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 i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.

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MessageSujet: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyDim 4 Nov - 12:03

I JUST CAN'T GET ENOUGH_

Il te dit que, sincèrement, il ne t'en veut pas. Il a l'air de comprendre ; ce que toi tu ne comprends pas tout à fait. Au contraire. Toi-même tu te trouves stupide. Alors qu'il serait tellement simple de briser ton couple en quelques mots, de perdre Kseniya brutalement et à tout jamais et de courir trouver la sécurité, le confort et la chaleur des bras d'Anastase. Et de te nourrir à satiété de cet amour sans concession qu'il t'offre. Et l'aimer toi aussi totalement, c'est-à-dire : au grand jour. Tu imagines des promenades main dans la main, une promiscuité et une complicité affichées en public ; tu t'imagines plonger ton nez dans sa nuque et l'enlacer. Le connaître enfin par cœur. Mais tu n'es sûr de rien, si ce n'est de sa sincérité. Et puis, c'est un homme, lui aussi. Comme toi. Tu ne sais pas réellement ce que cela change. Mais, et tu sais que c'est mal, cela change quelque chose. Et tu le ressens. Intrinsèquement. Sans doute la faute de cette sœur peu tolérante et à l'esprit obtus qui crache sans s'en cacher au visage qu'elle juge ingrat de l'homosexualité. Ses idées t'auraient-elles finalement atteint, sans que tu ne t'en aperçoive ? À dire vrai, tu n'avais encore jamais eu l'occasion de t'interroger à ce sujet.
Il te dit qu'il sait que tu détestes cette « solution », aussi. Et tu ne réponds pas. Car oui, tu la détestes. Mais, également et égoïstement, elle te plaît. Parce que tu veux Anastase. Jalousement. Et que cette option, même si elle ne te satisfait absolument pas complètement, saura peut-être te contenter. Un certain temps. Sans doute bien trop court, ceci-dit. Tu as honte de raisonner ainsi. Et ton altruisme – entre autre –, où a-t-il bien pu s'enfuir, au grand galop ? Tu fais preuve d'un égoïsme que tu ne te connaissais même pas. Il n'y a que Anastase pour réveiller chez toi cette obsession de la possessivité qui te défini si bien.
Et c'est lui qui en vient à te « réconforter »... N'est-ce pas là totalement antinomique ? Le monde à l'envers, en somme. Il dit : « Je suis là. », et tu sens nettement l'interrogation qui boucle ses mots. Tu l'observes. Tu réponds : « Tu es là. », d'un ton plutôt ferme. Tu n'ajoutes pas que tu veux qu'il soit toujours là, tu te contentes de le penser très fort et de le faire passer seulement à-travers le regard que tu lui lances. Tu es bien prétentieux et naïf, si tu penses qu'il sera toujours là, près de toi, lorsque tu le lui demanderas. Si tu ne prends pas une décision bien claire et définie, tranchée et définitive. Bien sûr que non. Et à quoi bon ? Il lui sera aisé de trouver quelqu'un d'autre (tien, à tout hasard... pourquoi pas le joli et jeune serveur du café ?) et de le rendre heureux. L'autre l'acceptera sûrement. Il n'hésitera pas. Et il aurait tout à fait raison. Tu le sais. Beaucoup ne doivent avoir que cette envie, lorsqu'ils le croisent. Rien que d'y penser, tu te sens jaloux et mesures ton incroyable chance. Pourtant, il t'assure dans un souffle parfumé qu'il attendra. Tu n'y crois qu'à moitié. Et tu ne pourras même pas lui en vouloir de t'abandonner. Ce serait la logique même.

Lorsque tu lui demandes de gagner un endroit plus intime, il accepte et t'invite à le suivre. Chez lui. Quelques minutes de marche qui semblent s'étendre longuement. Vous deux ne parlez pas beaucoup ; sans doute perdus dans d'intenses réflexions, chacun de votre côté. Toi, tu redoutes l'intimité de son appartement. La suite des événements. Tu crains de ne pas savoir quoi dire. De ne pas savoir quoi faire. Tu voudrais simplement être posé, avec Anastase. Ne rien dire. Laisser les choses se faire. Enfin. Qu'importe. Tu veux faire tout ce qu'il souhaite. Parce que c'est la moindre des choses. Maigre consolation. Et que tout ce qui t'importe, c'est te tenir près de lui. Et, enfin, parvenir à lui faire plaisir. Le reste n'est que accessoire, dérisoire, futile.

Il ouvre la porte de son appartement, te laisse entrer. Et, tout en la refermant, il te dit de faire comme chez toi. Tu aimerais tellement que ce soit réellement chez toi... Mais, généralement, lorsque l'on t'enjoins à faire comme chez toi lorsque ce n'est pas le cas, c'est simplement une politesse marquée. Jamais réellement pensé. Surtout ne rien déranger et ne pas trop s'imposer. Pourtant, dans la bouche d'Anastase, ces quelques mots suintent la sincérité.
Tu te glisses hors de ton manteau, tu le poses sur le dossier du canapé, puis ton écharpe le rejoint. Tu marches ensuite jusqu'à la cuisine, dans laquelle c'est engouffré ton hôte. Tu t'approches de lui, attrapes la bière qu'il te tend, la décapsule, jettes la capsule dans la poubelle, non loin. Tu portes le goulot à tes lèvres, avales quelques longues gorgées d'un coup. Le goût amer de la boisson glisse de façon délectable dans ta gorge.
Tu te postes face à Anastase, tout près de lui. Tu glisses ton nez sur le sien, et tu dis, tout bas : « Ce serait plus facile si j'étais déjà complètement ivre. Je pourrais t'avouer que j'ai l'envie insatiable de tes lèvres, de tes mains, de toi tout entier... Sans avoir honte. ». Tu as les yeux fermés. Tu laisses pendre dans le vide ta main qui tient la boisson. L'autre, tu la fais glisser doucement dans son dos. Tu appliques une légère pression, qui rapproche perceptiblement vos deux corps. Tu veux le sentir tout contre toi. Tu veux qu'il ne parte jamais. Toujours pouvoir le toucher. Garder ce contact. Avoir toujours accès à cette chaleur étouffante. À sa peau douce, si blanche. À son corps d'homme. Trop semblable au tien. Tellement différent de tout ce que tu connaissais jusqu'à présent. C'est effrayant.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyDim 4 Nov - 14:28

the beautiful doom.

L'appartement est à l'image de son propriétaire, c'est ce que l'on dit constamment, c'est parfois même prouvé alors il est normal que l'on trouve du bordel chez Anastase, mais un bordel organisé, il sait où sont les choses même si elles semblent être dans un endroit plus qu'incongru. C'est comme ses livres étalés sur la table dans la cuisine. Enfin, il faut savoir que celle-ci n'est jamais utilisée pour faire de la cuisine ou bien pour manger étant donné que rares sont les fois ou ils se retrouve à manger dans son appartement. Dans le frigo par exemple, il y a du soda, souvent pour couper l'alcool fort, des bières et des plats déjà cuisinés. Après avoir mit sa veste sur le porte-manteau, Anastase dépose ses lettres sur un radiateur qu'il allume afin de les sécher assez rapidement et d'être sûr, notamment pour ce rendez-vous chez le médecin, l'envie de savoir qui est cet autre spécialiste pour son rendez-vous en plus du neurologue, c'est pour ses migraines. Peut-être qu'il sera guérit, peut-être qu'il sera enfin tranquille. Il sourit à cette pensée de se savoir proche de la solution. Il s'engouffre ensuite dans la cuisine pour sortir deux bières, il en tend une à Sineag qui s'est rapproché. Il lui sourit, en coin. C'est vrai que la situation n'est pas réellement évidente, c'est la première fois que tous les deux doivent vivre ça. Tout ne semble pas si naturel que cela parce qu'ils ne se laissent pas aller, ils ne savent pas comment se comportent, ni comment ça marche ce genre de choses. Parce que les deux hommes s'aiment, ça crève les yeux, cependant aucun d'eux ne fait le pas en avant, le pas de plus que l'autre. Parce qu'ils sont là, ils se parlent, il se touchent de façon innocente, mais tout s'arrête là. Anastase sait qu'il va en faire trop et il en veut pas non plus le force, sait-on jamais quelle sera sa réaction, alors il préfère le laisser avancer pour lui avancer derrière et trouver ses limites. Après cela, il ira toujours à cette limite, toujours sans s'arrêter, sans la dépasser, mais en demandant toujours un peu plus de façon implicite. Il a clairement besoin d'un autre baiser, il le sait, il le sent, ils vont finir pas l'échanger, ils vont certainement aller plus loin. Ils ne peuvent pas rester comme ça, à se regarder dans le blanc des yeux, cela n'aurait pas d’intérêt de toute manière. Anastaste balance lui aussi la capsule de sa bière dans la poubelle après Sineag, il n'a d'ailleurs même pas le temps de la goûter qu'un front touche le sien, qu'un nez touche le sien. Il baisse sa tête pour être à son niveau étant un peu plus grand. Sa voix basse le détruit complément. Est-ce qu'il se rend compte qu'il lui fait comprendre qu'il a honte de l'aimer ? Qu'il a honte de ses sentiments à son égard. C'est horriblement douloureux, il se crispe d'un seul coup sous le toucher de sa main. Il voudrait être ivre pour assumer, enfin assumer à moitié. Un sourire désabusé prend place sur son visage. Bien sur qu'il ne doit pas se rendre compte de la force de ses mots sur le pédiatre, sinon, jamais il n'aurait pu les formuler, c'est évident. Sineag n'est pas horrible à ce point. Anastase retient une réplique plutôt cinglante à ce sujet pour lui montrer qu'il lui en veut et qu'il n'aime pas ce qu'il vient de dire. Après, peut-être qu'il ne voulait pas dire une chose pareille, peut-être qu'il n'arrive pas à s'exprimer clairement alors il en va pas enfoncer un peu plus le couteau. Il met ça sur le compte de l'ignorance afin d'éviter les problèmes.

« Je pourrais profiter de toi. » Souffle finallement le pédiatre avant de se défaire de cette étreinte. Il boit une longue gorgée de sa bière avant de prendre la main libre de Sineag et de l'attirer avec lui dans le salon. Il entremêle ses doigts aux siens pour une marche de quelques pas. Any dépose sa bière sur la table basse, il attend qu'il en fasse de même pour l'attirer avec lui sur le canapé, le prendre contre lui, le serrer dans ses bras profiter grandement de sa chaleur. « Même si ça ne serait pas moi, je ne profite jamais des gens. » Il glisse ses lèvres dans son cou, goûtant à sa peau, laissant le bout de sa langue le chatouiller. Elliot avait l'habite de faire ça, et il se détendait dans ses bras, il s'apaisait, peut-être que ça allait fonctionner avec Sineag, parce qu'il est tendu, c'est normal, les deux hommes le sont, mais ça ne va pas arranger les choses si ils ne se laissent pas aller. La longue main d'Anastase glisse sur sa joue et il la caresse tour en le fixant dans les yeux, se plongeant dans son regard, le dévorant avec ses yeux avant de s'approcher de sa bouche, de prendre sa lèvre supérieur entre ses lèvres. Il reçoit une première décharge dans le bas de son dos mais il continue et fait subir le même traitement à sa lèvre inférieure avant de l'embrasser à pleine bouche, crispant ses mains sur son pull. Il en avait tellement envie, tellement besoin, partager son air avec, le toucher, et bientôt,, il voudra plus, il voudra être le sien, qu'il soit le sien et qu'il comprenne alors qu'elle ne fait pas le poids comparée à tout ce qu'ils peuvent ressentir lorsqu'ils sont tous les deux, parce qu'il est évident qu'il ne peut pas être le seul à ressentir avec force tout ce qu'il se passe, non ce n'est pas possible, les sentiments sont partagés. Anastase remonte doucement son pull sans le presser, sans le brusquer. Il ne se reconnaît pas, parce qu'avant, jamais il ne faisait ça, jamais il ne faisait le premier pas, il a toujours aimé les contacts, mais il a toujours été mal à l'aise avec son corps, il ne sait pas pourquoi, Elliot essayait toujours de comprendre comment un homme avec un corps presque parfait pouvait avoir du mal. C'était parfois agaçant, enfin, il a apprit à l'aimer pour ça, non? C'est aussi quelqu'un de très pudique. Anastase met fin au baiser, glissant son front sur le sien, léchant négligemment ses lèvres avant de se redresser comme il peut, attendant la suite.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyDim 4 Nov - 18:24

