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 TMI for a song ~ feat Devon

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MessageSujet: TMI for a song ~ feat Devon   TMI for a song  ~ feat Devon EmptySam 10 Nov - 2:34

▬" TMI for a song" ▬



Je n’avais plus l’habitude des plateaux. Je n’avais plus l’habitude des medias. Je les contemplais avec une certaine crainte, j’étais devenu farouche, pour me protéger de ce qu’ils vomissaient sur moi. La descente aux enfers, je l’ai vécu par pixel, les uns empilés sur les autres , donnant cette image affreuse de quelqu’un que je n’avais jamais voulu être. J’ai couru, je me suis enfui, caché de tous dans cette petite ville, pourquoi ? Simplement pour respirer, pour pleurer et me laisser aller à accepter que je mourrai avant les autres, que ma mort serait souffrance, que ma mort serait la fin inévitable d’un combat contre l’invisible, l’inconnu et si effroyable virus du HIV. J’ai peur de mourir, je l’avoue, mais rien ne me retient ici. Ma pauvre mère peut-être, mais elle est bien la seule à m’aimer en tant que personne.

Peut-être je me mens en faisant cette émission, peut-être est-ce juste un moyen de repousser la fatigue, la constante envie de m’échapper dans un monde créé par des substances fades. Fades et pourtant elles contiennent des mondes si colorés. Là est mon grand problème, je dois décrocher de ma vieille amie la drogue, ou elle m’entrainera avec mon amant Sida dans la tombe. Je n’ai pas la force de résister, encore moins de me battre quand ce fantôme qui me suit partout. J’ai besoin d’une dose pour cette émission, comme le dit mon agent, il faut que je sois sage, que je me comporte correctement. Coup pub, bien sûr, montrer une image que tout va bien pour relancer les ventes. Je n’ai jamais aimé le goût du business, ci se n’est pour les pêchés qui m’ont imposés cette douloureuse conséquence. Je marche, et m’arrête devant la loge. C’est une loge comme une autre, et le monde autour de moi s'affère à me préparer, à m’apporter de quoi boire, quoi manger, en courtoise hypocrisie. Je les vois, je vois leur cœur, ils attendent comme des loups, la photo qui les rendra millionnaire. Je ne comptai pas la leur donner. Je n’avais pas envie de voir sur leur visage ce petit air content, d’avoir rendu la bêtise aussi lucrative. Non , j’allais me tenir, j’allais bien faire les choses.

Devon m’intrigue, je ne lui ai parlé qu’au téléphone, mais il a la fibre d’un vieil ami. Ceux que l’on a l’impression de connaitre depuis des années. Je ne sais pas quelle mouche l’a piqué de m’inviter, je ne me serais honnêtement pas invité , mais cette porte, cette ouverture, je ne pouvais pas cracher dessus. La scène me manquait, les vibrations, le public, l’osmose de tout cet élément. J’étais comme un poisson hors de l’eau, agonisant en attendant que le pêcheur décide s’il était de la bonne taille ou trop petit et donc à rejeter dans la mer. Je ferai ce que j’ai à faire pour revenir, même si au fond, je ne vaux pas mieux que l’assistante qui a glissé son numéro dans ma poche. Je me mens. Je sors de la loge vers le studio principal. Ce n’est pas le plus grand que j’aie vu, mais il a du charme, on y sent la patte de quelqu’un. Je vais vers le buffet, me servir en attendant l’hôte de la soirée .
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Devon S. Griffinth
Devon S. Griffinth
staff → les habitués du café
Côté coeur : Marié sous les douches d'Ikea (enfin, à Vegas) avec Celio
Job : Présentateur d'un talkshow
Age : 26 ans
Célébrité : Darren Criss
Age : 31
DC/TC : Sebastian L. Summers

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: Si quelqu'un retrouve ma montre au fond de son lit, il est prié de me la rapporter !
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MessageSujet: Re: TMI for a song ~ feat Devon   TMI for a song  ~ feat Devon EmptyJeu 22 Nov - 1:58


Jeremiah & Devon


Ces derniers mois, mon esprit avait été ailleurs. En arrivant dans une aussi petite ville que Town Square, débarquant tout droit de New York, j'avais pensé pouvoir enfin vivre une vie paisible. Je ne m'étais jamais aussi largement trompé. Toutes les personnes qui avaient un jour eu de l'importance pour moi m'avaient abandonné ou blessé, et j'avais fini par me retrouver plus seul que jamais. Sur la pente descendante, j'avais finalement réussi à reprendre ma vie en main, notamment grâce aux rares merveilleuses personnes que j'avais rencontré ici. Même si j'arrivais de nouveau à marcher la tête haute, je découvrais que le monde autour de moi s'écroulait à son tour, et je me retrouvais de nouveau perdu. J'essayais alors de me concentrer sur mon travail, seule chose encore un peu stable dans ma vie. Et encore. Je peinais à maintenir le bateau hors de l'eau alors que ma collègue et co-animatrice prenait congé suite à un accident qui ne l'avait pas affecté physiquement, mais moralement. Toutes les responsabilités retombaient sur moi, et l'actualité ou les invités ne m'aidaient pas à faire honneur à l'image que s'était faite Good Evening Oregon depuis maintenant un an.

