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 (daryl) and they make me, make me dream your dreams.

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MessageSujet: (daryl) and they make me, make me dream your dreams.   (daryl) and they make me, make me dream your dreams. EmptyLun 15 Juil - 19:50





Je viens de finir mon boulot, Léon m'a laissé partir plus tôt. J'aime bien rester tard dans la bouquinerie, assise dans les rayons, mes narines remplient de l'odeur de vieux livres. Je ne veux pas rentrer directement. Glissant mon livre dans mon sac, je suis partie, laissant un bisou sur les vieilles joues de Léon. En plus d'être mon patron, Léon est comme un membre de ma famille, le grand-père que je n'ai jamais eu. Si j'ai des notions de français, c'est grâce à lui.

J'ouvre les portes du nouveau bar. Il est ici depuis un mois, un peu plus, mais je n'ai jamais eu le temps d'y passer. Un bar de geek , cette notion m'échappe totalement. Ça veut dire quoi ? Un bar où des gens boivent des bières devant leur écran ? Un genre de cybercafé mais avec seulement des jeux vidéos ? À peine entrée, je comprends. L'ambiance nous plonge directement dans des séries, des films mythiques. Star Wars, Game of Thrones, Doctor Who. Je souris. Accrocs aux livres, je suis aussi une fanatique invétérée de séries. Je me trouve une place, malgré le monde. La popularité de ce bar ne m'étonne pas. Je pose mon coude sur la table, mon visage posé sur ma main. Mes longs cheveux blonds recouvrent alors ma tête. Je plonge à nouveau dans mon livre, je m'en éprends tellement que j'ignore totallement la présence du serveur. « Mademoiselle ? » dit-il pour la troisième fois. « Oui, pardon. » dis-je en secouant la tête. Je lève les yeux vers lui. Dès que mon cerveau assimile les informations, mon estomac se sert. « Daryl ? Qu'est-ce que tu fais là ? » Question un peu bête. Si il est là devant toi, c'est qu'il travaille ici, débile.

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MessageSujet: Re: (daryl) and they make me, make me dream your dreams.   (daryl) and they make me, make me dream your dreams. EmptyLun 15 Juil - 21:24

Le réveil me tire de mes rêveries, ce soir, je suis de service jusque la fermeture. Ouvrant un œil endormi, je regarde en biais pour voir afficher un 15 :30 sur le cadran numérique. Je soupire, je bosse dans une heure et demi et je n’ai pas encore rattrapé les heures de sommeil qu’il me manque depuis un peu plus de semaine, le jet-lag sûrement. Je ne joue presque plus dans le groupe, mais quand ils ont besoin de moi, je prends le premier avion et je laisse les commandes du bar au second propriétaire. Regardant à mes côtés, j’aperçois sous les draps, le corps nu d’une fille que j’ai rencontré dans un bar après la fermeture du mien comme quoi que chez la concurrence on trouve toujours quelqu’un pour nous amuser. Enfilant un boxer, je me hâte d’aller sous la douche pour enfiler un jean noir et une chemise blanche, un peu de sobriété dans ce monde de brutes. Laissant un mot à ma sœur, je la préviens que non, je n’étais pas seul cette nuit et que je rentre tard ce soir. Comme d’habitude depuis une semaine, en même temps Joshua est parti en vacances, donc je dois assurer le service. Nous sommes vendredi, et je sais que ce soir va être un soir ou le bar va être particulièrement plein, chose qui arrive couramment le vendredi. Attrapant mes lunettes de soleil, je me presse d’aller au bar, avant d’appeler John pour le prévenir que je ne pouvais pas le voir ce soir, ni les autres soirs de la semaine d’ailleurs. Depuis que j’ai appris ce qu’il avait fait à la douce Nirvana, il me dégoûte, c’est bête à dire pour un mec qui couche à droite à gauche, mais je ne supporte pas qu’on fasse souffrir de si jolis femmes. Mais bon, après tout, il fait ce qu’il veut de sa queue, je n’ai rien à lui dire. Sauf quand il se tape ma sœur.

J’avais raison, le bar ne désemplit pas, et je peux apercevoir derrière le comptoir, la file qui commence à grandir en dehors du bar. Des clients habituels, comme des nouveaux clients, je souris en servant une cliente habituelle avant de descendre deux étages plus  bas pour voir si tout se passe correctement. Les salles du bar ne contiennent plus une seule place assise, et j’entends quelques nouveaux clients mécontents de ne pas être assis. « Lorsque vous revenez, je vous ferez obtenir une place assise, je suis vraiment désolé, mais nous sommes vendredi et le vendredi c’est souvent bondé comme ce soir. Désolé encore » Je remonte les escaliers quatre à quatre avant d’attraper un plateau pour aller prendre la commande de la jeune blondinette qui est assise seule en fond de salle, le nez plongé dans un livre. « Mademoiselle ? » Aucune réponse. Bizarre, je me répète une ou deux fois avant de la voir lever le nez. OH MERDE. Gardant mon sourire professionnel, je lui demande ce qu’elle désire boire, mais elle n’entend pas prendre sa commande mais plutôt me demander ce que je fais ici. « Hum, eh bien, poupée, sache que je suis le propriétaire de ce bar. » Je me rapproche de son oreille pour lui murmurer : « Si tu veux, on pourra toujours faire le tour du propriétaire à la fermeture. » Un clin d’œil soutenant ma phrase, je reprend mon statut de serveur avant de lui demander «Vous avez fait votre choix ? »
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MessageSujet: Re: (daryl) and they make me, make me dream your dreams.   (daryl) and they make me, make me dream your dreams. EmptyLun 15 Juil - 22:01



