Voilà, la vie de Theodore avait basculé. Depuis quelques semaines déjà, le jeune homme avait eu une aventure avec une des mannequins dont il était le patron. C'était lors d'une soirée un peu trop arrosée. Rose – la petite amie de Theodore – n'était pas là. Theodore était présent parce qu'il était le chef, le boss. Et cette jeune femme, lui avait déjà fait quelques avances auparavant. Il avait toujours résisté parce qu'il avait Rose dans sa vie mais là, avec la quantité d'alcool importante dans ses veines, Theodore n'avait pas pu résister. Il s'en mordait les doigts. Il le regrettait. Theodore avait tout de suite dit la vérité à Rose même si cette dernière l'avait fortement mal pris. Un mois. Ça faisait déjà un mois qu'ils étaient séparés. Theodore ne parvenait pas à s'en remettre mais il ne montrait rien. À chacune des réunions, Rose n'était pas là. Elle envoyait son assistante. Theodore se sentait mal. Il avait besoin d'elle dans sa vie. Il avait besoin de la voir, de la serrer dans ses bras. Theodore n'était rien sans elle. Rose avait été la première petite amie du jeune homme. La première et la dernière. Il n'en voulait pas une autre. Leur couple s'était fait rapidement certes mais il était heureux avec elle. Il n'en voulait plus une autre. Depuis leur séparation, Theodore ne parvenait plus à se concentrer au travail. Elle lui manquait. Il avait envie de la voir et surtout, de se faire pardonner surtout. Huit heures. Le jeune homme venait de se réveiller. Au pied de son lit, il fit quelques pompes – comme tous les matins – puis, il allait prendre son petit déjeuner. Un bol de café au lait, un pain au chocolat, un kiwi et un verre de jus d'orange. Généralement, le midi, il n'avait pas trop le temps de déjeuner. Sur la porte de son réfrigérateur, il y avait une photo de Rose et lui autrefois. Ils souriaient. Ils étaient heureux. Rose avait vécu chez lui mais maintenant, il ne savait même pas où elle pouvait être. Après avoir pris son petit-déjeuner, le jeune homme partout sous la douche. En cette fin du mois de juin, le jeune homme appréciait le soleil et la chaleur. Mais étant patron, il ne pouvait pas se permettre de venir au bureau en short et tongs. Il avait juste enfilé un pantalon noir, une chemise blanche dont il avait retroussé les manches. Il avait encore une multitude de réunions, rendez-vous pour faire connaître son entreprise. Il espérait voir Rose. Une fois prêt, Theodore attrapait ses clés et son portefeuille ainsi que son cellulaire. Il grimpait à bord de sa décapotable et arrivait – musique à fond et cheveux au vent – sur le parking de son entreprise. Un grand bâtiment neuf, assez imposant. Neuf heures. Theodore était le premier arrivé. Enfin c'était ce qu'il pensait jusqu'à ce qu'il trouve la voiture de Rose sur le parking. Son cœur se mit à battre la chamade. Il ne l'avait pas revu depuis leur séparation. Elle lui manquait terriblement. Posant ses affaires dans son bureau, le jeune homme se rendait dans la salle de pause pour se prendre un café. Elle était là. Toujours aussi belle, pimpante, rayonnante. S'approchant d'elle, Theodore déposait un baiser sur sa joue. « bonjour ma jolie !! je commençais à croire que tu m'évitais. »

Depuis que Théodore m’avait dit qu’il avait eu une courte aventure avec une mannequin, je n’arrivais pas à rester dans la même pièce que lui. J’étais en colère contre lui, jamais je n’aurais cru qu’il me ferait une chose pareille. Surtout que la tromperie est une chose que je déteste énormément. Bon d’accord, l’alcool y a joué. Mais bon, mon cœur reste tout de même brisé. D’ailleurs, j’avais demandé à mon assistante de me remplacer dans les réunions, ça va d’ailleurs lui permettre de connaître un peu le travail qu’on fait ici car elle était nouvelle. Surtout que je suis enceinte, ce qui fait qu’au bout d’un moment, je serais obligée de prendre des congés. En somme,  je ne voulais pas croiser Théodore. Pas pour le moment, sauf que j’attendais un enfant de lui. J’ai appris il y a peu de temps que j’étais enceinte d’un mois. J’avais déjà perdu un bébé et je ne compte pas perdre celui-ci. Non, j’ai assez souffert de ma première fausse couche. Puis, il était le fruit de notre amour à théo et moi car je sais qu’il m’aimait, ça je ne peux pas en douter. Puis, moi aussi je l’aimais et je l’aime encore, énormément même. Il me manque, j’ai même dû mal à dormir suite à notre rupture. Cependant, je suis une femme rancunière et qui ne pardonne pas comme ça. Mais bon, aujourd’hui, j’avais décidé de me bouger un peu, de sortir de mon lit et d’aller lui parler. De ce fait, je me suis levée tôt. Enfin, j’étais déjà réveillée, mais je suis partie plus tôt que d’habitude afin d’aller à l’entreprise. Je savais que Théo y serait avant tout le monde et ça sera bien mieux pour discuter. On sera seul. J’aurais très bien pu attendre et aller chez lui, mais non, ça serait la fille qui est en manque de son copain et ça, je le refuse. Au moins, si je vais là bas, j’aurais une bonne raison. Je travaillerais. Après plusieurs minutes, j’arrivais donc à l’entreprise et je vais poser mes affaires. Je m’étais habillée d’une robe d’été, courte, d’une couleur bordeaux qui était très jolie. Je vais alors dans la salle de repos quand j’ai posé mes affaires puis je me prends un thé. On m’a souvent dit que ce n’était pas bon de prendre du café quand on était enceinte alors je vais faire un sacrifice. Puis, c’est là que je sentis le parfum de Théodore ainsi que ses lèvres qui viennent se poser sur ma joue. Suite à ça, je fronçais les sourcils en me reculant de sa personne. Bien évidemment, j’aurais aimé aller me blottir dans ses bras, mais je me retenais comme je le pouvais. Mon cœur, s’était mis d’ailleurs, à battre  plus vite qu’à la normal. Je posais mon thé sur la table en posant mon regard sur l’homme que j’aime. « Oh mais ne crois pas, je t’évitais bien… » Dis-je en me pinçant la lèvre. Oui, je l’évitais car je savais que je n’arriverais pas à lui résistait longtemps. Par chance, mon ventre ne se voyait pas encore, ou du moins, c’était très peu. Cependant, je comptais bien lui dire aujourd’hui que j’attendais son enfant. Hors, je ne sais pas comment m’y prendre. Je m’adossais au mur en laissant mon regard sur lui. Cela me faisais tout de même du bien d’être enfin près de lui, de pouvoir lui parler. Et je m’étais efforcé de ne pas sourire à son baisé. C’est fou ce que l’amour peut faire alors que je lui en veux énormément. «  Désolé de ne pas être venue dans les réunions importantes, Fiona à comme même géré ? » Dis-je en parlant bien évidemment de mon assistante. Autant commencer une discussion en douceur, je n’avais pas le courage de me prendre la tête avec lui, puis je ne voulais pas non plus.

