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 /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\

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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
Age : 20 ans
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MessageSujet: /! I don't feel like camping ▽ Micastian /!    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyJeu 28 Mar - 21:04





Sebastian & Micah


« Papa a été arrêté. » annonçe Micah. Sa voix est neutre mais sa main se resserre autour de celle de sa mère.

Il ne lui a pas raconté ce que papa lui a fait. Il y a des choses que Micah préfère garder pour plus tard. Pour quand maman sera réveillée, qu'elle sera revenue à la maison avec lui et Sam, et qu'ils auront rattrapé tout les mois passés sans elle.

En attendant la version officielle est que ''Papa a changé'' et que ''Sam et moi on est allé chez Sebastian, en attendant que ça aille mieux''. Maman a beaucoup entendu parler de Sebastian. Elle sait qui il est, et qu'il n'y a pas d'endroit au monde où ses enfants seraient plus en sécurité.

« Des histoire de drogue. » explique Micah, sans vraiment y croire lui-même. Lui qui refusait de dénoncer son père pour viol, a apprit qu'il s'était fait arrêter pour une toute autre raison. Maintenant qu'il y pense, il comprend mieux ses nuits soit-disant passées à l'hôpital. Il comprend pourquoi l'école l'appelait parce que papa n'était pas venu chercher Sam. Papa était trop occupé à trouver de l'argent là où il y en avait, même si c'était illégal.

Micah n'arrive pas à lui en vouloir pour ça, il sait bien qu'il aurait fini par faire la même chose si Sebastian n'avait pas été là. Il sait aussi que la justice va tenir compte des raisons qui l'ont poussé à ça, et qu'il ne sera pas emprisonné très longtemps. Et ça, ça lui donne des sueurs froides. Parce qu'il ne s'est pas rendu au procès, il n'a pas non plus laissé Sam y aller. Il n'a pas osé sortir du tout pendant deux semaines, à part pour venir ici à l'hôpital, voir Mary.

Il se rapproche du lit et passe une main tendre dans ses longs cheveux clairs. « Mais ça va aller. » Parce que ça ne l'avait pas détruit. Son père ne l'avait pas détruit. Ni lui, ni Sam. « J'ai eu la garde de Sam, grâce à Sebastian. Et tu sais... on s'en sort bien tous les trois. » Il se redresse et reprend avec un petit rire. « En plus il a une super cuisine. J'ai jamais autant cuisiné de ma vie. J'te jure ! Je suis devenu un pro de la pâtisserie ! Regarde... » Avec entrain, Micah se penche et déballe une boîte pleine d'une douzaine de cupcakes colorés. « C'est pour Andrew. Il va garder Sam un p'tit peu, ça mérite bien quelques gâteaux. »

En fait il avait eu l'impression de lui avoir fait un cadeau tant Andrew avait eu l'air ravi à l'idée d'avoir Sam pour lui tout seul. Elle était une Summers, descendante d'une longue lignée de séducteurs. Personne ne résistait à Samarah Summers.

« Je serais pas là quelques jours. » s'excuse finalement Micah en déposant un baiser sur le dos de sa main. « Sebastian veut qu'on parte rien que tous les deux. Il a pas voulu me dire où, mais tu sais... il a son loft à New York, il adoooore New York, y a sa famille à New York donc – ouais, on peut dire qu'il est pas très doué pour les surprises. »

Il ne croit pas si bien dire...

*****

« J'arrive pas à croire que j'ai accepté de venir. » râla Micah en se tortillant dans son siège comme une anguille.

Ça faisait DES HEURES qu'ils étaient en voiture, ou des jours peut-être. Trop longtemps pour ses petits nerfs fragiles et la boule d'énergie dans son ventre qui ne demandait qu'à être dépensée. L'adolescent avait enlevé ses chaussures depuis un bail. Joué sur son portable pendant une longue demi-heure, consentit à arrêter en entendant un grognement inhabituel émaner de Sebastian, chanté ''Born To Die'' de toutes ses cordes vocales (en insistant bien sur le don't make me sad, don't make me cryyyy) essayé de se recroqueviller à l'arrière pour faire une sieste, était revenu à l'avant, avait adopté la position dos contre la portière et jambes étalées sur Sebastian, et regardait le paysage depuis très exactement dix-sept minutes.

Dix-sept minutes de rien du tout. Enfin si, il y avait des forêts, à perte de vue pour peu qu'on aime les arbres. La civilisation en revanche était restée derrière eux. Micah n'osait même pas essayer de se remémorer de quand datait la dernière maison qu'ils avaient croisé.

« Est ce que c'est une manière de me torturer ? » demanda t-il en enfonçant ses orteils dans la cuisse de Sebastian. « De me rappeler mes sept heures d'immobilité dans ta boite aux lettres ? On t'a fait du mal quand t'étais p'tit ? On t'a poussé du toboggan ? Tu te venges sur moi ? »

C'était sa première théorie. Et peut-être la moins pire si on considérait la seconde. Non parce que des théories, Micah avait eu le temps des élaborer des dizaines depuis qu'il avait durement réalisé que non, ils n'allaient pas à New York.

L'adolescent tira un paquet de dragibus de sa poche et en enfourna trois ou quatre dans sa bouche. Le sucre l'aidait toujours à affronter les situations de crise.

« Ou tu veux aller camper. Mais j'ai pas vu de tente dans les bagages. Tu comptes nous faire dormir à la belle étoile ? » Un sourire espiègle ourla ses lèvres, et son pied glissa tout sauf innocemment entre les cuisses de Sebastian. « Tu vas dormir nu dans ton sac de couchage ? Si tu dois te mettre nu, on fait sac commun. »

Le mieux étant de ne pas faire sac du tout, ni commun, ni séparé. Ce que Sebastian devait certainement considérer comme une ballade bucolique dans les bois, se résumait pour Micah à errer sans but dans la forêt. Sans rire, okay, un voyage en amoureux impliquait un certain degré de solitude. Mais là ? Sebastian poussait le zèle tant point de vue solitude que kilométrage. Avec le recul, Micah aurait du voir le coup venir. Dans le genre excessif, il soupçonnait Sebastian d'être pire que lui. S'il avait pu, il les aurait sans doute emmené au beau milieu du Sahara.

Il ne pouvait pas. Heureusement.

Il ne pouvait pas, hein ?

Mon dieu, il fallait qu'il le persuade de s'arrêter avant qu'ils tombent en panne d'essence au milieu de nul part. Qu'il le résonne, qu'il lui fasse lâcher son foutu volant. Le problème, c'est qu'il leur avait déjà fait faire quatre arrêts pipi. Ne restait plus qu'une seule solution. Celle qui marchait à tous les coups : le sexe.

Micah gigota tant bien que mal sur son siège et changea de position. Ses jambes se replièrent sous lui et il s'en alla piller l'espace vital de son conducteur. Affectueusement, l'adolescent frotta son nez contre sa joue, embrassa son cou, glissa une main à l'endroit qu'il avait titillé plus tôt, pile entre ses cuisses. « Diiiis, tu veux pas faire une pause ? » minauda t-il en mordillant l'oreille de Sebastian. « Faut ab-so-lu-ment que je me dépense – et j'ai toujours fantasmé de m'envoyer en l'air sur le capot d'une voiture. »


Dernière édition par Micah B. Summers le Sam 30 Mar - 1:18, édité 1 fois
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyVen 29 Mar - 1:08





Micah & Sebastian


Pour la première fois depuis que j’étais retourné à Town Square, je n’éprouvais plus le besoin de rester fourré au Morning Coffee à longueur de journée. Mieux encore, je pouvais rester des jours sans y mettre les pieds, sans me dire une seule seconde que je devrais y aller. Ce n’est pas que je me désintéressais de l’endroit, c’est juste… que j’avais quelque chose dont il fallait que je m’occupe en priorité. Et ce quelque chose… c’était de rendre heureux Micah, et d’être toujours là pour lui. Depuis que j’étais venu le confronter sur son éloignement chez lui, et qu’il m’avait avoué ce qu’il subissait, je n’avais pu me résoudre à le quitter plus de quelques minutes. C’était à la fois par envie de lui montrer qu’il n’était pas seul, et qu’il pouvait se reposer sur moi si besoin, mais surtout… par sécurité. Son père allait forcément savoir qu’il se trouvait chez moi, et n’aurait aucun mal pour trouver mon adresse. Et si un jour il venait frapper à ma porte… il était hors de question qu’il soit accueilli par quelqu’un d’autre que moi.

Il n’avait pas fallu très longtemps avant que ma crainte se réalise. Heureusement pour tout le monde, j’étais seul à la maison ce jour-là. Sam à l’école, Micah en visite à l’hôpital, c’est le cœur lourd que j’ouvrais la porte à l’homme que j’avais reconnu comme étant leur père. Pas un bonjour, pas une pointe de gêne dans ses actes, il s’invita lui-même à l’intérieur en hurlant : « Je veux voir mes enfants ! ». Je refermais poliment derrière lui, et essayais de trouver toute la patience en moi pour éviter de le tuer de mes mains comme j’en avais rêvé à plusieurs reprises ces derniers jours. « Je ne suis pas sûr qu’ils se considèrent encore comme vos enfants. » lâchais-je sèchement alors que l’homme jetait des regards partout autour de lui, comme s’il s’attendait à voir débarquer l’un des deux Summers d’un instant à l’autre. « Ce n’est pas parce que tu as réussi à les attirer chez toi avec tout… ça… » Il désigna l’ensemble de la pièce, et moi-même. « …qu’ils ne sont plus mes enfants et que tu as le droit de parler pour eux. » Il était sérieux là ? J’avais l’impression qu’il essayait de me dire que j’avais volé Sam et Micah, et que je les avais… embrigadés pour qu’ils décident de rester ici plutôt que chez lui. « Je suis leur père ! » reprit-il, comme une évidence. C’en était trop.

