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 And now all your love is wasted and who the hell was I? (Sineag)

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MessageSujet: And now all your love is wasted and who the hell was I? (Sineag)   And now all your love is wasted and who the hell was I?  (Sineag) EmptyMer 31 Oct - 22:22

And now all your love is wasted and who the hell was I?  (Sineag) 939307tumblrlznqan7t8P1qjl8loo1500
C'était un baiser d'adieu. Un baiser pour montrer une fin, même si ce n'était rien que des lèvres qui touchaient de la peau, c'était un signe plus qu'énorme, une façon comme une autre de dire au revoir à Sineag. C'était dur, certainement une chose des plus difficiles qu'il est eu à faire, derrière l'enterrement d'Elliot certes, mais c'était aussi difficile. Anastase s'était éloigné, dos à lui, il voulait s'en aller et ça ne s'est pas passé comme prévu, rien ne s'est passé comme prévu. Sineag ne s'est pas contenté de cela, il a attendu quelques secondes avant d'agir et de le rejoindre, de lui dire de l'attendre et de l'embrasser. Cette fois, un réel baiser, un vrai baiser, un baiser passionné. D'abord des lèvres qui se touchaient, s'apprivoisaient avant que des langues prennent le relais. Le baiser a prit une plus grande ampleur, ils se sont tout donné durant cet instant à eux, cet instant magique. Les mains d'Anastase ont glissé derrière son dos, il l'a rapproché de lui, il s'est collé à lui, il s'est enivré de lui. Jamais il ne sera rassasié de cet homme, il en voudra toujours et constamment plus. Sineag est pire qu'une drogue, une drogue dure qui fait mal. Il ne voulait pas que le baiser prenne fin, il a tout donné, il a essayé de le agrder pour lui, contre lui encore un peu plus longtemps, mais comme prévu, Sineag a fuit, il est parti et cette fois, Anastase n'était pas derrière pour le suivre, pour lui parler, pour lui faire la morale ou bien des reproches. Il est resté sur place, reprenant son souffle, glissant ses doigts sur ses lèvres. Il avait donc raison, cet homme est réellement fait pour lui. Leurs bouches ont littéralement fusionnées pour ce baiser plus qu'enflammé. Ils doivent être tous les deux, des hommes ne peuvent pas donner une telle intensité dans un baiser sans partager quelque chose de plus. Ce n'est pas rien, c'est un geste fort. Sineag lui a fait comprendre des choses lorsqu'il l'a embrassé, notamment le fait qu'il en avait besoin pour se confirmer des choses et surtout pour répondre à un besoin. Il était dévident qu'Anastase n'allait pas faire le premier pas dans cette histoire, dans le baiser, parce qu'il se doutait que Sineag allait le lui reprocher plus tard si les choses s'envenimaient alors que là, il a fait le pas en avant et pour cela, jamais Anastase ne va lui reprocher quelque chose, jamais, puisqu'il vient de réaliser l'un de ces rêves. Ce baiser était dans sa liste comme de nombreuses choses accompagnées du nom de Sineag. Pendant des jours entiers, il a ruminé toutes ses choses là dans sa tête, sans jamais oser prendre son téléphone et lui envoyer un messages ou bien l'appeler pour avoir de ses nouvelles, n'osant pas le déranger. Il n'a pas eu besoin de le faire puisque le dimanche, dans l'après-midi, il reçu un message de Sineag lui proposant d'aller boire un café dans le soirée pour discuter. Il est évident que là, ils ont des choses à mettre au clair, même si manifestement, les deux hommes ne voulaient pas en parler, Sineag c'est normal et Anastase pour ne pas se faire plus d'illusions que déjà. Ce baiser est une source fertile pour son imagination qui se trouve de nombreux scénarios.

Bref, une douche plus tard, vêtu d'une costume bleu foncé, comme à son habitude, Anastase quitte son lieu de vie avec une cigarette en bouche. Il prend son courrier avant de partir, il s'apprête à le ranger chez lui, mais il renonce, il lira ces papiers lorsqu'il sera dans le bar en attendant Sineag puisqu'il va essayer d'être en avance, il l'est presque tout le temps alors il ne va pas être en retard le jour ou il peut revoir le dernier homme qu'il a embrassé, mais surtout l'homme qu'il aime. Il monte dans sa voiture jetant un coup d’œil, les impôts, le cabinet, l’hôpital et une lettre de son frère. Anastase ne fait pas plus attention et se rend au centre ville pour rejoindre le lieu de rendez-vous donné par Sineag dans le bar. Anastase se remémore pas mal de choses qu'il a vécu jusqu'à présent en roulant, il se dit que pour le moment sa vie n’est pas de tout repos et qu'il aimerait bien un jour se poser et avoir une vie calme, certes avec Elliot ça l'a été, pendant un temps jusqu'à ce qu'il décède, comme si la vie ne veut pas qu'il soit heureux et calme. Sineag est un nouvel obstacle dans sa vie, un obstacle qu'il aimerait passer et surtout garder jalousement avec lui pour ensuite ne plus jamais le quitter. Il espère au fond de lui que cet entrevue va changer une nouvelle fois des choses, il aimerait savoir les choses différemment et être heureux, ne serait-ce qu'un instant avec Sineag. Les scénarios défilent dans sa tête après avoir gardé le visage baigné de larmes de Sineag contre lui, Any se dit que les choses ne peuvent pas rester comme avant, cette fois, il est temps. Il ne sait absolument pas ce qu'il va suivre dans cet entrevue, il se doute des sujets qui seront abordés, mais il n'en sait pas plus, il ne peut qu'imaginer la suite et essayer d'analyser, de comprendre son comportement, parce qu'il faut avouer que son message n'était pas très jovial non plus. Qui sait, il va peut-être lui faire comprendre qu'il veut réellement sa lettre de démission sur son bureau, parce qu'Anastase n'a toujours pas été déposer cette lettre, elle est écrite, elle est posée sur son bureau, il peut la voir tous les matins depuis cette soirée à rebondissements, mais elle ne bouge pas de sa place, elle ne demande qu'à finir dans le feu ou dans la poubelle, c'est tout. Il descend de la voiture se trouvant un peu fatigué pour le peu de choses qu'il a fait de sa journée. Il glisse sa main droite sur son front qu'il trouve un peu chaud. Quand bien même, il est arrivé au point de rendez-vous et se pose devant l'entrée avec une nouvelle cigarette en bouche. Anastase attend qu'il arrive, il reste dehors, comme ça il peut fumer, dès qu'il terminera sa cigarette, il rentrera se mettre au chaud. Mais pour le moment, Any profite de la fraîcheur de ce début de soirée assit sur le rebord en pierre de la vitrine, sa cigarette entre ses lèvres. Le pédiatre, les cheveux décoiffés, le regard vitreux, le corps fatigué, mais avec la forme étant donné qu'il doit revoir Sineag après quelques jours attend celui-ci de pieds fermes.
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MessageSujet: Re: And now all your love is wasted and who the hell was I? (Sineag)   And now all your love is wasted and who the hell was I?  (Sineag) EmptyJeu 1 Nov - 14:56

JE RÊVE ; J'ATTEINS LES CIEUX_

Cela avait été dur, tendu, délicat. Après t'être enfui, tu es retourné à l'intérieur de l'école, tu as frappé contre un mur. À plusieurs reprises. Jusqu'à ce que la douleur physique prenne peu à peu le dessus sur cet autre mal, sur ces maux, bien plus lancinants. Qui te lacèrent brutalement, vicieusement. L'écarlate de ton sang a tâché ton poing et décoré légèrement le crépit du mur. Qu'importe. C'était bien le dernier de tes soucis, à ce moment-la.
Tu n'aurais jamais dû l'embrasser. Jamais, ô grand jamais. Tu en ressentais pourtant l'envie irrépressible. Une de ces impulsions soudaines et incontrôlables que l'on ne peut pas parvenir à refouler. Jamais dû, parce que maintenant les dès sont jetés. Parce que tu ne peux décemment pas lui en vouloir ; pour ce baiser, au moins. Parce que tu as fais ce pas nécessaire après qu'il ait prononcé ce « je t'aime » grisant et brisant. Tu as franchis cette limite que tu n'aurais, auparavant, jamais imaginé seulement piétiner. Mais, maintenant, c'est chose faite. Tu t'étais senti parfaitement bien et heureux, complet et en harmonie, en symbiose. Avec toi même, et avec lui ; avec Anastase. Et là, prostré contre une porte, tu le regrettais. Tu t'en voulais d'avoir aimé, d'en vouloir encore, de ne souhaiter qu'une chose : recommencer. Et aller plus loin. Tellement plus loin... Encore et encore.
Ton téléphone sonne. À-nouveau. Tu te calmes, décroches. « Oui, chérie ? » Un « chérie » qui te brûle atrocement la gorge. Tu es en retard, elle veut juste savoir si tout va bien. Tu lui dis que oui, évidemment. Ta bonne humeur de façade tient le coup. Elle ne se doute de rien, tu le devines, tu le sens, tu l'entends. En raccrochant, tu ne peux pas t'empêcher de penser que Anastase, lui, aurait aisément décelé les fausses notes dans le fond de ta voix.

Chez toi, c'est horrible. Tout bonnement. Chaque sourire adressé à Kseniya, chaque baiser déposé sur le carmin de ses lèvres, chaque parole prononcée près de son oreille alerte, chaque caresse le long de son bras ou de sa mâchoire, ou près de sa cuisse... Tout sonne faux. Tout sonne faux... Comme un énorme mensonge, comme si tu t'étais créé un rôle de composition que tu t'efforçais d'incarner avec le minimum d'erreur.
Tu as ouvert les yeux, tu n'y arrives plus. Elle s'en rend finalement compte. Tu prétextes une dispute avec ta mère, plus tôt dans la journée. Elle y croit et ne cherche pas plus loin. Après tout, pourquoi douterait-elle ? Tu as toujours étais vrai et sincère avec elle. Alors, lui mentir te brise le cœur.

Tu ne veux plus revoir Anastase. Jamais.
Mais tu ne peux pas te passer de lui.
Tu tentes quand même.

