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 It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian

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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
staff → les habitués du café
Côté coeur : Marié à l'homme de ma vie, au père de nos deux magnifiques petites filles, à mon âme sœur ◕‿◕✿
Job : Propriétaire du Morning Coffee, architecte pendant les heures de sieste de Quinn et Mary
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MessageSujet: It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian   It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian EmptyMar 12 Mai - 23:50




Micah & Sebastian


What a wicked game you play to make me feel this way.
What a wicked thing to do, to let me dream of you.



« Tu me rappelles pourquoi on a décidé de venir en vacances ici ? » demandait Robin, un plan de la ville entre les mains. « Sérieusement, il y a plus d’habitants dans notre immeuble qu’à… comment ça s’appelle déjà ? » Elle retournait le plan pour voir le nom de l’endroit où nous venions de débarquer. « Town Square. Ça fait moins rêver qu’Hawaï ou Paris, tu dois bien l’avouer. » Je passais mon bras autour des épaules de ma sœur et la rapprochait de moi en riant. « Arrête de râler un peu ! » grognais-je ironiquement à son oreille. « J’avais besoin de décompresser quelques semaines. Et Charlie me parle toujours de la suuuper ville dans laquelle il a grandi, que c’était l’endroit rêver pour se ressourcer, j’ai décidé de tester ! » ré-expliquais-je pour la millième fois en continuant de serrer Robin contre moi. « Et c’est toi qui as décidé de m’accompagner. Rien ne t’y obligeait. » lui rappelais-je, taquin. « Comme si j’avais vraiment eu le choix. » souffla-t-elle, une pointe de désespoir dans la voix. Je lui lançais un sourire réconfortant et déposais un baiser sur son front avant de reprendre notre balade.

Robin vivait avec moi depuis maintenant plusieurs mois. Sa relation avec sa mère (mon ex-belle-mère) s’était largement dégradée. Elle aurait pu décider d’aller vivre avec notre père, mais celui-ci avait quelque peu perdu la fibre paternelle depuis leur récent divorce. Il avait été exemplaire avec moi en m’élevant seul alors que ma mère nous avait abandonné lorsqu'ils avaient tous les deux à peine dix-huit ans. Et il avait réussi à construire une belle famille avec Pamela en lui faisant deux enfants, Robin et Maverick, mais depuis leur séparation… Plus rien n’était pareil. J’avais souvent l’impression que c’était ma faute, ma belle-mère n’ayant jamais vraiment accepté mon existence, encore moins… la personne que j’étais. J’étais une erreur selon elle. Mon père aurait dû faire comme ma mère, m’abandonner. Elle l’avait toujours pensé, mais ne l’avait prononcé à voix haute devant son mari que lorsque j’ai quitté notre foyer, quelques années plus tôt. Il l’a supporté quelques temps, puis il avait craqué. Il l’avait quittée, et depuis il profitait de son célibat en sortant avec des femmes toutes plus jeunes et jolies les unes que les autres. Il n’aurait surement jamais refusé d’accueillir Robin chez lui, mais elle avait besoin d’encadrement, d’une personne toujours là pour elle. Et depuis plusieurs mois, c’était moi cette personne. Ce n’était pas du goût de mon ex-belle-mère, mais c’était ça ou elle pouvait dire adieu à sa fille. Voilà pourquoi elle n’avait pas eu le choix et que je me retrouvais à l’autre bout du pays avec ma sœur. Elle avait beau râler, je savais qu’elle appréciait autant que moi ce changement d’air.

Nous étions donc là à cause de Charlie, l’un de mes meilleurs amis. Il avait quelques années de plus, une femme et un enfant. J’étais d’ailleurs le parrain du petit Jamie. Il avait grandi à Town Square, ses parents s’occupant du café de la ville. Une institution selon lui. J’avais du mal à le croire, mais j’étais intrigué et comptait bien aller jeter un œil au fameux « Morning Coffee » un peu plus tard. Entre les histoires avec mon père, ma mère qui essayait de revenir dans ma vie depuis quelques mois et à qui je fermais complètement la porte, et le boulot qui s’accumulait, je lui avais dit avoir besoin de vacances. Si nos autres amis m’avaient dit d’aller faire un petit road trip en Europe, ou d’aller visiter la Chine, Charlie, lui, m’avait vanté les bienfaits d’un séjour dans sa ville natale : Town Square. Et ça m’avait paru idyllique. Un coin paumé, la plage, du bon café (soi-disant), un dépaysement total sans pour autant ne rien comprendre à la langue… j’étais partant. Et c’est ainsi que Robin et moi nous étions retrouvés dans l’Oregon pour l’été.

« Au moins… il y a la plage ici. On y va ? » proposa ma sœur après quelques minutes à marcher en silence l’un contre l’autre. « Si tu veux. » répondais-je simplement en jetant un œil à la carte qu’elle tenait toujours entre les mains pour voir dans quelle direction se diriger. Quelques minutes plus tard, nous tenions tous les deux nos chaussures dans une main et sentions le sable chaud caresser nos orteils. « C’est peut-être pas si mal ici ! » lâchait une Robin tout à coup plus heureuse. La plage l’avait immédiatement charmée. Elle n’avait rien à envier aux stations balnéaires les plus cotées. Et elle avait le mérite d’être beaucoup moins remplie. « Tu sais quoi ? Je vais filer à l’appartement chercher mon maillot de bain, j’ai trop envie de me baigner ! Tu m’accompagnes ou tu restes ici ? » Je réfléchissais un instant à la question. « Mh, je vais aller tester le café des parents de Charlie. On se retrouve plus tard ici ? » proposais-je, plus intéressé par ma découverte de la ville que par l’idée de barboter dans l’eau. « Vendu ! A plus tard ! » Elle déposa un baiser sur ma joue et m’abandonna, seul sur la plage.

***

J’avais dû demander ma route trois fois avant de trouver le Morning Coffee. La ville avait beau être petite, j’avais quand même réussi à me perdre. Heureusement, l’endroit en avait valu la peine. Je tombais aussitôt sous le charme de ce café chaleureux. Les gens souriaient, l’endroit était décoré avec goût, un parfum délicieux embaumait la salle… je n’aurais pu rêver mieux. Et je comprenais enfin pourquoi Charlie ne tarissait pas d’éloge sur l’endroit où il avait grandi. J’observais les personnes autour de moi. Un homme, un peu plus âgé que mes parents, servait une table en riant avec ses clients. Je reconnais quelques traits et devinais qu’il s’agissait du père de Charlie. J’embrassais la salle du regard pour essayer d’y trouver également sa mère. Elle servait une table un peu plus loin. Il faudrait que j’aille me présenter à eux durant mon séjour, mais pour l’instant, quelqu’un d’autre attirait mon regard.

Un jeune homme se tenait derrière le comptoir. Il installait quelques pâtisseries dans la vitrine. Les paroles de mon ex-belle-mère envahirent mes pensées. « Pourquoi tu voudrais coucher avec des hommes alors que les femmes te plaisent aussi ? Tu pourrais décider d’être normal mais tu préfères te comporter comme un monstre ! » me répétait-elle souvent. Ma bisexualité la déroutait complètement. J’avais arrêté d’essayer de lui expliquer. Ce qui était dommage, parce que devant moi se trouvait la meilleure explication à mon amour pour les hommes. Ce garçon… était magnifique. Il devait faire ma taille, avait des cheveux qui me hurlaient de passer mes doigts dedans pendant que j’embrassais sauvagement ses lèvres bien dessinées. Ses yeux pétillaient, et j’aurais tué pour être l’une de ces pâtisseries pour qu’il pose ses doigts sur moi. Ou en moi, ça pouvait se négocier. Je devinais un corps joliment musclé derrière ses vêtements, et je fantasmais déjà sur ce que je pourrais voir s’il voulait bien se retourner. Oh mon dieu. Comme s’il m’avait entendu, le jeune homme se tourna et je soulevais légèrement la tête pour apprécier la vue. Splendide.

Armé de mon sourire le plus charmant, et bien décidé à voir ces magnifiques fesses non recouvertes d’un jean avant mon départ de Town Square, j’approchais du comptoir. « Bonjour… » lançais-je pour inviter le jeune homme à se retourner pour me regarder. Il était encore plus beau de près. Je l’observais en espérant voir un badge avec son prénom. Loupé. « J’aimerais un café noir, sans sucre s’il vous plait. » commençais-je simplement, parce que malgré tout je voulais voir si la qualité était là. « Si vous pouviez me conseiller une de vos pâtisseries aussi… » ajoutais-je d’une voix plus joueuse. J’aurais voulu en prendre une pour Robin aussi, mais j’avais peur que le charmant barista pense que j’étais accompagné. Je n’avais plus qu’à engouffrer le gâteau sans qu’elle l’apprenne. J’en entendrais parler pendant dix ans encore sinon. « Et si vous accompagniez le tout de votre prénom, vous égayeriez ma journée ! » finissais-je, charmeur,  en me penchant quelque peu sur le comptoir. Si j’avais été une femme, je l’aurais fait pour lui montrer ma poitrine. Comme j’étais un homme, j’en profitais simplement pour l’observer de plus près et lui lancer mon regard le plus « tu me plais, partageons mon lit ce soir toi et moi ».
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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MessageSujet: Re: It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian   It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian EmptyVen 15 Mai - 17:12




Sebastian & Micah


« Alors tu viendras ? »

Micah examina rapidement le flyer tendu sous son nez. « J'sais pas trop Ted, je travaille tôt le matin alors... »

« T'es pas obligé de rester toute la nuit. » le coupa Ted, s'adossant d'un bras contre le comptoir. « On pourrait rentrer chez moi quand tu seras fatigué. »

Micah esquissa un sourire en coin, mi gêné mi flatté. Ted lui faisait des avances depuis des mois. Ou depuis toujours s'il en croyait les dires d'absolument tout le monde autour d'eux. Et – le jeune homme n'était pas habitué à plaire. Il avait passé sa scolarité à collectionner les râteaux et autres « je préfère qu'on reste amis » chaque fois que quelqu'un lui plaisait. Ted était ce type brillant, plutôt sportif et aimé d'à peu prêt tout le monde. Il pouvait avoir qui il voulait, sauf que pour une obscure raison c'est sur Micah qu'il avait jeté son dévolu. « Pas très gentleman de ta part. Normalement le garçon raccompagne l'autre garçon chez lui en espérant qu'il daignera lui proposer un dernier verre. » répliqua t-il finalement. A quoi Ted répondit un tantinet trop suave. « Tout ce que tu voudras. » accompagné d'un clin d’œil.

Micah arbora une petite moue adorable au creux des lèvres, et le chassa de son comptoir d'un coup de torchon. « J'te promets d'y réfléchir. En attendant mes patrons sont juste là, et j'ai pas envie qu'ils me voient flirter alors que j'suis censé bosser. » Il s'empara de pile de flyers et la déposa sur le comptoir en vue des clients. Une soirée exceptionnel prendrait place sur la plage. Nancy et Jim l'avait autorisé à faire passer le mot auprès des clients du café, et Ted s'était proposé pour les faire imprimer et les lui apporter. Sa mission accomplie, il pouvait disposer !

Ted le gratifia d'un dernier sourire colgate, et Micah s'en retourna à ses pâtisseries. Il était en train de les disposer dans la vitrine lorsqu'un « Bonjour... » le fit se retourner. Le jeune homme dégaina son plus beau sourire vers... le dieu grec qui venait de fendre les flots pour poser le pied sur la terre de mortels. Okay. La mâchoire de Micah se décrocha littéralement du reste de sa bouche pour tomber artistiquement sur le comptoir.

« J’aimerais un café noir, sans sucre s’il vous plait. Si vous pouviez me conseiller une de vos pâtisseries aussi… » demanda le dieu grec de sa voix basse et grave, et oh, ses lèvres avaient l'air douces, entourées de sa barbe... Micah se demanda quelle texture elle aurait sous ses doigts –  « Et si vous accompagniez le tout de votre prénom, vous égayeriez ma journée ! » Le tout accompagné d'un sourire de play boy.

Un sourire de play boy.

De play boy.

