Complicité entre frère et soeur. / Warren.

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Complicité entre frère et soeur.

Depuis ma rupture avec Théodore, je m’étais installée chez Warren, mon frère, histoire d’avoir un toit sur ma tête et que je n’aille pas entre quatre murs dans un hôtel. Puis, j’avais besoin de quelqu’un à qui parler, à qui cacher mes larmes et surtout quelqu’un qui me remette sur pied. Bon, je m'étais incrustée comme ça chez lui, mais je ne me voyais pas aller ailleurs ou chez quelqu'un d'autre. De plus, dans ces circonstance, il n'y avait que mon frère qui pouvais être là pour moi. Puis, Warren était la personne idéale. Il a toujours été là pour moi, à me consoler, à me câliner, à m’embêter, à m’aimais comme un frère aime sa sœur. Enfin, nous on ne sait jamais pris la tête. Ce qui n’arrive pas souvent entre frère et sœur, et surtout qu’on a un caractère assez dur tous les deux, bien que je sais que Warren l’est encore plus. Puis de toute façon, je ne me vois pas vivre sans mon frère. Il est une grande partie de ma vie. Quand il m’avait proposé de venir ici, j’avais longtemps hésité, car New-York était une ville parfaite pour le métier que je voulais faire. Cependant, ma famille, mon frère entre autre, était bien plus important. Et je sais que je ne peux pas être à des kilomètres de lui. Il me manquerait bien trop. En somme, j’étais partie faire des courses car oui, si je m’installe chez mon frère à l’improviste, je ne compte pas mettre mes pieds sous la table et ne rien faire d’autre. Puis de toute façon, j’avais ce besoin de m’occuper afin que je ne pense pas à cette femme qui avait profité de la vulnérabilisé de Théodore. Comme je détestais cette femme, mais j’en voulais aussi à Théodore. D’ailleurs, je l’avais revu au travail il y a quelques jours. Il m’avait embrassé et je n’avais pas pu le repousser. Oui, je l’aimais toujours mais il me fallait du temps pour que je remette tout en place dans mon esprit. En somme, après avoir fait quelques courses, je rentrais à la maison jusqu’à ce que je tombe sur un magasine où il y avait ce scoop qui disait que Théodore avait eu une relation caché avec une de ses mannequins. « Génial » pensais-je. « Même la presse est au courant maintenant. » Je vais alors dans la demeure de mon frère, rangeant d’abord les courses puis je me prends un pot de glace, en mettant de la musique comme fond. De là, je vais m’affalais sur le canapé en prenant le magasine en question. Après ça, je déchire ce dernier en petit morceau, page par page, en mangeant de temps en temps de ma glace. Bon, je mettais des bouts de papier un peu partout sur le canapé et par terre, mais ça me permettra après de faire le ménage ici. Comme ça, Warren n’aura pas d’excuse pour me refuser de faire ça. J’écoutais alors la musique, en mangeant et en me défoulant sur ce bon vieux magasin.

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En tant qu'avocat il ne m'arrivait pas souvent de devoir me rendre au tribunal mais ce matin j'y avais été contraint à mon plus grand malheur. Il appert que j'avais été approché par un homme d'affaire afin de négocier le rachat d'une entreprise manufacturière mais lorsque je réalisai la nature interlope des opérations de mon client je décidai de me retirer, après tout il était hors de question que je travaille pour le compte d'un mafieux. Le Russe ne sembla pas apprécier mon refus et il décida de me le faire comprendre en tentant de m'intimider mais n'ayant pas froid aux yeux je m'étais décidé de le piéger en l'enregistrant à son insu de concert avec deux agents du FBI qui tentaient de le coincer depuis des années pour du blanchiment d'agent mais cette fois-ci les accusations allaient être encore plus lourdes puisque l'on allait pouvoir y ajouter celles découlant de menaces et d'intimidations.

Peu de temps avant de me rendre au tribunal je reçus un appel anonyme afin de tenter de me dissuader de témoigner, et l'accent Russophone me permis d'en déduire qu'il s'agissait d'un des laquais de celui contre qui je tentais de témoigner qui venait d'essayer de m'en dissuader. Exposant le tout aux agent du FBI j'obtins de bénéficier d'une protection rapprochée pour moi et ma sœur le temps que cette histoire rentre dans l'ordre bien que j'ignorais que frangine venait de s'installer chez moi.

