puis se dérobe à moi en me tournant le dos, suggérant vulgairement que je me contente de rejoindre Grace et de le laisser là. Je secoue la tête, m’approche du lit à nouveau. Mon cœur proteste, de même que tout mon corps, mais ma volonté est en train de faiblir parce que son assurance me fait peur. J’ai peur qu’il me laisse, qu’il se dérobe de manière définitive de moi, et alors l’idée angoissante de devoir survivre pour Grace se tracera un chemin infernal dans mon esprit. « S’il te plait ». Je baisse les yeux, refoulant mes larmes, mais je fais face à un mur, comme depuis que je suis entré. Il ne lâche rien, pas la moindre minute de paix ou d’abandon, pourtant je ne demande qu’un signe, un infime signe qui m’indiquerait qu’il y croit encore, qu’il me teste, qu’il m’aime, que notre avenir commun n’est pas perdu ou foutu en l’air et qu’on va s’en sortir. Je serre les points et soupire. « Tu peux pas te montrer aussi insensible Tristan, ça fait tellement longtemps qu’on s’aime, tu peux pas juste me chasser maintenant ». Je secoue la tête et m’approche encore, me laissant tomber sur la chaise attenante à son lit. Je pose ma tête dans mes mains et soupire fortement, ne sachant que dire pour le convaincre que je vaux encore la peine qu’il m’aime, qu’il me garde près de lui, qui me laisse une chance. « T’avais promis qu’on se battrait, pour le meilleur ou pour le pire, tu t’souviens ? » Je baisse les yeux et joue avec ma bague, puis me lève, face à un mur, toujours.

Je m’approche et dépose un baiser sur sa tempe, lentement, sans brusquerie. « Je t’aime à la folie, jusqu’à la fin de mes jours. Personnes ne prendra jamais ta place. » Je m’écarte et me dirige vers la porte, pourquoi imposer ma présence si même quand je lutte il n’essaye pas de laisser la place au pardon ? J’ouvre la chambre et m’avance pour sortir, mais me retourne cependant avant, accrochant mon regard sur son dos qui est toujours le seul obstacle que je rencontre. « Si tu penses que je suis responsable de ton accident, et que c’est moi qui t’ai foutu ici, alors, sache que je partage ton opinion. Je suis désolé, vraiment désolé d’avoir créé ça, mais je crois que je peux t’aider à te réparer. Si mon amour ne te suffit plus, tu as peut être raison, on a fait notre temps. Mais moi je ne peux pas vivre sans toi, je ne signerai pas ». Je reste planté là, alors même que je suis prêt à partir, quitter la salle, parce que je n’arrive pas à me faire à l’idée qu’il faut que je le laisse, qu’il va peut être fuir, peut être même disparaître. J’ai désappris à vivre sans lui, je ne sais plus comment on fait pour être moi sans Tristan dans l’équation, surtout avec une petite fille à charge. Plus que mon mari, ou mon cousin, il est une partie de moi que je ne peux pas renier, et renoncer à cette partie de moi revient finalement à mourir un peu, d’une mort qui est loin d’être agréable. Il m’arrache le cœur en voulant me suivre, la vague de souffrance qui s’annonce à l’horizon est déjà insupportable, et l’idée qu’il soit cloué au lit me rassure au moins sur le fait qu’il ne sera pas en mesure de quitter le continent avant un moment, moment que j’utiliserai pour continuer de me battre si j’en trouve la force. « Je t’aime », je répète, en refermant finalement la porte pour rester dans la chambre, comme si ça allait changer quelque chose.
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