Adressé à Micah. Oh mon dieu. Un dieu grec venait de descendre du ciel pour échouer directement sur son comptoir, et en plus il le draguait ! Et tout ce que Micah trouvait à faire, c'était sa plus belle interprétation du bulot en manque d'oxygène. « Je... » bafouilla t-il, tout cramoisi. Il déglutit pour se donner un peu de consistance. « Un café noir sans sucre. » Il hocha la tête. Plusieurs fois. Allez Micah, concentre toi ! « Okay. »

Finalement, il s'activa derrière le comptoir. « Votre café. » Il sourit en lui tendant. « Pour les pâtisseries, j'ai fais des minis cheesecakes. Pratiques à emporter. » Il lança un regard complice. « Mais comme vous êtes affalé sur le comptoir – et par affalé, je veux dire d'une manière tout à fait charmante – je vous conseeeeille... » Micah s'en alla fourrager dans sa vitrine, il en tira une tartelette qu'il disposa dans une petite assiette. « Une tartelette aux fraises ! J'ai pratiquement vendu mon corps pour avoir ces fraises sur le marché hier alors... » Il agita l'assiette pour faire danser gaiement la tartelette. « Yaaay ! Mangez moi maintenant ! » Il s'était lancé dans la pâtisserie il y a peu de temps. A vrai dire après l'accident qui avait plongé sa mère dans le coma et compromis ses études à Seattle. Micah avait regardé toute sa vie s'effondrer avant de trouver une place au Morning Coffee. Lorsqu'il avait découvert le laboratoire inexploité, il avait quasiment supplié ses patrons de le laisser l'utiliser. Ces derniers avaient acceptés, et depuis, le jeune homme proposait ses gâteaux aux clients matinaux.

Bon, le dieu grec en face de lui n'était pas vraiment un client ordinaire, mais parler de ses gâteaux aidait Micah à se raccrocher à... quelque chose d'autre que sa bouche. Ou le son mélodieux de sa voix. Ou encore son regard carnassier qu'il le faisait sentir comme un minuscule et très appétissant faon en face d'un très gros loup affamé.

Il lui tendit finalement sa main, et ajusta un petit sourire ravissant. « Je m'appelle Micah au fait, si ça peut égayer votre journée. »
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MessageSujet: Re: It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian   It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian EmptyVen 15 Mai - 18:11




Micah & Sebastian


A en juger par la teinte rosée que prirent les joues du jeune homme en face de moi, je ne laissais pas complètement indifférent. Et j’en étais ra-vi. Le bégayement qui suivit me réconforta encore plus. « Je... Un café noir sans sucre. Okay. » Un petit sourire moqueur se glissa sur mon visage alors que je l’observais hocher de la tête bêtement plusieurs fois. J’étais presque impressionné lorsqu’il se mit au travail et alla préparer ma commande. J’ai cru un instant qu’il resterait là à me dévisager pendant encore plusieurs minutes. Sans bouger, je l’admirais à l’œuvre. Il faisait ça comme un vrai professionnel, sûr dans chacun de ses gestes. J’appréciais le spectacle et acceptais la tasse qu’il me tendit à la fin. « Votre café. » « Merci beaucoup. » répliquais-je aussitôt avec un large sourire.

« Pour les pâtisseries, j'ai fait des minis cheesecakes. Pratiques à emporter. » Je notais dans un coin de ma tête qu’il les avait fait. Je décidais de lui en reparler une prochaine fois. Parce que oui, il y aurait une prochaine fois. En attendant, je cherchais aussi un moyen de refuser subtilement les cheesecakes. Il fallait que je cache ma dégustation de gâteau à Robin, et cette dernière avait un pouvoir magique qui lui permettait de sentir cette pâtisserie à des kilomètres. Et elle l’aurait senti dans mon ventre à l’instant où elle me verrait. Je serais foutu. Heureusement, le garçon trouva une solution à ma place. « Mais comme vous êtes affalé sur le comptoir – et par affalé, je veux dire d'une manière tout à fait charmante – je vous conseeeeille... » Je riais joyeusement en l’entendant commenter ainsi ma position. Mon rire fit place à du simple émerveillement lorsque je le vis réapparaitre avec… « Une tartelette aux fraises ! » Doux Jésus. « J'ai pratiquement vendu mon corps pour avoir ces fraises sur le marché hier alors... » J’échangeais un regard intéressé avec le jeune homme en l’entendant parler de son corps ainsi. « Yaaay ! Mangez moi maintenant ! » reprit-il en faisant danser l’assiette sous mes yeux. « Vous savez quoi ? Je pourrais également vendre mon corps pour des fraises. » répondais-je en volant l’assiette de ses mains, comme si j’avais peur qu’il change  d’avis et me propose autre chose.

Une main tendue vers moi me rappela la dernière demande que je lui avais faite. « Je m'appelle Micah au fait, si ça peut égayer votre journée. » Je serrais sa main, un peu longuement que j’étais sensé le faire. « Enchanté Micah, moi c’est Sebastian. » me présentais-je à mon tour d’une voix suave, mon regard plongé dans le sien. « Vous avez égayé ma journée de bien des façons. » ajoutais-je plein de sous-entendus. « Vous ne pouviez pas me faire plus plaisir qu’avec des fraises. » En entendant ma propre phrase, je me mis à rire. « Enfin… si vous pourriez. Mais ça nous obligerait à partir d’ici. » Je riais de nouveau, un peu plus fort cette fois. « Quoiqu’en y réfléchissant bien, ce comptoir me donne plein d’idées ! » renchérissais-je en passant une main sur mon visage en espérant que ça calmerait mon rire. Je prenais une longue inspiration et reposais un regard plus doux sur Micah. « Pardon, j’espérais être un peu plus subtile. » m’excusais-je après un instant, un brin gêné. Pour faire diversion, j’observais la vitrine et le menu pour estimer le prix de ma commande et sortais un billet que je posai sur le comptoir. « Gardez la monnaie. »

Je restais à ma place encore un moment sans rien dire, observant le jeune homme face à moi. J’avais envie de lui parler, de lui proposer de sortir avec moi ce soir, de l’inviter à faire… tout ce qu’il voulait. Au lieu de ça, je continuais juste de lui sourire bêtement. « On doit vous le proposer tous les jours mais… est-ce que vous auriez le droit de partager un café avec moi ? Ou une de vos fameuses tartelettes ! » J’accompagnais ma phrase d’une danse de l’assiette comme il l’avait fait lui-même. « Je peux supplier vos patrons s’il le faut. » ajoutais-je faussement confiant. Je baissais mon regard sur le comptoir pour tomber sur un petit paquet de flyer. J’en prenais un et le lis rapidement avant de le tourner pour qu’il fasse face à Micah. « Ou peut-être qu’on peut se voir là-bas ? Vous y serez ? » demandais-je plein d’espoir. Une fête sur la plage. Ça voulait certainement dire de la musique, de la danse, de l’alcool, et surtout : rien ni personne pour empêcher Micah de passer un petit moment avec moi. En tout cas j’espérais. Et dans tous les cas, j’étais en vacances ! J’avais bien mérité de faire la fête ! Robin serait certainement ravie d’y aller aussi. Mais ce serait encore plus intéressant si mon charmant barista/pâtissier y était également.
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MessageSujet: Re: It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian   It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian EmptyLun 18 Mai - 14:59




Sebastian & Micah


« Enchanté Micah, moi c’est Sebastian. » répondit son charmeur de client, un sourire non moins séduisant que le reste de sa personne sur les lèvres. « Vous avez égayé ma journée de bien des façons. Vous ne pouviez pas me faire plus plaisir qu’avec des fraises. »

« Oh vraiment ? » répliqua Micah, un rien narquois se penchant à son tour coudes sur le comptoir. « Parce que j'ai l'impression que si. »

« Enfin… si vous pourriez. Mais ça nous obligerait à partir d’ici. » l'accompagna Sebastian, dans un rire. Et mon dieu, c'était indécent d'être aussi beau et d'avoir en prime à sourire à vous faire fondre un innocent pâtissier en herbe. « Quoiqu’en y réfléchissant bien, ce comptoir me donne plein d’idées ! » L'adolescent baissa le nez vers le comptoir, sa mine narquoise rougissante à cause des images qui s'imposaient dans son esprit. Stop cerveau, couché. NON, pas couché ! Juste. Stop. Penser à quelque chose de neutre. La poupée Britney de Samarah. Eww, Micah réprima un discret frisson d'horreur en imaginant l'immondice en plastique chauve qu'il avait retrouvé dans son lit le matin même.

« Pardon, j’espérais être un peu plus subtile. » reprit Sebastian avant de porter ses yeux sur la vitrine. Micah suivit son regard, les sourcils légèrement froncés. Il l'observa tirer un billet et le déposer face à lui sur le comptoir. « Gardez la monnaie. »

« Oh non non non ! » intervint-il aussitôt. « C'est beaucoup trop pour un café et une pâtisserie ! Laissez moi au moins vous emballer quelques cheesecakes à emporter ! » Un petit sourire de connivence ourla ses lèvres. « J'vous ai vu les reluquer. Je sais reconnaître le désir dans les yeux de mes clients. » Attendez là. Qu'est-ce qu'il venait de dire ? « Je veux dire... dans les yeux des clients qui apprécient mes gâteaux ! Pas que je fasse des extra en proposant d'autres services. » Oh mon dieu, machine arrière ! Stop ! Tais toi Micah ! « Je vais aller - » Il se recula du comptoir tel au saumon, et égara un index confus vers la vitrine. Il venait de s'emparer d'un sac en papier pour y déposer les pâtisseries salvatrices, lorsque Sebastian y alla de sa petite proposition. « On doit vous le proposer tous les jours mais… est-ce que vous auriez le droit de partager un café avec moi ? Ou une de vos fameuses tartelettes ! »

Micah marqua une pause, sac en main, tandis que l'assiette dansait sous ses yeux. En plus d'être outrageusement sexy, ce type était adorable. Le jeune homme voyait ses chances de lui résister s'amenuiser. Sa libido elle, en profitait pour débouler toutes voiles dehors, et il ne put retenir son corps décidé à retourner vers le comptoir. Correction. Vers cet homme qui le faisait rire et qui le séduisait avec beaucoup trop de facilité pour sa dignité. « Je peux supplier vos patrons s’il le faut. » enchaîna Sebastian comme Micah n'avait malgré tout pas répondu. Il ne se voyait pas vraiment boulotter la marchandise avec ses patrons en plein milieu de la salle.

Et tiens, voilà qu'il reluquait la pile de flyers. Oh merde... les flyers. La soirée. Micah s'immobilisa, tout raide comme un piquet de tente alors que son play boy en brandissait un sous son nez. « Ou peut-être qu’on peut se voir là-bas ? Vous y serez ? »

Le jeune homme battit des cils et se dandina surplace, mal à l'aise. « Disons que... j'ai déjà un cavalier ? » tenta t-il, en triturant son sac de ses doigts nerveux. Et maintenant ? Il avait envie d'aller à cette soirée. C'était mal vis à vis de Ted. Très mal. Mais l'idée d'y aller en compagnie de Sebastian le séduisait plus que de raison. Micah avait la sensation dérangeante d'être une minette qui se laissait prendre au piège par le premier play boy venu, et sans doute que ce n'était pas qu'une sensation, mais Sebastian avait cette assurance et ce franc parlé parfois maladroit qui attisait son intérêt. « Écoutez Sebastian. » dit finalement Micah, prenant son courage à deux mains. Il posa ces dernières à plat sur le comptoir, et se pencha vers son tout nouveau flirt, son visage trop proche du sien. « Voilà ce que je vous propose. Si vous arrivez à persuader mes patrons ici... » Il désigna Nancy d'un regard appuyé. Puis Jim. « Et là... que je mérite une vraie pause, là où il n'y aura pas de comptoir entre nous, peut-être que je pourrais persuader mon cavalier de se trouver quelqu'un d'autre. »

Qu'est-ce qu'il était en train de faire ? Il cédait au démon du vice et de la luxure, voilà ce qu'il faisait ! Tout ça pour les beaux yeux d'un inconnu qui débarquait au café en dépliant toute sa panoplie de casanova ! Il était pitoyable. Sa dignité allait le tacler sans pitié. Plus tard. Pour l'instant, Sebastian était bien trop proche de lui pour qu'il en ai quelque chose à faire !
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian   It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian EmptyLun 18 Mai - 17:56




Micah & Sebastian


J’avais l’impression d’avoir une vraie chance. Entre les bégayements et les allusions coquines, je pouvais presque déjà me voir dansant collé-serré avec Micah sur la plage. C’est pourquoi je me retrouvais sans voix lorsqu’il m’avoua : « Disons que... j'ai déjà un cavalier ? ». J’oubliais de respirer quelques secondes. Je me frappais mentalement de ne pas y avoir pensé plus tôt. Evidemment qu’il était déjà pris. « Oh. » arrivais-je seulement à répondre, clairement déçu. Nous étions peut-être au fin fond de l’Oregon, les habitants de ce trou paumé n’étaient pas pour autant idiots. Ils voyaient aussi clair que moi et quelqu’un avait jeté son dévolu sur le jeune homme. J’arrivais trop tard. C’était bien ma veine. Cependant… je n’avais pas envie de m’avouer vaincu. J’avais vu les regards que me portait Micah, je sentais que je ne le laissais pas indifférent. Je n’étais pas du genre à voler le copain de quelqu’un, mais peut-être que ce que le « cavalier » n’était que ça. Un cavalier pour une soirée, pas un amant de toute une vie. Ou de tout un été comme moi je pouvais lui offrir.