Lorsque le juge finit par prononcer son verdict je fus emmené rapidement par les agents spéciaux du FBI et m'engouffrant dans une de leur voiture officielle ils me conduisirent chez moi. D'entrée de jeu ils firent le tour de l'appartement afin de sécuriser le périmètre et je vis l'agent Brown s'apprêter à sortir son flingue à la vue de ma sœur. On se détend mec c'est ma sœur, je te certifie qu'elle n'est pas dangereuse exception faite de cette semaine dans le mois ou elle est en proie aux symptômes prémenstruels ... alors là elle est plus dangereuse que ne pouvait l'être Ben Laden. Je le regardai baisser son arme et je finis par le fusiller du regard, je n'appréciais pas trop la tournure des événements. Vous pouvez me laisser je ne risque plus rien. Je finis par les escorter jusqu'à la porte et je revins vers ma sœur m'installant près d'elle. Tu t'es invitée à ce que je vois? Je lui souris tout en l'embrassant sur la joue. Tu as bien fait ma princesse.

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Étant allée chez mon frère, je ne m’attendais pas à ce que des personnes tel que je le FBI allait débarquer comme ça, à l’improviste chez lui. Moi, j’attendais tout simplement mon frère en découpant morceau par morceau ce magazine people. Mais voilà, quand je vis ces hommes débarquer comme ça, inspectant l’appartement de Warren, je m’étais rapidement redresser du canapé. C’est qu’ils faisaient une de ces peurs ces hommes-là. Surtout que l’un d’entre eux, ne s’était pas gêné à pointé son arme sur moi. Mais bon, j’ai du caractère et je ne m’étais pas gêné à répliquer. « Pxtain mais vous foutez quoi là ?! J’ai une tête de délinquante où je ne sais quoi ? Je suis habillée comme un sac à patate et le seul objet que j’ai dans les mains c’est ce pxtain de magazine ! Regardez ce que vous faites avant d’agir comme ça. » Je fronçais les sourcils en regardant l’homme en question. Puis, mon frère avait fini par lui dire que j’étais sa sœur et celui-ci baissa son arme. Il avait raison, je pourrais être pire que Ben Laden si on me cherchait de trop et si on me m’était en colère. « Oui, vous feriez mieux d’écouter mon frère, il n’a pas tort. Je suis le diable en personne quand on me cherche et ce n’est pas une blague, alors éviter de me remettre une arme sous le nez sinon ça va mal se terminer. » Oui, j’étais consciente que je m’adressais au FBI, mais mise à part le grade qu’ils portent, ils n’étaient que de simple homme. Et je n’allais pas faire la gentille avec eux dû à ça. Une fois qu’ils sont partis, je me remets sur le canapé, en posant ma main sur mon ventre, il ne fallait pas trop que je stresse, je savais que le stresse n’était pas bon pour le bébé, mais bon, quand on pointe une arme sur moi, je ne peux que stresser. Je me calmais petit à petit avant de sourire en voyant mon frère revenir vers moi. Il vient se placer à mes côtés et moi je ne perdais pas de temps à m’enfouir dans ses bras. Je me sentais tellement bien contre lui, j’étais comme en sécurité. « Oui, je me suis invitée toute seule, mais bon, il n’y a qu’avec toi où je peux être bien, enfin.. il y a aussi Théodore mais c’est compliqué.. » Je viens déposer un long baisé sur sa joue. « ça ne te gêne pas que je reste quelques temps ici ? Je te promet que je ferais le ménage, la vaisselle, à manger et tout ça.. » Je pose ma tête sur son torse en lui prenant la main. « Puis, tu m’expliques ? Car ce n’est pas tous les jours qu’il y a des mecs qui t’escorte chez toi et qui menace les premiers venus avec une arme. Tu t’es mis dans quel pétrin ? » Oui, j’étais curieuse, mais en même temps, ça concerner mon frère. Et mon frère ? C’est toute ma vie. Le perdre me serait fatale, j’avais besoin de lui, il était mon ange-gardien, mais aussi ma vie.