Theodore ne cessait de se demander pourquoi il avait fait ça. Mais pourquoi avait-il couché avec cette mannequin ? Bon d'accord, il avait un peu trop bu et elle aussi et puis, elle l'avait aussi pas mal aguichée durant la soirée. Sauf qu'il aurait dû résister mais bon, l'alcool dans ses veines avait été bien trop important pour qu'il garde les idées claires. La pauvre Rose. Il se souvenait très bien de sa tête quand il l'avait informé de son adultère. Theodore s'en voulait très fortement. Jamais il n'aurait dû tromper sa petite amie mais ce qui était fait, était fait. On ne revient pas sur le passé. Depuis que cela c'était passé, Theodore ne s'était pas retrouvé une seul fois en tête à tête avec Rose. Elle lui manquait. Au début, le jeune homme avait eu du mal à la faire succomber à ses charmes mais depuis cette fameuse nuit dans le jacuzzi de Theodore tout avait changé entre eux. Ils étaient devenus un couple. Ils étaient devenus proches, très proches. Rien, ni personne n'aurait dû les séparer mais apparemment si. Enfin, Theodore n'avait pas dit son dernier mot. Lors des réunions, c'était l'assistante de Rose qui venait y participer. Il était triste de ne pas la voir mais Theodore avait toujours été malin. Il voulait la reconquérir et il était prêt à tout. Comme tous les jours, le jeune homme était arrivé dans les premiers au travail. De toute façon, s'il restait chez lui, il allait devenir fou à force de tourner en rond. Theodore est très riche. Il possédait une villa qu'il avait acheté avec Rose mais depuis leur séparation, il vivait seul là-bas. Des amis venaient lui rendre visite de temps en temps. La femme de ménage aussi venait tous les matins pour faire le ménage mais Theodore se sentait seul. Il voulait reconquérir le cœur de sa belle et qu'elle revienne vivre avec lui. Son souffle sur sa peau. Ses mains sur son corps. La façon dont elle lui disait qu'elle l'aimait, dont ils faisaient l'amour. Tout ça lui manquait vraiment beaucoup. Dans la salle de repos, Theodore avait vu Rose qui se servait un thé. En grande amatrice de café, il trouvait cela un peu louche mais bon, on verra plus tard pour les questions. En la voyant, le cœur du jeune homme s'était affolé. Autrefois, Theodore et Rose s'étaient souvent retrouvés ici – tard le soir – pour s'envoyer en l'air. Tout était parfait entre eux et le jeune homme voulait juste retrouvé cette complicité avec la femme de sa vie. Oui, Rose était la femme de sa vie. Il se voyait marier avec elle, avoir des enfants avec elle. D'ailleurs, ils en avaient déjà parlés auparavant. Rose se trouvait là. En face de lui. Son cœur battait la chamade. Il s'affolait de plus en plus. Theodore avait envie de la prendre contre lui. De l'embrasser, de la câliner, de lui faire l'amour comme avant. Mais non, il devait se montrer patiemment et tout faire pour qu'elle retombe dans ses bras. Autrefois, il avait eu l'aide de son jacuzzi mais pas cette fois. Il allait devoir ruser pour cela. Et la ruse était l'une des principale qualité du jeune homme. « hum.. je m'en doutais un peu princesse.. » Oui même en froid, Theodore ne pouvait s'empêcher de continuer d'appeler Rose par les petits surnoms qu'il avait l'habitude de lui donner. C'est vrai que Fiona participait activement aux réunions mais elle n'était pas Rose. En plus d'être l'une des employées de Theodore, cette dernière était sa collaboratrice. C'était elle qui gérait les collections avant qu'il ne donne son feu vert. Elle s'occupait de recruter les mannequins aussi. Theodore se servit une tasse de café. La prenant dans ses mains, il effleurait doucement celle de Rose. « Oui, elle a bien gérée. Elle est très douée cette petite, tu l'as bien choisie. Écoute bébé, je ne vais pas te mentir mais tu me manques. La villa est trop vide sans toi, je suis sincèrement désolé d'avoir fait ce que j'ai fait. » N'écoutant encore une fois que son cœur, Theodore s'emparait des lèvres de la demoiselle en l'embrassant avec fougue et passion.

