| Sujet: Devon ♣ Today was crazy, right ? Mar 8 Jan - 21:38 | |
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©Frenchadicted&Moullin Today was crazy, right ?! Pendant tout le trajet en taxi jusqu'aux Studio, je n'avais pas arrêter de penser à faire demi-tour. Envoyer valser cette stupide boule au creux de mon ventre à chaque fois que je pensais à ce qui allait arriver si je retournais à New-York. Après tout, ce serait seulement quelques licenciements... Et un nouveau départ. Encore. Pour ce satané papier. Pourtant, j'avais beau le maudire, le NYC était ce qui se rapprochait le plus d'une grande réussite. Bien sûr, la fin avait des airs de films italiens et de cartel russe... Je soupirais en repensant à ce mail. Pendant un mois, j'avais ris à chaque fois qu'il revenait devant mes yeux. Mais il y a quelques jours, il avait été mon seul plan de sortie honorable. Si je ne voulais pas perdre ce pourquoi je m'étais battu, je devais entrer dans l'ombre. Et quoi de mieux pour ça que devenir consultant pour un ridicule talk-show dans une ville paumée au milieu de l'Oregon, je vous le demande ? Bon... Évidemment, j'avais beau avoir des frissons rien qu'à penser à cette émission, il fallait bien avouer une chose : elle marchait et le principe n'était vraiment pas mauvais. Ils manquaient juste quelque chose... J'ignorais encore quoi, même après avoir épluché deux fois tous les enregistrements que mon ancienne secrétaire avait pu me dénicher. Il fallait creuser. Et j'ignorais encore ce qu'ils attendaient vraiment de moi et surtout les libertés qu'on me laisserait. Ils allaient devoir apprendre que je détestais être relégué à l'arrière plan. Il me fallait de l'action, des prises de risques et un peu d'adrénaline... Sinon j'allais mourir d'ennui dans ce bled. Enfin bled... La ville n'était pas si mal après tout... Le problème était surtout que je n'étais pas ici de mon propre chef et surtout que j'avais emmené quelqu'un dans mes bagages. Quelqu'un que je connaissais de longue date mais qui était plus récemment entrée pleinement dans ma vie... La bague de 4 carats à son doigts venaient tout droit de mes économies... Je serais les dents. Levant les yeux vers l'enseigne, j'entrais finalement d'un pas décider dans mon nouveau lieu de travail. Aie ça fait mal! Je souris au gardien à l'entrée, désignant le badge qu'on m'avait envoyé. Personne ne semblait se soucier de moi et c'était tant mieux. Le plus important étant de trouver celui qui me connaissait ici, je me mis à la recherche de l'auteur de ce fameux mail. Je devais avouer que c'était très agréable de lire les mots de quelqu'un qui reconnait mon travail... Enfin, je tombais sur une jeune femme qui semblait vraiment fébrile et surmenée. Le profil typique de l'assistante de production. "Excusez-moi Mademoiselle, où puis-je trouver Devon Griffinth?" Un vague signe de la main m'envoya sur la bonne direction. Pas un merci ne franchit mes lèvres, après tout c'était son job ! |
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Devon S. Griffinth staff → les habitués du café Côté coeur : Marié sous les douches d'Ikea (enfin, à Vegas) avec Celio Job : Présentateur d'un talkshow Age : 26 ans Célébrité : Darren Criss Age : 31 DC/TC : Sebastian L. Summers
| Sujet: Re: Devon ♣ Today was crazy, right ? Sam 12 Jan - 2:02 | |
| Devon & Jonah
Il était assez ironique de se dire que de tout le bâtiment où se trouvait les studios de mon émission, le seul endroit calme en journée était le plateau. Ce lieu noir de monde et si bruyant en soirée lors des tournages devenait mon havre de paix personnel lorsque j’avais besoin de m’isoler. Un rédacteur qui veut mon avis sur un sujet, une assistante qui me demande ce que je veux pour déjeuner, un styliste qui me poursuit pour savoir de quelle couleur je souhaite ma chemise ; j’étais constamment harcelé par les employés des studios. A tel point que pour travailler tranquillement je devais m’isoler sur le plateau déserté de l’émission. C’est ainsi que chaque jour, je me retrouvais lascivement assis sur l’un des canapés qui ornait l’endroit, jambes sur les coussins, ordinateur sur les genoux. Tout le monde savait où j’étais. Ils auraient très bien pu venir en continuant leurs agissements, mais le premier qui s’était essayé à le faire avait été viré. Désormais, tout le monde savait qu’il fallait me laisser seul dans ces moments-là.
Mon travail était devenu mon échappatoire principal. Certains se noient dans l’alcool, d’autres dans le sexe, moi c’était dans mon boulot. Pour éviter de penser aux problèmes de tous les jours, je me focalisais sur l’émission, cherchant à en améliorer les moindres détails. C’est comme ça que j’avais fini par contacter un journaliste de renom pour venir nous donner un coup de main. Good Evening Oregon marchait du tonnerre et les audiences ne faisaient que monter ; je sentais cependant qu’il nous manquait quelque chose. A l’époque où je vivais à New York, j’avais suivi les mésaventures de ce jeune journaliste que rien n’arrêtait. J’avais donc tenté ma chance en le contactant, sans grand espoir. Il avait cependant répondu présent, et devait désormais arriver d’une minute à l’autre. J’étais d’ailleurs sur le point d’hurler sur l’idiot qui osait venir me déranger lorsque je reconnus le visage de l’homme qui se dirigeait de moi. Tiens donc, quand on parle du loup.
Nous ne nous étions jamais vus, mais son visage remplissait internet si on savait où chercher. Je lui souris alors poliment, et après avoir fermé mon ordinateur, me levais pour serrer la main et saluer mon nouveau collègue. « Ah ! Jonah ! Je peux vous appeler Jonah ? » demandais-je, enjoué, en serrant la main de l’homme. « Je suis tellement heureux que vous ayez répondu positivement à ma proposition. Je dois bien avouer que je m’attendais à recevoir à un moment ou un autre un email m’informant que vous aviez changé d’avis ou que c’était simplement une farce. » continuais-je, un peu trop rapidement. Il était vrai que je ne m’étais pas préparé à réellement le recevoir sur mon lieu de travail un jour. Je perdais presque pied. Ou bien c’était peut-être parce qu’il était bien plus attirant en vrai que sur internet. C’était possible aussi. Dans tous les cas, j’avais hâte de commencer à travail avec cet homme à qui il était pour l’instant difficile d’arracher un franc sourire. |
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