I JUST CAN'T GET ENOUGH_

Tu le sens qui se crispe, après que tu ais prononcé ces quelques mots. Il les a mal pris. Certainement pas de le bonne manière. Tu ne les as absolument pas prononcé dans l'optique de le blesser. Tu voudrais le détromper, tenter de lui expliquer. Mais, les mots sont bien trop ambigus et complexes. Tu les manie bien trop mal, en sa présence. Ils risquent de faire mal, encore. Et tu en as assez, de le blesser.
Il se détache de toi, tout en soufflant qu'il pourrait profiter de toi. Tu lui souris. Ce n'est tellement pas son genre, d'ailleurs, il le dira lui même. Même si tu te plaît à le souhaiter. Qu'il profite de toi. Pour se venger de tout ce que tu lui imposes. De tout ce que tu l'obliges à supporter, bon gré mal gré. Il attrape ta main, te guide jusqu'où salon où vous déposer vos boissons sur la table basse. Puis, il te fais glisser avec lui dans le canapé. Tu te colles contre lui, tout contre sa poitrine. Et il t'enserre dans ses bras. Puis, tu sens ses lèvres qui frôlent ton cou, le bout de sa langue qui trace quelques lignes imaginaires. Dont lui seul connaît la destination. Et qui te détendent, aisément. Tu laisses tomber ta tête sur son épaule. Son regard est directement dans le tien. Il suffit qu'il baisse doucement la tête et... il emprisonne tes lèvres. Tu fermes les yeux. Il t'embrasse. Passionnément. Tu sens ses mains crispées sur ton pull. Tu poses tes mains sur les siennes. Réponds au baiser. Avec empressement. C'est tellement beau. Tellement bon. Tellement tout ce que tu voulais, tout ce qu'il te faut. Comme un besoin. Viscéral. Tu voudrais que ça ne s'arrête jamais. Jamais. Ses mains remontent doucement ton pull. Puis, il met un terme à se baiser. Tu fronces les sourcils, frustré. Puis, tu rouvres les yeux. Il se redresse. Quant à toi, tu fais de même. Tu te redresses aussi. Tu t'appuies sur tes genoux. Ton visage à hauteur du sien. Tu t'approches doucement et tu l'embrasses. Plusieurs fois, légèrement, furtivement. Et tu mordilles ta lèvre. Tu enlèves ton pull. Tu as trop chaud. Il fait une chaleur excessive, près d'Anastase. Tu laisses tomber l'habit de l'autre côté du canapé. Tu passes tes mains sous la chemise d'Anastase, tu frôles sa peau. En même temps, tu fais courir tes lèvres le long de sa mâchoire, et tu mordilles le lobe de son oreille. Tu ouvres lentement les boutons que trouvent tes doigts, tout en continuant à caresser chaque parcelle de peau qui te passe sous les doigts. Arrivé au dernier bouton, tu te redresses. Tu l'observes. Tout en entier. Avec attention. Tu fais glisser une main sur son torse. Tu sépares plus encore les deux pans de la chemise. Tu attrapes son regard. « Tu es tellement beau... », tu murmures. Et tu fais glisser sa chemise sur ses épaules, le défait de ce vêtement inutile. Puis tu t'arrêtes.
Tout va trop vite. Tu ne sais pas. Tu n'es pas habitué. Complètement perdu. Tu ne sais pas quoi faire. Quoi qu'on en dise, tout est tellement différent. Tu pourrais te laisser porter, te laisser guider, te laisser glisser. Mais, ce n'est pas le genre d'Anastase de diriger, de faire le premier pas, tout ça. Tu le sais. Pourtant, tu aimerais qu'il prenne les rennes de cette relation instable. Qu'il te montre comment faire. Qu'il prenne tout en main. Qu'il te prenne en main. Qu'il t'initie. Tu te laisseras porter, tu te laisseras aller. Tout ce que tu veux, c'est qu'il s'occupe de toi. Qu'il prenne le contrôle. Que tu n'ai à penser à penser à rien. Seulement fermer les yeux et apprécier. Sa présence. Son contact. Sa voix. Tout le reste. Apprendre. Comprendre. T'offrir à lui. Jusqu'à un certain point, peut-être. Une limite à ne pas dépasser. Parce que tu n'es certainement pas prêt. Mais de cela, tu n'es pas sûr. Sait-on jamais. Tu ne pourras dire non que le moment venu. Pas avant.
Finalement, tu te laisse à-nouveau glisser dans ses bras. Tu enfouis ton visage dans son torse nu, et tu l'entoures de ton bras, comme tu le peux. Tu le serres, légèrement. Qu'il comprenne que tu ne veux pas qu'il parte. Qu'il comprenne ces choses que tu ne peux pas lui dire. Pas encore. Et tu souris. Pour rien. Juste comme ça. Juste parce que tu es bien. Là, dans ses bras, contre sa peau nue. « Je suis tellement heureux. », tu murmures. Parce que tu n'as aucun besoin d'élever la voix, de parler plus fort. L'appartement est silencieux, totalement. Seulement vos deux respirations, vos soupirs, vos mots qui s'élèvent parfois. « Avec toi. », tu ajoutes. Parce que c'est vrai. Tu n'es réellement heureux qu'en sa compagnie.
Tu traces des arabesques sur sa poitrine. Du bout du doigt. Tu devines les frissons que tu lui prodigues. Parce que, si c'était sur ta peau qu'il jouait du bout de ses longs doigts agiles, tu ressentirais ces lents frissons grisants dans tout ton corps. Et, décemment, il ne peut que ressentir la même chose. Tu relèves ton regard vers le sien. Et, candidement, tu lui demandes : « Embrasse-moi. Encore. ». Qu'il aille plus loin, aussi. « Profite de moi... », tu ajoutes, dans un sourire taquin et joueur, en rapport avec ses paroles proférées plus tôt.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyDim 4 Nov - 21:04

Cette proximité est bienfaisante. Il se sent bien, il en veut plus, mais en même temps ce qu'il reçoit, c'est trop, beaucoup trop, intenable. Cette chaleur qui émane du corps de Sineag est en train de le faire fondre, de le faire souffrir parce que c'est trop et pas assez en même temps. Il nourrit cette peur de ne plus jamais l'avoir sur lui plus tard, de le perdre et de ne plus jamais avoir cette chaleur. Elle est addictive, destructrice et presque parfaite, elle le sera lorsque Sineag sera à lui. C'est un peu comme une drogue, son toucher, sa voix, tout chez lui l'imprègne complètement. Ça va le tuer, à moins qu'autre chose ne le fasse. Le baiser stoppé, Sineag en quémande un autre. Il est frustré, lui aussi, il a besoin, il en veut plus. Il retire son pulls sous le regard brillant d'Anastase qui lui se laisse maltraiter de son côté. Ces baisers furtifs sur ses lèvres, ils sont tels une torture. Son corps se tend tout comme ses lèvres qui réclament d'elles-même plus. Anastase est déjà accroc à sa nouvelle drogue. Il est toujours dis aux gens de ne pas toucher à la drogue, parce qu'on en devient rapidement dépendant, après on ne peut plus s'en défaire, sauf avec des cures etc. Mais personne ne dit que l'addiction à la personne est dangereuse, personne n'en parle. Sauf pour les cas les plus graves, les moments ou l'un des deux membres du couple tue. L'amour est une arme, bien plus forte qu'on ne le croit. L'amour détruit plus qu'autre chose. Tout le monde un jour dans sa vie à ressentit cette souffrance qu'est celle due à l'amour, cette lame qui s'enfonce en vous, ces larmes qui menacent lorsque l'on voit l'être aimé avec quelqu'un d'autre. C'est extrêmement douloureux, même invivable pour des rares cas qui vont jusqu'à tuer. Les crimes passionnels sont nombreux. Anastase n'en est pas au point là, il ne le sera jamais, parce que ce n'est pas lui, lui serait plus le passif, il se laisserait mourir, sans se battre, il abandonnerait et il mourrait. Si Sineag n'était pas là, il se laisserait aller. Mais là, il se bat pour lui, il avance, il fait des pas en avant, il n'est pas passif, il le veut, tout simplement. De longs soupirs s'échappent des lèvres du pédiatre et des frissons prennent possession de son corps. Il en a la chair de poule, que se soit son touché ou bien ses paroles, il fond littéralement, les yeux fermés, la bouche ouverte, le corps offert. Sa chemise se retrouve à terre, il dévoile son torse d’albâtre, sa maigreur, sa pilosité inexistante. Tout chez lui répond à ce qu'il lui prodigue. Il ne manquerait plus qu'il caresse ou qu'il tire légèrement ses cheveux pour le faire rapidement grimper, c'est comme l'intérieur de ses cuisses, tous ses petites points qui font de lui un être faible, avide de caresses et de désir. Il ne connaît rien de Sineag pour le moment, mais il faut y remédier.

Sineag se glisse totalement sur son torse, se couchant sur lui, se nichant contre lui. Anastase passe ses mains dans son dos, traçant des cercles imaginaires sur celui-ci. Ils ne disent que très peu de choses, leurs soupirs sont l'ambiance de la pièce sauf quand Sineag se met à parler, de cette voix basse, rauque que seul lui peut entendre. Il se sent fort, il essaye de se contenter de ce qu'il a. Son cœur se gonfle de l'entendre dire qu'il est heureux avant d'ajouter avec lui. Alors comme ça, il n'est pas heureux avec sa femme, c'est ça qu'il essaye de lui dire ou quoi ? Ou alors, il veut simplement lui faire croire que c'est le cas pour lui donner de la puissance, de la force. Sérieusement, il faut qu'il arrête de penser, son mal de crâne comme à apparaître et cette fois, ça ne sera pas une femme qui va refuser des relations en prétextant un mal de crâne. Ce cliché est toujours amusant. Anastase remonte ses mains dans les cheveux de Sineag qu'il caresse tendrement avant de se tendre de plus belle avec ses mains sur son torse. Il serre les dents gardant un gémissement en lui, ne voulant pas le faire tout de suite, c'est le début, il ne peut pas se laisser aller. Enfin, Anastase ouvre entièrement ses yeux sous ses dernières paroles. Il veut qu'il profite de lui ? Non, il ne peut pas, il n'en a pas le droit parce qu'il en lui appartient pas, enfin pas entièrement, là oui, il est sous son toit, il est à lui, Sineag n'a pas le droit de songer à sa femme en mettant ne serait-ce qu'un pied ici. Mais ce n'est pas Anastase, il ne peut pas faire ça, pas maintenant. Il veut prendre son temps d'admirer l’œuvre d'art qu'il a avec lui. Il glisse ses lèvres sur les siennes furtivement avant de le repousser doucement histoire de passer au dessus, retirant en même temps le dernier rempart pour toucher la peau nue de son torse. Le regard du pédiatre le dévore complètement. Il se lèche les lèvres sans s'en rendre compte avant de plonger sur sa bouche, glissant ses mains sur ses pectoraux. C'est comme un jour de noël, quand on ouvre le plus beau des cadeaux, celui qu'on attendait depuis des années, c'est un peu comme un rêve qui s'exauce alors il va faire doucement, prendre son temps. Ses mains passent sur ses hanches avant de l'embrasser sur les joues, déviant sur son cou, s'attaquant au lobe de son oreille droite qu'il suçote doucement. Il fait bien attention à ne pas laisser de marques sur son corps, bien que ce n'est pas l'envie qui lui manque, il n'a pas le droit de le marquer comme le sien. Il glisse sa langue sur son point d'impulsion avant de s'occuper de ses pectoraux avec sa bouche un instant, pendant que le pouce de sa main droite joue avec son nombril, caressant en même temps cette pilosité si masculine en dessous. Il adore ça, Elliot aussi avait la même. Il ne veut pas le brusquer, il ne veut pas aller trop loin le premier jour, il ne sait pas si il a le droit. Ses mains glissent sur son jean, serrant ses cuisses, remontant à la ceinture, restant bloquées à celle-ci. Sa bouche quand à elle dévore ses lèvres encore et encore, répondant à son besoin de baisers. Ils ont les mêmes besoins au fond. Malgré son mal au crâne qui prend de l'ampleur, il n'a pas l'intention d'abandonner.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyLun 5 Nov - 13:53

I JUST CAN'T GET ENOUGH_

Ce que tu dis le fait réagir. C'était là toute ton intention. Tout ce que tu souhaitais. Il t'offre un regard réellement surpris, interrogateur presque. Et toi, tu te contentes de lui sourire doucement, appuyant tes propos. Pour le rassurer. Pour le pousser à agir. Qu'il n'ai pas peur. La peur, c'est plutôt une émotion qui te caractérise toi. Ce sentiment omniprésent – entre plusieurs autres, bien trop – lorsque tu es avec lui. Il t'embrasse. Légèrement, rapidement, furtivement. Un baiser comme un simple et agréable frôlement. Il te dégage ensuite doucement, tendrement, et échange vos places avec adresse. Il vient donc se placer tout au-dessus de toi. Tu te sens mieux, plus à l'aise, de cette façon. Il te domine. Entièrement, totalement. Il n'y a aucune rivalité, aucun « concours », aucune tentation de domination malsaine. Tu es as ta place, là, juste sous son corps attrayant, attirant, brûlant. Et tu aimes ça. N'avoir à penser à rien. Si ce n'est à ton propre plaisir. Et, surtout, au sien. À ce qu'il soit comblé au moins autant qu'il te comble. Te concentrer sur toutes ces choses qu'il fait naître en toi. Sur les papillons dans ton ventre, tes entrailles qui se retournent, ton cœur qui implose, qui ne sait plus comment battre. Tu ne ressens ça qu'avec lui. C'est une touche de magie, de féerie. Il fait voler ton tee-shirt, dernière barrière entre ton torse et ses mains expertes. Ces contacts, même superficiels, te font frissonner d'impatience et d'envie. De plus. De lui.
Il t'embrasse encore. Lèvres, joues, cou. Tu te tends, sans t'en rendre réellement compte. Tu en redemandes. Encore et encore. Toujours plus. Parce que tout ce qu'il fait, tout ce qu'il t'offre,... Tout est absolument grisant. Et il assouvit le moindre de tes désirs, sans même que tu n'ai à l'exposer à haute voix. Ton corps parle pour toi, ta respiration aussi. Il ne peut subsister aucun doute quant à ce que tu attends. En même temps, ses mains se baladent sur ton corps, aériennes. Elles frôlent ton torse, tes hanches. Puis sa bouche descend, affamée, vers ta poitrine, alors que ses mains se font dorénavant plus aventureuses. Descendants et remontants nonchalamment sur tes cuisses qu'il presse. Puis, il stoppe finalement sa progression au niveau de ta ceinture, t'offrant à nouveau ses lèvres en une orgie de baisers que tu réclames, soupirant.
Tu enfonces une main quémandeuse dans ses cheveux brillant, les tordant, les emmêlant, les maltraitant légèrement profitant de leur douceur. Puis te laisses descendre tes doigts, dans sa nuque d'abord, où tu t'attardes. Tu la caresses doucement, du bout de tes doigts. Puis tu continues cette descente, comme un parcours de découverte. Ta main glisse dans son dos. Et tu redessines sa colonne vertébrale du bout de tes ongles, tout doucement. Pendant que tu fais glisser ton autre main, la gauche, jusqu'à ta ceinture. Et tu parviens adroitement, sans trop de précipitation maladroite, à défaire le bouton vicieux de ton jean devenu bien trop encombrant, bien trop couvrant. Et tu descends la fermeture éclair, ensuite. Tu remontes ta main, attrapes celle d'Anastase et la mènes doucement jusqu'à ton jean à-présent ouvert. Tu lui donnes ainsi l'accès à tout ton corps. Tu lui donnes ainsi l'autorisation qu'il te demandait implicitement en butant juste à ta ceinture. Cette limite symbolique. Et pourtant... Oui, il peut aller plus loin. Bien sûr. Évidemment. Cela va de soit. Il doit aller plus loin, même. Il ne peut décemment pas te laisser comme ça. Tu as besoin d'une promiscuité encore plus importante. Tu as besoin qu'il te touche. Plus. Insatiable.
Kseniya est bien loin, maintenant. Tu n'y penses même pas. Elle n'est qu'un tout petit point sombre au fond de ton esprit dissolu. Qui te donnera sans doute mauvaise conscience. Mais plus tard. Après. Pas maintenant, bien sûr que non. Tu trouverais cela totalement indécent de penser à elle alors que Anastase t'enlace, t'embrasse, t'enivre. Totalement déplacé. Rien d'autre que malsain, presque. Il n'y a plus que lui qui compte. À cet instant. Et tout le temps, aussi. Même si tu ne voulais pas t'en rendre compte. À-présent c'est bien trop tard. Tu sais que tu ne pourras plus jamais te passer lui. Il t'a ensorcelé. Pour toujours. Il devra faire partie intégrante de cette vie qu'il t'a révélée. Il n'y a que vos soupirs, que vos corps qui se cambrent, qui se tendent, pour se trouver. Incessamment. Comme une douce et miraculeuse torture. Les yeux fermés, tu le vois mieux que jamais.
Et les marques qu'il pourrait éventuellement laisser ? Il s'attarde, parfois. Pour ton plus grand plaisir. Et tu ne t'en fais pas. Qu'importe, de toute façon, s'il laisse une trace ? Actuellement, tu n'en as rien à faire. Rien du tout. Ça ne t'inquiète pas. Au contraire. C'est même tout ce que tu veux. Tu aimerais qu'il te marque, qu'il grave quelque part cette appartenance tacite et officieuse. Mais tellement vraie, réelle. Tu lui appartiens. Bien plus qu'à n'importe qui d'autre. Tu es à lui. Totalement. Irrémédiablement. Tu le sais. Et il doit le ressentir au moins autant que toi.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyLun 5 Nov - 16:39