Lorsque j'ai rencontré John, j'ai tout de suite su qu'il donnerait un sens nouveau, différent à ma vie. Je n'allais plus rester la petite fille sage qui se cache dans les jupons de sa tendre mère, j'allais enfin pouvoir vivre ma vie de petite fille, j'allais enfin pouvoir jouer à la balançoire et faire des châteaux de sables, quitte à salir ma jolie robe bleue pastel. John m'a fait connaître les joies de l'amour, le cœur qui s'emballe, les papillons dans le ventre, les haleines qui se mêlent, se cherchent pour enfin s'unir, les corps qui se caressent, les mots qui prennent alors une importance ultime. Jamais un je t'aime n'a été aussi important, jamais un laisse-moi n'a été aussi destructeur. Je lui dois tout: mes sourires, mes peines, mes rires, mes larmes. Tout. D'ailleurs, je pense que si je suis encore en vie aujourd'hui, c'est grâce à lui. Je me suis sentie tellement fatiguée à une période, que j'aurais voulu tout lâcher, mais chaque matin, je voyais son visage, chaque matin son sourire se dessinait, un sourire qui me donnait envie de me battre pour la vie. Pour lui.

Pourtant, il n'y a que depuis peu que John me parle de son meilleur ami. Ce fameux Daryl. Un batteur qui fait le tour du monde. John m'a dit que, Daryl et lui sont de parfaits opposés. John aime sa vie calme et posée avec sa blonde. Daryl lui, est plutôt du genre à préférer ne rien préférer. Indécis, instable. Un vrai Don Juan du vingt-et-unième siècle, une de ces personnes que j'apprécie peu car j'ai vu trop de mes amies souffrir à cause de garçons comme lui. Alors quand je le vois, devant moi, son sourire ravi au bord des lèvres, ça ne peut que m'agacer. « Hum, eh bien, poupée, sache que je suis le propriétaire de ce bar. » me répond-il. Je sers légèrement les dents. Je ne suis pas sa poupée. Je ne suis pas un objet, encore moins SON objet. Il s'approche de moi, je bloque ma respiration. « Si tu veux, on pourra toujours faire le tour du propriétaire à la fermeture. » l'entends-je murmurer. « Dans tes rêves. » dis-je de façon la plus stoïque qu'il soit, bien que mes joues rouges me trahissent sur l'effet que les paroles de Daryl me font. Daryl est tellement sans gêne que, draguer la fiancée de son meilleur ami ne le dérange même pas. « Vous avez fait votre choix ? » « Hm... J'ai déjà eu ma dose de gros lourd, alors je ne sais pas, surprenez moi. » La fin de ma phrase m'étonne moi-même. Je lui souris, le regard défiant. Depuis le début, depuis la toute première fois, un jeu s'est installé entre nous. Un jeu qui me rend différente, faisant sortir le côté félin de ma personne. Le côté que seul John, jusqu'à présent, connaît.

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MessageSujet: Re: (daryl) and they make me, make me dream your dreams.   (daryl) and they make me, make me dream your dreams. EmptySam 20 Juil - 21:46

C’est quand même bizarre et malsain de se dire que la fiancée de son meilleur ami est une fille qu’on veut bien mettre dans son lit n’importe quand. Je ne voulais pas le faire, mais je ne savais pas comment me venger du fait que j’avais aperçu John, avec ma sœur, dans le canapé de mon salon, en train de jouer à tout sauf aux dominos. Et je savais que je n’allais pas l’utiliser. Je ne voulais pas l’utiliser pour ma vengeance, elle n’y était pour rien. Puis au fond, je ne veux pas la mêler à ma vie, à cette vie que j’ai choisi de vivre, sans ports et sans attaches, sans sentiments. Elle ne mérite pas ça.  

Je suis fier de ce qu’ait devenu mon bar, je ne pensais pas qu’il allait avoir un tel succès. Je me souviens aussi qu’on m’avait demandé ce que je voulais faire plus tard quand j’étais à l’école j’avais répondu « Batteur ou Barman » il m’avait tous ri au nez, sans exception, même mon amoureuse de l’époque. J’ai bien pris ma revanche. Je joue dans un groupe assez connu et j’ai mon bar qui ne désemplit pas, sauf les soirs de semaines qui sont plus tranquille que ceux du week-end. J’aimerais tous les envoyer se faire foutre, mais je n’ai plus le loisir de le faire vu que je n’habite plus dans la ville ou j’ai grandis. Même ma mère se moquait de moi. Au jour d’aujourd’hui, c’est moi qui lui verse de l’argent parce que mon connard de père se dore la pilule au soleil avec sa poufiasse siliconée. Heureusement que je suis dans cette situation, parce que sinon, je n’aurais pas pu subvenir à ses besoins, et ma sœur non plus, vu qu’elle est dans son école et qu’elle n’a quasiment aucun revenu.  « Hm... J'ai déjà eu ma dose de gros lourd, alors je ne sais pas, surprenez moi. » Savait-elle a qui elle avait parlé actuellement ? Pleins d’idées avaient migrés dans ma tête en quelques instants. Je lui souris avant de lui répondre : « Il ne fallait pas me dire ça chérie. » J’embrasse sa joue avant de repartir vers une autre table avant de prendre une autre commande.

