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 our new life at two + lenoam

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MessageSujet: our new life at two + lenoam    our new life at two + lenoam  EmptyDim 14 Juil - 22:16




Lennon & Noam


« Non je te jure Taïs, je comprends absolument rien. » Pendu au téléphone avec ma camarade de classe depuis plus d’une heure, je suis littéralement en train de perdre patience. Dans une semaine très exactement, les partiels qui signent la fin de la première année vont commencer et je ne suis absolument pas près. L’abrutit que je suis à jeter tout ce qui était relier de près ou de loin à ma première tentative d’études. A l’époque, après le décès de Gabriel, je pensais ne jamais remettre mes fesses sur les bancs de l’école. J’aurais dû réfléchir à deux fois avant de tout balancer. Aujourd’hui je suis en train de me noyer dans mes notes de cours et je ne suis plus vraiment sûr de comprendre quoique ce soit à la stratégie de communication que nous avons étudier la semaine dernière pour une entreprise dont je ne me souviens même pas du nom ou encore de l’activité. Autrement dit je suis dans la merde et visiblement ce n’est pas Taïs qui voudrais me donner un coup de main. Visiblement la jeune femme est sortie jusqu’au petit matin et sa gueule de bois est encore bien présente. Je connais cet état par cœur, je l’ai expérimenté bien avant elle. C’est terminé pour moi maintenant, mais ce n’est pas le cas de mon amie. Je l’entends jurer à l’autre bout du fil et pousse un long soupire. « Bon écoute Noam, débrouille toi. Tu l’as déjà fait en plus. Je rêve de rejoindre mon lit moi. Je t’aiderais peut être demain. » « D’accord. Va y doucement sur l’alcool Taïs. » Cette fois c’est elle qui soupire. De mon côté je lève les yeux au ciel. C’est moi qui dis ça. On aura vraiment tout entendu  je crois… On dirait l’hôpital qui se fou de la charité. Enfin. On ne va pas épiloguer. Il faut vraiment que je révise, sinon je n’aurais jamais ma première année et je sais parfaitement que si je ne passe pas cette année, je n’aurais jamais le courage de tout recommencer à nouveau à la prochaine rentrée. Je lâche mon téléphone et retourne dans mes cahiers en prenant ma tête entre mes mains. Je ne vais jamais m’en sortir.

Les heures défilent et j’ai l’impression de ne toujours avoir rien appris. J’engloutis tout un tas d’informations mais n’en retient que la moitié. Enfin la moitié, c’est un grand mot je crois. Je n’en peux plus et depuis tout à l’heure je ne cesse d’entendre mon téléphone sonner depuis le canapé. A bout de nerfs, je me lève pour récupérer mon mobile. Trois messages de Lennon. Elle me dit qu’elle aimerait me voir. Une semaine que nous sommes officiellement ensemble et je n’ai réussi qu’à lui accorder une toute petite soirée. Pas vraiment idéal contrairement à ce que je lui avais promis. Je voudrais bien m’arrêter pour passer un moment en tête à tête avec elle, mais je ne peux pas. Il faut absolument que j’ai mes examens et pour cela il faut que je révise. Et pas qu’un peu. Comment je vais bien pouvoir faire ? Elle va me quitter sans que j’aie le temps de comprendre quoique ce soit si je lui dis une nouvelle fois de passer la soirée seule. « Je dois encore réviser, mais passe à l’appartement, promis j’arrêterais pour la soirée. » Il est encore tôt. Je peux réviser jusqu’au dîner et consacrer la fin de ma soirée à la jeune femme. Oui cela peut tout à fait être jouable. Encore faut-il que je me remette à réviser. Pour la vingtième fois de la journée, je me replonge dans mes cours. Pourquoi j’ai choisi cette filière déjà ? Ah oui pour mon meilleur ami. Je crois qu’il faut que je m’accroche à cette idée. Je prendrais presque un verre là. Non, non. Il ne faut surtout pas que je pense à cela. Reste concentrer Noam.

Il est près de dix-huit heures lorsque j’entends frapper à la porte. Mon regard fait un aller-retour entre la porte et la table noyé sous les feuilles. De toute façon, ça ne peut être que Lennon. « Va y entre ! » hurlais-je tout en finissant d’écrire ma phrase sur ma feuille de révision. Rapidement j’aperçois ma petite amie – que c’est bizarre – apparaître dans le salon. Je lui offre un petit sourire timide et me lève pour la rejoindre. Je passe mes bras autour de ses hanches et dépose un léger baiser sur ses lèvres. Je commence sérieusement à m’y habituer. Cela ne fait qu’une semaine, mais je me dis que j’ai fait le meilleur des choix en finissant par me mettre en couple avec elle. Je doute encore de temps en temps, mais je me sens bien avec Lennon. Pour la première fois depuis des années j’ai vraiment la sensation d’être heureux. J’embrasse de nouveau la jeune femme et suis son regard qui se pose sur la table du salon. « Je m’en sors pas… J’ai l’impression de rien retenir. Tu ne veux pas me donner un coup de main ? » Laisser ma copine me faire réviser. Je ne sais pas vraiment si c’est une bonne idée, mais peut être que ça finira par rentrer.
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MessageSujet: Re: our new life at two + lenoam    our new life at two + lenoam  EmptyMer 17 Juil - 22:56




Lennon & Noam


J’étais plongée dans plusieurs dossiers, incapable de me concentrer pendant plus de cinq minutes. J’avais pas mal de rapports à rédiger et j’avais l’impression de ne pas avancer. Mon esprit n’arrêtait pas de voguer vers Noam. Je me laissais aller contre le dossier de mon fauteuil tapotant de mon crayon sur le bureau. Avant de fixer le plafond en soupirant, ce n’était pas vraiment ce à quoi je m’attendais quand nous avions décidés de nous mettre ensemble. Soit, je pouvais lui laisser un peu d’air mais c’était plus fort que moi j’étais incapable de ne pas m’inquiéter. Je l’imaginais déjà faire machine arrière et ça me terrifiais. Je finissais par lui envoyer un message et me replongeais dans ma paperasse me persuadant que la journée passerait plus vite si je me concentrais sur ce que je faisais.

L’heure de quitter le bureau arriva enfin et je regardais une nouvelle fois mon portable en pestant. Toujours pas de nouvelles de Noam. Je soupirais, en renvoyais un et me décidais à rentrer chez moi. Une fois arrivée, je me laissais tomber dans le canapé avant de prendre ma tête dans mes mains, je fronçais les sourcils me trouvant bien ridicule d’être perturbée à ce point par la distance qu’il y a entre Noam et moi à ce moment précis. Je me penchais sur la télé, espérant me détourner les idées avant de me rendre compte que je zappais sans m’arrêter. Pestant je me relevais et récupérais mon portable dans mon sac. Voyant que je n’avais toujours pas de réponse, il me fallut tout le contrôle nécessaire pour ne pas que je jette ce foutu téléphone par la fenêtre. A la place, je renvoyais un dernier message avant de me dire qu’une douche calmerait mes nerfs à vif.

Effectivement, l’eau me détendit quelque peu et me rappela surtout que Noam m’avait prévenu il y a quelques jours qu’il était en période de partiels et que se voir serait difficile. Je me sentais ridicule et sortant de la douche, les cheveux enroulés dans une serviette, je m’apprêtais à lui envoyer un sms pour m’excuser avant de m’apercevoir qu’il m’avait répondu. « Je dois encore réviser, mais passe à l’appartement, promis j’arrêterais pour la soirée. » Je sautais presque de joie et finissais d’aller me préparer, il était peut être un peu fourbe de me rendre séduisante mais ses révisions attendraient bien un peu non ? Je séchais mes cheveux, soignais mes boucles avant de me diriger vers la cuisine. Je savais pertinemment que Noam aurait la flemme de cuisiner, je me demandais même si il s’était nourri ces derniers jours. Alors dans un élan de bonté, comme une vrai petite femme qui soignait son homme –quelle chose ridicule- je me mis au fourneau et préparais des lasagnes et une salade verte.