Cette limite, Anastase se l'impose, parce qu'il commence à se dire que jamais Sineag n'a été touché par un homme, il ne sait pas comment ça marche, enfin si comme tout le monde, il a son idée, mais il ne se doute pas de ce qu'il va ressentir, de comment son corps va prendre la chose. En tout cas, qu'il ne se fasse pas d'idées, qu'il ne prenne pas peur, ce soir, ils n'iront pas plus loin que le toucher avec les mains Anastase n'en fera pas plus, même si il pourrait, le brusquer n'est pas une bonne chose, il doit apprendre à se connaître avant tout, il doit surtout apprécier. Enfin, il a l'air d'apprécier, tout son corps crie qu'il a besoin de plus et qu'il aime ça. Anastase a toujours apprécié les corps à corps masculin -même si il peut aisément s'en passer maintenant qu'Elliot n'est plus là-, deux virilités différentes qui s'affrontent et souvent, l'une soumise apprécie les caresses de l'autre dominante. Mais ce soir, il n'y aura pas de prises de positions, rien que de la découverte et du toucher. C'est quelque chose d'enivrant de faire l'amour à un homme, c'est complètement différent d'avec une femme, il ne faut pas l'oublier. Les corps sont les mêmes et peuvent eux-aussi s’imbriquer, fusionner, ne faire plus qu'un avec son partenaire à quelque chose d'incroyable grisant. Il y a ici une perte de tout contrôle, s'offrir à son partenaire, le laisser gérer et lui faire confiance. Certains le font les yeux fermés, comme Anastase, avec quelqu'un qu'il ne connaît pas, il y a toujours une certaine retenue, il ne peut pas s'offrir complètement, il reste là avec sa peur au fond de lui. S'offrir à quelqu'un s'est donner une part de soi que l'on ne peut récupérer par la suite, cette part se régénère en nous, mais jamais, à cette personne on peur la lui reprendre et c'est aussi ce qui est beau dans le geste. Celui de donner et c'est ce qu'il va faire, donner quelque chose à Sineag, lui donner du plaisir et l'envie de recommencer tout en repoussant cette limite invisible entre eux. Là, il ne va pas le pousser ton loin, il va faire de son mieux pour lui donner du plaisir et lui-même en prendre à lui en donner. De toute manière, étant donné son mal de crâne, il n'arrivera certainement pas à faire plus. Le pédiatre se demande tout de même ce qu'il se passe pour qu'il ait aussi mal que cela. Ça serait certainement intenable si il avait entendu des personnes parler ou bien une télévision et de la musique. Il regarde Sineag s'affairer à défaire son pantalon, lui offrant l'ouverture. Anastase plonge son regard dans le sien, il l'embrasse tout en glissant sa main droite sur son dernier rempart de tissu, caressant avec la paume de sa main, découvrant des formes qu'il ne connaissait pas encore. Il prend son temps à le découvrir, à le toucher comme ça, avant de passer en main en dessous découvrant un eldorado. Il le prend complètement en main sans quitter ses lèvres, sans cesser de l'embrasser.

Il le caresse, différemment, il varie les pressions, les mouvements, il veut l'emmener aux portes du plaisir, certes, ce n'est pas très élégant de cette manière, mais dans le feu de l'action, on fait comme on peut, de plus, il n'ose pas encore user de sa bouche pour remplacer cette main, une prochaine fois certainement. Anastase a poussé quelques gémissements avant, il avait du mal à se contrôler, c'est pourquoi il a un peu tardé avant de passer à cette vitesse là, mais Sineag avait ses mains dans ses cheveux, il a retracé le chemin de sa colonne vertébrale avec ses mains. Anastase adore qu'on le touche, ses cheveux c'est le pire de tout, il peut partir au quart de tour avec un massage dans ses cheveux, il peut aussi gémir rapidement. C'est une partie de son corps qui a une sensibilité accrue, comme d'autres d'ailleurs. Tout le monde a un ou des points sensibles. Anastase continue ses mouvements avec sa main jusqu'à le mener à l'apothéose, après ça, il lui laisse le temps de se remettre, stoppant ses baises pour se redresse, les yeux brillants, le corps fatigué. Il quitte le canapé le temps de lui tendre une boite de mouchoirs. C'est pareil, c'est pas trop glamour, il fera mieux la prochaine fois. Il sourit tendrement à Sineag, profitant de le laisser se nettoyer pour aller dans la salle de bain prendre un cachets. Il revient dans le salon. « Tu... Enfin, tu peux aller dans la salle de bain si tu désires... » Maladroit, c'est complètement maladroit, mais il ne peut guère rien faire de plus. Il s'en va ensuite dans la cuisine pour prendre un verre d'eau, s'emparant de ses lettres au passages pour les poser sur ses bouquins étalés sur la table. Il prend un verre d'eau et avale son cachet avec plaisir. Il en avait besoin. Deux secondes plus tard, il prend les lettres, malheureusement celle des impôts ne fera pas long feu, il appellera demain étant donné que les dimanches, personne ne doit travailler là-haut, comme les mercredis. Il soupire et reprend la lettre de l’hôpital. « Docteur Stephensson, neurologue & docteur Lincoln, oncologue. » Son sourire disparaît de son visage. C'est une blague. Une très très mauvaise blague. Il avale péniblement sa salive, ferme les yeux quelques secondes et les ré-ouvre pour constater que c'est ce qui est écrit sur la feuille. C'est certainement une erreur. Il jette la feuille sur la table refusant de la revoir. Ses mains tremblent, il ne contrôle pas. Pourquoi quand tout semble aller bien, il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Il prend son visage entre ses mains et soupire, essayant de se calmer. Il sort de la cuisine avec son paquet de cigarettes en mains. Il s'installe sur le canapé, attendant Sineag, il lui laisse le paquet sur la table basse et il s'en allume une. Il est sous le choc. Ils doivent se tromper n'est-ce pas ? Tout cette histoire est fausse.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyLun 5 Nov - 19:09

I JUST CAN'T GET ENOUGH_

Il te mène tout là-haut, lentement, en prenant son temps. Tu te cambres. Ta respiration s'accélère, se fait nerveuse. Tes gémissements et tes soupirs se perdent dans la bouche délicieuse d'Anastase. Haletant. Tu n'en peux plus. Tu en veux encore. Cadence effrénée, contact insupportable. Tu exploses dans un dernier soupir. Les yeux clos, tentant de faire durer ton plaisir. Une ombre de sourire sur tes lèvres. Tu as agrippé Anastase. Puis l'a laissé se dégager lorsqu'il a voulu se relever. Tu aurais souhaité qu'il reste encore. Lui rendre la pareille. Partager avec lui cette ivresse dont il est le seul instigateur. Mais non. Il se lève. Une autre fois, alors. Tu l'espères.
Il te tend un paquet de mouchoir. Tu dois rougir d'une honte peut-être déplacée. Tu as l'impression d'être un adolescent surpris en train de se masturber. Mauvaise image. Tu attrapes le paquet qu'il te donne et plaques tes mains sur ton visage, cachant tes yeux. Tu ris doucement. Tu sens son sourire sur toi alors qu'il te laisse t'essuyer. Et lorsqu'il revient, il te dit que tu peux utiliser la salle de bain, si tu le veux. Sa voix maladroite t'arrache un sourire. Et alors qu'il gagne la cuisine, tu pars t'enfermer dans l'autre pièce. Une fois propre, tu jettes les mouchoirs utilisés dans la poubelle. Tu passes de l'eau froide sur ton visage brûlant. Tu captes ton reflet dans le miroir. Et dire que cet homme te trouve attirant – enfin... un minimum, certainement, s'il t'aime –, c'est à n'y rien comprendre. Tu essuies ton visage, refermes ton jean, et sort de la salle de bain.
Tu rejoins Anastase, dans le salon. Tu te baisses, attrapes ton pull et la passe, debout face à lui. Puis, tu t'attardes sur son visage. Son expression. Sa main qui tremble, apportant d'une façon mal assurée sa cigarette jusqu'à cette bouche délectable. Tu fronces les sourcils. Tu vas t'asseoir près de lui, les jambes croisées sur ce canapé fabuleux, tourné vers lui. Tu poses une main chaleureuse sur sa cuisse, sans y penser vraiment. « Qu'est-ce que tu as ? », tu lui demandes doucement. Il a cet air à la fois désespéré, triste et en colère. Cela ne te plaît pas. Le voir malheureux te brise le cœur.
Il a changé de visage. D'émotions perceptibles. En si peu de temps. Juste durant ton passage à la salle de bain. Tu as quitté un Anastase à l'air heureux – ou, au moins, souriant –, fatigué, certes, mais rien de réellement inquiétant, en somme. Et tu as retrouvé un Anastase à l'air sombre.
Tu passes une main le long de son visage, le tournant vers le tien. « Dis-moi, que se passe-t-il ? » Il doit pouvoir entendre cette inquiétude dans ta voix. Tu ne peux pas la cacher. Tu ne peux, aussi, pas t'empêcher de te demander si c'est à cause de toi, si c'est de ta faute s'il revêt cet habit sombre de la tristesse contagieuse. Et un masque léger d'incompréhension, une lueur que que tu saisis aussi, maintenant que son visage est si près du tiens. Tu caresses sa joue de ton pouce, le reste de ta main logée dans ses cheveux. Tu fixes ses yeux. Tu sens quelque chose de grave. Ou d'au moins importante. Alors tu scrutes son regard. Qu'il ne lui vienne même pas l'envie de te mentir. Les yeux dans les yeux. Tu comprendrais tout de suite s'il venait à inventer une banalité afin que tu ne t'en fasses pas. C'est qu'il serait capable d'amoindrir la chose, seulement pour ne pas d'inquiéter. Tu le connais, depuis ce temps que vous passez ensemble. Tu sais qu'il est du genre à s'effacer et à se sacrifier au profit des autres. Alors, pour toi... S'il t'aime réellement, il serait tout à fait capable de minimiser les choses, de te mentir. Par détour ou omission.
Tu fais glisser ta main jusqu'à sa poitrine encore nue. Puis, tu te penches afin d'attraper le paquet de cigarettes qu'il a laissé sur sa table basse. Tu l'allumes avec le briquet qu'il a pensé à laisser là, aussi. Tu le reposes sur le bois, avances le cendrier plus près de vous. Tu tires fort. Tu te sens bien, près de lui. Mais... Il parvient à t'inquiéter. Énormément. Avec ce regard fermé et cet air triste. Vous étiez pourtant si bien. Et, en quelques secondes éphémères et trainantes, la plénitude fait place à l'appréhension et à l'inquiétude.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyLun 5 Nov - 21:34

Il est évident que c'est une mauvaise blague, il en peut pas être malade. Il n'a jamais été malade de sa vie, sauf ses migraines, mais il a ça depuis qu'il est gamin, c'était normal selon son précédant médecin, c'était rien de grave, il fallait prendre des cachets et ça allait passer. C'était prévu comme ça et puis, si ça empirait, il devait aller voir un médecin spécialisé, c'est ce qu'il a fait en demandant des examens, en faisant des prises de sang, une irm, c'était ce qu'il a fait la semaine d'avant. C'est ça, c'est à cause de ça, ils ont trouvé des choses. Ce n'est pas possible, pas au moment ou les choses commencent à aller bien. Pas quand Sineag s'offre à lui, pas quand il est avec, non ce n'est pas possible. Anastase tire nerveusement sur sa cigarette, il lui dirait bien de s'en aller là, maintenant, mais il ne peut pas, il va s'inquiéter, comme toujours, il ne va jamais vouloir s'en aller maintenant qu'il a vu que quelque chose cloche dans son comportement. Il frisonne, non pas de froid parce qu'il est torse nu, mais de ce qui l'attend lorsqu'il ira s'engouffrer dans le cabinet des deux médecins. C'est trop a encaisser en une soirée, Sineag, l'oncologue, non. Il prend son visage entre ses mains alors qu'il entend la voix de soin ami s'élever doucement, le tirant de ses pensées, lui demandant ce qu'il se passe. Bien sur qu'il a remarqué, même un aveugle aurait pu le faire. Prit par surprise, il ne sait pas comment agir, il ne contrôle pas ses sensations qui se mêlent en lui. C'est donc la fin. Cette idylle bancale à peine commencée va prendre fin. Un coup du sort, une vengeance du destin ? Non sérieusement, qu'est-ce que c'est ? Qu'a-t-il fait pour mériter cela ? Un coup du sort, c'est le jeu de la roulette, il y a un homme sur vingt qui a un cancer ? Et un seul sur ces vingt qui a quelque chose que jamais on ne pourra lui retirer ? Il y a quelqu'un en haut qui s'amuse à tirer les ficelles de ce jeu de sadiques. Anastase n'y comprend rien et sa facilité déconcertante à avoir peur prend le dessus. Il a toujours aimé avoir le contrôle sur ce qu'il vit, non pas qu'il veut dominer, il s'en fout de ça, mais il veut garder le contrôle, savoir pourquoi ça ne va pas et comment ça peut s'en aller alors que là, il n'en sait rien et sa capacité à paniquer est en train de tout foutre en l'air. Parce que si ça se trouve, il n'a rien, c'est juste des tests en plus, ils veulent en savoir plus, ils veulent être surs que ce n'est rien, il n'en sait rien et il panique. Sa main continue de trembler alors que Sineag pose une nouvelle fois la question. Il est inquiet, ça se lit sur son visage et dans sa voix alors pour le rassurer, Anastase détourne sa tête légèrement sur le côté et lui offre un pâle sourire, restant dans le silence pour le moment, tentant de mettre des mots sur ce qui est en train de se passer. Il va tourner autour du pot, comme il l'a toujours fait, ça l'aide parfois à avouer ses peines les plus profondes, quoi qu'en ce moment, il est sincère et extrêmement franc, pour faire avancer les choses, notamment avec Sineag, c'était normal qu'il se lâche, sinon la situation allait durer, stagner alors que là, elle est avancée, ils sont bien, ils se découvrent.