Plus d'une semaine, sans le voir. Sans le croiser. Sans lui parler. Pas même un message, rien. Le jeudi, tu as demandé à une de tes collègue de travailler avec lui, de prendre ta place ; juste pour cette fois. Claire. Une jeune institutrice avec qui tu t'entends extrêmement bien. Elle a accepté. Et tu as passé ta journée à éviter Anastase. Tu apercevais seulement parfois sa silhouette longiligne ou son ombre. Alors, tu tournais les talons. Comportement puéril, comme lors d'une idylle adolescente. Tu te sens extrêmement stupide. Tu n'as certainement pas tort.
Cela a été dur et fatiguant. Douloureux, aussi. Mais, au final... C'est le mieux à faire, tu penses. Tu te sens mieux, lorsqu'il n'est pas là. Tu te poses moins de questions, lorsqu'il n'est pas trop près de toi. Comme plus libre. Enfin. C'est ce que tu tentes de t'assurer à toi-même. Ça fonctionne, en surface. C'est déjà ça.
Dimanche. Tu te dis, enfin, que le revoir n'est peut-être pas... « dangereux ». Que tu devrais pouvoir te contrôler et instaurer une distance. Comme une sécurité. Tu lui envoies un message. Simple, succinct. Morning coffee, 18:00 ? Sineag. C'est tout. Le reste, il le devinera. Ou il patientera et tu le lui exposeras. Peut-être.
Deux grands choix s'offrent à toi. Faire comme si de rien n'était. Ou, au contraire, tenir compte de cette dernière soirée. Tu ne sais pas. Pas encore. Tu aviseras.
Tu attrapes un manteau et tu enroules une écharpe autour de ton cou. Tu sors de chez toi. Kseniya sera sans doute rentrée avant toi. Tu oublies malencontreusement ton portable sur la table basse du salon. Tant pis, elle ne pourra pas te joindre. Pas déranger ces retrouvailles que tu redoutes tout en les espérant hardiment.
Tu fumes en marchant. Recherchant une certaine détente. Au fur et à mesure que tu t'approches du lieu de rendez-vous, tu stresses. Tu tords tes mains. Marches d'un pas irrégulier. Tantôt rapide, puis moins pressé. Tu jettes ton mégot, juste devant le Morning Coffee. Tu sais que Anastase est déjà à l'intérieur. Il est du genre plus que ponctuel, à arriver bien avant l'heure. Tu souffles avant d'ouvrir la porte.
Tu avises Anastase. L'élégance même, dans son beau costume bleu sombre. Tu lui souris, de loin. Ton cœur manque un battement. Il te met dans le même état que lorsque tu l'as quitté, il y a plusieurs jours. Ne te départiras-tu jamais de toutes ces choses ? Tu t'approches de lui, vires ton manteau. Tu décides promptement de faire comme si de rien n'était. D'effacer ces tristes et magiques minutes de cette autre soirée. Si jamais il venait à remettre le sujet sur le tapis, tu imagines que tu pourrais lui répondre. Tu ne sais pas bien... Tu verras, à ce moment-là. « Hey, Ana ! », tu dis, tout en lui souriant. Tu t'assois, en face de lui. Tu vois le courrier en tas, juste à côté de lui et une lettre dans sa main. Tu hausses et un sourcil et consulte ta montre. Il est pourtant presque l'heure, à cinq minutes près. « T'es encore arrivé une demie heure trop tôt ? Tu sais que, déjà, je ne suis pas du genre ponctuel... Alors, arriver à l'heure fixée, c'est déjà bien suffisant, si tu souhaite attendre un peu. » ; sourire en coin. Tu te perds à nouveau dans son regard. Tu frôles sa main, presque par inadvertance. Contact électrisant. Tu frissonnes. « Tu m'as manqué. », tu avoues, d'une voix légèrement plus basse.
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MessageSujet: Re: And now all your love is wasted and who the hell was I? (Sineag)   And now all your love is wasted and who the hell was I?  (Sineag) EmptyJeu 1 Nov - 16:36

Les lettres dans la poche interne de son costume, Anastase garde ses bras croisés sur son torse, essayant d'arrêter de penser à tout ce qu'il va se dire là. Il ne faut pas qu'il se tourne l'esprit dans tous les sens étant donné qu'il ne peut pas savoir ce que va lui dire Sineag, espérons juste que les choses vont bien se passer. Anastase n'est pas spécialement en, forme pour se prendre la tête avec qui que ce soit. Sa cigarette glisse entre ses lèvres et il souffle la fumée par ses narines regardant, observant les gens qui passent devant lui, regardant avec instance certains couples, se disant qu'il aimerait bien être comme eux, heureux, sans se soucier du futur. C'est souvent comme ça lorsque ce sont des adolescents en couple, ils ne se posent jamais de questions pour l'avenir, ils ne font attention qu'à leurs premiers besoins. Anastase aimerait bien de son côté ne pas se poser autant se questions, parce que sa situation à lui est extrêmement compliquée. Il est veuf et amoureux d'un homme qui ne veut pas de lui, malgré un baiser plus que passionné échangé. Il serait normal que Sineag choisisse sa femme, c'est me^me certain, mais ce rendez-vous à quelque chose d'assez bizarre. Il semble intéressant malgré le message plus que concis de Sineag, au moins Anastase peut voir qu'il ne l'a pas oublié. Parce que cette semaine, il a travaillé avec Claire. Cette jeune institutrice, il n'a pas eu la chance de voir Sineag, il devait se cacher, refuser de le voir et de passer du temps avec. C'est réellement une réaction d'enfant, certes, mais Anastase n'allait pas revenir à la charge et foncer dans le tas, tête basse. Il se devait de respecter son choix et de le laisser faire le premier pas, parce que toutes les solutions sont à lui. Anastase c'est une partie du problème, sa femme en est une autre. Tout est dans les mains de Sineag, c'est à lui de poser le pour et le contre et de trancher. Anastase n'a plus l'intention de se battre réellement, parce qu'il a largement tout dit jusqu'à présent, il s'ets ouvert, il lui a clairement fait comprendre qu'il l'aimait en le lui disant de vive voix. Ceci était le plus important des messages qu'il avait à faire passer. Il ne pouvait pas faire mieux, ses explications, ses phrases, ses réflexions accompagnaient la révélation, pas si surprenante que cela d'ailleurs. A chaque fois, Anastase avait peur que quelqu'un remarque son regard appuyé, son sourire, ses frissons lorsqu'il le touchait, constamment, il avait l'impression de se battre contre lui-même pour ne pas que quelqu'un le voit, alors que personne ne le voyait, il était parano à moins que Claire et les enfants soient aveugles. Il secoue la tête songeant à l’inutilité de ses pensées et balance son mégot par terre, frissonnant sous le froid, même si il ne fait pas réellement froid, lui c'est ce qu'il ressent, il espère au fond qu'il n'a pas attrapé un rhume ou quelque chose comme ça, il passe déjà des nuits assez difficiles comme ça pour rajouter un nez bouché ou bien de la fièvre. D'ailleurs en parlant de ça, les papiers de son médecin arrivent drôlement en avance, c'est bizarre, peut-être que c’est parce qu'il a son cabinet au sein de l’hôpital, il verra bien quand il ouvrira l'enveloppe. D'ailleurs, si Sineag n'arrive pas rapidement, soit il s'allume une nouvelle cigarette, soit il rentre dans le bar et va ouvrir son courrier.

Pincant le coin de ses lèvres, Anastase hausse les épaules et entre dans le bâtiment, il a trop froid pour rester dehors, il a eu une sale idée d'oublier son écharpe avant de partir de chez lui, bref, il se pose à l'intérieur expliquant au serveur qu'il attend quelqu'un avant de commander quelque chose à boire. Il se met sur une table un peu à l'écart, pour qu'ils puissent parler tranquillement. Ce n'est pas une réunion entre amis comme les autres qu'ils vont faire, c'est bien plus important. Any s'installe sur un fauteuil, près du chauffage et se met à son aise, déposant sa veste de costume à côté de lui, il glisse ses lettres dans la poche et en garde une dans ses mains, celle de son cabinet. Il peut lire son courrier ici, mais pour le moment, pas d’impôts au grand public. Il ouvre la lettre et découvre qu'en plus d'aller au quatrième étage de l'aile droite, il change de mobilier, c'est à dire qu'il devra s'occuper de virer ses affaires demain matin. Il glisse sa main sur tout son visage se disant que c'est la merde, qu'il va devoir se lever à peu d'heures pour s'occuper de tout cela avant de commencer ses consultations. Enfin, c'est entièrement de sa faute, si il avait été chercher son courrier avant, il l'aurait vu avant. Oui, ça fait trois jours qu'il n'a pas été voir dans sa boite aux lettres, il a eu la tête occupée à faire d'autres choses, il oubliait, comme il oublie parfois de manger ou de dormir. Enfin bref, il plie la feuille et dépose tout sur un petit tas à côté de lui. Il s'empare de la lettre de l’hôpital alors que Sineag arrive dans la salle, momentanément, Any se tend et sourit, heureux et nerveux en même temps. « Hey... » Dit-il en réponse à son salut, les premiers mots sont toujours les plus difficiles à lâcher, mais ça va aller après, Sineag à l'air en forme, il n'a pas l'air énervé, nerveux certes, mais c'est normal. D'un côté, Any est soulage de voir que lui va bien. Il lâche sa lettre ne regardant pas le contenu de celle-ci, il la dépose à sa droite. « Oui, enfin, pas clairement une demi-heure, ça doit faire dix minutes que je suis ici. » Avec le temps qu'il a prit pour fumer sa cigarette, il ne doit pas en être loin, mais ce n'est pas grave. « J'attendais pour quelque chose de bien de toute manière. » Ajoute-t-il avec un sourire tendre, en coin. Il l'admire comme il a l'habitude de faire avant d'être surprit d'entendre Sineag reprendre la parole. Son cœur se serre doucement, il lui a manqué. « Toi... Toi aussi... » répond-t-il encore un peu surprit de ses mots. Anastase glisse ses mains nerveusement devant lui, frôlant celle de l'instituteur avant de rougir, oui, il rougit. La situation est réellement awkward. « Comment tu vas ? » Dit-il avant d'appuyer ses mains sur les trois lettres à côté sur la table.
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MessageSujet: Re: And now all your love is wasted and who the hell was I? (Sineag)   And now all your love is wasted and who the hell was I?  (Sineag) EmptyJeu 1 Nov - 19:04