J’arrivais enfin devant sa porte vers les coups de 18h, je frappais avec grand mal à la porte compte tenu des plats que je portais.  « Va y entre ! » Il ne m’ouvrit même pas la porte, je râlais intérieurement et m’appliquais à ouvrir sans tout laisser tomber. Je pénétrais enfin dans l’appartement et Noam se dirigea vers moi déposant quelques baisers sur mes lèvres, ce qui eut le don de m’enlever toute forme d’agacement. Mon regard se porta instinctivement sur la table du salon sur laquelle trônait un tas de feuilles et de bouquin. Comment arrivait-il à s’en sortir avec tout ce foutoir ? Il aperçut mon regard et me dit : « Je m’en sors pas… J’ai l’impression de rien retenir. Tu ne veux pas me donner un coup de main ? » Quelque peu déçue de voir qu’arrêter de travailler n’était pas dans ses plans, j’haussais les épaules avant de rétorquer « Je pose ça dans la cuisine et j’arrive » je déposais mes plats sur le plan de travail et soufflais un bon coup. Allez Lennon tu ne vas pas râler contre lui toute la soirée, il a besoin de toi. Je finissais par revenir dans le salon avant de m’assoir à ses côtés et de poser un baiser sur sa joue. J’attrapais quelques fiches avant de reposer mon regard sur lui « Tu en es à quel chapitre ? ». Je parcourais les fiches du regard –au moins il en avait fait ce qui était plutôt bien-, sur l'une d'elle je repérais une question à lui poser. « Tiens je te pose des questions et tu y réponds d'accord ? Au moins on verra ce que tu as retenu. En quoi peut on mesurer la notoriété d'une entreprise auprès de ses consommateurs ? » C’était une question du chapitre 1, j’étais presque persuadée qu’il allait connaître la réponse. Enfin en tout cas je l’espérais histoire qu’on arrête vite toutes ces révisions pour se concentrer sur nous.
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MessageSujet: Re: our new life at two + lenoam    our new life at two + lenoam  EmptyVen 19 Juil - 1:05




Lennon & Noam


Cela fait des heures que je tente de me concentrer sur mes cours, mais j’ai de plus en plus de mal. Je pense à Lennon et plus particulièrement lorsque je me rends compte qu’elle a essayé de me joindre plusieurs fois dans la journée. J’ai l’impression de ne pas tenir mes promesses avec elle et je dois avouer que je commence à me détester pour cela. Je lui avais dit que tout irais bien entre nous et que l’on passerait réellement du temps ensemble. Depuis ces belles paroles, je n’ai pu lui accorder qu’une seule et unique soirée. Bon. En même temps, on a pas vraiment choisi la meilleure des semaines étant donner que les partiels arrive, mais il est vrai que j’aurais pu faire mieux. Que j’aurais pu lâcher mes feuilles quelques heures simplement pour la voir, pour savoir comment c’est passer sa journée et pour dormir à ses côtés. Mais je ne suis pas encore habituer à tout cela et il est certains que je n’ai pas encore adopté les meilleurs réflexes. Alors rapidement je lui envoi un message pour lui proposer de passer la soirée ici. Je ne sais pas trop comment cela va se dérouler, mais je crois que je lui dois bien cela tout de même. Et puis j’ai envie de la voir moi aussi. Elle commence à me manquer tout de même.

En attendant la venue de Lennon, je tente de me replonger dans mes notes. Il faut absolument que je maîtrise tout cela. Il faut que j’arrive aux examens en étant capable de faire une étude comparative pour n’importe quelle entreprise, mais également en étant capable de faire un nouveau graphisme à une entreprise qui vendrait des fourchettes. Oui il faut être préparé à n’importe quelle éventualité, je me méfie toujours des sujets d’examens. Malheureusement pour moi, je ne retiens absolument rien. J’ai déjà fait une première année et je suis incapable de ressortir une définition correctement. Peut être parce que j’y ai passé beaucoup trop de temps aujourd’hui. Je n’en sais absolument rien, mais je sais que je ne dois pas m’arrêter maintenant. Il faut que j’apprenne. Il faut que je maîtrise mon sujet. Je ne peux pas me permettre de rater mon année, cela mettrais à mal tous mes projets. Un instant, mes yeux ce posent sur mon fameux projet. Enfin celui de Gabriel pour être précis, mais que j’avais finis par adopter à force de l’entendre me parler de cela. C’est mon seul unique but, ma seule motivation en ce qui concerne mes études et il faut absolument que je m’accroche à cela. C’est en pensant à mon meilleur ami que je me remets dans mes définitions. Finalement j’arrive tout de même à retenir certaines choses. Ce n’est pas encore parfait, mais c’est déjà pas mal. Je change un peu de matière histoire de ne pas passer tout mon temps sur la mienne et les heures finissent par défiler à une allure assez hallucinante.

Il est près de six heures lorsque Lennon finis par frapper à ma porte. Je lui hurle – littéralement – d’entrer, mais me précipite vers elle lorsque je remarque qu’elle a les bras charger de plat. « T’as cuisiné pour moi ? » demandais-je alors un peu étonné. C’est bien la première fois qu’elle ramène de la nourriture alors que je l’invite chez moi. Bon. En même temps, la dernière fois elle n’avait pu manger qu’une pauvre petite salade. Cela n’était clairement pas suffisant et elle sait parfaitement que je ne suis pas encore capable de cuisiner plus. Elle a dû avoir pitié de moi ou quelque chose comme cela. Je l’aide donc avec ses plats et me penche vers elle pour lui voler un baiser. Il faut avouer que c’est le genre de chose que j’apprécie désormais ; l’embrasser. Je ne me lasse pas et heureusement maintenant je n’ai plus besoin de m’excuser lorsque je le fais. L’avantage d’être officiellement en couple, même si je maîtrise encore mal certaines notions. « Je m’en sors pas… J’ai l’impression de rien retenir. Tu ne veux pas me donner un coup de main ? » Je la vois soupirer, pourtant elle ne refuse pas. La jeune femme s’éclipse un instant dans la cuisine et je retourne m’asseoir à la table du salon.

Elle me rejoint assez rapidement et commence à fouiller parmi mes feuilles. « Tu en es à quel chapitre ? » Je sens qu’elle va prendre son rôle très au sérieux et que je vais finir par le regretter. « J’en suis au troisième, mais je dois tout savoir. » J’affiche une petite moue et continue à regarder mes livres comme si j’allais m’imprégner de toutes leurs informations avec un simple regard. L’espoir fait vivre après tout. Lennon se tourne vers moi et attrape l’une de mes fiches. Mon dieu, je vais me faire interroger comme en primaire. « Tiens je te pose des questions et tu y réponds d'accord ? Au moins on verra ce que tu as retenu. En quoi peut on mesurer la notoriété d'une entreprise auprès de ses consommateurs ? » Qu’est-ce que je disais ?! Et c’est quoi cette question ? Je me sens pâlir d’un seul coup. J’en sais absolument rien. Enfin si, un peu, mais pas tout. Enfin j’en sais rien. Ca commence mal. « Euh… Avec sa renommée et l’image quelle dégage auprès des médias. Et… Sa réputation ? » Bon. Je ne m’en étais pas trop mal sorti. Sauf que Lennon n’abandonne pas là. Elle enchaîne les questions et tout deviens de plus en plus compliquer. J’écarquille les yeux à chaque fois qu’elle ouvre la bouche et même si au début je finissais par trouver la réponse, je commence à avoir de plus en plus de mal et la demoiselle semble perdre patience. Après plusieurs minutes d’interrogatoire intensif et suite à une question dont je ne connais absolument pas la question je finis par poser mon front sur la table en soupirant. « Je vais jamais y arriver… » Dit le mec qui avait eu sa première année du premier coup il y a de cela quelques années. A l’époque, je ne révisais pas beaucoup et pourtant j’y étais arrivé.

