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 Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }

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MessageSujet: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyVen 24 Fév - 4:54

Maybe you can read in my mind ?

Encore une soirée perdue à bosser. Oui, c’était la manière dérisoire avec laquelle Manuel pensait. Il voyait effectivement le travail comme une perte de temps, et le faisait uniquement pour ne pas vivre dans un carton – ce serait bien la fin du monde. – et pouvoir s’acheter quelques petites choses un peu extravagantes de temps en temps. Pour bien vivre, finalement. Mais voilà, à quoi bon bosser si c’est pour détester ce que l’on fait ? C’était son idée, en tout cas. Il n’aimait pas son travail, préférant sortir avec des amis, ou simplement rentrer dans le calme de son appartement pour écrire un peu, juste par plaisir. Certainement que bosser n’était pas son grand plaisir, mais voilà… Il était au boulot. Une soirée tranquille, comme bien d’autres. Des gens calmes, pas de gosses excités cette fois. Pas d’anniversaire de mariage, mais quelques petits vieux qui lui rappelaient à quel point lui était seul. Malheur, ô quand tu me prends par derrière sans lubrifiant (Comment cette phrase est juste totalement vulgaire ?!). Heureusement, sa torture serait bientôt terminée. Les vieux avaient désertés, et il ne restait que quelques gens discutant peu fort dans des tables isolées. Quand ces derniers clients partiraient, sa journée de travail serait terminée et il pourrait rentrer. Heureusement qu’il ne vivait pas trop loin du restaurant ! Il pouvait rentrer à pieds et profiter de la fraicheur de la nuit. C’était le pied, ouais…

Il servit enfin la facture à son dernier client, avec un grand sourire charismatique qui lui avait bien valu ce boulot. Il était fait pour travailler dans le public, avec ses bonnes manières et sa joie de vivre contagieuse. Une fois dans la section employés par contre, il poussa un immense soupir, de soulagement cette fois pas de découragement. Il retira ses vêtements qu’il mettait pour le travail, et se changea avec un jeans et un pull assez épais. Personne ne le verrait de toute manière, il pouvait bien se blottir dans un vêtement chaud et agréable, non ? Son nez se calla dans le col un peu grand du haut, et il ferma les yeux, avec un faible sourire. S’il n’avait pas de bras chauds pour l’enlacer il avait au moins ça ! Maigre consolation mais vivons avec !

Parlant de maigre consolation… Il s’approcha vaguement de son indispensable téléphone portable, qu’il ne gardait pas sur lui uniquement pour le boulot, sinon jamais il le quittait, et l’ouvrit pour observer les appels et messages manqués. Il n’y en avait jamais beaucoup, comme ses amis proches savaient qu’il ne pouvait pas s’occuper de son téléphone chéri lors de son travail. Accoté contre le mur, son manteau passé sur son bras, il eut un faible sourire en regardant les derniers sms envoyés à cet étrange Italien de l’autre jour. Finalement, ils avaient vaguement gardé contact, et c’était ce qui importait. Il n’avait pourtant pas osé lui proposer de sortir un soir, vu le malaise sur lequel ils s’étaient quittés. Il avait bien vu l’autre s’avancer, comme pour lui faire la bise, et se reculer avec un malaise plus qu’évident. C’qu’il aurait aimé le chopper par la nuque et l’embrasser, ô doux fantasme quand tu me p-… non… j’ai déjà lancé cette phrase. Bref, malgré ce petit malaise ils s’étaient souvent envoyé des messages, histoire de prendre des nouvelles, de garder contact. Des banalités, et pourtant il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il devrait se décider à l’inviter. Sourire devant son Smartphone c’était décidément pas suffisant.

C’était assez. Il enfonça son téléphone au fond de la poche de son jeans, enfila sa veste de cuir et poussa la porte arrière, destinée aux employés. Le stationnement vide lui rappela qu’il voulait une voiture. L’histoire de sa vie, désirer sans obtenir… Son regard balaya l’endroit et brusquement se stoppa. Bon. Génial, le voilà en train de faire un trip d’hallucinations sans drogue. Hey merde. Ce n’était pas une hallucination. À quelques mètres devant lui se trouvait le brun de l’autre jour, oui oui, le même mec des sms, Enzo. Mais qu’est-ce qu’il faisait là non de dieu ? Sa surprise se dissipa, et laissa place à une émotion bien différente. Il était vraiment content de le voir. Il n’y avait pas à chercher plus loin, il était tout simplement content. D’ailleurs, il ne mit pas plus de cinq secondes à sourire grandement, en s’approchant du bel Italien qui fumait encore. S’il aurait été un grand rêveur, il aurait dit qu’il l’attendait. Oh mais… Manuel était un grand rêveur ! Alors il le pensa.

« Enzo ? Sérieux, tu fais quoi ici ? Me dis pas que tu te baladais par hasard derrière le restaurant où je bosse hein ! »

Il faillit ajouter ‘Tu t’es perdu mon pauvre chéri ?’ mais s’abstint d’une remarque sur les malheurs de ce pauvre homme. Il avait bien rit la dernière fois, mais il s’abstiendrait cette fois à moins d’une maladresse se passant devant ses yeux. Alors il ne pourrait éviter de rire !
Cette fois, pas de gêne. Il ferait le pas, et foutu dieu qu’il ne se bloquerait pas. Il s’avança, et lui fit la bise comme il l’aurait fait à n’importe quel de ses amis. C’était comme ça, et puis voilà. Non, vraiment la dernière fois il avait vécu une réelle frustration, alors pas encore. Mais il ne voulait pas non plus créer un malaise, alors il ne s’attarda pas, et rit un peu, en relevant son regard vers lui, sourire, le retour !

« T’aurais bien pu m’appeler pour me dire que tu venais ! Hein ? »

Il voulait tourner la scène dans une ambiance légère, comme la dernière fois, mais c’était légèrement différent. Son sourire et son rire étaient les mêmes. Il venait de parler à la blague. Ce n'était pas plus tendu, simplement un peu plus surprenant. Était-ce possible d’être plus surprenant qu’une rencontre hasardeuse devenant brusquement une forme d’amitié ? Il y avait de quoi douter !

Bim ! ENCLUME !

978 mots tout cru voilà ! Tac ouais on recommence un sujet dans le même sous-forum mais voilà c'est pas le même lieu èwé C'pas ma faute chuuuut ! T__T Foutus brésiliens.


Dernière édition par Manuel Santiago le Mar 28 Fév - 6:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyVen 24 Fév - 5:43

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El Karma


… et un lutin avec un bonne en forme de chameau se ramena, grincheux, lui tapotant sur le nez en… en miaulant oui. Stupéfaction, Doux Jésus, Enzo ouvrit les yeux subitement. Dans ses draps bleus et blancs, emmitouflé sous sa grosse couette, une boule de poil ronronnant à plein régime se tenait là, juste en face de lui, patte posée sur son pif. Il cligna plusieurs fois des paupières, émergeant tout doucement de cet état léthargique. Quand bien même il arriva à se redresser, il n’avait pas vraiment la foi de se lever. Le chat le ramena à la réalité, l’empêchant de se recoucher en se frottant à ses jambes. L’Italien marmonna quelque chose dans sa barbe en s’ébouriffant les cheveux et tel un empereur, il enroula la couette autour de lui en mode et commença à arpenter son appartements, se dirigeant vers la cuisine.

Machinalement, il sortit un bol, des céréales chocapics, du lait, les croquettes du chat, sa gamelle et alla se poser lourdement sur le canapé, pour ensuite allumer la télé. Enzo préparait le petit-déjeuner dans un état second. Il était lent, bâillait à s’en décrocher la mâchoire toutes les cinq minutes. Une fois la gamelle du chat posée à terre et celui totalement satisfait de son ouvre-boite, il étira ses jambes et les posa paresseusement sur la table basse, posant son bol de céréales sur son ventre et les mangeant tel un robot. Il ne comprenait pas vraiment ce qui passait à la télé mais il y avait genre les bases, du style Les Simpsons, South Park.
Après avoir fini son petit déjeuner en laissant toujours le soin de ne pas boire le lait pour en laisser à son chat. Le rital lui gratouilla le dos en se dirigeant vers la salle de bain. Il ouvrit la porte en trombe et se positionna devant le miroir. Quelques secondes passèrent jusqu’à ce qu’il se frappe les joues en riant niaisement. Son regard s’illumina et de l’énergie commençait à couler dans son corps. Let’s gooo. Il ôta son caleçon, seul habit du soir, et entra dans sa douche, commençant à chantonner de façon débile. Une autre journée venait de commencer.

Et aujourd’hui, on est samedi, donc il ne travaille que l’après-midi. Plutôt un bon programme. En plus, il lui semblait que ce soir il avait un rendez-vous avec une femme. D’où est-ce qu’elle venait ? Aucune idée. Mof, il recevrait bien un sms. En parlant de portable, après avoir échangé son numéro avec Manuel ils ont eu le bon sens de se tenir aux nouvelles. Ils ne bavardaient pas autant que quand ils sont en face mais c’était l’équivalent. Ils devenaient amis quoi. Enzo en était plutôt content à vrai dire, ça l’enchantait même.
Donc bon, sa journée continua tranquillement, il alla au travail. Mais qu’est-ce que c’est long de tenir jusqu’à 19h30. En plus, il avait un dîner avec plusieurs créateurs qui veulent lancer leurs vêtements dans la boutique de Willy et Enzo. Hmph, ça allait être encore ennuyeux. Il mata son portable et vit plusieurs messages dont un de la fille avec qui il devait sortir ce soir. « Attends-moi en face du bureau de tabac à 22h45. » Mnh. Aaaah. Il allait peut-être être en retard, après tout cela dépendait de si les invités seraient expéditifs ou pas. Il l’espérait grandement.

Bim, 19h30. Enzo s’empressa de fermer le magasin et de rejoindre ses dits collègues pour le fameux dîner. Pour le coup, il s’était habillé un peu chicos, puis de toute façon, le restaurant où ils allaient aller n’était certainement pas Mc Donald’s. En arrivant devant les portes, il tomba nez à nez avec un des créateurs et ils commencèrent à taper la conversation, bien sûr en essayant toujours de ramener le sujet principal : vendrez-vous mes vêtements ? Malheureusement l’Italien n’avait pas trop la tête à vouloir parler de tout ça.
Les heures passèrent, et finalement, il y eut une fin ! A 22h53. Ah, il avait raté son rendez-vous. Certainement avait-il quatre-vingt cinq appels en absence, deux cent quarante-deux messages d’insultes pour avoir posé un lapin. Enzo soupira lourdement. Tant pis, il aurait juste à supprimer le numéro hein.

Après avoir salué les collègues, il se retourna pour visualiser la rue où il était, faisant toutes sortes de mimiques. Il sortit une cigarette et l’alluma. En levant la tête, en face de lui se trouvait une enseigne, où le nom familier de quelque chose lui rappelait quelque chose et lui pétait accessoirement la rétine. Ah. Illumination. Comment avait-il pu oublier alors qu’il l’avait presque précieusement noté dans sa tête il y a de cela une semaine environ ? Un grand sourire se dessina sur ses lèvres et il traversa la route pour rejoindre the other side. Le restaurant semblait commencer à fermer donc cela voulait dire qu’il allait bientôt sortir. Une petite surprise. ~

Elle fut bien étonnante d’ailleurs cette surprise ! Manuel ne s’y attendait vraiment pas. Revoir un parfait inconnu se poser comme une fleur devant votre lieu de travail à une heure aussi tardive. Cela ressemblait un peu à ces films à l’eau de rose où le beau gosse de service vient chercher la belle donzelle en mode loveur inside. Enzo aurait pu en rire.
Le brun vint lui faire la bise, et contrairement à la dernière fois, ça ne le dérangeait pas d’avoir ce contact au final. En fait, il se disait que la dernière fois avait plus été de l’appréhension. Maintenant tout va bien, et voir son sourire suffisait amplement à le faire se détendre.

« C’est pas l’envie qui manquait, crois-moi ! » répondit-il joyeusement. « A vrai dire, j’viens tout juste de dîner dans ce charmant petit restaurant, je savais pas c'était juste en face. »

Tout en lui faisant un clin d’œil il ajouta simplement que ça devait être le karma. Il esquissa un petit rire.

« Mais sinon, je te raccompagne chez toi ? Je suis venu en voiture alors j’offre mes services pour ce soir. »

WAIT A MINUTE. Quelle proposition indécente, mein god. Cependant Enzo ne s’en aperçut pas. Peut-être même que Manuel ne tilterait pas –mais ça on peut toujours rêver hein.
I'm just diying. XD.

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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptySam 25 Fév - 18:56

Oh god, I'm a boy !

Il venait à peine de sortir de son quart de travail et tombait tout de suite sur ce type. Le hasard fait bien les choses, dit-on mais lui n’y croyait pas. Le hasard n’existe pas, c’est le destin ! Il était immédiatement venu à sa rencontre, et lui avait innocemment fait la bise, comme il l’aurait fait à n’importe quel ami. Sur le coup, après avoir reculé son visage, il avait un peu hésité. Était-ce trop, trop tôt ? Non non. L’autre ne sembla pas dérangé par son mouvement, et ça le rassura. En réponse à sa question, l’Italien affirma qu’il n’était vraiment pas venu le voir volontairement – bien qu’il en ait eu envie oh my… – et qu’il avait dîné dans le restaurant d’en face. Le destin mes amis, le destin ! Ou le Karma ? Ouais ça pouvait aussi le faire. Question de croyances faut croire, mais c’était la même chose non ? Pour Manuel c’était évident, de toute manière ils étaient tous les deux sur la même longueur d’ondes ce soir bien plus que l’autre jour. Ça n’aurait étonné personne qu’ils sortent des répliques en cœur, et puis… non en vrai c’est ringard.

L’autre homme proposa alors de raccompagner le plus vieux chez lui, ce qui sur le coup fut assez surprenant. Ou c’était juste la tournure de sa phrase qui l’était ? Certainement. Offrir ses services c’était purement mal tourné comme truc, ça laissait croire qu’il avait envie d’autre chose. Mais pourtant, Manuel ne se fit pas d’idées, c’était un peu trop léger pour ça. Il ne voulait pas avoir de faux espoirs et finalement être déçu en se faisant laisser sur le pas de la porte comme un vulgaire… comme un… ouais comme l’homo qui ne tirera pas son coup ce soir y’a pas d’autre comparaison possible.
Mais alors, devait-il accepter en sachant qu’il risquait ce scénario – tout à fait frustrant – ou devait-il accepter en se laissant porter sur un nuage pour les quelques temps du trajet ? Quel dilemme…

« Eh bien ! Ça c’est vraiment gentil Enzo je ne peux pas refuser une telle proposition ~ Mais bon tu sais j’habite à environ 15 minutes de marche d’ici hein… »

Il se gratta un instant la nuque, laissant sa phrase en suspens. Qu’allait-il répondre à ça ? Tout dépendant de sa réponse il serait sûrement fixé. Est-ce qu’on va vraiment reporter quelqu’un en voiture pour deux minutes à peine ? Non… C’était complètement illogique qu’il le fasse s’il n’avait pas autre chose derrière la tête ! Sans son équation malheureusement ce bon Manuel avait oublié un facteur : La logique d’Enzo n’avait absolument rien à voir avec celle des autres. Il devrait pourtant s’en souvenir, mais ne le connaissait pas assez pour ça. Il gardait toujours son grand sourire et son air joyeux, les mains retournées dans ses poches. Il avait toujours chaud mais la nuit était très fraîche à ce temps-ci de l’année pour les petites mains ~

« Enfin si ça ne t’embête pas de conduire que pour trois minutes ça me ferait vraiment plaisir ! »

Ouverture, ouverture. Grande comme l’univers, ou du moins dans son esprit. Évidement ce qui semblait évident à Manuel ne l’était sûrement pas pour Enzo. Il lui proposerait sûrement à l’arrivée de prendre un café à l’intérieur, pour le remercier… Non, c’était purement et simplement du fantasme après ça. Le brun chassa ces idées de son esprit, en s’intimant de se reprendre. Il valait tout de même mieux que ces basses fantaisies !
Bordel ce qu’il pouvait être beau. Encore une mauvaise pensée mais comme personne ne pouvait le juger sur ses idées sales, il pouvait bien les penser ! Il avait un visage souriant, un regard malicieux, brillant… Non, décidément il était tout à fait de la tête aux pieds – outre ces quelques centimètres de trop – ce qui lui plaisait chez un mec. Chut, Manuel, tais-toi mentalement c’est assez ! Il faillit bien secouer la tête mais se dit que ce mouvement serait un peu exagéré. Il se contenta de rire un peu, en se passant la main sans les cheveux. Il se mordit même la lèvre, de manière un peu sensuelle sans trop se rendre compte, en relevant les yeux vers l’autre. Était-il si calculateur ? Il venait de réaliser qu’il avait réfléchit à chaque parole, en espérant obtenir quelque chose de finalement sexuel de la part de l’autre. Hey merde, les homos sont donc eux aussi des hommes ? Il fallait bien dire que Manuel n’avait pas l’habitude de penser ainsi. C’était sûrement son petit côté masculin qui reprenait le dessus. Quelle honte.