Je me souviendrais toujours ce jour où il m’a avoué ce qu’il avait fait. Bien sûr,  le fait qu’il me l’ai dit à la place que je le découvre, je trouve ça sérieusement courageux de sa part. Je sais que ça n’a pas dû être facile, mais ce n’est pas facile pour moi non plus. La confiance est quelque chose de primordiale, d’important pour moi, et face à ça, je ne savais plus quoi penser. Dans cette pièce, avec Théodore, je retenais mes larmes, car oui, j’avais toujours mal et il me manquait tellement que ça me rendais encore plus malade. D’ailleurs, je crois que mon frère en a certainement marre de me voir triste et en pleure à chaque fois qu’il rentre chez lui. Oui, je vis chez mon frère en attendant. Je n’avais nul par où allait étant donné que j’avais une villa avec Théo. On avait décidé de vivre ensemble, de profiter de la vie le plus possible mais avec ce qui s’est passé, cela avait tout chamboulé. Cependant, on avait aussi parlé d’enfant, je savais que Théodore rêverait d’être père, et quand je vais lui dire qu’il va l’être, je suis sûr qu’il va être heureux, mais ce n’est pas parce que je suis enceinte, que je vais pardonner rapidement. Cela risque de prendre du temps. Je regardais mon thé en me  mordillant la lèvre. Finalement, ça ne me dit rien de prendre du thé alors je jette ce dernier dans le lavabo avant de jeter le gobelet à la poubelle. Je repensais à ce qu’on avait bien pu faire dans cette pièce et dans d’autres d’ailleurs. Théodore et moi, nous avons un amour unique, passionnelle, tendre, merveilleux. Je n’ai jamais autant aimé une personne. Je porte un amour inconditionnel pour lui. Je l’aime à en donner ma vie. Je jouais alors avec une de mes mèches de cheveux en le regardant. Il me donnait toujours des surnoms mais ça ne me gênais pas, j’aimais bien qu’il m’en donne. « J’avais besoin de me vider l’esprit.. » Théodore et moi, on travaillait ensemble. Il m’avait donné une chance et je ne le remercierais jamais assez pour ce qu’il a fait pour moi. Il m’a donné une chance et je ne compte pas la laisser partir comme ça. Il avait confiance en moi et il croyait en moi. Puis, suite à ses paroles, et le fait que je lui manquer, rendais mes yeux pétillants. J’avais envie de pleurer. Oui, bon, c’était les hormones qui commençaient à me jouer des tours. J’étais un peu plus vulnérable que d’habitude. Il me manquait aussi, plus que tout. Mais je n’eu pas le temps de répondre que celui-ci m’embrasser. J’ai d’ailleurs cru que mon cœur aller exploser suite à ce baisé. J’avais vraiment du mal à le repousser, non, en fait, je ne pouvais pas. Ma main se glissant dans ses cheveux, je finissais par prolonger le baiser avec tout l’amour que j’éprouve pour lui. Ce contact m’avait tellement manqué que je ne parvenais pas à l’arrêter. Cependant, quand nous étions à bout de souffle, je me mordillais la lèvre en murmurant. «  Ne crois pas que je vais te pardonner comme ça Théo.. » Je trifouillais son haut entre mes doigts en le regardant dans les yeux. «  Faut que je te dise quelque chose… d’assez important.. Je ne sais pas trop comment tu vas le prendre donc tu ferais mieux de t’asseoir.. »  Dis-je en gardant mon regard plongé dans le sien. J’étais plus que sérieuse, bon, je ne savais pas comment j’allais lui avouer ça, peut-être que ça sera du direct ou pas. Peut-être même que je ne trouverais pas les mots juste, mais bon, il fallait que je me lance, il fallait que je lui dise que j’étais enceinte.

Rose se trouvait en face de Theodore. Ça faisait déjà plusieurs semaines que les deux n'étaient plus ensemble. Elle lui manquait. Elle lui manquait terriblement. Jamais Theodore n'aurait pu croire que Rose lui manquerait à ce point. Déjà, elle était la première femme qui le rendait totalement amoureux. Il ne savait pas comment elle s'y était pris mais voilà, Theodore l'aimait. Il était juste totalement fou d'elle et la savoir loin de lui, ça lui était juste impossible. Il l'aimait. Cette petite aventure avec la mannequin avait été une grossière erreur. Jamais Theodore n'aurait pu penser avoir une aventure avec une autre fille que Rose. C'était vrai qu'au début, le jeune homme avait juste cherché à la mettre dans son lit mais très vite, les sentiments qu'il avait envers elle était plus fort que tout. Ça faisait quelques semaines que tout cela c'était passé. La mannequin continuait d'envoyer des messages légèrement ambiguë à Theodore mais il n'y répondait pas. Il essayait de recoller les morceaux avec Rose. Lorsque les employés de son entreprise avaient appris qu'il sortait avec Rose, tout le monde en avait profité pour dire qu'elle cherchait juste à grandir dans les échelons. Bien sûr, c’était faux. Rose et Theodore s'aimaient, c'est tout. Le jeune homme se trouvait donc en face de la femme qu'il aimait le plus dans ce monde. Il avait tellement envie de la prendre dans ses bras. De l'embrasser, de la toucher, de la caresser. De lui dire qu'il l'aimait. Mais non, il se contentait juste de lui déposer un petit bisou sur la joue. Rose et Theodore ça avait toujours été unique. Un amour passionnel, fusionnel. Rien, ni personne n'aurait pu les séparer. Enfin ce n'est sûrement pas une petite dispute qui va les séparer je pense. Theodore était fou de Rose et il comptait bien tout faire pour la reconquérir. Pour lui prouver que son cœur était toujours à elle. La grande villa était bien vide sans Rose et tous leurs projets, ils tombaient à l'eau. « Je comprends bébé. » Oui même en étant séparé d'elle, Theodore ne pouvait s'empêcher de lui dire ce genre de petit surnom. D'être tendre avec elle. Lorsqu'il lui avait laissé sa chance c'était par professionnalisme. C'est tout. Mais maintenant, il l'aimait et n'arrivait plus à se concentrer quand elle était loin de lui. Des fois, quand il séchait sur un truc, elle venait se mettre sur ses genoux et l'embrasser dans le creux de son cou pour lui donner de la motivation, du courage et de l'inspiration. Sans lui laisser une seconde pour répondre, Theodore vint embrasser sa petite amie. Enfin la femme de sa vie plutôt. Il l'embrassait comme autrefois. Elle ne repoussait pas. Theodore fut soulagé. Ce baiser durait encore quelques minutes. Il profitait. Theodore profitait de ce contact avec Rose qu'il n'avait pas eu depuis des semaines déjà. Ça lui avait parut être une éternité. Oui, oui une éternité. Rose restait néanmoins contre lui. Les mains de Theodore contre le dos de la jeune femme, il posait son front contre celui de Rose. « Qu'est-ce qu'il y a bébé ? Qu'as-tu de si important à me dire ? » Theodore était si heureux de la voir, de la tenir contre lui, de sentir à nouveau l'odeur de son parfum qu'il aimait tant. Il n'était pas prêt de la lâcher de toute manière. Il vint s'asseoir sur l'un des fauteuils en cuir en prenant Rose sur ses genoux. C'était comme avant. Comme s'ils étaient toujours ensemble. « Dis moi tout. »

