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 Le dernier muffin pistache caramel | pv Devon

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MessageSujet: Le dernier muffin pistache caramel | pv Devon   Le dernier muffin pistache caramel | pv Devon EmptyVen 28 Déc - 3:45

« How we meet again »


Une journée comme les autres. On se lève, on allume la radio, on s'étire, on se douche, on s'habille, on prend ses affaires. On s'arrête pour boire un café, on va au boulot. Et on repasse chez soi pour bien vérifier que la fenêtre qui ne se ferme pas, est quand même fermée autant que possible parce que quelqu'un vous a dit qu'il pleuvrait. Une journée banale pour moi donc. J'allais au travail, je rencontrais mes collègues, je parlais un peu avec elles, et une fois que j'avais mis la blouse , j'allais vers mes petits patients. Que des cancéreux pour aujourd'hui. Ce n'était pas toujours le plus facile à gérer, voir ces petits êtres fatigués se battre contre un mal aussi grand. Je ne trouvais parfois plus une veine pour leur poser l'IV. C'est le paradoxe du traitement du cancer, il faut détruire pour guérir, et parfois le corps ne le supporte pas aussi bien qu'on le voudrait. Mais je gardais le sourire, et les blagues. Je menais la conversation avec Alizée, et je jouais aux pirates avec Tom. C'était au moins cela. Je savais que je n'étais pas encore aussi expérimentée que mes ainées, et de ce fait je n'arrivais pas encore à voir les patients comme des patients. Je les voyais comme des personnes, et à mon opinion, surtout en pédiatrie, il fallait voir ces enfants comme des enfants, et pas comme des miniatures des versions adultes comme certains médecins aimaient à le croire.

Mon service fut long, pas le meilleur , car un des garçons hospitalisés était tombé dans le coma après une attaque, sa 4ème cette semaine. Il attendait une greffe qui ne venait pas, et qui ne viendrait peut-être jamais. Cela me déprimait, et me révoltait. Ces greffes, toujours entre le soulagement et la pensée que quelqu'un y avait laissé sa vie. Rien n'était gratuit semblait-il dans ce monde. Une mort pour une vie, sinon rien. Mais ce n'était pas tellement cela qui me révoltait, c'était plus le système des dons d'organes. Ces listes, ces codes et règlements. Cela n'aidait pas les familles à avoir des résultats, et les dossiers ne faisaient que s'empiler. Pour me changer les idées, je décidai de profiter des douches des vestiaires des infirmières. J'en pris une longue, pour me détendre, pour juste souffler et laisser couler le stress qu'avait été cette urgence. Mes mains qui avant n'avaient pas tremblées, n'arrêtaient pas maintenant. C'était l'adrénaline qui redescendait. J'étais comme le soldat qui revient du front et réalise ce qu'il avait accompli. J'avais aidé à sauver une vie, et pour se faire j'avais endommagé la trachée d'un enfant. Allez Joyce, tu as fait ce qu'il fallait, me suis-je répété pendant près d'une demie heure. Quand finalement j'ai quitté l'hôpital il était à peine la fin d'après-midi de la journée suivante. Je ne réalisais pas toujours combien mon métier était chronophage, surtout avec les heures supplémentaires que j'avais à faire pour pouvoir payer la réparation de mon logement, notamment la fenêtre, et la gazinière. J'en avais marre de manger dehors parce que je n'avais plus de plaques chauffantes, je n'étais pas pauvres, mais je ne gagnais pas des millions non plus et les fenêtres comme les gazinière ça coute. Les soucis des adultes, et on s'étonnait pourquoi je voulais être dans l'univers de Peter Pan à jamais.