De toute manière, cet instant de basses idées n’était rien à côté de la joie qu’il ressentait de le revoir. D’abord comme un ami, ensuite pour le reste. Il était content de pouvoir lui reparler, de vive voix. D’ailleurs… Seigneur sacrilège, il n’avait même pas papoté et fait son curieux sur la soirée que venait de passer l’Italien. Puis ça l’intriguait vraiment !

« Dis-moi Enzo ! Quel genre de dîner se termine si tard ? Tu faisais quoi dans ce restaurant hein ? »

Il rit, pour montrer que cet air inquisiteur n’était que pure folie, simple envie de tourner un peu la situation à la rigolade. Il avait ressenti – et par son unique faute – un petit malaise à cause de ses pensées troubles. C’était chassé, maintenant, ils pouvaient discuter.

Bim ! ENCLUME !

901 mots ;D Je ne dirai qu'une chose : C'est n'import' quoi !
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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyDim 26 Fév - 2:45

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Dreamer Drives Egoist.


Yaaay, il avait répondu favorablement à sa proposition. Héhéhé, Enzo se sentait comme un gamin qui venait de gagner une bataille contre ses parents pour obtenir des bonbons dans un supermarché au moment de passer à la caisse. Il avait donc sourit niaisement, très content de pas avoir fait de gaffe pour une fois. Mais hélas, la chance n’existe pas dans sa vie, c’est pourquoi la deuxième phrase le fit vite descendre de son merveilleux nuage et s’écrasa comme un vulgaire insecte sur un pare-brise. Nan mais nan, là il passait clairement pour un boulet. Genre il avait voulu se péter gravement tel un bolosse des plages en lui proposant de monter dans sa putain de belle BMW qu’il sort que pour les grandes occasions et les soirées d’affaires telle que cette nuit-là justement et… et… lui, Manuel, venait de tout flanquer en l’air. Franchement, si la scène avait été celle d’une pièce de théâtre, Enzo serait actuellement genoux à terre, se tenant la tête, rejetée en arrière en criant au désespoir.

Mais bon, ça ce n’est qu’une image exagérée. Juste là, à ce moment précis, la tête de l’Italien semblait un peu boudeuse. Certainement vexé et frustré de son échec cuisant de beau gossitude. Il ne savait pas trop quoi répondre à ça, à vrai dire, que pouvait-il bien répliquer à ça ? Nan ce serait bien trop blaireau de sortir un « Oh bah c’est pas grave. » Nan, ça le ferait bien trop chier de se quitter sur une fin aussi nulle. Il se pinça donc les lèvres, cherchant une bonne réponse à exprimer, mais rien ne venait, c’était juste le néant dans sa tête. Enzo se contenta de lui sourire maladroitement, comme pour lui exprimer dans un message subliminal sur son visage son sentiment de gêne et de honte.

« Mnh… »

Un son plutôt facile à décrypter hein ? Nan que dalle, le rital passait pour un gros gosse de cinq ans qui n’arrive pas à bien s’exprimer. Pourtant, Manuel reprit la parole et ses mots redonnèrent un semblant d’espoir au grand homme. Un sourire illumina de nouveau son visage et ses yeux recommencèrent à être illuminés d’une petite étincelle. Pour deux minutes ? Ouais non ça lui allait hein ! C’était juste le plaisir de pouvoir raccompagner son ami chez lui et voilà quoi.
Haha, qu’il est mignon hein ? Il n’avait pas du tout les mêmes idées que l’autre brun dans sa tête. Il n’avait pas pensé une seule à du sexe avec lui ou autre. Enfin d’ailleurs, Manuel était-il gay ? Quelle question mes amis. Mais à regarder de plus près et plus sérieusement, le plus vieux avait une jolie tête bien mignonne – non c’est encore une illusion, alwayyys (pas les serviettes hygiéniques, nonono), un sourire charmeur et attrayant et… Nan stop Enzo. Ca veut rien dire ça. Et puis, pourquoi se posait-il ces questions futiles, c’était vraiment n’importe quoi.

Après cet instant de perdition dans ses pensées – comme si ça devenait pas habituel, il lui continua à afficher son sublime sourire colgate max white et recommença ce geste amical, à savoir passer son bras autour des épaules de Manuel. Cette fois-ci plus énergiquement que le jour de leur première rencontre, mais pas pour autant bourrin.

« Mais non ça va aller ! En plus je suis sûr que c’est sur mon chemin pour rentrer à la maison. »

Vraiment content là. Ouais, ouais, il en faut peut pour être heureux – n’imaginez donc pas ce balourd d’ours de Baloo entrain de se frotter contre le bananier et se faire une brochette de fruits. Bref, il ne pouvait s’empêcher d’exprimer son sentiment de joie et de soulagement. Au final, il passait à moitié pour un blaireau, c’est toujours mieux que rien, hein ?

Tout en commençant à se mettre en route vers le parking du restaurant où Enzo avait tantôt mangé, ils commencèrent donc à discuter, comme la dernière fois. Même plus aisément qu’avant. Qu’est-ce que ça pouvait être agréable en fait. Rire, s’étonner de tout et de rien. Haha. Ils avaient beau découvrir de nouvelles choses de chacun, ils agissaient toujours comme s’ils se connaissaient depuis une éternité. Cela faisait longtemps que l’Italien n’avait pas fait de rencontre aussi intéressante, amusante et sympathique. Ca lui faisait grandement plaisir.

« Oh bah une soirée d’affaires. D’un ennui mortel sérieux, j’ai cru que j’allais me tirer une balle. »

Il fit une grimace tout en lui répondant, pour genre accentuer l’ambiance qu’il devait y avoir là-bas. Puis Enzo se mit à esquisser un léger rire tout en rajustant un peu le col de son dufflecoat noir et remettre une mèche en place. Ils arrivèrent sur le grand parking et le grand fit pivoter un instant sa tête de droite à gauche pour chercher la place de sa voiture –parce que oui quand on s’appelle Enzo on oublie où on a garé sa tuture, se mettant parfois sur la pointe des pieds pour voir de haut, comme s’il n’était pas assez grand. L’ayant enfin trouvé, il lâcha un « Ah » comme pour annoncer la trouvaille et se rapprocha donc du trésor, prenant le bipeur dans sa poche pour déverrouiller les portes. Ah bah ouais hein, la classe ou tu l’as pas.

Cette voiture, c’était son bébé, une petite fierté qu’il prenait plaisir à conduire. Et ne rêvez pas, malgré les apparences, il conduit étonnamment bien. Parfaitement en fait. Car oui, jamais il ne pardonnerait d’abîmer son bébé d’amour, faut pas non plus pousser le bouchon trop loin – hein Maurice. Enzo s’installa donc dans sa voiture et la démarra.

« Eeh, au fait, tu veux passer quelque part avant ? Autant en profiter. »

Ouais il savait pas pourquoi mais ce soir il avait envie de faire plaisir aux gens – ce qui dans le cas présent se résumait à une seule personne à savoir Manuel, juste se montrer un peu généreux pour cette soirée. Puis en fait, c’était un peu une excuse pour pouvoir passer plus de temps avec l’autre brun. Enfin, il ne se l’avouerait jamais, puisque de toute façon, cette petite voix qui murmurait cette petite pensée n’effleurait même pas l’esprit d’Enzo.
1029 mots sisi bgey samere, je suis bourré en plus, je gèèèèèèèèère la cuillère !

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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyDim 26 Fév - 6:09

I want you to follow me tonight

Sur le coup, ce qu’il lui avait répondu n’avait pas semblé lui plaire. En vérité, Enzo semblait déçu que Manuel lui dise qu’il n’habitait qu’à quelques pas de là. Adorable comme tout, ce grand idiot avait semblé hésiter, et n’avait finalement rien répondu jusqu’à ce que Manuel lui dise que c’était pour trois minutes alors que ça lui ferait plaisir. Brusquement, c’était comme s’il venait de dire un truc magique, car les yeux du grand brun s’illuminèrent comme par enchantement. En voyant cela, le plus vieux n’en fit qu’une conclusion : Alors il avait une idée derrière la tête en allant le porter chez lui. S’il insistait malgré la coute distance c’était plus que logique ! De plus, il avait repassé son bras autour de ses épaules, et s’était déjà mis en marche vers l’autre stationnement. Cette proximité innocente, encore, cet acte limite fraternel qui pourtant avait quelque chose de trop physique. Ça ne le rendait pas particulièrement mal à l’aise, non, c’était simplement ambigüe de son point de vue. On est homo, ou on ne l’est pas.

L’Italien avait répondu à sa question assez rapidement, riant avec lui et lui rendant tous ses sourires. C’était un dîner d’affaire, et qui plus est très ennuyeux selon lui. À cela Manuel rit plus grandement en passant ses doigts dans ses cheveux, tournant ses yeux vers Enzo qui cherchait apparemment sa voiture. Dans le stationnement quasi vide, bravo mon cher. Le brun se moqua un peu, en se tenant la tête, l’air de le trouver très ridicule, et pourtant il ne pouvait s’empêcher de se dire… c’qu’il est mignon, à se mettre sur la pointe des pieds. Comme un enfant, cette impression revenait sans cesse à Manuel. Le plus grand était comme un enfant, ni plus ni moins. Un… Enfant qui se balade en putain de BMW bordel ! Ses yeux s’étaient agrandis, brusquement, et il fixait la voiture, comme s’il s’agissait d’un vaisseau extra-terrestre. Non, non et non moi je ne monte pas dans cette voiture ! Il n’oserait même pas s’asseoir sur des sièges valant aussi cher ! Son postérieur n’était pas à la hauteur.

Et… pourtant il n’eut pas vraiment le choix. Il cacha sa surprise et ses appréhensions et monta côté passager, en se disant mentalement qu’il avait sûrement sous-estimé le salaire annuel de ce type. Tout était si propre… Le tableau de bord brillant de jolies lumières de couleur oh comme c’était… Ouais, il ne faut pas abuser hein.

« Passer quelque part ? Erm… Non j’ai pas vraiment besoin. »

C’était faux. Bon, rectification. C’était vrai, il n’avait besoin de rien, en principe. Mais il n’avait surtout pas un sous en poche et donc même s’il avait eu besoin de quelque chose ça aurait été inutile. Une question lui traversa l’esprit, vaguement. Lui restait-il des préservatifs ? Oh merde, mais on s’en fiche. Il n’en aurait pas besoin parce que tout ça c’était son imagination. Son i-ma-gi-na-tion. Il faudrait bien qu’il se mette ça en tête un jour ou l’autre ! Allez, pour soutenir sa réponse, un nouveau sourire colgate maxi pro blanchissant à Enzo, pour la route. Il ne voulait surtout pas lui dire qu’il n’avait plus un rond pour la fin du mois et finalement, il n’aurait même pas eu l’argent pour acheter des capotes, alors ouste l’idée. Hop, c’était fait, plus d’idées sexuelles.

Il fut surprit de la prudence avec laquelle le plus jeune conduisait. Vu sa manière de se comporter, il s’était attendu à devoir s’accrocher à ce ô combien magnifique tableau de bord, mais non. Faut dire, quand on a une voiture qui vaut aussi cher mieux vaut y faire attention. Distraitement, Manuel indiqua la direction à suivre pour se rendre chez lui, et tourna son regard vers la fenêtre légèrement teintée. La nuit était belle, à ce temps-ci de l’année, les lumières discrètes de son quartier, et celle de la lune… N’importe quel romantique n’aurait pu l’ignorer, c’était flagrant. Certainement qu’il pourrait écrire cette nuit dans un livre, comme une scène culte. L’instant crutial avant qu’il ne s’éveille de son rêve éveillé.

« Ehh ! Eh ! C’est juste ici ! »

Il agita alors brusquement la main vers un bâtiment d’à peine trois étages, un peu vieillot. La bâtisse n’était plus toute jeune mais Manuel était littéralement tombé amoureux de son appartement ! Ce dernier faisait la moitié du dernier étage, c’est-à-dire le troisième – pas étonnant qu’il râle tout l’été de la chaleur – et donc était plutôt grand pour un prix assez raisonnable dû au fait que tout n’était pas très neuf. De l’extérieur, ça semblait même un peu délabré, mais une fois à l’intérieur on pouvait bien reconnaître un certain charme. Le salon et la cuisine en une seule grande pièce, très ouverte, une chambre, salle de bain et même une pièce qui servait de bureau, de débarras et puis d’un peu tout. Cette dernière étant très petite contenait aussi la laveuse et la sécheuse. Ouais, c’est génial d’essayer d’écrire dans la même pièce qu’une machine à laver en marche j’vous jure !

Après avoir vivement indiqué l’endroit à Enzo, il attendit que celui-ci se range, et une fois la voiture arrêtée il poussa un long soupir. Le trajet s’était malgré lui passé dans le silence, sûrement car il avait été aspiré par l’ambiance de la nuit. Et maintenant ? Il restait assit, les jambes à 90 degrés, et regardait devant lui, puis après un instant de silence il éclata d’un petit rire simple, en tournant le visage vers Enzo. Il n’avait franchement même pas la moindre idée de ce qu’il pouvait dire. Le rire c’était mieux que les mots. Mais voilà, ce ne serait pas suffisant.

« Bon… Eh bien merci ! Je… »

Il poussa un petit soupir, en se pinçant le nez entre les yeux, le visage crispé légèrement par son sourire, une mimique tout à fait adorable. Il n’arrivait pas à terminer convenablement sa phrase, et – désespéré de lui-même – avait fermé les yeux un instant. Il les rouvrit après un moment, fixant en silence le visage d’Enzo, un sourire vaguement niais au visage. Devait-il l’inviter à entrer ou juste sortir et se taire?

Bim ! ENCLUME !

Je ne dirai qu'une chose : 1029 mots XD Pas calculatrice du tout non non je suis pas kéké moi je suis pas tarée :3 Putain on est bgey XD
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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyDim 26 Fév - 6:50

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Home Sweet Home


Il n’avait jamais vraiment cherché à foutre les boules aux gens en étalant ses richesses devant leurs yeux. Il n’a jamais aimé faire envier, rendre jaloux. Mais néanmoins, ça ne l’empêchait pas d’en être complètement fier et de se la péter un peu. Ca fait toujours un peu plaisir de voir les autres être impressionnés de ce qu’on possède. Un petit peu d’égo dans la vie ne tuera personne. C’est donc pour cette raison qu’Enzo n’avait pas du tout tilté le fait que Manuel puisse être un temps soit peu gêné de monter dans une voiture de luxe. Petit luxe pour l’Italien mais grand pour l’autre. Ils s’étaient donc tous deux embarqués dedans et avant qu’il ne démarre la voiture, le plus vieux répondit à la question un peu plus tôt posée. Enzo haussa les épaules avec un petit sourire et tourna la clef, faisant gronder le doux moteur. Let’s go.