Péniblement, il avale sa salive et passe sa main libre sur son visage, déposant ensuite sa cigarette dans le cendrier que Sineag a approché de la table. Il prend son courage -le peu qu'il reste- entre ses deux mains et se lance, dans un récit qui sera certainement décousu, et peut-être dépourvu de sens. « J'avais des lettres quand j'étais tout à l'heure dans le bar, celles ou tu as renversé le café dessus. Je les ai reprise pour tenter de les sauver, parce que je voulais savoir ce qu'il y avait dessus. J'avais lu la première, mais pas les deux autres, enfin pas tout à fait. Je n'ai pas réussi à sauver celle des impôts, je les appellerai demain pour savoir ce qu'ils me voulaient, mais l'autre... J'ai réussi. J'avais lu le début juste alors j'ai essayé de la sauver pour lire la suite. » Il marque une pause, reprenant sa cigarette pour tirer dessus avec force, rendant la cigarette chaude, prendre bouillante au bout de ses doigts. « J'ai fais des examens de routine y a une semaine, ou deux, je ne sais plus, j'ai des migraines, mon médecin me disait que ça allait passer avec le temps ou les traitements, mais ça n'a rien changé alors j'ai été faire des examens plus poussés afin de m'assurer que ce n'est rien de grave. » Il coupe cette fois, ne voulant pas que sa voix craque, il ne peut pas, il a déjà assez pleuré comme ça, il faut un peu qu'il se calme et qu'il prenne sur lui. Anastase ne peut pas mourir de ça, si ça se trouve ce n'est rien, il fait qu'il essaye de se persuader de ça, mais il a peur, parce que si il arrive à se mettre ça en tête et qu'en réalité c'est tout le contraire, il va encore plus tombé de haut, mais on ne peut pas lui en vouloir de chercher de l'espoir, tout le monde le fait, même dans les moments les plus sombres, il faut de l'espoir pour s'en sortir. Il faut y croire, un instant, même si après la chute et des plus difficiles. Le pédiatre soupire doucement et repose son regard dans celui de Sineag. « Dans cette lettre apparaît le nom d'un neurologue, ce qui est tout à fait normal pour des migraines, consulter un spécialiste c'est tout ce qu'il y a de plus normal, mais... après... Il y a le nom de cet enfoiré. Un oncologue. » Il n'a rien contre cet homme l'oncologue, mais à cet instant précis, il le déteste et voudrait bien que jamais il n'existe, il n'aurait pas été sur cette foutue lettre, il aurait été heureux de voir le nom du neurologue, il aurait eu une solution, mais non, comme on dit, plus on est de fous, plus on rit. Il secoue la tête sur les côtés tirant sur sa cigarette à s'en brûler les doigts.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyMar 6 Nov - 16:11

I JUST CAN'T GET ENOUGH_

Anastase ne te répond pas. Pas tout de suite. Il tente de te sourire. Un sourire trop léger, pâle, effacé. Un sourire qui ne te soulage pas, qui ne vire aucune de tes inquiétudes. Loin de là. Il laisse s'égrener le temps en un silence pesant qui s'étire. Qui s'étire...
Finalement, il parle. Un discours d'une voix basse, presque désenchantée. Il te parle des lettres, celles de tout à l'heure. Il a réussi à en sauver une. Et, à l'entente de sa voix, tu aurais préféré qu'il n'y ai pas réussi, que le papier se soit imprégné entièrement et qu'il lui soit impossible de seulement discerner quelques lettre. Tu aurais aimé qu'il ne parvienne pas à la lire, quand tu vois le changement d'attitude que quelques mots ont opérés. Il fait une pause. Tu ne le presses pas. Tu crains qu'il ne te dise rien, sinon. Puis il reprend. Il te parle d'examens médicaux. Pour ses migraines. Tu as peur de comprendre l'implicite avant même qu'il ne te l'explique tout à fait. Il se tait à-nouveau. Toi non plus tu ne souris plus. Il attrape ton regard. Et il te parle d'un neurologue. Pour des migraines, c'est la logique même. Puis, la profession d'un autre médecin tombe. Un oncologue. Ton cœur rate un battement. Tu restes figé. C'est impossible. Impossible. Pas lui. Non, pas lui. Pas maintenant, qui plus est. « C'est... », tu débutes. Tu déglutis avec difficulté. « C'est une erreur. », tu dis d'une voix ferme. « Ou bien, ce n'est rien... C'est... C'est juste pour passer d'autres examens. » Tu tentes de le rassurer. Mais, aussi, tu tentes de te rassurer, toi. Il ne faut pas que ta voix tremble. Alors tu parles bas, encore. Tu n'as pas le droit d'être abattu par cet nouvelle. Tu dois le soutenir. Et cela ne doit pas être l'inverse. Tu dois être fort, parce que, maintenant, c'est lui qui a besoin de cela. « Tu sais, pour s'assurer que tu n'as rien. » Tu souris, légèrement. Tu tentes de ne pas l'effrayer encore plus. « Ne pense pas au pire, Ana... », tu murmures. Tu poses une main sur la sienne. « Tu n'as rien. Je t'assure. » Parce que, peut-être que si c'est tout ce que tu souhaites au plus profond de toi et que, en plus, tu l'affirmes à haute voix... Alors, peut-être que l'avenir te donnera raison. Tu presses sa main, possessif. « Tu n'as pas le droit d'avoir quoi ce soit. », d'une voix assurée, déterminée. Il n'a rien. Rien du tout. De simples migraines qu'il peut gérer aisément. Certes douloureuses, mais qui ne présagent rien d'autre. « Tu m'entends ? » Tu remontes ta main sur son bras. « Tu n'as rien. Rien du tout, Anastase. » Tu souhaites simplement que cette assurance qui suinte dans ta voix parvienne à le contaminer. Ainsi, comme dans un cercle vicieux, ce sera à ton tour d'être convaincu tout à fait.
Tu poses ton menton sur son épaule. Et tu murmures, juste dans le creux de son oreille : « Je suis là. ». Oui. Tu es là. Et tu seras là. Tout le temps. Pour lui. Quand il en aura besoin, quand il en éprouvera l'envie. Qu'importe, toutes les choses que tu devras taire ou inventer afin de passer le plus de temps possible en sa compagnie. Aujourd'hui, tu as juste compris que tu ne pouvais pas te passer de lui. Que tu n'en avais aucune envie. Tu veux juste passer tout le temps que tu ne passes pas à travailler avec lui. À dire vrai... Même ce temps que tu passes à l'école, tu aimerais l'avoir près de toi. « Ne te lance pas dans ce genre de diagnostic hâté. », tu ajoutes. Et tu poses tes lèvres sur le haut de sa pommette, délicatement.
Ton regard tombe sur ta montre, sans que tu n'y penses. Il est plus de dix-neuf heure trente. Presque vingt heure. Il faut que tu rentres. Enfin. Il faudrait que tu rentres. Mais tu n'en n'as pas envie. Ce n'est pas le moment, de le laisser. Pas dans cet état. Tu sais qu'il pourrait aussi souhaiter rester seul. Mais il n'en est pas question. Pas pour l'instant. Ceci-dit, tu sais qu'il a capté ton regard sur ta montre. « Je n'ai pas vu le temps passer... », tu lui souris, Tu ne mentionneras pas Kseniya. Non. Il est déjà assez mal pour que tu ne mentionnes pas le nom de cette femme qu'il ne porte absolument pas dans son cœur. Tu détaches ton attention de ton poignet. Tu voudrais rester avec Anastase. Pour tout le temps, mais surtout ce soir. Mais tu ne t'imposeras pas. Tu ne resteras que s'il te le demandes. Même d'une façon implicite.
« Tu veux bien... penser à autre chose ? », tu lui demandes. « Profite. », tu lui dis. « Profite juste de ce moment. », tu complètes. Tu l'enjambes, tu viens t'asseoir juste sur ses cuisses. Tu penches la tête doucement, vers la droite. « On n'est pas bien, là ? », tu l'interroges. « Juste tous les deux. », tu ajoutes. Ces quelques mots sonnent d'un cliché classique. Elle sonne comme un stéréotype, pour le moment, cette relation à-peine entamée. S'il dit non ou s'il a seulement l'air de le penser, tu rattraperas tes derniers vêtements, tu tourneras les talons et tu t'en iras, hargneux. « Pense à moi... Plutôt qu'à cette hypothétique maladie. », tu décrètes, finalement.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyMar 6 Nov - 21:34

Jamais il n'est vulgaire, ce n'est pas le genre de personne à pousser des mots grossiers, il a toujours été polit et n'a jamais user de ces mots qui semblent si ordinaires, mais là, la situation fait qu'il ne contrôle pas exactement tout ce qu'il dit. Jamais lorsqu'il sera devant cet oncologue, il ne pourra lui parler de la sorte, cette fois certainement, il se contiendra et il sera passif face à ce qu'on va lui dire, que ce soit une bonne nouvelle ou pas. Le pédiatre sera sans doute soulagé d'apprendre que ça irai bien, mais rien ne se verra sur son visage, il sera impassible. Il a apprit à rester comme ça, lorsqu'il annonce des mauvaises nouvelles, parce qu'il en annonce à ses patients, les enfants qui sont ses patients ont parfois de réels problèmes qui sont parfois graves. Un médecin se doit d'être impassible, il peut éventuellement partager la douleur, mais il ne doit en aucun cas laisser passer celle-ci devant la famille, c'est dans les closes. Rester fort devant les gens, mais là, ce n'est pas possible, il a besoin de se laisser aller un moment, un instant, devant Sineag, même si il ne supporte pas l'image qu'il doit donner de lui à cet instant. Quelqu'un de brisé qui pourtant ne sait rien sur ce qu'il va se passer. Sineag et lui vienne de faire un pacte, ils seront amants, les amants ne s'intéressent pas comme ça, ils sont là pour les relations sexuelles avant tout, même si là les deux hommes s'aiment. C'est une situation compliquée, il baigne dedans Anastase, on dirait qu'il attire tout ce qui est compliqué en ce moment vers lui. Tout était si simple avec Elliot, jamais de prises de têtes, jamais de problèmes et là, tout lui tombe dessus et puis quand bien même, quand tout semble aller bien au final tout fout le camp. C'est comme si quelqu'un en haut, refuse de voir Anastse ne serait-ce qu'effleurer le bonheur. Qu'est-ce qu'il a donc fait pour mériter une telle chose, réellement ? Il soupire doucement passant sa main libre sur son visage, soupirant alors que Sineag essaye de le rassurer comme il peut, il semble un peu lui aussi secoué par cette nouvelle, c'est nouvelle, il n'a pas signé de pacte avec un malade, il a signé un pacte avec Anastase le pédiatre en bonne santé, point barre. Il le remercie d'un regard et d'un léger sourire, s’imprégnant de ses paroles pour reprendre du poils de la bête. C'est difficile cependant de faire comme si il avait raison, voir le bon côté des choses, c'est facile, Sineag essaye de s'en persuader lui-même afin que ce soit la même pour le pédiatre, mais ils savent bien tous les deux que ça ne va pas se passer comme ça. Si ce n'est pas rien, ça va tout changer, une nouvelle fois. « J'espère que tu as raison Sineag, j'espère... » Souffle-t-il doucement avant de baisser la tête un instant se perdant dans des pensées pas du tout joyeuse, il essaye de s'imaginer la vie avec un cancer, partager sa vie avec celui-ci, une cohabitation non voulue et surtout, une cohabitation de longue durée, on n'enlève pas un cancer comme on enlève l'appendice.