« Écoutez Sebastian. » reprit Micah après un moment. Il s’était penché sur le comptoir et son visage se retrouvait dangereusement près du mien. J’en profitais pour observer ses lèvres. Dieu que je voulais les embrasser. Elles paraissaient si douces. Elles seraient parfaites contre les miennes. Je sortais de mes fantasmes lorsque j’entendis sa voix chatouiller de nouveau mes oreilles. « Voilà ce que je vous propose. Si vous arrivez à persuader mes patrons ici... » Je suivais son regard vers les deux patrons que j’avais déjà repéré un peu plus tôt. « Et là... que je mérite une vraie pause, là où il n'y aura pas de comptoir entre nous, peut-être que je pourrais persuader mon cavalier de se trouver quelqu'un d'autre. » Un milliard d’alarmes s’enclenchèrent dans mon esprit. Elles me criaient toutes « Saisis ta chance Sebastian ! Saisis ta chance Sebastian ! ». J’observais alors un instant les parents Petterson et me retournais pour lancer un sourire carnassier à Micah. « Commencez à composer son numéro pour le prévenir Micah. » soufflais-je en rapprochant un peu plus mon visage de lui, de sorte qu’il sente mon souffle sous sa peau. « Et trouvez nous la meilleure table en terrasse ! » ajoutais-je en m’éloignant tout à coup du comptoir.

La mère ou le père ? La mère ou le père ? Lequel des deux accepteraient plus volontiers qu’un homme leur vole leur employé pour quelques minutes ? J’imaginais mal Charlie venir d’une famille à l’esprit fermé, mais le doute persistait. Le choix m’échappa lorsque Nancy Petterson se posta devant moi, un regard intrigué sur le visage. « Je connais votre visage. » me lança-t-elle sans un bonjour, mais pas sans chaleur dans la voix. « Et moi le vôtre ! » renchérissais-je, un brin charmeur. « Je m’appelle Sebastian, on ne s’est encore jamais rencontré mais je suis un ami de Charlie. Et le parrain du petit Jamie ! » Si elle connaissait son visage, j’imaginais que son fils lui avait montré des photos de moi. Soudain, le puzzle prit forme dans son esprit et un sourire illumina son visage. « Sebastian ! » s’écria-t-elle en me serrant tout à coup dans ses bras. Je restais pétrifié sur place avant de répondre à son étreinte. C’était bien la première fois qu’une mère me prenait ainsi dans ses bras. Ma mère ne l’avait jamais fait, et ma belle-mère non plus. J’avais pourtant grandi avec cette dernière. Bref.

La scène avait dû intriguer son mari qui nous rejoignit aussitôt, un regard interloqué en direction de son épouse. « Jim ! Je te présente Sebastian, le Sebastian de Charlie ! » me présenta-t-elle alors. La formulation me fit rire. J’ignorais être « le Sebastian » de quiconque. « Oh mais bien sûr ! Enchanté fiston. » dit-il en me donnant une poignée de main virile. Elle était presque aussi chaleureuse que l’embrassade de sa femme. « Qu’est-ce qui vou – tu ! Oui, on va se tutoyer. Qu’est-ce qui t’amène ici ? » me demanda Nancy, heureuse et curieuse. « J’avais besoin de vacances et votre fils m’a conseillé Town Square. On est arrivés hier avec ma sœur, et on est déjà tombés tous les deux sous le charme de votre ville ! » expliquais-je simplement, me retenant de dire que c’était plutôt sous le charme de leur pâtissier que j’étais tombé. « Ah ! C’était à parier ! » lâcha-t-elle fièrement. « Est-ce que Charlie a lui aussi l’intention de revenir cet été ? » demanda Jim qui avait l’avoir d’avoir la question au bord des lèvres depuis l’instant où il m’avait salué. « Eh bien… je ne suis pas censé vous le dire, mais il m’a avoué avoir prévu de passer quelques semaines ici. Je ne sais pas exactement quand, mais attendez-vous à le voir débarquer prochainement ! » leur annonçais-je en me penchant quelque peu vers eux, comme si c’était un secret à ne dévoiler à personne. Nancy couina en entendant la nouvelle. Jim sourit jusqu’aux oreilles.

J’étais heureux de les avoir enfin rencontrés. J’aurais dû le faire l’été précédent, au mariage de leur fils, mais Robin avait été hospitalisée le jour même et j’avais été le seul à pouvoir veiller sur elle. Je m’en voudrai certainement encore des années d’avoir loupé le mariage de mon meilleur ami, mais je ne pouvais pas abandonner ma sœur seule pendant qu’elle était au plus mal. Quant à ses parents… ils n’étaient simplement pas là. Notre père était à l’autre bout du monde à ce moment-là, et sa mère était juste… allergique aux hôpitaux. Et elle se demandait pourquoi sa fille préférait vivre chez moi !

Maintenant que je m’étais présenté aux Petterson, je pouvais leur demander ce pour quoi j’étais venu les voir. Je cherchais les mots justes pour éviter qu’ils me prennent pour un gros pervers. « Je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse envers moi mais… » commençais-je en lançant un petit regard vers Micah qui m’observait depuis le comptoir. « C’est assez gênant à dire mais je suis… complètement charmé par ce jeune homme là-bas… » Je tendais le doigt vers leur employé pour appuyer mes paroles. « Est-ce que je pourrais vous le voler une petite demi-heure, le temps de lui montrer combien il serait heureux s’il acceptait de sortir avec moi ? » demandais-je assez honteux mais tout de même ravi en ne faisant que penser à cette idée. Ma première réponse fut un rire franc et bruyant de la part de la mère de mon ami. La seconde, fut la main de son père, posé sur mon épaule. Il pointa un doigt accusateur vers moi. « Une demi-heure, pas plus ! Et si vous lui faites du mal… mon fils devra se trouver un nouveau parrain pour Jamie ! » Il se voulait menaçant, mais je n’arrivais pas à passer outre son sourire radieux. C’était comme s’il avait attendu toute sa vie que quelqu’un vienne lui demander la main de Micah. Ce qui était… très étrange.

Après les avoir remerciés tous les deux avec une étreinte pour elle, et une poignée de main pour lui, je repartais vers Micah qui m’observait… estomaqué. « Je vous attends en terrasse ! » lui annonçais-je en prenant en main ma commande ainsi que les mini cheesecakes offerts. Je me dirigeais vers la sortie quand je décidais à la dernière seconde de me retourner pour lui rappeler autre chose. « Et prévenez votre ancien cavalier que vous avez trouvé mieux ! » lui dis-je, un sourire rayonnais sur le visage avant de reprendre ma route et de trouver la table idéale devant le Morning Coffee.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian   It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian EmptyLun 18 Mai - 21:14




Sebastian & Micah


« Ah-ah ! » s'écria un Micah plein de défiance en voyant Sebastian jauger de loin son épreuve. « Vous vous dégonflez hein ? Avouez ! »

Pas de chance, Sebastian ne l'entendait visiblement pas de cette oreille. Micah se retrouva nez à nez avec un sourire qui voulait dire « la chasse est ouverte » et le gibier c'était lui. « Commencez à composer son numéro pour le prévenir Micah. » assura son play boy, et il n'avait jamais eu l'air plus confiant. « Et trouvez nous la meilleure table en terrasse ! »

Micah, qui était resté figé pour cause de proximité trop soudaine avec sa bouche (sérieusement il avait presque senti le goût du café sur ses lèvres), se recomposa une moue effrontée et siffla à voix basse au dos de Sebastian qui s'en allait tout droit en mission rencard. « C'est ce qu'on va avoir, play boy ! »

Un petit sourire en coin, l'adolescent déplia son sac en papier et s'empara d'une boite dans laquelle il commença en disposer les pâtisseries. Il n'y avait aucune chance pour que ses patrons le donnent en pâture à un inconnu tout juste débarqué de dieu sait où ! Peut-être qu'il serait magnanime malgré son échec, et qu'il passerait le voir à la soirée ! A qui il essayait de mentir là ? Bien-sûr qu'il irait le voir à cette fichue soirée. Peut-être qu'il pourrait semer Ted entre deux danses ?

Un éclat de voix le tira de ses plans. Micah se redressa comme une marmotte pour voir... Sebastian dans les bras de Nancy ? QUOI? Le charme de ce type n'avait donc aucune limite ? Il en resta comme deux ronds de flan, le regard vissé sur la scène qui se déroulait à quelques pas seulement. Voilà que Jim s'en mêlait. Une poignée de main, un sourire chaleureux et une main sur l'épaule plus tard, Micah était aussi bouche bée que Sebastian fier de lui. « Je vous attends en terrasse ! » lança le soldat revenu victorieux de sa mission avant d'attraper sa commande et de décider que leur rendez vous se tiendrait sur la terrasse du café.  « Et prévenez votre ancien cavalier que vous avez trouvé mieux ! »

Oh merde. Ted. Micah tira son portable de sa poche, démuni et secrètement flatté. Il tapota rapidement un message « désolé Ted, je pourrais pas t'accompagner à la soirée. » Avec un peu de chance, Ted croirait qu'il était trop fatigué pour venir à la soirée !

Son portable de retour dans sa poche, il se prépara rapidement un chocolat chaud, et fila en terrasse rejoindre Sebastian. « J'vous croyais charmeur, mais en fait vous êtes un vrai don juan ! » sourit-il en prenant place à leur table. « Ou alors c'est votre physique de dieu grec qui a séduit Nancy. Pour Jim en revanche... inexplicable. » Il riva vers lui deux prunelles ambrées admiratives. « Comme quoi faut pas se fier aux apparences, vous avez beau être super sexy, yen a aussi là dedans ! » Il se saisit de sa cuillère et désigna son front, une moue joueuse sur les lèvres. Un seconde passa pendant laquelle Micah observa simplement l'homme en face de lui. « Il sont de quelle couleur vos yeux ? » Il eut un petit rire anodin à sa propre question, et plongea sa cuillère dans sa tasse. « Désolé, c'est pas le genre de question que je suis censé vous poser. Alors disons plutôt... »

Son téléphone vibra dans sa poche. Micah le récupéra et scruta l'écran avec appréhension.

« Comment ça ? T'y vas avec quelqu'un d'autre ? »

Il se mordit la lèvre, en quête d'une pirouette pour éviter l'explication. N'en trouva pas, il déposa son portable sur la table comme si c'était une bombe à retardement, poussa un soupire et releva les yeux vers Sebastian. « C'est Ted. » bredouilla t-il. « Vous savez les flyers, c'est lui qui les a imprimés pour moi. Il va pas être content quand il va savoir que j'ai gagné un rencard avec un autre grâce à eux. » Ses joues s'empourprèrent joliment au mot ''rencard''. Est-ce que c'en était seulement un ? Peut-être que Sebastian voulait juste le voir à la toute fin de la soirée pour s'octroyer un petit bonus dans sa voiture. Est-ce que c'était ce genre de rencard là ? Mystère. « Enfin – c'est pas obligé d'être un rencard. On peut juste se croiser comme ça si vous voulez. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian   It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian EmptyLun 18 Mai - 22:18




Micah & Sebastian


« J'vous croyais charmeur, mais en fait vous êtes un vrai don juan ! » commença Micah en s’installant à la table que j’avais soigneusement sélectionné sur la terrasse du café. Je sirotais mon café pour cacher le sourire fier qui se glissait sur mon visage. J’hésitais à lui expliquer comment j’avais réussi à lui obtenir cette fameuse pause tant mérité. « Ou alors c'est votre physique de dieu grec qui a séduit Nancy. Pour Jim en revanche... inexplicable. » « Pourquoi n’aimerait-il pas lui aussi mon physique de dieu grec ? » demandais-je en mimant des guillemets avec mes doigts. « Ravi que vous pensiez ça de moi d’ailleurs ! » ajoutais-je rapidement avant qu’il oublie avoir prononcé lui-même ses paroles. J’accompagnais le tout d’un petit clin d’œil. « Comme quoi faut pas se fier aux apparences, vous avez beau être super sexy, yen a aussi là dedans ! » ajouta-t-il. Maintenant j’étais « super sexy ». Décidemment. Si un jour j’avais besoin de redonner un coup de boost à mon égo, j’irai le voir. « Vous me flattez Micah ! » répondais-je donc simplement après avoir abandonné mon café pour planter ma cuillère dans la fameuse tartelette aux fraises.