Un mois que lui et moi on n’était plus ensemble. Un mois, c’est pour certain, court, mais là, c’était trop. C’était long et il me manquait énormément. J’avais eu des relations amoureuses avant lui, mais elles ne fonctionnaient jamais. Pourquoi ? Car personne n’aime mon caractère. Il est vrai que je suis une femme qui a dû caractère, qui est une battante et en plus de ça, je dis haut et fort ce que je pense. C’est peut-être mon frère qui m’a contaminé avec son caractère, bien qu’avec moi il est un homme merveilleux. D’ailleurs, je pense qu’il ne devrait pas rencontrer Théodore maintenant car je doute fort qu’il l’apprécie. Warren déteste qu’on s’en prenne à moi et encore plus quand on me fait du mal. De plus, je suis enceinte, et il sait que la perte de mon premier enfant m’avait énormément touché, alors il sait parfaitement que je vais garder cet enfant et je vais tout faire pour. Puis, dans le fond, je sais que Théodore rêve d’être père, alors je ne vois pas pourquoi ça le gênerais. Oh, et j’appréhende déjà les remarques qu’on va me faire dans la boîte. Il est vrai qu’on ne m’aime pas beaucoup ici, le fait que je travaille avec Théodore, l’homme que j’aime, rendent des rumeurs du style que je fais ça, juste pour être connue et être davantage payer. Cependant, même si mon rêve est d’être la plus grande styliste, ce n’est pas pour autant que je charme les hommes. Non, je ne suis pas comme ça. Si on me connaissait un minimum, on sait bien que ça ne l’est pas. Puis, je n’y peux rien si j’ai eu le coup de foudre pour Théodore. C’est bien pour ça que j’ai été brisé quand il m’a annoncé qu’il avait eu une brève relation avec une de mes mannequins. J’avais en tête qu’il a trouvé mieux que moi et qu’il n’était pas assez comblé avec moi, même si je sais parfaitement que c’est faux et que l’alcool lui avait fait perdre la tête. Cependant, ça reste un acte que j’ai dû mal à digérer et à pardonner. Mais c’est là qu’il vient m’embrasser, sans vraiment m’y attendre à vrai dire. Cependant, le repousser ? Non, il me connait trop, je n’y parviendrais pas. Je répondais alors à son baiser, tendrement, jusqu’à ce qu’il devienne passionnelle. A bout de souffle, mes mains se posaient sur son torse en fermant les yeux. Son front s’étant collé au mien. Puis, il fallait que je lui dise. De ce fait, je m’étais blotti quelques instants dans ses bras quand il s’était assis, car sérieusement, ses bras autour de moi m’avaient manqué, mais je termine par me lever en lui prenant une de ses mains. Je le regardais en me pinçant la lèvre avant de prendre une grande respiration avant de parler. «  A notre rupture, je ne me suis pas sentie bien. Au départ, c’était parce que tu me manquais énormément et que ça m’a fait vraiment du mal. Cependant, plus le temps passé, plus quelque chose n’allait pas chez moi. Même mon frère le voyer, et dedans, il n’y avait pas que de la dépression. J’ai donc décidé d’aller voir un médecin, mais en y allant à pied, j’ai repensé à ce que j’ai vécu, avec l’accident et tout ça.. J’ai été enceinte et .. même si c’était que de un mois, je me suis sentie comme.. je l’ai été il y a quelques jours. De ce fait, au lieu d’aller au médecin, je suis allée à la pharmacie pour me prendre un test.. Ouais, je me suis dit « on ne sait jamais.. », et donc, ce test s’avère positif… Bref, Théo je suis ence… »
Je n’eu pas  le temps de terminer ma phrase que la fille avec qui il avait couché apparu soudainement en m’ayant fait lâcher la main de Théodore et elle s’était mise sur les genoux de ce dernier. Elle passait ses bras autour de son cou, et vient embrasser son cou.
« Salut mon chéri, excuse-moi mais vu que tu ne réponds pas à mes messages, j’ai pensé que tu voulais simplement qu’on se voit. L’autre qui ne pense qu’au fric, te colle toujours, c’est mignon. »
En la voyant faire, j’ai cru bouiller sur place. Déjà que je la détester d’avoir osé draguer mon mec, alors là, c’était le comble du comble ! Elle osait le faire devant moi. De ce fait, je la saisi par le bras, la poussant rapidement et brusquement de Théodore en fronçant les sourcils.
« Tu dégages de là merci. D’une, Théodore n’est pas ton mec, alors tu évites de le toucher et de l’embrasser sous mes yeux. De deux, s’il ne veut pas te parler, c’est peut-être parce qu’il n’est pas amoureux de toi. En même temps, qui pourrait aimer un sac d’os ?  Par la suite, je ne joue pas avec lui, mes sentiments sont réels. L’argent face à l’amour ? Sérieusement, j’en ai rien à battre, mon choix est simple, c’est l’amour, c’est ma famille. Moi, je n’ai pas besoin d’exhiber mon corps et je n’ai pas besoin de saouler un homme juste pour coucher avec. Si c’est ta vie, et bien je te plain. Et j’ai oublié de préciser que tu étais virée. Il y a des jeunes femmes qui sont bien mieux que toi. J’ai mal fais mon choix en te prenant. »
Toujours la tenant, je l’embarque avec moi dehors avant que je ne la frappe ou quoi que ce soit. Celle-ci, en colère par mes mots, surtout les derniers, se détache en fronçant les sourcils.
« Arrête de te prendre pour la patronne, ce n’est pas à toi de me viré ou non. Puis, c’est Théodore qui m’a fais des avances, après, si tu n’es pas assez bien pour lui, moi, je n’y peux rien. Car il a pris son pied avec moi. »
Suite à ses dires, je ne pu m’empêcher de la gifler. Ce geste est parti tout seul..  