JE RÊVE ; J'ATTEINS LES CIEUX_

Il te dit que ce n'est pas grave, s'il a attendu. Puisque c'est toi, qu'il attendait, en somme. Ça te fait plaisir. Mais, ceci-dit, tu ne comprends pas pourquoi il n'a pas l'air de t'en vouloir. À sa place, tu t'en voudrais. Beaucoup. Et tu le ferais sans doute savoir. Il dit que tu lui as manqué aussi, et tu observes une légère rougeur sur ses joues alors que vos mains se touchent. Ça te fait baisser le regard, un doux sourire aux lèvres. Néanmoins, tu préfères retirer tes mains. Sous un faux prétexte. Tu en profites pour défaire ton écharpe, et tu la poses sur tes genoux. Il te demande comment tu vas. « Je vais bien. Ça va. », tu dis. Tu reposes tes mains sur la table, les doigts accrochés, près de toi. « Et toi, comment vas-tu ? », tu demandes.
Un serveur arrive. Il vous demande ce que vous voulez. « Un café aromatisé... au chocolat. », tu demandes, après une courte réflexion. Deux de tes péchés mignons, réunis en une seule tasse. Sans compter Anastase qui te fait face... Tu mordilles ta lèvre inférieure en l'observant. Avant de t'en rendre compte et d'arrêter. Tu baisses la tête. Encore.
« Aujourd'hui, un gamin a voulu me faire croire qu'il pouvait lire dans mes pensées. Je t'avoue que lorsqu'il a dit à haute-voix le nombre auquel je pensais, j'ai été surpris. Je me suis cogné contre un extincteur, aussi, ce qui les a bien faire rire. Et, Claire a dû te le dire, mais... il faudrait que tu parles avec Danny Evans, je pense que ça pourrait lui être bénéfique. », tu ne sais pas quoi lui dire d'autre. Tu sens cette tension, qui s'est normalement installée. Tu tentes de la dissiper en balançant des banalités confondantes. Tu t'es senti mal en mentionnant le nom de Claire... Pourtant, tu ajoutes : « Ça s'est bien passé, avec Claire ? », léger.
On vous apporte vos commandes. Tu prends rapidement ta tasse entre tes mains. Tu l'enserres. La chaleur te fait du bien. Même si, à l'intérieur, il ne fait pas froid.
« J'ai pensé à toi, souvent. C'est fou comme, finalement, je me suis fait à ta présence, à ce que tu me racontes, et à-... ». À ton charme fou ? À ton incroyable prestance ? À ton sourire ? À ta voix ? À ton regard ? À tes mains ? Tu te rends compte de ce que tu as failli dire. Au lieu de cela, tu continues : « … et à tout le reste. », tu dis simplement, restant vague. « Je suis... désolé. De ne pas avoir donné de nouvelles, de m'être simplement... 'évaporé', disons. Et de... de t'avoir éviter. C'était tout à fait puéril. Excuse-moi. » ; d'une voix plus douce.
Tu portes ta tasse à tes lèvres. Tu bois une gorgée. Tu te brûles. Tes yeux deviennent brillants et tu tousses. Les sursauts font s'évader le café de ta tasse et il te crame les doigts. Tu en renverses un peu aussi – très peu – sur ta chemise. Tu reposes brusquement la tasse. Et tu jures, à mi-voix. Tellement habitué à ne pas dire de grossièretés en présence des enfants avec qui tu travailles toute l'année. Et, finalement, lorsque tu te rends compte qu'il n'y a aucun gamin à l'oreille baladeuse qui se promène par ici et qui pourrait utiliser à mauvais escient les mots que tu prononces tout bas, tu fixes tes yeux dans ceux d'Anastase et tu cries presque : « Putain ! Ça brule, bordel ! » ; d'une voix presque étonnée. Il paraît que les injures, ça ne te sied pas réellement non plus. Qu'importe, tu en uses quand même souvent, en dehors de l'école.
Tu avises ensuite les lettres du pédiatre. Maculées de café. « Oups. », tu dis. « Je suis... vraiment désolé. C'était important ? » Tu ne t'occupes même plus de tes doigts qui te brûlent. Tu attrapes les enveloppes. Les secoues doucement, afin que quelques gouttes de ce liquide glissent... sur la table. Tant pis. La table n'appartient pas à Anastase. Elle revêt donc beaucoup moins d'importance, à tes yeux. « Tu les as lu, non ? T'as une bonne mémoire ? Tu t'en souviendras, ça ira ? Ou tu veux que je sèche tout ça en soufflant dessus à m'en faire mal à la tête ? De toute façon, je ne suis pas certain que ça serve à grand-chose... » ; tu pinces l'arrête de ton nez et tu regardes le papier qui dégouline de café. Rien de réellement récupérable, tu penses. « Je suis stupide. Bien sûr que c'est chaud, un café, quand on te l'apporte ! », tu te tapes sur le front du plat de la main. « J'aurais dû faire attention. C'est de ma faute. », tu dis en levant doucement les mains, comme pour prouver l'évidence même de ta dernière phrase. Comme si, toujours, c'était de ta faute. Tu penses qu'il ne peut que t'approuver. Tu reposes les lettres sur la table, en soufflant un autre : « Je suis désolé. ». Et tu fronces les sourcils en penchant la tête, avant d'ajouter : « Je trouve que, ces derniers temps, je te demande souvent de m'excuser... », simple constat.
Tu parles beaucoup. Tu es nerveux. Anastase le sent sans doute. Et le rapprochement avec les agissements de votre dernière rencontre est certainement très aisé à faire...
« Dis... On change de table, discrètement ? », tu murmures, mutin. Tout en sachant très bien que beaucoup de regards se sont tournés vers vous et ont assistés à ce petit spectacle que tu as bien consenti à leur offrir. Sans doute divertissant. Ou dérangeant. Mais, tu ne fais pas attention aux autres. Quand Anastase est là, et quelle que soit la situation, lui seul importe. En le regardant encore, ton cœur bat trop vite. Quand il est là, tout fout le camp.
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MessageSujet: Re: And now all your love is wasted and who the hell was I? (Sineag)   And now all your love is wasted and who the hell was I?  (Sineag) EmptyJeu 1 Nov - 21:17

Lui va bien. C'est tant mieux, il ne mérite pas d'aller mal, non ? Il a le droit d'être heureux n'est-ce pas ? Ou alors est-ce qu'il doit souffrir ? Anastase soupire doucement avant de répondre. « Je suis un peu fatigué, je crois que je dois couver quelque chose. » Dit-il simplement. « Mais rien de grave. » Ajoute-t-il pour ne pas l'inquiéter, il n'est absolument pas là pour qu'il s'inquiète pour lui, il est toujours un peu malade, notamment à cause de ses migraines chroniques. C'était pour ça qu'il avait prit rendez-vous chez le médecin, et aussi pour ses faiblesses soudaines, cette fatigue qui le prenait comme ça sans prévenir, faisant de lui un mort-vivant, un pantin. C'est souvent comme ça depuis quelques mois, mais Anastase met tout cela sur la masse de travail qu'il a à faire, notamment avec les enfants. Depuis qu'il travaille à l'école primaire, son travail à presque doublé étant donné qu'il doit faire un carnet avec les observations et un carnet pour chaque élève parce que les parents profitent, les services d'Anastase, ils ne les payent pas, alors ils envoient leurs enfants tout le temps, toujours pour deux rendez-vous dès qu'il demande à les revoir en dehors, il n'y a plus personne pour verser de l'argent pour son fils. Soit disant qu'il ne sert à rien alors que c'est faux. Son travail est important, il fait de son mieux pour aider et il ne ment jamais. On peut faire confiance à Anastase, c'est quelqu'un de professionnel et de très travailleur, il donne de sa santé pour aider ces enfants alors oui, il ne s'inquiète pas pour sa fatigue. Il glisse sa main gauche pour la poser sur sa cuisse avant que le serveur n'arrive pour demander la commande, il laisse son invité prendre en premier sa commande avant d'en faire de même. « Un café long avec de la crème, merci. » Il ajoute un sourire en fin de phrase, le jeune serveur le lui rend, il est homosexuel, ce n'est pas la première fois que les deux hommes se croisent, son regard appuyé ne manque pas à Anastase qui le lui rend, mais poliment, il ne se passera jamais rien entre eux étant donné qu'il se considère comme appartenant à Sineag et qu'il n'a pas l'intention de le tromper, même si c'est attendre jusqu'à la fin des temps. Sa fidélité sera la seule chose dont il pourra être fier. Il écoute ensuite l'instituteur raconté sa journée avec les enfants, c'est toujours aussi passionnant de savoir ce qu'il se passe avec les enfants. Il hoche la tête de haut en bas avant d'intervenir pour répondre. « J'ai déjà contacté les parents de Danny, mais ils ne veulent pas prendre de rendez-vous et Danny est réticent à s'ouvrir lorsqu'on discute. » Dit-il en tapotant ses doigts sur ses cuisses. « Sinon, oui, Claire était vraiment gentille, j'ai pu voir une autre méthode d'approcher avec les enfants, pareil pour l'apprentissage, c'était enrichissant. » Il marque une légère pause avant de reprendre, le fixant dans les yeux. « J'essaye de voir le positif... » Bah oui, il ne l'a pas vu, il lui a manqué et il n'a pas cherché plus loin, ne voulant pas le brusquer.

Le serveur revient, offrant toujours le même sourire, déposant les commandes sur la table, Anastase aurait presque parié qu'il a fait exprès de mettre les tasses dans le mauvais sens pour rester un peu plus. Il ne le fait pas remarquer et prend la tasse près de lui, il n'éloigne pas ses lettres, alors qu'il devrait. Il joue avec le bout de ses doigts sur le rebord dans la tasse avant d'être surprit une nouvelle fois des propos de Sineag à son égard. Il tente le diable, il ne peut pas lui dire des choses pareilles, il n'a pas le droit de le faire, c'est trop difficile. Ses yeux se baissent doucement. « Toi aussi tu m'as manqué, pour ce que tue es, ce que tu dis, ce que tu fais... Mais je ne voulais pas m'imposer étant donné ce qu'il s'était produit la dernière fois. » Dit-il finalement sans pouvoir le regarder dans les yeux, ce n'était pas à lui d'aller de l'avant. « Non, mais tout va bien, ne t'excuse pas, je ne t'en veux pas, je me doutais bien qu'il y allait avoir une réaction en conséquence, celle-ci ou une autre, c'est le même problème. » Ajoute-t-il en haussant les épaules essayant de paraître plutôt détaché dans ses propos. Anastase glisse ses mains à nouveau sur sa tasse pour la prendre et l'apporter contre ses lèvres, il boit une minuscule gorgée s'attendant à se brûler de suite, manifestement, ce n'était pas le cas de Sineag puisqu'il boit et se retrouvé à jurer aussitôt. Surprenant venant de lui, son café coule, son café éclabousse, son café se retrouve sur ses lettres. Merde. Il n'avait pas finit de les lire. Sineag s’excuse aussitôt et Any s'empare ses lettres qu'il soulève, elles gouttent. Elles sont fichues. Putain. Lui aussi il jurerait bien contre Sineag pour sa maladresse, non mais il devait bien se douter que ça allait être bouillant et qu'il allait se brûler, son comportement et plus que bizarre. Il ne comprend pas, est-ce lui qui le met dans cet état ou bien ? Son regard froid se pose sur son ami. Il ouvre la première lettre pour essayer de sauver le contenu avant de lui répondre. « Non, je n'ai lu que celle du bureau, les autres étaient fermées. » Il s'active à les ouvrir, l'empêchant de les toucher, c'est un maniaque, il a réellement peur que tout soit fichu, surtout celle des impôts, si c'était important. Il n'en sait rien et soupire avec force. « Laisse-tomber, je m'en occupe. » Dit-il assez agacé. Ça lui passera. « Tu feras attention la prochaine fois. » Ajoute-t-il avant de passer sa main sur son visage en soupirant une nouvelle fois tentant de secouer en vain la lettre de l'hopital. Avant de jeter un coup d'oeil dessus. « Arrête de t’excuser veux-tu, le mal est fait, cela ne va plus rien changer et ça ne sert à rien de changer de table, tout le monde doit nous regarder, ça ne fera qu'aggraver la situation. » Dit-il d'une air détaché pendant qu'il essaye de déchiffrer ce qu'il y a sur le feuille. Manifestement, il doit avoir un rendez-vous demain, entre midi avec un neuro... Merde, il n'arrive pas bien à lire. Certainement neurologue, il y a aussi un autre nom à côté, mais il n'arrive pas à lire. Tant pis, il se note mentalement l'heure dans la tête et plie la feuille en grognant. Ce n’est pas grave. Il glisse la feuille des impôts sur le chauffage essayant de la sauver avant de prendre son café et d'en boire une gorgée doucement, lui au moins, il ne s'en met pas partout et ne renverse pas tout. C'est certainement la fatigue qui joue sur son comportement, ça ira mieux demain, ou même tout à l'heure, il aurait du prendre de l'alcool, ça l'aurait aidé.
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MessageSujet: Re: And now all your love is wasted and who the hell was I? (Sineag)   And now all your love is wasted and who the hell was I?  (Sineag) EmptyJeu 1 Nov - 22:03

