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 Don't make the mistake to believe that I'm just like the others # Theodore

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Alysson P. Harrington
Alysson P. Harrington
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Côté coeur : Célibataire.
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MessageSujet: Don't make the mistake to believe that I'm just like the others # Theodore   Don't make the mistake to believe that I'm just like the others # Theodore EmptySam 30 Aoû - 15:12



   

   
Theo & Aly


   Les vacances touchant à leur fin, chaque jour était plus important que le précédent. Aujourd’hui, je ne travaillais pas. D’ailleurs j’avais eu mon compte d’heure pour la semaine et j’étais plutôt libre. Tout ce temps, s’en était presque déroutant. Néanmoins, cela me permettait de profiter pour faire un petit tour en ville. Un thé glacé en main, je me baladais tranquillement tout occupée à faire du lèche vitrine, rêvant d’un nouveau sac hors de prix totalement hors de mes moyens. Enfin, ça ne fait pas de mal de rêver, de s’imaginer avec un magnifique morceau de cuir travaillé dans les mains. Mon téléphone se manifeste et je souris en voyant que j’ai reçu un message de Theodore. N’étant pas très loin de sa boutique, je décide d’aller lui répondre de vive voix quant aux nouvelles qu’il tente de prendre. Il est l’une des rares personnes que je connaissais avant d’arriver en ville. Quelques années auparavant, alors que Kathleen m’entrainait partout dans son sillage, j’avais été emmenée à rencontrer l’homme d’affaires qu’il était. En effet, ma sœur courait les castings persuadée que son joli minois et sa taille de guêpe lui vaudraient d’être repérés pour un travail peu pénible et plutôt bien payé. Cela m’avait bien sûr désolée, mais je pouvais comprendre son envie d’une rentrée d’argent facile. Même si je préférais servir des repas plutôt que de me faire photographier en maillot de bain. Mais ça c’est une question de caractère, et autant dire que Kath ne s’embarrasse pas de principes tels que les miens.

Nous nous étions donc rendues au casting et Theodore avait tout de suite apprécié ma sœur. Bien sûr, j’étais bien plus revêche et à ma grande surprise, nous avons fini par nous entendre lorsque je compris que c’était plus l’art que les modèles qui l’intéressaient. Je dois avouer que j’aurais préféré qu’il soit gay et que son regard ne se pose pas sur ma sœur comme seul celui d’un homme peut le faire. Mais bon. Elle avait été heureuse d’avoir un chèque conséquent, et lui avait aimé son naturel. C’est donc très logiquement qu’ils s’étaient plusieurs fois retrouvés pour le travail. Souvent, j’étais de la partie me contentant d’observer calmement ce qui se passait, un regard toujours protecteur vers mon aînée. Ainsi, nous avions finis par être amis. Le retrouver à Town Square avait été une surprise des plus totales et cela n’avait fait que renforcer nos liens. Seule en ville, un visage connu était le meilleur remède contre la nostalgie qui me menaçait parfois. C’est très heureuse que je passais les portes de son magasin et que je me faufilais dans l’arrière-boutique après avoir salué les employés. Mon ami semblait concentré devant un mannequin vêtu d’une robe très moulante, et je décidais de le surprendre. Lui sautant sur le dos, je plaquais mes mains sur ses yeux de très bonne humeur. «  Devines qui est là ? » Scandais-je un sourire dans la voix.
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MessageSujet: Re: Don't make the mistake to believe that I'm just like the others # Theodore   Don't make the mistake to believe that I'm just like the others # Theodore EmptySam 30 Aoû - 20:09