« Vous… ? Non. Non. » réagissais-je, incrédule. Comment osait-il penser avoir encore n’importe quel droit de paternité sur eux après ce qu’il avait fait ? « Vous n’êtes plus leur père. Vous avez perdu ce droit à la seconde même où vous avez commencé à toucher Micah. » J’avais le ton sec, agressif, et j’ignorais comment j’arrivais encore à garder mes distances et ne pas porter mon poing à son visage. Je pouvais voir à son visage qu’il était surpris. Sûrement par le fait que j’étais au courant. « Tu… tu ne sais pas de quoi tu parles. Tout ce que j’ai fait… c’était par amour. » Mon Dieu. J’étais à nouveau pris de nausée, comme lorsque Micah m’avait avoué ce qu’il lui avait fait, et comme lorsqu’il m’avait donné ce journal qui avait fini rapidement dans le feu. Si j’avais bien compris, lui et sa sœur tenait des journaux relatant jour après jour ce qu’il se passait dans leur vie, et comptaient les offrir à leur mère une fois que celle-ci serait réveillé. Dans le sien, le jeune homme avait raconté ce qu’il y subissait, et me l’avait fait lire, découvrant avec horreur les détails de ses actes, et la détresse dans laquelle il vivait pendant ceux-ci. Je n’y avais pas réfléchi à deux fois, et avais déchiré les pages que j’avais balancées dans la cheminée. Personne ne devait lire ça. Personne. Et je ne voulais qu’on ne garde aucune trace de ces moments. Mais en tout cas… si, je savais de quoi je parlais.

« Si vous l’aimiez vraiment, vous n’auriez jamais forcé Micah à faire quoi que ce soit. Vous ne l’auriez jamais touché ainsi. Vous ne l’auriez pas fait souffrir comme ça. » Il n’y avait aucun bon sentiment dans ses gestes. Et vu la manière dont il me regardait, j’avais la sensation qu’il ne voyait pas le mal dans ce qu’il avait fait. « Vous me donnez envie de vomir. Et si ce n’était pas pour eux, je vous aurais déjà dénoncé à la police, ou vous seriez déjà enterré au fond de mon jardin. » Je ne cherchais plus à lui faire comprendre ses actes, désormais… je voulais lui faire peur. J’étais de plus en plus agressif, et réduisant petit à petit à la distance entre nous, l’air menaçant. « Par contre, si vous pensez réellement les aimer… vous allez disparaitre. Changez de pays, de continent, peu importe, mais je vous promets que si je vous revois un jour près de nous, ou essayer de reprendre contact… ce sera la dernière chose que vous ferez. » Je n’avais pu me retenir plus longtemps, avais attrapé l’homme par le cou, et l’avais plaqué sur le mur le plus proche. Je commençais à lire la peur dans ses yeux, et la réalisation que mes paroles n’étaient pas anodines. « Mais… ma – ma femme… » bégaya-t-il sous mes mains. « Vous pensez réellement qu’elle accepterait de vous avoir à nouveau près d’elle ou de ses enfants si elle apprenait ce que vous aviez fait ? » lui demandais-je, une pointe de sarcasme dissimulée derrière mon agressivité. « Je – je… Je ne réalisais pas… Je… » Je relâchais l’homme, le laissant retrouver le souffle qu’il avait perdu, et me décollant de lui.

« Je… Je vais partir. » Il réalisait enfin que c’était le mieux pour tout le monde. Je ne voulais pas créer un scandale en le dénonçant à la police, Micah devrait subir un procès, et affronter les regards du reste du monde, le regardant comme ce pauvre garçon qui avait été abusé par son père. Il avait assez souffert comme ça, je ne pouvais pas lui infliger ça. Il fallait qu’il parte lui-même, très loin, pour que nous retournions enfin tous à notre vie. Je le laissais alors s’en aller et rejoindre la porte. « Attendez ! » l’interpelais-je avant qu’il ne tourne la poignée. Je m’approchais de lui rapidement, et sans réfléchir, alors qu’il tournait son visage vers moi, recouvrais sa mâchoire de mon poing dans un coup que, je le savais, aurais regretté de ne pas avoir donné. Il perdit l’équilibre, et tomba à terre, s’aidant de la porte pour se relever après quelques secondes de malaise. Je savais qu’il ne répliquerait pas, je lis dans son regard qu’il comprenait mon geste. « Adieu. » lui disais-je alors qu’il passait enfin la porte, sa main recouvrant sa mâchoire amochée. Avec un peu de bon sens de sa part, ou du moins s’il avait un instinct de survie, c’était la première et la dernière fois que je le voyais.

***

Tout ça, c’était il y a quelques semaines. Depuis, nous avions appris que le père de Micah avait été arrêté par la police pour des histoires de drogues. Au moins, j’étais sûr qu’il ne l’approcherait ni lui, ni Sam, pendant un certain temps. Il n’y resterait pas infiniment, mais j’avais espoir que mes mises en garde restent gravées dans sa mémoire lorsqu’il serait libéré, et ne nous approcherait plus. En attendant, Micah, Sam (qui depuis, avait été mise sous la garde de son frère) et moi, retournions à notre petite vie. Les affres du passé se faisaient de plus en plus minimes, et c’était presque comme si rien ne s’était passé. Quelques angoisses revenaient parfois, mais j’imagine que nous avions appris à vivre avec, et qu’elles finiraient bien par s’effacer complètement. Au final, nous évitions d’en parler, et nous concentrions sur des choses plus positives. Maintenant que Micah avait repris goût à la vie et redevenait la personne de qui j’étais tombé amoureux, j’avais ressenti comme le besoin de passer un peu de temps ensemble. J’aimais Sam, et l’avoir à mes côtés chaque jour me ravissait, mais son frère et moi avions besoin de… reconnecter, de se redécouvrir plus intimement. Et j’avais quelque chose d’important à faire, et il n’y avait que seul avec lui que je le pouvais.

Je lui avais donc proposé un jour de partir. Sam serait confié à Andrew, et j’emmènerais Micah dans un lieu qui me tenait à cœur. Avant notre départ, il n’avait cessé de me questionner sur la localisation de notre séjour, et j’étais presque sûr qu’il pensait qu’on irait à New York. Il fallait bien avouer que je n’avais jamais pris la peine de lui dire que… non. On n’allait pas à New York. Il y avait encore pas mal de chose que le jeune homme ignorait de moi, de mon histoire, ou de ma famille. Pendant ces vacances, il découvrirait une nouvelle part de moi. Mais pour l’instant, je m’amusais à le faire râler. Nous voyant partir en voiture, et non pas en avion, il avait vite compris que la Grosse Pomme ne nous attendait pas pour tout de suite. Et j’ignorais s’il m’en voulait de lui avoir fait croire que c’était là notre destination, mais Micah se faisait un cœur joie de ruiner tout le trajet sur la route.

« J'arrive pas à croire que j'ai accepté de venir. » se plaignait-il après quelques heures de route à avoir dormi, joué bruyamment sur son téléphone ou encore chanté. Et franchement, j’avais du mal à trouver des défauts au garçon en temps normal, mais en ce moment, je pouvais lui en trouver des milliers. Le premier étant son impatience. Le second… son manque de talent certain en chant. « Et quand on devra partir, tu me diras « J’arrive pas à croire qu’on doive rentrer ». Alors arrête de geindre et apprécie le paysage. » répliquais-je sans quitter des yeux la route. Il n’y avait aucune animosité dans ma voix, au contraire, c’était plutôt de l’humour et de la légèreté. Je me découvrais une patience sans nom, surement animé par le fait que j’étais certain que toutes ses lamentations se termineraient à la seconde où il apercevrait notre point de chute. Là, je ne faisais que m’amuser de sa détresse, ne l’aidant pas pour le rassurer.

Il s’était exécuté, et avait observé la vue par sa fenêtre pendant… très longtemps. Lui qui avait des problèmes pour se concentrer sur quelque chose plus de cinq minutes, j’étais surpris qu’il réussisse à ne rien faire d’autre que regarder les arbres défiler pendant autant de temps. « Est ce que c'est une manière de me torturer ? » me demanda-t-il enfin. Je riais et haussais les épaules en guise de réponse. « De me rappeler mes sept heures d'immobilité dans ta boite aux lettres ? On t'a fait du mal quand t'étais p'tit ? On t'a poussé du toboggan ? Tu te venges sur moi ? » Je riais de plus belle, quittant d’une main le volant pour venir chatouiller gentiment les pieds du garçon sur moi. Quand est-ce qu’il avait adopté cette position en fait ? « Je me venge de rien. J’essaye juste de partager avec toi un endroit qui me tient à cœur. » répondais-je simplement, ne m’attardant pas sur le fait que j’aimais quand même le taquiner et que je prenais un malin plaisir à le faire râler. Même si ça risquait de se retourner contre moi rapidement.

« Ou tu veux aller camper. Mais j'ai pas vu de tente dans les bagages. Tu comptes nous faire dormir à la belle étoile ? » reprit-il après s’être gavé de dragibus, et d’avoir caressé sans la moindre gêne l’intérieur de mes cuisses de son pied. Reste concentré sur la route Sebastian, reste concentré… « En espérant qu’il n’y ait pas trop de loups… » murmurais-je faussement pour moi. Je n’avais pas envisagé le fait que Micah puisse penser qu’on allait camper. Mais c’était légitime vu comme on s’éloignait de plus en plus de toute civilisation. Autant jouer de ses craintes encore un peu plus. « Tu vas dormir nu dans ton sac de couchage ? Si tu dois te mettre nu, on fait sac commun. » Comme s’il aurait été question d’autre chose si j’avais prévu de dormir à la belle étoile avec lui. Il était mignon. « Tu sais très bien que je finis toujours par dormir nu avec toi. » En effet, il y avait ce fait physique étrange qui faisait que j’avais beau entrer dans mon lit habillé, j’étais certain de m’endormir qu’une fois débarrassé de mes vêtements. Et bizarrement, ça arrivait seulement depuis que je partageais un lit avec Micah. Quelle drôle de coïncidence.