JE RÊVE ; J'ATTEINS LES CIEUX_

Tu l'avais deviné, qu'il était un peu fatigué. Mais, tu l'as souvent vu ainsi. Ça t'inquiètes légèrement, mais sans plus, puisque c'est toujours ce que tu as connu de lui. Néanmoins, tu le couves d'un regard protecteur.
Tu n'aimes pas ces regards qu'échangent Anastase et le serveur. Mais c'est à toi qu'il s'est déclaré. Ça te rassure. Et tu t'en veux. Quel égocentrisme. Quelle possessivité. Tu souhaites, au fond de toi, qu'il ne côtoie personne. Alors que tu n'es même pas certain de pouvoir lui donner tout à fait ce qu'il veut. Tu ne sais pas si tu en trouveras seulement le courage. Même si tu serais prêt à tout pour revivre à-nouveau cet échange passionné pendant lequel, vraiment, tu vivais, tu étais toi. Tu lui as donné tellement. Et, en échange, tu as reçu tout autant. C'était un moment unique. Vraiment parfait. Tellement irrémédiable. Comme un déchirement. Avec toi-même. Enfin, tu étais à ta place. Tout contre lui. Pincement au cœur. Tu ne peux t'en vouloir qu'à toi-même. Arrête de ressasser ce moment. Prend une décision, enfin ! Si c'était si simple...
Ça te plaît, ce qu'il te dit. Ce qu'il énonce de toi, ce qui lui a manqué. Tu souris, encore. C'est plaisant, toujours, ce genre de phrases adorables. Puis, il rappelle ce qui s'est passé la dernière fois. Tu te fermes, un peu. Il a été bien trop explicite et tu peux sentir le reproche dans sa voix. Même s'il tente de garder un air neutre et détaché. Quant à toi, tu ne peux pas le lui reprocher, ça. Ça te fait du bien qu'il t'en veuille, sans que tu ne puisses réellement expliquer pourquoi.

Tu renverses ton café. Te brûles. Abîmes ses lettres. Tu jures, t'excuses. Dans le désordre. Et tu recommences. Pourtant, il réagit mal. Agacé, agressif. Cela ne lui ressemble absolument pas. En général, déjà. Mais, surtout, ce n'est pas du tout le comportement qu'il adopte généralement en ta compagnie. Tu te sens rejeté. Vexé. Mis à l'écart. Tu n'apprécies pas du tout ce ton qu'il prend. Ça te blesse. Tu te renfermes sur toi-même, invoques une certaine froideur, imposes encore une distante. « Bien. Qu'importe. Je vais à une autre table seul, alors. Je devrais ne plus te déranger, de cette façon. », tu dis. Pourquoi rien n'est jamais simple, avec lui ? Tu lèves les yeux au ciel, soupires et hausses les épaules. Certes, il est tout à fait probable que tu extrapoles, que tu fasses une énorme chose d'un tout petit rien. Mais, tu es à fleur de peau, vraiment. En fait, à dire vrai, il te met dans tous tes états, il te mets à fleur de peau. Il te rend tellement sensible. Bien trop. Beaucoup trop. C'est insupportable. Pour toi autant que pour lui. Mais, comme il te l'a fait remarquer : à rien ne sert que tu t'excuses, sans cesse. C'est agaçant. Alors, tu te promets de ne plus jamais t'excuser de quoi que ce soit. Pendant un certain temps, en tout cas. Certainement éphémère, en fait, à bien y penser... Tu es incapable de lui en vouloir bien longtemps. C'est seulement ton égo qui te pousse à marquer le coup. Quelle stupidité. Enfin. Si ça fonctionne, c'est déjà ça.
Tu attrapes ton manteau et ton écharpe – cette dernière à glissé sur le sol lorsque tu t'es levé précipitamment, il y a peu de temps. Tu lances un regard tristement froid à Anastase et tu lui tournes le dos. Tête haute, cou tendu, port altier. Tu ne vas pas bien loin. Seulement à la table d'à-côté. C'est seulement pour le symbolisme, pour qu'il comprenne, pour t'éloigner. Un peu. D'une manière surtout imagée, peut-être. Tu poses tes vêtements sur un siège, et va t'asseoir sur celui d'en face. Le message doit passer. Si Anastase souhaite finalement te rejoindre, il pourra soit s'asseoir sur tes genoux – et là, tu t'empêches tant bien que mal (et sans grand succès, il faut malheureusement l'avouer...) de ne pas fantasmer sur cette hypothèse bien alléchante –, soit froisser tes affaires en y apposant ses jolies fesses, soit – tout simplement et certainement ce qu'il ferait si l'envie le prenait de t'accompagner à cette autre table – te tendre toute cette laine et ce coton encombrants. Alors, tu hésiterais sans doute avant de les reprendre. Juste pour le principe, cela va de soit.
Il n'y a pas à dire : tu gagnes énormément en puérilité lorsqu'il n'est pas loin.
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MessageSujet: Re: And now all your love is wasted and who the hell was I? (Sineag)   And now all your love is wasted and who the hell was I?  (Sineag) EmptyJeu 1 Nov - 22:49

Cet agacement, ce n'est pas lui. Jamais il n'agit de la sorte, toujours il ne dit rien et reste passif face à ce qu'il se passe, amis cette fois Anastase est agacé, il en a marre de tout ce qu'il se passe, il n'a pas encore explosé depuis, il n'a pas encore hurlé, il ne s'est pas encore énervé. Normalement, il subit et se tait, jamais il ne s'exprimer, toujours il s'efface. Il serait de ceux qui ne vont jamais se battre contre quelque chose d'imbattable. Bref, sa main glisse une nouvelle fois sur tout son visage, il s'en veut de lui avoir parlé de la sorte, alors qu'il en devrait pas, il devrait s'énerver, lui faire comprendre certaines choses. Comme là, c'est absolument ridicule, il lui a manqué, mais il fait quoi Sineag, il joue avec lui ? Il attend que ça casse avec sa femme pour revenir sur Anastase. Il ne comprend pas et ça l'agace, son comportement est un vrai mystère et il en a mal à la tête. C'est fatiguant ce genre de comportement, c'est dingue d'un putain de gamin, un putain d'adolescent qu'on a blessé dans son amour propre. Il aurait du embrasser le serveur, se jeter dessus, là il aurait eu une réaction en conséquence, ou encore, si il exagère tout, il aurait certainement tué le serveur. De nouveau, il soupire, tout est mêlé, il ne le regarde même pas s'en aller et changer de table, celle à côté. Il en a tout simplement marre. Son regard fatigué, il en aurait presque les larmes aux yeux. Il va devoir faire quoi, s'excuser ? Et tout ira mieux ? Non, il ne va pas s'abaisser, il ne va pas jouer au jeu du chat et à la souris, il a trop de choses à perdre, il ne sera pas toujours là pour Sineag, si il continue comme ça, il va quitter l'école, il va quitter l'appartement, il va quitter la ville et l'oublier ou tout du moins essayer de le faire, parce que ça ne sera pas aisé de l'oublier. Il l'aime après tout, malgré tous ses défauts, il arrive à toujours trouver ce petit côté adorable sur son visage, ses expressions et son comportement. C'est comme un enfant, il se comporte comme tel parfois. C'est parfois amusant, d'autre fois pas. C'est comme les enfants, des fois ce qu'ils font, c'est drôle, d'autres fois c'est beaucoup trop. Il faut savoir dire stop, il faut savoir se comporter comme un adulte. Anastase essaye de l'être, mais malheureusement, il en peut pas l'être pour deux. Il porte sa tasse à ses lèvres et boit une nouvelle gorgée se brûlant la gorge consciemment, acceptant la douleur, essayant de se réveiller se de rendre un peu plus vivant. Peut-être que ce rendez-vous avec le médecin est arrivé au bon moment, au moment ou il se sent le plus mal. Plutôt il sera guérit et mieux se sera parce qu'il n'a pas l'intention de prendre des jours de congés, il a besoin de travailler, de se sentir utile et de ne pas végéter dans l'appartement. Il jette un nouveau coup d’œil à Sineag sur la table à côté, il est droit comme un I, il boude, c'est exactement ça, il boude. Un rire désabusé s’échappe des lèvres d'Anastase avant qu'il ne prenne son visage entre ses mains. Il en a marre. Il se redresse d'un seul coup, se donnant presque le tournis. Il récupère ses lettres encore mouillées, il les enfonce dans la poche interne de sa veste et il dépose un billet sous sa tasse de café à peine entamée.