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Les bouffons du FBI foutu à la porte je m'approchai de ma sœur , afin de prendre place près d'elle au salon, et je me doutais que bientôt j'allais devoir me plier à un interrogatoire plutôt serré de sa part … après tout il est vrai que ce n'est pas tout les jours que je débarque à la maison avec un contingent d'agents du FBI. Je suis heureux de te savoir à la maison, ainsi nous pourrons profiter mutuellement de la présence l'un de l'autre. Je l'embrassai sur le front tout en posant ma main sur son ventre. Ça ne s'arrange pas ton histoire avec Théodore? Je souris au contact de ses lèvres contre ma joue et c'est alors que je l'entendis me demander si elle pouvait demeurer chez moi pendant un certain temps … évidemment il m'était impossible de lui servir une fin de non recevoir. Tu sais parfaitement que tu peux demeurer chez moi tout le temps que tu jugeras nécessaire … t'es ma sœur, ma chair et mon sang, jamais je ne pourrai t'abandonner, je t'aime trop pour ça.

Fermant les yeux un moment je lui caressai les cheveux lorsqu'elle posa sa tête contre mon torse, tout en lui caressant la main à l'aide de mon autre main et c'est alors que je finis par entendre sa question qui s'avéra plus que légitime. Tu vois c'est une longue histoire, en résumé j'ai refusé de travailler pour un puissant criminel et comme ces gens ne sont pas de ceux qui acceptent un non comme réponse ils n'ont pas tardé à tenter de m'intimider afin de me faire changer d'avis. Tu me connais, l'intimidation ne fonctionne pas avec moi, j'ai donc enregistré le tout et j'ai été voir le FBI. Ce matin j'ai témoigné au procès de ce mafieux qui tentant de me faire chanter et vu que j'ai reçu d'autres menaces le FBI a décidé de resserrer la sécurité. T'en fais pas on ne risque rien. Je lui souris tendrement. J'ai même pris des dispositions pour ta propre protection mais bon puisque tu es ici ce sera encore plus simple. Bien sur j'étais conscient qu'il s'agissait là d'un gros morceau à avaler mais j'étais prêt à prendre le temps qu'il fallait afin de l'aider à se faire à la situation.

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Complicité entre frère et soeur.

J'étais plutôt heureuse de pouvoir passer un petit moment avec mon frère. Ce n'était pas tous les jours que l'on se voyait alors il est normal que je sois tout de même heureuse, malgré les circonstances de ma venue. Ma tête était posée sur son torse, et je souriais suite aux paroles de mon frère. « Oui, on va pouvoir en profiter au maximum. » Mon regard se posait sur sa main qui s'était posée sur mon ventre. De là, je ne pu m'empêchais de poser la mienne sur la sienne, nouant nos doigts ensembles. Il est vrai que mon frère allait donc être tonton mais je pense aussi qu'il sera parrain. C'est mon frère et il a toujours était là pour moi. De plus, du côté de Théodore, je ne voyais pas qui pourrait l'être vu qu'on a aucun contact avec sa famille. En somme, j'aimerais que ça soit lui le futur parrain, mais ça, on en reparlera plus tard. On a encore quelques mois devant nous. Puis, à sa question, je haussais les épaules. « Si ça s'arrange, je lui ai demandé de me surprendre, de l’invité et tout ça.. On verra ce qui va s'en suivre. Je lui fais confiance malgré tout. Je ne pense pas qu'il va recommençait sa bêtise, du moins, je l'espère.. » Puis a sa confirmation pour que je puisse rester ici, je ne pouvais que sourire. Comme je l'aimais mon petit Warren. Je ne serais rien sans lui. « Moi aussi je t'aime Warren, tout fort. » Je m'étais blottie dans ses bras. Par la suite, je me m'étais à l'écouter en me pinçant la lèvre. « On ne risque rien... Mh.. Et s'ils arrivent à contourné le FBI ? Oui, d'accord, ils sont la haute sécurité, mais ils ne sont pas invincible pour autant...» je le regardais avec douceur. « ça veut dire que j'aurais deux gros ourses à mes côtés tout le temps ? Je te jure que s'ils me font chier, je les envoie balader.. » Et j'ai étais assez sérieuse sur le coup. Je n'aimais pas qu'on me suive, ou qu'on me dise quoi que ce soit. Surtout si j'ai le même homme qui a pointé l'arme sur moi. Lui, il est juste l'homme le plus ridicule qui soit à mes yeux. Je ne serais pas gentille avec eux, et je ne me forcerais certainement pas.