Sineag semble être un appuis sur lequel il va pouvoir compter cependant, il fait de son mieux pour le rassurer, il sera sans doute là, mais Anastase a peur qu'il quitte sa femme parce qu'il est malade, qu'il va rester pour s'occuper de lui, qu'il va rester par pitié ou dans le pire des scénarios, qu'il s'en aille après tout cela, qu'il ne revienne plus, qu'il fasse comme si il ne savait rien. Bien sur que ça ne se passera pas comme ça, il ne peut pas faire une chose pareille et puis ce n'est pas lui. « Tu es là. » Souffle-t-il posant sa tête sur celle de Sineag collée sur lui, il ferme les yeux profitant de sa présence, trouvent des force, du courage dans se contact, comme avec sa main tout à l'heure. La chaleur de son corps l'apaise, malgré tout ce à quoi il peut bien penser, cette chaleur est bienfaisante. Il en a besoin, quoi qu'il en dise, lorsque Sineag va s'en aller, il aura mal, même si demain, il sera de nouveau là. « Je fais de mon mieux tu sais... » Ajoute-t-il en réponse à Sineag et au diagnostic hâté. Ensuite, il ne peut s'empêcher de hausser un sourcil, intrigué et quelque peu agacé de voir Sineag penser au temps, il a encore une fois oublié qu'il devait le partager avec sa femme, il n'a donc pas vu le temps passer, Anastase prend ça pour un compliment, il est content d'un côté, si il ne voit pas le temps passer en sa compagnie c'est que c'est bon signe. Cependant, il irait bien enterrer cette montre au fin fond de la terre qu'il ne puisse plus jamais savoir quelle heure il est et penser à sa femme. Il se tait, ne voulant pas faire de remarques, de plus, Sineag ne lui en laisse pas le temps en reprenant la parole, lui demandant de profiter, de ne pas songer à cette plausible maladie qui n'en est peut-être pas une. Il glisse sur ses genoux. Anastase passe ses mains dans son dos, touchant le tissu de son pull, il s'est rhabillé alors que lui non. Il soupire doucement, collant sa tête son à torse, cette position le lui permettant. « Je profite. » Souffle-t-il contre lui, les yeux fermés. Il ne peut pas ne pas y penser, c'est trop lui demander, mais il peut mettre ça de côté pour ne pas gâcher leur fin de soirée. « On est bien... » Il sourit en coin et inspire cette odeur si masculine émanant de Sineag, il profite de la présence de celui-ci, ne voulant plus le quitter, passer le reste de sa vie avec lui, c'est tout ce qu'il désire. Il ne pourra plus jamais se passer de cette homme, voilà tout. Sineag est le sien et puis c'est tout. Ils sont faits l'un pour l'autre, quoi qu'ils puissent en dire, il finira bien par s'en rendre compte de toute manière. « Je t'aime tu sais. » Dit-il d'une petite voix, restant avec sa tête collée à son torse.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyMar 6 Nov - 22:47

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Il dit qu'il fait de son mieux, afin de ne pas penser au pire. Cependant, tu comprends tout à fait qu'il ne puisse pas faire autrement et qu'il s'imagine le diagnostic le plus tragique. Cela le touche de bien trop près pour qu'il puisse faire la part des choses et relativiser. Par extension, cela te touche aussi. Énormément. Ceci-dit, tu dois garder une contenance. Faire bonne figure. Tu dois parvenir à garder le sourire, même si ce n'est qu'un rictus de composition. Pour ne pas l'enfoncer, pour ne pas finir de le convaincre du pire. Pour qu'il puisse se reposer sur toi. Pour que tu puisses lui lancer un joyeux et railleur « Je te l'avais dis ! », lorsqu'il sera certain qu'il n'a rien. Rien du tout. Ou rien de grave. Ou pour qu'il puisse compter sur toi sans concession si, par malheur, le verdict prochain annonçait cette chose impensable qui, déjà, prend place dans son esprit.
Son sourcil haussé et son air agacé te pousse à ne pas t'attarder sur l'heure qui défile. Bien trop vite. Ce simple automatisme qui t'as attiré vers ta montre devient, en sa présence, comme un affront que tu trouves intenable. Il ne relève pas. Tu apprécies. De toute façon, tu ne le lui en laisses pas le temps. Tu te poses sur ses genoux et il passe ses mains dans ton dos. Alors, tu regrettes d'avoir remis ton pull. Soupirant, il pose sa tête sur ton torse. Dans un souffle, il t'assure qu'il profite. Tu glisses tes mains dans ses cheveux. Et tu masses doucement son crâne. Pressions légères, cercles de tailles diverses et concentriques. Il te dit qu'il est bien, usant d'un « on » tout à fait exact, aussi.
Le temps passe doucement, tu continues de jouer avec tes doigts dans ses cheveux. Il te répète qu'il t'aime. D'une voix basse. Tes doigts s'arrêtent, un instant. Et ton cœur bat étrangement. Il l'entend sans doute, lui qui est appuyé tout contre ta cage thoracique. Tu es incapable de lui répondre. Ce sont des mots qui ne sortent pas tout seul. Mais tu l'aimes. Oui, tu le sais. Et, tu sais qu'il le sais, lui aussi. Ce que tu ressens. Parce que c'est tellement perceptible. Parce que tout en toi le cri. Parce que ton regard et ta voix ne trompent personne, surtout pas lui. Et parce que ton corps cherche toujours le sien, qu'il se tend vers lui. Consciemment ou non. Bien souvent inconsciemment, d'ailleurs. Tu baisses la tête, et tu déposes un baiser à la racine de ses cheveux, sur sa nuque blanche. Tu aimerais pouvoir prononcer ces mots. Ils lui feraient du bien. Mais... Tu ne peux que lui prouver ce que tu ressens pour lui dans tes actes. Tu souhaites qu'il le ressente. Il est obligé de le ressentir. Tu gardes apposées sur sa nuque tes lèvres, un instant. Les secondes s'écoulent, et tu ne bouges pas. Vous ne bougez pas. Finalement, tes mains s'égarent à-nouveau dans sa chevelure défaite alors que tu murmures un simple : « Je sais... », quand tout ton être voudrait que tu lui hurles un « Je t'aime ! » transcendant.
Tu te penches doucement en arrière et attrape les bières que vous aviez abandonné et posées là, sur la table basse. Tu te redresses, délicatement. Et tu tends à Anastase l'une des deux. Peut-être la tienne. Qu'importe. Boire au goulot de la bouteille de l'autre n'est rien, comparé aux baisers enflammés que vous avez précédemment échangés. Et que vous échangerez encore. Bientôt. Toujours. À jamais. Alors que sa main se pose sur le verre, tu dis : « Je pense qu'elles ne sont plus très fraîches. Mais tu m'as donné soif... », dans un sourire doux, léger. Même si tu souhaiterais une boisson bien plus alcoolisée, quelque chose qui emmêle rapidement ses pensées et ôte de son visage ce sourire probablement simulé et factice pour y en accrocher un autre. Plus vrai, plus insouciant. Rendu éclatant de naïveté par l'alcool ingurgité. Qu'il ne pense plus à ses problèmes, ou aux autres, hypothétiques, qui pourraient éventuellement advenir. Qu'il ne voit que les bons côtés de toutes ces choses sombres qui peuvent l'assaillir. Tu tends ta bouteille vers la sienne et la frappe doucement. « Santé. », tu dis, d'une voix souriante, avec un clin d'œil. C'est une formule appropriée, en somme. « Maintenant, tu es obligé de rester en bonne santé. Pendant très longtemps. Sinon, je vois pas l'intérêt de trinquer... », tu ajoutes, explicitant le fond de ta pensée d'une voix tendre, un accent doux.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyMer 7 Nov - 0:22

Il n'est pas lourd sur ses genoux, malgré le fait qu'il ne soit pas frot du tout, il aime cette position et le regarder contre lui. Ils sont proches tous les deux, collés l'un à l'autre. Anastase se sent de mieux en mieux. Il n'oublie pas le contenu de cette lettre pour autant, mais il arrive à faire la part des choses, cela ne sert à rien de se miner le moral avec quelque chose dont il n'est pas sur alors qu'il a l'homme qu'il aime sur ses genoux. C'est dévident que le pédiatre ne peut pas passer du coq à l'âne comme ça, mais petit à petit, il pousse ses pensées pour ne plus songer qu'à lui, à sa chaleur, à tout de lui, qu'il soit en lui à tout jamais et que sa force lui serve pour la suite des événements. Cette main glissée dans ses cheveux lui fait du bien, il se permet de se détendre un peu plus et de lâcher un soupir de bien être contre son torse. Il adore qu'on lui touche les cheveux, même si ça reste un point sensible chez lui. Le besoin constant de se faire toucher se faire ressentir, ce contact jamais il ne va pouvoir s'ne passer maintenant. Même dans la vie normale, même lorsqu'ils ne seront pas censé être aussi proches, il va aller le toucher, il va lui faire la bise le matin, il va appuyer ses baisers sur ses joues pour lui montrer qu'il ne l'oublie pas et qu'il en veut toujours plus. Peut-être qu'ils se cacheront dans l'école, peut-être qu'ils seront des clandestins amoureux l'un de l'autre. Ça pourrait être marrant, mais seulement au début, parce qu'ils sont adultes et que les adultes ont besoin de plus, Anastase a besoin de stabilité, même si pour le moment il put faire la concession de ne pas en avoir. Peut-être qu'Anastase serait aussi capable de lui mentir pour sa maladie, pour ne pas l’inquiéter si éventuellement il a quelque chose. Il verra bien demain de toute manière, parce qu'il va y aller demain étant donné qu'il travaille à l'endroit ou sont ces deux médecins. Enfin, demain, il se passera ce qu'il doit se passer et il avisera, mais pour en revenir à précédement, il peut lui mentir dans le but de pas l'inquiéter, il ne tiendra pas longtemps c'est évident dans le sens ou lui mentir désormais va devenir quelque chose d'impossible, bien qu'avant il ne lui mentait jamais. Mais il a l'impression de devoir tout lui dire, de devoir se confier et de se laisser aller avec, d'autant plus qu'il vient de s'offrir et qu'il n'aura pas de cesse de lui dire qu'il l'aime, parce que ce n'est que le début, même si officiellement ils ne sont pas tous les deux, Anastase ne pourra cacher ce qu'il ressent, en public si éventuellement parce qu'il ne veut pas non plus lui attirer des problèmes, mais en privé, il ne se gênera pas, même si comme là, la réponse n'est pas celle qu'il désire. Cependant, il sait que Sineag l'aime, alors si pour le moment, il ne peut pas lui dire, il va se contenter de cela. C'est difficile, mais il le sait alors il fait avec. Sineag le lui fait comprendre qu'il le sait en le disant à voix haute, au moins, il ne rejette pas ses sentiments et c'est déjà beaucoup. Il ne risque pas de s'en débarrasser de si tôt aussi. Anastase sourit contre sa poitrine un instant, il n'a pas non plus loupé les battements de son cœur qui ont changé lorsqu'il a prononcé les mots magiques, il ne pourra jamais l'oublier ça non plus.

Anastase fait glisser ses mains un peu plus bas dans son dos afin qu'il puisse se reculer sans prendre le risque de tomber parce qu'il le maintient. Sineag vient de reprendre les deux bouteilles de bière dans ses mains, il en garde une et en tend une autre à Anastase qui le remercie d'un sourire. « Tant pis, si elles ne sont plus très fraîches, c'était pour la bonne cause. » Bien sur que oui, c'était une bonne cause, si on enlève les quelques minutes qui viennent de passer à ruminer et à parler de cette éventualité qu'il soit malade, ils étaient bien couchés l'un sur l'autre, sur le canapé en train de se dévorer mutuellement. C'était une excellente raison pour laisser les bières de réchauffer. Du moins, c'est ce que pense Anastase et c'est ce qu'il fait comprendre à Sineag. Il se sent un peu mieux, même si dans un coin de sa tête ça ne peut pas s'en aller comme ça, mais pour Sineag, pour leur fin de soirée, il faut qu'il le fasse, après, lorsqu'il s'en ira, il se laissera aller, il ira s'enfermer dans sa chambre, il ira fumer des paquets de cigarettes, il restera des heures dans sa douche sous l'eau bouillante et il ne dormira pas de la nuit, trop stressé pour savoir ce qu'il se passe réellement en lui qui fait qu'il a besoin de voir un oncologue, après tout, il n'est pas si vieux que cela, il a encore de bonnes années à vivre devant lui. Il avale difficilement sa salive avant de trinquer avec Sineag, répétant lui aussi le mot santé, sans grande conviction, il faut l'avouer, parce qu'elle lui fait défaut et il ne peut pas lui en vouloir. Il sourit ensuite, par cet élan d'optimisme de son amant. Il est amusant, touchant et terriblement attachant. Sineag est parfait comme il est. Anastase relève son visage pour glisser ses lèvres sur les siennes un instant, se retenant de lui murmure une litanie de je t'aime à voix basse. Anastase boit une gorgée de sa bière, forcé de constater qu'elle est presque chaude, tant pis, il s'en délectera quand même. Il garde son sourire envers Sineag toujours assit sur ses jambes. « Merci... d'être là, de dire toutes ces choses là, d'essayer, de faire de ton mieux pour me rendre le sourire et tu vois... » Il sourit sincèrement. « Tu y arrives. » Il l'embrasse une nouvelle fois, déposant sa bière à terre pour l'encercler de ses bras et le serrer fort.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyMer 7 Nov - 12:47