Et pourtant, il y avait un grand silence. Manuel regardait par la fenêtre, et lui regardait droit devant lui, vigilent sur la route. Il avait un coude posé sur le rebord de la fenêtre, mordillant vaguement son pouce tout en tenant le volant d’une main. Une faible musique s’échappait de la radio, une de ces musiques qu’on qualifie de balades. Et pourtant, c’était bien vrai, une vraie petite balade ce voyage en voiture en plein milieu de la nuit. Enzo suivait les instructions de son aîné (néné hohoho #pan) avec attention, afin de ne pas avoir à refaire un putain de détour. Il se laissa pourtant distraire un instant par le ciel bien dégagé, admirant furtivement les étoiles. « Il va faire beau demain. » pensa-t-il joyeusement, flottant sur son visage un sourire épanoui.

Puis soudainement, il vit s’agiter la main de Manuel lui indiquant qu’il fallait qu’ils s’arrêtent là. Un peu surpris car sorti un peu brusquement de sa rêverie, il appuya sur le frein un peu plus sèchement que d’habitude et commença une marche arrière pour garer sa voiture sur une place libre juste en face de l’immeuble de son ami. Une fois le moteur coupé, ils restèrent tous deux comme deux glandus sur les sièges de la voiture. Enzo regardait la tête de l’immeuble. Si ce n’était pas Manuel qui habitait là, il aurait certainement pensé des choses péjoratives de cet endroit, mais il pensa tout le contraire. Il trouva un charme à ce bâtiment assez vieux. Le rital n’avait cependant pas pensé une seule à y mettre les pieds dans son appartement. Oh non, il était bien trop simple d’esprit pour s’imaginer tout un film.

Enfin, c’était le cas jusqu’à ce que Manuel rompe le silence avec son adorable rire habituel. Enzo leva les yeux vers lui, un petit air interrogateur sur le visage. Il était mignon à rire et sourire tout le temps, mais des fois il se demandait s’il n’était pas tout simplement à l’Ouest. Le plus vieux le remercia en s’exclamant dans le calme plat qui régnait ici. L’Italien s’imaginait que bah voilà, il se faisait tard et que son ami voudrait plutôt aller se reposer hein. Donc il défit sa ceinture dans un clic sonore et se pencha vers le visage de Manuel pour lui faire la bise et lui dire bonne nuit mais un « Je » en suspens le stoppa tout juste après avoir ôter la ceinture de sécurité. Enzo papillonna un peu des yeux, et fronça un sourcil, souriant un peu.

« Qu’est-ce qu’il y a Manu’, ça va ? »

Il ne comprenait pas vraiment le comportement qu’avait son ami à ce moment-là et posa une main sur son épaule doucement, comme une plume. Mooh, ce n’était pas bien inquiétant en soi mais le voir faire un truc si mignon –toujours faux, ça le déstabilisait un peu. Pourquoi ? Aucune idée. Et en plantant ses iris dans celles de Manuel, il put se plonger dans un océan. Non c’est vrai, il n’avait jamais vu des yeux aussi bleus. C’était magnifique. Non, non ! Enzo détourna les yeux expressément. Cette scène ressemblait à celle des couples dans les films à l’eau de rose quand les deux amoureux doivent se quitter, se dévorant des yeux et après il y a le… le… aaaah. Le rital sortit en trombe de sa voiture mais dans sa précipitation et sa surprise à penser à ce genre de choses, il se releva un peu trop vite et aussi du à sa grande taille, se paya le de la porte. Il lâcha un « aïe » tout en se tenant là où ça lui avait fait mal et se pencha légèrement en grimaçant pour dire à Manuel :

« Je t’accompagne ok ? »

Un nouveau sourire apparut et il claqua la porte de sa voiture doucement, rangeant les clefs dans sa poche. Enzo humecta ses lèvres en passant sa langue lentement sur ses lèvres, la fraîcheur de la soirée les ayant légèrement gercées, et il finit par lever la tête vers l’immeuble de Manuel. Il commença à marcher, regardant derrière lui si le brun suivait bien, car de toute façon, il ne savait pas où aller, c’était pas chez lui.
SISI.

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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyDim 26 Fév - 11:15

And now ? What else ?

Il venait de merder. Clairement. Ou du moins, il en avait la certitude. Qu’est-ce qu’il s’était mis en tête, lui, avec ses grands scénarios, ses idées folles et ses envies stupides ? C’était inutile, tout cela, et maintenant il était resté figé, comme un imbécile. Il avait laissé sa phrase en suspens et avait vu Enzo s’approcher, comme pour lui faire la bise. Hey merde, tout était fichu en l’air. Pourtant, son « je… » Avait comme stoppé l’élan de l’Italien, qui avait semblé ne pas savoir quoi répondre, quoi faire. Puis il avait ri, pour tenter de calmer l’ambiance, mais Enzo avait bien vu qu’un truc n’allait pas. À sa question, aucune réponse de Manuel, qui avait cessé de rire, de parler, et même de bouger. C’était ce regard. Ce regard plongé dans le sien qui l’avait figé. Si profond, juste si intense. Il l’aurait brusquement attrapé par la nuque s’il n’avait pas eu autant de savoir vivre, et l’aurait embrassé, juste pour voir ce regard se faire surprendre, et finalement, dans son plus grand fantasme, il aurait finalement fermé les yeux, et se serait laissé prendre au baiser. Mais… Ses idées furent brisées par un mouvement brusque de l’autre, qui se recula et sorti si vite du véhicule qu’il se cogna. Il voulait donc rentrer, finalement ?
Manuel mit plusieurs instants à réagir. Il resta assit dans la voiture, à fixer le vide, son sourire ayant disparu. C’était quoi, ce bordel ? Il ferma les yeux, et ouvrit finalement sa portière, sortant en allant rejoindre le brun, un peu perdu. Comment sourire, après ça ? Il était troublé. Et pourtant, il trouva le moyen de se reprendre, et vint près d’Enzo, pour le tirer lentement par l’épaule, pour l’inciter à le suivre. Il avait retrouvé son sourire.

« Viens, viens ! C’est au dernier étage suis-moi. »

Il passa alors devant lui, grimpant les escaliers – pas d’ascenseur, dans un si vieil immeuble mais non – et se retrouva sur le dernier étage, cherchant un instant ses clés avant d’ouvrir la porte de son appart. Il était légèrement trop frais pour le temps extérieur. Manuel ne mettait que rarement le chauffage, lui qui a toujours chaud. Il se le faisait d’ailleurs souvent dire par ses amies plutôt frileuses de nature. Alors il prêtait des vestes et des chaussons puis voilà.
Il entra le premier, et laissa Enzo entrer à sa suite, avant de refermer la porte. Aussitôt fait il retira ses chaussures sur le tapis de l’entrée, les posant dans un coin, et alla jeter sa veste sur le dossier du canapé, se tournant vers l’Italien, comme pour lui demander son manteau, histoire d’en faire de même. Il justifia le fait qu’il ne range pas les vêtements d’extérieur conne suit.

« Pas de garde-robe à l’entrée. On vit avec. Je me cognais toujours dans ma patère alors je l’ai donnée à une amie. »

Il rit un peu de son geste un peu idiot, de ses raisons bidons, et alla vers la cuisine, tout naturellement. Quand on rentre chez Manuel, c’est comme rentrer chez soi. Pour lui c’était évident, mais peut-être ne l’étais-ce pas pour l’autre homme ? Il y songea, une fois dans la cuisine, et se tourna vers le brun, avec un sourire aimable.

« Tu peux entrer mets-toi à l’aise je vais faire du café. »

En vérité, il s’était volontairement éloigné de lui dès l’entrée dans l’appartement. La proximité c’était assez troublant, surtout que maintenant, en sachant où ils se trouvaient, c’était très ambigüe. Ce regard de tout à l’heure, cette réaction, ça l’avait grandement troublé et il préférait passer à autre chose maintenant, ne plus trop y penser. Il avait toujours cette envie de venir le voir, de voler ses lèvres, longuement, il avait toujours envie de venir l’embrasser, mais n’en faisait rien. Il se contentait de remuer de l’air dans la cuisine, en sortant tasses, et sucre, et crème – non non, surtout pas du lait ! C’est moche dans un café. Il inspira profondément, et mit la cafetière en marche, ayant tout préparé. Il n’avait pas lancé un regard vers l’Italien depuis ses derniers mots, et alors il se retourna lentement, pour lui faire face, s’adossant au comptoir avec un faible sourire en coin. Bordel, c’était l’unique mot à pouvoir être utilisé, maintenant, pour décrire l’esprit de Manuel. Il ne pouvait cesser de repasser dans sa tête cet instant, ce regard qu’ils avaient échangé dans la voiture, et la manière dont Enzo s’était reculé. Avait-il décelé l’envie dans le sien ? Peut-être n’était-il pas homo, finalement. Peut-être que cette envie dans le regard du plus vieux lui avait peur peur. Ça le troublait, et il ne savait plus quoi penser. La simplicité entre eux reviendrait certainement vite, car jamais il ne se prenait la tête très longtemps. Mais pour l’instant, il était tendu, imperceptiblement ou presque.

Bim ! ENCLUME !

812 mots c'Est léger je vais dormir je suis crevée et je pisse du sang du nez D8 On a dit quoi déjà ? à pwal sur el canapé ? XD
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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyDim 26 Fév - 15:24

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Blblbl, shhhh.


Docilement, il suivait l’homme devant lui, mains enfournées dans ses poches. Bien qu’Enzo ait propos de l’accompagner jusque chez lui, le trajet se faisait néanmoins dans le silence, comme pour celui de la voiture il y a une dizaine de minutes. Cela semblait un peu étrange. Lui ne mesurait pas en fait l’ampleur de ses gestes, comme entourer les épaules de Manuel aussi familièrement, ou encore ce moment où ils s’étaient regardés dans le blanc des yeux jusqu’à ce le rital panique. Non, il ne captait rien de tout ça. C’était une maladresse innocente mais qui sur le coup laissait l’autre brun dans une situation peu commode. Ils gravirent les escaliers, Enzo ne broncha pas, ce n’était pas comme s’il y avait eu douze étages à faire à pieds, non là ça allait. Leurs pas résonnaient dans la cage d’escalier, dans ce silence à l’atmosphère un peu crispée.

Ils finirent par rentrer. Le bel Italien regarda le maître des lieux pour faire la même chose. Il ôta donc ses chaussures qui lui faisaient un mal de chien et les rangea juste à côté de celles de Manuel. Il fit quelques pas à l’intérieur de l’appartement en regardant un peu partout. Il ne saurait comment l’expliquer mais il pensait que ce petit chez soi ressemblait bien à lui, à l’idée qu’il s’en faisait mais en même temps pas.
Manuel lui fit part un peu après qu’il n’y avait pas de porte-manteau à l’entrée parce qu’il se cognait toujours. Enzo rit tout en enlevant son manteau et alla le poser par-dessus la veste du plus vieux.

« Ah oui, merci. »

Comme proposé, il alla s’asseoir sur le canapé, s’y installant confortablement. Il se demandait bien en fait ce qu’il foutait là, il n’avait pas du tout prévu de venir ici en fait. Quand il avait dit qu’il le raccompagnerait, c’était seulement jusqu’à sa porte. Hmph. Désorienté, l’Italien s’ébouriffa un instant les cheveux tout en poussant un petit soupir. Il n’arrivait pas très bien à comprendre ce qu’il se passait entre eux deux. Car ils avaient beau agir comme des connaissances de longue date, des instants comme celui dans la voiture arrivaient à les troubler grandement

Posé au bout du canapé, Enzo était dans sa position de réflexion. C’est-à-dire un peu en biais, a moitié du dos contre le dossier du canapé, un coude sur l’accoudoir, jouant avec ses doigts en les mordillant vaguement et les jambes croisées, regardant un point invisible. La réflexion du jour était : Manuel agit bizarrement. Car oui, aujourd’hui il avait beaucoup moins de conversation que la dernière fois, quand bien même le début de ces retrouvailles inopinées avait bien commencé. Enzo fit dériver ses yeux vers là où se trouvait le plus vieux. Il était en train de préparer le café. Le grand suivait ses mouvements sans vraiment s’en rendre compte mais de nouveau, leurs regards se croisèrent. Bip. Un instant de pause, puis avec un petit sourire en coin, Enzo se leva du canapé pour aller vers Manuel.

« Pas besoin d’aide ? » demanda-t-il tout en venant se caler à côté du brun.

Il le sentait crispé, un peu tendu. Il se disait peut-être qu’il était gêné que quelqu’un vienne chez lui. Ah oui, il y a des gens comme ça… mais ça ressemblait si peu à lui de faire ça en fait que d’y penser était plutôt drôle. L’Italien étouffa d’ailleurs un petit rire avant de se mouvoir, frôlant le bras de Manuel avec le sien. Il s’avança jusqu’à un placard et attrapa un bocal qui se trouvait juste en haut, et tel un enfant ayant trouvé LE trésor il l’ouvrit et piocha dans le contenu. Enzo en sortit deux cookies.

« Désolé de m’être servi comme ça. »

Il lui fourra un cookie dans sa bouche, qui était à demie-ouverte. Prenant de nouveau place contre le comptoir, comme tout à l’heure, Enzo croqua dans le sien en enlevant quelques miettes à la commissure de ses lèvres avec son pouce. Il tourna la tête vers son ami avec un petit sourire maladroit.

« T’as l’air un peu tendu Manu, va t’asseoir sur le canapé, j’amène le café. »

En secouant la main comme pour dire oust, le rital poussa légèrement l’épaule de Manuel afin qu’il aille se poser sur le canapé. De toute façon, le café était prêt donc ça n’allait pas être bien compliqué. Il éteignit la cafetière et versa le café dans les tasses en prenant soin de ne pas se brûler. Il allait quand même éviter les grandes maladresses et casser tout ce que possède son ami. Prenant le tout sur un plateau trouvé sur un meuble de la cuisine, il l’apporta jusque sur la table basse, posant devant Manuel une tasse et à côté la sienne, puis vint s’installer comme tout à l’heure.

Tout en souriant légèrement, il tâta ses poches de pantalon. Clopes, clopes. Ah oui c’est vrai, elles sont dans son manteau. Ah, loiiiiiin. Les vestes posées tantôt se trouvaient juste à côté de la tête de Manuel. En remerciant sa mère pour ses grands bras, Enzo en passa un devant le visage du brun en s’excusant. Mais les poches de son manteau sont tellement profondes qu’il dut se redresser un peu pour aller les choper. Afin de ne pas perdre l’équilibre, il avait posé sa main juste derrière la tête du plus vieux et de ce fait, surplombait légèrement son corps.

« Ah et dis, ça te dérange si je fume à l’intérieur ou il faut que j’aille à la fenêtre ? »

Ah oui, bah oui, il serait peut-être tant de savoir avant d’avoir fait tout ce manège hein. Il se remit correctement sur le canapé et Enzo sortit une cigarette. De toute façon, peu importe ce qu’il dirait, il irait la fumer. Même si pour cela il devait redescendre les étages pour ensuite les remonter. Il était déjà environ 00h30, et ils allaient boire un café. Ah, la nuit va être longue, bien que dans l’esprit du rital, partir serait bientôt envisageable.
Pile poil mille mots. 8D.