Il n'a pas manqué du regard l'écharpe tombée à terre, il s'en empare après avoir posé un pied à terre, doucement, il se redresse sans faire de geste brusque, de peur d'avoir à nouveau ce vertige et cette douleur. Il se décale sur le côté avant de s'approcher de la table de Sineag. « Je ne veux pas jouer à ce petit jeu. Je ne veux pas faire semblant. Je ne veux pas t'entendre t'excuser tout le temps, je ne veux pas m'excuser non plus de ce que je fais, de mon comportement. Je ne suis pas là pour jouer Sineag. » Dit-il d'un ton assez las, quelques secondes après, il lui offre son plus beau sourire. « Je t'aime et ça ne va pas s'en aller comme ça du jour au lendemain, même avec ton comportement puéril, je ne vais pas cesser de t'aimer. » Il glisse sa main sur sa joue, juste le frôlant, se réchauffant avec sa peau, comme il le peut, n'essayant pas de se l'approprier non plus. C'est juste un besoin. « Je suis fatigué tu sais. » Il dit cela dans le sens ou il n'attendra pas indéfiniment, mais pourtant, il ne va pas lui imposer un choix, il ne va jamais le faire explicitement, tout ce jouera dans l'implicite. C'est à Sineag de voir, de choisir, mais qu'il ne tarde pas trop, Anastase ne sera pas toujours là, même si au fond, si un jour il revient, même dans des années, il pourra encore lui ouvrir ses portes. L'amour ne dure malheureusement pas qu'un temps, pas avec quelqu'un comme lui. « Tiens. » Ajoute-t-il en lui tendant son écharpe. Anastase attend qu'il s'en empare pour reculer. « Si tu veux réellement parler, je serais dehors. » Il hoche la tête une dernière fois avant de se retourner et de sortir dehors. Il n'en peut plus de rester ici. Le serveur lui jette un regard plutôt désolé, Anastase lui fait comprendre qu'il a déposé l'argent sous la tasse, avec un sacré pourboire, il avait la flemme de chercher de la monnaie dans ses poches, un billet et ça va beaucoup plus vite. Il sort du café et apporte une cigarette à sa bouche. Rien ne se passe comme prévu et il faut que lui-même complique les choses, il ne peut pas rester normal, il faut qu'il fasse les choses à sa manière. D'un côté, Anastase se déteste parfois, il aurait très bien pu le rejoindre à la table, mais non, son côté passif revient à la charge, il préfère s'enfuir, quoi qu'il le laisse le rejoindre quand même. Enfin, il fume tranquillement appuyé sur le mur, le corps prit de quelques tremblements dus au froid.
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MessageSujet: Re: And now all your love is wasted and who the hell was I? (Sineag)   And now all your love is wasted and who the hell was I?  (Sineag) EmptyJeu 1 Nov - 23:45

JE RÊVE ; J'ATTEINS LES CIEUX_

Tu entends le rire d'Anastase. Le genre de rire qui te glace. Venant de lui. Comment peuvent bien te percevoir les autres, tu n'en as strictement rien à faire. Mais ces mots vexants dans sa bouches, ce ton acerbe et ce rire froid... ça te touche. Anormalement. C'est ennuyant.
Il s'approche de toi. Mais, tu sais, avant même qu'il n'ouvre la bouche, qu'il ne restera pas. Encore. Ce jeu incessant tu chat et de la souris. Tu es certainement celui qui l'a instauré, malgré toi. Quelle connerie. Il a ton écharpe tombée à terre, dans ses mains. Il est à quelques centimètre de toi, seulement. Toujours debout, toi assis. Il te domine de toute sa hauteur. De toute façon, tu te sens ridiculement petit. Minuscule, comparé à lui. Il t'écrase, sous son regard sérieux. Tu l'a inconsciemment cherché, tu imagines. Tu as tout fait pour. Tu te sens seul, stupide. Désespéré et désespérant. Quel imbécile.
Il te dit qu'il ne veut pas jouer, ni faire semblant. Ni t'entendre t'excuser sans cesse, ni même te présenter ses excuses pour ce qu'il fait. Il n'est pas là pour ça. Son ton est détaché, las, fatigué. Tu l'entends. Tu le comprends, aussi. Et puis, paradoxalement, il t'offre un sourire rayonnant. Il te réitère cette déclaration de son amour. Ça te met mal à l'aise. Si rien ne peut le dissuader de t'accorder cet amour... Tu agis froidement, indifféremment, stupidement et, pourtant, il tient toujours le même discours. Peut-être qu'il ne te ment pas, alors ?
Il frôle à nouveau ta joue, te rappelant inexorablement cette autre soirée. Tu baisses le regard. Tu aimerais attraper sa main. Pour la serrer fort, pour le contact électrisant de cette paume chaude. Pour qu'il cesse de t'aimanter à lui de cette façon. Qu'il arrête de tracer ce sentier tortueux de feu le long de ta joue.
Il te tend finalement ton écharpe. Tu tends la main, par pur automatisme. L'attrape sans trop y penser. Tu n'as rien à faire de ces pelotes de laine tricotées. C'est matériel, accessoire, superficiel. Tu préférerais l'attraper lui. Si seulement tu savais ce que tu voulais réellement, profondément... L'homme recule. Tu baisses la tête. Il te dit que si tu veux vraiment lui parler, il t'attend dehors. Pas indéfiniment, te souffle l'implicite de son ton. Et il s'en va. Encore. Tout cela sent le déjà-vu. Étrangement.
Tu n'hésites pas longtemps. Tu dois faire un choix. Bien, c'est fait. Tu le rejoins, cela va de soit. Quant à savoir ce que tu feras ou seulement ce que tu lui diras... Tu verras. À aviser, donc. L'improvisation, pourtant, ce n'est pas tout à fait ton fort. Surtout que tu es certain qu'il sent, qu'il ressent tout en lui, lorsque tu lui mens. Tu n'aimes certes pas mentir, mais parfois, c'est bien plus simple. Bien mieux. Pour tout le monde. Ou pour presque tout le monde. Pour une majeure partie, en tout cas, tu penses. Tu espères. Après tout, il n'y a pas que votre relation – à Anastase et à toi – qui est actuellement en jeu. En somme.
Tu passes ton manteau, ton écharpe. Tu lances un regard hargneux au serveur en sortant. Il ne doit pas tout à fait comprendre pourquoi, d'ailleurs.
La porte se referme derrière toi. Anastase est appuyé contre le mur. Il fume. Encore. Tu l'aurais facilement deviné. Tu t'approches de lui, soupires. « Laisses-moi tirer. », tu dis, plus que tu ne demandes. Sans attendre sa réponse, tu attrapes sa cigarette. Tu frôles ses doigts pour la récupérer. Tu fais comme si de rien n'était. Sans aucune gène, tu lui subtilises cet objet de détente. Dont il a certainement besoin. Mais toi aussi. Et tu n'as pas ton paquet de clopes. De toute façon, tu n'aurais pas voulu le chercher, alors que celle de cet homme charismatique te fume au visage. Déjà allumée et à quelques centimètres de tes doigts. Cible toute désignée. Tu aspires fort. Recraches ta fumée dans les airs. Tu tires encore, quelques fois. Quelque chose comme trois ou quatre longues bouffées. Rapidement. Tu lui redonnes, le filtre chaud.
Tu t'assois par terre, contre le mur. Les jambes croisées, les genoux remontés, les bras enroulés autour de ces derniers. « Écoutes, Anastase... Je voulais seulement qu'on fasse comme si rien ne s'était passé. », tu débutes, tout à coup redevenu tout à fait sérieux. « Je sais que c'est complètement égoïste et que je n'ai absolument pas le droit de t'imposer ça. », de lui imposer cette envie de recommencer comme avant, en somme. « Mais je pensais que, peut-être, ce serait la chose à faire. Que, peut-être, tu accepterais de jouer le jeu. », tu dis doucement. Tu démêles tes bras, attrapes un caillou envolé jusque là. « Je me sens mal. Tout à fait stupide. J'ai honte. », tu avoues. Honte de ton comportement, honte de tes choix, honte de ce que tu l'obliges à supporter, à vivre. « C'est difficile, pour moi. Je suis conscient que ce n'est peut-être qu'une excuse. Mais, pourtant, toi, tu comprends... Tu es indulgent, tu ne m'obliges à rien. Du coup, je culpabilise deux fois plus. », tu essaies de faire glisser un rire léger dans la voix. Tu fais doucement rebondir le caillou dans les paumes de tes mains. À droite. À gauche. À droite. Puis encore à gauche. Il tombe sur le trottoir, alors que tu débutes une autre tirade. Moins légère. « Je suis perdu. Totalement. J'aime Kseniya, tu le sais. Je l'aime. Vraiment. », tu ne le regardes pas dans les yeux, lorsque tu dis ça. Tu relèves le regard, l'ancre dans ses yeux si sombres : « Mais... Mais j'ai aimé, l'autre fois. Tes lèvres... Ce contact. J'étais ailleurs. Juste avec toi. J'étais vraiment... complet. À ma place. » ; il n'imagine sans doute même pas ce qu'il te coute de lui avouer tout ça. La posture dans laquelle tu te mets. Juste pour lui. Seulement pour qu'il ne s'en aille pas, pour qu'il ne s'en aille plus. Pour qu'il reste. « C'est terrifiant. Si tu savais à quel point j'ai peur... », tu te confesses, entièrement. Tu te mets à nu. C'est le moment. Tu lui dis tout. Tout ce que tu ressens. Il faut qu'il t'aide, qu'il te soutienne. Tu ne sais pas comment. Pas du tout. Mais, tu veux simplement qu'il y parvienne.
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MessageSujet: Re: And now all your love is wasted and who the hell was I? (Sineag)   And now all your love is wasted and who the hell was I?  (Sineag) EmptyVen 2 Nov - 0:46

Le regard perdu dans le ciel Anastase songe à tout ce qui est en train de changer dans sa vie, ça fait genre trois ans qu'il n'a pas été capable de se poser, de faire quelque chose de durable et de bien. Il n'a eu personne dans sa vie après Elliot, certes, celui-ci doit se dire au fond de sa tombe qu'il faut qu'Anastase se bouge les fesses pour reprendre sa vie en mains, qu'il n'abandonne pas, mais ce n'est pas aussi simple. On ne peut guère oublier l'amour de sa vie, enfin, c'est ce qu'il croyait, jusqu'à Sineag, il était intimement persuadé qu'Elliot était l'homme de sa vie, que jamais il ne pourrait aimer quelqu'un aussi fort, mais manifestement son cœur lui fait comprendre différemment la chose. Sineag, c'est encore plus fort, encore plus douloureux, encore plus dur à vivre et contenir. C'est tout simplement horrible, parce que ce n'est pas comme ça qu'il voyait la chose, il se doutait bien qu'un jour il allait en aimer un autre, il ne pouvait pas rester tout le temps à aimer quelqu'un de décédé. Un jour, il devait tomber amoureux d'un autre, mais pas de Sineag, il ne pouvait pas. Au départ, c'était facile, c'était des questions, il se voilait la face, c'était tellement plus simple de se voiler la face et puis après, les choses ont changé. Ils se sont approchés, ils se sont touchés et là, tout est devenu clair dans sa tête, il a comprit que ce n'était absolument pas de l'amitié. Depuis le premier jour ou bien le deuxième, tout devient clair dans sa tête et il comprend. Il l'aime et ce n'est pas près de s'arrêter, parce qu'il est là, tout le temps, une fois par semaine et parfois plus, ils travaillent tous les deux et ça devient dur. Sineag lui fait du mal sans le savoir et il bouleverse tout dans sa vie sans s'en rendre compte non plus, parce qu'il n'est pas au courant pour Elliot, peut-être qu'il devrait lui en parler, mais encore une fois, il va fausser son jugement, le faire pencher en son côté alors que ce n'est pas ce qu'il désire, il ne veut pas influencer son choix, même si il veut être celui qu'il va choisir. Bordel, ce que cette situation le fatigue et l'obnubile. Jamais il ne croyait un jour en arriver là, il pensait au calme après la tempête, à trouver quelqu'un de commun avec qui se poser et terminer sa vie et non, il a fallu qu'il choisisse un homme, un homme hétérosexuel et marié. Certes, Sineag l'a embrassé, mais un baiser ne veut rien dire, il voulait certainement savoir ce que ça faisait d’embrasser un homme, c'est tout. Parce qu'Anastase, il ne sait pas ce qu'il a pensé de ce baiser, parce qu'il s'est enfuit après, il n'a pas demandé son reste en s'en allant, compréhensible certes, mais tout de même. Il ne veut pas embrasser pour rien, parce que le baiser, contrairement aux autres, pour Anastase c'est quelque chose d’extrêmement fort, une liaison, une offrande de soi à sa moitié. Lorsqu'il embrasse, ce n'est pas pour rien, il donne tout, la dernière fois avec Sineag, c'était une façon d'extérioriser tout ce qu'il ressentait, se libérer d'un poids, de profiter de ses lèvres pour le faire, même si ce n'était pas la meilleure chose à faire. Il a aimé ce baiser, comme il aime Sineag.