Peu de temps après, le jeune homme gesticula à nouveau près de moi, et enleva ses pieds de mes cuisses. Je pouvais respirer pendant quelques secondes, jusqu’à ce qu’il vienne coller son corps entier contre moi. Il frottait son visage contre le mien, embrassait mon cou et… sa main venait s’aventurer entre mes cuisses. « Diiiis, tu veux pas faire une pause ? » proposa-t-il presque innocemment en venant mordiller mon oreille. Je grognais, par plaisir et par gêne. Comment j’étais censé conduire lorsqu’il me faisait ça ? « Faut ab-so-lu-ment que je me dépense – et j'ai toujours fantasmé de m'envoyer en l'air sur le capot d'une voiture. » Je m’humectais les lèvres, signe d’une certaine excitation à l’idée que Micah venait d’exposer. « On peut – on peut faire une pause. » murmurais-je en profitant de l’espace sur le côté de la route pour m’y arrêter. Une fois la voiture à l’arrêt, je m’emparais des lèvres de mon compagnon et l’embrassais langoureusement avant d’attraper sa main sur mon entrejambe de la mienne pour qu’il s’en détache. Une fois chose faite, je lâchais mon amant pour ouvrir ma portière et descendre du véhicule. J’attrapais une bouteille d’eau dans le coffre, et me rafraichissais quelque peu avant d’être rejoint par Micah. Je rangeais la bouteille après lui en avoir proposé, et refermais le coffre. Immédiatement après, j’attrapais le garçon par la ceinture, et venais le coller à moi pour reprendre ce baiser que j’avais abandonné un peu plus tôt. J’inversais nos positions, et le plaquais contre l’arrière du véhicule. Je prenais la parole entre plusieurs baisers : « T’es vraiment impatient, tu le sais ça ? ». Je glissais la main sous son t-shirt, caressant du bout des doigts son bas ventre. Mes lèvres dans sa nuque, je continuais : « On est bientôt arrivés, je te le promets. Et s’il te plait, fais-moi confiance, tu vas adorer où je t’emmène. » Je retrouvais ses lèvres, et les embrassais lentement. « Mais d’ici là, si ça peut te rassurer pour le reste du voyage… on ne dormira pas à la belle étoile. Enfin, sauf si tu en as envie. ». Et c’était assez pour l’instant. Tant niveau information, que sexe. Une fois arrivés, on aurait tout le temps de s’envoyer en l’air où il le désirait. Sur le capot, sur le coffre comme maintenant, ou dans un lit. Parce que oui, il y aurait un lit où on allait.

Après avoir embrassé une dernière fois le garçon, je l’abandonnais et reprenais place dans la voiture. Il n’avait cessé de m’embêter pour faire des pauses, mais je devais bien avoué que ça me faisait du bien aussi. Si je ne roulais jamais à Town Square, ce n’était pas seulement parce que la ville était assez petite pour que je m’y déplace seulement à pied. J’avais surtout horreur de conduire. Alors plus de trois heures de route enfermé, en plus avec Micah qui ne cessait d’envahir mon espace et de se plaindre… j’avais besoin de pause. Mais à présent, il était temps d’en finir et d’arriver. J’attendais alors que le jeune homme me rejoigne pour redémarrer la voiture, et annonçais : « Bon, on devrait arriver d’ici… une demie-heure. Plus de pause, sinon on y sera jamais. » Je quittais l’espace où nous étions, et reprenais la route. « Dis-moi que tu as trouvé une occupation pour les derniers kilomètres qui n’implique pas le fait d’abuser sexuellement de moi pendant que je conduis… » suppliais-je presque en jetant un regard en direction de mon compagnon. Finalement, ce n’était peut-être pas une bonne idée ces attouchements sur le coffre un peu plus tôt…
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptySam 30 Mar - 0:02





Sebastian & Micah


« On peut – on peut faire une pause. »

Victoire ! Sebastian gara la voiture et ouvrit les négociations d'un baiser. Micah en était encore à former un V de la victoire mental avec ses doigts lorsqu'une vilaine main vira la sienne calée entre les cuisses de son amant. L'adolescent lui adressa la plus belle moue boudeuse qu'il avait en réserve mais laissa Sebastian sortir du véhicule. Il le suivit en passant de son côté vu qu'il était déjà à moitié affalé sur son siège, et s'étira comme un chat en le rejoignant près du coffre.

Sebastian lui tendit une bouteille d'eau. Comme si Micah avait soif. Soif d'autre chose que de sexe. De sexe accompagné de négociations pour se trouver l'hôtel le plus proche avant de finir dévorés par des loups. Il secoua négativement la tête. « C'est pas d'eau dont j'ai envie là tout de – »

La fin de sa phrase s'égara quelque part dans la bouche de Sebastian. Wow ! « Okay, okay, moins de conversation... » articula Micah tant bien que mal, parce que Sebastian le plaquait contre le coffre et – négociations, négociations. Il fallait qu'il pense aux négociations. « T’es vraiment impatient, tu le sais ça ? » C'était un reproche ? Il lui faisait un reproche en le – mon dieu, c'était sa main sur son bas ventre. Elle était chaude et... peut-être qu'ils pourraient négocier après ? Micah agrippa convulsivement le t-shirt de Sebastian et l'entraina plus près de lui. Comme si c'était nécessaire, comme s'il ne sentait pas déjà ses lèvres et sa barbe rugueuse dans son cou... C'était –

Micah rejeta la la tête en arrière et poussa un soupire de plaisir. Il était coincé entre Sebastian et la carrosserie, incapable d'aligner la moindre pensée cohérente et c'était parfait. « Mmh – parles pour toi play-boy. » répliqua t-il en mordant doucement la lèvre de son amant avec un sourire complice. Parce que, ce n'était pas lui qui l'avait plaqué contre la voiture là, non ?

« On est bientôt arrivés, je te le promets. Et s’il te plait, fais-moi confiance, tu vas adorer où je t’emmène. » Micah ne savait pas pourquoi, il était enclin à le croire. C'était un... truc. Un truc entre eux. Un truc à lui, en fait. Sebastian pouvait lui dire n'importe quoi, tant qu'il le tenait contre lui, et qu'il l'embrassait comme s'ils étaient seuls sur Terre, Micah était près à le croire. Et vraiment, qu'est ce qui n'allait pas avec son cerveau ? « Mais d’ici là, si ça peut te rassurer pour le reste du voyage… on ne dormira pas à la belle étoile. Enfin, sauf si tu en as envie. » Tiens, il lui demandait son avis. En voilà une nouveauté intéressante et pleine de bon sens ! « Tu n'es pas Tarzan et je ne suis pas Jane. » Huh, non, trop féminin. « Je suis pas Mowgli plutôt, ni toi Bagheera. Même si tu ferais un merveilleux – hmm – » C'était trop difficile de ne pas l'embrasser. Comment est-ce qu'il avait pu tenir aussi longtemps assit à côté de Sebastian sans retrouver ses lèvres ? Micah lécha l'intérieur de sa bouche avec envie. « – merveilleux fauve. »

Et Sebastian s'en alla là-dessus. Attendez ? Quoi ? Il s'en allait ? Micah resta là, haletant, hanches appuyées contre le coffre, une seconde, puis deux... « Hey ! » s'écria t-il dans le vide, planté là comme un imbécile. Il se retourna et fusilla du regard le dos de Sebastian qui s'en retournait dans la voiture. « HEY ! »

Vexé comme jamais, Micah retourna à son tour dans la voiture en claquant la portière comme si elle était personnellement responsable de ses malheurs. « Bon, on devrait arriver d’ici… une demie-heure. Plus de pause, sinon on y sera jamais. » L'informa Sebastian, comme s'il ne venait pas de lui ruiner sa pause sexy. Qu'est-ce qui clochait chez ce type au juste ? « Dis-moi que tu as trouvé une occupation pour les derniers kilomètres qui n’implique pas le fait d’abuser sexuellement de moi pendant que je conduis… »

Alors là ! Micah jusque là fossilisé tout au fond de son siège se redressa tout d'un coup comme une marmotte à l'affut. Sebastian osait ! Il osait enfoncer le clou !

« Y'avait quoi de pas clair dans ''s'envoyer en l'air sur le capot de la voiture'' ? » l'interrogea brusquement Micah en lui lançant un dragibus dans la figure pour faire bonne mesure. « Tu sais, sur le coffre, c'était bien aussi ! A moins que ça soit ta nouvelle définition de s'envoyer en l'air ? » Deuxième lancé de dragibus. « T'es devenu précoce ? Ça expliquerait bien des choses... » Il mâchouilla avec hargne le troisième bonbon au lieu de le gâcher en le lançant sur son mauvais coup de petit-ami. Mauvais coup volontaire. Frigide. Qu'est-ce qu'il avait fait pour mériter ça ? C'était une nouvelle étape du séminaire torture improvisé ?

« Et vu que ça a l'air de te faire royalement chier : NON, je ne vais pas te harceler sexuellement pendant que tu conduis. » Micah se tourna résolument côté fenêtre. « En fait je vais plus te harceler sexuellement du tout. T'as qu'a me laisser sur le bord de la route, ptêtre bien qu'un routier qui passera par là me trouvera plus de sex appeal que toi. Ça doit pas être difficile en même temps. » bouda t-il, scandalisé. Abandonné avec sa libido. Voilà à quoi il en était réduit. Comme tout bon adolescent célibataire, obligé de compenser avec –

Mon dieu, il venait d'avoir une idée géniale.

Lentement, l'adolescent se retourna, lové dans son siège comme un serpent, le regard fixé sur Sebastian. « Ou alors... Puisque je te dégoute à ce point. » fit-il, en tirant ses lunettes de la boite à gant qu'il mit sur son nez avant de se frayer un passage à l'arrière. Et oui, c'était un coup bas de dire qu'il le dégoutait. C'était bas, mesquin, voir même ingrat, surtout après tout ce que Sebastian avait fait pour lui. Pour Sam. Pour faire en sorte qu'ils ne revoient plus leur père. Mais à la guerre comme à la guerre. Ce n'était pas moins bas que de l'abandonner comme une vieille chaussette sur le coffre de la voiture après une séance de pelotage en bonne et due forme. « J'ai qu'à me débrouiller tout seul. » Quoi ? C'était une vengeance comme une autre ! Rien ne disait qu'il irait vraiment au bout. Non. Rien, à part une dose impressionnante d'hormones en ébullition.