Vacances ? C'est quoi ce mot ? Ça faisait des années que Theodore n'avait pas eu de vacances. Quelques jours par-ci, par-là. Mais jamais de réels vacances. En fait, depuis qu'il avait pris la tête de l'entreprise, Theodore n'avait pas pu prendre de vraies vacances. Les yeux rivés sur le plafond, Theodore venait de se réveiller. Le réveil situé sur la table de chevet à côté de lui indiquait huit heures seize. Alors que la plupart des gens de la planète était en vacances, Theodore avait passé pratiquement tout son été dans son bureau à essayer de maintenir à flot cette entreprise. Du lundi au vendredi, de neuf heures à vingt heures. Parfois même il devait se rendre à des dîners avec d'importants hommes d'affaires qui étaient prêt à investir dans une entreprise de mannequinat. Tous les jours, il recevait des journalistes pour une interview. Theodore n'arrêtait pas. Enfin si mais aucun jour ne se ressemblait dans sa vie. Récemment, il devait essayer de tout faire pour garder son calme face à Warren et Beth qui essayaient tant bien que mal de l'éloigner de Rose. Ouais il l'avait trompé mais il le regrettait et la principale concernée semblait bien vouloir lui pardonner. En plus de ça, elle était enceinte. Elle attendait un bébé. De qui ? Bah de Theodore bien évidemment. Depuis leur petite escapade à Paris durant quelques jours, les deux tourtereaux s'étaient retrouvés et ça faisait un bien fou. Il était heureux à ce moment-là mais malheureusement depuis le retour à Town Square, Theodore n'arrêtait pas de courir à droite et à gauche. Il avait à peine le temps d'aller à la salle de sport comme habituellement. La rentrée se préparait. Doucement. Très doucement. Les clients de Theodore passaient commande tous en même temps et étaient extrêmement exigeants. Il n'était que le gérant certes mais il devait tout de même rendre des comptes à son banquier, ses clients et respecter les délais qu'il avait fixé. Bref. Theodore s'était enfin levé. Prenant sa tasse de café matinale devant la fenêtre, il avait allumé sa petite radio pour pouvoir écouter les nouvelles du monde. Comme tout homme du monde, il possédait quelques actions et se tenait au courant du cours de ces dernières. Par la suite, il allait prendre une bonne douche – comme tous les matins – et enfilait un pantalon en flanelle gris ainsi qu'une chemise blanche retroussée aux manches d'un grand couturier. Légèrement rasé, il conservait un peu de barbe. Puis, attrapant ses clés de voitures ainsi que son portefeuille et son cellulaire, le jeune homme sortait de son luxueux appartement et grimpait à bord de sa R8. Theodore n'avait que très peu d'amis. Autrefois, il avait un petit groupe d'amis mais il aimait bien sa solitude. Ça ne le dérangeait pas vraiment. Warren, la frère de Rose, et Beth, l'une de ses amies, étaient contre le fait que Theodore et Rose se remettent ensemble. Mais heureusement pour ce dernier, le jeune homme pouvait compter sur le soutien et le réconfort d'un petit bout de femme charmante et aussi pleine d'énergie. Alysson. Il la considérait un peu comme sa petite sœur. Une excellente chose pour lui parce qu'il devait s'efforcer de lui montrer le bon exemple. Un peu plus tôt dans la matinée, il lui avait envoyé un message sur son cellulaire pour prendre de ses nouvelles. La journée se passait plutôt bien. Tranquillement. Theodore commençait à voir clair sur son bureau en s'occupant de la montagne de papier que sa secrétaire lui avait apporté au début de la semaine. Là, le jeune homme observait le travail d'une nouvelle couturière. Une robe rouge, moulante absolument parfaite. Rose devrait donner son avis – c'était elle l'experte après tout – mais Theodore semblait conquis par son travail. Soudainement, il sentait une chose sur son dos qui lui cachait la vue. « Euh .. je sais pas. Au choix, je dirait Aly ?!! » Se retournant, il la vit devant lui et la prit dans ses bras. Il ne l'avait pas vu depuis un bon moment mais avec les vacances la plupart des habitants de la ville avait déserté. « Eh bien alors, on se fait discrète ?!! Va falloir que je te supplie à genoux pour pouvoir te voir non ?! »
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Alysson P. Harrington
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MessageSujet: Re: Don't make the mistake to believe that I'm just like the others # Theodore   Don't make the mistake to believe that I'm just like the others # Theodore EmptyDim 31 Aoû - 20:25



   