Lennon utilise un de mes bouquins et me demande comment je ferais pour améliorer leur logo et par conséquent l’image qu’ils reflètent. Sauf que cela fait désormais des heures que je suis sûr mes cours et que je commence sérieusement à perdre le fil. « J’en sais absolument rien. Déjà c’est pas beau leur truc donc forcément ça donne pas envie. Faut mettre de la couleur et puis changer ce nom tout pourri là. » Lennon me lance un regard noir et je hausse les épaules. « C’est pas ça la réponse attendu ? » finis-je par demander dans un petit sourire ?
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MessageSujet: Re: our new life at two + lenoam    our new life at two + lenoam  EmptyDim 21 Juil - 21:25




Lennon & Noam

Je comprenais l’angoisse de Noam de rater son année. Il avait 26 ans et il était temps pour lui d’avancer dans la vie. Je ne saluerais jamais suffisamment son courage de reprendre ainsi les études mais après aussi longtemps sans le voir, j’avais énormément de mal à me montrer compréhensive. C’était le début de notre relation officielle et normalement nous étions censés rester accroché l’un à l’autre comme tout autre couple. Mais il semblait qu’avec Noam nous ne serions jamais normal et que j’étais destiné à attendre qu’il consente à me consacrer du temps. Je savais pertinement que ce n’était pas dans ses attentions de me vexer ou de me faire de la peine. Mais j’étais ainsi, un peu possessive, un peu trop aimante surement. Dans tout les cas je m’étais ramené avec de la nourriture et Noam semblait étonné de mon geste. « T’as cuisiné pour moi ? » j’hochais la tête en lui répondant « Oui, je me doutais qu’avec tes révisions tu devais pas avoir beaucoup de temps. » En même temps, même sans ses révisions il faut dire que Noam n’était pas du genre à être un grand cuisinier ! Ca ne m’avait jamais dérangé, ça m’avait plutôt fait rire en fait. Mais j’appréciais les efforts qu’il faisait quand il m’invitait chez lui et mettait les petits plats dans les grands. Il tentait de faire au mieux et c’était l’important.

Je me dépêchais de déposer les plats dans la cuisine. Cette dernière était exceptionnellement bien rangée et ne faisait que confirmer mes soupçons sur le fait que Noam n’avait décidément pas du passer beaucoup de temps dans cette pièce cette dernière semaine. Je mettais le four à chauffer et posais les lasagnes sur la table avant de revenir vers lui. Je m’installe rapidement à ses côtés afin que ces révisions soient vite faites bien faites et que l’on puisse enfin passer à table et passer du temps ensemble. Je commence à le questionner sur un sujet et sa réponse ne se fait pas trop attendre « Euh… Avec sa renommée et l’image quelle dégage auprès des médias. Et… Sa réputation ? » Honnêtement ce n’était pas trop mal, pas très complet mais au moins ne partions nous pas de zéro. « Tu ne peux pas développer un peu plus ? »

Rapidement les questions s’enchaînent et je me rends compte que Noam n’est absolument pas au point. Je sens que je perds patience mais que je suis déçue surtout. Je n’étais pas prête de passer une soirée calme avec l’homme que j’aimais. Je l’observais poser le front sur la table en soupirant qu’il n’y arriverait jamais puis je posais une main sur sa tête et caressais tendrement ses cheveux. « Mais si tu vas y arriver ! » Fis-je pour le remotiver un peu. Honnêtement je n’en étais pas vraiment sûr mais autant ne pas lui montrer mes inquiétudes pour le moment. L’important c’était qu’il sache ses cours et qu’il ait son année. Le problème c’est que je ne comprenais pas où était le probleme, toute ma vie j’avais fais partie des bonnes élèves et j’apprenais souvent avec une facilité déconcertante. Que Noam ne puisse pas en faire autant me rendait dubitative et je finissais par me demander si il n’en faisait pas exprès. Je m’éclipsais rapidement dans la cuisine en lui disant d’abord de relire ses fiches puis allais mettre le plat au four. On pourrait manger d’ici 20 minutes, enfin, si Noam savait son cours… autant dire que nous n’étions finalement pas près de manger.

Je décidais d’emprunter une technique plus ludique pour mobilisr ses connaissances et saisissais son bouquin de cours avant de désigner leur logo. Je lui posais alors une question des plus basiques sur la façon d’améliorer leur logo. « J’en sais absolument rien. Déjà c’est pas beau leur truc donc forcément ça donne pas envie. Faut mettre de la couleur et puis changer ce nom tout pourri là. » Je le fusille littéralement du regard, peu encline aux plaisanteries alors que je faisais de réels efforts pour l’aider et qu’il semblait s’en ficher totalement. « C’est pas ça la réponse attendu ? »  Je saisis son livre et le frappait avec à l’épaule avant de retourner me calmer dans la cuisine en lançant un sonore « Tu fais chier Noam » Je sortais les lasagnes du four, me disant que manger me calmerait surement un peu. Dans un élan de gentillesse, je lui en apportais une assiette et me rasseyais à côté de lui. « Es-tu sûr au moins que la communication te plait ? Parce que c’est pas l’impression que tu donnes ! » J’avalais ma bouchée  et reposais mon assiette sur la table basse. « Quand on est passionnée par quelque chose, on apprend beaucoup plus vite et j’ai vraiment l’impression que t’en as rien à foutre de ces matières. Ca rentre par une oreille et ça ressort par l’autre. » Je dévisageais Noam, tentant de comprendre d’où venait le problème. Il était probable que la communication était plus pour lui, c’était peut être ça. Ou peut être avait-il arrêté les cours trop longtemps et qu’il n’avait plus l’habitude d’apprendre. Ca aussi s’était fort possible. « Tu es sûr de vouloir continuer ce soir ? » dis-je presque suppliante même si je ne m’attendais pas trop à avoir la réponse que j’attendais.

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MessageSujet: Re: our new life at two + lenoam    our new life at two + lenoam  EmptyMar 23 Juil - 14:52




Lennon & Noam


Visiblement, Lennon avait vraiment envie de me voir. Elle a même cuisiné pour que l’on puisse passer la soirée ensemble. Et elle avait vu juste. Avec toutes mes révisions, je n’avais pas vraiment pris le temps de me faire à manger correctement ses derniers jours. Voilà que je me fais entretenir par ma copine. Il ne va pas falloir que cela se reproduise souvent… Dans le fond, je vois bien qu’elle m’en veut d’être encore pencher sur mes cours à cette heure-ci. Cela fait une semaine que je lui promets une soirée tranquille et malheureusement ce n’est pas ce soir que cela risque d’arriver. J’ai hâte de passer mes examens d’un seul coup. Pour pouvoir enfin tenir mes promesses auprès de la jeune femme. Enfin… Lennon garde tout de même son sourire et viens s’installer à mes côtés pour me donner un coup de main. Je me dis qu’avec elle, je finirais bien par me concentrer totalement pour retenir ne serait-ce que quelques définitions de ce stupide cours. Déterminée, elle commence à me poser des questions et très rapidement je me retrouve en galère. « Tu ne peux pas développer un peu plus ? » Ma réponse est visiblement juste, mais il manque plusieurs points pour qu’elle puisse être totalement valide. Autant dire que je ne suis pas dans la merde si je continue comme cela. « Non là je peux pas faire plus. » On dirait presque de la déception que je vois défiler dans les yeux de Lennon. Je baisse un peu les yeux et repars dans mes fiches de révisions. En quelques minutes seulement je me fais bombarder de questions. J’ai la réponse à certaine, mais d’autres me laisse carrément sans voix. Je me demande même où elle peut bien aller chercher tout cela parfois. Je commence à me décourager et Lennon commence à perdre patience. Autant dire que cela ne fait pas réellement un bon mélange. Pourtant elle fait tout pour me rassurer. Elle m’encourage et je me promets de la remercier pour tout cela plus tard. Mais pour le moment il ne faut pas que je lâche mes cours des yeux.