Décidant que je méritais bien un bon muffin caramel/pistache avec un bon café lattè, j'allais dans le très renommé Morning Coffee pour assouvir mon besoin de sucre. J'aimais bien cet endroit. On y était tranquille, mais en même temps entouré. C'était une ambiance presque intime et il fallait bien cela . Je sais j'avais une aversion des pistaches, mais pas quand il s'agissait de ces muffins. C'était le seul produit avec de la pistache que je pouvais manger. J'attendais mon tour et arrivé devant la vitrine je voyais la demoiselle sortir le dernier muffin caramel/pistache . Il me passait sous le nez et je ne pouvais rien y faire. Je restais là à baver comme un Saint Bernard en suivant ce délicieux muffin. Peut-être que je pouvais faire mes yeux de chien battu à la personne qui l'avait commandé et elle me le donnerait. Je suivais la serveuse des yeux et me figeai sur place quand je découvris le visage de la personne à qui était destinée ce muffin. "Devon" lâchai-je sans même m'en rendre compte.
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Devon S. Griffinth
Devon S. Griffinth
staff → les habitués du café
Côté coeur : Marié sous les douches d'Ikea (enfin, à Vegas) avec Celio
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Last tweet: Si quelqu'un retrouve ma montre au fond de son lit, il est prié de me la rapporter !
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MessageSujet: Re: Le dernier muffin pistache caramel | pv Devon   Le dernier muffin pistache caramel | pv Devon EmptyLun 7 Jan - 3:32

Au fil des années, la solitude m’avait rendu paranoïaque. J’entendais des voix et voyais des visages familiers dans des lieux pourtant remplis d’inconnus. Lorsque j’avais posé pour la première fois les pieds à New York, toutes les personnes que je rencontrais avaient le visage des membres de ma famille. Plus le temps passait, et plus je retrouvais des détails de leurs personnalités ou de leurs physiques dans les gens que je côtoyais jour après jour. Des années plus tard, j’avais arrêté de me retourner quand je pensais entendre la voix de ma petite sœur m’appeler. Je ne faisais plus attention aux visages des spectateurs qui ressemblaient en tous points à celui de mon frère. J’avais appris à ignorer les fantômes du passé qui resurgissaient ci et là. Je ne savais pas s’ils avaient arrêté de se manifester ou si je n’y faisais plus attention, mais je m’étais senti libéré le jour où j’avais compris que les ponts étaient définitivement coupés. Avant ça, j’espérais toujours pouvoir un jour récupéré un contact. C’est surement pour ça que je continuais de les imaginer où que j’aille. Mais désormais je vivais dans l’idée que la seule famille que je n’aurais jamais serait celle que je déciderais d’un jour créer moi-même. Et ce n’était pas une perspective d’avenir que j’envisageais de sitôt.

Maintenant que j’avais fait une croix sur mon passé, ma famille, que mon manque quasi-total de personne réellement importante dans ma vie ne m’affectait plus, et que j’avais survécu aux fêtes de fin d’année, je vivais beaucoup plus sereinement. Plus rien ne me retenait désormais, et j’avais le sentiment que je pouvais tout faire. J’étais toujours autant plongé dans mon travail, mais je le faisais avec beaucoup plus de plaisir maintenant que je savais que je n’avais plus personne à perdre à cause de lui. Les nouvelles personnes qui comptaient pour moi se fichaient bien du moindre de mes choix de vie. Au contraire, ils m’encourageaient à faire ce qui me plaisait sans me soucier de qui que ce soit. Si seulement je les avais rencontrés plus tôt dans ma vie ceux-là. Mais désormais ils étaient ce qui s’apparentait le plus à ma famille. Certes j’avais accepté ma solitude et le choix de mes parents, je n’en regrettais pas moins l’époque où nous étions soudés et que nous partagions tout chez les Griffinth. C’était ça qui me manquait le plus. Je savais qu’à ce jour, si elle en avait la possibilité, ma sœur rêverait avec moi des objectifs que j’avais pu atteint. Même mon frère, à sa façon, m’aurait félicité. Seulement il y avait mes parents à ne pas décevoir en gardant le contact avec ce garçon qu’ils avaient l’habitude d’appeler fils et qui avait fait d’eux la risée du quartier en faisant le pitre à la télévision. C’était eux ou moi. Je ne voyais aucune raison qui aurait pu leur donner envie de me choisir, et comprenais ainsi pourquoi Holden avait un jour débarqué devant ma porte pour me dire d’abandonner toute idée de renouer les liens avec eux. Je ne pouvais rien y faire ; seulement accepter leur choix et tourner la page. À regret.

