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 ASHAZEL - The moon is the only light we see

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MessageSujet: Re: ASHAZEL - The moon is the only light we see   ASHAZEL - The moon is the only light we see - Page 2 EmptyVen 1 Aoû - 23:08



bang bang, my baby shot me down
Je savais que tout devait sembler fort rapide pour Hazel, mais je ne pouvais m'empêcher de la surnommer, de retrouver mes petits réflexes fâcheux ; comme caresser son visage, l'embrasser ou lui donner ces surnoms affectueux. J'avais besoin de retrouver mes marques, j'avais besoin d'au moins ça pour reprendre un semblant d'assurance. Elle savait bien qu'au fond de moi, toute cette soirée m'avait complètement retourné, et surtout cette dernière conversation qui avait eu sur moi un effet ravageur. Si elle n'avait pas eu ces mots et ce sourire à mon égard, j'aurais eu bien du mal à repousser tout ces sentiments pour redevenir l'homme qu'elle aimait, celui qui la portait sur ses épaules, qui ne fléchissait jamais, qui était un vrai homme, quoi. Je me promettais silencieusement de ne jamais plus pleurer devant elle de sitôt. Cette idée me hantait, je ne voulais pas qu'elle croie que c'était une loque qui revenait vers elle, je n'avais pas fait tant de travail sur moi-même pour qu'elle m'imagine pitoyable à nos retrouvailles mêmes. Non, après toutes ses horreurs à avouer à l'autre, il était à présent temps de faire du reste de cette nuit un moment plus agréable.
Malgré tous mes désirs, je savais que tout n'allait pas reprendre du jour au lendemain, je savais que nous n'allions pas effacer ces 6 mois d'un coup de baguette magique ni qu'elle me pardonnerait d'un instant à l'autre. Je devais travailler pour prouver que l'avenir était possible, que je ne referais plus les mêmes erreurs, ou en tout cas que je donnerais le meilleur de moi-même pour la mériter à nouveau... Si je l'avais même méritée un jour. Je savais que j'avais cette épée de Damoclès au dessus de la tête et que d'un instant à l'autre, tout pouvait se briser à nouveau. Je savais que demain elle parlerait avec Val, ou avec d'autres, qu'elle leur annoncerait leur retour, et qu'elle serait confrontée à des tas d'avis extérieurs et que tous mes mots et mes nouvelles promesses de cette nuit seraient balayée d'un revers du balais, c'est pourquoi je devais faire que cette nuit ne finisse pas mal, qu'elle sache que malgré tout, je serai toujours là et que je n'aurais de cesse de revenir vers elle dés à présent. Il n'était plus question que qui/quoi que ce soit ne vienne s'interposer.

Je fixais ses yeux clos et souris intérieurement, elle était magnifique même avec cette peau si pâle sous ces néons dégueulasses, même si elle avait pleuré et qu'elle était épuisée, peu importait, et peut-être étais-je le seul à la trouver magnifique et désirable en cet instant, mais c'était tant mieux, j'étais le seul à connaitre sa vraie valeur, pas même elle n'en avait conscience. Je décelais sur son visage et dans ses réactions que si je l'embrassais encore comme plus tôt dans la soirée, elle répondrait sans aucun doute avidement à ce baiser même si en elle, des sentiments contradictoires se bousculaient et luttaient, lui disant « non, c'est trop tôt. » Et ce l'était, c'était bien trop tôt. Et je m'en serais voulu de profiter de sa faiblesse qui faisait que tout comme moi, son corps n'attendait qu'à rencontrer le mien pour fusionner encore comme jamais auparavant. Ce n'était pas tant le désir d'un homme obsédé par le sexe qui me faisait penser ainsi, mais plutôt le fait que depuis toujours, le moindre centimètre me séparant d'elle m'était insupportable, tout comme nos vêtements, si j'avais pu littéralement me fondre en elle à jamais, mon souhait le plus cher aurait été exaucé. C'était révélateur du fait qu'elle était réellement ma moitié, réellement une part de moi qui me faisait vibrer. Elle était ma corde sensible, mon talon d'Achille.