Les idées fusent et je m’amuse. Je me demande quelle solution est la meilleure. Je ramène les cocktails dont j’ai pris la commande avant de prendre la commande de Blondie et je pars rapidement dans le vestiaire. Regardant mon iPhone, je m’aperçois qu’il est déjà 23 heures. Cela passera forcément comme un coup de folie du barman, puis en même temps, ils ont l’habitude. Retirant toutes mes affaires à l’exception de mon boxer, je retourne dans la salle avant de mettre en préparation un cocktail détonnant à base de vodka, de crème de banane, de jus d’orange et une pointe de sirop de grenadine. Je me dirige vers sa table et dépose son verre après avoir refermé son livre en prenant soin de bien mettre le marque-page à la bonne page. « Alors poupée, ce sera un After Sex pour toi. Et si tu me promets de venir chez moi ce soir, je ne te le fais pas payer. » Je souris avant de m’installer en face d’elle, un sourire rempli de sous-entendus sur le visage.
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MessageSujet: Re: (daryl) and they make me, make me dream your dreams.   (daryl) and they make me, make me dream your dreams. EmptySam 20 Juil - 22:46



Mon regard fixe toujours sa bouille adorable. J'attends le moindre changement sur son visage, la moindre pulsion qui fait qu'il sera réceptif à mes paroles. Ses yeux brillent d'un coup et son sourire s'agrandit. C'est parti, le jeu commence. « Il ne fallait pas me dire ça chérie. » L'entendre m’appeler chérie me rend bizarre. Lorsqu'il dépose un baiser sur ma joue, je m'empourpre directement. J'ai honte de réagir de cette façon. C'est le meilleur ami de mon fiancé et d'une façon que je ne saurai expliquer, il m'attire. Pourtant, il est le genre de garçon que je déteste. Il est trop sûr de lui, donne des surnoms aux filles comme si elles lui appartenaient déjà. Lorsqu'il déambule entre les tables, je ne peux m'empêcher de jeter un coup d’œil à ses fesses. Dans ce pantalon noir, elles sont parfaites. Un sourire en coin vient se dessiner sur mes lèvres, dès que Daryl m'approche, je deviens vraiment instable. J'ai l'impression que je vais bientôt regretter mes paroles.

Pour ne plus faire attention à lui, je replonge dans mon livre. C'est alors de Mr Darcy dont je tombe amoureuse. C'est étrange, mais lorsque je lis, je m'imagine à la place d'Elizabeth et c'est Daryl que j'imagine à la place de Mr Darcy. Son accent anglais le rend encore plus craquant. Je me mords la lèvre en lisant, me rappelant que j'ai mon Mr Collins, mise à part que John n'est pas repoussant et que j'en suis amoureuse. Cette situation me met mal à l'aise. Je suis amoureuse de John, j'en suis certaine. Je n'imagine pas une seule de mes journées sans lui. Le voir à mon réveil me réchauffe le cœur, je suis heureuse. Seulement dès que Daryl croise mon chemin, mes sens perdent le nord. C'est comme si je perdais toute notion de bien et de mal, seule la notion de désir compte lorsqu'il m'approche. Ce n'est que la deuxième fois que je vois Daryl et il me rend déjà folle.

Perdue dans mes pensées, je ne lis même plus. Alors quand quelqu'un attrape doucement mon livre et le referme, je n'y prête même pas attention. Il pose un verre devant moi, je réagis enfin. Je le dévisage, le regardant de haut en bas, essayant de ne pas tarder mon regard sur une partie précise de son corps, il pourrait croire qu'il m'intéresse. Mes joues rougissent. J'ai chaud. « Alors poupée, ce sera un After Sex pour toi. Et si tu me promets de venir chez moi ce soir, je ne te le fais pas payer. » Il m'énerve à m’appeler poupée, je vais lui faire avaler son surnom débile. J'essaie de reprendre mes esprits, mettant le nom du cocktail tendancieux de côté. Assis en face de moi, il semble bien s'amuser de la situation que je trouve pour ma part inconfortable. « Premièrement, je ne suis pas ta poupée et deuxièmement, je pense que je préfère payer. » dis-je à Daryl, droit dans les yeux après avoir trempé les lèvres dans sa boisson. Son regard est envoûtant, il a vraiment de jolis yeux. Je n'ose même pas baisser le regard, zyeuter de nouveau son torse de peur de rougir une fois de plus. Je bois une gorgée, j'adore le goût de banane qui en ressort. J'entends le début d'une chanson des Guns retentirent. Une seule personne: John. « Oui chéri ? » réponds-je, détournant enfin le regard de celui de Daryl. « Oui je sais qu'il est tard... Non, je ne sais pas quand je rentre... Je suis avec une copine là, on boit un verre... Oui, je ferai attention, promis... Je t'aime. » Puis je raccroche. Je cache à mon fiancé que je suis en réalité en face de son meilleur ami. Je n'aime pas lui mentir, surtout pour une chose aussi simpliste. Après tout, rien ne va arriver. John est mon fiancé, Daryl est son meilleur ami. Alors pourquoi ne lui ai-je pas dit ? Je me mords la lèvre inférieure et reprends une gorgée d'after sex. « C'est très bon au fait, tu es doué pour les after sex. » dis-je un léger sourire aux lèvres, replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille. Mes gestes lui disent je te veux tandis que ma raison essaie toujours de me persuader du contraire.
 