Parfois un mois peut vous paraître aussi court qu'une journée mais parfois, un mois peut vous paraître très long. Pour Theodore, le mois qui venait de s'écouler lui avait parut incroyablement long. Depuis qu'il était séparé de Rose, les journées lui semblaient interminables. Theodore n'avait plus le goût de rien. Il peinait beaucoup à se mettre au travail. Rose lui manquait vraiment beaucoup. Certes il l'avait trompé, trahis mais il le regrettait énormément. Rose était la seule femme qu'il aimait et avec qui il se voyait bien passer toute sa vie. Fonder une famille. Se marier avec elle, bien qu'il ne soit pas très mariage mais après tout, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Assis sur l'un des fauteuils en cuir de la salle de repos, Theodore tenait Rose sur ses genoux. Tout était comme autrefois. Avant, ils se retrouvaient souvent ici le soir, quand tout le monde était rentré chez lui ou autre, pour se retrouver seuls et s'envoyer en l'air. Avant qu'ils ne soient un couple mais aussi pendant. Oui parce que Theodore et Rose faisaient très souvent l'amour ensemble. Ils adoraient ça et c'était tellement parfait. L'extase parfait. Rose avait un truc important à dire à Theodore. Angoissé, il serrait la femme de sa vie contre lui en l'embrassant de le cou. Elle lui avait tellement manqué. Rose était sa collaboratrice. C'est vrai que peu de personnes comprenaient cela mais qu'importe. C'était le véritable amour entre eux deux. Le coup de foudre. Voilà, Theodore avait eu un véritable coup de foudre en voyant la jeune femme la première fois mais elle ne lui avait pas rendu la tâche facile. Loin de là. Au début, Theodore avait juste voulu la mettre dans son lit. Tirer son coup et voilà parce qu'il ne voulait pas dire qu'il avait des sentiments pour elle mais en fait si. Theodore avait bel et bien des sentiments pour la jeune femme. Pourtant, Rose était la femme parfaite pour lui. Elle représentait exactement tout ce qu'il aimait chez une femme. « Qu'est-ce qu'il se passe bébé ? Tu vas me faire stresser si tu continues à me faire attendre. » Puis Rose prenait enfin la parole mais elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que la mannequin avec qui Theodore avait trompé sa petite amie arrivait dans la salle de repos et se posait directement sur les genoux du jeune homme. Il ne cessait de la regarder en se demandant ce qu'elle fichait ici. C'est vrai qu'elle ne cessait de le harceler de messages depuis qu'ils avaient passés une nuit ensemble mais si Theodore n'avait pas répondu c'était qu'il avait une bonne raison. « mais putain, tu joues à quoi là ?!! Si je t'ai pas répondu c'est que j'avais mes raisons et non, je ne voulais pas te voir non plus. Alors maintenant tu te casses de là, merci. » Alors que Theodore venait de terminer de parler, c'était au tour de Rose de s'adresser à l'autre femme et là, ça serait beaucoup moins amusant. Theodore avait pu déjà voir sa petite amie jalouse et il ne valait mieux pas se frotter à elle dans cet état-là. Et bingo ! Rose n'était pas du tout aimable avec la mannequin. Enfin, ça serait un mec qui draguerait Rose sous son nez, Theodore ne serait absolument pas tendre avec lui. Le jeune homme était assez possessif mais surtout très jaloux. Se levant, le jeune homme prit les mains de Rose dans les siennes. Il l'emmenait plus loin de la mannequin en ne lâchant pas l'autre du regard. « Oui je confirme, t'es viré. J'ai peut-être bien couché avec toi mais jamais je ne le referais. T'es loin d'être mon meilleur coup et puis, je ne t'aime pas. Alors maintenant tu prends tes affaires et tu te casses de là. Je ne veux plus te voir dans les locaux à partir de maintenant sinon j'appelle la sécurité. » Tenant Rose dans ses bras, Theodore déposait des baisers dans le creux de son cou. Il lui caressait le visage en attendant toujours de savoir ce qu'elle avait à lui dire. « Bébé, qu'est-ce que tu voulais me dire ? Je t'écoute vas-y ! »

J’aimais passer du temps avec Théodore. Il est vrai qu’avant, je ne cessais de le repousser, car pour moi, je ne voulais pas que mon corps ne soit qu’un jouer. J’éprouvais certes, une attirance pour lui dès le début, mais je ne pouvais pas me donner à lui comme ça, aussi facilement. De ce fait, lui et moi, on avait fait comme un jeu. Il essayait de me séduire, je le repoussais. Cela nous amusait, surtout qu’on aime bien dire ce que l’on pense. Cela change de certaine personne. Mais un jour, j’ai cédé, et j’ai vu que cette attirance était bien plus forte qu’ordinaire. Oui, j’étais belle et bien amoureuse de lui. Je voulais tout vivre avec lui. Je me voyais mère de ses enfants, et d’ailleurs, je porte déjà son enfant et j’en suis comblée. J’avais voulu lui parler de mariage, enfin, pas pour tout de suite, mais je voulais savoir s’il aurait aimé que je sois sa femme, que je puisse porter son nom. Oui, j’aurais aimé beaucoup de chose, mais il y a cette femme qui est arrivée. Elle a gâché notre vie, nos projets. Je la détestais et le fait de la voir sur les genoux de Théodore et de lui embrasser le cou, me rendait dingue. Bien évidemment, heureusement qu’il n’a pas pris son partie, car je serais certainement partie. Je ne supporte pas la voir trop proche de l’homme que j’aime et je pense que je ne supportais plus qu’une femme l’approche de trop prêt. Je suis jalouse, mais là, c’est encore pire que ça.  J’avais envie d’étriper cette femme sur place. «  Bébé, tu dis ça car elle est avec toi. Je sais que ça t’as plus. On se reverra dès qu’elle ne sera plus là, promis. » Dit-elle en souriant en coin, avant de partir d’ici. Je serrais fermement la chemise de Théodore. Je crois que s’il n’avait pas été là, je ne me serais pas contenu d’une gifle. Puis, je ne voulais pas m’imaginer de nouveau l’image de Théo et elle dans ma tête, non, je l’avais déjà suffisamment vu en un mois.  « Je vais la tuer cette meuf, je te jure, je vais la tuer. » Dis-je en soupirant, tout en posant ma tête contre le torse de l’homme que j’aime. Je ne lui avais pas pardonné, mais j’étais possessive. Et Théodore m’appartenait. Il a peut-être fait une connerie, voire même une grosse connerie, mais ce n’est pas pour autant que je le laisserais faire sa vie avec une autre femme que moi. Puis de toute façon, je ne pourrais pas faire ma vie sans lui. Je frémissais légèrement sous ses baisés, en serrant légèrement ses mains dans les miennes tout en le regardant suite  à ses dernières paroles. De ce fait, je viens poser ses mains sur mon ventre. «  Voilà ce que je voulais dire.. Il y a un petit être là-dedans qui est entrain de se former… » Je le regardais dans les yeux. J’aurais pensé qu’il avait compris avec mon mini monologue, ou peut-être qu’il voulait l’entendre pour être sûr, je n’en sais rien, mais dans tous les cas, je lui avais dit. Je pense qu’il va me redemandais de revenir à la maison, mais je ne m’y sens pas encore prête bien qu’il me manque. J’avais envie qu’il m’invite, qu’on sorte le soir rien que lui et moi, histoire de renoué nos liens, j’avais envie de passer des moments en amoureux, comme dans les films.