Tant bien que mal, Micah s'allongea sur la banquette arrière. « Tu sais... » commença t-il en dénouant son pantalon. « Pour une fois qu'on prenait la route. » Il glissa une main à l'intérieur. Juste un effleurement par dessus ses sous-vêtements qui lui fit fermer les yeux. « Hmm... dire que c'est ma bouche que je voulais mettre entre tes cuisses pendant que tu conduirais... Quel gâchis. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptySam 30 Mar - 1:37





Micah & Sebastian


Peut-être que de me montrer si tactile avec Micah sur mon coffre alors que je n’avais pas l’intention de faire autre chose que l’embrasser n’avait pas été la meilleure idée de ma vie. Pourtant, il devait comprendre que ce n’était pas le moment. Il était très rare que je refuse du sexe au garçon, mais même si je venais à le faire, ça ne voulait certainement pas dire que je ne le désirais plus autant. Là, j’avais envie d’enfin arriver et de ne plus avoir à reprendre le volant pendant des jours. Seulement ça, il n’était pas près de le comprendre. « Y'avait quoi de pas clair dans ''s'envoyer en l'air sur le capot de la voiture'' ? » me demandait-il après que nous ayons repris la route, ponctuant ses paroles d’un jet de dragibus. Sale gosse. « Tu sais, sur le coffre, c'était bien aussi ! A moins que ça soit ta nouvelle définition de s'envoyer en l'air ? » Je ne disais rien, préférant le laisser l’énerver dans son coin plutôt que d’en rajouter une couche. Je reconnaissais mes torts, mais ça ne voulait pas dire que je les regrettais. Et je ne voulais pas me prendre la tête sur ça maintenant, je voulais juste arriver. Rapidement. Très rapidement.

Nouveau lancé de dragibus. « T'es devenu précoce ? Ça expliquerait bien des choses... » Je pestais dans mon coin, mais ne répondais toujours pas. Il venait de mettre un coup dans mon égo, mais je savais que sa frustration pour lui, et ne pouvais lui en tenir compte. Lui comme moi savions parfaitement que je n’avais aucun souci de ce côté-là, et vu notre pratique quotidienne intensive, j’étais plutôt de dire que c’était même plutôt l’inverse. Enfin, je le laissais parler, et me concentrais sur la route. « Et vu que ça a l'air de te faire royalement chier : NON, je ne vais pas te harceler sexuellement pendant que tu conduis. » reprit-il avant de me tourner le dos et de river son regard sur la fenêtre. « Merci. » répondais-je avec un léger sarcasme. « En fait je vais plus te harceler sexuellement du tout. T'as qu'a me laisser sur le bord de la route, ptêtre bien qu'un routier qui passera par là me trouvera plus de sex appeal que toi. Ça doit pas être difficile en même temps. » Je grognais derrière mon volant, crispant mes doigts autour de ce dernier. Je me mordais l’intérieur de la joue, me forçant à ne pas réagir. Trop tard. « Micah ! » criais-je au bord de l’énervement en jetant un coup d’œil rapide vers le garçon. Je ne rajoutais rien de plus, il devait savoir pourquoi je me permettais d’hurler. Il pouvait me faire beaucoup de critiques, j’étais loin d’être parfait et m’en rendais assez compte pour accepter ses remarques. Mais pas ça. S’il y a bien une chose sur laquelle il n’avait aucun droit de douter, c’était l’attirance que j’avais pour lui. Si mon corps, mon emploi du temps, et notre quotidien me le permettait, je passerais le restant de mes jours nu contre lui, nos corps ne formant qu’un. Il avait le pouvoir de me rendre fou et excité avec si peu d’effort que c’en était déconcertant. Il ne pouvait pas remettre en doute ça, même si c’était sa libido qui parlait pour lui. Et il le savait, je n’avais pas besoin de lui répéter.

« Ou alors... Puisque je te dégoute à ce point. » m’annonça-t-il en se retrouvant vers moi, avant d’attraper quelque chose dans la boite à gants. Oh non. Non. Le vicieux salaud. Ses lunettes… il avait osé – hey ! Qu’est-ce qu’il faisait ? Essayant de fixer toujours la route en face, je jetais quelques coups d’œil au jeune homme qui essayait de passer sur la banquette arrière. Mais qu’est-ce que – « J'ai qu'à me débrouiller tout seul. » reprit-il en se mettant à l’aise à l’arrière. « Tu n’oserais pas… » remarquais-je, à moitié outré en espionnant le garçon à travers le rétroviseur. Oh non, il osait. Comment pouvait-on autant aimer une personne, et pourtant le détester à ce point lorsqu’il agissait ainsi ? « Tu sais... » commença-t-il en déboutonnant son pantalon. « Pour une fois qu'on prenait la route. » Je le voyais faire glisser sa main sous le tissu. « Hmm... dire que c'est ma bouche que je voulais mettre entre tes cuisses pendant que tu conduirais... Quel gâchis. ». Oh mon Dieu que je le haïssais. Je décidais de quitter des yeux le rétroviseur, et me reconcentrais sur le paysage défilant devant moi. « Et si tu étais resté devant, c’est ma main qui aurait pu être à la place de la tienne en ce moment. » remarquais-je innocemment, comme peu préoccupé par ce qu’il se passait derrière moi.

Je pouvais sentir mon excitation montée à l’idée de ce que Micah était en train de faire. Les bruits émanant de sa bouche n’aidant pas. Je ne sais pas ce que je détestais le plus. Qu’il se permette de me frustrer ainsi, ou qu’il essayait de me faire payer pour une telle idiotie. « Tu es pourri-gâté du sexe. » remarquais-je après quelques minutes de silence de ma part. « Tu ne peux même plus patienter une demi-heure sans toucher ce que tu as dans le pantalon. Mais c’est ma faute, je t’ai habitué aux bonnes choses. » ironisais-je en faisant abstraction des bruits derrière moi. « Plus sérieusement, tu sais que je déteste conduire et rester enfermé. J’avais juste envie d’arriver le plus vite possible. Après on aurait pu faire ce que tu voulais. » Il ne pouvait pas simplement m’offrir trente minutes où il ne devenait pas un acteur porno sur ma banquette arrière ? Surtout qu’après ça, j’aurais entièrement été à lui pendant plusieurs jours. Une fois arrivés, il pouvait me faire ce qu’il voulait. Et si… ?

« Tu as l’air d’avoir besoin d’aide… » commençais-je en regardant à nouveau à l’arrière. « Je ne peux peut-être pas te toucher, mais je peux te parler. » A vrai dire, même si j’avais pu le toucher, je ne l’aurais sûrement pas fait. L’utilisation de la parole était tellement plus intéressante en ce moment. « Ma main ne te manque pas ? Tu ne dois plus avoir l’habitude que ce ne soit pas mes doigts autour de toi… » J’observais toujours le garçon, et changeais quelque peu l’angle pour mieux le voir. « Surtout que généralement, ils sont souvent vite rejoints par ma bouche. Tu aimerais mes lèvres maintenant ? Et ma langue ? Pendant que mes doigts préféreraient explorer une autre partie de ton anatomie. » Ces dernières semaines n’avaient pas forcément été très… faciles, sur le plan sexuel. Il avait fallu réapprendre à se connaitre, à se faire confiance. Mais maintenant, il n’y avait plus aucune gêne, plus aucune hésitation. C’est pour ça que je pouvais me permettre de lui reparler ainsi. « Je t’ouvrirais lentement, pendant que ma bouche recouvrirait ton érection… » Je parlais avec une voix suave, de la manière dont je le ferais si Micah se trouvait coller à moi, et que je serais en train de murmurer dans son oreille. « Tu sais… c’est ce que j’avais prévu de faire à la seconde où on serait arrivés. Et je t’aurais pris là, contre une des poutres en bois… et je t’aurais fait crier mon nom. » Nous étions presque arrivés, et pouvais me permettre petit à petit de lui révéler des informations sur l’endroit où nous allions. « Il y a un billard aussi… Peut-être que tu aurais préféré que je te penche dessus.. » Mes paroles étaient hélas en train de se retourner contre moi, et la volonté de porter ma main à mon entrejambe devenait de plus en plus grande. Je me retenais pourtant, et priais pour voir apparaitre le lac d’une seconde à l’autre. « Il y aura de l’eau aussi… Mh, ce que j’aimerais te faire jouir dedans… ». Le voilà !

Je me taisais désormais, feignant d’avoir terminé de le provoquer, le laissant tout seul avec sa main dans son pantalon. J’étais presque sûr qu’il n’avait pas remarqué que nous étions en train de longer un lac, et que sur l’une de ses rives se trouvait un grand cabanon surplombant l’eau. Entouré uniquement de la forêt, l’endroit était un véritable havre de paix. J’arrivais au niveau de l’habitation, et annonçais avant de stopper le véhicule : « J’espère que tu as fini ton affaire, on est arrivés. ». Sur ces mots, j’éteignais le contact et sortais de la voiture pour rejoindre immédiatement le coffre et en sortir nos valises. Je ne me préoccupais pas de Micah, attendant qu’il décide par lui-même de me rejoindre. Je sortais les clés de ma poche, et pénétrais dans la maison. Je me postais au centre de la pièce à vivre, et prenais une grande inspiration, me remémorant soudainement tous les bons moments que j’avais dans la lake house de mes parents. Il ne manquait plus que l’homme que j’aimais me rejoigne pour que je me sente parfaitement comblé.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyDim 31 Mar - 0:05





Sebastian & Micah


« Et si tu étais resté devant, c’est ma main qui aurait pu être à la place de la tienne en ce moment. »

Oh pitié. Comme si Sebastian n'avait pas eu sa chance de mettre sa main dans son pantalon à peine deux minutes plus tôt. « V – vas te faire foutre. » siffla Micah entre ses dents. Il glissa sa main dans son boxer en essayant au mieux de faire abstraction du Sebastian qui lui parlait pour pour se concentrer sur celui qui savait privilégier l'action aux commentaires désagréables. Celui qui aurait déjà arrêté la voiture sur le bas côté et serait en train de lui faire l'amour à l'arrière.