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MessageSujet: Re: (daryl) and they make me, make me dream your dreams.   (daryl) and they make me, make me dream your dreams. EmptyMer 24 Juil - 21:59

Il ne faut pas me sous-estimer. Mes amis le savent, mes ennemis un peu moins, elle ne le sait pas. Elle ne sait pas qu’il ne faut pas croire que je ne suis pas capable de faire des choses, parce que je suis capable de tout. J’avais déjà enfilé beaucoup de déguisement, mais je n’avais jamais testé le « semi-naturisme » sur mon lieu de travail. J’aime les défis, je ne recule devant rien, elle devrait le savoir. Je vois Jaden qui sourit en me voyant sortir du vestiaire, son regard incompréhensif passe alors à un regard plein de malice, il sait que je joue avec une cliente, j’ai l’habitude de faire ça, beaucoup de clientes me lancent des défis que je relève haut la main. Je la regarde du coin de l’œil alors qu’elle est plongée dans sa lecture. Je souris et dépose les cocktails sur la table dont j’ai pris la commande avant d’aller me changer. « Tiens, ton pourboire Daryl. » « Oh poupée, si tu veux, tu peux toujours me donner un autre pourboire. » Je lui fais un clin d’œil appuyé alors que je me redirige vers le bar pour faire le cocktail à Nirvana. Il faut que j’arrête d’avoir des idées malsaines concernant la fiancée de mon meilleur ami. Je ne lui ferais pas ça, mais il n’empêche qu’il n’avait pas a coucher avec ma sœur. Je me demande si Nirvana est au courant, si elle sait qu’il l’a trompé. Je n’espère pas en tout cas, parce que je sais que cela lui ferait du mal, d’après ce que m’a dit John, la petite blondinette a vraiment l’air accroc à lui, même si c’est un connard. Je lui apporte enfin son cocktail et je peux apercevoir le rouge qui est entrain de colorer ses joues.  « Premièrement, je ne suis pas ta poupée et deuxièmement, je pense que je préfère payer. » Vraiment ? Le pensait-elle ? Je pense. Tant pis, elle ne paierait pas une autre fois. Je la regarde alors qu’elle sirote son cocktail avant de répondre au téléphone. John. Je peux l’entendre à travers le téléphone, et au vu du surnom qu’elle lui a donné, elle n’est pas au courant de sa tromperie. J’écoute la conversation d’une oreille distraite tout en zyeutant le bar, qui commence doucement à se vider. « Oui je sais qu'il est tard... Non, je ne sais pas quand je rentre... Je suis avec une copine là, on boit un verre... Oui, je ferai attention, promis... Je t'aime. » Une amie ? Ne veut-elle pas qu’il sache qu’elle est dans mon bar ? Serait-il jaloux ? Sûrement. Elle lui avait dit je t’aime, parfois on dit qu’on aime une personne seulement par habitude, pour finir une phrase mais elle non, j’avais entendu dans sa voix qu’elle l’aimait réellement. Je laisse le silence planer juste avant qu’elle ne réplique « C'est très bon au fait, tu es doué pour les after sex. » Je ris. Avant de fixer ses lèvres puis déviant mes yeux sur sa poitrine, avant de secouer la tête pour remonter vers son visage. « Oui, on me le dit souvent. Je suis doué aussi pour le sexe. Tu veux tester poupée ? » Je ris avant de me lever. « Si tu veux, on peut partir tout de suite, et je te fais découvrir le plaisir charnel toute la nuit. Tu pourras toujours dire que tu es avec ton amie. Puis le cocktail est offert par la maison. » Je souris avant de remonter vers le bar pour prendre le règlement de la demoiselle que j’avais servi avant d’aller servir Nirvana. Je lui greffe mon numéro sur son ticket de caisse avant de regarder Nirvana du coin de l’œil. Elle avait un visage d’ange. John n’a pas le droit de la faire souffrir, elle ne le mérite pas.
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MessageSujet: Re: (daryl) and they make me, make me dream your dreams.   (daryl) and they make me, make me dream your dreams. EmptyJeu 25 Juil - 18:35



John est mon premier amour, j'ai toujours pensé qu'il serait aussi mon dernier. Seulement ces derniers temps, notre complicité s'est dissipée. Du jour au lendemain, une distance s'est installée entre nous et plus le temps passe, plus cette distance se creuse. Évidemment, devant nos familles, nos amis, nous le cachons bien. Ils n'ont pas à savoir que nous avons des problèmes conjugaux. Depuis combien de temps John ne m'a pas touché ? Longtemps. Tellement que j'en suis venue à me demander si dans le fond, je ne le dégoûte pas. J'ai toujours cette peur à cause de cette fichue cicatrice qui traverse ma poitrine. Un vrai tue-l'amour. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'on ne me verra pas avec un décolleté ou quoi que ce soit, je n'ai pas envie que la première chose qu'on me demande c'est pourquoi j'ai cette cicatrice. Ça ne regarde que moi, mon histoire, ma vie.