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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyDim 26 Fév - 23:17

K-Kiss me now

En même temps que d’être très tranquille, l’ambiance avait quelque chose de désagréable, de lourd. Manuel avait tenté à son mieux de sourire de nouveau et de retrouver son rire insouciant, mais tout cela lui trottait inlassablement en tête. Il ne savait plus quoi penser, et ça se voyait bien. Il avait espéré que son ami ne remarque rien mais c’était raté. Il se releva – parce que de toute manière c’était tout un cas ce mec, il ne pouvait pas rester assit – et vint près de lui, en proposant son aide. Ce que Manuel déclina d’un petit non de la tête, accompagné d’un rire faible. Hey merde, songea-t-il. Il ne pourrait plus rattraper la chose maintenant, il commençait à tout foutre en l’air, pour changer. Une belle manie signée Manuel, tout gâcher juste parce qu’on réfléchit trop. Sûrement qu’Enzo n’aurait jamais ce problème-là dans sa vie. D’ailleurs, ce dernier semblait si insouciant qu’il réussit à redonner un air tendre au plus vieux, quand il le vit s’étirer pour attraper le bocal des cookies. Il le trouvait… si enfantin. Alors, il le regarda, avec un air un peu absent, la bouche entrouverte, et… zou, il s’était retrouvé avec un biscuit entre les lèvres. Sur le coup, il était resté figé, et puis avait finalement croqué dedans, en riant tendrement. Un enfant. Il s’était excusé, mais franchement Manuel se fichait bien des biscuits.

« C’est pas grave tu te sers ici comme chez toi y’a rien de gênant ! »

Ouais, c’est ça Manu, cause toujours. C’qu’il y avait de gênant, c’était lui, et malheureusement il n’y pouvait rien. Et… La remarque fatidique tomba. Oui, il était tendu merde, et il n’avait pas envie d’aller s’asseoir. Il avait envie de lui rouler un patin. Et pourtant, pas un mot mauvais, juste un petit sourire embarrassé, il se gratta la nuque et approuva, en s’éloignant doucement vers le canapé. Il ne cessait de se répéter de se calmer, car sinon il ne pourrait plus jamais le regarder dans les yeux sans avoir honte. L’odeur du café… ô combien douce odeur, elle le rassura, et il se sentit moins tendu. Ses doigts agrippèrent la tasse qu’avait apportée Enzo pour lui, et il y versa crème et sucre, remuant doucement et buvant une lente gorgée. Puis… oh, une main. Une main sauvage apparut devant son visage, accompagnée du bras et d’une excuse. Enzo fouillait apparemment dans son manteau, et plutôt que de le prendre et de fouiller tranquillement assit, il se releva un peu, s’étira et se posa au-dessus du visage muet d’émotions de Manuel, pour fouiller. Quand il trouva son paquet de cigarettes, il demanda au plus vieux s’il pouvait fumer à l’intérieur. Non.

« Oui oui fais à ta guise ce n’est pas grave je ne fume pas mais mes amis fument toujours à l’intérieur ça ne m’embête pas ! »

Menteur. Certes, et alors ? Il voulait lui faire plaisir, il voulait qu’Enzo se sente bien chez lui. Le brun posa sa tasse, et croisa les jambes en se tournant vers son ami, lui souriant, les yeux brillants faiblement.
Il ne voulait pas qu’il parte, et s’il ne lançait pas vite la conversation, il partirait. En plus il allait fumer – et le goût de la cigarette sur les lèvres d’un homme ne plaisait pas vraiment à Manuel. Au moins il aurait un peu moins envie de l’embrasser, vu de cet angle-là. Normalement, la conversation démarrait aisément, mais pas cette fois. Le plus grand approcha la cigarette de ses lèvres, pour l’allumer, et ce fut un instant brusque dans l’esprit de Manuel. Dieu seul sait comment ça fonctionne là-dedans, mais dans tous les cas, il tendit la main et vola la clope de l’Italien, regrettant aussitôt son acte. Ok, c’était bête et inutile. Alors fidèle à lui-même il tourna cela au ridicule, en riant tendrement, et en se justifiant bêtement.

« Non en vrai tu ne voudrais pas vraiment gâcher le goût de tes lèvres avec une pareille merde, hein Enzo ? »

Ouais… non ce n’était pas bon. Manuel venait de faire un beau petit fail. Il avait voulu tourner ça à la blague et finalement avait exposé le fond de sa pensée au grand jour. C’était… angoissant. Il était resté figé, avec un petit sourire, la main posée devant les lèvres, comme gêné de ses mots. Ridicule, il était en un mot ridicule.
Puis une idée germa dans son esprit – merde, il devrait vraiment arrêter de semer des graines d’idées ce n’était pas bon pour lui – et il agit sous l’impulsion. Tant qu’à avoir dit un truc aussi louche, autant se lancer à pied joints dans l’eau, et se mouiller entièrement. Il avait tendu la cigarette pour la lui rendre, mais la laissa finalement tomber, en passant ses doigts dans la nuque du brun, l’attirant avec une certaine vitesse pour poser ses lèvres sur les siennes, juste prudemment, comme s’il n’osait pas vraiment le faire. Erreur, erreur, erreur ! C’était une sale et grosse erreur. Alors il voulut reculer, lâchant sa nuque, comme malaisé. Vas-y Manuel, embrasse les mecs que tu ne connais même pas, et que tu voudrais garder comme amis précieux. Bravo, vraiment, il venait de gagner la palme d’or de l’erreur de l’année. Il restait figé, et murmura un simple « shit » à peine prononcé, marmonné, comme un soupir.

Bim ! ENCLUME !

875 ! Allez, fallait bien que ça dérape un jour tout ça T_T
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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyLun 27 Fév - 0:49

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Houston, we've a problem


Après cette réponse favorable mais qui devait certainement sonner faux, Enzo sortit un cigarette et la cala entre ses fines lèvres, se penchant alors en avant pour aller le poser un peu plus loin sur la table basse et remplir accessoirement son café de sucre et de crème. Un café à cette heure-ci ? Il n'allait jamais pouvoir dormir. Car oui, la caféine chez l'Italien le stimule hardcore, le gardant éveillé très fortement. Mais bon, ce n'était pas grave. Enfin si, un peu, parce qu'il allait falloir dire qu'il parte au bout d'un moment, Manuel ne supportait pas le café de la même manière que lui certainement. Dilemme. Tout en réfléchissant à ce qu'il allait bien pouvoir faire de cette nuit qui s'annonçait bien longue, Enzo touilla son café avec une des deux cuillères qu'il avait amené. Il fit tinter le couvert contre le rebord de la tasse pour égoutter et finir par la poser à côté. Enzo porta la tasse à ses lèvres et prit une petite gorgée avant de se reposer dans le canapé confortablement et sortir son briquet pour allumer sa cigarette.

Mais alors qu'il était en train de fouiller dans la poche de son pantalon, sa cigarette, sa bien-aimée se fit kidnapper par la main fébrile de Manuel. Tout en suivant la clope des yeux, il finit par rencontrer le regard de son ami. Il s'était stoppé dans son mouvement de recherche, et lui demandait du regard ce qu'il se passait. Il avait dit ne pas fumer, donc ce n'était certainement pas pour la fumer à sa place qu'il l'avait si furtivement volée. Alors quoi, quel était le putain de problème ?
La phrase de Manuel posa un énorme dilemme dans le cerveau d'Enzo. Pourquoi parler des lèvres, d'habitude on s'inquiète bien plus des dents par exemple, peur qu'elles jaunissent, ou encore la santé tout court, problèmes de respiration, cancer du poumons... Alors pourquoi les lèvres non de dieu ? Oui, je sais, vous vous dites qu'il est innocemment mignon ce petit garçon hein. Ouais, à un stade, même les adultes peuvent être cons.

Un petit blanc venait de prendre place. Que répondre à ça ? Aujourd'hui, enfin plus précisément depuis le voyage en voiture, ils étaient tous deux vachement maladroits dans la conversation. Entre Manuel qui agissait bizarrement et Enzo qui ne savait pas trop de quoi parler, ils étaient des perles là.

« T’es bête je – »

Mais il fut coupé dans son élan. Enzo revit sa cigarette passer devant ses yeux mais cette fois, elle finit par tomber par terre, juste à ses pieds. Ses yeux avaient peut-être fait l’erreur de suivre le trajet de cette pauvre chose, car il n’aurait certainement pas été si surpris. Non en fait, s’il avait été attentif à ce que faisait Manuel, il aurait évité tout ça. Pour en revenir à la réalité, un frisson lui parcourut le dos en sentant quelque chose de frais s’immiscer dans nuque, se posant furtivement. Mais de nouveau à se concentrer sur une chose futile au lieu de ce qui se tramait vers le brun, il se fit de nouveau surprendre. Cette fois c’était un contact plus chaud et souple. Des lèvres. Enzo se figea net.

Mais la surprise qu’on pouvait lire sur sa tête n’était pas une sorte de dégoût ou autre. Nan, ce boulet d’Italien pensait alors à ce moment-là : « AH MAIS IL EST GAY EN FAIT. » Mon dieu. Ceci expliquait cela. Hahiiin. Comme une sorte d’illumination, comme si tout venait de s’éclairer dans sa vie. Mais alors que les lèvres de Manuel quittaient les siennes, sans qu’il n’y ait mis du sien même pendant un seconde tellement la surprise l’avait pris, il se contentait simplement de regarder le visage de l’autre homme. Un petit air absent, comme perdu dans une autre galaxie. Enzo se disait qu’il allait bien devoir réagir quand même, il ne pouvait pas simplement reprendre une conversation normale après un truc pareil. Bon, pas qu’en soit ce ne soit pas comme s’il l’avait violé ou autre, mais étant donné les circonstances que bah ils se connaissaient à peine, il… HAAAAAAAN. Révélation numéro deux : ne faisait-il que se rapprocher de lui pour faire seulement ça ?! L’Italien ouvrit légèrement un peu plus la bouche à cette pensée. Mais à regarder l’expression du visage de Manuel, ça ne pouvait pas être ça.

Non, l’autre homme affichait une mine confuse, gênée et honteuse, ne sachant plus où se placer. Une grosse erreur oui. Bien qu’il lui ait affligé ça, Enzo ne pouvait s’empêcher de penser que Manuel était encore une fois mignon.
Ne sachant pas trop quoi faire, il se gratouilla nerveusement derrière la tête avant de jeter un coup d’œil au brun pour ensuite se baisser afin de ramasser sa pauvre cigarette lâchée tantôt. La faisant passer entre ses doigts, il se mit à penser qu’il pouvait se passer maintes choses à cause d’un objet totalement banal. Mais le problème pour lui surtout c’était Manuel. Que faire. Il s’approcha alors un peu plus de lui, glissant sur le canapé en s’aidant de ses mains. Une fois arrivée à bonne distance, Enzo vint ébouriffer gentiment les cheveux du beau brun.

« Ecoute, ça va, c’est rien, alors fais pas cette tête. »

Son baiser n’avait pas été désagréable mais il se devait de le rejeter un peu. Il tenait quand même à cette rencontre hasardeuse qui avait bien tourné jusqu’à ce moment fatidique. Le rital ne le repoussait pas parce qu’il était gay, non du tout, c’était plus à cause de lui-même qu’il faisait ça.

« Mais c’est mieux si on ne va pas plus loin, ok ? »

Enzo esquissa un petit sourire. Il le prévenait. Même s’il couchait ensemble, il n’y aurait jamais de lendemain. Contrairement aux apparences, il n’est jamais sorti avec un homme. Juste pour le cul. Donc s’ils commençaient à avoir des relations sexuelles, cela se terminerait sex friends. Et franchement, ce n’est pas du tout ce qu’il envisageait pour eux. Du moins, il n’en avait pas du tout envie. Il avait maintenant assez de respect pour lui. Enzo lui caressa doucement la joue, pour ensuite ôter sa main, se retourner en face de la table basse, prendre une gorgée de café et allumer sa cigarette. L’enfant agissait sagement ? Qui l’eut cru. Expirant de la fumée, il se disait qu’il était peut-être temps de quitter cet appartement. Ne plus voir sourire Manuel était triste en fait, très triste.
SISI.

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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyLun 27 Fév - 5:47

One second in heaven, ten years in hell.

Il l’avait finalement fait. Maintenant, c’était trop tard pour reculer, l’erreur avait été faite et elle était gigantesque. Au moins aussi grande qu’Enzo. Et après avoir reculé son visage, il n’avait pas su quoi faire. Merde, et pourquoi ne lui avait-il pas roulé une grosse pelle pour la peine ? Non, il n’avait rien pu faire de mieux que ça, un petit baiser chaste sur des lèvres pourtant si délicieuses. Ce qu’il pouvait se sentir frustré, en cet instant, énervé, brûlant de colère et en même temps, tout ce qui paraissant dans son visage était le plus grand malaise du monde. Il se répétait mentalement… hey merde, qu’est-ce que j’ai branlé encore ? Le brun était resté figé, puis, après la surprise, s’était rapproché. Faux espoir, il se contenta de lui ébouriffer les cheveux de manière très fraternelle, en lui disant de ne pas s’en faire. Il eut envie de crier contre lui un genre de « mais va t’faire foutre ! » mais rien ne sortit. Son regard était vague, perdu, et son expression avait perdu sa joie enfantine. Il ajouta alors que c’était mieux s’ils n’allaient pas plus loin. Mais qu’est-ce que ça voulait dire à la fin toutes ces conneries ?

Son regard se détourna et il se recula sur le canapé pour s’éloigner d’Enzo. C’était juste trop pour lui. Il ne savait même pas quoi lui répondre. C’était tellement… N’importe quoi. Il avait envie de s’excuser, mais rien ne sortait. Il avait envie d’aller plus loin. Mais aucun muscle ne bougeait. Il avait définitivement perdu son sourire pour ce soir, et passa ses doigts sur son visage, le cachant dans ses mains, comme désespéré. Le dos courbé, replié sur lui-même, il sentait bien que le brun ne voulait plus rester maintenant. C’était écrit gros dans le ciel comme une évidence. Alors sa voix se fit entendre, bien moins enjouée, juste triste et vide. Il s’en voulait, et en même temps il lui en voulait d’avoir fait comme si rien de spécial n’avait eu lieu.

« C’est bon fait pas genre Enzo. Tu peux partir j’te retiens pas. J’m’entends vraiment bien avec toi j’ai été con de vouloir t’embrasser. »

Ses doigts glissèrent, et il se releva, le visage comme fatigué. Quelle soirée. Ça lui apprendra à écouter ses pulsions, ses envies. Ça avait été totalement débile, et comment il pouvait le regarder maintenant ? Comment pourraient-ils développer une amitié après ce foutu baiser qui, finalement, n’en avait même pas été un. Décevant, en un seul mot pour décrire ce baiser. Il n’y en avait pas d’autre, c’était tout simplement frustrant. On ne démarre pas une amitié en deux jours et encore moins quand un des deux protagonistes de cette amitié est une sale pédale qui ne sait même pas contenir ses envies. La grande honte avec un H géantisme comme dans homo d’ailleurs ou herpès. Euh… mais aucun rapport mais on s’en fiche ouais. En voyant bien qu’il n’avait pas de réaction, il se redressa, et tourna brusquement le visage vers Enzo. Il avait son air triste, et même s’il ne riait plus aux éclats il avait encore l’air d’un enfant. Avec la bouille de celui qui a fait une grosse bêtise. Avec un grand B comme dans… ouais non, je vais m’arrêter.