Tiens, en parlant de commentaires désagréables, Sebastian reprit justement la parole tandis que Micah réprimait un halètement sourd. « Tu es pourri-gâté du sexe. » Sexe ? Il avait dit sexe ? Micah n'avait pas entendu le reste, son cerveau devait faire un tri automatique... « Tu ne peux même plus patienter une demi-heure sans toucher ce que tu as dans le pantalon. Mais c’est ma faute, je t’ai habitué aux bonnes choses. » « Ça pour être bonne... » marmonna l'adolescent en se léchant les lèvres dans un murmure rauque et humide. « Plus sérieusement, tu sais que je déteste conduire et rester enfermé. J’avais juste envie d’arriver le plus vite possible. Après on aurait pu faire ce que tu voulais. » Seigneur où était le bouton off ? Est-ce qu'il allait arrêter de ronchonner et le laisser se faire du bien tranquillement ? Micah avait compris qu'il voulait conduire, alors qu'il conduise, et en silence si possible ! « Bla-bla-bla. Rends nous – ah – service à tous les deux Sebastian. Tais toi. »

Le répit fut de courte durée. Sebastian avait l'air décidé à le pourrir jusqu'au bout du trajet. « Tu as l’air d’avoir besoin d’aide… » Et toi d'une baffe, songea vaguement Micah en cessant ses caresses. Il enroula ses doigts autour de sa propre érection et entama un mouvement de va et vient régulier. C'était bon... Pas autant que quand Sebastian s'en chargeait lui-même mais – « Je ne peux peut-être pas te toucher, mais je peux te parler. » Hmm ?... Qu'est-ce qu'il voulait dire par là ? Et sa voix – sa voix était étrangement suave. « Ma main ne te manque pas ? Tu ne dois plus avoir l’habitude que ce ne soit pas mes doigts autour de toi… » Micah se mordit la lèvre. Il sentait les premières gouttes de plaisir s'écouler sur sa main, et les bruits qu'il faisait étaient si humides et obscènes. Mêlés à ses gémissements. Il ramena sa paume à son visage et se goûta. « Mmph... » « Surtout que généralement, ils sont souvent vite rejoints par ma bouche. Tu aimerais mes lèvres maintenant ? Et ma langue ? Pendant que mes doigts préféreraient explorer une autre partie de ton anatomie. Je t’ouvrirais lentement, pendant que ma bouche recouvrirait ton érection… » La façon dont ses doigts le pénétraient, précautionneusement, comme si Sebastian en avait tellement envie – et qu'il avait peur de le blesser. Et ses lèvres, si douces, alors que c'était un supplice. Une menace de le faire jouir avant même d'avoir commencé à le prendre... Micah se tortillait malgré lui, les gémissements s'échappaient de sa bouche frénétiquement, comme les mouvements brutaux de ses doigts autour de son membre.

« Tu sais… c’est ce que j’avais prévu de faire à la seconde où on serait arrivés. Et je t’aurais pris là, contre une des poutres en bois… et je t’aurais fait crier mon nom. Il y a un billard aussi… Peut-être que tu aurais préféré que je te penche dessus.. » « Ah. Sebastian... » s'entendit-il geindre suppliant. Il du se mordre la langue pour ne pas lui demander de le faire crier, après. Profondément, violemment, jusqu'à ce qu'il ai jouit et encore après, encore. « Il y aura de l’eau aussi… Mh, ce que j’aimerais te faire jouir dedans… » Et Micah se sentir jouir, son souffle bloqué dans sa gorge, son pouls tambourinant dans son cou, là où Sebastian aimait le lécher, le mordre, comme s'il essayait de capturer ce moment.

Mais ni Sebastian, ses dents ou sa langue n'étaient près de lui. Et Micah resta silencieux un instant, essaya de reprendre son souffle et d'analyser le mélange d'odeurs de – de sexe, de sueur, étrangement incomplète sans Sebastian. Sans sa peau contre la sienne, sa respiration au creux de son oreille...

Sebastian brisa la silence une nouvelle fois. Bien-sûr. « J’espère que tu as fini ton affaire, on est arrivés. » Est-ce qu'on pouvait être plus anti-sexe que ça ? Micah poussa un soupir, réajusta ses lunettes sur son nez et se redressa. Sebastian était déjà dehors à récupérer les bagages, comme s'il ne venait pas de le violer oralement. L'adolescent inspecta son t-shirt trempé de semence et décida de l'enlever. Génial, ses bagages étaient déjà en route à l'intérieur de... Euh ?... Où est-ce qu'ils étaient ?

Micah sortit enfin de la voiture, l'air frais vint agréablement mordre sa peau trop chaude, et un lac s'étendait à perte à vue. Il se tourna pour suivre Sebastian des yeux alors qu'il disparaissait à l'intérieur d'un cabanon. D'un grand cabanon. Ça existait des cabanons de cette taille ? Est-ce que ça s'appelait seulement comme ça ? Curieux comme il l'était, Micah fila à l'intérieur rejoindre Sebastian.

« Waaah ! » s'exclama t-il, abasourdit devant la cheminée en pierre, et wow, ça c'était des poutres. Il y avait même un canapé en cuir ! « C'est vachement beau ! » Micah furetait partout dans la pièce, poussa une porte qui donnait sur une chambre, esquissa un geste pour entrer et se ravisa. « Mais... où on est ? » demanda t-il en se rapprochant de Sebastian. Il avait l'air... heureux. Et Sebastian aurait toujours du avoir l'air heureux comme ça, parce que ça faisait sourire Micah et lui donnait envie de l'embrasser. Et il ne pouvait même pas faire semblant de lui faire la tête maintenant qu'il découvrait l'endroit mystérieux qui lui avait valu des heures de route. Même s'il avait ruiné son t-shirt et qu'il avait sans doute l'air ridicule, torse nu, les joues encore rouges, les cheveux en bataille et ses lunettes sur son nez, Micah se colla à son amant et passa ses bras autour sa nuque. « T'es déjà venu ici. T'as dis que c'était un endroit auquel tu tenais. » déduit-il en déposant un baiser de la paix sur le bout de son nez. « Hey, je t'écoute, » expliqua t-il fièrement, comme s'il avait vraiment du mérite « même quand tu m'énerves, même quand tu me cries dessus et même quand tu me dis des trucs salaces. Surtout – dans ces cas-là. En fait. » Micah commença à remuer contre Sebastian comme un petit chien impatient et lui offrit son plus beau sourire angélique. Celui qui faisait pétiller ses yeux et l'avait sacré vendeur le plus irrésistible de l'animalerie où il avait travaillé. « Tu m'fais visiter ? J'vais pas tenir là plus de dix secondes. »
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Sebastian L. Summers
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Micah & Sebastian


« Waaah ! » entendais-je derrière moi alors que j’observais les lieux avec le sourire. Voilà un son que j’aimais entendre sortir de la bouche de Micah. C’était beaucoup plus agréable que les « Va te faire foutre » et autre « Tais-toi » qu’il m’avait dit dans la voiture. Heureusement que je savais ne pas tenir compte de ses paroles lorsqu’il était frustré. Je préférais faire abstraction de ces dernières heures de calvaire, et me retournais pour regarder le jeune homme qui ne savait plus où donner de la tête. Pourquoi il était torse nu au juste ? « C'est vachement beau ! » reprenait-il en s’aventurant un peu partout, avant de se rapprocher petit à petit de moi. « Mais... où on est ? » me demanda-t-il en venant se coller à moi, et enroulant ses bras autour de ma nuque. Pas rancunier, je laçais mes bras autour de sa taille pour le garder toujours plus près de moi. « Perdus, seuls, au fin fond de l’Oregon. » répondais-je avec ironie. Ce qui n’était pas forcément faux. « T'es déjà venu ici. T'as dit que c'était un endroit auquel tu tenais. » Il ponctua ses mots d’un baiser sur mon nez. J’ignorais si c’était ce geste où le fait qu’il m’avait écouté lorsque j’avais parlé dans la voiture qui me surprenait le plus. Je serais mes bras un peu plus autour de lui, et frôlais avec mes lèvres ses joues rougies par l’excitation alors qu’il continuait : « Hey, je t'écoute, même quand tu m'énerves, même quand tu me cries dessus et même quand tu me dis des trucs salaces. Surtout – dans ces cas-là. En fait. ». Bien sûr qu’il m’écoutait quand je lui disais des trucs salaces, ça ne faisait aucun doute. Mais savoir s’il m’écoutait lorsque j’essayais de lui faire entendre raison, c’était moins sûr. J’embrassais tendrement ses joues, avant de finalement rejoindre ses lèvres et y déposer quelques courts baisers. « Ça me rend tellement heureux de te voir ici… » avouais-je en l’embrassant une dernière fois. Il y avait tellement de choses que je voulais partager dans les années à venir. Mais en priorité, et surtout pour nous retrouver après toutes ces épreuves, j’avais voulu lui faire découvrir cet endroit si paradisiaque et dans lequel j'avais passé d'innombrable bons moments en famille. Après tout, maintenant, c'était lui ma famille, et je voulais me créer de nouveau souvenir avec. Je me décollais enfin de lui, et découvrais avec plaisir un immense sourire dont il avait le secret. « Tu m'fais visiter ? J'vais pas tenir là plus de dix secondes. » J’acquiesçais d’un signe de tête, et me détachais complètement du garçon pour simplement attraper sa main et le guider dans la maison.