Complicité entre frère et soeur.

Sa tête contre mon torse, lui caressant les cheveux, je ne pus que lui sourire lorsqu'elle me dit qu'elle comptait bien profiter de ce moment qui s'offrait à nous … d'une certaine façon j'étais animé des mêmes intentions. J'y compte bien. Sa grossesse commençait à se voir, du moins j'avais remarqué cette petite rondeur qui se dessinait sur son ventre, glissant ma main afin de sentir les vibrations du bébé je souris de nouveau à ma sœur alors qu'elle posa sa main contre la mienne. J'ai toujours apprécié cette douce complicité qui était la nôtre, un simple regard échangé et nous nous comprenions parfaitement, jamais ce fort lien nous unissant n'avait été remis en cause et croyez-moi il ne le sera jamais.

Je n'avais pas la force ni le courage de tout balancer à ma sœur , relativement à mon état, je me doutais que tôt ou tard j'allais bien devoir m'y résoudre mais ce moment allait devoir attendre. Je ne comptais pas rien faire qui puisse mettre en péril sa grossesse et puis il faut dire qu'avec ce que Théodore lui avait fait elle méritait bien un peu de répit. Finalement nous finîmes par discuter de mon beau frère, bien que je n'avais pas confiance en lui je me gardais de le montrer. Après tout si ma sœur avait trouvé la force de lui pardonner qui étais-je pour oser m'opposer à cela. Je suis heureux de savoir que tout s'arrange pour vous deux. Mon regard s'illumina lorsqu'elle me dit qu'elle m'aimait. C'est plus que réciproque ma puce. Je lui souris tout en continuant de la serrer contre moi.

Je ne tardai pas à réaliser que la présence de tout ces hommes , armés jusqu'aux dents, étaient de nature à éveiller en elle certaines inquiétudes et je tentai de la rassurer dans la mesure du possible. Ils savent ce qu'ils font, nous sommes entre bonnes mains. Je t'aime trop pour te faire courir le moindre risque et ça tu le sais tout aussi bien que moi. Je lui souris, lui caressant la joue, et je finis par rire à ce qu'elle venait de me dire. C'est ça deux ours pour le prix d'un seul. Veinarde. Je lui tirai la langue. Ils seront discrets t'en fais pas ma puce. Je savais que la situation était difficile je tentais tout simplement d'apaiser les tensions.

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C’était fou comment je me sentais bien avec lui. Blottis dans ses bras, je fermais un instant les yeux en respirant ton doux parfum. Je savais que ma grossesse commençait à se voir, et moi je le remarquais facilement en voyant que j’avais du mal à fermer mes jeans. J’aimais bien voir mon frère content de ma grossesse. Il n’avait pas besoin de me le dire qu’il l’était, car ses gestes en disaient beaucoup. « j’ai déjà hâte que ce bébé viennent au monde.. » Disais-je en nouant nos doigts ensembles. « Tu sais, je ne vois pas meilleur parrain que toi. » Finalement, j’avais envie de lui demander maintenant. J’avais ouvert les yeux afin de le regarder, pour voir comment il allait réagir suite à cette proposition.

Je laissais ma tête posé contre lui, en discutant par la suite de Théodore. Je me doutais bien qu’il ne lui plaisait pas vraiment après ce qu’il m’a fait. Après tout, je serais pareille si une des copines de mon frère le tromperais. « Merci.. Mais je compte le faire attendre tu sais, je ne suis pas si idiote que ça… C’est pour ça que je viens vivre avec toi en attendant. Je veux qu’il me surprenne avant que j’aille vivre de nouveau avec lui. Puis s’il tient à moi, et au bébé, il fera tout. Enfin, je l’espère. Tu ferais quoi à ma place toi ? » Oui, j’aimais bien avoir ses avis. Puis, parfois, cela me faisais aussi ouvrir les yeux.