J’étais en pleine jouissance gustative lorsque j’entendis Micah me demanda : « Ils sont de quelle couleur vos yeux ? ». Je levais les yeux de cette merveille de pâtisserie pour les plonger dans ceux du jeune homme, un sourire aux coins des lèvres. « Désolé, c'est pas le genre de question que je suis censé vous poser. Alors disons plutôt... » reprit-il avant que j’ai le temps de répondre. Je ne comprenais pas tout de suite pourquoi il s’était arrêté de parler. Je n’avais la réponse que lorsque je le vis sortir son téléphone de sa poche. « C'est Ted. » Qui ? Je haussais les sourcils, espérant qu’il comprendrait la question sans que j’ai à la poser. « Vous savez les flyers, c'est lui qui les a imprimés pour moi. Il va pas être content quand il va savoir que j'ai gagné un rencard avec un autre grâce à eux. » Cette fois-ci, mon « Oh. » fut bien plus joyeux que tout à l’heure. J’étais… comme flatté. Dans une autre circonstance j’aurais surement eu pitié de ce pauvre Ted. Mais là, Micah considérait avoir « gagné un rencard » et rien ne pouvait me mettre plus en joie ! « Enfin – c'est pas obligé d'être un rencard. On peut juste se croiser comme ça si vous voulez. » Je reposais ma cuillère sur l’assiette, faussement outré qu’il ait osé proposer une telle chose. Je me penchais en avant sur la table pour être sûr qu’il entendrait bien ce que j’avais à lui dire. « C’est un rencard. »

Maintenant, plus aucun doute là-dessus. « Comme ce rendez-vous ci ! » ajoutais-je en agitant les bras autour de nous pour désigner ce moment. « Alors oubliez votre Ted. » suggérais-je d’une voix moqueuse. « Un Seb c’est beaucoup mieux. Même si je préférerais que vous continuiez à m’appeler Sebastian. Mon prénom sonne beaucoup trop bien lorsqu’il sort de votre bouche pour que je veuille vous entendre m’appeler autrement. » Je me redressais ensuite son ma chaise, pensant à ce que je venais de dire. « Quoique d’autres surnoms me plairaient bien. Une fois qu’on sera plus… intime. » soufflais-je d’une voix suave, remplie de sous-entendu. Ô, combien j’aurais donné pour l’entendre murmurer « Mon amour » à mon oreille pendant que je lui faisais l’amour ? Je frémissais rien qu’en l’imaginait et reprenais une gorgée de café pour me calmer.

« Quant à mes yeux… » J’attrapais la paire de lunettes de soleil qui pendait à la poche de mon t-shirt et les mettais sur le nez. « Vous allez devoir accepter encore d’autres rendez-vous avec moi avant d’avoir la réponse. » Il aurait tout le temps qu’il désirait pour déchiffrer leur couleur une fois qu’il serait allongé nu dans mon lit. Un sourire joueur élargit mes lèvres, espérant que Micah y lirait le fond de ma pensée. « En attendant, ceci est notre premier rendez-vous ! » reprenais-je plus sérieusement en avalant une nouvelle bouchée de ce délice de tartelette. « Et comme je tiens à commencer sur de bonnes bases, autant être honnête ! » Je gigotais sur ma chaise afin de trouver la meilleure position pour raconter ce que j’avais à raconter à Micah.

« Je n’ai pas obtenu ce tête-à-tête grâce à mon charme. Ou… pas que. » J’étais sûr que Jim et Nancy auraient refusé catégoriquement si j’avais été un homme grossier et laid, mais je ne devais pas ma réussite seulement à mes manières. « En fait je suis un ami de Charlie, leur fils. J’imagine que vous le connaissez. » Comment pouvait-il ne pas connaitre le fils de ses patrons ? « Je suis également le parrain du petit Jamie, donc leur… petit fils. On s’était jamais encore rencontrés, difficile à expliquer pourquoi, mais j’ai un peu l’impression… qu’ils me considèrent comme faisant partie de leur famille. » J’étais plus chaleureusement accueilli dans cette famille que dans la mienne. Ça en devenait vraiment triste. « Donc quand je leur ai dit que vous me plaisiez… j’imagine qu’ils ont simplement voulu me faire plaisir. Et à vous aussi. J’ai réellement l’impression que vous comptez pour eux. Je pense que Jim me castrerait si je vous faisais du mal. » continuais-je en riant à l’idée de subir le courroux de l’homme. « Voilà, vous savez tout maintenant. A vous de me dire quelque chose. » proposais-je en me penchant de nouveau sur la table, comme si mon corps voulait se rapprocher du sien sans que j’ai réellement mon mot à dire. « Comme par exemple… comment vous avez fait cette merveille ? C’est la meilleure chose que j’ai jamais mangé ! » Je pointais du doigt la tartelette sur la table. J’en avais déjà mangé la moitié et faisais désormais tout pour me retenir de ne pas l’engloutir comme le fou de fraises que j’étais.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian   It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian EmptyMar 19 Mai - 16:18




Sebastian & Micah


« C’est un rencard. » confirma Sebastian. « Comme ce rendez-vous ci ! Alors oubliez votre Ted. »

« Je pourrais presque croire que vous avez une dent contre mon ancien cavalier. » le taquina Micah, encore légèrement sous le choc parce que hmm, il avait un rencard avec un dieu grec. Un vrai rencard ! Enfin, il supposait vu qu'ils avaient déjà deux rendez-vous ! « Un Seb c’est beaucoup mieux. Même si je préférerais que vous continuiez à m’appeler Sebastian. Mon prénom sonne beaucoup trop bien lorsqu’il sort de votre bouche pour que je veuille vous entendre m’appeler autrement. Quoique d’autres surnoms me plairaient bien. Une fois qu’on sera plus… intime.  » Micah eut un sourire en coin qui se changea en moue outrée lorsque Sebastian cacha ses yeux derrière ses lunettes de soleil. « Tricheur. » reprocha t-il gentiment, parce que son flirt-qui-n'en-était- pas-encore-un souriait et que ça lui donnait envie de faire de même. « J'ai l'impression d'être dans une série policière maintenant. Avec le super flic qui use de son charme pour m'arracher tout mes secrets. »

« En attendant, ceci est notre premier rendez-vous ! » reprit l'homme aux lunettes après avoir largement tapé dans sa tartelette. « Et comme je tiens à commencer sur de bonnes bases, autant être honnête ! » Parce qu'il lui avait menti ? Micah cligna des yeux surpris. « Je n’ai pas obtenu ce tête-à-tête grâce à mon charme. Ou… pas que. » commença Sebastian, et la théorie de l'agent secret prenait doucement du sens dans le cerveau dérangé du jeune homme. « En fait je suis un ami de Charlie, leur fils. J’imagine que vous le connaissez. » Micah hocha la tête. Bien sûr qu'il connaissait Charlie. Il trônait quelque part dans la liste de ses nombreux fantasmes inavouables. « Je suis également le parrain du petit Jamie, donc leur… petit fils. On s’était jamais encore rencontrés, difficile à expliquer pourquoi, mais j’ai un peu l’impression… qu’ils me considèrent comme faisant partie de leur famille. Donc quand je leur ai dit que vous me plaisiez… j’imagine qu’ils ont simplement voulu me faire plaisir. Et à vous aussi. J’ai réellement l’impression que vous comptez pour eux. Je pense que Jim me castrerait si je vous faisais du mal. » « Je lui en demande pas tant. » glissa malicieusement l'adolescent, avant que la conversation ne dérive sur sa tartelette, et que Sebastian ne dérive dangereusement près de lui.

Micah glissa son index sous le menton de Sebastian, une moue joueuse sur les lèvres. « Même sur mon lit de mort vous n'aurez pas mes recettes, Sebastian. » Il savoura le contact de sa barbe rugueuse sous sa phalange puis la retira pour saisir sa tasse de chocolat chaud. « C'est simple. Il ya un peu moins d'un an j'ai commencé à travailler au café parce que j'avais besoin d'argent. C'était pas gagné, parce que j'aime pas le café déjà, et puis j'suis un peu maladroit parfois – c'est pas très vendeur même pour vous. » gloussa t-il un peu gêné par son aveu. « Enfin tout ça pour dire que j'étais du matin, alors quand j'ai vu la cuisine à l'abandon, je me suis jeté aux pied de Nancy et Jim pour qu'il me laisse l'utiliser. En fait, je les ai harcelé tous les jours jusqu'à ce qu'ils craquent. » avoua Micah. Il n'aimait pas se remémorer cette période sombre de sa vie. Une ancienne tristesse balaya brièvement son regard avant qu'il ne reprenne ses esprits. « Ils on été adorables avec moi. J'ai pu utiliser la cuisine et depuis... tadaaa ! »

Il marqua une pause  pour avaler une grosse gorgée de chocolat chaud. Il se sentait à la fois excité comme une puce et ravi du commentaire de Sebastian sur son travail. « C'est vrai que vous l'aimez ? C'est pas juste parce que je vous plais ? » questionna t-il avec entrain. Puis les autres informations fusèrent d'un coup dans sa tête. Micah essuya du revers de la main sa moustache de lait et se pencha à son tour vers Sebastian. « J'arrive pas à croire que vous connaissez Charlie. J'avais le pire béguin pour lui quand j'avais 15 ans. Heureusement ça m'a passé, imaginez si j'avais commencé à flirter avec le fils de mes patrons. »

Réflexion faite ce n'était peut-être pas la meilleure chose à dire au type qui était actuellement en train de le draguer. « Vous lui direz pas hein ? De toute façon j'ai passé un cap. Je préfère les grands bruns ténébreux New Yorkais avec des lunettes de soleil qui sont persuadés que je vais devenir plus intime avec eux. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian   It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian EmptyMar 19 Mai - 18:44




Micah & Sebastian


Un index glissait sous mon menton à ma plus grande surprise. Je jetais un regard surpris à Micah qu’il ne pouvait probablement pas voir à cause de mes lunettes. Peut-être me donnaient-elles alors un air mystérieux.  Et peut-être que ça lui plaisait. Tout comme ce doigt sur mon visage me plaisait. « Même sur mon lit de mort vous n'aurez pas mes recettes, Sebastian. » Un sourire espiègle étira le coin de mes lèvres. « Ça veut dire que vous me voyez toujours près de vous à votre mort. Intéressant. » remarquais-je en essayant de cacher la déception que j’avais en le voyant retirer sa main de mon visage. J’étais soudainement jaloux d’une tasse de chocolat chaud. D’ailleurs, je remarquais seulement sa boisson. Etait-il dégouté du café à force d’en préparer chaque jour ?

« C'est simple. Il ya un peu moins d'un an j'ai commencé à travailler au café parce que j'avais besoin d'argent. C'était pas gagné, parce que j'aime pas le café déjà, et puis j'suis un peu maladroit parfois – c'est pas très vendeur même pour vous. » Je m’étais réinstallé au fond de ma chaise, écoutant religieusement ce que m’expliquait Micah. « Vous ratez quelque chose. » murmurais-je dans ma tasse en avalant une gorgée de café. J’avais donc mon explication concernant sa boisson. Et je le regrettais pour lui parce qu’il servait un merveilleux café. Et j’étais devenu exprès en la matière en ayant probablement testé tous ceux de New-York. Je ne relevais pas la remarque sur sa maladresse que je trouvais plutôt charmante qu’autre chose. « Enfin tout ça pour dire que j'étais du matin, alors quand j'ai vu la cuisine à l'abandon, je me suis jeté aux pied de Nancy et Jim pour qu'il me laisse l'utiliser. En fait, je les ai harcelés tous les jours jusqu'à ce qu'ils craquent. » Je souriais en l’imaginant supplier les patrons du café pour le laisser œuvrer derrière les fourneaux. Je souriais même un peu plus en l’imaginant à mes pieds pour me supplier… d’autre chose. « Ils ont été adorables avec moi. J'ai pu utiliser la cuisine et depuis... tadaaa ! » conclut-il son histoire. J’étais intrigué par l’air tristesse qu’il avait pris une demi-seconde mais préférais ne pas la relever. « Eh bien ils ont eu raison de vous faire confiance ! » préférais-je alors dire.