Un an... voilà un an que j'avais quitté ma belle vie New Yorkaise pour venir me perdre au fin fond de mon Oregon natal. J'avais eu des rêves et des espoirs, mais aucun d'eux n'étaient devenus réalités. A l'inverse, mes rêves étaient devenus mes cauchemars. Ma seule fierté restait cette émission qui m'offrait la possibilité de montrer au reste de monde que j'allais bien. Ou du moins me donnait la possibilité de leur faire croire. En effet, là bas je n'oubliais jamais de sourire. J'avais toujours un bon mot pour faire rire, et chacun vantait mes mérites d'animateur sans savoir qu'il flattait plutôt mes talents de comédien. Je finissais par vivre dans ma loge, me donnant toujours plus de travail que je ne saurais en réaliser. C'était alors qu'un jour j'étais plongé dans mes papiers et mes projets et que j'avais reçu le coup de téléphone d'un artiste qui souhaitait passer dans l'émission. J'ignorais ce qu'il m'était passé par la tête à ce moment là. J'avais agis avec la même aisance qu'à mon habitude, aucunement déstabilisé par la personne que j'avais à l'autre bout du fil. Ce n'est qu'en raccrochant que l'information était montée à mon cerveau et que j'avais réalisé que je venais de parler de la façon la plus ordinaire possible à l'homme que j'avais à une époque... adulé.

Il y a des artistes qui vous marquent plus que d'autres. Lorsque je vivais encore sur la côte Est, lorsqu'avec mes anciens amis nous parlions musiques, je n'avais qu'un nom à la bouche, celui de Jeremiah Henley. Je n'ai jamais réellement compris l'attachement que j'avais pour sa vie et son art, mais je me retrouvais toujours à en être le défenseur. A chaque critique, à chaque nouvelle frasque étalée par la presse, je lui trouvais toujours des excuses et rappelais au reste du monde qu'il ne fallait pas se focaliser sur ces petits tracas mais plutôt se concentrer sur ce qui faisait de lui un homme talentueux. Au fil des années, il ne m'avait pas rendu la tâche facile, mais j'avais toujours été là. Je ne l'avais jamais rencontré, mais avais assisté à plusieurs de ses concerts à l'époque où tout allait encore bien, et n'osais pas imaginer ma réaction quand je serais un jour amené à lui faire face. Ce jour là, au téléphone, j'avais commis la honteuse erreur de lui dire de venir quand il le souhaitait. Comment étais-je désormais censé me préparer à notre rencontre si j'ignorais quand elle allait avoir lieu ? Je m'étais donc ainsi rendu chaque jour au travail en essayant de paraître le plus professionnel et le moins fanatique possible. A chaque fois que je croisais des collègues je leur demandais de me prévenir au plus vite le jour où il verrait Jeremiah arriver pour que je puisse faire le maximum pour être psychologiquement apte à vivre un tel instant.

L'attente, jour après jour, fut un véritable supplice. J'avais presque fini par espérer qu'il annonce qu'il annulait sa venue pour que ma vie puisse reprendre son cour normal. Il suffit bien évidemment que je pense ça pour que mon assistante vienne frapper telle une furie à la porte de ma loge pour m'annoncer qu'elle l'avait vu traîner près du buffet. Il me fallut de longue minute pour réfléchir à ce que j'allais dire, et à la manière dont j'allais réagir. Et le verdict était sans appel, j'allais me débrouiller sur le tas. Vérifiant que j'étais présentable dans un miroir, je rejoignais l'homme qui me passionnait et m'effrayait tant. Aujourd'hui encore, je voulais le défendre et l'aider comme je pouvais pour qu'on en oublie les noirs moments de sa carrière. Je n'approuvais peut-être pas tous les choix qu'il avait pris, mais il méritait que quelqu'un croit encore en lui. C'est dans cette optique que je m'étais approché de lui, tendant une main amicale, et me présentant : « Bon...bonsoir Jeremiah. » bégayais-je comme un adolescent qui voulait inviter au bal la plus belle fille du lycée. « Je suis Devon, on a parlé ensemble au téléphone. » repris-je, cette fois ci un peu plus sûr de moi. J'avais déjà utilisé un masque pour des situations bien plus critiques que celle-ci, j'étais capable de me ressaisir et de montrer que j'étais maître de la situation. Même si je ne l'étais en réalité... pas du tout.
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MessageSujet: Re: TMI for a song ~ feat Devon   TMI for a song  ~ feat Devon EmptyMer 28 Nov - 2:33