Les minutes défilent et Lennon devient de plus en plus bougon à mes côtés. Presque désespérée de me voir ramer autant. Elle attrape mon bouquin de cours et me demande mon avis sur le logo. Pensant faire un peu d’humour, je me lance dans une analyse approximative qui me donne droit à un regard plus noir que jamais. D’accord… J’aurais peut être mieux fait de me taire sur ce coup-là. « Ce n’est pas ça la réponse attendu ? » Cette fois, ce n’est pas un regard noir que je me prends, mais carrément un coup de bouquin dans l’épaule. Cela au mérite d’être clair. La blondinette ce lève subitement de table et disparaît dans la cuisine. Je crois que je l’ai énervé… « Tu fais chier Noam » Qu’est-ce que je disais. Elle n’est pas heureuse d’être ici ce soir et je suis en train d’envenimer la situation. Il faut que j’arrête sinon on va encore partir dans une dispute et entre nous ça finis toujours très mal. On dit des choses que l’on pense pas et on ne se parle plus pendant des mois, autant dire que je ne plus du tout envie de revivre cela. Pourtant je hausse les épaules et reste pencher sur mes cours tandis que j’entends Lennon s’agiter dans la cuisine. Quelques secondes plus tard, elle réapparaît avec deux assiettes pleines de lasagnes. Han elle veut me déstabiliser avec de la bouffe. C’est cruel. Pourtant lorsqu’elle s’assoit de nouveau à mes côtés, je comprends qu’elle n’as pas vraiment envie de déconner. Je lui offre un petit sourire timide pour la remercier et tire mon assiette vers moi pour goûter son plat. « Es-tu sûr au moins que la communication te plait ? Parce que c’est pas l’impression que tu donnes ! » D’accord. Elle veut vraiment se lancer là-dedans ? J’allais répondre lorsqu’elle enchaîna rapidement. « Quand on est passionnée par quelque chose, on apprend beaucoup plus vite et j’ai vraiment l’impression que t’en as rien à foutre de ces matières. Ca rentre par une oreille et ça ressort par l’autre. » Comme un petit garçon pris la main dans le sac, je baisse la tête. Je passe une main sur ma nuque et mange un peu en silence. Il va bien falloir que je lui réponde pourtant.

« Non ça me passionne pas. J’aime bien la pratique, y a pas de souci là-dessus, mais j’en peux plus d’apprendre toutes ces définitions qui ne servent à rien et que j’ai déjà appris y a plus de trois ans. » Je joue nerveusement avec ma nourriture et relève le regard vers elle. « Mais j’avais dix-sept ans quand ton frère m’as parlé de son projet, quand il m’a dit ce qu’il rêvait de faire dans sa vie. A l’époque on faisait tout ensemble et ça il l’avait envisagé avec moi aussi. Il m’a transmis son idée, transmis son envie et je l’ai suivi tête baisser, parce que c’est toujours lui qui avait les bonnes idées. Son projet il est là ! » Je désigne une liasse de papier poser sur la table. « Et tant que je ne l’aurais pas achevé, j’arriverais à rien dans ma vie. » J’attrape les papiers et y jette un œil. C’est le projet qu’on avait rendu quelques semaines avant l’accident, il était complet. Enfin pas celui-ci étant donner que Gabriel m’avait juste laissé le dernier brouillon. A la fin, on s’écrivait toujours un mot pour dire ce qu’on avait changé ou l’idée subite que l’on avait eue. Sur ce brouillon, il reste un dernier mot de mon meilleur ami. « On va le faire mon poussin. Ce projet est génial. » Il avait l’habitude de me donner ce surnom débile et aujourd’hui c’est ce petit mot qui me donne envie de continuer. Je le montre à Lennon et baisse de nouveau les yeux. « Il faut que j’ai mon diplôme pour continuer ça, c’est tout. Et j’abandonnerais pas, que certains truc me plaise ou pas. »

Finalement, Lennon me demande si je compte continuer ce soir. J’hésite un instant et finis par poser mon regard sur elle. « Tu veux faire quoi ? » Je peux au moins lui accorder ma soirée. De toute façon, quelques minutes de révisions en plus, ne changeront plus rien. Je termine mon assiette et rapproche ma chaise de celle de la jeune femme. Je pose mon menton sur son épaule et mon nez vient frôler sa joue. « Me fait pas la tête, s’il te plaît. » Ma voix est presque suppliante. « Comprends que c’est important pour moi. Oui je t’avais promis mieux pour nos débuts, mais j’y suis pour rien… »
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MessageSujet: Re: our new life at two + lenoam    our new life at two + lenoam  EmptyDim 28 Juil - 21:10




Lennon & Noam


Je  n’arrivais pas à le comprendre. Pourquoi s‘acharnait-il autant sur la communication si cela ne l’intéressait pas ? Quelles pouvaient être ses motivations ? J’aurais aimé comprendre, faire la lumière sur le sujet mais tout cela me semblait saugrenue. Noam avait passé l’âge de faire des études sans penser à ce qu’il ferait par la suite. Il n’avait pas le droit de se lancer comme ça en se disant « on verra bien » si c’est pour abandonner plus tard. Il fallait qu’il fasse des études qui lui plaisent, qui le booste dans sa vie car j’étais certaine, qu’une fois qu’il aura trouvé sa voie, il aurait des capacités, des facilités jusque-là non soupçonnées. Mais pour l’instant nous étions bien loin de cette situation. Je ne pouvais m’empêcher de râler contre Noam alors, qu’au fond, il n’y pouvait strictement rien. J’étais certainement la pire petite amie –toujours aussi bizarre- au monde. Mais je voulais que son bien en fait. C’était étrange à dire et j’avais certainement pas la meilleure tactique au monde pour lui faire comprendre mais je voulais vraiment qu’il réussisse et qu’il soit enfin totalement heureux.

Je remets en doute ses études, son choix de vie, et j’attends patiemment une réponse de sa part. J’essaye de le comprendre au mieux, parce que je sais Noam, malgré tout, gardera toujours une petite part de secret en lui. Mais si nous voulions avancer ensemble il fallait que j’ai une meilleure vision du personnage parce que, là, tout de suite, j’étais totalement perdue. « Non ça me passionne pas. J’aime bien la pratique, y a pas de souci là-dessus, mais j’en peux plus d’apprendre toutes ces définitions qui ne servent à rien et que j’ai déjà appris y a plus de trois ans. » J’arquais un sourcil, pas totalement convaincue. Au contraire, si il avait déjà réussi à les apprendre, ça devrait bien revenir, non ? Pire encore il devrait s’en souvenir, ou avoir au moins des fragments de cours enregistrés. A mes yeux ce n’était pas normal qu’il semble repartir de zéro ainsi. Mais je ne disais rien, me contentant de l’écouter tandis qu’il continuait. « Mais j’avais dix-sept ans quand ton frère m’as parlé de son projet, quand il m’a dit ce qu’il rêvait de faire dans sa vie. A l’époque on faisait tout ensemble et ça il l’avait envisagé avec moi aussi. Il m’a transmis son idée, transmis son envie et je l’ai suivi tête baisser, parce que c’est toujours lui qui avait les bonnes idées. Son projet il est là ! »Je sens mon corps se tendre tout entier, je n’aime pas vraiment qu’on parle de mon frère. En fait, on en parlait que rarement parce que malgré le temps passés les souvenirs étaient toujours aussi douloureux. Je le revoyais lui et Gabriel, rêvant à leur futur, à ce métier qu’ils aimaient déjà tant sans vraiment le connaître. Ils étaient jeunes, rêveurs, un peu fou mais incroyablement heureux à l’époque. Je contemplais la liasse avant de la saisir et de la parcourir du regard. J’avais un pincement au cœur en repensant à tout ce que mon frère n’avais pu achever mais était-ce pour autant une raison pour que Noam s’entête dans un projet en simple mémoire de Gabriel ? Je reposais la liasse de feuille en soupirant avant de reposer mon regard sur l’homme que j’aimais. « Et tant que je ne l’aurais pas achevé, j’arriverais à rien dans ma vie. » dit-il avant de saisir à son tour les feuillets que je venais de déposer. J’observais son regard se poser sur l’écriture de Gabriel et émue je passais mon bras dans le bas de son dos avant de venir poser mes lèvres sur son épaule. « Il faut que j’ai mon diplôme pour continuer ça, c’est tout. Et j’abandonnerais pas, que certains truc me plaise ou pas. » Je souriais tranquillement avant de me réeloigner de lui et de l’observer, sérieuse. « Aussi beau que cela soit Noam, je ne veux pas que tu t’entêtes à faire quelque chose qui ne te plaira pas juste en mémoire de Gab. » Je marquais une pause, parcourant de nouveau du regard le mot laissé par mon frère et rajoutant :  « mais si c’est vraiment ce que tu veux, si tu penses que c’est vraiment ce que tu veux faire dans la vie, et bien fonce. ». Je lui adressais un sourire avant de poser ma tête contre son épaule.