Elle rouvrit les yeux et entremêla ses doigts aux miens, et une nouvelle fois je fus pris par l'envie de l'embrasser jusqu'à manquer de souffle mais suivi mes efforts jusqu'ici fournit et respectait cette période qui nous était nécessaire pour nous en sortir. Alors elle répondit favorablement à mes mots et nous retrouvions l'air de la nuit. Il faisait plus frais mais cette fraîcheur me fit du bien, j'avais revissé ma casquette sur ma tête mais comme j'étais venu en t-shirt – n'ayant pas l'intention de rester aussi tard – je n'avais aucune veste à prêter aux frêles bras d'Hazel. Je tentais de ne pas trop me focaliser sur le fait que toutes les nuits, elle rentrait seule dans cette tenue, ça me foutait les boules de l'imaginer. Mais j'entrouvrais les lèvres pour lui demander si quelqu'un la raccompagnait d'habitude mais elle fut plus rapide :  « Tu … Tu es venu comment ? » . Je la regardais, elle ne semblait pas à l'aise, c'était vrai qu'un quartier pareil avait de quoi inquiéter la nuit. « Je suis venu à pieds, mais j'ai mon appart pas trop loin d'ici... »Elle continua à mi-voix : « Tu voudrais peut-être rentrer chez toi … » . Je m'approchais doucement d'elle et passais mon bras autour de ses épaules : « Je suis désolé, je n'ai rien pour te couvrir du froid. Je pensais te raccompagner à ton appart vu que j'imagine que c'est impensable que tu puisses vouloir venir chez moi » Je n'ajoutais pas que je n'avais pas l'intention de la toucher et qu'elle n'avait rien à craindre, parce qu'elle le savait que je le pensais. Mais elle devait sans doute savoir également comment on était lorsqu'on était  ensemble, nous pouvions vite devenir incontrôlables, quoiqu'on en dise. Je ne pouvais rien promettre si elle s'asseyait dans mon nouveau canapé d'occas'. Et je ne voulais pas précipiter les choses, parce que ça ne ferait que nous chambouler davantage, et rallumer un besoin réciproque l'un de l'autre qui était déjà bien trop présent pour deux personnes qui n'étaient même plus en couple... Officiellement.

J'avançais tout de même car les deux appartements étaient dans la même direction, elle n'avait qu'à me dire où elle voulait aller. J'espérais secrètement qu'elle vivait toujours avec Val, car cette fille était la seule qui avait cru à mon amour pour elle et qui en même temps était là pour la protéger et la soutenir, ça me rassurait d'imaginer qu'elle ne rentrerait dans un appartement vide de vie et qu'elle n'allait pas souffrir de solitude une fois qu'ils seraient de nouveau séparés. J'espérais quant à moi pouvoir passer ne serait-ce que quelques minutes en plus en sa compagnie, car même si tout tournait dans ma tête avec violence, elle était là, et c'était tout ce qui comptait.


FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


Dernière édition par Asbjorn M. Maxwell le Lun 4 Aoû - 22:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ASHAZEL - The moon is the only light we see   ASHAZEL - The moon is the only light we see - Page 2 EmptyDim 3 Aoû - 20:18





When the night has come, and the land is dark. And the moon is the only light we see. No I won't be afraid