Les fêtes s’étaient terminées, la nouvelle année venait de pointer le bout de son nez, et bizarrement, ayant réussi à survivre à tout ça, je décidais que le nombre treize serait synonyme de bonheur pour moi. Je ne m’attendais pas à ce que ma résolution se manifeste si tôt. C’était la veille de la reprise de Good Evening Oregon après la pause hivernale qui avait offert aux habitants de l’Etat d’innombrables rediffusions de téléfilms de Noël lors de notre case horaire. L’idée de retourner au travail n’était pas dérangeante en elle-même, j’adorais ce que je faisais, mais j’avais tout de même besoin d’un remontant. J’étais comme un enfant qui devait retourner à l’école après avoir passé plusieurs semaines à se gaver de gâteaux en ouvrant des cadeaux tous plus merveilleux les uns que les autres. Il était heureux de retrouver ses copains, mais avait besoin qu’on le motive pour trouver le courage de quitter son lit le lendemain matin. En l’occurrence, ma motivation allait se créer par quelques encouragements, un bon café et une pâtisserie pleine de sucre, le tout procuré au Morning Coffee.

L’année débutait, et je pouvais lire sur tous les visages que je croisais l’espoir de douze mois remplis de réussites et de moments agréables. C’était également ce que je voyais lorsque j’apercevais mon reflet dans la vitrine des gâteaux en commandant le dernier muffin caramel pistache. Rien de tel que ce mélange douteux pour finir en beauté cette dernière journée de vacances. J’échangeais quelques mondanités avec les clients autour de moi et ainsi qu’avec la serveuse que je ne connaissais que trop peu. Celle-ci remplissait mon plateau de ma commande tandis que je lui tendais l’argent nécessaire pour payer cette dernière. Le sourire aux lèvres, le regard fixé sur ma consommation et l’esprit occupé à ma conversation, je ne prêtais pas attention à la voix que je connaissais si bien qui prononçait mon prénom à quelques mètres de moi : « Devon ». Je terminais ma commande et prenais le temps de me tourner vers la personne qui venait de me rappeler l’époque où je voyais ma famille partout. Dire que je pensais que j’en avais fini avec ces hallucinations.

Sans trop faire attention, je me tournais vers la demoiselle, portant par la même occasion à mes lèvres le café surement encore trop chaud qu’on venait de me donner. J’ignorais si c’était la brûlure ou la surprise devant moi qui me fit m’étouffer avec ma gorgée. Si c’était à nouveau un mauvais tour de mon esprit, celui-ci s’était largement amélioré, car se trouvait devant moi une version un peu plus âgée de la jeune adolescente que j’avais quitté des années plus tôt en disant au revoir à ma famille : ma sœur, « Joyce ?! » demandais-je, stupéfait, la voix toujours enrouée par la quinte de toux que j’avais eu quelques secondes plus tôt. « Qu’est ce… Je… Tu… Mais… Quoi ? » bégayais-je, complètement pris au dépourvu par la situation. Perdu, je finissais par poser ma tasse, que j’avais toujours à la main, sur le plateau qui m’attendait sagement sur le comptoir tandis que la serveuse était passée à un autre client. Je restais immobile quelques secondes. Voire même quelques minutes. Je n’avais aucune conscience du temps qui passait en ce moment. Mais une fois que je réalisais que je ne rêvais pas, et que j’étais capable d’effectuer des mouvements, je me jetais sur la jeune femme et l’entrainais dans une étreinte que je ne prévoyais pas d’être aussi serrée et aussi libératrice.
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MessageSujet: Re: Le dernier muffin pistache caramel | pv Devon   Le dernier muffin pistache caramel | pv Devon EmptyDim 10 Fév - 3:55

« How we meet again »

Le temps s’arrêta quand se tourna vers moi, l’homme que j’avais admiré de loin pendant tant d’années. J’avais rêvé ce moment depuis tellement longtemps, et à chaque fois je m’étais récitée ce que j’allais dire, faire. J’avais tant prié pour le rencontrer comme ça, par hasard et maintenant que je n’avais plus espoir, maintenant que j’avais en partie rassemblé mon courage pour aller vers lui, il était devant moi, toujours aussi beau, un peu plus homme que garçon avec sa barbe et ses habits soignés, non pas qu’il ait jamais eu mauvais goût dans les habits d’ailleurs. Je fis un pas vers lui, fronçant des sourcils quand il sembla se brûler avec son café. Je ne voulais pas déjà lui faire mal alors que je l’avais tout juste retrouvé, mais les mots que je voulais dire moururent dans ma gorge, un ça va était idiot car il s’était brûlé après tout. Je déglutis quand il prononça mon prénom. Je connaissais sa voix, je l’avais entendue des milliers de fois, mais l’entendre prononcer mon nom, cela me fit trembler et renifler. Je ne pensais plus l’entendre de sa bouche. Je souris, un petit sourire de soulagement baigné de larmes qui menaçaient de s’écouler . Je voulais lui expliquer, répondre à ces questions, mais je ne trouvais pas l’usage de la parole. Il ne s’y attendait pas, et c’était un peu normal, car je n’avais pas donné de signe de vie. J’avais été lâche, alors que j’aurai pu être une meilleure sœur, faire en sorte d’être là pour lui, comme il l’avait été pour moi.