Doucement, il fait glisser ses doigts sur ses lèvres, laissant sa cigarette dans sa main libre. Anastase songe à tout ce qu'ils ont vécu pour le moment, c'est à dire presque rien et pourtant déjà trop, surtout pour Sineag qui doit se le remémorer dans sa tête, lui qui ne supporte pas mentir. Bien sur qu'il le sait, il commence à le connaître, à trouver des traits de son caractère qui reviennent de temps en temps, ou même tout le temps, il dresse son portrait et essaye de savoir comment l'aborder, comment lui parler, etc... Il est pédiatre, il étudie aussi des comportements, ceux des enfants, mais au final, les adultes sont aussi des grands enfants et vu ce que Sineag vient de faire là, il n'est pas loin d'être un enfant, parfois on peut se demander si il a réellement le comportement d'un homme de trente-cinq ans. Enfin bref, la porte s'ouvre et il est là, il sort, il a remit sa veste et il porte son écharpe, Anastase lui sourit portant sa cigarette en bouche, il a juste le temps de tirer sur celle-ci pendant qu'il l'entend lui demander si il peut tirer dessus. Sineag n'attend même pas de réponse, il s'empare de sa cigarette et tire dessus, une, deux, trois, quatre fois avant de la lui rendre, chaude. Anasatse pince ses lèvres et l'observe sans rien dire pour le moment, il va le laisser parler, après tout, il doit en avoir des choses à dire étant donné qu'il lui a donné rendez-vous ici, c'était son idée. Ça y est. S'installant à terre, assit contre le mur, le voilà qui parle, Anastase reste debout quand à lui, il s'abaissera certainement plus tard ou lorsqu'il n'y aura plus personne dans cette rue. Il ne veut pas qu'il ait de problèmes de par sa faute, deux hommes comme ça, assis l'un contre l'autre, par terre, contre un café, c'est pas fréquent. Surtout qu'il cherchait le contact Any, donc ce n'est pas une bonne idée pour le moment, il ne fait que l’écouter sans rien dire, juste en encaissant la force de ses paroles. Elles sont horriblement mal, il pourrait y répondre de suite, l'agresser, lui faire comprendre certaines choses, mais il se tait et attend son tour, comme un grand ruminant ses paroles avant d'enfin pouvoir parler, tirant une dernière fois sur sa cigarette avant de l'écraser dans le cendrier à sa gauche. « On ne peut plus retourner en arrière maintenant. J'ai parlé. » Dit-il avant de rire, les choses sont de sa faute, parce qu'il aurait pu mentir la fois dernière, mais ce n'est pas lui, il ne peut pas mentir à ce sujet, c'est trop dur de garder ses sentiments pour soi comme ça. « Je ne voulais pas le faire, je voulais qu'on reste comme avant, innocents sans se douter de ce que l'autre pense, mais ton comportement ne m'a pas aidé, j'ai craqué et j'en suis réellement désolé, parce que si je n'avais rien dis, on en serait pas là, tu ne serais pas terrifié à l'idée de perdre ta femme. » C'est difficile pour Anastase de l'entendre parler d'elle, parce qu'elle l'a et pas lui, enfin. Sineag l'aime elle, il ne l'aime pas lui, il ne lui a jamais dis, pour le moment, il se sent juste complet. Manifestement le baiser a fait certaines choses. Le regard perdu dans le face d'en face, il ne sait même pas clairement ce qu'il regarde, Anastase est complètement perdu. « Tu te rends compte qu'on ne peut pas rester comme ça, il va falloir faire un choix, je ne veux pas te presser, tu le sais, je ne veux pas influencer ton choix, mais tu vas devoir faire quelque chose. Je ne serais pas toujours là. » Souffle-t-il avant de cette fois, baisser sa tête et regarder le bout de ses chaussures. « Je veux simplement que tu sois heureux, que ce soit elle ou moi, ça m'est égal, du moment que tu te sens bien. » Altruiste, toujours.
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MessageSujet: Re: And now all your love is wasted and who the hell was I? (Sineag)   And now all your love is wasted and who the hell was I?  (Sineag) EmptySam 3 Nov - 19:16

JE RÊVE ; J'ATTEINS LES CIEUX_

Il te laisse parler. Tu l'en remercies silencieusement. Parce que tu n'es pas certain d'avoir pu dire tout cela s'il t'avait coupé. Il te dit que c'est trop tard, qu'aucun retour en arrière n'est possible. Pourtant... L'autre fois, il te supplié de revenir et de tout reprendre, comme avant. Ceci-dit, c'est ce que tu viens de tenter de faire. Sans grand succès. Sans succès du tout, plutôt. Il rit. Un rire amer. Qui te fait baisser la tête, alors même que tu es déjà à terre et que tu n'as aucunement à soutenir son regard. C'est une position bien plus simple, pour toi. Peut-être légèrement lâche. Mais, Anastase ne t'en tiendra certainement pas rigueur. Il peut t'en vouloir de déjà bien trop de choses pour avoir à s'exaspérer de celle-ci. Il te dit qu'il est désolé. Que s'il n'avait rien fait, tu n'en serais pas là, à être terrifié à l'idée de perdre ta femme. Mais il ne comprend pas. Ce n'est pas seulement l'idée de la perdre elle, qui te terrifie. Loin de là. Tu fermes les yeux alors qu'il continue de parler. La douceur de sa voix basse, ses propos surtout, te font frissonner. Tu adorerais qu'il te murmure au creux de l'oreille, dans d'autres contextes divers. Ne pas avoir à te détacher de ces intonations qui te touchent bien trop. Il faut que tu fasses un choix. Tu le sais. Il te le répète. Il ne sera pas éternellement là, il ne t'attendra certes pas jusqu'à ce que tu te lasses tout à fait. Et, de toute façon, ce serait mauvais. Tu te tournerais vers lui comme vers un lot de consolation. Ce serait mal. Faux. Il ne le mérite pas. Il mérite mieux. Tu ne sais même pas si tu pourrais le rendre heureux... Mais là n'est pas la question, pour le moment. Tu sais qu'il te plaît, qu'il t'attire, qu'il t'aimante. Tu sais et tu te rends compte de bien trop de choses que tu aurais préféré laisser là où elles étaient, ne pas y penser, ne pas creuser. Les laisser là, c'est tout. Mais maintenant que tu sais... Maintenant que tu sais ce qu'il ressent, ce qu'il pense, ce qu'il veut, ce à quoi il aspire ; maintenant que tu mets plus ou moins consciemment des mots sur tes propres émotions, tes propres sentiments, tout le reste,... Effectivement, c'est trop tard. Et lorsqu'il ajoute qu'il ne souhaite que ton bonheur, que ce soit avec lui ou avec ta femme, tu te sens extrêmement coupable. Coupable de son ressenti et de ses maux. De cet amour qu'il t'offre, sans concessions semble-t-il, sans que tu ne le mérites. Non, pas du tout.
« Je ne suis pas simplement terrifié à l'idée de perdre ma femme. » Tu fais glisser tes jambes, puis les croise. « C'est tout ça, qui m'effraie ! », tu accompagnes tes propos d'un vague mouvement du bras, pour signaler métaphoriquement que c'est toute cette situation, qui te fait peur. « Et, Kseniya est la seule femme capable de supporter ma jalousie excessive... Rien que pour ça, je l'admire. », tu tentes, dans un rire léger. C'est bien vrai, cela. Elle est la seule à être restée aussi longtemps dans ta vie, à être aussi compréhensive et conciliante. Elle te pardonne beaucoup de choses. Mais, elle ne te pardonnerais sans doute jamais cette relation même pas encore entamée avec cet homme. Ou avec n'importe quel homme. Ni même avec n'importe quelle autre femme. Avec personne, en somme. Pour elle, la fidélité est nécessaire dans un couple. Et l'adultère n'est, en aucun cas, pardonnable. C'est la seule à qui tu as osé demander sa main. Elle t'a offert beaucoup. Tout ce que tu as toujours souhaité, même. Sauf un enfant. Un enfant... Être père, ce serait ce qui te rendrait le plus heureux. D'entre toutes tes joies, la plus immense, la plus incomparable. Mais, tous les deux, ensemble, elle et toi, vous êtes incapables de procréer. Tu retrouves ton sérieux, quand dans un souffle tu te livres : « J'ai tellement peur de te perdre toi, Anastase... ». Tu tords tes doigts. « Tu as pris une place bien trop importante. Dans ma vie. Dans mon esprit et... là. », tu plaques fortement un main tout contre ton cœur. Organe vital. Et s'il ne tenait pas le coup, si Anastase venait à s'en aller, à-cause de toi et de ton indécision, de ta peur ? La tristesse, au moins, incommensurable, t'étreindrait et te clouerait au sol. Longtemps. « Bien sûr que si, tu m'obliges à ce choix. Tu m'y obliges. Peut-être que tu ne t'en rends pas compte... Mais je le sens dans tes phrases, dans ton ton, dans tes actes et dans tes regards. Dans l'implicite de chacun de tes mots. » Tu laisses brutalement retomber ta main sur ta cuisse. « Ce n'est pas une accusation, loin de là... », tu ajoutes, pour qu'il ne le prenne pas mal, pour pas qu'il se sente agresser. Ce n'est absolument pas ça. C'est simplement énoncer ce que tu ressens. C'est ce que vous faisiez tout le temps, avant. Exposer tout ce qui vous traverser. Bien sûr, vous n'aviez cependant jamais mentionner ces choses qui vous tordez l'estomac et vous retournez l'esprit. Tu regrettes ces discussions.
« J'étais heureux. », tu dis. « J'étais vraiment bien. Avec Kseniya, et avec toutes mes certitudes. » Tu parles au passé, bien sûr. Tu n'as même pas vu ce bonheur que tu pensais acquis foutre le camp. Tu fais une pause. Quelques secondes sans rien dire. « Et puis, je t'ai rencontré. » Comme l'élément perturbateur d'une histoire. Cette situation comme l'une des nombreuses péripéties rythmant un roman. Ce qui résoudrait tout cela, c'est ton choix. Et, tu rêves d'une fin magique, féérique, comme dans tous ces comptes de fées que tu continues parfois à lire à tes élèves. « Tu as tout balayé. Sans que je m'en rende compte. », un autre mouvement las du bras, plus court, cette fois. « Et là, je prend conscience de certaines choses. Je me retrouve face au doute, face à l'inconnu. », tu parles bas, sans t'en apercevoir réellement. « J'avais une vie posée, saine, souhaitée. », dans ta voix : aucune trace de reproches, même légère. « Et... Et tu me donnes envie d'autre chose. » Tu lèves le bras et attrapes la main d'Anastase, tout doucement. Tu emmêles à-nouveau vos doigts, comme lorsque tu as initié ce baiser, l'autre soir. Tu tournes la tête, poses tes lèvres sur la peau pâle et douce, fraîche. Puis, tu y apposes ton front. « Ana... » Est-ce que tu accepterais qu'on tente, tout en gardant Kseniya de l'autre côté ? Mais, simplement faire comme si elle n'était pas là ? Être tous deux... Mais qu'il n'y ait rien d'officiel ? Une relation officieuse. Des amants, en fait. Tu n'arrives même pas à formuler ces mots. Tu imagines qu'ils le blesseraient. Tu te sens honteux et ridicule de seulement y penser. « Ana... », tu répètes seulement.
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MessageSujet: Re: And now all your love is wasted and who the hell was I? (Sineag)   And now all your love is wasted and who the hell was I?  (Sineag) EmptySam 3 Nov - 20:06