Pendant que je sirote mon cocktail, je le vois me fixer. Ça m'énerve de rougir pour la moindre petite chose. La vodka commence doucement à me monter à la tête, à vrai dire, je n'ai pas pris le temps de manger aujourd'hui. Je vais sûrement le regretter. « Oui, on me le dit souvent. Je suis doué aussi pour le sexe. Tu veux tester poupée ? » Je commence à parler, mais il se lève et rétorque aussitôt. « Si tu veux, on peut partir tout de suite, et je te fais découvrir le plaisir charnel toute la nuit. Tu pourras toujours dire que tu es avec ton amie. Puis le cocktail est offert par la maison. » Pendant que je le regarde partir dans son boxer moulant à la perfection ses fesses, je soupire. Des images me traversent la tête, des images qui ne doivent pas sortir de mon esprit. Enfin, dans le sens où il ne faut pas que je les dise à haute voix, sinon, évidemment qu'il faut qu'elles sortent de mon esprit et le plus vite possible ! J'ai un penchant pour lui, je l'avoue. Je trouve Daryl mignon mais affreusement agaçant. Rien que le fait de voir draguer une fille du bar m'énerve. Il est tellement sûr de lui, tellement sûr qu'il va arriver à ses fins. Une idée me vint alors, je trempe mes lèvres dans mon verre et souris. Il va regretter de m'avoir appelé poupée, le petit blond au visage d'ange.

Je me lève, rangeant mon livre dans mon sac, mon verre à moitié pleins à la main. Je rejoins Daryl, pendant qu'il encaisse. « Ecoute, Daryl, je ne suis pas ta poupée mais celle de ton meilleur ami, tu te souviens, mon fiancé ? » lui dis-je en agitant ma bague sous les yeux. « Alors t'es mignon avec tes avances un peu trop cash, mais tu te les gardes. Je n'ai pas envie de passer ma nuit avec toi, demande plutôt à la brune là-bas. » Ma tête bascule en la direction de la demoiselle, celle à qui, j'en suis sûre, il a donné son numéro. « Puis, je n'en veux plus de ton cocktail, bonne soirée. » Le verre dans la main droite, je lui balance son contenu au visage avant de le poser sur le comptoir. Je tourne les talons et franchis la porte. Ma tête tourne légèrement, il faut vraiment que je mange quelque chose.  
 
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MessageSujet: Re: (daryl) and they make me, make me dream your dreams.   (daryl) and they make me, make me dream your dreams. EmptyDim 28 Juil - 14:11

Je n’ai jamais été vraiment amoureux, mis à part de ma maîtresse de CE2, mais cela ne compte pas. Je préfère de loin ne pas m’attacher parce que c’est souffrir et faire souffrir une personne, sans intention de le faire. Autant profiter de l’instant présent. Même si ma sœur me demande quand est-ce que je vais lui ramener une fiancée ou autre. Je lui réponds que j’ai le temps. Certes, j’ai 30 ans mais non. Je n’en ai pas envie pour le moment. Puis, je préfère nettement avoir une fille dans mon lit chaque soir, qu’une fille qui me prend la tête parce que j’ai fait des heures supplémentaires au bar. Les filles jalouses ? Non merci. J’ai eu l’expérience une seule fois, et cela m’a suffi. Autant vous dire, que je préfère rentrer et être tranquille que me faire embrouiller parce que j’ai deux minutes de retard, j’en connais des filles comme ça et autant vous dire que j’aimerais bien les claquer.

J’aime la faire tourner en bourrique, je sais qu’elle n’aime pas que je lui donne des petits surnoms tel que « poupée » ou autre, mais je me fais un malin plaisir à le faire parce que je sais que cela la fait râler. Elle m’aurait dit clairement qu’elle ne voulait pas que je l’appelle comme cela, je l’aurais fait, mais elle me défie verbalement, ce qui est d’autant plus amusant. Je sens son regard dans mon dos quand je remonte vers le bar et un sourire satisfait se dresse sur mes lèvres tandis que je rejoins ma proie de la soirée. Je n’ai, normalement, pas le droit de draguer durant mon service, mais je m’en fiche, c’est mon bar, je fais ce que je veux. Je susurre des mots à l’oreille de la brunette et je lui donne rendez-vous à mon appartement vers une heure trente du matin. Elle glousse et moi je souris avant de retourner au bar pour lui faire encaisser sa consommation, je n’offre pas des cocktails à toutes les filles que je drague, sinon je serais clairement en faillite et je n’aurais plus qu’à mettre la clé sous la porte.