Je finis par sortir de mes pensées et lui demande si il veut continuer de réviser. Enfin, Noam me demande ce que je veux faire. « Hum je sais pas. » lui répondis-je doucement, avant de terminer mon assiette et de la repousser un peu. Il rapproche sa chaise et je sens bientôt son souffle chaud sur ma joue, rien que ça m’arrache un sourire. « Me fait pas la tête, s’il te plaît. » je reste silencieuse attendant un peu. C’est vrai que je n’avais pas été agréable mais j’étais ainsi, j’avais besoin de son attention, j’étais certainement celle en tort mais je n’y pouvais strictement rien. C’était dans mon caractère. « Comprends que c’est important pour moi. Oui je t’avais promis mieux pour nos débuts, mais j’y suis pour rien… » Je posais alors ma tempe contre son front avant de murmurer. « Je sais. » Puis je tournais la tête et posais un simple baiser sur ses lèvres. « Je m’en remettrais, va. Je veux que tu sois heureux c’est tout. » Puis je m’écartais un peu de lui avant d’emmener les assiettes vides dans la cuisine et de ranger les restes de lasagnes. « Tu sais Noam, j’ai réfléchis à quelque chose. ». Non lenny tu veux pas faire ça, crois moi. Lui en parle pas, tu vas faire foirer toute la soirée. Pourtant prenant mon courage à deux mains, tandis que j’essuyais les assiettes lavées avec un torchon je lui confiais : « Ca serait peut être pas mal d’habiter ensemble non ? » Je m’attendais au pire, tentant de calmer le stress qui me tenaillait je m’appliquais à ranger la cuisine du mieux que je pouvais. « Enfin je veux dire, au moins ça économiserait un loyer. »

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MessageSujet: Re: our new life at two + lenoam    our new life at two + lenoam  EmptySam 3 Aoû - 0:54




Lennon & Noam


C’est difficile de parler du projet de Gabriel, à Lennon. On ne parle jamais de lui ou alors très rarement. C’est un sujet tabou chez nous, parce que cela nous crève le cœur. Mais elle m’a posé la question, alors je lui réponds. Je n’ai jamais parlé du choix de mes études à la jeune femme. Je pensais que je n’aurais jamais à m’expliquer là-dessus. Parce que pendant deux ans personne ne c’est soucier de moi alors je n’avais pas cherché d’excuse. Aujourd’hui, je dois en parler. J’explique la situation à Lennon pour la première fois de ma vie. Je lui montre le projet de son grand-frère et je lui explique à quel point cela est important pour moi. Je ne cherche pas à lui faire adopter mon point de vue, je voudrais juste qu’elle me comprenne. Qu’elle essaye tout du moins. [color=#40A49E]« Mais j’avais dix-sept ans quand ton frère m’as parlé de son projet, quand il m’a dit ce qu’il rêvait de faire dans sa vie. A l’époque on faisait tout ensemble et ça il l’avait envisagé avec moi aussi. Il m’a transmis son idée, transmis son envie et je l’ai suivi tête baisser, parce que c’est toujours lui qui avait les bonnes idées. Son projet il est là ! Et tant que je ne l’aurais pas achevé, je n’arriverais à rien dans ma vie. » Je n’ose pas croiser le regard de la jeune femme. J’ai peur de sa réaction. Qu’elle trouve cela totalement absurde et stupide. Qu’elle croit que je poursuis un rêve qui ne se réalisera jamais. Mon regard se pose alors sur un mot écris de la main de Gabriel. L’un des derniers mots qu’il a pu écrire à mon attention et bien entendu il avait utilisé ce surnom débile. A l’époque je lui en voulais de m’appeler comme cela, aujourd’hui cela me fait tristement sourire. Je sens la main de Lennon glisser dans mon dos et je me tourne un peu vers elle. Son sourire illumine son visage. « Aussi beau que cela soit Noam, je ne veux pas que tu t’entêtes à faire quelque chose qui ne te plaira pas juste en mémoire de Gab. » Je sais qu’elle a raison. Je le sais parfaitement. Je n’ai plus rien à prouver à mon meilleur ami. Il m’aimait comme j’étais après tout. Pas besoin d’en faire des tonnes pour lui faire plaisir. « Mais si c’est vraiment ce que tu veux, si tu penses que c’est vraiment ce que tu veux faire dans la vie, et bien fonce. » Je lève les yeux vers Lennon. Un petit sourire se dessine sur mes lèvres. « J’ai de la chance d’avoir une femme comme toi à mes côtés. » Je crois que c’est la première fois que je lui dis quelque chose d’aussi gentil de manière totalement naturelle. C’est juste venu comme cela, sans réfléchir. « C’est pas facile tous les jours, mais c’est ce que je veux. »

Elle pose sa tête contre mon épaule et ma main vient glisser sur sa cuisse. On prend quelques instants pour se plonger dans nos pensées. Finalement, je lui demande ce qu’elle aimerait faire ce soir. Il est clair que je ne vais pas pouvoir passer la soirée à potasser mes cours. Il faut que je m’occupe d’elle, que l’on passe la soirée à deux comme je lui avais promis. Pourtant il semblerait que Lennon soit encore distance. Quel quelque chose ne lui plaise pas. Je me rapproche doucement d’elle et m’excuse une nouvelle fois. « Comprends que c’est important pour moi. Oui je t’avais promis mieux pour nos débuts, mais j’y suis pour rien… » Sa tempe contre mon front je sens son souffle sur ma peau. Elle me vole un baiser et je me mets à sourire comme un idiot. « Je m’en remettrais, va. Je veux que tu sois heureux c’est tout. » « Et je suis heureux. » Tout simplement. Je sais que je n’ai pas besoin de lui en dire plus. C’est la stricte vérité et tout cela c’est grâce à elle.