▬" TMI for a song" ▬



J’étais nerveux, non pas parce que je n’avais jamais fait cela, mais parce que cela serait ma première apparition télévisuelle depuis que j’avais décidé de faire une pause. Et j’étais nerveux parce que la dernière émission que j’avais faite sur MTV , disons qu’elle s’était terminée en véritable désastre. J’étais complètement sous emprise de ... je ne sais plus ce que c’était, du cannabis ou de l’héroïne, je serai incapable de le dire. Je n’avais pas écouté les questions, j’étais dans mon monde, j’avais un comportement inacceptable, jusqu’au moment où j’avais frappé le présentateur. J’ai évité la prison, de justesse, parce que le juge avait été clément, mais cela m’avait fermé l’accès aux talk show. Je n’avais ni pu me racheter, ni pu m’expliquer. Comme s’il y avait quelque chose à expliquer. J’avais foiré, j’étais le seul coupable de ma mésaventure. J’essaie de ne pas regretter, mais mes erreurs de jeunesse sont en train de me tuer à petit feu. Dans quelques années, mon futur sera remplis de médicaments , de bas plutôt que de hauts, les effets des drogues se feront ressentir sur ma maladie, et pour ne plus souffrir, Dieu seul sait ce que je ferai. Je ne me fais aucune illusion, peut-être qu’on trouvera un traitement efficace, en attendant m’entrainera dans une spirale infernale. Les médocs ont une liste interminable d’effets secondaires, qui nécessitent d’autres médicaments pour pouvoir les supporter. A chaque visite médicale, je prie, je prie pour que soit repoussé le moment d’augmenter la dose. Pour l’instant ils disent que je suis stable, mieux vaut se focaliser sur cela, sur ce que je peux contrôler et non ce que l’avenir dira.

Je restai près de ce buffet, me retenant de tout manger, car bizarrement ces buffets de plateau, c’est des attrapes gourmands. Il y avait tout ce qu’il ne fallait pas manger, gâteaux, chips, boissons sucrés. J’optai pour un thé, étonnant n’est-ce pas, mais il me fallait quelque chose de chaud, en cette période. Je remuais distraitement la cuillère dans ma tasse, bien que j’aurai dû laisser infuser le thé d’abord. Mais mon esprit allait ailleurs. Depuis que j’étais ici, j’avais fait en sorte de rester dans ma villa, je ne sortais pas beaucoup, on pourrait dire que je fuyais les photos. J’étais fatigué, tellement fatigué de ce travail. J’aimais mon travail, il n’y avait rien à dire, la musique, c’était ma vie, elle me consumait, m’habitait, elle était ma plus vieille amante, et ma plus loyale confidente. Elle ne me jugeait pas, elle se pliait à ma volonté , elle était comme le souffle de vie, la nécessité respirer, je l’avais avec la création de notes, de paroles, la mélodie était mon enfant et je m’employais à la créer. Mais composer m’était difficile depuis mon arrivée ici. Je me refusai de commencer à parler de moi, je n’ai jamais aimé cela, c’est bien trop personnel, même si j’aurai pu dire les choses , parler des drogues. Et là je réalisais que personne ne m’avait demandé comment j’allais, même pas mon agent qui s’était empressé de me chauffer l’oreille avec des promesses de retour, maintenant que la poussière de ma controversée renommée était quelque peu retombée sur le ciment noir des faux culs du métier.

Perdu dans mes réflexions je n’entendis Devon arriver que quand il fut près de moi. Je me tournai pour tomber sur un jeune homme d’une beauté qui ne me laissait pas insensible. Je lui serrai la main amicalement , souriant à son bégaiement. Ainsi donc je faisais encore de l’effet. Mais honnêtement, il n’y avait pas à avoir peur de moi, j’étais inoffensif. J’étais d’un naturel câlin et l’hypocrisie du métier m’avait appris à être collégial avec les collègues, mais là c’était un véritable élan d’émotion qui me poussa à passer la barrière de la simple poignée de main. Je lui fis une accolade. C’était une façon de le remercier de m’accorder une chance, car sans lui je ne serai pas là. On ne se connaissait pas, mais je lui devais déjà peut-être le début de ma réhabilitation. Et là vous vous demandez pourquoi je voulais faire cette émission. Parce que c’était une émission honnête, et parce que mon but en tant qu’artiste était de toucher les gens, et malheureusement pour les toucher, il me fallait une maison de disque. «Bonsoir Devon, heureux d’enfin te rencontrer et pouvoir mettre un visage sur cette belle voix» répondis-je avec sincérité. J’étais comme ça, doux et aimable. En contradiction avec ma musique. C’est pour cela qu’on me nommait le docteur Jekyll et Mr Hide de la musique. « Ca va bien ? Tu n’as pas vraiment l’air en forme , ou alors c’est moi et ma perception des cheveux en bataille, comme tu peux le voir, j’ai cessé de m’occuper des miens quand ils ont décidé de combattre le gel »
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