Premier arrêt, la pièce à vivre dans laquelle nous nous trouvions. Je laissais apprécier le moindre détail, le bois, les pierres qui recouvraient les murs, les vieux meubles qui donnaient un charme exceptionnel au lieu… « Cet endroit appartenait à mes parents. » commençais-je en me reposant quelque peu sur le meuble derrière le canapé en cuir. « Tout ce qu’ils possédaient, le café, leur maison, etc, c’était mes grands-parents qui les avaient aidé à financer tout ça lorsqu’ils ont décidé de s’installer à Town Square et de construire leur vie ensemble. » Je ne les avais connus, mais si j’avais bonne mémoire, on m’avait raconté que la famille de ma mère possédait de nombreux biens immobiliers dans les environs. « Ils se sont toujours promis d’un jour les rembourser pour se dire que s’ils avaient tout ça, c’était grâce à eux-mêmes et à leur travail. Et ils y sont parvenus. » Il y a trente ans, les commerces dans la ville se faisaient très rares, et tout le monde passait ses journées au Morning Coffee pour essayer d’oublier sa routine et ses tracas quotidiens. Le café leur avait donc très rapidement rapporté gros. « Bref, une fois qu’ils ne devaient plus d’argent à personne, et qu’ils pouvaient enfin être fiers d’eux… Ils ont décidé d’acheter quelque chose de spécial, quelque chose qui n’était qu’à eux… » Je désignais de mes mains tout l’espace autour de nous. « Cette lake house. ». Je marquais une pause, et attrapais les mains de Micah devant moi pour qu’il se rapproche un peu plus. « Je devais avoir… huit ou dix ans quand ils l’ont achetée. Et à partir de ce moment-là, à chaque fois qu’on s’accordait des vacances… c’est ici qu’on venait. » Je me levais finalement, et entrainais Micah avec moi à l’extérieur.

Nous nous retrouvions sur un genre de terrasse qui surplombait le lac. Je positionnais le jeune homme devant moi, et enroulais à nouveau mes bras autour de lui, déposant ma tête sur son épaule. « Avec mon frère on passait notre temps dans le lac. On y jouait des heures et des heures. On mangeait toujours sur le rebord, les pieds dans l’eau. » Charlie avait même failli se noyer ici, c’est pour ça que ces dernières années, quand nous y retournions, il refusait de remettre un pied dans le lac. Mais inutile de préciser ça maintenant. « Et l’hiver quand on y venait… c’était juste… magnifique. Le lac est gelé, la neige recouvre absolument toute la vue. C’est… » Je ne trouvais pas les mots, et imaginais que Micah pourrait comprendre le fond de ma pensée. Je décidais à la place de retourner ici l’hiver prochain, avec Sam cette fois, pour qu’ils voient tous les deux la beauté du lac enneigé. En attendant, je me détachais du garçon et l’entrainais de nouveau à l’intérieur. Nous nous arrêtions au niveau d’une chambre, et avant d’y entrer, désignais d’un signe de main l’escalier près de nous. « A l’étage c’est une seconde chambre et salle de bain, mais ce n’est pas ce que je veux te montrer pour l’instant… » On aurait tout le temps dans les prochains jours d’y faire un tour s’il y tenait. En attendant, je préférais le pousser gentiment à l’intérieur, et de reprendre possession de ses lèvres en continuant mon chemin jusqu’au lit. D’ailleurs, Micah venait se heurter contre ce dernier et se laissait tomber dessus. Je le rejoignais sur le matelas, et venais me positionner sur lui, le chevauchant. Je laissais glisser mes doigts sur son torse nu, et me penchais pour retourner l’embrasser, l'air séducteur. « J’espère que la visite t’a plu, maintenant, j’aimerais enfin faire ce que j’ai évoqué dans la voiture tout à l’heure… » murmurais-je contre ses lèvres, alors que j’aventurais l’une de mes mains entre les pans de son pantalon que j’ouvrais à nouveau. Mes doigts traçaient toutes les courbes de son anatomie, et je regrettais presque d’avoir attendu d’être arrivé ici pour le faire.
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyLun 1 Avr - 15:05





Sebastian & Micah


Apparemment, Sebastian n'était pas en colère après lui. Du moins, c'est ce que Micah déduisit de ses sourires, et de ses baisers. Et de ses doigts entrelacés aux siens. Il fixait leurs mains, calmement. Oui, calmement. S'il y avait une chose capable de calmer l'adolescent (d'accord, mis à part des heures de sexe) c'était Sebastian qui lui parlait de lui.

Ça pouvait paraître stupide, parce qu'ils avaient tout le temps de parler d'eux, mais la vérité c'est qu'ils sortaient ensemble depuis même pas trois mois. Et okay, le présent était merveilleux, mais le passé ? Encore quelque peu nébuleux. Alors remonter aux grands-parents de Sebastian ? Micah ne pouvait qu'adorer.

Sebastian était plongé dans ses souvenirs, il embrassait la pièce du regard comme si chaque pierre lui rappelait quelque chose. Ça devait être le cas songea Micah, en épiant les regards de son amant. A son tour, il essaya d'imaginer Sebastian plus jeune, ses parents. Ses parents qui avaient voulus s'offrir quelque chose de spécial, quelque chose qui n'appartenait qu'à eux... « Cette lake house. » C'était donc comme ça que ça s'appelait ! Micah sourit sans trop savoir pourquoi, lorsque son amant le rapprocha de lui. Quelque chose de nouveau se resserrait au creux de son ventre, et il n'arrivait pas à identifier ce que c'était. « Je devais avoir… huit ou dix ans quand ils l’ont achetée. Et à partir de ce moment-là, à chaque fois qu’on s’accordait des vacances… c’est ici qu’on venait. » poursuivit-il, et Micah n'eut même pas le temps d'imaginer sa bouille de gamin de huit ans, parce que Sebastian l'entraina au dehors.

Il se sentit encerclé par les bras de son amant, se tournant alors pour frotter gentiment son visage contre celui de Sebastian niché sur son épaule, le jeune homme recouvrit ses bras des siens avant de de revenir au panorama face à eux. Et woah ! Si l'intérieur avait attisé sa curiosité, l'extérieur le laissa bouche bée. Ses yeux grands ouverts d'abord aspirés par le lac, se baissèrent sur ses chaussures. Ils étaient sur une terrasse, ou un ponton. Ponterrasse ? Il y avait même des transats et une échelle pour descendre dans l'eau !

« Avec mon frère on passait notre temps dans le lac. On y jouait des heures et des heures. On mangeait toujours sur le rebord, les pieds dans l’eau. Et l’hiver quand on y venait… c’était juste… magnifique. Le lac est gelé, la neige recouvre absolument toute la vue. C’est… » Tellement beau. Micah était subjugué. Il ne s'était jamais aventuré hors de Town Square. Le seul lac gelé qu'il connaissait était, justement à Town Square, et il avait fait de la luge dans le parc cet hiver avec Sam. Elle aurait été folle de joie d'en faire ici.

Il considérait l'envie d'enlever ses lunettes et ce qui lui restait de vêtements pour plonger dans le lac, lorsque Sebastian se décolla de lui pour mieux continuer la visite. Retour à l'intérieur. Devant la chambre qu'il avait voulu explorer en arrivant. « A l’étage c’est une seconde chambre et salle de bain, mais ce n’est pas ce que je veux te montrer pour l’instant… » expliqua rapidement Sebastian. Tiens donc, il voulait lui montrer la chambre en priorité... Micah esquissa un sourire en coin, immédiatement suivi d'une moue outrée en se faisant pousser dans la pièce. Sebastian plaqua ses lèvres contre les siennes en le trainant jusqu'au lit. Un grognement joueur échappait à l'adolescent, concluant que la libido de son amant était de retour.

« J’espère que la visite t’a plu, maintenant, j’aimerais enfin faire ce que j’ai évoqué dans la voiture tout à l’heure… » Micah ne l'aurait presque pas entendu à travers l'électrochoc de sensations. Sebastian sur lui le pressant contre le matelas, sa main faufilé dans son pantalon – Il se cambra et manqua de perdre définitivement le sens des mots. « Oh mon dieu. » gémit-il « Tu pourrais prévenir. » Un petit rire coquin glissa cependant de sa bouche, alors qu'il levait les yeux vers Sebastian, détachant au même instant le bouton de son pantalon en un coup de main. « A propos de tout à l'heure. » reprit-il tant bien que mal, en agrippant le t-shirt de son amant pour le lui enlever. Micah contempla son torse un instant et... toujours autant de muscles par ici. Il avait envie – il avait envie de descendre lécher chaque parcelle de peau nue, quand bien même il l'avait déjà fait un million de fois, parce qu'il ne s'y habituerait jamais et que... mon dieu, Sebastian faisait de lui un être pathétique accro au sexe.

Étrangement, Micah n'avait pas de problème avec ça ! Il l'attira contre lui et posséda ses lèvres avec ferveur, suçota sa langue, ne le relâcha que lorsque le besoin d'air l'obligea à le faire.

« Okay, okay... » ronronna t-il d'une voix rauque, tandis que que son cœur battait la chamade contre la poitrine de Sebastian. « Donc je disais... » Micah lui mordilla la lèvre, parce que bon sang, il ne pouvait pas s'en empêcher. « Je suis désolé. J'ai été une vraie plaie tout à l'heure mais je – » Il s'interrompit, cherchant ses mots. Ce qui en l'état, était compliqué. Son corps tout entier s'embrasait comme une trainée de poudre, gesticulait sous celui de Sebastian, cherchait toujours plus de contact. « J'avais juste, tellement envie de toi. » murmura Micah d'une petite voix pleine de remords. Il était loin d'être le parfait petit-ami. Il le savait même si la longue liste de ses défauts restait cachée dans un recoin sombre de son esprit, pour des raisons de paix dans le monde et de santé mentale. Un frisson s'empara de lui et Micah captura sa lèvre inférieure entre ses dents avec culpabilité.