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Alors qu'il te dit que ce n'est pas grave si elles ne sont plus fraîches étant donné que c'était pour la bonne cause, tu rougis doucement. Puis, il te remercie. D'être simplement là et de faire tout ton possible afin qu'il sourit à-nouveau. Il t'offre un de ses sourires sincères qui appelle au tien, inexorablement, et qui te fait fondre. Et, tout en t'embrassant, il t'assure que tu y arrives. Il dépose sa bière au sol, afin de pouvoir t'enserrer plus aisément. Tu cales la tienne au bout du canapé, en équilibre précaire. Mais elle semble ne pas vouloir tomber, tout de même. Tu déplies tes jambes et les glisses dans le dos d'Anastase (ouais... je ne sais absolument pas quand il a fait ça, mais il a viré ses chaussures, en tout cas. →). Tu passes tes bras autour de ses épaules, et tu lui rends cette étreinte. Tu glisses ton visage dans son cou et traces un tendre sentier avec tes lèvres. Tu aimes qu'il te serres si fort, contre lui. Tu te sens vivant. À ta place. Vraiment. Tu aimerais que cette force ne faiblisse jamais. Tu aimerais rester sur ses genoux, dans ses bras, pour l'éternité. Tu fais passer tout ce que tu ressens dans cette accolade. Tu le serres, aussi, pour qu'il s'assure que tu es bien là. Et que tu seras là toujours. Dans la mesure du possible, bien évidemment. Mais, tu serais près à décommander beaucoup de choses excessivement importante seulement pour rester près de lui. Juste pour être en sa compagnie. Qu'importe ce que vous pouvez faire. Le temps que tu peux tendre la main et le toucher. Pour être certain qu'il est encore là. Rester assis l'un près de l'autre. Ou l'un sur l'autre. Le temps que la chaleur de son corps peut te contaminer. Le temps que tu puisses capter chaque lueur changeante dans son regard indescriptible. Et apercevoir ce sourire sincère qui fait briller tes yeux.
Tu sais qu'il ira consulter cet oncologue qui vous effraie dès demain. Puisque son bureau se trouve à l'hôpital. Et le fait que la date fatidique soit si proche de vous n'est pas forcément une bonne chose. Et s'il avait réellement quelque chose ? D'un côté, ce serait bien qu'il puisse rester dans l'incertitude – cette certaine sorte d'inconscience et d'insouciance, en somme – encore quelque temps. Mais, aussi, de l'autre côté, la rapidité de cette consultation pourrait éventuellement être non négligeable s'il venait à être réellement malade. Tu aimerais l'accompagner. Mais tu penses qu'il ne l'accepterait pas. Il voudra être seul. Affronté tout cela tout seul. Le retourner dans son esprit. Pour pouvoir te le redire. Certainement en tentant d'user de mots peu effrayant. Pour que tu ne t'en fasses pas. C'est tout lui, cela. Amoindrir les choses, en face des gens qu'il aime. Tout prendre sur lui, et laisser les choses se faire. Cette sorte de négation de soi, ces sacrifices qu'il fait tout le temps afin de protéger les autres, c'est enviable, mais en même temps tellement agaçant, cette espèce de passivité non feinte. En même temps, il n'a probablement rien. Non. Certainement rien. Il n'a pas le droit d'avoir quoi que ce soit, tu le lui as déjà dit. Et tu le répéteras à l'infini s'il recommence à s'interroger à haute voix ou s'il se met à douter d'une manière trop visible, physiquement parlant. Son langage corporel peut t'apprendre tout autant que ses mots. Comme le tien peut lui apprendre.
Tu laisses glisser tes mains dans son dos nu. Et tu recommences à tracer des serpents imaginaires. Tu te laisses aller. Tes yeux se ferment doucement. Et ton souffle caresse sa nuque, en une respiration régulière.
Tu ne peux décemment pas le laisser seul, cette nuit. Tu sais qu'il se morfondrait et qu'il attendrait avec une crainte palpable le lever du jour. Qu'il viderait quelques paquets de clopes en tirant trop fort. Peut-être qu'il descendrait une bonne dose d'alcool, aussi, en plusieurs gorgées longues. Et qu'il finirait, éventuellement, par tomber de cette fatigue malsaine qu'il aura nourrie aisément d'appréhension peut-être discutable et malvenue. Selon les résultats à venir.
Tu te redresses, pousses doucement sur ses épaules afin d'ancrer ton regard dans le sien. « Je vais devoir y aller... », tu lui dit dans un souffle, l'air désolé. Mais, tu n'as pas envie. Alors, tu ajoutes : « Sauf si... », tu penches légèrement la tête. « Sauf si tu me demandes de rester. », tu ajoutes en un murmure. Avec un sourire en coin léger. Tu souhaites justes qu'il te le demandes. Tu veux t'endormir dans ses bras, bercé par sa respiration. Tu veux qu'il reste calme et heureux, cette nuit. Qu'il cesse de se poser des questions. Il te faudrait simplement prévenir Kseniya. La moindre des choses. Avec son téléphone, de plus, puisque tu as consciemment oublié le tien, tout à l'heure.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyMer 7 Nov - 23:36

Non, bien entendu ce n'est pas qu'il ne le veut pas avec lui demain pour aller voir le médecin, mais demain, il doit travailler, comme tous les lundis. Il ne va simplement pas lui demander de l'accompagner pour ça et puis, ils ne sont que des amants, des amants amoureux l'un de l'autre, certes, mais ils ne sont pas un couple officiel. Si c'était le cas, ils pourraient faire ce qu'ils veulent en public mais ce n'est pas le cas, rien qu'à songer à tout à l'heure, lorsqu'ils étaient dans le bar, et même dehors. Sineag recherchait l'endroit, celui ou personne ne pourrait les voir tous les deux ensembles. Ils peuvent se faire voir tous les deux en tant qu'amis bien entendu, mais dans le regard d'Anastase on remarque rapidement si on regarde bien que ce n'est pas de l'amitié qu'il éprouve mais bel et bien de l'amour. Il lui arrivait déjà avant de le regarder de cette manière appuyée, pour l'admirer et profiter de lui, il le faisait avec les enfants parce qu'ils ne savent pas réellement ce qui veut dire ce regard, enfin ils l'ont déjà vu, certainement chez leurs parents, mais ils ne savent pas le reproduire, pas encore, ils sont encore jeunes pour connaître l'amour. Ils ont encore tout leur temps pour apprendre ce que c'est et essayer de comprendre, mais surtout de dompter se sentiments qui souvent prennent en traître. Il faut qu'ils puissent profiter de leur innocence avant de rentrer dans la vie d'adulte et d'avoir des problèmes, bien que rien qu'étant adolescents, on peut en avoir pas mal des problèmes, mais ce n'est pas la même chose. Anastase soupire doucement lorsque Sineag vient à passer ses jambes derrière son dos pour se coller encore plus à lui et le serrer dans ses bras, glissant ses lèvres dans son cou, le faisant frissonner de toutes parts. Il se sent de mieux en mieux, cette chaleur et cette force qu'il donne dans cette étreinte lui fait du bien, elle lui donne du courage pour la suite des événements qu'il va avoir a affronter, parce qu'il a l'intime intuition qu'ils seront plusieurs et qu'ils seront difficiles. Sineag est présent à cet instant, il est collé à lui, il essaye de le rassurer et même, il y arrive, mais il ne sera pas tout le temps là et même si ils se mettent ensembles, même si Sineag divorce, il ne sera pas toujours là, parce qu'il va garder sa vie à côté, il y aura toujours son travail et Anastase le comprend, il aime son travail et il y a de quoi l'aimer, ses élèves sont réellement géniaux et tous plus intéressants les uns que les autres. Any adore aller passer son jeudi dans sa classe pour observer les enfants et leurs comportements, il aurait du faire pédopsychiatre certainement, mais il peut encore passer des test, des examens, mais est-ce que ça va valoir le coup, sérieusement ? Si demain, on lui annonce qu'il ne lui reste plus que quelques années à vivre, il va se poser des questions sur ce qu'il va essayer de faire ou justement de ne pas faire. C'est difficile à s'imaginer de devoir faire des choix sur le 'long' terme pour une chose pareille, quelques années, au fond ce n'est rien du tout.

Anastase le serre un peu plus fort contre lui avec toutes ses pensées qui reviennent comme un boomerang dans sa tête, pourtant, il ne laisse rien transparaître, il ne veut pas lui dire à quoi il pense parce qu'il risque de s'agacer, mais Sineag doit pouvoir comprendre ce qu'il se passe, il n'est pas bête et de plus, il sait comment Anastase fonctionne, notamment avec sa façon de parler aux gens et de se comporter devant. Jamais il n'est celui qui est au devant de la scène, il préfère se laisser faire pour ruminer par la suite. L'ajout de cette main dans son dos lui fait de nouveau du bien et il se détend un peu, il doit aussi le sentir ça sous ses doigts, il est extrêmement tendu, crispé, mais là, doucement, derrière ses caresses, il se détend peu à peu, profitant de ce qu'il est en train de lui faire. Quelques minutes plus tard, Sineag se recule légèrement de ses genoux, cette fois aussi, il glisse ses bras en bas de son dos pour ne pas qu'il tombe et plonge son regard dans le sien, attendant sagement la suite. Sineag doit s'en aller. C'est ce qu'il est en train de lui expliquer, il s'en doutait, elle est toujours là elle, elle n'a pas disparu entre temps. Anastase pince ses lèvres avant d'entendre la suite qui cette fois le fais sourire, timidement, mais tout de même. « je voudrais que tu restes, je voudrais que tu sois là toutes les nuits. » Dit-il dans un souffle, le fixant dans ses yeux. Il fait toujours qu'il en fasse un peu de trop, une manière comme une autre de montrer son attachement sans limites envers cet homme qui se trouve assit sur ses genoux. « Oui, je veux que tu restes, mais je ne veux pas que tu ais de problèmes... » Que ce soir avec sa femme ou bien demain matin avec son travail, il n'a pas d'affaires de rechange ici et les habits d'Anastase ne vont pas lui aller étant donné que leurs corpulences ne sont pas les mêmes. Il se permet de sourire de nouveau après cette requête, se disant que si c'est Sineag qui lui propose de rester, c'est une bonne idée et bien entendu, il sait ce qu'il fait. De plus, sa femme ne doit pas se douter qu'il la trompe et puis, si il dort chez un ami, jamais elle ne va criser en disant qu'il est homosexuel etc. Elle ne peut pas savoir, personne ne peut savoir ce qu'il se passe entre les deux hommes.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyJeu 8 Nov - 22:17

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Tu sens qu'il se détend, sous tes doigts. Qu'il essaie de profiter réellement, totalement. Tu es heureux de réussir à le faire se sentir mieux. Au moins un peu. Perceptiblement, en tous les cas. De parvenir à éloigner, ne serait-ce que d'une façon minime, toutes ces questions qui le tourmentent. Ses mains au bas de son dos, alors que tu te recules. Doucement. Tu lui fais confiance, tu ne crains absolument pas de basculer en arrière. Tu serais prêt à te laisser tomber du haut d'une falaise, s'il était près de toi. Tu sais qu'il te rattraperait. Qu'il tendrait sa main pour s'emparer de la tienne. Et qu'il te ramènerais au sommet. Tu le sens, qu'il ferait n'importe quoi. Pour toi. Réellement n'importe quoi.
Tu lui dis que tu dois rentrer. Il pince les lèvres. Tu ajoutes que tu resteras, s'il te le demande. Et tu préfères ce doux sourire qui point sur ses lèvres. Dans un souffle, il te dit qu'il aimerait que tu restes avec lui toutes les nuits, ancrant son regard dans le tien. Tu lui retournes ce sourire léger. Et il te répète qu'il veut que tu restes. Mais qu'il ne souhaite surtout pas que tu ais des problèmes. Tu lui souris. Tes mains glissent sur son torse toujours nu. « Ne t'en fais pas... », tu lui réponds. Tu n'auras pas de problème. Il suffit que tu téléphone à ta femme pour la prévenir. Tu n'auras pas même à lui mentir. Seulement lui dire que tu passes la nuit chez un ami. Si elle te demande pourquoi, alors tu ajouteras qu'il ne se sent pas bien. C'est tout. Elle ne doutera pas, parce que depuis toutes ces années, tu ne lui as donné aucune raison. De douter de toi, de ton comportement, de tes imprévus. De quoi que ce soit. Quant à tes affaires... Tu n'auras qu'à remettre les mêmes. Éventuellement repasser chez toi avant d'aller travailler. Mais, vraiment... Qu'importe. C'est réellement le dernier de tes soucis. Pourquoi penser à tes affaires, ou même à d'éventuels problèmes, alors que Anastase est juste sous tes jambes ? Et qu'il n'a d'yeux que pour toi.
« Je reste. », tu dis doucement. Et tu viens poser à-nouveau tes lèvres sur les siennes. Un doux baiser. Léger. Rapide. Puis, tu lui demandes : « Est-ce que je peux utiliser ton téléphone ? Juste pour... ». Et tu t'arrêtes. Tu ne voulais pas ne serait-ce que mentionner Kseniya. Il se contente de l'imaginer, mais tu ne souhaitais pas pour autant la mentionner clairement. « … prévenir. », tu finis tant bien que mal. Plutôt content de toi. Pas de prénom, pas même un « la ». En somme, tu continues d'éviter de la citer consciemment. Mais il n'est pas dupe. De toute façon, il se doute forcément que tu ne peux pas te permettre de découcher sans la tenir au courant. C'est la moindre des choses. Tu lui jettes néanmoins un regard désolé, tout en t'excusant à voix très basse, murmurée, presque inaudible.
Tu te redresses, doucement. Puis, tu te relèves tout à fait. Lorsqu'il t'autorise à l'utiliser, tu le remercies et tu marches jusqu'au téléphone. Tu composes le numéro de chez toi. Elle doit être rentrée. Depuis déjà quelques heures, peut-être. Elle s'inquiète, sans doute. C'est l'habitude, certainement. Plutôt qu'une réelle inquiétude amoureuse, cette seule peur du changement. Perte de cette routine sans réel grain de folie. On ne sait jamais. Tonalité d'appel. Elle décroche. Alors que tu t'annonces, elle te demande directement où tu es. Chez un ami. Tu aurais pu prévenir ! Quand est-ce que tu rentres ? Pas ce soir. Tu restes chez cet ami. Elle ne te demande même pas pourquoi. Elle laisse juste s'échapper un « Oh... », léger. Puis elle te dit qu'elle est contente que tu ailles bien, qu'elle s'inquiétait. Ce n'était vraiment pas la peine... Vous vous reverrez demain, donc. Tu l'embrasses. Elle aussi. Tu n'ajoutes aucun mot gentil, tu n'utilises aucun de ces surnoms que le temps vous a forgé. Tu l'embrasses, juste. Tu ne veux pas que Anastase entende. Mais, surtout, tu n'as pas vraiment envie d'éterniser la conversation et de te montrer trop... disons : « amoureux ». Et tu raccroches. Avant qu'elle ne le fasse. Tu reposes son téléphone sur son socle.
Tu te retournes et te rapproches à-nouveau de cet homme qui te passionne. Tu accroches tes mains derrière sa nuque. Tu l'embrasses. Encore. Et tu glisses, contre ses lèvres, tes yeux dans les siens et souriant : « Je suis à toi. ». Tu te rends compte de l'ambiguïté de tes propos. Tu voulais seulement dire que, oui, c'était bon : tu pouvais passer le reste de la soirée et toute cette nuit avec lui. Mais, ces simples mots, ces quelques lettres, revêtent finalement un sens bien plus profond. Tu es à lui. C'est vrai. Alors, tu ajoutes : « Totalement. », d'une voix encore plus basse. C'est encore plus vrai. Tu es totalement à lui. Tu le sais. Tout en toi te pousse à le comprendre. Depuis le début. Mais tu ne t'en rends tout à fait compte seulement depuis quelques jours. « Irrémédiablement... », tu conclus finalement. Ton regard toujours dans le sien. Une lueur tout à fait sérieuse au fond de tes yeux. Il faut qu'il le sache. Qu'il soit certain de ta sincérité.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyJeu 8 Nov - 22:42