Ce soir la lune était pleine, et régnait en maitre dans le ciel. L’astre de nuit nous éclairait, diffusant la seule lumière que nous puissions avoir – le patron n’avait pas l’argent nécessaire pour éclaire le parking, disait-il. Tout ceci était logique puisqu’il dilapidait l’argent que nous gagnons pour se payer ses prostitués, ses abonnements aux divers revues et sites pornographiques. Je plissais les lèvres à cette pensée. Ce patron était un vrai pourri, pervers et immonde que nous ne pouvions tout simplement pas décrire comme étant un homme. La personne à mes côtés en était un, d’homme, un vrai. Ash avait des valeurs, était protecteur et malgré ses quelques vices, il n’en demeurait pas moins fiable et véritable. Sa présence était si réconfortante, si sécurisante. Lorsqu’il était là, à quelques centimètres de moi je me sentais invincible parce que je savais pertinemment, au fond de moi, qu’Ash ne laisserait jamais rien m’arriver, qu’il ne laisserait jamais personne m’approcher, me faire du mal – comme il me l’avait prouvé encore une fois ce soir. Même après six mois d’absence, même après tout ce temps loin de l’autre, comme si nous n’avions plus rien à faire ensemble, il était toujours là pour veiller sur moi et écarter le moindre danger. Il était toujours là, à m’aimer avec tant d’ardeur et de passion, je pouvais le ressentir, comme si chaque parcelle de son corps suintait l’amour. S’en était grisant car c’était exactement pareil pour moi. Depuis quelques heures, je me sentais revivre, comme si enfin je pouvais rééprouver des choses, des émotions, comme si je laissais enfin de nouveau mon cœur battre – mais battre pour une seule et unique personne. Les frissons qui me parcourent le corps entier m’arrachèrent une grimace. Ca faisait longtemps qu’une nuit n’avait pas été aussi glaciale – mais sans doute cette impression était due à la fatigue, à mon état après une soirée aussi éprouvante émotionnellement que celle-ci. « Je suis venu à pieds, mais j'ai mon appart pas trop loin d'ici... » Me répondit-il lorsque je lui demandais comment il était venu. Il n’habitait pas loin. Il s’était donc reprit un nouvel appartement, il n’était pas à la rue ou ne logeait pas dans un motel pourri. Un poids disparu alors en moi. S’il habitait dans un appartement, cela voulait forcément dire qu’il avait de l’argent pour payer le loyer, ce qui signifiait qu’il avait un travail. Je m’arrêtais de penser pour lui dire, d’une petite voix, que s’il voulait rentrer chez lui, je ne voulais pas l’en empêcher … certes, pas formulé de la même manière, mais c’est ce que mes mots voulaient dire. Ash comprit, car il me répondit, tout en passant un bras protecteur et réconfortant autour de mes épaules : « Je suis désolé, je n'ai rien pour te couvrir du froid. Je pensais te raccompagner à ton appart vu que j'imagine que c'est impensable que tu puisses vouloir venir chez moi » Je m’appuyais un peu plus contre son bras solide, et lâchais un petit soupir. Avant de lever de grands yeux las et rougis par les larmes. En effet, il ne devrait pas être normal que je veuille venir chez lui après tant de temps, toutes cette souffrance mais … : « Ne t’en fais pas, je pense que c’est dû à la fatigue et à … tout ça. » Lui signifiais-je. Il comprendrait ce que je sous-entendais. Quoi qu’il se passe, quoi je fasse ou je dise, Ash me comprenait toujours. « Non. Pas l’appartement, pas chez moi… je pense que … je pense que je ne serais pas capable de dormir, ou de rester seule ou même d’être loin de … loin de toi. Pas ce soir. » Ce n’était que la vérité. J’avais beau être exténuée, je savais que je ne trouverais pas le sommeil, et je ne voulais pas être loin de lui. « Plus jamais. » lâchais-je dans un soupir. « Ça serait encore pire… encore plus douloureux. » Les mots étaient sortis tous seuls, sans que je ne puisse rien retenir. Comment aurais-je pu de nouveau être loin de lui après tant de temps en son absence, alors que cette dernière m’achevait ?! Rien que de penser au fait que je pourrais rentrer à l’appartement, faire comme si rien n’était arrivé ce soir, me coucher dans ces draps froids et vides et m’endormir comme s’il n’était pas revenu dans ma vie ce soir, ça me serrait le cœur à m’en faire hurler.

« Mince, attend … » m’écriais-je d’un coup, alors qu’Ash commençait à avancer, m’entrainant avec lui, son bras enlaçant toujours mes frêles épaules. « J’ai … j’ai oublié de fermer le bar. » Ash me retournait vraiment le cerveau. Je n’oubliais jamais ce genre de chose : « Manquerait plus qu’y est un casse pendant la nuit … » ajoutais-je alors que je courrais presque vers la porte tout en sortant mes clés. J’insérais rapidement la petite clé métallique dans le boitier qui se trouvait près de l’entrée. Les rideaux en fer descendirent immédiatement dans un gros bruit qui aurait pu réveiller une ville entière. Tandis que les protections se mettaient en place devant les portes, je pensais aux conséquences si j’avais oublié de les baisser et si on en avait profité pour faire un casse. Mon boss n’aurait sans doute pas hésité à me casser la gueule et ça aurait été le début d’une nouvelle descente aux enfers pour moi. Lorsque je revins vers Ash, je n’osais plus le regarder dans les yeux. « Est-ce-que ça t’… Je suis incapable de rentrer chez moi et je n’en ai pas la moindre envie… » lui avouais-je. Un sanglot éclata dans ma gorge et je ne pus retenir les larmes de me monter aux yeux. J’étais si faible depuis qu’il était parti. Je n’étais plus cette Hazel qu’il avait connue et je m’en voulais qu’il me voit dans cet état. Les filles pleurnichardes et fragile courraient les rues, Ash ne devait pas aimer ce côté de ma personnalité qu’il n’avait que rarement vue – évidement, car depuis qu’il était entré dans ma vie je n’avais plus jamais fait preuve de faiblesse, il m’avait donné la force qui m’avait manqué. « … mais je ne voudrais pas te déranger, Ash. » bredouillais-je avant de me mordre la lèvre inférieure et de triturer mes cheveux de ma main valide. A ce moment précis j’avais tellement envie de me jeter à corps perdu entre ses bras et de ne plus jamais devoir m’en défaire. J’avais envie de retrouver la chaleur de sa peau, de sentir son parfum imprégner chaque parcelle de mon corps. Ca me manquait terrible. Il me manquait terriblement.