Telle une tempête blanche, Lennon finis par se lever et embarque nos assiettes dans la cuisine. A croire qu’elle ne tient jamais en place. Je la regarde s’activer devant l’évier et comprends que quelque chose la tracasse lorsqu’elle finit par dire : [color=indianred]« Tu sais Noam, j’ai réfléchis à quelque chose. » Je ne sais pas pourquoi, mais je n’aime déjà pas cela. J’ai peur de ce qui va suivre. Pourtant je me lève et finis par la rejoindre dans la cuisine. Elle veut me parler, je vais l’écouter en essayant de ne pas paniquer. « Ca serait peut être pas mal d’habiter ensemble non ? Enfin je veux dire, au moins ça économiserait un loyer. » D’accord. Je ne vais pas m’énerver. Il faut relativiser. Enfin c’est flippant quand même non ? Oui c’est carrément flippant. Vivre ensemble ? Mais j’ai toujours vécu seul moi. Enfin pas quand j’étais chez mes parents, mais ça c’est autre chose. Bordel. « Tu veux qu’on vive ensemble pour partager les céréales et le loyer ? Ou tu veux qu’on vive ensemble comme dans : nous sommes un couple heureux, on finira par se marié et avoir des enfants ? » Je suis littéralement en train de flipper. C’est bien trop tôt pour moi. Cela fait même pas une semaine que l’on est ensemble. Je me mets à jouer nerveusement avec le bas de mon tee-shirt tandis que Lennon ne cesse de s’agiter dans la cuisine. Je finis par poser ma main sur son bras pour qu’elle se calme un peu et qu’elle arrête de me donner le tournis. « Pourquoi maintenant ? » Bon d’accord, je crois que c’est pas la meilleure des questions, mais là j’ai un peu de mal. « Je t’ai même pas encore offert une belle soirée comme les gens normaux. » Il va falloir que j’arrête de parler sinon elle va vraiment plus du tout vouloir de moi. Je respire un bon coup et finis par planter mon regard dans le sien. « Je veux pas faire de bêtises Lennon… »
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MessageSujet: Re: our new life at two + lenoam    our new life at two + lenoam  EmptyLun 5 Aoû - 21:37




Lennon & Noam


Il était presque étonnant de voir Noam s’appliquant à être gentil. A me dire à quel point il était comblé à mes côtés et qu’il était, pour une fois depuis bien longtemps, heureux. J’ai du mal à le croire et pourtant cela transparait de son visage. Je ne peux empêcher un sourire ravie de se former sur mes lèvres tandis que j’accepte tous ses compliments avec plaisir. Oui je crois qu’il est rare pour nous d’être heureux mais pour une fois nous semblions y arriver. Mais comme par un réflexe je ne pu m’empêcher de dégrader la situation. Evidemment il avait fallut que je parle de cette idée qui me hantait depuis quelques jours. Certes nous n’étions réellement ensemble que depuis une semaine mais après tout si nous prenions en compte tout ce temps passé l’un chez l’autre, ensemble ou pas, il semblerait que nous étions en couple depuis plus d’un an. Alors oui ça pouvait le surprendre mais j’avais réellement pensé à cette solution, ça serait plus simple pour tout le monde. Mon salaire suffirait amplement à payer le loyer et Noam pourrait se concentrer pleinement sur ses études sans avoir à se préoccuper de payer l’appartement et la nourriture.

Alors oui, pour moi c’était le plan parfait mais je savais que Noam ne serait pas de cet avis, que malgré ses jolies phrases sur le fait qu’il était bien avec moi, l’engagement le faisait toujours autant flippé et qu’à ses yeux j’irais toujours trop vite. A vrai dire, je crois que si on l’écoutait il n’y aurait aucune évolution dans notre relation. Néanmoins je pouvais le comprendre, j’avais été comme ça moi aussi, mais la différence c’est que moi je croyais profondément en nous, à tel point que j’étais prête à passer les étapes le plus vite possible. Juste parce que je me sentais bien avec lui.

« Tu veux qu’on vive ensemble pour partager les céréales et le loyer ? Ou tu veux qu’on vive ensemble comme dans : nous sommes un couple heureux, on finira par se marié et avoir des enfants ? » Devant une telle réponse, je n’en menais pas large, je me sentais clairement ridicule et diminuée devant lui. Comme pour cacher la rougeur de honte qui me montait aux joues je me replongeais telle une perdue dans le rangement de la cuisine, incapable de lui faire face et de le regarder dans les yeux. Je me raclais la gorge avant de lui répondre, la voix pleine de reproche « Tu m’as toujours bien fait comprendre que le mariage et les enfants ce n’étaient pas pour toi alors je ne vois même pas pourquoi tu me poses cette question. C’est pour le loyer rien d’autre. » Faux. Faux. Faux. Archi faux. Bon dieu Lenny tu mens comme tu respires. J’étais incapable de lui dire la vérité, peur qu’il se moque, lui, le grand dadais qui semblait être si distant de la normalité même d’une vie de famille, ou de l’amour. Alors oui, au fond, j’avais encore ce foutu rêve de princesse avec une belle vie de famille et un homme aimant. Oui, j’avais toujours su que Noam n’était absolument pas de ce genre mais c’était plus fort que moi, j’étais toujours aussi naïve et pleine d’espoir.

Je sens son bras se poser sur mon bras pour m’empêcher de tourner dans tous les sens, et je soupire fermant les yeux. Toujours aussi incapable de lui faire face. « Pourquoi maintenant ? » Je bredouille, yeux toujours clos. « Parce que je préfère qu’on en parle avant… qu’on se requitte ou qu’il y ait une énième embrouille. Avant de te perdre encore. » J’énonce alors une peur dont je ne soupçonnais même pas l’existence. J’avais peur, véritablement peur, que ça recommence. Que nous soyons encore incapable de rester l’un avec l’autre.  « Je t’ai même pas encore offert une belle soirée comme les gens normaux. » J’ouvrais les yeux avant de sourire tristement et de murmurer : « Nous ne sommes pas des gens normaux de toute façon. » Nous étions loin d’être comme eux, nous avions le chic pour tout compliquer là où tout pouvait être si simple. Je finis par oser relever la tête pour regarder son visage et ses yeux s’accrochent alors aux miens :« Je veux pas faire de bêtises Lennon… »  Je pose alors mon front sur son torse et entoure mes bras autour de sa taille. « Je sais Noam, mais ça fait longtemps qu’on se tourne autour et je veux juste avoir une base solide cette fois. Je… je sais que tu as peur, moi aussi, mais on peut pas agir comme des ados éternellement. » Je soupirais avant de relever la tête et de lui voler un baiser, qui se fit bientôt plus pressant, plus appuyé. Certes il était peut être peu loyal d’utiliser une telle méthode mais j’étais prête à tout pour faire comprendre mon point de vue à Noam. J’approchais donc mes lèvres de son oreille avant d’y murmurer. « Pense aux points positifs, à ce que tu pourrais avoir tous les jours… » Puis je venais déposer un baiser dans son cou avec un sourire.

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MessageSujet: Re: our new life at two + lenoam    our new life at two + lenoam  EmptySam 10 Aoû - 18:02




Lennon & Noam


La soirée à plutôt mal commencer. Lennon n’apprécie pas spécialement le fait que je sois autant penché au-dessus de mes cours, mais je pensais avoir rattrapé le coup. J’ai bien l’intention de m’occuper d’elle durant le reste de la soirée et de la nuit aussi, mais je ne m’attendais pas vraiment à la suite des évènements. Apparemment, la jeune femme à déjà beaucoup réfléchis sur notre condition de couple. Cela ne fait qu’une semaine que nous sommes ensembles et pourtant elle me demande déjà si je ne voudrais pas vivre avec elle. Je ne sais même pas quoi lui dire sur le coup. Visiblement elle est plus sérieuse que jamais. Vivre ensemble. Je n’ai jamais envisagé d’être en couple de manière longue et durable alors vivre à deux… Très honnêtement, je sens déjà la panique m’envahir. Tellement que j’en serais presque méchant. Je lui demande un peu de précision et tout de suite, je vois Lennon baisser les yeux. Je sais parfaitement que je suis en train de la blesser. Elle semblait avoir réellement réfléchis à cette proposition. Elle a vingt-quatre ans et elle aimerait avancer avec quelques choses de stable dans sa vie. Je ne peux pas lui en vouloir, mais j’ai l’impression qu’elle ne s’adresse pas à la bonne personne. « Tu m’as toujours bien fait comprendre que le mariage et les enfants ce n’étaient pas pour toi alors je ne vois même pas pourquoi tu me poses cette question. C’est pour le loyer rien d’autre. » La réponse est sans appel. Je ne peux pas lui en vouloir. Je n’ai même pas le droit de me sentir blesser, je l’ai bien cherché en même temps. Pourtant je vois bien que quelque chose cloche. Je connais Lennon par cœur et je vois bien qu’elle est en train de me mentir. Tout cela n’est pas simplement une histoire de loyer. « Si tu le dit… » Il faut que j’arrête d’être aussi catégorique en ce qui concerne mon avenir. Avant j’hurlais sur tout les toits que je ne voulais surtout pas me marier et encore moins avoir des enfants. Aujourd’hui je me rends compte que je n’ai fait que renvoyer une image négative à la jeune femme qui partage désormais ma vie. Malgré tout ce n’est pas cela qui va me faire changer d’avis sur le sujet. Ou tout du moins pour l’instant.