Ses mains, il a toujours eu une fixation sur ses mains, il les adore parce qu'il fait des choses vraiment géniales avec, notamment avec les enfants, parce qu'il faut ce côté artistique pour créer des choses, les projets qu'il doit faire avec. Tous ces jours spéciaux dans l'année ou il faut préparer quelque chose pour papa et maman ou bien les deux. Il est toujours au rendez-vous et s'affaire toujours à innover afin de ne jamais être redondant. Il est toujours parfait de toute manière sous tous points de vue, Sineag est toujours la perfection incarnée, jamais il n'a eu de problèmes, il se sort toujours des situations les plus compliquées, il est quelqu'un de bien, de dévoué et de travailleur. C'est aussi une des choses pour lesquels Anastase l'aime, mais en réalité, il l'aime pour tout, même ses défauts, comme celui qui est apparu en première face la dernière fois qu'ils ont eu une discussion sérieuse. Il ne voulait pas dire la vérité dans le sens ou il ne voulait pas le faire souffrir. Ce n'est pas un menteur, il ne doit certainement mentir que dans les cas qui sont extrêmes, mais il ment à bonne escient et on ne peut pas lui retirer ça. Alors, oui, en plus de ses mains, il y a tout qui s'ajoute. Anastase plonge son regard dans le sien, laissant son corps agir à sa manière en sentant ses mains sur son torse. C'est incroyablement plaisant, cela ne le dérange pas de s'offrir comme ça, d'être à moitié nu face à cette homme, c'est Sineag, jamais il ne pourra se déranger devant lui, même si il reste quelqu'un d'incroyablement pudique en public. Si Sineag lui dit qu'il l'aime comme ça, il restera comme ça, si il lui dit qu'il aime ses cheveux en bataille, il les gardera comme ça et si il lui dit de tout quitter pour lui, bien entendu qu'il le fera. Peut-être que c'est certainement de trop, que c'est un exemple tiré par les cheveux, mais c'est simplement pour montrer à quel point ce qu'il ressent pour lui n'a pas de limites. Anastase a beau se dire que si il ne quitte pas sa femme bientôt, il n'attendra pas, mais c'est faut, il va attendre, il va souffrir au fond de lui, parce que cette souffrance, elle ne peut pas le quitter comme ça, en un claquement de doigts, parce qu'elle est là elle, elle a son mot à dire, elle est plongée dans l'ignorance, elle ne sait pas ce qu'il se trame. Anastase pourrait se sentir mal pour elle en sachant qu'elle doit effectivement s'inquiéter de ne pas le voir revenir ce soir, mais non. C'est simple, Sineag est ici, il est en bonne santé et tout va pour le mieux alors il ne va pas s'inquiéter pour elle. Généralement, jamais il n'agit de la sorte avec les gens, mais c'est une situation nouvelle alors il peut avoir des comportements nouveaux et il se le permet, contre toute attente de lui-même. On change face aux personnes que l'on côtoie, certains peuvent jouer les caméléons, d'autres ont des rôles ou les autres font face, Anastase fait face pour le moment, mais il est en train de doucement changer et de garder ce sentiment de jalousie en lui avant qu'il n'implose et qu'il crée des problèmes

La tête légèrement penchée sur le côté, Anastase accueille les lèvres de son hôte avec grand plaisir. Il sourit en coin en l'entendant lui annoncer qu'il reste et qu'il ne sera donc pas seul ce soir. C'est une excellente nouvelle dont il se réjouit intérieurement. Il attend la suite, parce qu'il y a toujours une suite, c'est comme avec les examens médicaux, on les passe et on attend, on attend la suite, c'est la même chose parce que là, cette suite est douloureuse, pas autant que les résultats, mais elle l'est tout de même. « Fais comme chez toi. Il est sur la commode. » Dit-il en montrant du menton le téléphone, un peu éloigné, il pourra donc dire aisément ce qu'il veut. Anastase aimerait bien savoir ce qu'il peut bien lui dire, comment il peut bien lui parler, quel ton de voix il emploie quand il est au téléphone avec elle, son comportement... C'est peut-être bizarre, mais il a envie de savoir si les choses ont changé ou pas. Il a déjà rencontré sa femme, la première sans savoir que c'était elle et la seconde c'était à un spectacle de l'école, elle était venue faire une surprise, elle le lui avait dit à Anastase alors qu'il n'en avait rien à faire. Déjà là, il ne l'aimait pas, mais cela ne l'empêchait pas d'être aimable avec elle et de bien se comporter, même si déjà là il ressentait des choses pour Sineag et donc de la haine pour elle. Bref, le temps qu'il soit au téléphone avec elle, il boit une longue gorgée de sa bière, soupirant doucement se disant que fraîche, elle aurait été meilleure, mais que du whisky serait meilleur aussi, mais c'est une mauvaise idée, il serait certainement amer après des verres de whisky. N'ayant pas une grande estime de la vie depuis la mort de son mari et là avec le cancer, il pourrait dire tout et n'importe quoi, enfin. Sineag revient s’installer sur ses genoux, Anastase lui offre un très léger sourire avant de lui remettre ses mains dans le dos et de le serrer contre lui. Sineag glisse doucement ses lèvres sur les siennes en même temps que ses bras derrière sa nuque. Anastase soupire de bien-être et l'écoute attentivement parler, prononcer ces quelques mots qui lui font chaud au cœur. Il est a lui et contrairement à Sineag, il ne met pas le doigt sur l'allusion que cette phrase pourrait être. Doucement, il hoche la tête avant de l'embrasser avec un peu plus de passion, ravivant doucement la flamme qui brûle en lui depuis tout à l'heure. Son regard ne quitte plus le sien, en effet Sineag essaye de faire passer un message derrière tout cela. Qu'il soit content, le message est bien passé. « Je sais... » Souffle-t-il doucement contre ses lèvres. « Je sais... » Il le serre à nouveau contre lui avant de poser sa tête sur son épaule et de le soulever pour le recoucher sur le canapé et de poser sa tête sur son torse, avec son pull, plutôt doux d'ailleurs. Les jambes entremêlées, ils vont trouver une position sympa sur le canapé.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyVen 9 Nov - 0:06

I JUST CAN'T GET ENOUGH_

Il hoche la tête. Il a compris. En même temps, même si les premiers mots pouvaient éventuellement laisser le doute, ceux qui suivirent levèrent tout à fait le voile. C'est à son tour d'instiguer le baiser. Passionné. De ceux qui t'électrise tout à fait. De ceux qui font que tu en veux d'autres. Encore. Plus. Bien plus. Il sait. Il le dit dans un souffle léger. Et il le répète. De la même façon. Avant de te serrer à-nouveau. Tu es heureux qu'il le sache. Parce que ce sont tous les mots que tu peux prononcer. Je suis à toi. Comme un « Je t'aime ». Il l'a compris. Tu te sens coupable de ne pas prononcer ces trois autres mots. Petits. Si petits. Tellement simples. Tellement vrais, aussi. Et pourtant.
Il te soulève doucement, puis t'allonges sur le canapé. Il vient déposer sa tête sur ton torse, son visage dans la douce laine de ton pull. Vos jambes s'entremêlent.
Tu fais glisser une main dans ses cheveux. Tu masses doucement son cuir chevelu. Puis, de ta main libre, tu viens attraper la sienne. Tu la portes jusqu'à tes lèvres. Tu l'embrasses. Légèrement, tendrement. Et tu emboîtes vos deux mains. Puis tu mènes cet entrelacs sous ta tête tournée doucement. Continuant de faire danser tes doigts dans ses cheveux. Tu fermes les yeux. Ton pouce caresse délicatement le dos de sa main.
Tu te sens bien. Tellement. C'est presque trop beau pour être vrai. Comment avez-vous pu en arriver là, lui et toi ? Comment les choses ont-elles pu se goupiller de cette façon ? Comment cette indécision, ces cris et ces pleurs ont-ils pu vous menez à ceci ? Il y a quelques jours, à-peine une semaine, tu n'aurais jamais réellement songé à-ceci. Tu n'aurais jamais penser pouvoir proposer cette alternative malsaine, mais qui te satisfait tout à fait, ce soir. Parce que, au fond, il n'y a que lui qui compte. Le seul à exister vraiment. Dans ton esprit et dans ton cœur. Mais, pas seulement ce soir. Tout le temps. Même lorsque tu es loin de lui. Surtout lorsque tu es loin de lui, en fait. Des amants... Tu ne sais même pas comment tu as décemment pu en venir à cette pensée. Tu ne sais surtout pas comment lui a pu accepter cette option. Avec toutes ces étranges perspectives d'avenir qu'elle peut engendrer. Tu serres sa main. Plus fort. Tu t'en veux. Tu lui transmets cette culpabilité qui te ronge, sans le souhaiter tout à fait.
« Anastase... », tu murmures juste. Sans suite. Juste son prénom. Comme ça. Pour t'entendre le prononcer. Anastase. Anastase, Anastase, Anastase. Un prénom qui lui va tellement bien. Quelque lettres assemblées en ce prénom merveilleux. Magique. Un éclat de féerie, d'irréel. Un prénom fait pour lui, tellement plus que Evan. Ce prénom qu'il ne t'a pas offert. Ce prénom que tu n'utilises pas.
« Tu sais, j'aimerais rester entre tes bras pour l'éternité. », tu lances, tout à coup. Tu as toujours ton regard tourné vers la droite. Vers la table. Vers la cheminé. Puis, doucement, tu tournes la tête vers lui. Et tu lui souris. Tendrement. Amoureusement, on pourrait aisément dire. Le genre de sourire, le genre de regard, que vous ne pouvez pas échanger en public. Non, loin de là. Parce que tout est bien trop évident, lorsque vous vous regardez comme cela. Lorsque vous vous souriez de cette façon. « Ne rien faire d'autre. », tu ajoutes. « Juste être avec toi. À plein temps. », tu souris doucement. C'est une perspective amusante. Tellement attirante.
Tu bouges, doucement. Tu te retournes, sur le côté. Le canapé est plutôt étroit. Qu'importe. Ce n'est pas grave. Il suffit que vous vous colliez. Vos jambes s'accrochent de plus belle. Vos bassins et vos torses se touchent. Ton visage est juste à hauteur du sien. Quelques millimètres seulement entre vos nez. Tu passes une main autour de lui. Dans son dos. Que tu frôles doucement. Du bout de tes doigts chauds. Tu voudrais retirer ton pull, que vos deux peaux se touchent à-nouveau. Tu regrettes de l'avoir remis. Tu as chaud, tout contre lui. C'est l'un de ces effets qu'il te fait. Ton autre bras est sous ta tête, afin de la surélever légèrement. Ton regard ancré dans le sien. Sans que tu n'y penses, tu passes ta langue sur tes lèvres. Et tu presses encore plus fort Anastase tout contre toi. Tu enfonces ta tête dans son cou. Et respires fortement son odeur, soufflant par la bouche sur le haut de son épaule dénudée.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyVen 9 Nov - 0:36

Doucement, il sent des doigts se glisser dans sa chevelure et soupire d'aise un instant plus tard. Ses cheveux, c'est un peu tout chez lui en réalité, il y prend soin, il a déjà un peu tout fait avec d'ailleurs, Elliot avait pour habitude de dire qu'il changeait ses coiffures etc en fonction de ses envies et attentes. Il est vrai que c'était un peu le cas, tout du moins jamais il ne fonctionnait sous un coup de tête, il attendait toujours l'avis de son ancien mari avant de faire quoi que ce soit et encore, Elliot rien que pour l'agacer prenait souvent son temps pour au final dire qu'il n'en avait rien à faire, tout cela pour l'agacer et se rendre compte qu'une coupe de cheveux c'est quelque chose. Il y a dans les clichés que les homosexuels aiment prendre soin d'eux et sont toujours un peu effémines, mais ce n'est pas toujours le cas, Elliot était tout le contraire, il traînait sa barbe sur des jours et était réellement un homme, un vrai tandis qu'Anastase, c'était un peu différent, il avait et a toujours des gouts assez bizarres, mais cela ne veut pas pour autant dire que sur son front, il est écrit qu'il est homosexuel, d'ailleurs les gens ne le remarque pas. Personne ne le sait, sauf les gens qui savent qui il est réellement. Il ne le crie pas sur tous les toits qu'il aime les hommes, mais il est évident qu'il ne s'en cache pas. Ce n'est pas une honte pour lui, jamais ça n'en sera une, cependant, il existe encore des gens sur cette planète qui croient que c'est contre nature. Certes, chacun à sa propre pensée, mais il serait temps d’évoluer avec son temps et de faire face aux changements, les discriminations doivent cesser afin d'éviter des débordements ou de réels problèmes. Anastase n'a pas encore rejoint d'associations pour les droits des homosexuels, pour leur défense aussi, mais ça ne saurait tarder, il y songe depuis un long moment mais il n'ose pas, il ne fait jamais le premier pas alors il reste là dans son coin à attendre que le temps passe alors qu'il pourrait s'investir dans une mission qui est la sienne, de plus si il s'avère qu'il a réellement une maladie, il pourra se battre pour une bonne cause avant de décéder et de se dire qu'il a aider des personnes, qu'il a fait quelque chose de bien dans sa vie, en plus du fait qu'il aide des enfants. Certes, ça ne marche pas tout le temps, mais il est évident que personne ne peut atteindre la perfection, sauf Sineag à ses yeux. Malgré ses défauts, il fait un mélange de ceux-là avec ses nombreuses qualités et il obtient une certaine perfection à ses yeux qui lui suffit, il n'a pas besoin de grand chose venant de Sineag aussi, un sourire et tout est effacé et tout va de nouveau bien. Pour le moment ses pensées ne vont pas, ou plus trop dans le sens de la maladie potentielle qu'il peut avoir, mais que vers Sineag, partout et tout le temps.