« C'est vrai que vous l'aimez ? C'est pas juste parce que je vous plais ? » me demanda-t-il après un instant. J’étais un poil blessé qu’il pense que j’ai pu lui mentir simplement parce qu’il me plaisait. Au lieu de lui faire remarquer, je le rassurais simplement. « Très honnêtement, du moment qu’il y a des fraises je suis comblé. Donc vous auriez difficilement pu faire quelque chose de mauvais. Mais vraiment, je dis pas ça juste parce que vous me plaisez, c’est probablement la meilleure tartelette aux fraises que j’ai mangé. Vous pouvez en être fier. » Il n’y avait pas à dire, il avait du talent. Je n’étais pas mauvais en pâtisserie, mais je savais que j’étais incapable de faire quelque chose comme ça. J’étais plus doué pour les cupcakes ou autre petits gâteaux faciles.

Je souriais en observant Micah effacer la moustache de lait chocolaté qui s’était créée au-dessus de sa bouche. Et j’étais intrigué lorsque se pencha sur la table pour reprendre la parole. Qu’avait-il à me dire qui mérite de se rapprocher ainsi de moi ?  « J'arrive pas à croire que vous connaissez Charlie. J'avais le pire béguin pour lui quand j'avais 15 ans. Heureusement ça m'a passé, imaginez si j'avais commencé à flirter avec le fils de mes patrons. » J’essayais d’effacer cette image de ma tête. Non. Je ne voulais pas voir Micah en train de flirter avec Charlie. C’était très dérangeant. Je ne savais même pas pourquoi, mais ça m’irritait au plus haut point. « Vous lui direz pas hein ? » reprit-il aussitôt comme s’il regrettait ses paroles. « De toute façon j'ai passé un cap. Je préfère les grands bruns ténébreux New Yorkais avec des lunettes de soleil qui sont persuadés que je vais devenir plus intime avec eux. » A mon tour, je me penchais sur la table pour me rapprocher de lui. Nos visages n’étaient séparés que de quelques petits centimètres. « J’ai des raisons d’en douter ? » murmurais-je en lorgnant sur ses lèvres.

Après être resté dans cette position un long moment, je me reculais quelque peu. Si j’étais resté ainsi plus longtemps, j’aurais surement réduit l’espace entre nous et j’aurais déposé un baiser sur ses lèvres. Malgré mon envie, j’étais un gentleman et je n’embrassais pas mes rencards vingt minutes après les avoir rencontrés. Mais parce que je mourrais tout de même d’envie de partager une certaine intimité avec lui, je tendais ma main pour caresser celle qui venait d’abandonner sa tasse. Mes phalanges glissaient tendrement sur le plat de sa main avant de glisser vers sa paume. Je restais silencieux, appréciant simplement qu’il me laisse le toucher ainsi. Je ne reprenais la parole qu’après un long moment. « Je ne dirai rien à Charlie. » finissais-je par promettre. « Ne serait-ce parce qu’il me charrierait de vous avoir tapé dans l’œil en premier. » Charlie était à 100% hétéro, mais il s’amusait souvent des regards masculins qu’il récoltait à chaque fois qu’on sortait. Il aimait se dire qu’il avait plus de touches que moi. Ce qui était plutôt faux. « Mais assez parlé de lui ! »

A peine avais-je prononcé ces mots que mon téléphone vibra dans la poche de mon pantalon. Je grognais de frustration et m’obligeais à lâcher la main de Micah pour regarder qui m’appelait. « Je suis en vacances depuis 48h et on peut déjà pas s’empêcher d’avoir besoin de moi au boulot. » râlais-je en observant le nom de la personne qui me gênait au pire moment. « Excusez-moi un instant, le temps de l’envoyer balader. » Je décrochais rapidement. « Je suis en vacances Alex, trouve quelqu’un d’autre à embêter. » Mon collègue parla trop vite pour que je le comprenne. Je ne déchiffrais que quelques mots dont « urgent », « pas le choix » et « j’suis dans la merde ». Je le maudissais intérieurement. Je me maudissais aussi d’être aussi gentil avec ce boulet. « Très bien, je t’écoute. » lui répondais-je sans joie en attrapant une serviette que je dépliais sur la table. J’écartais mon téléphone de mon visage pour demander à Micah un stylo. Celui-ci en sortit un de son tablier aussitôt. Je le remerciais et m’excusais de nouveau de la gêne avant de commencer à noter ce que me disait cet idiot d’Alex à l’autre bout du fil. Je l’insultais gentiment de temps en temps, relevant quelques idioties qu’il me disait. J’allais devoir travailler pendant mes vacances, j’en étais désormais sûr. Je changeais parfois de main pour écrire et tenir mon téléphone, remerciant la force divine qui m’avait fait ambidextre.

Après une trop longue conversation qui avait salement empiété sur mon rendez-vous, je raccrochais et remettais mon téléphone dans ma poche avant de rendre son stylo à Micah. « Encore désolé. C’est la première et dernière fois que je le laisserai nous déranger. » m’excusais-je à nouveau, gêné et énervé par la situation. « Un jour… j’aurai mon propre cabinet d’architecte. Et quand je prendrai des vacances, personne n’osera m’appeler pendant. » rêvais-je à voix haute. « A part ça j’adore mon boulot ! » ajoutais-je en riant, de peur que Micah pense que je n’étais qu’un de ces New-Yorkais carriéristes dépités. Je repliais la serviette et la glissais dans une de mes poches pour pouvoir m’en occuper plus tard. « Mais en ce moment j’adore encore plus être en vacances, ici. Avec vous. » précisais-je en reprenant une bouchée de la délicieuse pâtisserie. « Je sais pas exactement combien de temps je serai là. Au moins un mois. Sûrement plus parce que je me plais bien ici. Vous m’accompagnerez de ma découverte du coin ? » demandais-je plein d’espoir en me penchant de nouveau sur la table vers Micah, plein d’espoir.

Tout à coup, une ombre vint nous bloquer les rayons du soleil qui tombaient sur Micah et moi. Je m’apprêtais à râler sur l’idiot qui venait nous gêner ainsi lorsque je croisai son regard. « Oh. » Décidemment, c’était le mot du jour. « Tu m’aurais pas oublié par hasard ? Je croyais que t’allais juste prendre un café ! » râlait Robin que j’avais totalement oublié. « Regarde, je t’ai pris des cheesecakes ! » lançais-je en agitant le petit paquet sous son nez pour l’amadouer. La colère laissa place au questionnement. Le questionnement laissa place à la joie lorsque Robin aperçut les petites pâtisseries dans leur paquet. « Bon. T’es pardonné. » lâcha-t-elle en faisant semblant d’être toujours irrité. Fier d’avoir vite réglé le problème, je m’empressais de présenter les deux jeunes gens autour de moi. « Micah je vous présente ma sœur, Robin. Robin je te présente le génie pâtissier qui a fait ces cheesecakes, Micah. » annonçais-je en faisant danser ma main entre les deux. Robin lui tendit une main qu’il serra poliment. « Enchantée ! » dit-elle franchement. « Je peux vous voler mon frère ? J’ai besoin de lui pour m’étaler de la crème solaire sur le dos. Et il aimerait pas que je demande à un inconnu sur la place. » Je confirme. « Je vous le rendrai si j’estime que vous êtes le génie qu’il prétend que vous êtes ! » « Elle rigole. » ajoutais-je aussitôt à l’attention de Micah. Non, ma sœur ne décidait pas des personnes que je fréquentais.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian   It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian EmptySam 23 Mai - 19:54




Sebastian & Micah


Sebastian l'air revêche et surprit à la mention de Charlie. Ça lui allait bien , cet air renfrogné, et Micah se demanda si c'était possible qu'il soit encore plus beau en colère. Tout ces muscles qu'il devinait sous son t-shirt tendus sous l'effet de l'agacement, sa mâchoire crispée par la jalousie... ou l'effort physique.

Et peut-être qu'il devait arrêter de fantasmer sur le type qui le draguait ouvertement, et commencer à faire quelque chose d'utile comme – le draguer en retour, pour établir son fantasme dans la réalité.

« J’ai des raisons d’en douter ? » contre attaqua ledit fantasme, en se penchant nonchalamment à la table. Et pourquoi il avait collé cette satanée table entre eux ? Micah ne voyait pas ses yeux, mais il pouvait sentir son regard rivé sur ses lèvres.

Il les humecta dans un réflexe que toute la partie censée de son cerveau maudit immédiatement. Il n'était PAS un garçon facile. Non, pas du tout. Sérieusement ! Il était même l'exact opposé. Micah était secrètement convaincu que Ted l'avait surnommé ''l'imprenable'' dans sa tête. Ce qui était à l'opposé d'une glorieuse qualité mais le jeune homme préférait se dire qu'il avait encore un semblant de dignité plutôt que de passer pour le prude de service. Ce qu'il n'était pas non plus. Il avait des tonnes de fantasmes, et était de s'en développer un tout neuf muni de barbe et de lunette de soleil.

Et il était tellement près. Bon sang, les lèvres de Micah s'affolaient. Elles s'avançaient toutes seules vers l'avant sans lui demander son consentement. Demi tout, demi tour ! Sebastian fit demi tour avant l'inévitable collision. Ouf ! Attendez, non pas ouf. Pourquoi il se reculait ? Peut-être qu'il aperçu quelque chose d'affreux sur son visage. Comme... ses grains de beauté. Il en avait partout. Micah aurait bien tenté de les gommer pour avoir un peau lisse et parfaite, avec peut-être un soupçon de barbe parce que ça allait drôlement bien à Sebastian alors pourquoi pas lui ?

Toujours est-il que son visage était une colonie de grains de beauté. Le reste de son corps aussi. A ce train là, Sebastian allait filer dès qu'il verrait nu. S'il le voyait nu un jour. Peut-être qu'il allait arrêter le massacre dès maintenant.

Une main chaude s'empara de la sienne. Micah manqua de bondir de sa chaise comme un lièvre apeuré, avant de se calmer parce que Sebastian était étonnement tendre, ses doigts explorant gentiment les courbes de sa main, se réfugiant dans le creux de sa paume. Micah bougea ses doigts, effleura les siens en retour, les entrelaça légèrement, sans resserrer leur contact, il ne voulait pas se montrer invasif seulement... montrer qu'il aimait le sentir contre lui.

« Je ne dirai rien à Charlie. » dit Sebastian au bout d'un moment. Deux bonnes secondes furent nécessaires à se rappeler qui était Charlie. « Ne serait-ce parce qu’il me charrierait de vous avoir tapé dans l’œil en premier. Mais assez parlé de lui ! »

Comme si l'univers avait entendu cette réplique, son téléphone se mit à sonner. Micah fut brutalement tiré hors de son nuage de petits cœurs rose bonbons. Un peu dépité, il sentit la main de Sebastian relâcher la sienne et le contempla. « Je suis en vacances depuis 48h et on peut déjà pas s’empêcher d’avoir besoin de moi au boulot.  Excusez-moi un instant, le temps de l’envoyer balader. »

Micah acquiesça silencieusement. Puis baissa le nez sur son propre téléphone. Il avait beau être curieux, il ne voulait pas avoir l'air d'espionner sa conversation. Il était évident que l'homme en face de lui croulait sous le travail. Sebastian devait être de ces New Yorkais accrocs à leur carrière. Son téléphone était sans doute une extension de son job tandis que Micah... et bien Micah envoyait de sms à Ted en vue de flirter sur la plage avec un inconnu.

C'était intimidant. Et super cool aussi d'une manière totalement intimidante.

Toujours est-il que la conversation s'éternisait. Le jeune homme en profita pour répondre à Ted.

Quelqu'un du café.

La réponse arriva dans la seconde.

Stan ?

Il fit claquer sa langue sur son palais et marmonna entre ses dents. « Est-ce que ça te regarde ? » avant de ranger l'appareil dans sa poche.