Je vois Nirvana qui se lève et je souris. Peut-être va-t-elle accepter ma proposition ? Qui sait ? Enfin, je ne pense pas, je ne crois plus au père noël. « Ecoute, Daryl, je ne suis pas ta poupée mais celle de ton meilleur ami, tu te souviens, mon fiancé ? Alors t'es mignon avec tes avances un peu trop cash, mais tu te les gardes. Je n'ai pas envie de passer ma nuit avec toi, demande plutôt à la brune là-bas. »  Si seulement tu savais, jolie Nirvana, que j’ai surpris ton fiancé avec ma sœur dans le canapé de mon salon. Tu ne dirais plus ça. Je me contente de sourire, avant de lui répondre : « Oui, je me souviens, je suis blond mais pas stupide, et ne t’inquiète pas pour la brune là-bas, qui s’appelle d’ailleurs Kathlyn. Je vais lui faire plaisir toute la nuit. Dommage, tu aurais pu en profiter. » Une moue triste s’affiche sur mon visage désormais. « Puis, je n'en veux plus de ton cocktail, bonne soirée. »  Je sens le liquide venir s’écraser sur mon visage et je ne peux pas m’empêcher d’hurler un « Putain » bien sonore qui fait se calmer tout les gens présents dans le bar. Secouant la tête je la regarde sortir du bar tandis que Jaden remonte en courant. « Qu’est-ce qu’il s’est passé chef ? » Je me mets à rire. « La garce. C’est rien, cette fille je la veux. Et elle éprouve un peu trop de résistance à mon goût. Attend moi je reviens. » Je sors alors rapidement du bar et la rattrape. « Tu aurais pu au moins, ne pas gâcher la vodka princesse. Pardon Nirvana. Excuse-toi maintenant, ou je te le fais payer. » Je souris pour lui montrer que je ne compte pas lui faire de mal. J’avais déjà des plans de vengeances dans la tête et tout ce que je savais c’est qu’elle allait le payer. Par n’importe quel moyen.
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MessageSujet: Re: (daryl) and they make me, make me dream your dreams.   (daryl) and they make me, make me dream your dreams. EmptyDim 28 Juil - 15:57



Daryl n'est pas le premier à me draguer. Souvent, les lycéens qui viennent à la bouquinerie aiment me complimenter sur la jolie jupe que je porte et qui met mes cuisses fermes en valeurs. Je me souviens m'être fait accoster plusieurs fois sur la terrasse d'un bar, mon air perdu quand je lis un livre doit en faire craquer plus d'un. Je l'ai compris au fil du temps que j'ai un physique avantageant. J'ai des airs de poupée aux longs cheveux blonds, je suis une fille dont le parfum fait tourner la tête des garçons et mes lèvres ont le goût de pamplemousse. Je suis donc consciente d'être jolie. Seulement, je ne me sens pas ainsi. Pendant que d'autres voient la poupée parfaite, moi, je vois la fille complexée par sa cicatrice et qui veut se cacher sous une couche monumentale de vêtements. Je me sens gênée quand quelqu'un m'aborde. Autant pour lui que pour moi. Je n'aime pas repousser un garçon, je ne sais pas trouver les mots pour lui faire comprendre que je suis déjà prise. Surtout quand ils sont aussi insistants que Daryl.

Son comportement m'énerve. Le voir avec cette fille m'énerve. Non pas que ce soit de la jalousie, la fille est d'ailleurs très jolie, il m'énerve à faire l'invisible, l'homme qui fait craquer toutes les filles. Ma mâchoire se sert, je me lève et vais lui dire ce que j'ai sur le cœur. Son sourire, je lui ferai bien avaler. « Oui, je me souviens, je suis blond mais pas stupide, et ne t’inquiète pas pour la brune là-bas, qui s’appelle d’ailleurs Kathlyn. Je vais lui faire plaisir toute la nuit. Dommage, tu aurais pu en profiter. » Ni une ni deux, mon verre lui arrive en pleins visage. Je serai si fort les dents que les larmes me virent aux yeux. Il me met tellement hors de moi que j'ai envie de pleurer. C'est assez drôle comme sensation. Je tourne les talons et quitte son fichu bar. Je ne veux plus y remettre les pieds. Je ne suis pas de nature méchante, je n'aime pas ne pas aimer les gens. La vie est si courte qu'elle n'en vaut pas qu'on se prenne la tête pour des bêtises. Mais Daryl joue avec mes nerfs et en ce moment, mes nerfs craquent facilement. La tête embrumée, je marche un peu lorsque quelqu'un, Daryl j'en suis certaine, me retient. « Tu aurais pu au moins, ne pas gâcher la vodka princesse. Pardon Nirvana. Excuse-toi maintenant, ou je te le fais payer. » En effet, je ne me suis pas trompée. Sa mimique triste le rend encore plus mignon. Ses cheveux en bataille aussi, d'ailleurs. Je ferme les yeux et respire longuement. Il faut que je me calme avant de lui envoyer mon sac au visage. J'ouvre les yeux et me concentre sur les siens. Le regard perdu, un long silence s'installe entre nous. J'en oublie presque qu'il est toujours en boxer devant moi. Je m'approche légèrement de lui et passe ma main dans ses cheveux, de façon à remettre sa mèche mouillée à peu près bien. Proche de son visage, je sens sa respiration. Mon ventre se tord légèrement, dans le silence. Je décide de le rompre, devenu trop gênant. « Laisse moi Daryl, maintenant. Je ne suis pas le genre de fille à coucher avec n'importe qui, tu peux tirer une croix sur ton plan à trois avec Kathlyn et moi. Excuse-moi de t'avoir jeté mon verre à la figure mais tu me rends tellement hors de moi ! » Des larmes de rage vinrent brumer ma vision, je regarde ailleurs et respire un bon coup. « Bon écoute, je dois avouer que tu ne me laisses pas indifférente, je te trouve d'ailleurs mignon. Seulement, je suis avec John, je n'ai pas envie de lui faire mal. Alors arrête de jouer à ce jeu qui ne marchera jamais. Jamais je ne finirai dans ton lit. » J'ai l'impression d'imposer des barrières non pas à lui mais à moi. Je me retiens de profiter que nos souffles se mélangent pour l'embrasser, je me retiens de l'envie de toucher encore ses cheveux blonds jusqu'à en avoir des crampes à la main. Il me rend folle. Tellement folle. Je me recule légèrement. « Tu ferais mieux de rentrer, on doit t'attendre. Puis... T'es en boxer, Daryl. » dis-je, riant nerveusement. Je tripote mes doigts, hésitant à parler encore. « ... Enfin, si un jour tu veux parler à la gent féminine sans avoir envie de la déshabiller, je suis là. Je suis certaine que dans le fond t'es pas aussi agaçant. » Mes lèvres s'étirent doucement. Son côté Don Juan est énervant mais je suis sûre que Daryl est plus intéressant que ça. 
 