Cet homme qui vient de murmurer son prénom sans attendre de réponse est vraiment partout, là collé à lui, Anastase a l'impression de s’imprégner de cet homme à tout jamais et de ne plus jamais le quitter. Il pourrait presque ronronner sous cette main délicate dans ses cheveux. Sineag est le seul à l'appeler de la sorte étant donné que c'est ce prénom qu'il lui a donné la première fois qu'il l'a rencontré et puis, il semblerait que Sineag ait un problème avec Evan, jamais il n'a usé de ce prénom, sauf éventuellement les fois ou il a des choses importantes à dire, ou comme la dernière fois, ou il voulait être blessant dans ses paroles et effectivement, entendre Evan sortir des lèvres de Sineag n'a jamais réellement un bon présage. Il se plaît à entendre son second prénom sortir de sa bouche, c'est réellement agréable de voir que quelqu'un est sensible ou goûts bizarres de sa mère. Mais, il aime lui aussi son propre second prénom, jamais ça ne l'aurait dérangé de s'appeler comme ça et non pas Evan. Même Elliot ne l'appelait pas Anastase, il peut se sentir comme un privilégié Sineag, mais ça, il doit déjà le savoir, non ? Peu de personnes acceptent des arrangements comme ils l'ont fait tout à l'heure, devant le bar ou ils devaient boire leur café. Il soupire doucement contre le tissu de son pull sous ses paroles, il veut rester toute sa vie dans ses bras, comme ça, sans bouger. C'est un plan intéressant, mais ils ne vont jamais tenir très longtemps si éventuellement il décide de réaliser cela. Bref, un sourire en coin s'affiche sur son visage, amusé d'avoir des pensées pareilles alors qu'il pourrait tout au contraire se dire qu'il n'y aura jamais cette éternité, parce qu'il y a des chances qu'il ait une date de décès, tout du moins une date approximative de sa mort si éventuellement, il est réellement malade. Mais pour le moment, personne n'en sait rien, sauf les médecins, mais eux, ils ne sont pas dans ce canapé, ils se se touchent pas, ils ne sont pas aussi proches l'un de l'autre. « Je voudrais aussi le faire, tellement... » Soupire-t-il en réponse avant d'embrasser son pull et doucement, Sineag le pousse sur le côté afin qu'ils soient sur leurs épaules, l'un en face de l'autre. Une nouvelle fois, leurs jambes se mêlent sans avoir besoin de s'habituer, comme si elles savaient, comme si elles se connaissaient, parce qu'en effet, tout semble si naturel entre-eux qu'il y a de quoi se poser des questions. Bien entendu, il reste encore des choses à revoir, notamment sur un certain plan de leur relation, mais ils ont encore un peu de temps devant eux, il n'est pas question d'aller trop vite et de briser quelque chose maintenant. De plus, Anastase n'est pas quelqu'un d'oppressant à ce sujet, lui son cota de câlins peut lui suffire pour le moment. Le pédiatre glisse ses mains contre lui, entourant sa nuque comme il le peut étant donné qu'il vient d'enfuir sa tête dans sa nuque. Il caresse ses cheveux, tirant un peu sur les racines, mais surtout pas pour lui faire du mal, c'est une genre de caresse, il en profite pour le masser un peu, profitant de ces moments de calmes qui il espère ne vont pas s'en aller comme ça, parce qu'ils font énormément de bien et il pense que c'est partagé, c'est même sûr.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptyVen 9 Nov - 23:08

I JUST CAN'T GET ENOUGH_

Il répond qu'il aimerait tellement, lui aussi, resté ainsi jusqu'à la fin. Et cette réponse te fait sourire. Elle te plaît. Rester figés ainsi, devenir statues immortalisées dans cette position bien plus que agréable. Dans ton esprit te vient l'image de deux adolescents fiévreux qui entament une relation. Ce début magique où tout est nouveau et où l'on apprend à se connaître mutuellement. Votre comportement l'un envers l'autre te semble revêtir cette candeur enfantine et douce qui caractérise tant de couples. Adolescents comme adultes, cela va de soit. Il en est de même pour vos mots. Ces propos que vous échangez doucement, d'une voix basse et le regard brillant, souriant. Tu te donnes l'impression d'être l'un de ces gamins qui assure à ses parents qu'il va dormir chez un ami de longue date où votre seule occupation sera une soirée télévision et pizza, et qui finalement s'enfuit rejoindre son petit-ami. Cela te fait sourire. Même lorsqu'il t'a touché, tout à l'heure, jusqu'à ce que tu n'en puisse plus... Cela t'a inexorablement rappeler les premiers tâtonnements amoureux de l'adolescence, lorsque l'on tente maladroitement de faire connaissance avec le corps étranger et différent de l'autre. Pourtant, là, vos deux corps sont à peu de choses près les mêmes. Et c'est encore plus alertant et haletant.
Anastase entoure ta nuque. Et vient caresser tes cheveux, les tirant doucement, te prodiguant un délicieux massage. Qui te détend et te rassure. Tu as bien fait de rester. Bien sûr, tu n'en doutais déjà absolument pas, à la base, lorsque tu l'as proposé à Anastase. Mais, maintenant, te retrouvant à-nouveau dans ses bras blancs... Tu soupires, presque malgré toi. De bien être.
Tu décolles ta tête de son cou. Pour pouvoir voir son visage, simplement. Ses lèvres, roses, rebondies et douce. Dont le sourire fait simplement battre ton cœur. Son nez. Ses pommettes hautes. Chacun de ses traits, anguleux. Mais, surtout : ses yeux. C'est fou, comme tu aimes ses yeux. Son regard. Pénétrant, hypnotique, sibyllin. Presque indescriptible. Une couleur rare. Enfin... plutôt un original, inédit, amalgame de couleurs diverses. Tu ne saurais dire de quelle couleur ils sont. Cela semble changer tout le temps. Tantôt gris, tantôt verts, tantôt bleus. Parfois : toutes ces différentes lueurs à la fois. Ta main glisse négligemment dans le bas de son dos. Et tu la laisses posée là. Tiède contre sa peau chaude, malgré sa nudité.
Une chanson se promène doucement dans ta tête. Tu laisses s'échapper quelques mots chantés d'une voix basse : « Un sentiment qui trouble et qui surprend... ». Anastase. Anastasia... Puis, cette chanson te semble excessivement bien adaptée. Tu connais presque par cœur chacun de ces dessins-animés. Tu pourrais dire que c'est normal, c'est pour ton travail, toutes ces choses. Seulement, vous ne passez pas tout votre temps à regarder des dessins-animés. Loin de là. Tu les regardes seulement parce que tu aimes. Parce que tu as encore en toi cette âme d'enfant qu'il faut parvenir à nourrir abondamment. Parce que tous ces films d'animations sont emplit de philosophies et de morales, que les enfants ne comprennent peut-être pas toujours, et que tu peux mettre en pratique dans la vie réelle, dans ta vie de tous les jours. Tu lui souris, les yeux légèrement plissés. Tu ne quittes pas des yeux son regard troublant. Tu t'y noies. Encore. Tu mordilles ta lèvre inférieure. Et tu lui dis, léger : « Ne me regarde pas avec ce regard-là... ». Tu rapproches un peu ton visage du sien. Les bouts de vos nez se touchent. Qu'il arrête de te fixer ainsi, ou tu ne répondras plus de rien.
C'est une douce soirée. Calme. De toutes façons, il aurait pu y avoir un énorme brouhaha non loin qui aurait éventuellement pu parvenir à vos oreilles... En ce qui te concerne, tu n'aurais rien entendu. Enfin. Tu aurais entendu, peut-être, mais tu n'aurais pas écouté, tu n'y aurais absolument pas prêté attention. Parce que, tout ce qui est digne de ton intérêt, présentement, c'est Anastase. C'est lui. Seulement. Juste lui. Sa voix qui s'élève parfois, les mots qu'il prononce. Son corps juste contre le tien. Ses jambes emmêlées aux tiennes. Ses doigts sur toi ; dans tes cheveux, sur ta peau. Vraiment, il est le seul qui importe. Pour toi. Et, tu fait actuellement tout pour qu'il le comprenne, pour qu'il le ressente, ce soir. Tu penses y parvenir. Il saisis toutes ces choses que tu ne dis pas. Tu le sais. Cela fait d'ailleurs parti des choses que tu aimes, avec lui. Le fait que tu n'ai pas besoin de tout dire et de tout signifier clairement afin que Anastase le comprenne tout à fait, aisément. Pas besoin de parler. Un regard ou un acte suffit. Amplement.
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MessageSujet: Re: i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE.   i want to love you, feel you, wrap myself around you ; ANASTASE. EmptySam 10 Nov - 0:25

Sentir être quelqu'un, c'est quelque chose de parfaitement simple à comprendre. Tout le monde pense être quelqu'un, c'est évident, mais être quelqu'un pour une autre personne c'est tout à fait différent, c'est beaucoup plus fort lorsqu'on est un minimum altruiste. C'est ce qu'Anastase ressent étant dans les bras de son Sineag, il se sent être quelqu'un, un être complet avec. Sans lui, il ne se sent pas totalement vide, amis il a cette impression qu'il manque quelque chose en lui, là, par exemple, il se sent presque complet, oui presque parce que certaines choses font qu'il ne peut pas être complet et qu'il ne sera plus jamais. C'est un peu comme un immense puzzle difficile à assemblé et qui au final est incomplet étant donné qu'on a perdu des pièces durant la construction de celui-ci. C'est exactement Anastase ça. Un être complexe qui a faillit être complet un jour, mais la mort d'Elliot a fait que non et puis là, le cancer, le fait qu'il ne puisse pas avoir Sineag pour lui tout seul, qu'il doive le partager, ces choses là, font qu'il manque encore un peu plus de pièces qu'au départ. Enfin, ce n'est pas, du moins plus important, parce qu'il se sent être quelqu'un, là blottit dans ses bras, à le toucher, à tout prendre de lui et à avoir le plaisir de comprendre ce qu'il ne dit pas, mais ce que tout son corps essaye de lui dire. Les deux hommes arrivent à se comprendre comme peu peuvent le faire. Même si cela ne fait pas des années et des années qu'ils se connaissent, il y a une sorte de liaison entre eux. Ils ne peuvent pas le lier et ils ne le veulent certainement pas. Du côté d'Anastase, il vêtu garder cette liaison, il en aura toujours besoin, ne serait-ce que pour recevoir du courage d'un regard de Sineag, ou bien d'une poignée de mains. Ils ont besoin l'un de l'autre, maintenant qu'ils vont gouter à cela, ils ne pourront plus s'en défaire, c'est ce qu'il essaye de se dire Anastase parce qu'il ne veut pas savoir qu'il va rentrer chez lui ensuite, dormir dans les mêmes draps que sa femme et peut-être même poser ses mains sur elle alors qu'il l'aura fait avant. Cette situation, bien qu'elle semble la seule solution du moment ne pourra pas les combler tous les deux, ça va certainement craquer plus rapidement que prévu selon Anastase, il pense que Sineag, du moins, il espère qu'il se fasse une idée de la suite, lorsqu'il sera là, devant sa femme qu'elle va demander de son affection, qu'il va devoir faire quelque chose pour elle, il aura certainement du mal. On ne peut pas s'impliquer d'une telle manière pour une relation entre amants, il n'y a définitivement pas que du sexe entre eux. Il n'y en a pas réellement eu de toute manière et ce n'est évidemment pas ça qui va dicter leur relation, ils semblent tous les deux au dessus de ça, même si ça sera toujours plaisant de s'aventurer dans cette relation de manière physique, pour goûter au plaisir et parfois se laisser aller dans les bras de l'autre à s'exprimer plus librement, avec encore plus de force.

Le corps en dit parfois beaucoup plus que le reste, les paroles elles peuvent mentir, mais le corps lui, finit toujours par nous trahir, il souffre et prend les marques du temps, prends les marques des ressentis. Le corps est une pièce maîtresse qu'il faut apprendre à maîtrise et dont il faut prendre le plus grand soin, ce que va manifestement devant faire Anastase si éventuellement on lui annonce que oui, il est gravement malade. Peut-être songer à arrêter la cigarette ? C'est une idée parmi tant d'autres. Il verra, il a toute la nuit pour y songer avant de se rendre dans le bureau des deux médecins à la première heure. Ses mains se crispent un peu dans les cheveux de Sineag sans qu'il ne s'en rendre compte clairement, mais celui-ci le ramène rapidement à la réalité en disant quelques mots qui intrigue Anastase qui ré-ouvre complètement les yeux, haussant un sourcil en l’observant, cherchant à se rappeler d’où ils viennent, parce que ça lui dit quelque chose, mais il est incapable de mettre le doigt dessus. Il se pince les lèvres et le laisse continuer relâchant la pression avec ses doigts, devant plus tendre, ne continuant que des caresses douces, volatiles dans ses cheveux qu'il aime tant. Un sourire prend place sur son visage et il baisse la tête, Anastase se sent un peu gêné et est grandement amusé par ce qu'il vient de lui dire, il prend quelques secondes sur lui avant de lever la tête et de replonger son regard foncé, rempli d'énormément de choses qui se bousculent en lui en ce moment même, de l'amour, du désir, du besoin tout... Il se mordille la lèvre supérieure avant de prendre la parole d'une voix plutôt rauque. « De quel regard tu parles ? » Il essaye de se donner un ton innocent histoire de l'amuser un peu. C'est tout de même dingue, la force qu'Anastase met en œuvre pour ne pas à être là, à se tourner les pouce,s à réfléchir à demain, à imaginer le pire, la présence de Sineag lui permet de se reposer, d'éviter de penser vraiment qu'à ça, son esprit se vide un peu et il peut penser à des choses qui n'ont pas le même intérêt. Il se sent mieux, plus libre, plus reposé, même si le moment fatidique approche à grands pas, il ne peut pas le reculer, de plus, plutôt il le sait et mieux il saura comment faire pour gérer et trouvera une solution plus rapide. Doucement, il fait glisser l'une de ses mains sur sa joue qu'il caresse du bout de doigts avant de glisser ses lèvres sur les siennes le plus tendrement du monde, restant un moment comme ça, avant de se reculer. « Elle venait d'où ta phrase d'avant ? » Demande-t-il curieux, il se demande bien qui a dit cette phrase là, il n'a pas encore trouvé et il aurait fait des recherches, mais Sineag doit bien savoir ce qu'il dit. Enfin, le plus drôle serait que cette phrase vienne de lui.
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