Sa demi heure de pause touchait à sa fin lorsque Sebastian raccrocha. « Encore désolé. C’est la première et dernière fois que je le laisserai nous déranger. Un jour… j’aurai mon propre cabinet d’architecte. Et quand je prendrai des vacances, personne n’osera m’appeler pendant. »

« C'est pas grave. » le rassura Micah, notant au passage l'information sur son métier.  « A part ça j’adore mon boulot ! Mais en ce moment j’adore encore plus être en vacances, ici. Avec vous. » Honnêtement, Micah était convaincu de ressembler à une loupiote. Encore une ou deux flatterie du genre et il suffirait à illuminer le port à lui tout seul, façon phare pour les marins, mais en rouge. « Je sais pas exactement combien de temps je serai là. Au moins un mois. Sûrement plus parce que je me plais bien ici. Vous m’accompagnerez de ma découverte du coin ? »

Un mois ! Mais qu'est-ce qu'il allait faire dans leur trou paué pendant un mois ? Micah avait bien quelques idées. Il s’apprêtait à répondre quelque chose de hautement spirituel du genre « On pourra visiter ma chambre si vous voulez. » mais un ombre sur la table musela cette énormité quelque part dans le fond de sa gorge. Il leva les yeux sur une fille, plus jeune que lui et visiblement contrariée. Sebastian échappa à son tour un « Oh. » et oh, il n'était donc pas venu seul.

Robin donc, une fois les présentation faites, voulait lui voler Sebastian. Micah se leva de table. « Votre frère est un homme très demandé. » constata t-il, parce qu'entre lui, son téléphone et sa sœur, ça bouchonnait au rayon play boy. « Et ma pause est terminée, le café et les pâtisseries m'appellent, mais je tiens à savoir si mes cheesecakes vous ont plu ! Vous pourrez peut-être me le dire ce soir si vous accompagnez Sebastian à la plage. » Il contourna la table, s'arrêtant au niveau de Sebastian qui se redressait également. « Merci pour la pause. » commença t-il, glissant avec un peu d'hésitation ses doigts sur son torse. « J'espère que je vous verrai ce soir. » Il se mordit la lèvre, un léger regret à l'idée de le laisser partir s'insinuant en lui. Micah osa un petit sourire confiant, puis il déposa un baiser sur la joue de Sebastian avant de filer à l'anglaise à l’intérieur du café.
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian   It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian EmptyDim 24 Mai - 18:19




Micah & Sebastian


« Votre frère est un homme très demandé. » commenta simplement Micah après l’inversion de Robin. Je n’avais pas l’impression de faire une très bonne impression de ce côté-là. Mon téléphone, puis ma sœur, qui allait venir nous empêcher de passer un moment ensemble la prochaine fois ? « Et ma pause est terminée, le café et les pâtisseries m'appellent, mais je tiens à savoir si mes cheesecakes vous ont plu ! Vous pourrez peut-être me le dire ce soir si vous accompagnez Sebastian à la plage. » reprit le jeune en se levant de sa chaise. Je l’imitais, une moue triste sur le visage. Je n’avais pas envie de le laisser. Cette dernière demi-heure était la plus rapide qu’il m’ait été donné de vivre. Elle était passée en un éclair et je regrettais de devoir continuer la journée sans Micah. « Merci pour la pause. » dit-il en apposant ses doigts sur mon torse. Mon dieu. Comment voulait-il que je le laisse désormais ? Je baissais mon regard vers cette main contre moi. « Merci à vous. » murmurais-je parce que j’étais bien incapable de parler avec plus d’intensité. « J'espère que je vous verrai ce soir. » reprit-il. J’hésitais à lui donner une accolade chaleureuse, à peut-être caresser son bras, à l’embrasser fougueusement devant tout le monde même. Au final, c’est lui qui fit le premier pas. Ses lèvres se déposèrent sans que je m’y attende sur ma joue dans un court mais tendre baiser. Il m’avait glacé. Ou… réchauffé. Je ne savais pas trop. Mais j’étais resté immobile, ne l’observant même pas partir. Après un temps bien trop long, je murmurais un « Comptez sur moi. » qu’il n’entendrait jamais.

Ce n’est qu’un raclement de gorge à côté de moi qui me rappela que je n’étais pas seul dans l’univers. « Je crois que je t’ai jamais vu comme ça. » remarqua Robin une fois que j’ai posé mon regard sur elle. « Comme quoi ? » demandais-je innocemment. Qu’est-ce que j’avais bien de spécial ? « Comme… je sais pas. On dirait que tu viens de... découvrir la vérité. » Elle était en train de me perdre. « Mais qu’est-ce que tu racontes ? » demandais-je, quelque peu impatient avant d’attraper la fin de ma tarte que j’engouffrais en moins d’une seconde. « Je sais pas ! On dirait que t’as eu une révélation ! » essaya-t-elle d’expliquer un peu plus clairement. « Dis pas n’importe quoi. » concluais-je avec un petit rire. J’avalais ma dernière gorgée de café et passais un bras autour de Robin qui observait avec envie le sac de gâteaux. « Allez viens, la plage nous attend. » « Ah ! Pendant que j’y pense, c’était quoi cette histoire de plage ce soir ? »

***

« On est pas là depuis deux jours que tu as déjà rencontré un mec et que tu nous as trouvé une super fête où aller. » résumait Robin le long du chemin pour la plage. « Qu’est-ce que j’ai fait moi ? Les courses et peaufiner mon bronzage. » ajouta-t-elle, lasse. « Et tu as un très beau bronzage ! » la rassurais-je non sans cacher mon ironie. Heureusement pour moi, elle poussa un petit rire joyeux. « Pourquoi on est venus en voiture déjà ? On aurait presque mis aussi longtemps à pied. » demanda-t-elle lorsque je me garais le long de la plage. Nous voyions au loin les lumières de la fête qui avait apparemment déjà commencé. « Pour m’obliger à pas trop boire. » répondais-je simplement. J’avais bien l’intention de revoir Micah ce soir, et je ne voulais pas le faire en étant complètement ivre. Devoir reprendre le volant en partant de la fête m’obligeait à rester raisonnable. Et si vraiment je buvais… bah on aurait plus qu’à rentrer à pied. Mon plan n’était pas parfait, mais j’espérais que ma volonté de survie de la voiture de location  m’obligerait à vouloir la reprendre plutôt que de l’abandonner sur la plage pour la nuit.

Quelques instants plus tard, nous pénétrions sur les lieux de la fête. J’avais hésité à emmener Robin, mais quel mal pouvait trainer dans une petite soirée sur la plage à Town Square ? Micah lui en avait déjà parlé, j’avais été obligé de l’y inviter. Non pas que je ne l’aurais pas fait sans son intervention. La fête ne s’étalait pas sur des kilomètres, je remarquais pas mal d’adolescents autour de son âge, j’avais envie de rester confiant. « Bon, règles pour la soirée ! N’accepte aucun verre. Ne t’éloigne pas avec un ou une inconnue – ce que tout le monde est ici de toute façon. Reste loin des gens que tu estimes louche. Et… au moindre souci, tu cours me rejoindre. » J’avais mis un t-shirt violet pour l’occasion, il était difficile de me louper dans la foule. « Compris ? » demandais-je à une Robin qui embrassait déjà la foule du regard et ne paraissait pas du tout m’écouter. « Oui t’en fais pas. J’ai le droit de boire de l’alcool ? » Ah. La question que j’avais tant redoutée. « Légalement non, t’as que quinze ans ma belle. » essayais-je de rappeler pour m’en sortir. Un haussement de sourcil très parlant s’invita sur son visage. « T’as jamais bu d’alcool quand t’avais mon âge peut-être ? » « Si. » J’évitais de préciser que c’était notre père qui m’avait initié. Je ne le considérais pas forcément comme étant un bon modèle. « Allez, Seb ! Une bière au moins ! » Oh, comme j’étais faible face à ce regard de chien battu. « Une bière, rien de plus. Savoure-là. Et surveille ton verre toute la soirée. » J’eus droit pour réponse à une petite brune me sautant dessus. J’enroulais mes bras autour de son corps pour lui rendre son étreinte.

Une bière achetée plus tard, j’abandonnais ma sœur près d’un groupe d’adolescent auprès duquel elle essayerait de parler. Enfin seul, je laissais courir mon regard à travers la foule, essayant d’y trouver mon cavalier. J’attrapais le regard de très jolies jeunes femmes qui essayaient d’attirer mon attention. Je répondais poliment d’un sourire avant de regarder ailleurs. Je déambulais  entre les gens. Plus le temps passait, plus j’avais peur que Micah m’ait posé un lapin. Je le trouvais finalement Il me faisait dos, mais je reconnaissais déjà ce corps entre mille, recouvert de grains de beauté que j’adorais déjà. Silencieusement, je m’approchais de lui et déposais mes mains sur ses hanches. Je dirigeais mes lèvres vers son oreille pour y murmurer un doux « Bonsoir… » avant de relacher ma prise sur son corps. Il se tourna aussitôt, et je plongeais mon regard dans ces yeux qui m’avaient tant manqué. J’avais laissé mes lunettes de soleil à l’appartement, il avait désormais tout le loisir de réfléchir à la couleur des miens.
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MessageSujet: Re: It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian   It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian EmptyLun 25 Mai - 16:00




Sebastian & Micah


Micah bouillonnait de l'intérieur. Accoudé contre le bar érigé en plein air pour la soirée, son verre en main et un collier de fleurs autour du coup, l'adolescent trépignait d'impatience et de crainte. Sebastian arriverait d'une minute à l'autre maintenant. Il allait revoir Sebastian ! Le type super canon qui lui avait fait du charme au café. La vie était merveilleuse !

Le hic dans tout ça, c'était Ted. Micah avait eu le malheur de le croiser dès son arrivée sur la plage. Ni une ni deux Ted s'était élancé à sa rencontre, un air passablement contrarié sur le visage et le reste du corps un peu trop dans l'espace personnel de Micah. Pris au dépourvu et légèrement paniqué, le jeune homme avait déblatéré un bobard improvisé par un esprit créatif et bien trop porté sur ses propre fantasmes. En résumé, Sebastian et lui étaient ensemble depuis deux bonnes semaines. Il n'était que de passage en ville pour l'été mais hey, Micah était jeune et totalement responsable de ses actes ! S'il avait envie d'une amourette pour l'été, c'était son choix et il n'avait certainement pas de comptes à rendre à Ted.

Au moins comme ça, il ne se mêlerait plus de leurs affaires. Sebastian était impliqué dans leur relation. Assez pour dissuader Ted de lui faire la morale, mais pas suffisamment pour que Micah soit obligé de jouer les cœurs brisés quand il repartirait à New York. Son plan était par-fait !

Un petit pincement l’aiguillonna tout de même à l'idée de le voir repartir. Micah le fit passer avec une grosse gorgée de son cocktail, et se remit à se dandiner lascivement au rythme de la musique.

Un « Bonsoir... » accompagné de main sur ses hanches le firent frémir. Le jeune homme se tourna vers Sebastian, son corps s'approchant du sien. S'il ne s'était pas retenu à cet instant il l'aurait embrassé car l'envie l'en démangeait. Mais il ne le fit pas, Même dans son léger état d'ébriété le jeune homme savait rester correct. Comme si sa conscience veillait à ne pas gâcher sa première soirée avec Sebastian. « Bonsoir. » répondit-il, en lui adressant un sourire entiché.

Ses bras – qui avaient décidé de prendre vie – entourèrent la nuque de Sebastian. Micah laissa son corps épouser le sien et lui déposa de nouveau un baiser sur la joue. « Je savais que vous viendriez. » le titilla t-il ronronnant de plaisir. « J'espère que vous aimez danser ! Mais avant... » Un bras se décrocha de Sebastian. Micah se tortilla pour attraper un sombrero qui traînait sur le bar et lui colla sur la tête. « Cadeau ! » Il n'était pas plus à lui que le collier de fleur qu'il avait récupéré dieu sait comment en se faufilant jusqu'au bar, mais peu importe ! C'est l'intention qui compte !

Là dessus le jeune homme entraîna Sebastian dans la foule des danseurs non loin du bar. « Allez venez, on va danser ! » Après son petit mensonge à Ted, Micah espérait aussi se fondre dans la masse et l'éviter ! S'il voulait que la soirée se passe bien, il devait a tout prix éviter que ces deux là se croisent. Et pendant qu'il y était, il ne devait pas non plus parler de son petit mensonge à Sebastian.