Lennon ne cesse de tourner en rond et je finis par l’arrêter dans ses mouvements. D’accord elle a eu cette idée, oui cela me fait peur, mais on est des adultes et il faut qu’on en parle calmement. C’est déjà un exploit pour moi de rester aussi calme. Il y a encore quelques mois, j’aurais tout simplement hurlé en lui disant que c’était complètement absurde. Aujourd’hui, j’essaye juste de prendre la situation avec intelligence. Je lui demande pourquoi elle a déjà penser à cela. Pourquoi aussi tôt. « Parce que je préfère qu’on en parle avant… qu’on se requitte ou qu’il y ait une énième embrouille. Avant de te perdre encore. » Surpris je lâche son bras. Je n’avais pas pensé à cela. Pour moi, les disputes et les embrouilles sont loin derrière nous. Je n’en envisageais pas d’autres, mais visiblement Lennon à déjà peur de la suite. Je lève doucement la main et la pose délicatement sur sa joue. « Tu va pas me perdre Lennon. » Je sais que tout peut arriver. Surtout avec nos deux caractères électriques, mais j’ai envie de croire en nous. C’est tout ce qu’il me reste de toute façon. La seule chose à laquelle je peux encore croire. Pourtant je ne cesse de douter. J’ai peur de brûler des étapes. De nous précipiter tout droit dans le mur. Ce serait la pire chose qui pourrait nous arriver. Lennon me fait remarquer que nous n’avons jamais été normaux et je soupire quelque peu. Elle n’a pas tort. « On devrait commencer à agir comme tel. » Oui nous n’avons jamais eu une relation que l’on peut qualifié de normal, mais on essaye. Nos regards s’accrochent l’espace d’un instant et je finis par comprendre qu’elle a tout aussi peur que moi. On est mal barrer comme ça… La jeune femme se rapproche doucement de moi et pose son front contre mon torse. Délicatement je renferme mes bras autour de ses épaules. « Je sais Noam, mais ça fait longtemps qu’on se tourne autour et je veux juste avoir une base solide cette fois. Je… je sais que tu as peur, moi aussi, mais on ne peut pas agir comme des ados éternellement. » Je sais qu’elle a raisons, mais je n’ose tout simplement pas me l’avouer.

Mais il semblerait que Lennon est un argumentaire en béton. Elle se met sur la pointe des pieds et viens me voler un tendre baiser. Baiser qui devient de plus en plus passionné d’un seul coup. Je sens ses lèvres quitter les miennes pour glisser vers mon oreille. « Pense aux points positifs, à ce que tu pourrais avoir tous les jours… » Elle est littéralement en train d’essayer de m’acheter. Le pire dans tout cela c’est que ça fonctionne. Je baisse les yeux vers elle et lui sourit malicieusement. « Tu sais que ce n’est pas très loyal d’essayer de m’avoir comme ça. » Je pose mes lèvres contre les siennes et l’embrasse tendrement. Ce n’est pas vraiment du jeu parce qu’elle m’a déjà eu. Je voudrais réfléchir à cela, je n’ai vraiment pas envie de faire une bêtise. « Tu pense vraiment vouloir vivre avec un vieil étudiant qui ne sait pas cuisiner, qui fait le ménage quand ça lui prends et qui chante sous la douche ? » J’ai déjà tout un tas de tares qu’elle connaît plutôt bien, je ne voudrais pas venir lui pourrir son quotidien en plus de cela. Pourtant elle me regarde avec ses yeux doux et j’ai du mal à lui dire non. Je soupire un peu et plonge mon regard dans le sien. « Tu voudrais vivre où ? » Cela va être un choix entre mon appartement et le sien. Je dois avouer que j’aurais un peu de mal à me séparer du mien, mais de toute manière avec Lennon, je finis toujours pas faire des compromis. Juste pour ses beaux yeux. Je me recule un peu et passe ma main sur mon visage en soupirant. Je prends appui sur le plan de travail et regarde mes pieds. « Et si on se supportait pas ? Enfin c’est de notoriété public que je ne suis pas le meilleur des colocataires… J’ai peur que t’en es marre de moi… » Niveau confiance en soi, on repassera…
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MessageSujet: Re: our new life at two + lenoam    our new life at two + lenoam  EmptyDim 1 Sep - 15:06




Lennon & Noam


Il fallait que je vois le bon côté des choses : nous avions évolués. Au lieu de nous crier dessus, de partir au quart de tour comme nous l’aurions fais avant, nous restions à discuter assez calmement. A croire que tout arrivait. Et ce changement radical dans nos caractères, me persuadait que davantage que nous devions essayer. Habiter ensemble était certes un grand pas à faire mais je ressentais le besoin de m’installer pour de bon, de construire ma vie sur quelque chose de stable. Je voulais pouvoir compter sur Noam, partager encore plus de choses avec lui. En clair je souhaitais avancer dans notre relation et emménager était, à mes yeux, le meilleur moyen. Mais si je voulais avancer si vite c’est que j’avais peur. Peur de le perdre à nouveau comme tant de fois auparavant. Peur de remettre encore une fois tous mes espoirs dans une relation perdue d’avance. J’avais l’impression que si les choses n’avançaient pas nous allions resté dans le même cercle vicieux et réitérer le même schéma qu’auparavant. Mais la main de Noam posée sur ma joue me sort de mes pensées et son « Tu vas pas me perdre Lennon. » finit de me rassurer. Je blottis alors la joue contre sa paume, avec un léger sourire.

Pour tenter de le convaincre, j’utilise alors un moyen beaucoup moins loyal. J’effleure son cou de mes lèvres, disperse mon souffle chaud sur son cou. Je lui murmure que m’avoir à ses côtés pouvait avoir de très bons côtés et je souris en voyant la lutte dans ses yeux. Finalement son regard se pose sur moi et me dévisage avec un sourire malicieux.  « Tu sais que ce n’est pas très loyal d’essayer de m’avoir comme ça. » Je n’ai pas le temps de répondre que ses lèvres se posent de nouveau sur les miennes, avec plus de douceur cette fois. Je passe mes mains derrière son cou, mes lèvres toujours rivées sur les siennes. Après quelques secondes, il rompt notre étreinte.  « Tu pense vraiment vouloir vivre avec un vieil étudiant qui ne sait pas cuisiner, qui fait le ménage quand ça lui prends et qui chante sous la douche ? » Je ris doucement en entendant cette effusion de défauts censés me décourager de mon entreprise. Je le regarde avec tendresse avant d’hausser les épaules de manières désinvolte. « Je veux vivre avec la personne que j’aime c’est tout. Après tu peux bien ronfler, chanter, siffler, ou je ne sais quoi d’autre, je finirais bien par m’y faire. » Je lui dépose alors un baiser sur la joue et il soupire, sentant que j’arrive peu à peu à le convaincre je tente au mieux de cacher ma joie. Noam finit par soupirer et me dire « Tu voudrais vivre où ? ». Un grand sourire barre alors mon visage et j’observe l’appartement de Noam. « Hum je n’ai pas encore réfléchi à cela mais c’est vrai que ton appartement semble mieux agencé, enfin plus pratique pour vivre à deux en tout cas. » En effet, la cuisine de Noam était nettement plus spacieuse que la mienne, tout comme sa salle de bain même si, avec le désordre qui régnait dans ses lieux, on en avait pas l’impression la plupart du temps. Je reposais alors mon regard sur Noam avec un sourire malicieux. « Il suffira juste de ranger un peu. »