« Et pih d’abord, tu voulais dire quoi quand t’as dit que ça valait mieux qu’on ailles pas plus loin hein ? C’est une manière sympa de m’dire que j’te plais pas ? Parce que tu peux me le dire clairement j’suis pas si sensible. »

Ouais, comme si ça valait mieux de faire genre que tu l’étais pas, Manuel. Sale voix-off dans sa tête qui le narguait, mais elle avait encore une fois raison. Il était sensible, c’était évident. Il ne voulait pas entendre ce genre de choses. Et pourtant, il avait prononcés ses mots. Il avait l’air sérieux, mais en regardant le visage d’Enzo son regard s’était rempli d’une certaine tristesse. Il aurait dû attendre. Il aurait dû apprendre à le connaître, savoir qui il était, devenir amis. Mais non. Il avait fallu qu'il se dise « C’est génial, il a des lèvres super sexy pourquoi j’irais pas l’embrasser ! » Sérieux… s’il avait été dans un film il se serait certainement cogné la tête sur un mur, en geignant qu’il était un imbécile.
Un long soupir lui échappa, et il remonta de nouveau ses cheveux, nerveusement. Il l’avait d’ailleurs fait au moins dix fois depuis cet instant. C’était le stress, c’était l’instant, les nerfs qui lâchaient. Il se disait… mais de quoi j’ai l’air là ? Qu’est-ce qu’il pense de moi en plus ? Il voudra plus jamais mettre les pieds ici ! Il voudra plus jamais me voir et qu’on discute innocemment. Certes, Manuel dramatisait un peu tout pour un simple baiser, mais voilà, c’était comme ça. Le grand dramaturge, le grand maître de l’exagération. Ils étaient bien deux comme ça, encore un point commun.

Et en plus. Il y avait cette fumée. Enzo s’était empressé de reprendre sa cigarette pour l’allumer et fumer, comme pour se calmer devina Manuel. L’odeur, il détestait cette odeur. Il eut envie de la lui arracher des lèvres pour l’écraser, mais resta simplement là, à fixer le vide à côté du brun, incapable de vraiment risquer de croiser son regard. Non, il ne pouvait pas. Il avait trop honte pour cela.
Et son cœur qui ne se calmait pas, et ses mains qui se crispaient, et son sourire qu’il aurait tant voulu retrouver et qui refusait de se pointer. Et son rire qui semblait si lointain. Foutue soirée de merde.

Bim ! ENCLUME !

937 mooooots ! Ouais t'as Manu qui fait son grand drama-queen c'est juste épique et en même temps il panique vraiment pauvre petit ~
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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyLun 27 Fév - 19:03

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Oh Dear, In My Arms !


Enzo l’avait regardé s’éloigner lentement, en biais, juste pour être sûr qu’il ne disparaisse pas tel Mary Poppins avec un parapluie magique. Avait-il fait une erreur quelque part, en tentant d’être gentil, de le prévenir et avoir eu l’envie de ne pas le blessé ? Certainement, oui. Peut-être n’avait-il pas eu assez de tact dans ses mots. Et maintenant Manuel semblait vraiment triste et blessé. Ca faisait lui faisait mal à lui aussi en même temps. Comment expliquer sa façon de penser sans que ça ne puisse être interprété autrement ? Nouveau dilemme. De plus, là le plus vieux se méprenait vraiment sur ses intentions. Bon d’accord, si, c’est vrai, Enzo avait pensé à quitter l’appartement mais ce n’était pas du tout par égoïsme, non c’était surtout pour Manuel qu’il l’avait pensé. Bah oui après il était bien tendu depuis tout à l’heure et ça donnait une ambiance insoutenable. L’absence de son sourire et de son rire pesait beaucoup.

« Ah non mais non, c’est pas ce que voulais dire. Manuuu’… »

Cela sonnait un peu comme une plainte, comme si l’Italien voulait sortir l’autre brun de ses mauvaises interprétations. Enzo le regarda alors se lever, laissant sa cigarette se consumer sans y toucher. Allait-il vraiment le jarter de son appartement ? Il le craignait. Mais ce qui lui faisait le plus peur en fait, c’est de ne plus pouvoir revoir son si beau sourire après ça. C’est pour ça, qu’il avait fait mine de n’avoir rien capté, comme s’il avait déjà tout oublié pour pouvoir juste continuer leur relation amicale qu’ils avaient commencé à entretenir avant ce foutu baiser.

En soi, Manuel n’avait certainement pas été le seul à avoir voulu le faire. Seulement, Enzo n’avait pas accueilli cette pensée dans son esprit parce que c’était encore bien trop éloigné. Quoi ? Alors dans le futur il avait eu l’intension de quand même aller plus loin qu’une simple relation amicale ? A cette idée, le rital eut comme une sorte de coup dans le cœur. Eeh, était-il si connard que ça ? Non, quand même pas. Sérieusement, il l’aimait vraiment bien Manuel, pourquoi est-ce qu’il aurait fait ça. Dans sa réflexion, il porta sa cigarette à la bouche, tirant une longue latte avant d’expirer le tout. Il avait capté. Capté que la cigarette gênait son ami. Il lui avait menti mais c’était parce qu’il était trop gentil, tout simplement. Alors Enzo, peut-être par pur comportement gamin, fixait le visage du brun en face de lui, en fumant, en cherchant à rencontrer son regard. Il était un peu voûté sur le côté, les coudes posés sur les genoux.

« Et pih d’abord, tu voulais dire quoi quand t’as dit que ça valait mieux qu’on ailles pas plus loin hein ? C’est une manière sympa de m’dire que j’te plais pas ? Parce que tu peux me le dire clairement j’suis pas si sensible. »

Eh. Alors que l’Italien tentait de garder une attitude plus que sérieuse pour ne pas casser encore plus l’ambiance, Manuel venait tout juste de briser ses résolutions. Sur ce, Enzo ne put retenir un petit rire. Mon dieu ce qu’il était mignon avec sa bouille d’enfant qui venait de faire une bêtise. Aah, il posa néanmoins sa main devant sa bouche pour ne pas paraître trop irrespectueux.

« Nan, nan, c’est pas du tout ça. » répondit-il en riant. « Au contraire. »

Ces deux derniers mots furent prononcés avec une voix un peu malicieuse. Au diable les principes, maintenant l’enfant avait envie de plus ou moins jouer. Nan, pas de manière vicieuse et connard, juste… le taquiner un peu, parce qu’il était vraiment trop mignon. Au fur et à mesure, Enzo prenait conscience de cette pensée à l’égard de Manuel. Il s’en apercevait, et il trouvait ça amusant. Dans un dernier mouvement, il tira une nouvelle latte sur sa cigarette, l’écrasa rapidement dans un récipient qui aurait très bien pu servir de cendrier. Le grand se leva souplement et fit un pas vers l’autre homme avant de lui tirer le bras et le faire basculer vers lui.

« Viens-là, c'est pas bien de mentir ! »

Et tout en parlant, la fumée s’extirpait de sa bouche. Bouche qui vint se poser contre celle de Manuel. Ses lèvres glissèrent contre les siennes, rendant le baiser cette fois un peu plus poussé que celui échangé un peu plus tôt. Faut pas croire, lui aussi, avec le recule, ça l’avait un peu frustré que leur échange eut été si bref. Tout comme l’avait fait le plus vieux avant, Enzo passa une main dans sa nuque, pour éviter qu’il se dérobe aussi, caressant les courts cheveux du bout des doigts. Après quelques secondes, il éloigna ses lèvres dans une distance tout de même très courte afin de parler tout contre.

« Je voulais pas en arriver là parce que euh… je t’aime bien Manuel. Ou beaucoup ? Et que je suis moi. »

Hein ? Ca voulait rien dire ? Tant pis. Il avait au moins essayé de s’exprimer, plutôt sérieusement vu qu'il l'avait appelé correctement et non pas par un surnom. Mais ça le faisait rire d’être si con et maladroit. Tout en riant de sa propre connerie, il posa son front contre celui de Manuel, frôlant le bout de son nez du sien. C’était peut-être mal d’avoir agi comme ça, il allait faire quoi maintenant ? Bravo Enzo, agir avant de réfléchir, la grande classe !
889 mots j'en peux plus des couuuuuuuuurs, j'arrêtais pas de penser au rp tout le temps et j'ai même essayé d'y répondre par phone mais se fut un échec. XD.

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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyLun 27 Fév - 23:41

Come here, let's have fun

Son sourire était porté disparu depuis plusieurs minutes déjà, et il s’était même éloigné du brun, comme par désespoir de cause, un peu – plutôt beaucoup – malaisé. Ce dernier voulut lui dire que ce n’était pas ce qu’il pensait, mais Manuel se contenta de détourner les yeux vaguement, comme s’il ne l’écoutait pas vraiment. Mais alors que lui était très sérieux, il entendit le rire de l’Italien s’élever. Relevant un regard un peu perdu vers lui, il le vit se cacher la bouche de la main, comme désolé de son rire. Malgré lui le plus vieux se sentit attendrit, et eut envie de sourire à son rire. Puis les mots l’achevèrent. Sérieusement, il voyait bien que l’autre ne voulait pas réellement partir, et que finalement, peut-être que pour lui ce baiser n’était pas si grave. Alors un faible sourire s’était immiscé sur son visage. Au contraire hein ? Il ne savait pas exactement ce que cela signifiait, mais ça le faisait sourire, malgré toujours une expression un peu triste sur le reste du visage.

Puis ce fut à son tour de se faire surprendre. Le plus grand écrasa sa cigarette dans le magnifique pot décoratif de sa grand-mère dans lequel tout le monde écrasait leurs cigarettes hey merde et vint l’attraper par le bras, pour l’attirer contre lui. Sur le coup, ses yeux s’agrandirent et il voulut rire un peu aux paroles de l’autre jeune homme. Quelle sale odeur, pensa-t-il. Il aurait tout de même pu ne pas se coller autant pour lui parler, avec une haleine de la sorte. Mais son rire fut stoppé par des lèvres se posant sur les siennes. Il l’embrassa, et cette fois ce baiser n’avait rien de chaste, rien à voir avec son effleurement précédent des lèvres. Il y avait ce goût mauvais de nicotine, et pourtant il ne le ressentit pas. Aucun dégoût, rien. C’était même plutôt bon, à vrai dire.
Cet échange dura quelques secondes, et la bouche du brun quitta la sienne. Cette main dans sa nuque le faisait frissonner, et cette bouche restée contre la sienne lui donna une brève et incompréhensible explication. Quoi ? C’était à peu près le seul message que traduisait le visage de Manuel, qui était dans le néant total. Puis en voyant l’autre rire un peu, il éclata à son tour d’un rire sincère, brusquement plus léger. Ok, alors Enzo était aussi atteint que lui, alors pourquoi s’en faire ? Certes, ça allait causer un problème. Alors il réfléchit un peu, vaguement, son nez pressé au sien, son rire ne cessant plus. Il se sentait mieux, pressé contre lui, ses mains s’étant finalement posées sur sa taille, au départ pour s’y accrocher, maintenant plus par réflexe.

« Bon j’ai pas tout compris tu sais mais… Bon finalement on va pas en faire toute une histoire hein ? J’veux dire… Ça n’empêche pas qu’on soit potes, le fait que j’t’ai embrassé. J’t’aime bien tu vois et… »

Il fit un très grand effort mental, et arriva finalement à concrétiser un peu les mots d’Enzo. Il y comprit un sens, et décida de s’avancer en se basant sur ce sens-là. C’était un peu le bordel, mais il avait trouvé de la logique, et cette logique lui plaisait grandement. Il voulait le garder comme ami, et pas se mettre à par exemple l’appeler juste dans l’optique de coucher avec lui. C’était bien trop simple, bien trop agréable entre eux pour y mêler ce genre de relations.

« Voilà j’pense qu’on pourrait devenir vraiment potes. Genre tu vois s’appeler et se voir et discuter librement. Mais… »

Il y avait ce mais en suspend et ce sourire énigmatique. Puis il rit un peu, se trouvant ridicule, venant effleurer ses lèvres, ses mains se serrant doucement sur son haut, y touillant les doigts, un peu mal à l’aise pour le coup.

« Enfin voilà donc c’est pour ça que tu veux pas… mêler le sexe à tout ça ? Non parce que… « C’est mieux si on ne va pas plus loin » ça implique qu’on peut s’embrasser ou pas ? »

Il éclata de rire, l’ayant dit un peu à la blague pour ce qui était de la fin. En même temps, il ne voulait pas lui non plus gâcher cette amitié naissante, parce que comme ils ne se connaissaient pas coucher ensembles serait réduire leur relation à cela, non ? Quoi que… À cet instant, Manuel était assez naïf pour croire qu’ils pourraient le faire de temps en temps, tout en restant de simples amis. Non mais Manu, tu sais que les gens normaux ne couchent pas avec leurs amis ? Ça, c’est relatif. Mais il ne voulait pas se rabaisser au niveau de sex-friend. D’ailleurs, il imagina bien Enzo avoir classé les numéros de portable par catégories, et ne voulait pas retrouver son nom dans celle-là !

Finalement, il se mordit un peu la lèvre, trouvant tout cela à la fois ridicule et un peu embarrassant. Il était pourtant resté contre lui, et ses doigts se tortillaient dans son haut, son regard s’était détourné. Il gardait pourtant le sourire, et toute cette ambiance lourde s’était envolée à l’instant. On ne s’en fait plus, tout ira bien. S’ils devaient coucher ensembles, ils le feraient. Dans tous les cas, il refusait de gâcher leur éventuelle amitié pour un peu de sexe. Jamais non.

Bim ! ENCLUME !

893 ~ Ça va tourner n'importe comment j'le sens XD ALLEZ À WALPÉ ON THE CANAPÉ J'TE DIS ! Qu'on sorte la règle et qu'on voit hein ! ;D
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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyMar 28 Fév - 0:57

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Kids Game


Ce doux et agréable son à l’oreille venait de nouveau tinter. Le rire de Manuel. Il avait l’impression que cela faisait une éternité qu’il ne l’avait pas entendu résonner. Pourtant, cela ne datait que de quelques heures. Ca lui avait apporté une certaine vague de bien-être, le revigorant, lui redonnant à lui aussi un doux sourire sur ses fines lèvres. Enzo était content, si un temps soit peu sa connerie avait pu ramener la bonne humeur chez son ami. Ami qu’il tenait dans ses bras contre lui, et qu’il venait d’embrasser il y a quelques secondes. Quel genre d’amis ferait ce genre de choses ? Eh bien apparemment le type d’amitié qui liait Enzo et Manuel semblait parfaitement illustrer la chose. Pourtant, ça ne le dérangeait en rien, cette proximité, c’était comme si c’était totalement naturel en fait, il se sentait bien là.

Puis bon ok, d’accord, c’est un boulet, il était évident que l’autre brun n’ait rien compris à son charabia sortit de nulle part. L’Italien put sentir les mains de l’autre homme venir s’agripper à ses hanches, ça le rassurait, au moins il ne le repoussait pas. Son étreinte se fit un peu plus possessive sur le coup, parce qu’il était content. Oui, un vrai enfant. Son regard s’était adouci, son sourire aussi. Il réalisait alors que les tensions entre eux ne dureraient jamais bien longtemps, et qu’ils feraient tout l’un comme l’autre pour se voir sourire mutuellement. Cette vision des choses était plutôt comique en fait, pas très commun.

« Oui voilà. »

Tout à fait, tout à fait, ils étaient exactement sur la même longueur d’onde, c’était parfait en soi. Enzo n’avait pas pu espérer meilleur retournement de situation. Heureusement que… Manuel et lui fonctionnent un peu pareil, sinon ils étaient pas sortis de l’auberge. Cependant, il ne savait pas du tout ce qu’il devait faire, maintenant que tout était revenu à la normale. Se laisser aller et continuer ou bien se faire violence, se faire une raison et arrêter de suite ce petit manège pour rentrer sagement chez lui ? Nouveau dilemme. Cherchez pas, dès qu’y en a qui se résout, y’en a un autre qui apparait, normal quoi.

Enzo hochait vaguement la tête aux paroles de Manuel, c’était exactement ce qu’il pensait, donc il n’avait rien d’autre à dire. Il pouvait sentir les cheveux de celui aux yeux bleus frotter contre sa peau, et il jouait un peu avec, ayant juste passé ses doigts dans la chevelure brune sans vraiment le vouloir, juste une réflexe. Mais… oui, il y eut un mais. Une grimace se forma discrètement sur le visage du rital. Ayayaya. Les problèmes revenaient, c’était pas bon du tout ça. Il ferma un instant les yeux et les rouvrit en riant un peu aux mots de Manuel. Tellement mignon.