Il n'avait pas voulu y croire. Il avait juste à un complot machiavélique de la part de la mannequin. De toute façon, elle ne cessait d'allumer tous les mecs qui passaient devant elle. Theodore n'avait été qu'un point sur son échiquier. Il était persuadé qu'elle avait fait cela pour écarter Rose de lui, se taper son patron pour grimper les échelons. Déjà que la quasi totalité des employés avaient cru bon penser cela de Rose et Theodore autrefois, cela ne surprenait même plus le jeune homme. En effet, l'être humaine est égoïste. Il ne pense qu'à lui, à son bonheur. Il se moque bien de savoir si cela fait de la peine à telle ou telle autre personne. L'être humaine est juste purement et simplement égoïste, mesquin, manipulateur. La jeune femme est persuadée que Theodore est amoureux d'elle. Mais non. S'il avait couché avec elle c'était juste parce qu'il avait un peu trop bu, c'est tout. S'il avait été sobre, jamais il n'aurait couché avec elle de toute façon. Rose était la seule et unique femme de sa vie. Theodore était amoureux d'elle. Il n'imaginait plus sa vie sans elle. Il ne regrettait pas de l'avoir engagé. Déjà parce qu'elle était extrêmement compétente et aussi parce que ça lui avait permis de la rencontrer et de l'aimer. Rose et Theodore n'avaient pas hésité à se montrer en public en tant que couple. Il se souvenait de leur première sortie officielle, quand ils se sont retrouvés dans une chambre d'une grande villa – qui est désormais la leur – en train de faire passionnément l'amour. Enfin bref. Tous les moments passaient avec elle, c'était les meilleurs pour Theodore. Il avait certes tenter de la séduire dans le passé mais aujourd'hui c'était fait et il ne laisserait personne se mettre en travers de son chemin. « Je sais bébé, je sais. Calmes toi ! C'est toi que j'aime ! » Gardant ses bras autour de Rose, Theodore la serrait fortement contre lui. Jamais il ne lui ferait de mal. Ouais bon c'était déjà fait mais il était prêt à tout pour se faire pardonner. Se mettre à genoux, la couvrir de présent, lui dire des mots doux. Il était même prêt à l’entraîner loin d'ici, juste elle et lui. Seul, dans un coin du monde où ils pourraient se retrouver. Après tout il était le patron, il pouvait donc prendre des vacances quand bon lui semblait. Cette mannequin ne perdait rien pour attendre. Elle était vraiment prête à tout pour faire grimper sa réputation. Mais Theodore ne laisserait pas passer cela. Elle était en train de s'en prendre – déjà à la femme qu'il aimait – et ensuite à ses employeurs. Il n'y a aucun respect et Theodore ne supportait pas cela. « Prends tes affaires et casses toi ! N'essaie même pas de revenir ici parce que la sécurité aura l'ordre de ne pas te laisser rentrer ! » Serrant encore Rose dans ses bras, Theodore regardait la jeune femme partir en claquant la porte. De là, Rose posait les mains de Theodore sur son ventre en lui faisant comprendre qu'ils allaient être parents. Depuis le temps qu'ils en parlaient. Se reculant, Theodore trébuchait et se ramassait par terre. C'était une sacrée nouvelle quand même. Une sacrée bonne nouvelle cela dit. Un bébé. Leur bébé. Theodore n'en revenait pas et ça le poussait encore plus à reconquérir le cœur de la belle jeune femme qui se moquait de lui parce qu'il était par terre. Se relevant, il vint fermer la porte de la salle de pause afin de ne pas être dérangé. Puis, Theodore se dirigeait vers Rose. L'embrassant dans le cou, il la soulevait légèrement et vint l'asseoir sur le meuble derrière eux. « Je suis tellement content que tu sois enceinte. On va enfin avoir notre famille depuis le temps qu'on en parle. Je suis tellement désolé de t'avoir fait du mal bébé. Plus jamais je ne le referais. Plus jamais. Je t'aime tellement. T'es la femme de ma vie. Et ce bébé, c'est le fruit de notre amour ma puce ! » Caressant la cuisse de Rose, il remontait sur ses fesses en prenant le soin de lui retirer son haut. Ses lèvres sur la poitrine de la jeune femme, il étai ravi de retrouver ses moments de tendresse avec elle. Bien sûr, il aimerait qu'elle revienne à la maison mais c’était sûrement trop tôt encore. Lui embrassant le cou, les seins, le ventre. Il s'arrêtaient à son entrejambe en lui caressant la joue. « Je suis prêt à recevoir ma punition bébé. Je t'ai fait du mal alors vas-y ! Sache que je n’aie d'yeux que pour toi !! » Se serrant à elle, il l'embrassait avec amour, passion. Ça lui avait tellement manqués qu'il en était parcouru de frissons tout le long de sa colonne vertébrale. Il n'était pas prêt de la lâcher. Ah ça non !!