Il avait eu besoin de Sebastian ces dernières semaines. Besoin de le sentir en lui, qu'il l'envahisse, qu'il le reconquière, qu'il le marque, qu'il chasse les doutes semés par son père et les remplace par ses certitudes. Aujourd'hui il allait mieux, il avait reprit courage et son corps lui appartenait de nouveau pleinement. Et Sebastian... il l'avait amené ici. Lui faisait découvrir un lieu qui n'appartenait qu'à lui et sa famille.

« Je te demande pardon, je suis une plaie. » répéta Micah, avant de sourire légèrement en aventurant une main sur la virilité de son amant. Il caressa la peau chaude et douce, la libéra de ses sous-vêtements. « Mais une plaie qui t'aime, par dessus tout. » Ses hanches se mouvaient contre le bassin de Sebastian, frottait son membre contre le sien... Micah ravala un gémissement et plongea ses yeux dans les siens. « Dis moi Sebastian. Comment tu veux que je me fasse pardonner ? »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyMar 2 Avr - 1:42





Micah & Sebastian


Le corps de Micah m’avait manqué. Enfin, ce n’était pas tant ça. C’est juste… que j’avais besoin de le sentir sous mes doigts. Lorsque je l’avais entendu gémir derrière moi dans la voiture, j’avais senti le besoin de l’exciter par mes paroles à défaut de pouvoir le faire par mes mains. J’aimais savoir que je participais à son plaisir. Et même si je m’étais amusé un peu plus tôt, j’avais désormais envie de le sentir dans ma main ou sous mes lèvres. « Oh mon dieu. Tu pourrais prévenir. » gémit-il contre mes lèvres. « Tu veux que je te prévienne de tout ce que je vais faire ? Très bien. Là, je vais t’enlever tes vêtements. » annonçais-je ironiquement en m’exécutant tout de même, lui laissant simplement ses sous-vêtements encore un peu. Je le touchais à travers le tissu, appréciant ses formes entre mes doigts, salivant à l’idée de bientôt pouvoir y poser ma bouche. Mais en attendant, je préférais embrasser le garçon et prendre mon temps pour mordiller ses lèvres et jouer avec sa langue. « A propos de tout à l'heure. » commença-t-il après m’avoir enlevé mon t-shirt et ouvert le bouton de mon pantalon. Je l’incitais à continuer sa réflexion par un murmure, et décidais mon visage au niveau de son torse. Je posais ci et là quelques baisers, et venais titiller de ma langue ses tétons, les suçotant légèrement. J’avais lâché l’intimité de mon amant pour pouvoir faire glisser mes mains le long de son corps, le griffant parfois, le marquant comme étant mien. Je revenais finalement au dernier bout de tissu qui lui restait, et le faisais rapidement glisser le long de ses jambes, m’offrant enfin la liberté de prendre son érection en pleine main.

D’un coup, Micah me força à retrouver ses lèvres, et je le laissai prendre possession de mes lèvres. J’avais l’impression qu’il se nourrissait de moi, qu’à ce moment-là… j’étais la seule dont que son corps pouvait réclamer. Je me débarrassais à tour de mes vêtements, me retrouvant dans la même tenue que mon amant. « Okay, okay... » reprit-il difficilement entre deux baisers. « Donc je disais... Je suis désolé. J'ai été une vraie plaie tout à l'heure mais je – » Je portais une main à son visage, et caressais affectueusement sa joue, comme pour le rassurer. Je préférais attendre qu’il finisse avant de réagir autrement. « J'avais juste, tellement envie de toi. » Je lui lançais un gentil sourire avant d’embrasser tendrement ses lèvres. « C’est pas grave… » murmurais-je contre lui alors qui s’empara de ma lèvre inférieure. Je le laissais faire de moi ce qu’il voulait, reconnaissant la sincérité de ses remords dans sa voix, et cherchant à tout prix à les effacer. « Je ne me suis jamais senti aussi désiré qu’avec toi. Et je n’ai également jamais autant désiré quelqu’un… que toi. Alors je veux que tu saches que si parfois je te rejette, comme tout à l’heure, ce n’est pas parce que j’ai pas envie de toi. C’est juste… que c’est pas le bon moment. ». Et par exemple, lorsque je commençais à être en panique à l’idée de rallonger encore plus la route, et que j’étais impatient de rejoindre la lake house… je considérais ça comme étant un mauvais moment pour du sexe. Je ne voulais être intime avec le jeune homme que si je me savais complètement impliqué dans l’acte. Là… je savais que trop d’autres choses m’auraient préoccupé.

« Je te demande pardon, je suis une plaie. » continuait-il. Je couvrais sa bouche par la mienne, cherchant un moyen de le faire taire pour qu’il arrête de s’appeler ainsi. Micah était tout sauf une plaie pour moi. « Chut, arrête de dire ça. » suppliais-je à moitié contre ses lèvres alors que je sentais soudain sa main entre mes jambes. Il glissa ses doigts sous mes sous-vêtements, et me les enlevais presque aussitôt. Je gémissais sous le contact chaud de sa peau contre ma virilité, et ne pouvais m’empêcher de rapprocher mon bassin du sien pour faire se rencontrer nos deux membres désormais dénudés. « Mais une plaie qui t'aime, par dessus tout. » Sur ces mots, nos hanches commencèrent à rouler à l’unisson, nous offrant une friction délicieuse tandis que je venais lécher les lèvres de mon amant. « Dis moi Sebastian. Comment tu veux que je me fasse pardonner ? » me demandait-il en plongeant son regard dans le mien. Je restais immobile un instant, réfléchissant à ce dont j’avais le plus besoin à ce moment. Je me décollais quelque peu du garçon, juste assez pour pouvoir détailler son corps d’un coup d’œil. J’embrassais furtivement ses lèvres avant de demander : « Tu me fais confiance ? Reste couché, et juste… laisse toi faire. ». Je n’attendais pas plus longtemps avant d’abandonner mon amant quelques secondes pour aller fouiller dans mes affaires toujours dans la pièce à côté.

Lorsque je revenais, je pouvais admirer le jeune homme allongé nu sur le lit, n’attendant que moi pour lui offrir ce plaisir qu’il réclamait tant. Je souriais à cette vision, et grimpais à nouveau sur le matelas, posant près de moi le lubrifiant que je venais d’aller chercher. Je venais embrasser tendrement mon petit-ami, et descendais rapidement le long de son corps pour enfin poser mes lèvres sur sa virilité. J’en léchais la longueur quelque peu, avant d’enrouler mes lèvres sur son extrémité et de me descendre jusqu’à le sentir presque entièrement en bouche. Ce que je n’atteignais pas, je l’entourais de ma main, et débutais un mouvement lent de va-et-vient, me délectant de son goût sur ma langue. Sans m’arrêter, j’attrapais de ma seule ma libre le lubrifiant, et en déversais difficilement sur mes doigts. Je ne pouvais voir l’expression sur le visage de mon amant, mais je ne pouvais qu’imaginer sa surprise lorsque je dirigeai mes doigts entre mes fesses, et commençais à jouer avec mon entrée. J’encerclais l’anneau de chair avant d’insérer une phalange, puis une seconde… jusqu’à sentir l’intégralité de mon index en moi.

Je relâchais le membre du garçon, et haletais contre celui-ci, le couvrant simplement de quelques baisers tandis que je faisais pénétrer d’autres doigts, m’ouvrant de plus en plus. Je gémissais toujours plus fort, ayant oublié après toutes ces semaines la sensation de brûlure, de vide, et de plaisir intense que tout ça pouvait m’offrir. Après quelques minutes ainsi, je me redressais pour venir chevaucher les hanches de mon amant, recréant une friction entre nos deux membres. Je me penchais, et retournais embrasser les lèvres de Micah, les léchant, et murmurant contre elles : « J’ai envie de te sentir en moi. Ça fait tellement longtemps… ». Ces dernières semaines, je m’étais montré très présent pour le garçon, lui prouvant sans cesse à quel point je l’aimais, et répondant toujours plus à chacun de ses besoins. Je n’éprouvais pas forcément le besoin qu’il me fasse l’amour, avant tout ça, ce n’était pas notre pratique la plus… fréquente. Mais je devais bien avouer qu’il m’arrivait de vouloir le sentir me pénétrer et jouir en moi. Comme aujourd’hui. C’est pourquoi j’attrapais à nouveau le flacon, et lubrifiais quelque peu l’érection de mon amant, avant de venir la positionner près de mon intimité.

Lentement, je le pressais en moi, me laissant m’habituer à sa présence, gémissant et grognant à chaque centimètre me pénétrant. Je posais mes mains à plat sur son torse, me tenant presque assis sur lui. Je prenais mon temps, me mordant la lèvre inférieure lorsque la douleur ou le plaisir était trop intense. Lorsque je le sentais entièrement en moi, je me penchais et retournais l’embrasser, débutant un léger mouvement de va-et-vient ponctué par un « Je t’aime Micah. ».
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyMer 3 Avr - 2:57





Sebastian & Micah


Rester couché et se laisser faire. D'accord, mais... pourquoi Sebastian s'en allait ? Les yeux luisants de convoitise le suivirent hors de la chambre, et Micah se détendit – ou essaya en tout cas. Il avait parfaitement confiance en Sebastian, quelle question. Il n'était juste pas patient !

Ses longues secondes d'attentes furent vite récompensées. Son amant était de retour, armé du lubrifiant. Ça valait la peine d'attendre, tout compte fait. L'insatisfaction de s'être donné du plaisir seul grondait toujours quelque part en Micah, et ne demandait qu'à être corrigée.

Sebastian revint sur lui et ses lèvres s'emparèrent langoureusement des siennes, Micah le laissa prendre les commandes et amener ce dont il avait envie. Il frissonna au contact de ses lèvres douces et humides au creux de son cou, le long de son torse, sur son ventre et sur – son membre, seigneur. Ses lèvres goutaient son extrémité déjà humide. Micah s'agrippa vainement aux draps, résistant à l'envie de bouger ses hanches, de mettre fin au supplice. Mais Sebastian ne voulait pas le torturer, un long gémissement s'échappa de l'adolescent lorsqu'il le prit entièrement en bouche, sa main nouée à la base de sa virilité. Micah glissa une main dans ses cheveux. Ses doigts tremblaient de désir.