Dans l'euphorie de l'instant, il se mit à se trémousser. Porté par la musique, le jeune homme se déhanchait naturellement tout contre Sebastian. Il avait chaud et son regard brillant d'ivresse était plongé dans celui de son presque flirt. Avec malice, il chevaucha sensuellement sa cuisse infiltrée entre ses jambes et lui chuchota assez fort pour qu'il l'entendre par dessus la musique. « J'vous préviens, ce soir vous êtes à moi ! » Une main aventureuse s'en alla tâter les poches de Sebastian. Micah en tira son portable  qu'il pris soin de tenir hors de portée de son propriétaire. Un sourire joueur aux lèvres, il susurra tout près de son visage. « Vous inquiétez pas je vous le vole pas ! Vous le récupérerez à la fin de la soirée ! » avant de glisser l'engin perturbateur dans la poche arrière de son jeans.

Comme si c'était normal de voler son téléphone à un type qu'il connaissait seulement depuis quelques heures. Mais Micah s'en foutait complètement ! En route vers son petit nuage alcoolisé, le jeune homme n'avait d'yeux que pour Sebastian. Et il comptait bien faire sorte que ce dernier n'ai également d'yeux que pour lui !
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MessageSujet: Re: It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian   It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian EmptyLun 25 Mai - 18:30




Micah & Sebastian


« Bonsoir. » reprit Micah avec le plus charmeur des sourires. A mes yeux en tout cas. Ce garçon me troublait. Je faillis ronronner lorsqu’il enroula ses bras autour de ma nuque et que son corps se colle contre le mien. Ses lèvres se déposaient de nouveau sur ma joue, comme cet après-midi lorsqu’il m’avait quitté devant le Morning Coffee. Je souriais contre ce contact chaud et doux. Si je ne ronronnais pas, je laissais tout de même mon visage se frotter un instant contre le sien, ma barbe laissant une petite trace rosée sur sa joue. « Je savais que vous viendriez. » murmura-t-il contre moi. « Je n’allais pas vous poser un lapin au second rendez-vous. J’ai trop lutté pour l’obtenir. » relevais-je en riant doucement. Un jambe dans le plâtre que je serais quand même venu danser à cette soirée avec lui. J’étais beaucoup trop envoûté par Micah pour le laisser retourner à son ancien cavalier. Il était à moi désormais, aussi longtemps qu’il l’accepterait. « J'espère que vous aimez danser ! Mais avant... » reprit le jeune homme en retirant l’un de ses bras de moi pour attraper quelque chose un peu plus loin. Je n’avais pas le temps de comprendre ce qui se passait que je me retrouvais affublé de – je levais les yeux en l’air – d’un sombrero. « Cadeau ! » s’écria-t-t-il tout à coup, très fier de lui. « Merci infiniment. On est assortis maintenant ! » lâchais-je en jouant avec le collier autour de son cou. « Mais à l’avenir… sachez que mes cadeaux préférés impliquent de la crème glacée et des corps nus… » avais-je murmuré contre son oreille, non sans mal à cause de l’énorme chapeau qui m’handicapait quelque peu.

Aussitôt, j’étais propulsé vers la foule derrière nous. « Allez venez, on va danser ! » Je le suivais avec plaisir, glissant une main sur sa hanche tandis qu’il commençait à danser devant moi. J’accompagnais ses mouvements avec un sourire mi-amusé mi-carnassier. En y réfléchissant bien, ça résumait plutôt bien tout ce que je ressentais vis-à-vis de Micah. J’étais heureux avec lui, mais j’avais aussi envie de lui arracher ses vêtements et de le dévorer. Sexuellement. Je n’étais pas encore cannibale. Je voulais juste sentir son pouls contre mes lèvres lorsque j’embrasserai son  cou, lécher des parties si intimes de son anatomie qu’il en aurait le souffle coupé, prendre possession de tout son corps et le faire se sentir plus vivant que jamais.

Ma jambe s’insinua entre ses cuisses, l’invitant à se rapprocher toujours plus, ce qu’il fit avec plaisir. Je sentais l’excitation monter, mon entrejambe se réveiller et je luttais pour ne pas attraper la bouche de mon cavalier. « J'vous préviens, ce soir vous êtes à moi ! » me dit-il, me sortant de mes fantasmes. J’oubliais de répondre lorsque je sentis sa main palper le haut de mes cuisses. Je retenais déjà mon souffle en attente d’une caresse quelque peu déplacée en vue de la situation, mais ô combien espérée. La déception ne dut pas lui échapper lorsque je le vis sortir mon téléphone de ma poche. « Vous inquiétez pas je vous le vole pas ! Vous le récupérerez à la fin de la soirée ! » Il aurait très bien pu me le voler, c’était le cadet de mes soucis pour l’instant. Mon appartement aurait pu être en feu en ce moment que je me serais fiché de l’appel m’en informant. Je voulais seulement profiter de la présence de Micah. Et il était là, tout contre moi, et rien n’aurait pu me faire plus plaisir. « Je vous ai dit qu’il ne nous dérangerait plus. » relevais-je tout de même, parce que je comptais bien tenir cette promesse. « Mais je comprends. Vous avez bien fait. » ajoutais-je avec un sourire doux pour lui indiquer mon absence totale de colère face à son geste.

« Hey ! C’est à moi ! » entendais-je tout à coup à côté de nous. Je tournais mon visage vers un jeune homme, plus ou moins de l’âge de Micah. Il était clairement ivre et me regardais avec colère. Sans rien ajouter, il ôta mon sombrero et repartit avec celui-ci. De nouveau seuls, je reportais mon regard vers Micah. « Vous m’aviez offert un cadeau volé ? » demandais-je, faussement outré. Comme si je ne m’en étais pas déjà douté. « J’espère que vous ne ferez pas pareil avec la crème glacée. » ajoutais-je avec un sourire plein de sous-entendu. Je ne voulais pas lécher de la glace volée sur son corps ! C’était risqué en plus, la police spécialisée en vol de glace pourrait débarquer et casser l’ambiance. Je ne l’autoriserai pas ! Je riais de l’idiotie de mes pensées et effaçais tout ça en occupant mon esprit ailleurs.

Je venais coller mon corps contre celui de Micah, trop serré pour qu’on continue de danser comme nous l’avions fait jusqu’à présent. Je laissais courir mes lèvres contre sa joue, terminant ma course sur son oreille que je mordillais gentiment. Quelque chose attira mon regard un peu plus loin. C’était comme si j’avais senti une vague de colère se diriger vers moi. Un jeune homme nous observait. Un jeune homme qui semblait décider à m’égorger dès qu’il en aurait l’occasion. Pas commode le… Ted ? Je reculais mon visage pour observer Micah d’un air interrogateur. Je passais ensuite au voyeur psychopathe. « Je crois que j’ai trouvé votre ancien cavalier. » annonçais-je en donnant un petit coup de menton vers sa direction. « Vous n’avez pas perdu au change. Je suis bieeen mieux que lui. » Le garçon n’était pas démuni de charme. J’imaginais que dans une ville comme celle-ci, il était le genre d’homme à faire tourner les têtes, faute de mieux. A New-York il passerait certainement pour quelqu’un de banal. Et j’étais très satisfait par cette information.

Sans trop d’effort, j’oubliais le fameux Ted et me concentrais sur Micah. Je lui souriais tendrement, parce que j’étais incapable de faire quoi que ce soit d’autre. Il était beau. Si beau. Je voulais le chérir, le prendre dans mes bras, embrasser chaque parcelle de son corps pour qu’il comprenne combien je l’appréciais. Arrêtant complètement de danser, je guidais ma main contre sa joue que je caressais doucement. Je n’entendais plus la musique. Je ne voyais plus le monde autour de nous. Je me noyais dans ce regard pétillant et chaleureux. Bientôt, je sentais mon nez venir frotter contre le sien, ne me souvenant même pas avoir dicté à mon corps de le faire. Son souffle se mélangeait au mien et je souriais bêtement, heureux dans le confort de cette bulle qui s’était formé entre nous. Sans plus attendre, je réduisais l’infime espace entre nous et déposais mes lèvres contre celles de Micah. Je l’embrassais doucement, savourant ce moment intime que nous partagions enfin. Ma main glissait à l’arrière de son crâne et s’agrippait gentiment à ses cheveux courts. J’intensifiais mes baisers, laissant ma langue caresser la sienne avec une passion que j’avais très rarement ressenti. Mon bras libre s’enroulait autour du corps de Micah, le forçant toujours plus près de moi comme pour le posséder. Je laissais échapper un gémissement puis j’usais de toutes mes forces pour libérer la bouche du garçon. J’avais besoin de respirer. C’était la seule raison qui me forçait à m’en éloigner. J’inspirais et expirais longuement, plus pour calmer mes ardeurs que véritablement faire fonctionner mes poumons. Je maintenais mon regard sur Micah qui avait l’air complètement ravagé par mes baisers et mes doigts dans ses cheveux. C’était une vision que je chérirais toute ma vie.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian   It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian EmptySam 27 Juin - 21:23




Sebastian & Micah


Donc, Micah embrassait Sebastian. Ou Sebastian l'embrassait. Peu importe, il y avait un cas majeur de baiser et c'est bien tout ce qui comptait. Micah était certain que Sebastian ne se jouait pas de lui. Il avait été droit au but depuis son apparition au café, et si... si vraiment tout ça n'avait rien d'une blague – le baiser – s'il était vraiment autorisé à toucher Sebastian de cette façon. Il allait rapidement développer une inquiétante dépendance.

Parce qu'embrasser Sebastian était foutrement fantastique. Il avait caressé sa joue et plongé ses yeux fascinants dans les siens en quête de quelque chose. Une autorisation. Micah ne savait pas comment il s'y était pris pour lui donner, mais l'instant d'après, ils ne dansaient plus et le monde s'était réduit à Sebastian, à ses lèvres, à ses bras délicieusement refermés autour de son corps. Et l'adolescent l'embrassait en retour avec un cocktail de passion et de ferveur. Lapait sa lèvre inférieure dans un petit rire entre deux baisers, rien que pour sentir le goût de lui sur sa langue.

Sebastian rompit leur échange, les laissant tous les deux un peu haletants et troublés par cette proximité soudaine. Il respirait fort, son torse se soulevait et s'affaissait contre le sien comme s'il avait du mal à se contenir. C'était actuellement surprenant. Cette espèce d'hésitation et de tendresse. Oh c'était torride, et demandeur, avec beaucoup beaucoup de langue impliquée, et si Micah était honnête, il y aurait bien ajouté ses dents. Mais Sebastian ? Monsieur Play Boy ? Définitivement du genre sûr de lui et instinctif.

« Okay. » souffla Micah, ses lèvres sensibles et étourdi. Et peut-être un peu trop heureux de se laisser aller lascivement contre un homme qu'il connaissait depuis quelques heures. « Okay, je... suis définitivement d'accord pour continuer de t'embrasser. Peut-être ailleurs ? Avec un lit. Ou juste, pas de Ted. »

Avec un lit ? Non mais pas ça ! Oh mon dieu, Sebastian avait annihilé son filtre cerveau-bouche avec un seul baiser. Ce n'est pas comme si Micah n'avait jamais embrassé personne. Il avait embrassé des gens. Une... ou deux personnes. Mais dans un lit ? Nope. Jamais. Pas qu'il envisageait de le faire avec Sebastian. Pas du tout. Ou peut-être que si ?

Une moue gênée ourla ses lèvres humides. « Enfin pas nécessairement avec un lit, mais on pourrait aller... » Il jeta un œil autour de lui. « Au bar ? Je veux dire dedans. Ya des supers banquettes ! Et c'est confortable. Plus que de rester là au milieu des danseurs. » Et puis Ted, n'irait peut-être les espionner jusque là. Avec la foule et ses moult prétendantes. Et puis peut-être que comme ça la libido de Micah se tiendrait tranquille. Il ne pouvait pas perdre sa virginité sur une banquette de bar.

Il se hissa jusqu'à ses lèvres. L'embrassa tendrement, avant de lui adresser un sourire pour lui montrer qu'il ne faisait rien de mal. Il avait envie de lui. Comme jamais auparavant il n'avait désiré quelqu'un. Alors il se détacha de lui, assez pour glisser sa main dans la sienne, et traverser la foule jusqu'au bar. L'endroit était bondé mais une table au fond était en train de se libérer. L'adolescent décida d'y voir un signe, et d'emmener son tout nouveau flirt direction la banquette ! Inutile de se mettre en face de lui. Micah avait appris durant leur premier rencard au Morning Coffee qu'être séparé de Sebastian par une table était la pire chose au monde.