Je savais que Théodore m’aimait  moi, et non cette minable femme. Mais c’était plus fort que moi. Cette femme, je la déteste. Je ne supporte pas la voir, je ne supporte pas entendre sa voix. Oui, je ne l’aime pas du tout et je regrette de l’avoir choisi comme mannequin. Mais bon, je pense que c’est la première fois et non la dernière fois. Il y a pas mal de mannequin qui souhaite faire carrière, enfin, faire une très grande carrière. La plupart veulent s’exposer pour de grand styliste ou de grande marque, mais bon, s’approcher de trop près de mon petit ami, ça , non, je ne le permet pas. Théodore m’appartient, et je l’aime plus que tout au monde. Jamais je ne me serais mis avec lui si je ne l’aimais pas. Surtout que je n’ai jamais de chance dans mes relations amoureuse et jouer avec les autres, non, ce n’est pas mon genre. L’argent, je m’en moque et je suis une battante, je sais que je peux y arriver sans qu’on m’aide. Mais j’ai eu la chance de rencontré Théodore, il m’a laissé une chance et je fais tout pour que mon travail lui plaise. Quand il me demande de me calmer, je me serrais contre son être en posant ma tête contre son torse. Je fermais les yeux en respirant calmement, en souriant légèrement. «  Je le sais mon cœur… Je le sais… » Murmurais-je en restant dans ses bras. Je regardais cette femme partir en fronçant les sourcils. Je laissais Théodore prendre la main car j’allais la tuer. D’ailleurs, il ne vaut mieux pas que je le rencontre une nouvelle fois, car elle n’aura pas une autre chance. Et je ne serais jamais gentille avec elle. Après qu’elle soit partie, je faisais comprendre à l’homme que j’aime que j’étais enceinte. En le voyant trébuchais, je fis de gros yeux, surprise. Avant de m’approcher rapidement de son être. «  Théo.. ! » Dis-je rapidement en l’aidant à se relever. Puis, quand il me relève un peu pour me placer sur un meuble je souriais amusée en me tenant à lui. Je le regardais avec amour en passant ma main dans ses cheveux. «  Oui, c’est le fruit de notre amour mon cœur.. Mais évite de tomber, j’ai envie que son père soit encore en vie. » Dis-je amusée en déposant un doux baisé sur ses lèvres. «  Je suis enceinte d’un mois, bientôt deux.. et moi aussi je t’aime, je t’aimerais toujours mon ange. Bien évidemment, je t’en voudrais encore et si on se dispute, je risque de te recracher ce que tu as fait, mais ça m’a fait du mal. Cependant, je te crois maintenant, je ne doute pas que tu ne m’en feras plus et je l’espère vraiment et jamais je te laisserais, jamais car je t’aime plus que tout au monde avec notre futur enfant. » Je frémissais sous ses caresses et ses baisés en déboutonnant petit à petit sa chemise. Je viens remonter son visage pour l’embrasser avec amour et fougue en l’attirant contre mon être. «  Je ne reviendrais pas pour le moment à la maison, je reste chez mon frère en attendant, mais surprends moi.. Fais-moi craquer comme la première fois. Invite moi pour faire de magnifique soirée.. bien évidemment, je reviendrais car tu me manques tellement mon amour.. T’imagine même pas..» Je lui retire sa chemise en venant embrasser son cou puis le haut de son torse en caressant son dos délicatement avant de venir déboutonner son jean. Je ne voulais pas non plus le lâcher, je voulais savourer au maximum de ce moment avec lui. Je ne sais pas combien de temps je resterais chez mon frère, mais je sais que ça ne sera pas trop longtemps. D’une, car je ne veux pas le déranger et de deux, la présence de Théodore me manquait. J’avais ce besoin de l’avoir auprès de moi.

Une journée de travail comme les autres. Comme depuis un mois. Comme depuis le jour où Rose avait décidé de laisser tomber Theodore pour la simple raison qu'il avait couché avec une mannequin travaillant pour lui. Ouais bon certes, elle avait bu mais ça revenait au même non ?! La trahison. Avoir trompé la femme qu'il aimait plus que tout au monde était horrible pour lui. Rose représentait tellement de choses à ses yeux. Depuis un mois, Theodore n'arrivait plus à vivre correctement. La villa semblait trop vide sans elle. Theodore n'avait même pas terminé de déballer ses cartons. La mannequin ne cessait de le harceler de messages textes, d'appels sur son cellulaire. Il ne décrochait jamais. Il ne répondait pas. Theodore était prêt à tout pour être près de celle qu'il aimait et cette personne s'était sans nul doute, Rose. À chaque fois qu'il la voyait, son cœur se mettait à battre très fort. Il s'imaginait vivre avec elle à tout jamais. Fonder une famille avec elle. Lui, il n'avait pas eu la chance d'avoir une famille normale. Il s'était toujours juré que ses enfants auront la chance d'en avoir une. Une vraie famille. Theodore était prêt à tout pour les autres. Pour leurs bonheurs surtout. Theodore ne serait rien sans Rose. Enfin si mais juste dans son milieu professionnel. Aujourd'hui, c'était une journée de travail ordinaire. Sauf que Theodore se tenait en compagnie de Rose. Seuls, enfin. Après un mois d'attente, ils s'étaient enfin parlés, écoutés, pardonnés. Il avait même appris qu'il allait être papa pour la première fois. Bien sûr, ça le terrifiait un peu quand même – voire beaucoup – mais il était ravi. Enchanté, heureux. Tenant la jeune femme dans ses bras, Theodore venait de renvoyer l'une de ses mannequins mais bon, si elle était là pour briser son couple mieux valait pour elle de partir. Theodore ne tolérerait jamais que quiconque vienne se mettre entre lui et Rose. En apprenant la grossesse de Rose, il était heureux. Enlaçant la taille de sa petite amie avec ses bras, Theodore ne se gênait pas pour embrasser la moindre parcelle de son corps. « Ne t'en fais pas bébé ! Je reste en vie, promis ! » Embrassant le cou, le visage, la poitrine de Rose, cette dernière se trouvait rapidement en petite tenue devant lui. Ça lui avait tant manqué de parcourir ce corps de ces caresses, baisers. Rose ne tardait pas non plus à déboutonner la chemise de Theodore. Il était encore tôt mais qu'importe. Autrefois, ils pouvaient faire l'amour quand bon leur semblait. « Oh non, je ne t'en ferais plus bébé. J'ai vu ma vie sans toi et je n'aime pas ça. On va avoir un bébé. Je suis tellement content que tu portes mon bébé. Tu es la seule femme au monde pour qui je ressens autant d'amour. Je veux faire de toi la fille la plus comblée de la ville. Je veux faire de toi une princesse, ma princesse. Je veux que tu deviennes ma femme, Rose. Tu veux bien ? » Ils étaient sur le point de faire l'amour. Une nouvelle fois, oui. Mais ça faisait tellement longtemps qu'ils ne s'étaient pas retrouvés comme cela. Même au travail cela ne les dérangeait pas. Après tout, il était le bosse et il faisait ce que bon lui semblait. Retirant le pantalon de la jeune femme, il vint lui caresser sensuellement la cuisse, remontant jusqu'à ses fesses. « je le sais bien bébé. Prends ton temps, je ne veux pas te brusquer. Si tu veux que je te fasse la cours et bien soit, je le ferais. Prépares toi à vivre les meilleurs moments de ta vie bébé ! » D'un clin d'oeil, Theodore reprenait possession des lèvres de sa petite amie. Il laissait ses mains parcourir la cuisse, le dos, la poitrine de la jeune femme. Ça lui avait tellement manqués tout ça.

