J’étais coincée chez moi depuis ce matin et j’en avais plus que marre d’être enfermée sans pouvoir rien faire, c’était mon jour de congé donc je ne devais pas aller au boulot. J’avais passé la matinée sur mon ordinateur avec du café mais ça devenait vite ennuyeux. Je décidais alors d’appeler Lennon, ma meilleure que je n’avais pas vue depuis quelques jours mais malheureusement celle-ci était pas mal occupée aujourd’hui et elle n’avait pas vraiment de temps à m’accorder. A peine avais-je raccroché le téléphone que celui-ci sonna. À l’autre bout du fil se trouvait mon père. Il voulait m’inviter à déjeuner avec lui. C’était une bonne idée donc j’acceptai avec joie l’invitation de mon père. J’étais encore en pyjama donc je devais encore me préparer. « Je prends vite une douche puis je te rejoint à la maison. D’accord ? » « D’accord princesse. » Après une bonne douche je me préparais bien chaudement pour sortir rendre visite à mon père. Mon père habitait de l’autre côté de la ville, il me fallut presque trente minutes pour me rendre chez lui. Après avoir mangé un bon repas en famille avec mon père et ma sœur, comme à l’ancienne des souvenirs de ma mère me revinrent. Comme elle me manquait surtout dans des moments pareils, elle avait toujours le chic de rendre la journée merveilleuse. Ma mère me rendait vraiment heureuse, elle était la seule personne qui pouvait me faire aller mieux dans le pire des moments et ça sa me manquait. Je n’osais pas avouer à mon père qu’elle me manquait car je savais qu’elle devait lui manquer aussi, après tout ils étaient vraiment très amoureux l’un de l’autre et mon père a été dévasté le jour de sa mort mais il avait su le gérer mieux que moi mais la douleur était quand même toujours là aujourd’hui. Sur le chemin du retour je repensais encore plus à ma mère et je ne pus m’empêcher de verser quelques larmes. Je garais aussitôt ma voiture, je ne pouvais pas continuer à conduire avec les larmes aux yeux. Je savais que les quelques larmes allaient très vite devenir une foulée. Je sorti de la voiture et avançait un peu au hasard, il faisait froid mais cela m’importait peu. Je me retrouvais très vite à la plage. C’était l’hiver et il était déjà presque dix-huit heure donc il n’y avait plus personne qui trainait dans les parages.

Je me tenais sur la digue un long moment en observant les vagues aller et venir. La vue de cette scène eu le don de me calmer un peu, c’était apaisant de voir comment la nature était faites mais cela n’empêcha quand même pas quelques larmes de couler encore le long de mes joues. Ma mère était une femme formidable et c’était difficile de l’oublier, malgré le fait que j’ai fuis de Town Square pendant si longtemps ma mère était toujours avec moi. Sa mort m’avait vraiment dévasté, non seulement j’avais perdu la personne la plus importante à mes yeux mais en plus de ça je réalisais ce qui m’attendait. Non je n’avais pas peur de la mort, j’avais juste peur de ne pas bien vivre, d’abandonner les gens à qui je tiens mais le choix ne me revenait pas. Le temps m’était compté et je ne savais pas trop quoi en faire, je voulais être comme ma mère, ne pas avoir peur de profiter mais j’avais quand même peur. C’était surement pour !a que je fuyais à chaque fois. Ma mère aurait surement été déçue par moi et cette idée me fit couler encore plus de larmes. « Comme tu me manques. »