« Alors, ça t'arrive souvent de draguer les lycéens pendant tes vacances ? » Il se laissa tomber dans la banquette, un jambe sous lui et l'autre entre celles de Sebastian pour mieux se coller à lui et avoir accès à sa bouche. « Ex lycéen même. J'ai 18 ans, j'suis totalement à l'âge de ma majorité sexuelle. Rien d'illégal ici. » Pourquoi est-ce qu'il lui disait ça ? Une seule explication possible. Dix huit ans d'abstinence sexuelle. Enfin de non passage à l'acte. « Pas que je veuille... » dit Micah avec empressement. Génial, maintenant Sebastian allait croire qu'il ne voulait pas de lui ! « Enfin si ! » rectifia t-il à toute vitesse. « Parce que t'es super sexy et tout. » Il se mit à tripoter nerveusement le col de son t-shirt. C'était un sacré t-shirt. Avec un col en V, qui se perdait dans ses pectoraux marqués. Micah se détacha à grand peine de la vue pour remonter timidement dans le sien. « On peut parler aussi. J'adore parler. Et t'embrasser. Une vraie passion. »

Et il tenta un sourire là dessus. Qui tenait de la grimace constipée plus que du vrai sourire. Mais Micah était un adolescent avec pas mal de râteaux à son compteur, un prétendant envahissant qui ne lui avait jamais fait d'effet, et voilà qu'un dieu grec s'entichait de lui du jour au lendemain ! Il n'était pas équipé pour faire face à un type pareil !
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian   It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian EmptyDim 5 Juil - 20:37




Micah & Sebastian


« Okay. » soufflait Micah qui avait l’air d’avoir perdu l’usage de la parole et ne savait plus comment il s’appelait. J’adorais déjà l’effet que je lui faisais. « Okay, je... suis définitivement d'accord pour continuer de t'embrasser. Peut-être ailleurs ? Avec un lit. Ou juste, pas de Ted. » Je riais, amusé par l’évocation inattendue d’un lit. Je ne le relevais pas, préférant le taquiner sur autre chose. « On se tutoie maintenant ? J’aimais bien le vouvoiement, c’est sexy. » le provoquais-je en lui volant un baiser furtif. Micah, lui, ne m’entendait pas et était resté sur cette histoire de lit. « Enfin pas nécessairement avec un lit, mais on pourrait aller... » Il regardait tout autour de nous. « Au bar ? Je veux dire dedans. Ya des supers banquettes ! Et c'est confortable. Plus que de rester là au milieu des danseurs. » Je répondrais tendrement à son baiser et le laissais entrelacer nos doigts. « Le bar sera parfait. » lui répondais-je finalement en me laissant entrainer vers les fameuses banquettes.

Je m’asseyais le premier, lançant Micah se joindre à moi. Ou plutôt, se coller à moi. Non pas que ça me dérange. Bien au contraire ! « Alors, ça t'arrive souvent de draguer les lycéens pendant tes vacances ? » me demanda-t-il, sans penser que sa question me donnerait un arrêt cardiaque. Je paniquais intérieurement jusqu’à ce qu’il ouvre de nouveau la bouche. « Ex lycéen même. J'ai 18 ans, j'suis totalement à l'âge de ma majorité sexuelle. Rien d'illégal ici. » En oubliant complètement une quelconque bienséance, je lâchais un souffle que j’ignorais retenir. « Dieu merci ! » lâchais-je, profondément rassuré. Un lycéen. Je n’aurais jamais accepté d’embrasser un lycéen. Je ne voulais pas finir en prison ! Pas pendant mes premières vacances depuis des années. Ni à un autre moment d’ailleurs.

« Pas que je veuille... » bégayait Micah. « Enfin si ! » Je sentais la panique, ou peut-être la gêne, monter en lui. J’avais tellement bloqué sur cette histoire de lycéen que je ne comprenais pas d’où lui venait cette réaction. « Parce que t'es super sexy et tout. » J’essayais de contenir mon amusement face à la réaction du jeune homme. « T’es pas mal non plus. » lançais-je tout naturellement tandis que ses doigts s’aventuraient le long du col de mon t-shirt. J’en profitais pour poser les miens sur sa cuisse, la caressant tendrement, un brin joueur. « On peut parler aussi. J'adore parler. Et t'embrasser. Une vraie passion. » « J’adore parler aussi. Et t’embrasser. » lui fis-je écho, retournant l’embrasser lentement pour appuyer mes paroles. Je mordillais sa lèvre inférieure un instant avant de la libérer.

« Parlons alors. » commençais-je en m’installant un peu plus confortablement sur la banquette. Je passais mon bras sur le dossier, derrière Micah, de sorte à pouvoir caresser le haut de son dos. « Je veux tout savoir de toi ! » lançais-je avant de déposer un baiser sur sa joue. « Tu as donc… dix-huit ans. J’en ai vingt-cinq au passage. Tu… es barista et pâtissier ? Comment tu t’es lancé là-dedans ? C’était un rêve ? Un hasard ? » demandais-je, curieux de connaitre un peu mieux le jeune homme qui était en train de me rendre complètement fou. « Tu sais que j’ai une sœur. Une demi-sœur même, on a seulement le même père. Un demi-frère aussi, mais je ne le vois pas très souvent. J’ai une vie familiale compliquée, c’est une histoire qui mérite d’être racontée… plus tard. Avec plus d’alcool dans le sang. » Ce n’était pas une histoire que je racontais facilement. Ce n’était d’ailleurs pas une histoire que je racontais tout court, mais quelque chose en Micah me donnait envie de me confier par rapport à ça. Pas tout de suite, ce n’était pas le moment, mais un jour peut-être. « Et toi ? Tu as des frères et sœurs ? Ils vivent ici ? Tu as toujours vécu ici ? » enchainais-je en oubliant presque de reprendre mon souffle. « Pardon, ça fait beaucoup de questions. » m’excusais-je en riant. Je l’embrassais brièvement, comme pour me faire pardonner. « J’arrête. Raconte-moi ce que tu veux sur toi. » concluais-je plus calmement. Je continuais de caresser sa cuisse, essayant de le mettre en confiance pour qu’il ait envie de partager un petit bout de sa vie avec moi.
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MessageSujet: Re: It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian   It's strange what desire will make foolish people do ▲ Micastian EmptyMar 14 Juil - 18:35




Sebastian & Micah


Alors comme ça Sebastian voulait en savoir plus sur lui ? Soit ! Ce n'est pas comme si Micah était avare de conversation. Il était ce genre de serveur qu'on adorait, malicieux et attentif à ses clients. Du genre à retenir leur nom et leurs habitudes sans avoir besoin d'un calepin pour mémoriser les commandes les plus complexes. Sans rire, si Micah avait un jour nourri des objectif de carrière dans le métier de barista, sa vie aurait été toute tracée devant lui.

Manque de bol, il avait échoué dans le métier par nécessité. Question qui tiraillait d'ailleurs son charmant flirt de la soirée – et il l'espérait un peu plus – pour la deuxième fois depuis leur rencontre. Il se lécha distraitement les lèvres, réfléchissant à quoi répondre alors que Sebastian lui parlait de sa sœur, et du reste de sa famille. Sujet délicat, à éviter nota Micah dans un coin de son esprit alcoolisé.

« Et toi ? Tu as des frères et sœurs ? Ils vivent ici ? Tu as toujours vécu ici ? » persévéra Sebastian décidé à percer tous ses secret en l'espace de 10 minutes. Micah étouffa un rire alors qu'il s'interrompait, un air confus adorable sur le visage. « Pardon, ça fait beaucoup de questions. »

« Un peu. » accorda Micah amusé et flatté de tant de curiosité à son égard. C'était lui d'habitude la fouine insatiable et indiscrète ! Il écopa d'un baiser en guise d'excuse, qu'il accepta tout naturellement parce qu'il n'était pas un garçon rancunier. Ses yeux luisants ne lâchait pas Sebastian du regard alors qu'il l'observait, sa main tranquillement posée sur sa cuisse attendant qu'il en dévoile à son tour un eu plus à son sujet.

Micah se mordit la lèvre, à la fois excité et un rien intimidé. Puis dans un élan, il s'élança malicieusement sur les genoux de Sebastian.

« Déjà... » commença t-il, nouant ses bras autour de son cou. « Tu dois savoir que m'essayer c'est m'adopter. » confia t-il, comme si Sebastian encourait un réel danger. A moins que ce soit lui ici qui risqua quelque chose ? Non non non. Ce n'était rien qu'un gentil flirt. Une amourette de passage dans le meilleur des cas. Le pire ? Hmm... il y songerait plus tard. Pour l'instant il avait un spécimen fascinant entre les cuisses ! « Ensuite, comme je t'ai dis je suis devenu barista parce que j'avais besoin d'argent et la pâtisserie a suivie comme il y avait déjà les installations. Si tu veux les détails un jour et bien... disons que c'est une histoire qui mérite d'être racontée plus tard avec plus d'alcool dans le sang. » dit-il en référence au propres mots de Sebastian vis à vis de sa famille. Micah lui adressa un sourire et l'embrassa avant qu'il ai le temps de répliquer quoi que ce soit. « T'inquiète pas. » souffla t-il contre ses lèvres. « C'est une histoire qui finit bien. »

Car sa mère s'était réveillée six mois après leur accident. Elle était sortie du coma et après quelques semaines difficiles, la vie avait repris son cours. Les dettes étaient restées et Micah travaillait sans relâche pour en venir à bout. Entre ses heures derrière son comptoir et celles dans son laboratoire, il cumulait pratiquement deux jobs. Une nécessité alors qu'il ramenait le seul salaire de la famille, le temps que Mary retrouve les marque de la vie quotidienne et soit apte à travailler de nouveau. Il s'en voulait. Il s'en voulait chaque jour de ne pas pouvoir être à ses côtés. Heureusement il y avait Sam. En parlant d'elle...

« Si tu veux savoir, j'ai une sœur aussi. Elle a 7 ans et elle a l'air adorable comme ça, mais à cause d'elle, c'est pas chez moi qu'on finira cette soirée. » Il marqua une pause, ses intentions parfaitement claires dans ses propos. « On partage la même chambre, et j'ai pas tellement envie de lui ramener un type trop sexy pour être un pote du lycée comme Ted. » Il sonda les beaux yeux clair de son perchoir une moue mutine sur le visage. « Et le type que t'as vu tout à l'heure c'est Ted, mon petit-ami présumé par absolument tout le monde en ville. En tout cas, tout le monde pense qu'on couche au moins ensemble ! » Sa moue se changea en une expression lointaine l'espace de quelques secondes. « Tu vas trouver ça con mais – je crois que je m'étais presque fait à l'idée. J'étais quasiment certain de passer cette soirée avec lui, et qui sait... » Un court silence acheva sa phrase. De quelque part sur le torse de Sebastian, ses prunelles ambrées retrouvèrent son visage. « Et puis t'es arrivé avec toute ta perfection et ton charme de Play Boy new yorkais et tadaaa ! Mon futur mariage et mes 7 enfants avec Ted me passent sous le nez ! » Ou plutôt, adieu facilité avec Ted, bonjour aventure risquée avec un dieu grec de passage en ville !

Micah était stupide. Enthousiaste et casse-cou, mais stupide. Sebastian était exactement le genre de plan foireux qu'il adorait. Avec son lot d'inattendu et de défis à relever. Pourtant, alors qu'il se dandinait sur ses cuisses, le jeune homme n'arrivait pas à s'en faire pour Ted. Le cas ''fiançailles futures rompues'' était classé dans le dossier qu'il examinerait quand Sebastian lui glisserait inexorablement entre les doigts. Si pour une fois Micah avait de la chance, d'ici un bon mois ! C'était suffisant pour lui. A force de vivre au jour le jour, l'adolescent avait appris à laisser la prudence de côté. Il avait appris à vivre et combien on a parfois si peu de temps pour la vie. Il faudrait définitivement qu'il pense à remercier sa mère pour les leçons qu'elle lui avait inculquée... si elle ne l'enfermait pas dans sa chambre jusqu'à ses trente ans pour avoir osé sortir avec un homme de... ciel. Mieux valait ne pas savoir son âge.
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