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MessageSujet: Re: (daryl) and they make me, make me dream your dreams.   (daryl) and they make me, make me dream your dreams. EmptyDim 28 Juil - 19:08

Je conçois le fait que je ne veux pas m’attacher, mais je sais qu’une fois en couple, je ne tromperais pas ma petite amie/fiancée/copine enfin la fille avec qui je serais. Je pense que lorsqu’on se met en couple avec quelqu’un c’est que forcément on aime et donc que l’on n’a pas besoin d’aller voir ailleurs. Ce qui est tout à fait logique, même si tu ne vis pas avec la personne, quand tu aimes tu peux faire le nécessaire pour la voir souvent. Puis quand tu vis avec elle, je ne vois pas pourquoi tu as besoin de la tromper, puisque tu la vois tous les jours et que donc, tu n’as aucune raison de la tromper. A moins qu’elle ne veuille plus faire l’amour ou autre. Quand tu demandes quelqu’un en mariage, tu ne la trompe pas après. C’est complétement immoral. Ou alors, tu ne la demandes pas en mariage, c’est comme se mettre en couple et tromper la personne quelques jours après. C’est se mettre en couple pour dire que l’on est plus célibataire. Rien de plus.

Je peux sentir la tension qu’il y a entre Nirvana et moi quand je lui indique le nom de ma proie de la soirée, elle a l’air énervée, j’aurais pu croire à de la jalousie mais non, ce n’est pas de la jalousie. Elle n’a aucune raison d’être jalouse, et puis même, nous ne sommes rien l’un pour l’autre, donc je ne vois pas pourquoi elle le serait. La voyant débarquer, je me demande ce qu’elle allait dire, tandis que Kathlyn regarde la blonde arrivait d’un air interrogateur. Elle nous a vu tous les deux, et je suis quasiment sûr qu’elle se demande si elle est ma petite amie. Non, c’est celle de mon meilleur ami, et elle n’est pas au courant de chose que moi je sais et que je garde sous silence. Je vois qu’elle n’a pas fini son cocktail et je n’ai même pas le temps de lui dire que le contenu restant du verre m’arrive en pleine figure. Ah ba tu penses. Je jure, et je préviens mon collègue que je reviens d’ici deux petites minutes. Je ne peux pas la laisser partir comme ça, je n’ai pas l’habitude de lâcher l’affaire si facilement. Je la rattrape avant de répliquer quelques mots. Je ne peux pas la laisser fuir, pas tout de suite en tout cas. Puis, je ne veux pas la laisser repartir dans cette nuit noire, surtout qu’on ne sait pas ce qu’il pourrait lui arriver. Et je me connais, je sais que je m’en voudrais s’il lui arrivait quelque chose. Je ferme les yeux quand sa main arrive près de mon visage pour remettre une de mes mèches en place, nous n’avons jamais été aussi proche et je souris. « Laisse moi Daryl, maintenant. Je ne suis pas le genre de fille à coucher avec n'importe qui, tu peux tirer une croix sur ton plan à trois avec Kathlyn et moi. Excuse-moi de t'avoir jeté mon verre à la figure mais tu me rends tellement hors de moi ! » Je la vois tourner la tête, et je la fixe. « Je n’allais pas te proposer de faire un plan à trois avec cette fille, c’est pas mon truc de une, et de deux, je te respecte quand même un minimum pour ne pas te faire faire de choses comme cela. Tu es, comme tu me l’as rappelé, la fiancée de mon meilleur ami. » Même si j’ai envie qu’elle finisse dans mes draps, jamais je ne lui ferais faire de choses qu’elle ne veut pas. « Bon écoute, je dois avouer que tu ne me laisses pas indifférente, je te trouve d'ailleurs mignon. Seulement, je suis avec John, je n'ai pas envie de lui faire mal. Alors arrête de jouer à ce jeu qui ne marchera jamais. Jamais je ne finirai dans ton lit. » Je souris, je m’en doutais, enfin, je savais qu’il y avait quelque chose mais je ne pouvais pas mettre le doigt dessus. Je ne pouvais pas mettre un nom sur le lien invisible qui s’était dressé entre nous. « Tu ferais mieux de faire attention à John Nirvana… » Je ne peux pas en dire plus, je ne veux pas en dire plus. Elle rompt la proximité qui s’est installée entre nous. « Tu ferais mieux de rentrer, on doit t'attendre. Puis... T'es en boxer, Daryl. » Je ris, c’était donc pour cela que j’avais un peu froid aux cuisses. « Oh, ba oui, je suis en boxer. » Quel idiot. Mais quel idiot. « ... Enfin, si un jour tu veux parler à la gent féminine sans avoir envie de la déshabiller, je suis là. Je suis certaine que dans le fond t'es pas aussi agaçant. » Je souris, alors elle ne me déteste pas. « Si tu veux, tu peux toujours venir boire un verre à la maison. En tout bien tout honneur. Je t’invite à boire un verre et je te ramène chez John, je peux dire à Jaden que je dois te ramener la maintenant et je bosserais plus tôt demain, enfin c’est comme tu veux… » Je ne veux pas la forcer. Je me recule légèrement avant de déposer mes lèvres sur sa joue. « Si tu veux que je te ramène, réfléchis, je serais derrière le bar… Habillé. » Je souris avant de rentrer dans le bar et me diriger vers le vestiaire pour réenfiler mon jean et mon tee-shirt, la soirée n’est pas finie, et elle promet d’être mouvementée…