   
Theo & Aly

Il est étrange de voir avec quelle aisance je m’approprie les lieux. Si au départ, les employés de Theodore semblaient surpris de mon comportement, ils ont fini par s'habituer. En même temps, je ne pense pas que le choix ait été leur. Puis ce n'est pas bien méchant. Je m'incruste juste une fois de temps en temps, même si je ne me gêne définitivement pas pour donner mon avis sur telle ou telle chose, alors que je n'y connais strictement rien. Mis à par mes goûts très personnels pour les vêtements évidemment. Je souris quand Theo me reconnais et ôte mes mains dès lors que mon prénom est prononcé. Je m'installe sur la petite place qu'il reste sur son bureau, m'adossant juste légèrement à ce dernier. Son petit sermon m'arrache une moue embêtée. Je n'ai pas été très présente cet été, j'ai préféré profiter de la plage, de mon nombre d'heures de boulot pas si élevé que ça, pour m'aérer l'esprit. Toutefois, je l'ai aperçu à la plage, mais était bien trop occupée pour aller jusqu'à lui. D'ailleurs, il me semble qu'il était en pleine conversation de son côté également. Après avoir levé les yeux au ciel - je me permet de faire l'enfant en sa compagnie - j'entreprends de lui répondre «  J'ai un peu disparu, je l'avoue. Mais tu n'as pas du tout à me supplier. Tu m'as envoyé un message ce matin, et paf me voilà ! » j'explique tout sourire, fière d'avoir rappliqué aussi vite car cela me donne matière pour argumenter. Puis je portais mon attention sur ce que regardais mon ami avant que je ne me jette sur lui. Penchant la tête, j'observe la robe qui semble très fluide et comme un chat avec de la lumière je suis comme attirée par ce rouge si tentateur. J'effleure le tissus et imagine qu'on doit se sentir très légère en portant ça «  Cette robe est sublime. Il faut assumer les regards qui pèseront sur toi si tu la portes, mais elle est magnifique. » M'éloignant, je la regarde encore et hoche la tête. C'est définitivement le genre de robe taillé pour les femmes qui assument et qui ont confiance en elle. Je grimace discrètement, sachant que je n'oserais jamais quelque chose d'aussi coloré. Attirer tous les regards ? Non merci. La justice et son noir et blanc en tant que dress code me sied parfaitement à cet égard d'ailleurs.

Mon regard se pose ensuite sur Theo, et je me doute qu'il aime cette robe lui aussi. Je n'ai peut-être pas un avis aussi nul que ça tous comptes fait. Enfin, c'est peut-être à cause de mes sœurs et également sans doute parce que je fréquente sa boutique plus souvent que la plupart de ses clientes, car il est tellement un bourreau de travail qu'il passe plus de temps ici que chez lui. Quel fou. Je ne peux que le comprendre, moi-même jetée à cœur perdue dans mes études j'espère être aussi comblée par la réussite que lui plus tard. Je ne lui dirais jamais, sinon ses chevilles ne dégonfleront pas, mais il est un modèle de réussite que je respecte beaucoup. Le voir travailler me fait me souvenir de pourquoi je passe tant d'heures sur les bancs de la FAC, ce qui m'est salvateur certains jours. «  Ton été s'est bien passé ? Et ta vie privée, tu as fais quelque chose à ce propos ? » Je lui demande sincèrement intéressée. Je ne connais pas tous les détails de sa vie personnelle, mais je sais qu'il n'a pas eut que des moments difficiles ces derniers temps. Surtout qu'il n'a pas que des amis en ville. Notamment à cause de son côté Don Juan qui me fait tant rire. D'un autre côté, je me dis que si je connaissais les jeunes femmes qu'il fréquente, mon opinion ne serait peut-être pas aussi tranchée de son côté. Voilà pourquoi je ne préfère pas trop en savoir. Car c'est lui mon ami, lui que je dois soutenir et ne pas juger quand il a besoin d'être écouté et rassuré.

Alors que j'allais reprendre avec mes questions, un jeune homme débarque et me dévisage de haut en bas. Je m'apprête à faire une remarque mais il lève un doigt et je suis tellement surprise qu'il finit par prendre la parole avant moi. «  Les mensurations sont bonnes, même si elle semble un peu plates. Enfin, on ne peut pas demander un mannequin avec des formes non plus ! » Cet abrutit ris, et immédiatement je vois rouge. Après un regard pour Theodore, je m'empresse de m'approcher de lui. «  Vous vous prenez pour qui de juger les gens sur leur physique espèce d'idiot. Et d'abord, je ne suis pas mannequin ! » Sur le point de rajouter que je ne fais pas partie de ces abruties sans cervelle, je me retiens en pensant à ma sœur et à l'argent facile du mannequinat. Puis je me tourne vers Theo en quête d'explications sur le pourquoi du comment son imbécile de subalterne se permet de me parler d'une telle façon. J'aurais bien pu être une cliente !
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