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C'est une évidence. Tout ce qu'il fait, tout ce qu'il dit c'est dans le but de le pousser à faire un choix, même si il dit que non, Anastase désire un choix et cela le plutôt possible comme ça, il ne souffrirait pas ou du moins, ça serait différent. Anastase pense à lui à cet instant, il pense à son avenir, à ce qui lui sert de cœur, parce que pour le moment, cette chose n'est qu'un organe vital qui bat en fonction des intonations de paroles de Sineag. Cet homme est bien trop important dans sa vie, en lui-même, plus qu'Elliot contre toute attente, c'est déstabilisant, d'autant plus que jamais il n'a vécu une situation pareille. Tomber amoureux d'un homme qui est en couple et partager ses sentiments avec. Jamais un seul instant il n'aurait songé à avoir cette vie là, alors bien évidement il n'a pas la solution, il ne peut pas claquer du doigt et tout oublier, ça serait trop dur, ça serait se mentir à lui-même. Même si il ne veut pas être le méchant qui brise tout, il a le droit de l’aimer, parce que c'est quelqu'un d'exceptionnel, il ne va pas laisser sa chance tomber d'autant plus qu'il l'aime aussi, non ? Il ne peut pas se détruire pour un autre. Vous feriez-ça vous ? Sérieusement, c'est une situation dans laquelle personne ne veut être, mais bon nombre de personnes doivent se débrouiller, doivent faire des choses, nombreux sont ceux qui abandonne. Les autres, luttent et s'imposent, parce que c'est certes une place difficile, mais la place la plus compliquée, c'est celle de celui ou de celle qui est au milieu, parce que là, c'est un choix important à faire. C'est une vie qui est en jeu. Il peut rester avec la personne du départ, ou alors quitter celle-ci pour finir dans les bras d'une autre personne et peut-être qu'avec celle-ci, ça se passera mal ou alors bien et ce serait tant mieux. Tout se bouscule dans la tête d'Anastase pendant que son ami est en train de parler, de s'expliquer sur ce qu'il se passe en lui, sur ses interrogations, mais avant tout ses peurs. Anastase a peur, Sineag aussi. Les deux hommes ne savent pas comment se sortir de cette situation et manifestement, c'est au pédiatre de prendre tout cela sur ses épaules, puisque c'est depuis son arrivée dans la vie de l'instituteur que tout a changé dans sa vie,il lui avoue même qu'il était heureux avec sa femme, qu'il était bien mais que désormais ce n'est plus le cas. C'est à prendre comme un espoir, non ? Le cœur d'Anastase se serre dans sa poitrine, ses paroles sont sincères et elles font mal en même temps. De toute manière, la vérité, les révélations, c'est généralement ce qui fait le plus mal. Il doute, il a le droit, comme tout le monde douterait dans sa position, mais il est temps, avec la pression que lui met Anastase. Tout est normal dans son comportement mais pour le pédiatre ce n'est pas assez, ce n'est jamais assez,il a besoin de plus, de toujours plus, c'est comme ce baiser, c'était le rêve de l'embrasser, c'était quelque chose d'inoubliable, c'était un baiser de trop, mais en même temps de pas assez. Il a ressentit quelque chose de fort, il se disait bien que ça allait tout changer, si rien que ce baiser arrive à le mettre dans tous ses états, la suite risque de poser des problèmes. Il en a déjà la boule au ventre. Sineag sera sa drogue, même si il l'est déjà un peu, ça sera encore pire alors sa jalousie maladive, il n'en aura pas besoin, Anastase sera le sien, il lui appartiendra, corps & âme à tout jamais. Il n'agit jamais à moitié, il n'aime pas à moitié. Il s'offre et offre tout ce qu'il peut.

Any le regarde se redresse doucement et se décolle du mur avant péniblement sa salive, attendant comme une sorte de sentence. Doucement, il entremêle ses doigts aux siens lorsque Sineag glisse celle-ci dans celle d'Anastase, il glisse ensuite son pouce sur la peau de sa main pour la caresser avec tendresse tout en lui offrant un sourire, un peu gêné et en même temps tellement sincère. Sa main, puis ses lèvres touchent le corps d'Anastase qui répond d'un frisson. Il se sent plein, heureux, même si au final ce n'est rien. Il a cette impression qu'à cet instant, Sineag est à lui et rien qu'à lui. Il est le sien alors on ne peut pas lui en vouloir d'avoir de l'espoir pour sa situation, une bouffée de chaleur mêlée à de l'espoir, un espoir qui disparaît. Sa façon de prononcer son surnom, c'est le seul à l'appeler Ana, les autres l'appellent Any, ça le détruit. Il comprend. Ce choix, il le prend mais il ne l'assume pas, Sineag agit lâchement en prenant les deux. C'est tout ce qu'il y a à comprendre, il n'est pas capable de trancher et il décide de prendre les deux laissant l'un des deux en dessus de l'autre, l'un sera l'officiel, l'autre sera le caché, la chose, l'oublié. Anastase sent sa gorge se serrée et les larmes lui monter aux yeux. Il n'arrivera pas. Il est incapable de dire non. C'est terriblement difficile pour lui, il peut l'avoir, à moitié comme il peut refuser et tout perdre. Il pourrait dire non et s'en aller souffrant, mais en se disant que cet homme n'est pas clean. Mais non, bien sur que non, il a sa chance de l'avoir alors il va se jeter dedans, il va foncer tête baissée et s'offrir à lui pour tenter de l'avoir à lui tout seul par la suite, sait-on jamais, il peut peut-être changer d'avis par la suite. Une nouvelle fois, il prononce son prénom, détruisant le cœur d'Anastase. Celui-ci ne lui appartient plus, il a été déchiré de sa cage thoracique pour s'ancrer dans le torse de Sineag, seul lui à le pouvoir de lui faire mal, de lui faire de bien. Sa salive a du mal à passer dans sa gorge. Il s'offre et s'oublie complètement. « Oui... » Soupire-t-il avant de coller son front au sien, il glisse ses lèvres sur sa joue gauche, puis la droite, les yeux fermés, profitant de cet instant. Anastase a signé, il a attaché ses menottes à l'homme qui l'aime, l'homme qui ne peut que le partager. Bien entendu, jamais Anastase ne pourra aller voir d'autres personnes, jamais il ne pourrait que ce soir pour lui-même, mais aussi pour Sineag, il est jaloux, il le lui a déjà dit, et répété. « Je le veux. » C'est une façon de sceller sa demande muette, c'est un peu comme une sorte de mariage, avec sa façon de le prononcer. Sineag peut se rendre compte alors jusqu’où va son amour, jusqu’où va sa passion pour cet homme.
Why is it so hard?
Why can't you just take me?
I don't have much to go
Before I fade completely

Can you feel how cold I am?
Do you cry as I do?
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MessageSujet: Re: And now all your love is wasted and who the hell was I? (Sineag)   And now all your love is wasted and who the hell was I?  (Sineag) EmptySam 3 Nov - 22:38