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MessageSujet: Re: ASHAZEL - The moon is the only light we see   ASHAZEL - The moon is the only light we see - Page 2 EmptyLun 4 Aoû - 22:26



bang bang, my baby shot me down
Comme une poupée russe, je découvrais chaque demi-heure de cette soirée, une nouvelle partie de moi, ne parvenant jamais à la poupée finale centralisant le coeur même de qui j'étais. Chaque facette de ma personnalité révélait une seconde qui amenait inévitablement à la troisième. C'était un cercle sans fin qui mettait à rude épreuve la partie de moi si lunatique. Ce côté de ma personnalité était rarement aussi exposé mais suivant tant d'émotions, je n'avais pu réagir de manière plus adaptée. J'étais passé de ce visage d'homme sûr de lui au regard ravageur, suivant une surprise sans précédant pour passer par la colère, le soulagement, la frustration, la rage, le mutisme, la tristesse et l'incompréhension. J'espérais que ma façade de contrôle absolu tiendrait davantage la route dés à présent, j'étais la force d'Hazel, je l'avais toujours été, et si j'avais déjà trouvé qu'elle avait cette rage d'affronter tout en elle quand je l'ai rencontrée, le temps à passer et ses épaules se sont allégées pour la première fois. Elle m'avait pris pour sa première et seule aide réelle, parce que réciproquement, je m'étais ouvert à elle. Si je restais secret sur mon passé, elle savait ma personnalité, elle savait qu'il y avait des blessures sur lesquelles ne pas appuyer... Elle savait. C'était tout. Et parmi tous mes visages de la soirée, aucun n'avait été faux, chacun révélant une part de moi, une part qui souffrait de son absence. Je n'étais plus qu'un patchwork d'émotions variées luttant avec violence à l'intérieur de moi. Parfois me revenait une envie de hurler à l'injustice du monde de m'avoir privé de mon seul enfant. La seconde d'après je remerciais le ciel de m'avoir rendu Hazel. Une Hazel qui m'aimait encore de surcroît, parce que je n'en doutais plus du tout. Avais-je réellement douté ? Si ça avait été le cas, ce n'était dorénavant plus qu'un souvenir.
Et dans cette fraîcheur nocturne ou des tas d'étoiles picoraient le ciel de leur subtile lumière, je me sentis bien. Ca ne dura qu'une minute mais elle était là, sous mon bras, l'odeur de ses cheveux dorés parvenant à mon nez, sa peau fraîche et douce sous mes doigts, et tout ça me rendait nostalgique de la vie d'avant, celle qu'on avait avant que tout tombe sur le sol et ne se brise en mille éclats. Déjà je recollais un à un les morceaux, prêt à nous fournir une base des plus solides pour l'avenir. Je me doutais du cheminement de son esprit à l'entende du fait que j'avais un appartement. J'avais dormi longtemps dans ma voiture en partant d'ici, mais c'était révolu, j'avais un travail, j'étais un homme prêt à assumer sa femme, et sa famille. Elle entendait mes sous-entendus même ceux que je faisais sans même le vouloir ou me rendre compte.
 « Ne t’en fais pas, je pense que c’est dû à la fatigue et à … tout ça. » Je resserrais doucement l'étreinte de mon bras autour de ses épaules à ses mots, c'était instinctif et plus fort que moi. « Non. Pas l’appartement, pas chez moi… je pense que … je pense que je ne serais pas capable de dormir, ou de rester seule ou même d’être loin de … loin de toi. Pas ce soir. » Mon coeur rata un battement  et s'affola étrangement dans ma poitrine pour le rattraper à toute vitesse.