« Manu’, un baiser ce n’est plus rien maintenant, n’importe qui peut t’en voler un. »

Ca voulait dire que oui, ils pouvaient s’embrasser tout en entretenant une amitié normale. Comment ça c’était bizarre ? T’as vu ta gueule ?! Ahem. Oui donc, comme pour appuyer ses mots, Enzo posa pour la seconde fois ses lèvres contre celles de Manuel, furtivement, les ôta à plusieurs reprises, le regard rieur et un grand sourire enfantin sur les lèvres. Mon dieu, pendez-le. Mais ce jeu commençait à devenir un peu euh… sérieux, du fait que le rital réfléchissait sérieusement à comment pourrait tourner les choses après là. Il arrêta donc son petit jeu et fit glisser sa bouche le long de la mâchoire du plus vieux, pour ensuite venir embrasser son cou tout doucement, laissant son souffle chaud qui pue la nicotine caresser sa peau. Ses mains quant à elles, prirent deux chemins différents : l’une resta au niveau de la nuque, tandis que l’autre avait effectué une ascension dans le dos de Manuel.

Se mettait-il à trop jouer avec le feu là ? Certainement qu’il se brûlerait mais. Merde. Enzo en avait envie mais se disait que c’était mal en même temps. Il laissa un instant son regard se perdre dans le vague, stoppant tout mouvement et se mordilla la lèvre inférieure en soupirant un peu. Dans un murmure proche de l’oreille du brun aux yeux bleus, il lâcha :

« Est-ce que… c’est bon si on fait ça ? »

C’était une question dont il n’attendait pas vraiment de réponse en fait. Il en avait plutôt peur et préfèrerait plutôt laisser parler ses pulsions et sa jeune libido pour ensuite réparer le pot cassé plutôt que réfléchir aussi intensément, ça ruinait tout. Mais Enzo ne savait pas comment il réagirait le lendemain matin si jamais il le faisait. Ferait-il comme avec tous les autres mecs avec qui il avait couché ? Se barrerait-il sans un mot, juste en disparaissant ? Nan, ils venaient tout juste de se dire qu’ils ne feraient pas ça… Alors, c’est bon non ? Ils peuvent le faire sans risque.
Fais-moi juste taire Manuel, et brise mes convictions.
821 voilààààààààà. De grands enfants nous avons-là, pauvres de nous. u_u. Je les aime.u_u. //essayedepasgagatiser//

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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyMar 28 Fév - 6:14

And never mind, let's make it.

Apparemment, il avait eu raison dans sa tentative de comprendre les paroles pourtant nébuleuses de l’autre garçon. Ils se comprenaient, sans être clair, et ça le rassura de le penser. Alors, ainsi, leur amitié naissante pourrait continuer à évoluer, car ils se comprenaient, car ils se respectaient – ou du moins, jusque-là. Ils étaient pareils sur tant de point, et les différences n’étaient que détails. Ils riaient simplement, car Manuel avait dit un peu n’importe quoi, tentant un peu encore une fois de tout tourner au ridicule, de tout ramener à la simplicité qu’il y avait entre eux pour qu’ils poursuivent sur cette lancée. Pourquoi compliquer les choses alors que tout allait si bien ? La réponse d’Enzo le fit rire encore plus, mais il cessa lorsque des lèvres vinrent se poser sur les siennes – encore ? Eh bien apparemment, ce n’était pas bien grave. Qu’un baiser, ou deux ou trois, qu’importe. Ce n’était qu’un échange, un léger échange des lèvres pressées, peut-être légèrement passionnées, mais rien de plus. Pourquoi est-ce qu’ils ne pourraient pas être amis, et s’embrasser juste pour rigoler, de temps en temps ? Peut-être parce que le baiser cache toujours des intentions plus profondes, et bien moins légères. Peut-être oui.

La suite confirma ce peut-être auquel Manuel n’avait pas songé une seule seconde. La bouche du brun quitta la sienne, et dériva sur le bas de son visage, et sa mâchoire, pour terminer dans son cou qu’il embrassa, lui arrachant un frisson, un faible tressaillement. Il ne réagissait pas négativement, et même plutôt positivement aux mouvements de l’autre homme, ce qui franchement n’augurait rien de bien bon. Peut-être l’Italien avait-il espéré – en bon enfant – que le plus vieux ne lui dise qu’il allait trop loin, mais ça n’allait pas être le cas. Non parce que lui-même crevait d’envie d’aller plus loin, et de se dire ensuite… Puis merde, on s’en fiche, c’est que du sexe ça change rien à ce que je lui trouve, au sentiment que j’ai d’amitié pour lui, à l’envie que j’ai de le revoir. C’était qu’une nuit juste un acte, sexuel certes, mais qu’est-ce que ça changerait ? Où était la différence entre regarder un film et rigoler en discutant de la semaine horrible qu’ils venaient d’avoir, ou tirer un coup et rigoler en discutant de cette foutue semaine ? A.u.c.u.n.e. Il n’y avait aucune différence dans l’esprit de Manuel – du moins, il s’en était convaincu, juste pour pouvoir coucher avec lui sans avoir de remords.

« Ouais… J’vois pas l’mal Enzo. »

Il se mordit un instant la lèvre, son regard bleuté descendu, fixant la chevelure dépeignée de l’autre homme, avec une seule et unique envie ; Y passer ses doigts. C’était mauvais, vraiment mauvais. Mais il s’en fichait, il ne voulait même pas y réfléchir. Tous les deux en riraient demain ils se moqueraient de tout cela et reprendraient une petite journée normale, puis voilà tout serait casé dans un petit tiroir ‘néant’ du cerveau et basta !
Suite à cette réflexion tout à fait immature, le plus vieux glissa lentement ses mains des hanches d’Enzo, passant ses doigts sous son haut, à peine. Il s’y immisça une seconde, avant de redescendre ses deux mains en douceur, en même temps pour les poser contre le rebord de son jeans. S’ils allaient plus loin, il ne serait plus question de revenir en arrière. Il ne serait plus question de s’arrêter en écoutant les bonnes mœurs. Les amis peuvent bien coucher ensembles, et puis merde il était gay qu’est-ce qu’il en avait à faire des bonnes mœurs bordel ? Il s’en fichait éperdument. Alors ses mains écoutant sa logique glissèrent lentement, et il repoussa ce foutu jeans, lentement, passant ses doigts en dessous les paumes de ses mains rencontrant la peau de ses fesses, alors que ses pouces restaient à l’extérieur pour servir à repousser le jeans. En même temps il se recula un peu, à peine, pour pouvoir retrouver le visage de l’Italien, et pencha légèrement la tête, avec un faible sourire, croisant son regard sans y penser.

« T’en fais pas ‘Zo. J’vois pas pourquoi on pourrait pas coucher ensembles. C’pas parce que les gens le font pas normalement qu’on peut pas le faire. Hein ? »

Il appuya sa fin de phrase en faisant un petit hochement de tête, avec un faible rire. Sa bouche vint se presser à la sienne, à cet instant, se fichant totalement du reste. Ils étaient pareils, à quelques détails près ils avaient une personnalité semblable et ils pouvaient se comprendre, non ? Aucun des deux ne ferait la connerie de tout foutre en l’air en cessant de parler à l’autre, en accordant plus d’importance au sexe qu’à l’amitié qu’il y avait, qu’il y aurait entre eux. Ça ne pouvait pas foirer. De toute manière, s’ils ne le faisaient pas tout de suite, ils finiraient bien par être trop tendus tous les deux, et se seraient inévitablement sautés dessus un jour ou l’autre. Non ? Autant que ce soit maintenant, et après ils partiraient sur de bonnes bases. Voilà, une fois convaincu de la logique de ses pensées, le brun quitta lentement les lèvres du plus jeune, avec un faible sourire et un mouvement plutôt insensé, glissant sa lèvre entre ses dents, riant faiblement, comme l’air de quelqu’un qui sait qu’il fait une bêtise, mais qui s’en fiche, parce que c’est justement ce qui est excitant.

Bim ! ENCLUME !

901. Parce que OUI JE PEUX PAS FAIRE UN CHIFFRE ROND ! è_é Je les aime aussi u_u (Ne pas gagatiser ! Surtout pas... surtout.... pas .... (~*w*)~ (o_o)/ ! Sinon bah... bah... Ouais tu crois qu'on doit inscrire un truc dans le titre maintenant XD ? Sinon j'adore ma phrase qui fait genre et puis merde il est gay il s'en fiche des bonnes moeurs ! XD
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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyMar 28 Fév - 22:38

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A Walpé Sur le Canapé


Une odeur si enivrante, une douceur si exquise. Son cou était une merveille. Il aurait pu rester indéfiniment tellement il s’y sentait bien. C’était un contact frissonnant et un peu maladroit, comme si Enzo faisait un premier pas et annonçait le commencement des festivités. Ses lèvres frôlaient son derme avec lenteur, comme s’il touchait à quelque chose de fragile et précieux, mais c’était plus par volonté de prendre son temps à le dévorer qui le faisait agir ainsi. Il ne voulait rien brusquer et encore moins se précipiter sur son corps qui, d’après lui, se montrait plus ou moins délicieux à avoir. Mais c’est qu’il commençait à avoir des pensées douteuses l’Italien, hein. Ouais, il en avait grave envie, et Enzo espérait que cette envie était toute aussi réciproque, du même niveau, voire plus.

La réponse de l’homme aux yeux bleus ne put que le ravir. Bonne réponse. Il continuait donc de sourire niaisement, tel l’enfant de plus en plus content d’obtenir ce qu’il veut. Le plus jeune commença à sentir un certain mouvement de la part de Manuel. Il le laissa faire, sa tête encore nichée dans le creux de son cou, toujours en train de goûter furtivement à sa peau. Il frissonna en sentant ses doigts s’immiscer sous son haut, le caressant doucement. Puis descente, descente, descente, Enzo les sentit s’infiltrer dans son jeans, mais pas par-dessus le boxer encore, non, ça c’est pour les gosses, il y alla directement peau à peau, posant ses mains sur le fessier de l’Italien. Hn ? Ca commençait à éveiller des trucs bizarres dans le fonctionnement so complicated de son cerveau déjà bien chamboulé.

Puis il rencontra les yeux du beau brun en face de lui et se plongea encore une fois dans son bleu océan si envoûtant. La dernière fois, il avait été perturbé de cet échange de regards. Là, maintenant tout de suite, c’était tout autre. C’était presque comme s’ils pouvaient communiquer par leurs iris se plantant les unes dans les autres. Si c’était possible, Enzo s’y noierait. Et avec plaisir en fait. Il écouta ses mots dans un parfait silence. Bah oui, bien sûr, c’était ce qu’ils allaient faire de toute façon, ce serait venu naturellement. Il esquissa un sourire puis un simple petit rire avant de nouveau retrouver le contact des lèvres de Manuel.

Pour finir, sa lèvre finit par être emprisonnée entre les dents du plus vieux. Le rital baissa un instant les yeux, louchant presque pour voir son visage, tout en haussant un sourcil, pas vraiment étonné du geste mais plus par l’initiative du brun. Mauvais, très mauvais. Dans un mouvement très calculé, il fit pivoter leur deux corps, puis les fit reculer de quelques pas avant de les pousser tous deux sur le canapé, le plus grand dominant alors. Il posa un genou entre les jambes de Manuel, ayant finalement fait migrer ses mains sur son abdomen, y prenant légèrement appui. Dans un sourire malicieux, il fixa son visage.

« Je suis tout à fait d’accord. »

Son regard devenait prédateur. C’est bon, maintenant on l’avait perdu, il en avait envie et c’était tout. Un rire s’échappa de ses lèvres. Ces dernières vinrent de nouveau happer celles de son partenaire de ce soir, pour ensuite engager un tout autre baiser. Un plus passionné, plus… langoureux ouais. Comme dit, il infiltra sa langue dans la bouche, venant caresser sa promise tendrement, doucement, glissant contre elle dans un mouvement souple et chaud. Ah là c’était bon. Trop bon même. Enzo aimait beaucoup le goût que Manuel avait. Et une question follement perverse traversa son esprit : TOUT son corps a-t-il ce même goût ? Ah hn, good question. Se courbant légèrement, il continua d’approfondir le baiser jusqu’à ce qu’il doive reprendre son souffle pour cause de manque d’oxygène, et glissa ses mains sous le tee-shirt du beau brun, remontant tout doucement afin d’enlever ce vêtement gênant et de découvrir petit à petit son corps. Lentement, il allait savourer son exploration.

Manquant au bout d’un moment de ce fameux oxygène, ils rompirent le fiévreux baiser, regrettant un peu. Mais ils avaient toute la nuit pour regoûter à leurs lèvres respectivement, ce n’était pas un problème. Enzo retira le tee-shirt après l’avoir remonté jusqu’en haut, le balançant dieu sait où dans la pièce – de toute façon ils étaient seuls alors fuck it. Sa bouche, bien qu’envieuse d’aller retrouver sa partenaire, finit par s’échouer de nouveau dans son cou. Mais cette-fois ci, il ne se contenta pas simplement de poser ses lèvres, non. Il fit glisser sa langue, tout du long en fermant les yeux, profitant de ce moment charnel et langoureux. Ses mains remontèrent sur son torse, caressant ses perles rosées. Content, il se dandinait un peu dans un rythme de musique qui n’existait que dans sa tête, ondulant des hanches lentement. Une musique entraînante mais un peu lente, sensuelle. Enzo faisait le con mais il aimait bien ça. Pourquoi être trop sérieux quand il s’agit de sexe ? Le but est de simplement s’amuser. Son regard était éternellement rieur, un sourire en coin même avait fait son apparition.

Et bien qu’il se soit dit qu’il n’irait pas trop vite, ses pulsions ne semblaient pas vraiment d’accord avec sa raison. C’était tout le contraire en fait. Il était grave pressé. De toucher encore plus son corps, de le goûter partout. D’humer son odeur dans un moment plus qu’embarrassant. Le tenir fermement dans ses bras pour la nuit. Faire l’amour quoi. Enzo n’est pas ce genre d’homme vraiment romantique mais accorde beaucoup d’attention à ses partenaires. Il en ferait le double voire le triple pour Manuel parce que leur relation sera bien plus spéciale après cette nuit après tout. Mais en fait, c’était seulement parce que c’était lui, sinon il n’en aurait vraiment eu rien à foutre.
Et donc, pour en revenir à leurs ébats, une des mains du rital abandonna le haut de son corps pour se diriger innocemment – si on ne regarde pas ses yeux – vers le bas. Elle sillonnait, traçant des arabesques sur la peau frémissante qui commençait à bouillonner lentement. Elle arriva tout juste au dessus de la ceinture et les doigts vinrent retracer malicieusement cette ligne, se voulant provocateurs.

Puis finalement, fin de la partie, Enzo posa tout simplement sa main sur l’entrejambe de Manuel qui commençait à être à l’étroit dans son jeans, avant de lentement faire glisser ses doigts dessus. Son visage remonta vers celui de son ami-amant de ce soir, embrassant sa joue, puis le coin de ses lèvres tendrement, repoussant encore un peu son trop plein de fougue et d’envie pressante. Depuis un certain moment, lui et le beau brun n’avaient pas échangé un seul autre mot. Il faut dire que dans ce genre de situation, seul le langage du corps marche le mieux.
1134 parce que je suis trop un bg et que le gif.... bah.... c'est de la faute de mon pote, pas la mienne.

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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyMer 29 Fév - 6:12

Greuh (La flemme de trouver un titre)

L’ambiance était de plus brûlante entre eux, et bientôt ils en oublieraient leurs bonnes résolutions. Ou n’étais-ce pas déjà fait ? Oui, les deux hommes avaient déjà laissé de côté les bonnes mœurs pour se laisser tenter l’un par l’autre. Leurs corps s’attiraient mutuellement, ils étaient de plus en plus excités, et c’était indéniable. Ces baisers étaient chacun plus délicieux que le précédent, et il ne s’en lassait étrangement pas. Les mots étaient devenus plus succincts, puis finalement ils s’étaient tous les deux tus. En unique bruit dans la pièce ceux de leurs souffles, et de leurs corps qui se cherchaient. Ils restaient pourtant très simples, tous les deux, à sourire de temps en temps, entre les baisers, à se regarder avec un air amusé, à se provoquer vaguement sans vraiment le faire. C’était un jeu, mais ça tournerait bien vite au sérieux.