Je vois que Noam, se renfrogne encore un peu, toujours pas entièrement emballé par mon idée. Il s’écarte de moi, se pose contre le plan de travail avant de trouver un intérêt soudain pour ses pieds. Je le regarde faire attendant la remarque qu’il va me faire.  « Et si on se supportait pas ? Enfin c’est de notoriété public que je ne suis pas le meilleur des colocataires… J’ai peur que t’en es marre de moi… » Je lève les yeux au ciel comme si il avait balancé la pire ineptie du monde. Je franchissais les quelques pas qui nous séparait, en plantant mon regard décidé dans le sien. « Pourquoi aurais-tu peur de ça ? » Je finissais par poser ma main sur son visage et carressait doucement sa joue de mon pouce. « Crois-tu qu’après tant d’années à te cotoyer, je ne te connais pas assez pour savoir si je suis capable de te supporter ou pas ? » Je posais alors mon front contre le sien avant de murmurer. « Ai confiance un petit peu. Je suis sûr qu’on peut y arriver. » Je déposais un léger baiser sur ses lèvres avant de m’écarter un peu. « Pense plutôt au point positif, tu mangeras autre chose que des pates, tu m’auras pour t’accueillir le soir, plus besoin de se quitter sans savoir quand est ce qu’on va se revoir… » J’entourais sa taille de mes bras avant de me blottir contre son torse : « Je sais que c’est difficile pour toi mais je pense que ça vaut le coup d’essayer » dis-je en soupirant.

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MessageSujet: Re: our new life at two + lenoam    our new life at two + lenoam  EmptyVen 6 Sep - 17:50




Lennon & Noam


Aussi étrange que cela puisse paraître, je n'ai plus du tout envie de jouer au con avec Lennon. Je crois qu'on a assez eu de problèmes tous les deux. Je sais que j'en suis en grande partie responsable et désormais j'ai bien l'intention de me rattraper. Alors lorsque j'avoue à la jeune femme qu'elle ne me perdra pas je suis plus que sincère. J'ai envie d'être heureux. Et j'ai envié de l'être avec Lennon. Parce que dans le fond, elle est la seule à être resté à mes cotes. Alors finis l'époque des conneries, je vais devenir le petit ami dont elle a toujours rêvé. Enfin... Je vais essayer. Bah oui. Certaines habitudes ont la vie dure quand même.

J'ai réellement envié de m'améliorer auprès de la jolie blonde, mais lorsqu'elle me parle d'emménager ensemble, je sens littéralement la panique m'envahir. Elle veut qu'on vive ensemble. Comme dans vivre à deux, 24 heures sur 24. Je n’ai jamais vécu en colocation, même avec Gabriel on n’avait même pas envisagé cela. On savait parfaitement que vivre ensemble serait la pire des idées au monde. On savait que cela risquait grandement de ruiner notre amitié. Alors vivre avec Lennon ? Je ne veux pas que cela détruise notre couple. Enfin notre petit, tout neuf et tout fragile, couple. On a déjà eu du mal à en arriver là, je ne voudrais pas briser cela en quelques minutes seulement pour une histoire de vie à deux. Je voudrais protester, lancer mes idées, mais Lennon a une meilleure idée en tête. Elle se rapproche doucement de moi et ses lèvres viennent lentement se poser sur la peau de mon cou. Je sens son souffle chaud contre moi et un frisson s’empare lentement de moi. C’est tout sauf loyal et pourtant cela fonctionne à merveille. Finalement, je lui fais une liste de tous les défauts que je suis capable de me trouver en seulement quelques minutes. Histoire de lui faire peur ou quelque chose comme cela, je n’en sais trop rien. « Je veux vivre avec la personne que j’aime c’est tout. Après tu peux bien ronfler, chanter, siffler, ou je ne sais quoi d’autre, je finirais bien par m’y faire. » La personne que j’aime. Cette idée me fait légèrement frissonner. Elle m’aime. J’ai l’impression que cela fait des années que je ne me suis pas senti aimer par quelqu’un. C’est gratifiant dans le fond. « Pour ce qui est de ronfler tu devrais déjà être au courant, je pense. » lui dis-je avec un léger sourire malicieux.

Après quelques minutes de silence, je finis par lui demander si elle a une idée de l’endroit où elle voudrait vivre. Je vois un sourire de satisfaction se dessiner sur ses lèvres. Rien n’est gagner encore, mais bon… Je me renseigne. « Hum je n’ai pas encore réfléchi à cela mais c’est vrai que ton appartement semble mieux agencé, enfin plus pratique pour vivre à deux en tout cas. » dit-elle tout en regardant autour d’elle. « Il suffira juste de ranger un peu. » D’un côté sa réponse me satisfait. Je ne me sens pas vraiment prêt à abandonner mon chez moi. Ici je me sens bien. C’est un peu ma petite bulle à moi. Je ne vais pas vraiment lui avouer cela, mais c’est l’idée que je m’en fais. « Critique pas. C’est bien ranger. » Je rigole quelque peu et baisse les yeux vers elle. « Tu va me retourner mon appart. Je te préviens je ne veux pas que ça ressemble au monde des bisounours ici, d’accord ? Un peu déco pourquoi pas, mais si tu me ramène des fleurs toutes les semaines, ça va pas le faire ! » Cela fait un moment que je ne me suis pas rendu chez elle, mais si je me souviens bien, son appartement ne croule pas sous les bibelots. Peut être que l’on sera au moins d’accord sur cette question.

Pourtant je sens encore quelques appréhensions me gagner. Et si on ne se supportait plus au bout de quelques semaines ? Après tout, c’est quelque chose qui peut arriver. Lennon semble vouloir rire de la situation alors que je suis plus sérieux que jamais. « Pourquoi aurais-tu peur de ça ? Crois-tu qu’après tant d’années à te côtoyer, je ne te connais pas assez pour savoir si je suis capable de te supporter ou pas ? » Bon d’accord. Sur ce point elle n’as pas vraiment tort. Elle me demande d’avoir confiance et je me tais le temps de son baiser. Je viens frotter mon nez contre le sien et lui souris quelque peu. « Parce que je te connais et je me connais. On a deux forts caractères tous les deux. On pourrait déclencher la troisième guerre mondiale pour un tout petit truc et je ne veux pas que cela arrive. »

« Pense plutôt au point positif, tu mangeras autre chose que des pâtes, tu m’auras pour t’accueillir le soir, plus besoin de se quitter sans savoir quand est ce qu’on va se revoir… Je sais que c’est difficile pour toi mais je pense que ça vaut le coup d’essayer » Elle vient se blottir dans mes bras et je la serre doucement contre moi. Aller Noam. Il serait peut être temps de devenir un grand garçon. Pour de bon. Je baisse les yeux vers elle et la regarder serrer sa joue sur mon torse. Je ne peux pas lui dire non, même si j’ai peur. Je n’y arrive pas. « Bon… Je crois que je vais devoir dire à mes copines d’oublier mon adresse. » Je voulais juste faire une blague, mais en deux secondes Lennon se relève et son regard est devenu étrangement noir. Encore quelques secondes et elle va me gifler. Je lève les mains en l’air et me retiens d’exploser de rire. « C’est une blague ! » Des fois, faudrait que je revois mon niveau d’humour. En particulier avec elle. Je me rapproche d’elle et viens déposer un baiser sur le bout de son nez. « Je suis incapable de te dire non de toute manière… Alors. Essayons. » J’ai toujours peur, mais je veux quand même le faire.
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