Je ne pouvais que sourire suite à ses dires. Il était tellement protecteur envers moi, que cela me faisait énormément plaisir. Il n’y a pas d’autres hommes qui seraient prêt à tout pour moi. Peut-être Théodore aussi, mais Warren lui, je sais qu’il donnerait sa vie pour moi. Et j’en ferais de même. « J’ai énormément de chance d’avoir un frère comme toi. Tu es toute ma vie. » Puis, je lâchais un petit rire en lui tirant la langue à mon tour. « Quoi tu es jaloux ? Je te les laisserais bien moi, ces ourses. » Je viens ébouriffer ses cheveux par la suite, amusée. « J’espère bien, sinon je me venge sur toi. » Disais-je en faisant une tête d’ange.

Complicité entre frère et soeur.

Je ne parvenais pas à m'empêcher de me montrer tendre et protecteur à l'égard de Rose, ma sœur était ce que j'avais de plus précieux sur terre et le fait de la voir si heureuse – si épanouie – ne pouvait que me combler de bonheur. De toute évidence la maternité lui allait merveilleusement bien. Il me tarde déjà de voir sa frimousse. Je ne pus que sourire en m'imaginant dans le rôle de l'oncle qui passait tout les caprices de son neveu ou de sa nièce et c'est alors que j'entendis ma sœur me dire qu'elle ne voyait pas un autre candidat que moi en tant que parrain. Je connaissais bien ma sœur, assez pour deviner ses intentions, mais vu comment les choses se déroulaient entre moi et Théodore je n'étais pas d'avis que ce soit une bonne idée … je m'étais toujours efforcé de préserver les apparences afin qu'elle n'en souffre pas mais j'étais d'avis qu'elle risquait de se faire coincer entre l'arbre et l'écorce, c'était une situation que je ne pouvais que souhaiter lui éviter. Ne devrais-tu pas en discuter avec Théodore dans un premier temps? Bien sur j'étais heureux qu'elle songe à moi pour ce rôle, d'ailleurs mon sourire en était fort éloquent c'était une marque de confiance qui m'allait droit au cœur, mais néanmoins j'étais d'avis qu'elle se devait d'en discuter avec son petit ami … après tout il était le père de l'enfant.

Glissant mes doigts dans ses cheveux lorsqu'elle me fit part de ce qu'elle comptait faire, du moins pour le moment, en ce qui concernait sa relation avec Théodore je ne pus que lui sourire … d'une certaine façon j'étais soulagé. Tu sais parfaitement que je n'ai jamais pensé que tu étais idiote. Je l'embrassai sur le front. Et je suis ravi de t'héberger le temps que tu le jugeras nécessaire. Tu as raison mieux vaut repartir votre relation sur des assises solides et puis une confiance ébranlée ne se reconstruit pas en un claquement de doigt. À vrai dire je ne sais pas ce que je ferais si j'étais dans ta situation parce que tu vois je suis ton frère, je suis protecteur à ton endroit, donc je ne serais pas objectif si je me permettais de répondre à cette question puisque ma réponse, en plus d'être subjective, serait fortement influencée par la colère. Je lui souris tout en lui caressant la joue … je me connaissais j'étais rancunier, à fond la caisse, je risquais de l'influencer et c'était là quelque chose que je me refusais de faire … cette décision se devait d'être la sienne.

Je lui souris lorsqu'elle me dit qu'elle avait une chance folle de m'avoir, après tout je pensais la même chose à son égard. Nous sommes donc deux veinards. Tu es ce que j'ai de plus précieux. J'aimais lorsqu'elle me taquinait, elle avait un sacré sens de l'humour ma frangine. Jaloux? Moi? Non absolument pas, c'est simplement que je protège mes privilèges et prérogatives de grands frère protecteur. Amusé , autant par son geste que ses propos, je fis mine d'avoir peur. Te venger sur moi? T'oserais? Je finis par me mettre à rire car, après tout, j'étais un bien mauvais comédien.

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Complicité entre frère et soeur. / Warren.

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