Après un dernier baiser, qui se fit plus contrôlé par Manuel, le plus grand le poussa lentement, juste assez pour qu’ils finissent tous les deux sur le canapé, Enzo surplombant maintenant le plus vieux, qui retint un faible rire, très tendre dans son mouvement. Ses doigts avaient dû quitter les fesses du brun, et il les passa dans ses cheveux, un instant, pour s’accrocher aux mèches brunes lors du baiser plus langoureux, plus passionné que lui offrit son ami-amant. Il le lui rendit, avec la même passion, sa langue venant caresser la siennes, sa bouche se pressant fiévreusement à ses lèvres rosées, mordillées précédemment. Ses doigts s’étaient plus crispés, en le sentant s’éloigner, mais il en oublia la frustration du baiser rompu quand les grandes mains de l’Italien passèrent sous son haut. Il s’y immisça avec un certain empressement, et Manuel releva les bras pour l’aider à le retirer, le laissant à sa guise s’amuser de son torse. Il chercha même à le pousser à continuer, soupirant de bien-être en ondulant lentement son corps contre le sien, profitant de cette jambe entre les siennes comme pour s’y frotter légèrement. Son regard pongé dans le sien lorsqu'il en avait la chance le dévorait, se voulait provocant, et désirable.

Alors il sentit les mains du beau brun descendre le long de son torse, et l’une d’elle vint s’aventurer au niveau de son jeans, commençant à caresser au travers de ce dernier son entrejambe. Pour l’instant, le plus vieux se montrait plutôt passif, et réagissait plutôt bien aux caresses que le brun lui procurait. Il soufflait de plus en plus fort, et son regard dériva vers le sien, le croisant, comme s’il était naturellement attiré sa bouche vint se presser à la sienne. Comme obligée, c’était comme un aimant. Ses yeux se refermèrent, et son bassin remua encore un peu sur la main qu’il sentait pressée sur la bosse créée dans son pantalon, tous son corps se cambrant doucement sous le sien. C’était si bon, si intense. Il voulait que son corps reste contre le sien encore longtemps, ce n’était jamais assez.

Il posa donc une main sur son épaule, l’autre glissée de nouveau on ne sait quand sur sa taille, et en pressant sa jambe entre les siennes il le fit se retourner sous lui, haussant vaguement un sourcil, avec un petit rire, un peu amusé de la situation. Qu’est-ce que c’était que cela ? Ils étaient pratiquement ridicules à se voler la position du dessus, cherchant vaguement à surplomber l’autre. Mais lui ne perdit pas de temps. Il passa ses mains sur le torse du brun, plutôt empressé, tout en s’étendant contre son corps, venant jusqu’à sa bouche l’embrasser, longuement. Encore un langoureux baiser, et ses mains qui avaient relevé le chandail du brun redescendirent, et s’attaquèrent à son jeans. Il défit sa ceinture, puis la braguette, comme trop empressé pour attendre. Il ressentait tant de désir, ça le brûlait dans son bas ventre et tout en lui.

« Mh… Me dis pas qu’t’es… Erm… Toi aussi... ? »

Il glissa dans son cou, riant faiblement, en remuant contre lui. Sa question n’avait rien de chez rien de précise. C’était totalement vague, et il espérait secrètement que le brun comprenne ce qu’il voulait dire. Sa manière de glisser ses mains sur lui, de chercher à dominer la situation… Ils se heurtaient tous les deux à la personnalité de l’autre sur ce point. Manuel n’avait pas vraiment l’habitude d’être passif au lit, et il craignait que ce fût la même chose pour Enzo. Ça, c’était plutôt la merde. Et pourtant, il ne pouvait retenir son rire, glissant au creux de son cou pour se taire en embrassant la peau à cet endroit, la mordillant faiblement.

En ne pouvant cesser de rire d’eux, il remua toujours les hanches, et invita Enzo à en faire de même en tentant de lui retirer son jeans, qui l’enserrait avec trop de possessivité pour ne pas se prendre la colère de Manuel. Il ne voulait plus rien retrouver entre leurs deux corps, et profiter de cette peau si chaude, si douce. Il voulait la sentir contre la sienne, et pouvoir faire l’amour longuement avec lui, sans se soucier de vêtements, ou de quoi que ce soit.

Bim ! ENCLUME !

849, parce que c'est mauvais T_T Pardon ;___;
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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyMer 29 Fév - 22:19

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No Rules But One.


Ils frottaient leur bassin lascivement l’un contre l’autre, sans aucune pudeur. Puis quoi, les bonnes manières sont à bannir de ces moments intimes. Les deux personnes sont mises à nu –littéralement parlant, dans tous les sens du terme – de toute façon, donc à quoi bon chercher à se cacher des yeux de l’autre ? Non. Il ne faut rien retenir, juste se laisser aller et profiter intensément du moment avant qu’il ne disparaisse. Les yeux d’Enzo s’embuaient légèrement, commençant à devenir bien excité de la situation. Franchement, il n’aurait jamais cru faire un truc pareil dans sa vie ; rencontrer quelqu’un, l’apprécier, trouver des points communs, s’intéresser, le revoir, désirer. Vraiment trop hum… cliché ? Tant pis, ils étaient les deux pieds dedans et ça leur allaient très bien d’ailleurs, ils s’en foutaient royalement.

Mais les caresses ne suffisent pas vraiment. Il faut quelque chose… de bien plus prenant. Sans blague, hein. Petits esprits pervers, ahin. Sentir le plaisir grossir physiquement sous ses doigts l’enchantait grandement, lui, grand enfant pressé de jouer, de découvrir quelque chose – là en l’occurrence quelqu’un – de nouveau. Cependant, rien n’est facile dans la vie. Et Enzo aurait du penser que Manuel n’était peut-être pas un putain de passif. Ouh non, le plus vieux ne semblait pas être d’accord sur les rôles que le grand enfant avait décidé seul de distribuer. Il se retrouva donc bien vite sur le dos, se couchant mollement sur le canapé, ses yeux scrutant le visage du beau brun, ne se lassant jamais de croiser encore son regard bleu océan et de s’y noyer encore et encore.

Enzo le laissa le caresser, puisque lui avait un peu pris le jeu en main pendant un certain temps. Il frissonnait en sentant les mains de Manuel glisser sous son haut. Elles étaient fébriles, un peu malicieuses et aventureuses, tâtant le terrain sans peur. C’était plaisant. Mais ce n’était malheureusement pas assez. Jamais. Son ami-amant finit tout de même par prendre le chemin de son bas ventre, bas ventre qui se mouvait dans une sensuelle ondulation des hanches. Non pas non plus un coupé décalé gwada digne d’une mamadou, mais c’était certainement très plaisant à voir pour celui au-dessus. Le rital souriait en coin, provocateur. Le plus vieux défit les barrières de son pantalon, faisant soupirer de bien-être Enzo. Il se frotta un peu contre la main de Manuel, voulant s’exciter encore plus. Ca marchait, ahin !

L’Italien se redressa légèrement aux mots de son ami-amant, riant un peu, tout en entourant son cou de ses bras, pour rapprocher encore plus leur deux corps. Ils se frottaient de nouveau l’un contre l’autre, chacun pouvant sentir cette érection qui les avait pris sous le désir de s’approprier mutuellement. C’est dans un petit rire qu’il répondit à sa question un peu idiote pour le coup, ça se sentait non de dieu non ?

« Hn, oui… toi aussi hein ? »

Tout en disant cela, Enzo avait glissé sa main entre les jambes de Manuel pour venir plonger sa main furtivement dans le jeans, caressant sa virilité doucement, ses doigts frottant à travers le sous-vêtement pour procurer un peu plus de plaisir et défier la patience de son ami-amant. Il rit de nouveau en l’entendant soupirer d’aise mais… minute. Il sentait son jeans tirer vers le bas. Impatience déjà ébranlée ? Jésus, Marie, Joseph. Son mouvement était tellement explicite que sur le coup, le rital n’avait pas réfléchi et avait soulevé ses hanches afin que son vêtement glisse le long de ses jambes et virevolte au loin tel un déchet. Quelque chose n’allait pas là.

Ouais, c’était cette atmosphère un peu de compétition à qui fera le mieux. Le mieux pour dominer. NOOOO. Hors de question qu’Enzo se fasse trouer le cul, mon dieu, il avait jamais subi ça, c’était pas aujourd’hui que ça allait arriver. Non de dieu ! Un éclair de panique traversa les yeux de l’Italien, qui écarquilla légèrement les yeux avant de reculer un peu son visage et de prendre celui de Manuel entre ses mains – ouais l’autre a quitté le zboub de Manu ♥ – et le fixa intensément.

« J’vais pas être le … passif hein ? »

Question à la con qu’on évite de poser en général. Ca se fait plutôt au feeling, mais là Enzo tenait trop à son cul pour laisser les choses comme ça. Il cherchait un plan, un moyen d’inverser la situation. Mais il ne pouvait pas non plus obliger Manuel à faire comme lui il le voulait. Naaan, un nouveau problème se posait, comme l’arbre apparait soudainement sur le chemin de Sasha dans Pokémon. Pouvaient-ils vraiment revenir en arrière ? Naaan, ça faisait trop blaireau, se sauter dessus comme ça et au final se finir dans les chiottes en branlette parce que t’arrives pas à te calmer. Trop LOOSER quoi. Détournant légèrement les yeux, il marmonna tel un enfant honteux de ce qu’il allait dire.

« C’est que… je suis vi… ge de ce côté-là donc... »

Grmbl. Enzo finit par rougir. Nan, nan, sérieux, la situation était vachement critique. Il fallait qu’il trouve une solution et vite. En y pensant, il pouvait tout aussi mettre au point une condition : celui qui a la plus grosse prend l’autre. Totalement gamin. Nan mais si, en soi, si on y réfléchit bien, c’était plutôt un bon plan ! Faudrait juste trouver une règle et il était sûr qu’il gagnerait ! Non pas qu’il sous-estime le mini-Manuel mais bon, il devait bien se convaincre qu’il était le plus membré pour proposer ce deal. Mais le rital se disait qu’il passerait gravement pour un con, hein ? Mon dieu. Faîtes que leur compatibilité ne fasse pas que le plus vieux puisse penser à la même ou encore pire, lire dans ses pensées. Putain la honte. Il cacha son visage entre ses mains tout en continuant de rougir tellement c’était malsain de penser des trucs pareils. Il regardait à travers ses doigts, guettant la réaction de Manuel. Il était en train de tout faire foirer, juste parce qu’il avait une putain de fierté et que… AAAAH. Nan, Enzo pouvait tout simplement pas se voir en train de se faire gentiment enculer par son ami. Enfant qu’il est, on aurait dit qu’il était sur le point de pleurer de nervosité tellement c’était con et embarrassant. Moutheur feuckeur.
1056 ! Le titre du rp est un message subliminal XD.

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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyJeu 8 Mar - 8:29

This is bad but... Funny ?

Sérieusement, la distribution des rôles dans cette pièce de théâtre légèrement trop osée pour le grand public n’avait rien qui plaise à Manuel. Il n’avait pas été consulté, lors des décisions, et apparemment il s’était fait reléguer au rang de passif. Comment ? Ah, oui certes il en avait l’air. Et d’accord, il avait quelque chose de fleur bleu, un peu innocent. Celui qui sourit, celui qui a les beaux yeux bleus, on la lui met ? Non mais d’où vous sortez votre logique hein ? Alors aussitôt l’erreur repérée, Manuel tenta de retourner les rôles, et de reprendre le dessus. Les mains du plus grand n’avaient rien de désagréables, même au contraire et pourtant il préférait lui faire sentir les siennes, histoire de reprendre un peu d’assurance, et de ne pas entièrement se laisser dominer par l’autre homme. C’était hors de question.
D’ailleurs ce dernier avait mal interprété sa question, qui était justement par rapport aux rôles décidés par Enzo. Il fit mine de rien, et rit faiblement à sa réponse. De toute manière, il s’en fichait bien car au-delà de cela les caresses allaient bon train et bien vite il avait retrouvé toute son assurance et avait gentiment envoyé balader le pantalon de l’Italien. Allez, hop. Il était bien temps de s’y mettre sérieusement, non ? Mais apparemment son mouvement avait enfin fait tilter le plus jeune, qui réagit aussitôt. Out les caresses, songea Manuel, un peu triste. Il venait de se réveiller et c’était un dur réveil. Sa question était littéralement stupide, et même en l’entendant le plus vieux osa même rire. Oups, mauvais moment pour ricaner parce qu’apparemment Enzo était très sérieux.

Pour la première fois, Manuel réalisa réellement l’ampleur du problème. Ils étaient tous les deux biens partis pour coucher ensembles, mais sérieusement ça ne mènerait jamais à rien. Pense vite, Manu, pense vite ! Oh, il pourrait toujours se faire pousser un vagin – vive l’évolution non ? Erm… non. Il ne pouffa pas cette fois quand l’Italien reprit la parole, et le fixa dans les yeux, longuement cherchant mentalement une solution. Il ne voulait pas arrêter tout de suite ce serait du gâchis de s’être chauffé de la sorte pour finalement tout laisser tomber en mode non moi je fais la vierge effarouchée !

« Non mais Enzo… Je vais pas te forcer, hein, mais de mon côté... C'est clairement… »

Il fit une pause, en réfléchissant un peu à la suite de sa phrase. Non, lui ne comptait pas se soumettre. Pas par fierté, mais tout simplement parce qu’il en était ainsi. Il n’était pas passif, il n’était pas passif, il n’était pas… Ehhh merde ! Le brun prit un air un peu emmerdé, en poussant ses cheveux de son visage, s’assoyant vaguement entre les jambes d’Enzo. Pas le moment de discuter bordel, avec le corps dans cet état comment pouvait-il réfléchir ? Non, il ne devait pas se prendre la tête. Dans tous les cas, ce n’était pas la fin du monde.
À cette pensée, il passa sa main sur son visage et eut un faible rire, moqueur de la situation, d’eux-mêmes, de tout ça.

« Bah écoute tu veux quand même pas qu’on se batte hein ? »

Il continua de se moquer un peu, relevant les yeux vers lui, brillants vaguement. Tourner cela au ridicule, allez Manuel, c’est ce dans quoi tu excelle. Il devait le faire, car sinon ce serait vraiment trop dramatique. En plus il avait le bas ventre encore en feu et même un peu douloureux d’avoir dû mettre tout cela en pause.

« Ou pire t’as peut-être envie qu’on sorte la règle et qu’on mesure ? »

Il éclata de rire, et se pencha au-dessus de lui, son regard plongé dans le sien. Il pressa lentement son nez au sien, puis sa bouche, l’embrassant un instant, plutôt long instant mais tout de même. Bien joli de tourner la situation de manière risible, mais franchement ça ne réglait pas le problème – grossissant – qu’il y avait entre eux. Ouais, au sens propre. Alors son rire s’estompa, et sa bouche vint plus sérieusement chercher la sienne, avant de redescendre dans son cou, sa bouche terminant contre son oreille, y murmurant quelques mots, légèrement plus sérieux mais sans toutefois être dramatique.