Les doigts de Theodore se déplacent doucement le long de l'échancrure de sa robe, caressant à la fois la peau fine de son dos et le tissu satiné. J'adore ce genre de robe dont le décolleté vertigineux caresse le creux des reins. Cette jeune femme est réellement séduisante. Elle est toutefois très sûre d'elle, sans doute trop d'après ce que je perçois de ses attitudes. J'aime qu'une femme le soit mais j'aime aussi qu'elle ait cette once de douceur ou appeler ça de naïveté. Même si relever ce genre de jeu ou de défis à deux pimente le tout, il a parfois tendance à apprécier d'avoir un minimum le dessus. Avec elle, il sentais ainsi que le jeu risque d'être fort intéressant, comme à leur habitude, ne sachant à quoi m'attendre. Elle semble presque transpirer de jubilation alors que le jeune homme se rend compte peu à peu que de nombreux regards se portent sur le couple que nous formons. Il avait l'habitude de ce genre d'intérêt, c'est chose commune dans ce milieu et au vu de l'intérêt que les gens peuvent lui porter en général. Il règne ce petit quelque chose de lourd dans l'atmosphère qui les entoure, il avait le sentiment qu'il n'y a rien d'admiratif dans les prunelles des yeux de la jeune femme. Étrange ... jusqu'ici, Theodore ne croyait jamais avoir suscité plus que de la jalousie ou de l'envie. Soit, ça n'a pas d'importance. Nous continuons de s'embrasser tandis que le jeune homme savoure ce moment ô combien captivant. Il semble émaner d'elle une aura particulière qui le trouble au fur et à mesure qu'ils évoluent dans cette danse charnelle. La vie est difficile. En grandissant, Theodore l'avait bien compris. Mais pourtant, le jeune homme avait cette sensation de bien-être, de zénitude quand il se trouvait avec elle. Rose était la femme de sa vie. Il en était convaincu. Par la force des choses, il s'est vu séparer d'elle et il n'aimait pas ça. Elle lui manquait. Toutes ces petites choses qu'un couple pouvait bien faire lorsqu'il vivait ensemble, ça lui manquait vraiment beaucoup. Se réveiller à ses côtés, s'endormir après avoir fait l'amour ou s'être parler de leurs journées respectives. Justement, chaque fois qu'ils faisaient l'amour, ils étaient dans un tout autre monde. C'était intense, épique. C'était dont ça l'amour ? Le véritable amour ? Theodore était totalement sous le charme de Rose. La retrouver était la meilleure chose qui pouvait lui arriver dans sa vie. Rose était enceinte de lui aussi. Deux mois. Deux mois qu'elle avait ce bébé dans le ventre. Cette famille qu'ils rêvaient de former depuis qu'ils étaient ensemble. Ils ne se connaissaient certes pas depuis longtemps mais quand l'amour est là, il ne faut pas hésiter et foncer. La vie est courte. Trop courte. Il ne faut donc pas perdre de temps avec des bêtises sans queue, ni tête. « Tu n'imagines pas ce que ça me fait de t'entendre dire que tu m'aimes bébé. Je t'aimerais toute ma vie et à tout jamais. » Capturant les lèvres de sa belle, il commençant à l'embrasser doucement sur ses lèvres, puis sa poitrine. Theodore ne s'était jamais imaginé marié. Il fallait dire que jamais il n'avait fait la connaissance d'une fille avec qui il se voyait bien passer le restant de sa vie. Le mariage était un engagement important, il le savait bien. De toute sa vie, il n'avait jamais eu la chance d'assister à un mariage. En entendre parler, voir des photos, des reportages. Ouais ça il l'avait vécu mais c'est tout. Il ne savait rien du mariage. Ferait-il un bon mari ? Un bon père ? Oui il avait un bon salaire. Un niveau de vie et une qualité de vie respectable mais ça ne fait pas tout. Rose était assise sur un meuble. Plongeant le regard sur sa poitrine, il le remontait vers ses yeux. « Bah ouais peut-être. Tu sais, j'y ai jamais réfléchi tout ça. Le mariage, une famille, l'amour. Mais je sais pas quand je suis avec toi, je nous voit passer toute notre vie ensemble. Je t'aime tellement ! » Lui faire la cours. Lui offrir des cadeaux, des bisous dans le cou. L'emmener dans les plus beaux restaurants, les plus endroits. Theodore allait la surprendre. Elle n'avait même pas idée. Elle ne savait pas à quoi s'attendre car oui, il ne faisait pas les choses à moitié. Pas du tout même. Mais pour le moment, ils se trouvaient presque nus dans la salle de repos destinés aux employés. Theodore sortit un préservatif de sa poche, l'enfilait et vint pénétrer la jeune femme. Une explosion. Ça faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas ressenti cela. Bon c'était seulement un mois mais tout de même ça faisait long. Parcourant le corps de sa compagne de caresses, de baisers. Theodore prenait un malin plaisir à lui faire l'amour tendrement et passionnément. Les gémissements de la jeune femme l'entrainait à accélérer la cadence.