Mon plus grand regret c’était celui de l’avoir abandonné, de ne pas lui avoir donné l’amour dont il avait eu besoin dans sa vie solitaire. Peut-être avais-je exagéré dans mes pensées ce qu’il pouvait ressentir. La solitude ne m’allait pas à moi, elle me rendait malade, angoissée, j’avais besoin de quelqu’un et je pensais que peut-être Devon était pareil, mais je n’étais pas lui, peut-être que sa vie lui avait plu comme elle était, il semblait heureux, quand je lavais vu à New York, mais après tout, un sourire peut cacher tellement de pleurs. Son silence me rendit nerveuse. Et si, et si il n’était pas content de me voir ? Et si il se disait merde, comment je vais la semer. Merde et si j’avais fait un truc qui ne fallait pas en l’appelant devant tout le monde. Peut-être qu’il m’en voulait parce que je n’avais pas essayé de rentrer en contact avec lui, peut-être il réfléchissait à comment se débarrasser de moi sans être trop cruel, parce que c’était ma faute. Bon sang Pouka , parle, dis quelque chose , fais quelque chose. La nervosité faisait place à la panique. Le temps était toujours au ralenti, mais c’était un ralenti douloureux où je l’imaginais déjà s’éloigner de moi parce qu’il n’avait rien à faire de moi. C’était une agonie qui me fit regarder autour de moi. Nous étions invisibles pour les personnes autour de nous, et pourtant je ne m’étais jamais sentie aussi épiée, vulnérable. Pourquoi Dev me regardait comme ça, pourquoi il ne disait rien. J’avais envie de le gifler, j’essayai de faire le premier pas, mais j’étais tétanisée par sa réaction , j’avais trop peur d’ouvrir la bouche et briser cette bulle , j’avais peur de faire éclater un volcan qui dormait .

Et c’est là qu’il se jeta sur moi , au point que je dus faire quelque pas pour reprendre mon équilibre. Son étreinte était tellement forte, qu’il me fallait quelques secondes avant de répondre, en passant mes bras autour de lui. Il me fallut encore des secondes supplémentaires pour enfin laisser éclater un rire ensangloté. « Pouka » murmurai-je finalement en le serrant encore plus contre moi alors que les larmes commençaient à couler librement sur mon visage. Je ne voulais plus le lâcher, plus jamais . J’enfouissais mon visage dans son coup et prenait le temps de m’imprégner de son odeur. Elle avait changer, mais c’était pourtant toujours lui . Je reposais ma tête sur son épaule. «Tu m’as tellement manqué. Je suis ….désolée….Tellement désolée si tu savais» sanglotai-je contre lui . Je n’arrivais pas à m’arrêter. Je prenais son visage dans mes mains , juste pour le voir , le voir de près même si toutes ces larmes me brouillaient la vue . Je rigolais en le reprenant dans mes bras et lui baisant la joue. J’étais soulagée d’un poids, d’une angoisse que j’avais crée et qui maintenant me faisait trembler, parce que j’étais passée du chaud au froid en un quart de battement de sourcil. Si je devais raconter le plus beau jour de ma vie , ce serait celui-ci, ce moment précis, où j’ai retrouvé mon frère. Ce moment précis où il m’a serré dans ses bras et où plus rien ne comptait à part nous . Ce moment où le temps s’était arrêté rien que pour nous et m’avait permis de respirer. J’étais heureuse, comme je ne l’avais été depuis très longtemps. Et je comptais bien remercier toutes les divinités pour avoir exhaussés mes prières et je n’allais pas manquer de profiter de cette deuxième chance de garder mon frère auprès de moi, de rattraper le temps perdu. Je finis par me calmer quelque peu, et je n’osais même pas penser à quoi mon visage ressembler en ce moment.



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