JE RÊVE ; J'ATTEINS LES CIEUX_

Tu te redresses, laisses vos mains liées. Tu n'as aucune envie de décoller ta paume de la sienne, de te départir de cette chaleur que vos deux mains fraîches fait pourtant naître. Tu es presque collé à lui, en biais, contre son corps. Il dit oui. Il accepte. Il a compris ce que tu pensais sans même que tu ais besoin de le formuler clairement, à haute voix. Et ça te fait mal au cœur, parce que cela signifie qu'il s'en doutait. Qu'il connait ta lâcheté et qu'il a compris ton refus net de faire un choix. Pour le moment. Il te connait si bien. Pourtant, tout au fond, ce oui te fais un bien fou. Il ne partira pas, alors. Non, il ne partira pas. Pas tout de suite, en tous les cas. Et ça, ça te fait du bien. Il colle son front contre le tien, tu fermes les yeux. Tu es sans cesse à la recherche de ce contact, de son contact. Il pose ensuite ses lèvres sur tes joues, tout en soupirant un : « Je le veux. », qui te fait verser une larme. La perle d'eau salée dégringole jusqu'à ses lèvres. C'est sa détermination qui te fait craquer et qui enfle ton cœur, qui le brise aussi. Comment peut-il accepter cette option si facilement ? Il est prêt à tout pour gouter à ta compagnie. Il te prouve son attachement d'une manière démesurée. Oui, je le veux. Connotation maritale. Les quelques mots que tu as prononcé lors de ton mariage. Pour toujours. Devant un Dieu auquel tu ne crois pas. Alors, au fond, est-ce que ça compte seulement ?
Front contre front, l'arrête de vos nez collés. Tu passes une main le long de sa joue, puis tu laisses glisser tes doigts sur le tissu fin de son costume, redessinant lentement son bras. Et tu laisses retomber ton bras le long de ton corps. « Tu n'es pas obligé. », tu murmures, contre ses lèvres. « Vraiment... » C'est tellement demandé. C'est tellement malsain. Peut-être que ce sera vivable. Peut-être que ça fonctionnera. Au début, et puis après aussi. Tu n'auras pas à mentir. Pas vraiment. Il te suffirais de dissimuler la vérité, de ne rien dire, de te taire, de détourner les choses. « Je suis désolé. » Désolé qu'il doive payer pour ton incapacité à faire des choix. Désolé pour tout le reste. Tu fais durer un peu le contact. Tes lèvres frôlent celles d'Anastase alors que tu te recules. C'est involontaire. Mais tu recommencerais à l'infini.
Tu mets de la distance entre vos deux corps, tu fais doucement glisser ta main hors de la sienne. Il ne faut pas qu'on vous voit comme ça. Ce serait trop compliqué à expliquer. Impossible à expliquer, plutôt.
Tu lui souris, doucement. Un sourire comme une excuse. Puis : « Tu me donnes une cigarette ? », d'un ton bas. Tu te sens coupable, de lui demander ne serait-ce qu'une cigarette. Alors que tu lui a déjà tout pris. Pourtant, ça aussi il te le donne. Tu l'attrapes en prenant le temps de caresser sa main, encore. Tu places la blonde entre tes lèvres et le laisse allumer le briquet, et placer la flamme au bout du cylindre. Et tu tires. Expires. Inspires. Et encore. « Est-ce que... Est-ce que tu m'en veux ? », tu lui demandes, du bout des lèvres, le regard rivé dans le sien. Tu sais qu'il t'en veux. Enfin. Tu l'imagines. Parce que, en fait, tu ne comprendrais pas le contraire. Le contraire te semble improbable. Impossible. Comment ne pas t'en vouloir ? Toi-même, tu t'en veux. Tellement. C'est insupportable. C'est brulant, c'est déchirant, « Sincèrement. » Tu tires encore. Le tabac se consume rapidement. Tu laisses tomber la cendre au sol.
« Je sais, que ce n'est pas ce que tu veux. », tu te rapproches finalement de lui. Un seul pas. Léger. « Mais... Je ne peux pas t'offrir plus. Pas maintenant. Pas tout de suite... », non, pas encore. Plus tard, peut-être. Si tu réunis le courage nécessaire. Si tu parviens à prendre cette décision irréversible. Si... Si Kseniya ne fait réellement plus battre ton cœur. Du tout. Tu résistes à l'envie tenace de t'excuser encore ; tu te souviens de ses précédents mots à ce sujet.
Il n'y a que vous deux. Exit les passants. Tu aimerais l'embrasser encore, juste là. Pendant des heures. Juste pour être certain qu'il soit bien là, qu'il reste. Et que tu existes vraiment. Cette promiscuité afin de te sentir vivant, tout simplement. « Est-ce qu'on peut aller ailleurs ? », tu demandes, presque contre son oreille. Tu jettes adroitement ton mégot dans le cendrier. Pour ça, tu avances d'un pas, et tends ton corps à travers celui d'Anastase, afin de pouvoir y accéder. Puis te reprends ta place initiale. « Dans un endroit... Disons, plus intime. », afin d'être réellement seul avec lui. En sa seule compagnie. Et de pouvoir le frôler, le toucher, sans que cela ne risque d'être rapporter à une quelconque connaissance.
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MessageSujet: Re: And now all your love is wasted and who the hell was I? (Sineag)   And now all your love is wasted and who the hell was I?  (Sineag) EmptySam 3 Nov - 23:59

Tout dans le comportement d'Anastase montre son attachement à Sineag, il vient de s'offrir à lui dans quelques mots simples. C'est terminé pour sa liberté, il va s'enfoncer dans les limbes du désir éternel. Il ne l'aura jamais, c'est ce qu'il est en train de se dire, pour ne pas être déçu le jour ou il viendra couper les ponts pour dire que sa femme était mieux. Même si il croit dans une partie infime de sa personne qu'il gagnera ce combat qui semble pourtant perdu d'avance. C'est déjà un pas en avant qu'il vienne de lui-même, qu'il propose une solution. Manifestement, il compte un minimum pour lui pour proposer cette solution. Anastase espère qu'il n'est pas là pour le sexe, parce que généralement ce genre de relations c'est pour le sexe, pour s’évader ou oublier les problèmes du quotidien, oublier la routine. Tout le monde fait ça un jour ou l'autre, les couples normaux partent en vacances, font des pauses et les autres se trouvent des amants, certains pour dévoués que d'autre. Anastase est de ceux des plus dévoués étant donné qu'il l'aime plus que tout au monde, il fera tout son possible pour qu'il se sente bien, quitte à en devenir étouffant d'amour espérant ainsi le faire changer d'avis, même si ce n'est pas la meilleur idée qu'il soit. Anastase a toujours été quelqu'un de tactile, ayant un besoin clair d'affection, Elliot n'avait de cesse de lui demande d'où venait ce manque et jamais il ne trouvait d'explication plausible, mais lorsqu'il est dans les bras de quelqu'un, il se sent bien. Il a aussi souvent cette envie de verser des larmes lorsque quelqu'un le prend dans ses bras comme ça, sans raisons apparentes. C'est souvent trop d'un coup, savoir que quelqu'un le touche, savoir que quelqu'un a besoin de son contact, il ne comprend pas, mais souvent, les larmes lui montent aux yeux et il se trouve pathétique parce qu'incapable d'expliquer pourquoi. Il glisse ses lèvres sur ses joues prenant un temps pour les embrasser de récupérer cette larme et de la prendre pour lui, de la garder pour lui. Alors comme ça, il va mal, il se sent mal aussi alors que c'est son choix. Ne s'attendait-t-il pas à cette réponse de la part d'Anastase ? C'est bizarre, il aurait du se douter que l'instituteur fout amoureux serait capable de tout foutre en l'air pour le rejoindre si il le lui demandait, alors prendre le rôle de l'amant, ce n'est qu'un sacrifice de plus, cela ne changera rien. Sineag fait glisser ses mains sur lui comme si il redessinait les contours, comme si il le vérifiait. Anastase frissonne de plus belle, incontrôlable. Il avale difficilement sa salive, non, il n'a pas le droit de pleurer, c'est terminé maintenant, il est son propre bourreau, il doit assumer alors c'est ce qu'il va faire. Il doit être fort et être avant tout le meilleur. Sineag commence à reparler, lui expliquant qu'il n'est pas obligé, qu'il est désolé. Mais à quoi est-ce que cela sert ? Si ce n'est aider Sineag, ses questions là ne méritent pas de réponses claires, même pas de réponses du tout. Il doit savoir, il doit lui aussi comprendre. Any secoue la tête de gauche à droite avant de le voir s'éloigner. Logique. Ils ne devront pas se toucher en public, ils devront mettre des distances, ça sera simple et puis au fur et à mesure, ils en souffriront.

Il regarde cette main quitter la sienne comme si c'était la dernière fois qu'il la touchait, ça risque de lui arriver souvent de lancer ce regard, parce qu'il sera constamment sur ses gardes par la suite, de peur de ne pas le voir encore une fois. Il s'offrira entièrement à chaque fois, pour lui donner une envie de rester supplémentaire, il fera ce qu'il désire afin de le garder. Sa soumission va jusqu'à ce point là, maintenant qu'il a une chance de l'avoir, il va se battre pour. Il sort son paquet de cigarette pour lui tendre celle qu'il lui demande, il en profite pour en prendre une aussi pour lui. Anastase sort ensuite son briquet pour allumer les deux cigarettes d'un seul coup de briquet sans le quitter du regard, jusqu'à ce qu'il range le petit objet dans sa poche et qu'il tire sur sa cigarette, soufflant l'épaisse fumée par ses narines avant de hausser un sourcil, analysant sa question, attendant un moment avant d'y répondre. Il est temps de faire tourner les mots dans sa tête et de réfléchir à deux fois avant de parler. « Sincèrement ? » Demande-t-il avant de souffler une nouvelle fois la fumée, regardant ses pieds quelques secondes avant de plonger son regard dans le sien. « Sincèrement, que veux-tu que je te dise ? Ta situation est délicate, tu n'es pas sûr de toi, tu veux faire le bon choix, amis tu n'es pas capable de trancher alors tu prendre la solution qui tu trouves juste à ton goût même si tu la déteste. » Anastase hausse les épaules. « Je ne suis pas dans ta tête, je ne sais pas comment tu ressens tout ce qu'il se passe, du coup, sincèrement, je ne t'en veux pas, parce que moi-même je n'aurais pas su quoi faire. » Il se recule pour se coller au mur, remontant sa main pour tirer à nouveau sur sa cigarette en soupirant. Tout ce qu'il vient de dire là, c'est une part de vérité et une part de mensonge parce que si il avait été à la place de Sineag, il aurait abandonné son compagnon, parce que l'amour qu'il éprouve pour cet homme est plus fort que n'importe quoi. Il n'a jamais ressentit ça, alors il se serait jeté tête baissée dedans. Enfin bref, il n'est pas là pour échanger les rôles. « Mais je ne veux pas que tu te sentes mal... Enfin, je sais que c'est le cas... Je sais que c'est difficile, mais... Je suis là. » Il laisse l'interrogation, à la fin de cette phrase. Est-ce une question, une affirmation, il n'en sait rien. C'est à Sineag d'en juger. Il finit par hocher la tête de haut en bas, bien sur que ce n'est pas cela qu'il désire. Anastase le veut tout entier et pour lui à tout jamais, il n'y a rien de plus simple. Sineag doit être le sien, ils doivent être réunis maintenant qu'ils se connaissent. « J'attendrais... » Souffle-t-il en même temps que sa fumée, il attendra un temps avant de s'en aller, assez lâchement, si il trouve tout trop long, il s'en ira comme ça, sans nouvelles, sans crier gare, il n'ira pas le mettre devant le fait accomplit parce que ce n'est pas lui, tout simplement. A moins qu'il s'énerve, à moins qu'ils boivent, à moins qu'il change tout simplement. Un hochement de tête et un long frisson suivent, Il s'est approché, il a murmuré et il s'est reculé. La cigarette d'Anastse finit dans le cendrier elle aussi. « D'accord. » Il lui fait signe de le suivre, enfonçant négligemment ses mains dans les poches de sa veste. « On va aller chez moi, on sera bien, y a juste à marcher. » ce n'est pas réellement si loin que cela, juste une petit marche de quelques longues et longues minutes. Minutes qui passent lentement étant donné que la discussion ne va pas de bon train. Ils arrivent un moment après devant son lieu de vie et il ouvre la porte d'entrée. « Vas-y, fais comme chez toi. » lance Anastase en lançant sa veste sur le porte-manteau dans l'entrée après avoir fermé la porte.
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