« Plus jamais. »

Je fermais brièvement les yeux, aspirant ses paroles en moi comme un espoir plus grand que tous ceux ressentis en même temps qu'une grande pression s'abattre sur mes épaules. « Ça serait encore pire… encore plus douloureux. » Je n'avais plus intérêt à foirer, il fallait que je sois irréprochable dés maintenant, que je sois l'homme qu'elle méritait. D'un coup des tas d'images de ce que pourrait être notre avenir me parvenait comme si c'était possible, plus possible que ça ne l'avait jamais été, et même si les épreuves seraient longues à surmonter, nous méritions tous les deux d'atteindre ce bonheur, après avoir eu tant d'obstacles pour nous y empêcher. Je sursautais faiblement à son exclamation surprise, retombant sur terre rapidement. Je tournais la tête vers elle alors qu'elle me signifiait qu'elle avait oublié de fermer le bar, je souris sans pouvoir me retenir, décidément, ces retrouvailles nous remuaient le cerveau. Je n'aurais pas oublié un tel détail en temps normal, même si c'était à elle de fermer et que ce n'était pas mon travail. Je me tournais vers elle alors qu'elle se libérait de mon étreinte pour courir vers le bar. Je fus frappé par cette image, celle de ce fragile bout de femme fermant les portes d'un bar miteux où elle n'avait pas sa place, ses vêtements juraient tellement avec ce qu'elle était. Je ne dis rien mais intérieurement je réfléchissais déjà à acheter des journaux et faire des recherches avec elle pour qu'elle le quitte assez vite. Si nous étions totalement remis de ces derniers mois, je lui aurais proposé de l'aider, quitte à nous serrer la ceinture le temps qu'elle trouve un meilleur emploi. Mais je savais qu'Hazel avait sa fierté, même si sa fierté devait l'amener à la ravaler pour se retrouver dans un endroit aussi néfaste. Elle revint même vers moi les yeux baissés, alors qu'avant, elle me regardait toujours dans les yeux au point que nous nous enfoncions parfois dans une lutte qui aurait consister à voir lequel des deux serait le premier déstabilisé.

Elle recommença à parler, je savais qu'elle avait quelque chose à me dire, j'attendais juste de l'entendre . « Est-ce-que ça t’… Je suis incapable de rentrer chez moi et je n’en ai pas la moindre envie… » De nouveau un sanglot arracha sa gorge et mon coeur se serra à nouveau. Je n'avais rien contre cette partie d'elle, même si elle me brisait un peu plus à chaque seconde, je savais qu'il faudrait beaucoup de temps et que les émotions de ce soir étaient beaucoup trop fortes pour qu'elle tente de cacher sa faiblesse. Hazel n'avait jamais été fausse. Je l'aimais parce qu'elle était entière, et elle l'était même dans ses larmes, c'était toujours des larmes réelles et c'est pourquoi elles me touchaient en plein coeur. Je l'attirais doucement contre moi, et en passant mes mains dans ses cheveux, j'embrassais son front. Et sans la laisser finir, je répondis : « Tu l'as dit toi-même, plus jamais. » Je passais ma main dans sa nuque et penchais mon visage pour embrasser sa joue, recueillant une de ses larmes au creux de mes lèvres et je chuchotais. « Viens, bébé, on rentre. »
Et sans y réfléchir j'avais utilisé ces mots que j'utilisais si souvent à l'époque, quand au bout d'une soirée elle me laissait sous-entendre qu'elle en avait marre et qu'elle voulait retourner à notre nid d'amour où nous étions les seuls à exister. Je repassais mon bras autour d'elle et me remit à marcher, l'air frais lui ferait du bien et il n'était pas bon rester traîner dans un endroit aussi malfamé, je savais que ce n'était pas l'endroit pour la réconforter, nous allions rentrer et qui nous discutions ou non, je la laisserai dormir dans mon lit, après lui avoir servi un chocolat chaud avec de la crème fraîche comme je le faisais moi quand elle était malade, car oui, elle n'était pas la seule à jouer les infirmières personnelles quand l'autre était faible. J'embrassais parfois sa tempe en marchant, vérifiant que ses yeux ne s'embuaient pas à l'excès, prêt à m'arrêter à tout moment pour l'enlacer et la rassurer encore.


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