« Considérant que je suis plus vieux… Je l’emporte par principe, non ? »

Il rit encore, mais plus doucement, en s’enfonçant dans son cou, légèrement honteux. Il n’avait aucune solution et préférait lancer quelques phrases inutiles, histoire de le provoquer un peu en même temps. Il voulait détendre l’ambiance, et pourtant en même temps sa bouche n’avait pu s’éloigner plus longtemps de sa peau, de ses lèvres de son cou, et finalement il n’avait fait que maintenir la tension sexuelle entre eux. Là, en quelques mots et bien sincèrement, il fallait avouer qu’ils étaient vachement mal barrés tous les deux.
Alors Manuel se mordit un peu la lèvre, son corps vaguement pressé au sien le fit un peu plus, et il pressa leurs bassins ensembles, comme légèrement troublé par l’arrêt brutal des caresses diverses. Comment stopper un élan sexuel en quelques mots. Il ne pouvait pourtant pas chasser l’envie, c’était plus fort que lui. Mâle un jour, mâle toujours ! Mais il ne le forcerait sûrement pas, de toute manière il se ferait sérieusement vaincre en un seul coup dans un combat au corps à corps avec lui. Non jamais il n’avait envisagé ça, mais tenter de le faire changer d’idée ce n’était pas interdit, en principe, non ?

Bim ! ENCLUME !

920 ! De retour de mon petit tour chez mon papa ~ Je me remet dans le bain avec mes dix milles rps en retard XD Je trouve Enzo troooop mignon avec ses « Je vais pas être le... passif hein ? » >w< J'ai envie de dire... « J'ai de mauvaises nouvelles pour toi mon mignon ;D »
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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyJeu 8 Mar - 16:58

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I'm Not Kidding !


Ayayaya, cette atmosphère suffocante de plaisir et de désir sexuel venait de s’estomper en un éclair à cause de sa question à la con. Nan sérieux, il avait tout gâché, et quand bien même ils étaient dans cet état, Enzo n’avait pas réfléchit et avait tout débité. Par fierté ? Carrément. Il ne pouvait tout simplement pas accepter ça, c’était inconcevable. Quand il avait posé les yeux sur Manuel, ça avait été comme une pure logique de penser qu’il était passif. Ou du moins, qu’il serait passif avec lui si jamais il devait en venir à la situation dans laquelle ils pataugent tous les deux depuis quelques minutes. C’était vraiment frustrant de se retrouver dans un tel dilemme quasiment au moment le plus torride. Une frustration sévère émanait des deux corps masculins, pourtant encore si peu éloignés l’un de l’autre. Enzo était plus ou moins assis avec le visage caché dans ses mains, tandis que son ami s’était légèrement redressé pour s’asseoir entre ses jambes.

Puis quoi, ne pas le forcer ? Ouais non mec, même si tu avais essayé de le forcer à être le dominé le rital n’aurait pas du tout réagi aussi de façon soumise. Et de toute façon, question rapport de force, il était certain que ce serait le grand qui remporterait la victoire. Mais il ne voulait pas non plus forcer Manuel, ce n’était pas du tout son but.
Enfin, quel était le but en fait. Juste coucher avec un pote parce qu’il lui plait et voilà quoi. Ses expressions du visage cachées par ses mains, Enzo grimaçait, se pinçait les lèvres, fronçait le nez, haussait un sourcil, sans que l’autre puisse voir quoique ce soit. Les pensées qui assénaient son esprit étaient diverses et nombreuses. Bien trop pour son pauvre esprit tourmenté par la question fatale « domination » et ce bas ventre qui lui envoyait des ondes malsaines de pulsions sexuelles. Argh.

Manuel rit de nouveau. Le grand brun savait que c’était simplement pour détendre l’atmosphère et aussi surtout parce qu’il devait paraître carrément ridicule. Enzo n’avait jamais pensé à finir dans un truc pareil, c’était fou.
Mnh ? Se battre ? Il fit glisser ses mains de son visage afin de relever légèrement des yeux un peu honteux vers le visage du plus vieux. Bah nan, ils allaient pas se fighter pour un truc aussi con quand même. Il savait bien qu’eux deux étaient des agités du bocal mais de là à se chamailler pour ça. Enzo secoua lentement la tête de gauche à droite, ne trouvant même pas le courage de faire sortir un son de sa gorge. En soi, il avait déjà dit assez de conneries pour aujourd’hui. Mais par contre ses traits de visage en prirent un coup quand Manuel parla de règle. L’Italien manqua de s’étouffer en respirant sèchement, tapant son poing contre son torse pour faire passer la question. WHAT ?! Nan là à ce stade c’était bien trop euh… flippant. Putain non, il avait vraiment eu la même idée ? Zeubi. Son regard s’était automatiquement planté dans le sien, en faisant les gros yeux, l’un des deux se mettant à palpiter légèrement – comme Scrat dans l’Age de Glace.
Que répondre à ça en fait. Non, il était pas sérieux. Son rire venait encore de résonner dans la pièce. La bouche d’Enzo était entre ouverte, parce qu’il ne savait pas quoi dire. S’exclamer spontanément que c’est grave une bonne idée ou le charrier sur sa connerie alors qu’il était certainement le premier à y avoir pensé ?

« »

Son silence soudain laissa un petit blanc. Juste ses yeux parcouraient le visage de Manuel, le scrutant lentement, regardant chaque partie. Il pensait sérieusement à L’Eventualité. Ouais avec des majuscules, parce que franchement, c’était la plus grande décision de toute sa vie. Mais plus Enzo essayait de se convaincre à s’essayer à être le passif, plus ça le repoussait. Dans le sens où il n’arrivait pas à le concevoir, ça devenait de pire en pire. Il s’était toujours dit qu’ « il faut tout tester ». Mais là. C’était bien au-dessus de ses convictions.

Mais alors qu’il était bien perdu dans ses pensées, quelque chose de chaud et doux vint frôler son nez, puis des lèvres souples se posèrent sur les siennes, l’embrassant lentement. C’était léger, juste comme si Manuel voulait lui dire quelque chose. Mais quoi. Avait-il en tête de faire changer d’idée Enzo ? Ce dernier ne bougeait pas. Il réfléchissait encore. Après tout, ce n’était pas n’importe quel mec, mais pourquoi le ferait-il avec lui et pas avec un autre hein ? Puis non, sérieux, il y arrivait pas, même si c’était lui. Il ferma les yeux un instant assez fortement, comme pour se remettre les idées en place. Le baiser de son ami-amant se fit plus franc, ses lèvres se pressant un peu plus contre sa bouche.
Elles voguèrent sur sa peau, venant s’échouer une nouvelle fois dans son cou. L’Italien frissonna légèrement. Puis la suite de la phrase en murmures tout contre son oreille le bouscula un peu à vrai dire. Tout en passant ses mains dans les cheveux bruns du plus vieux, Enzo ouvrit lentement la bouche. Son cerveau carburait.

« Ok… non. »

What the fuck ? Oui ou non ? Peu importe. Il avait été sur le point de céder. Sisi je vous jure. Mais parce que sinon c’est pas drôle s’il dit yes de suite, un côté de son esprit lui a asséné un petit coup de fierté dans son cœur afin qu’il se reprenne, lui remettant les doutes et les peurs en avant.

« J’arrive vraiment pas à m’y faire. »

Sous-entendant : j’aimerai bien mais je peux pas. Il s’affaissa légèrement, posant son menton contre la chevelure de Manuel. Il regardait au loin, les yeux vagues, comme en recherche de quelque chose… Inspiration… une bombe. BAM.

« Sors la règle, je serai pas serein sans. »

Are you serious man ? Apparemment ouais. C’était ça le pire en fait. Donc du coup, Enzo poussa le plus vieux dos contre le canapé en souriant narquoisement. Ouais, ouais, ouais, il allait pas se faire avoir. ENZO IS BACK MA POULE, il allait pas laisser les choses se faire comme ça. Il se releva lentement, laissant un genou posé sur le rebord du canapé afin de venir poser furtivement ses lèvres sur celles de Manuel, puis se redresser en souriant comme un gamin joueur. Il tapota sa fesse d’une main en se dandinant légèrement, lui adressant un clin d’œil furtif.

« Je vais quand même pas abandonner mon corps comme ça hein, moi aussi j’ai envie du tien. »

Un sourire mi-pervers et mi-joueur s’afficha cette fois sur son visage. En soi, il avait tout de même fini par abdiquer face au fait qu’il pourrait tout de même essayer d’être passif. Mais il voulait un peu plus jouer, entretenir le désir de l’autre. Cependant, Enzo espérait tout de même gagner, ce serait pas de refus, même s’il sentait bien venir la victoire lui passer sous le nez. Oh crap.
1180 ! (o_o)/
Bwahah. Je t'avais dit qu'ils le feraient.... ILS VONT LE FAIIIIIIRE. XD.
J'étais obligé de faire revenir la connerie, ça devenait trop sérieux là. #out

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MessageSujet: Re: Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants }   Then we meet again.. { fermez les yeux les enfants } EmptyVen 30 Mar - 3:19

Adolescent Game

Quel bordel. Il aurait sincèrement donné cher pour ne pas se retrouver sans cette situation. Il avait pourtant désiré s’y retrouvé il y a quelques heures… En fait, il devait avouer que ça lui avait quelques fois traversé l’esprit toute la semaine mais maintenant il aurait préféré ne jamais y penser. Ils se retrouvaient donc tous les deux dans une position plutôt embarrassante, impossible de bouger, impossible de faire quoi que ce soit. Il avait plutôt honte de lui, mais céder n’était pas dans les choix c’était impensable. Il l’appréciait certes mais de là à lui offrir ce genre de choses ? Non ça ne l’attirait pas particulièrement comme perspective. Alors il avait tenté de détendre la chose, avec un sourire et quelques paroles dites à la blague, mais le visage de l’Italien lui fit réaliser son erreur. Y avait-il réellement songé ? Sérieusement en plus ? Non ce n’était tout de même pas ça c’était trop fou ! Quelle idée d’adolescent que de se mesurer au sens propre à son partenaire. Mais ce regard, cette expression et ce silence… Voir Enzo ne pas savoir quoi dire avait quelque chose de mystique !
Ses baisers de nouveaux ne dérangèrent pas ce visage figé, alors il insista un peu plus, obtenant une certaine réactivité. Peut-être aurait-il mieux fait de se taire à ce moment-là. Car le silence d’Enzo se brisa et la réponse fit trésailler Manuel d’un frisson. Malaise. Très grand malaise. Un instant il aurait dit oui, mais c’était vite devenu un non. Et ce dernier semblait définitif. Le brun s’éloigna donc de nouveau, lentement, les sourcils légèrement froncés pas par colère mais par simple incompréhension, son visage restant doux. C’est quoi. Ce foutu. Bordel ? Il aurait voulu le crier, mais resta silencieux, écoutant passivement son ami-amant dans ses réflexions ouvertes. Le visage posé dans ses cheveux le rassurait, mais merde c’était frustrant ! Une décision, vite, ou sincèrement il allait exploser. L’envie était là, tout était réuni alors bordel qu’on le laisse faire quelque chose ou qu’on lui dise d’aller s’occuper de lui-même car c’était présentement le suicide assuré !

Et bam. Il voulait une réponse, il l’a eue. Les mots eurent un effet de boum et il eut envie de rire sur le coup. Non Manu, tu ne rigoles pas. Non non mon chéri, il est sérieux. Alors plutôt que de rire comme à son habitude, le plus vieux resta tout simplement muet. Il ne remua même pas, et tiqua en voyant Enzo se relever, et se dandiner entièrement nu devant lui. Putain mais le torturait-il ou quoi ? C’était quoi, cette histoire de règle non de dieu ? Non. C’était une blague. Où sont les caméras ?
Il n’y avait pas de caméras. Alors Manuel était resté quelques secondes figé, et finalement, en voyant le sourire du plus jeune ne put s’empêcher de sourire aussi. Puis même de rire un peu, tendrement, à peine, comme pour évacuer un peu de toute cette merde. Bordel ce mec cherchait présentement une règle pour mesurer sa bite histoire de prouver sa masculinité et donc sa légitimité à dominer. Quel. Fou. Toi. Quel âge avait-il non de Dieu Bouddha Allah Coralie ! C’était ridicule à un point tel que Manuel rit, et se courba, en se tenant le visage, comme pour dire à Enzo d’attendre un peu.

« Laisse… Laisse-moi dix secondes que j’assimile le truc ok ? »

Il en aurait pleuré de rire. Et finalement, il releva la tête, repoussant ses cheveux vers l’arrière de son crâne, et croisa le regard joueur du plus jeune. Il voulait jouer ? Parfait il allait jouer. D’un signe de tête le jeune homme pointa son plan de travail où se trouvait une règle. Bordel, il se rabaissait réellement à ce jeu ? Apparemment oui.

« Prends celle-là et ramène-toi ici sal gosse ! »

Il le dit à la blague en le pensant malgré tout un peu. Il était jeune de penser de telles choses, d’avoir de telles envies de jeu mais lui ne valait pas mieux à s’y laisser entraîner. Il s’accota doucement contre le dossier du canapé, et attendit le retour de son ami-amant, ne sachant pas trop comment réagir à tout ça. Il jouait, certes, mais s’il perdait ? Anxiété. Il était définitivement anxieux, un peu stressé en fait. Il ne s’était jamais vraiment soucié de ses… capacités mais maintenant il y réfléchissait et franchement ça lui faisait peur. Dans tous les cas jamais il n’accepterait. Il ne jouerait que pour jouer, sans réel prix car finalement, il refuserait.

« T’es vraiment sérieux ? C’est pas très très humble tout ça non ? »

Il rit encore une fois, et tendit la main pour attraper la règle quand le brun revint s’asseoir. Bordel il n’allait pas le faire. Non c’était du délire. Bien le moment où une adorable gamine comme Ciara entrerait simplement dans l’appartement, sans toquer. Le genre de classique qui vous brise un élan en trente secondes. Vite fait bien fait on fait tout redescendre et zou plus de problème ! Mais finalement… La frustration resterait. Il le voulait, il le désirait bordel et ne renoncerait pas.
La règle en main, il hésita longuement. Et maintenant ? Non.. La prochaine fois qu’il utiliserait cette règle il ne pourrait que se remémorer cette fois et mourir de rire. C’était inévitable il ne pourrait plus rien mesurer dans sa vie. Heureusement qu’il n’était pas architecte !

Alors une idée germa dans son esprit. Et si… Et si. Deux petits mots qui le firent faiblement sourire. Et si on jouait vraiment. Et si on changeait les règles du jeu ? On ne lui aurait pas pensé ce petit côté diabolique, mais il s’avança avec la règle, et son regard ne quitta pas celui du brun.

« Bouge pas je m’y colle… »

Il rit un ricanement, en se penchant toujours, quittant enfin son regard, tendant la règle vers la chose. Mais bordel qu’est-ce qu’il n’avait pas l’intention de mesurer. Non, c’est pour rire la règle, les vraies choses commencent ici. Il posa le bord de la règle contre son membre, mais son visage s’approcha trop près, et ce qui devait arriver arriva. Fataliste IRL qui parle en mode divinité du destin mais chut. Sa bouche se pressa lentement sur la peau, et sa langue s’y mit elle aussi. En fait il n’avait absolument aucun plan, mais ainsi Enzo serait détourné de ses idées de mesures et peut-être aurait-il plus de chances de vaincre. Quoi ? Rien n’empêche un mec d’essayer.
En fait il s’y mit sérieusement et bien qu’il ne voulait que le taquiner au début sa bouche commença de lents mouvements, s’appliquant à la tâche qu’il s’était attitrée. Il ne comptait pas vraiment abandonner. Il vaincrait par un moyen ou un autre. L’Italien finirait bien par s’abandonner… En rêve ouais ~

Bim ! ENCLUME !

1143 mots ! Je vais vaincre et reprendre mes rps en retard weeesh que le pouvoir de la kaennerie soit avec mouaaaa ! /LASERBEAM/ Non allez j'ai écrit de la connerie comme d'hab on va tourner tout ça au con même en écrivant des trucs plus sérieux c'est troooop bien XD Hop, on reprend ;D !

EDIT : PAGE 2 OHMYFUCKINGMYSELF !
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