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MessageSujet: Re: (daryl) and they make me, make me dream your dreams.   (daryl) and they make me, make me dream your dreams. EmptyDim 28 Juil - 20:14



 Je me demande combien de copines a eu Daryl. Enfin, copine dans le sens où je parle des filles avec qui il s'entend bien sexuellement, pas sentimentalement. Lui qui est toujours là à se venter des nombreux pays qu'il a visité et des nombreuses filles avec qui il a couché, je me demande si sa vantardise est égale à ses exploits. C'est étrange, mais j'en viens à me demander si Daryl est un bon coup. Je me demande ce que ça fait de coucher avec un autre homme que John. Je suis habituée à lui et ça ne me déplaît pas, loin de là, mais je me demande quand même comment c'est avec d'autres hommes. Si je couche avec Daryl, sera-t-il meilleur que John ? Est-ce que je vais me rendre compte que John est au final un mauvais coup ? Ou que je sais mal m'y prendre avec les hommes ? Daryl a cette expérience qui fait qu'il doit bien s'y prendre, avec les femmes. Sinon, elles refuseraient de coucher avec je suppose. Sa réputation le précédé. Je me demande quand même ce que ça fait...

Il est si mignon les cheveux ébouriffés. Daryl a vraiment une tête de bébé. Bon, un bébé barbu certes mais tout de même un bébé. Nous sommes proches, je lui dis ce que j'ai à lui dire, que je ne veux pas coucher avec lui, qu'il n'y aura pas de plan à trois si jamais il ose penser que cela se passera ainsi. « Je n’allais pas te proposer de faire un plan à trois avec cette fille, c’est pas mon truc de une, et de deux, je te respecte quand même un minimum pour ne pas te faire faire de choses comme cela. Tu es, comme tu me l’as rappelé, la fiancée de mon meilleur ami. » D'un coup, je suis la fiancée de son meilleur ami. Quand ça l’arrange quoi. Son côté dragueur compulsif semble s'être dissipé, ce qui ne m'empêche pas de lui continuer mon monologue. Je dois lui dire toutes ces choses que j'ai sur le cœur. Je dois lui dire ce que je pense. Je lui dis que jamais ne ne finirai dans son lit même si une partie de moi me cri le contraire, une partie de moi à envie de lui. Ça me dépasse totalement, ce corps qui réagit en fonction de lui sans que ma conscience n'ait son mot à dire.  « Tu ferais mieux de faire attention à John Nirvana… » Je lève la tête d'un coup sec, hausse les sourcils. Qu'est-ce qu'il veut dire par là ? Pourquoi je dois faire attention à John ? Mon ventre se tord mais cette fois-ci, pas d'envie, mais de peur. Je me recule. J'ai peur. Je lui fais remarquer qu'il est toujours en boxer, même si dans le fond ça ne me gêne pas de voir son corps pseudo musclé. « Oh, ba oui, je suis en boxer. » Oui, tu l'es, monsieur tête en l'air. Je lui fais comprendre que je ne le déteste pas, que s'il a besoin de moi, je suis là pour lui, seulement pas pour finir dans sont lit. « Si tu veux, tu peux toujours venir boire un verre à la maison. En tout bien tout honneur. Je t’invite à boire un verre et je te ramène chez John, je peux dire à Jaden que je dois te ramener la maintenant et je bosserais plus tôt demain, enfin c’est comme tu veux… » Il dépose un baiser sur ma joue, je rougis et baisse la tête. Le contact de ses lèvres sur ma joue, mon ventre en papillonne.« Si tu veux que je te ramène, réfléchis, je serais derrière le bar… Habillé. » Je rigole et lui souris, avant de me poser sur la devanture du bar, pendant qu'il rentre. Je ne sais pas quoi faire. Rentrer chez moi, auprès de John ou profiter du fait que Daryl se soit calmer pour passer le reste de la soirée avec lui. Je suis certaine que si j'explique la situation à John, il ne m'en voudra pas. Je l'appelle alors, pour lui dire que je rentrerai tard, que je vais chez mon amie et qu'il ne faut pas qu'il m'attende. Je ne finis pas par un je t'aime, je raccroche lorsqu'il me dit d'accord. J'attrape mon sac et rentre de nouveau dans le bar, allant vers Daryl, en effet habillé. « D'accord pour un verre. » Je lui souris. Il pose son torchon sur le comptoir et nous nous dirigeons tous deux vers la sortie.
 
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