Seabstian – sa bouche était un enfer brûlant, sa langue le pire des péché. Et il suçait, avidement... mon dieu. Micah ferma les yeux, impuissant, perdu, submergé par le flot de plaisir. Puis Sebastian le relâcha. Et ça c'était de la torture. La pire de toute. L'adolescent grogna et remua le bassin en ouvrant les yeux. Qu'est-ce que –

Sebastian était... Il se préparait. Haletant. Ses doigts lisses et humides – bon sang Micah ne pouvait même pas voir. Mais il les devinait glissés en lui, titillant son entrée sans doute serrée depuis le temps qu'ils n'avaient plus... Micah sentit sa virilité tressaillir, contre les lèvres de son petit-ami. Il se prit en main pour la lui tendre, et le laisser enrouler ses lèvres sur l'extrémité. Il contempla Sebastian la lécher, l'embrasser, sa bouche entrouverte, incapable de retenir ses gémissement. C'était magnifique.

Le cœur de Micah rata plusieurs battements. Il avait envie de le préparer lui-même, mais le regarder faire était un spectacle tellement sensuel et débauché... Heureusement Sebastian mis fin au dilemme en grimpant sur ses hanches. Micah caressa ses cuisses, puis remonta de chaque côté de son visage lorsque Sebastian se pencha pour l'embrasser. « J’ai envie de te sentir en moi. Ça fait tellement longtemps… » murmura t-il contre ses lèvres. « Je sais. » souffla Micah comme en excuse. Sebastian renfermait une tendresse. Un désir d'appartenir, et non pas seulement de posséder. Et Micah sut instinctivement qu'il n'était pas seulement question de sexe, mais de partage, de retrouver leur complicité, la confiance qu'ils se donnaient mutuellement.

Alors Micah hocha la tête et retint son souffle. Sebastian bougea sur lui, se positionna sur son érection et entama sa descente, lentement. Micah se sentait forcer le passage, la chair s'écarter autour de lui. Il – il ferma les yeux pour se concentrer et ne pas bouger. Pas encore. La sensation était incroyable – chaude et moite, un étau tellement étroit qu'il ne pu s'empêcher de rouvrir les yeux, d'attraper les hanches de Sebastian et de pétrir la peau douloureusement. Après d'interminables secondes, son amant se détendit un peu autour de lui. Assez pour se pencher et venir l'embrasser. « Je t’aime Micah. » Et lui aussi il l'aimait. Il voulait le faire jouir, sans le faire attendre ni supplier juste – lui donner, et le laisser prendre chaque coups de reins.

Alors c'est ce qu'il lui donna. De longs, ondulants coups de reins, plus profonds chaque fois, soulevant Sebastian sur son membre. Micah suivit ses propres vas et viens dans une espèce de rythme langoureux, de longues minutes. Les mains son amant reposaient sur son torse, comme s'il essayait de s'y agripper, inutilement, et – et Micah saisit ses cuisses incapable de se retenir plus longtemps. Ses coups de reins se firent plus violents, jusqu'à ce qu'ils transpirent tous les deux, que leur souffles s'alourdissent, erratiques et sauvages, et que les cris de Sebastian se changent en cris de plaisir alors qu'il frappait sa prostate à chaque poussée. Ses yeux fixés sur le visage de Sebastian descendirent sur son membre qui battait son bas ventre chaque fois que leurs bassins s'entrechoquaient, Micah libéra une de ses mains pour le toucher, juste pour voir Sebastian se briser et céder au plaisir.

Et il le fit jouir. Il sentit tout son corps s'abandonner le souffle lourd, se tendre dans l'orgasme, se resserrer autour de son érection. Micah ralentit le mouvement de ses hanches pour le laisser reprendre le cours de sa respiration, alors que Sebastian recouvrait son torse de long jets de semence. Et il avait besoin de l'embrasser. De le sentir contre lui, alors Micah entraina Sebastian contre son torse collant, et l'embrassa, d'un long baiser chaotique en lui murmurant un « Je t'aime. » avant de se retirer et de le retourner, ventre contre le matelas. Il s'agenouilla derrière lui, caressa gentiment ses fesses, ses hanches, les releva un peu et le pénétra de nouveau, sans précaution cette fois parce que l'anneau de chair était encore étiré, ouvert, pour lui. « Mon dieu, j'avais - hmm - oublié comme c'était bon... » grogna t-il à moitié en mouvant ses hanches. Il le violenta de sa passion et de ses coups de reins répétés. C'était aussi intime que de l'avoir en lui, mais différent d'une certaine façon. Et c'était bon, pour une fois, de le sentir si étrangement vulnérable, désarmé, et de lui donner. Parce que Sebastian l'avait fait pour lui et qu'aujourd'hui c'était lui qui en avait besoin.

Micah jouit à son tour dans un long grognement, son corps tendu dans un dernier coup de reins. Immobile tandis qu'il se déversait au fond de son amant. Il se retira ensuite, et alla gentiment l'embrasser, le laissa se retourner doucement. Il se sentait trop épuisé pour dire quelque chose alors il se contenta de laper sa bouche paresseusement, de caresser ses lèvres de son pouce...
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyJeu 4 Avr - 0:33





Micah & Sebastian


Ces dernières semaines avaient été particulières entre Micah et moi. Je ne savais pas dire si toutes ces épreuves nous avaient rapprochés ou plutôt éloignés. Après tout, si j’avais tant souhaité qu’on parte ensemble quelques jours, c’était pour nous retrouver. Pourtant, je ne m’étais rarement senti aussi proche du garçon. Ou… aussi dépendant. Dernièrement, ma seule préoccupation était son bonheur. J’avais presque arrêté de travailler, je passais le plus clair de mon temps à être présent lui, à le combler de n’importe quelle manière. On aurait pu croire qu’il allait éviter les contacts physiques, et pourtant… J’avais été là pour Micah, couvrant son corps du mien ou de mes baisers, essayant de lui faire oublier que d’autres mains que les miennes l’avaient touché. Je m’étais occupé de lui de toutes les façons dont il avait eu besoin. Mais aujourd’hui… c’est moi qui avais besoin de Micah. Et je savais qu’il était prêt à me donner ça.

C’est pourquoi je lui avais demandé de se laisser faire. Je gardais tout de même un contrôle, ne brusquant pas nos habitudes, mais cherchant tout de même à pour une fois, répondre principalement à ce que mon corps réclamait. Je ne délaissais pour autant pas mon amant, cherchant toujours à lui procurer le même plaisir que je ressentais moi. Après de longues minutes de préparation, je me laissais enfin pénétrer par l’homme que j’aimais, et c’était… indescriptible. Je me sentais complètement sien, lui donnant tout pouvoir sur moi. Il était le seul à pouvoir me libérer de cette pression, de cette envie d’être soulagé par l’orgasme. Je n’avais jamais connu ce sentiment auparavant, gardant toujours le contrôle le plus parfait dans la moindre situation. Mais avec Micah, tout était différent. Je ne gérais plus rien avec lui. Et ce qui aurait dû m’effrayer à l’époque, me réjouissant désormais. J’aimais lui offrir cette vulnérabilité. Et s’il y a bien une chose dont j’étais sûr, c’était que je n’aurais jamais laissé quelqu’un d’autre que lui me voir ainsi, sans la moindre défense. Je voulais abaisser mes murailles devant le garçon, me donner corps et âme à lui. Je savais qu’il pouvait facilement me détruire, qu’en quelques mots ou en quelques gestes il pourrait facilement me briser le cœur. Je m’étais toujours refusé de donner tant de pouvoir à quelqu’un, mais Micah avait tout changé. Parce que j’avais confiance en lui, et en nous. Je savais qu’à présent, tout comme moi, il ferait tout pour me combler, sans chercher un jour à me faire du mal. Et ça commençait par le laisser me faire l’amour pour la première fois depuis très longtemps.

Chacun de ses coups de reins était plus profond, m’arrachant toujours de plus longs ralles de plaisir. Nous bougions nos hanches à l’unisson, nous connectant toujours un peu plus, et nous rapprochant petit à petit de l’orgasme le plus parfait. Je m’étais rapidement habitué à cette présence en moi, reconnaissant la manière divine avec laquelle Micah pouvait me compléter. Je gémissais de plus en plus, essayant de retenir chacun de mes cris lorsque l’érection de mon amant frottait ma prostate. Je ne cessais de répéter son prénom, lui demandant de continuer, toujours plus vite, toujours plus profondément, mimant ses mouvements pour les accentuer. De plus en plus haletant, suppliant presque le garçon pour qu’il me fasse jouir, celui-ci enroula la main autour de mon membre qui ne cessait de battre entre nous. D’une main experte, il me mena jusqu’à l’orgasme, et je me déversais sur son corps dans un dernier long gémissement. Ses coups de hanches diminuèrent progressivement, jusqu’à ce que mon amant m’attire contre lui pour retrouver mes lèvres. Toujours sous le choc de ma jouissance, je répondais difficilement à ses baisers, me contentant plus de lécher l’intérieur de sa bouche qu’autre chose. « Je t’aime. » murmura-t-il contre mes lèvres avant de m’inviter à me retourner. Je me laissais docilement faire, et appréciais ses caresses sur l’arrière de mon corps. Sans que je ne dise quoi que ce soit, Micah me pénétra à nouveau, m’arrachant un nouveau gémissement. « Mon dieu, j'avais - hmm - oublié comme c'était bon... » C’était… trop, pour moi. Je cambrais mes hanches, essayant de lui donner un meilleur accès pour le faire rapidement jouir à son tour. Je glissais une main derrière moi, la posant sur ses fesses, comme pour le forcer à rentrer toujours plus profondément en moi, et y rester plus longtemps. Tout mon corps tremblait, et le moindre contact avec Micah me rendait hypersensible, en devenant presque douloureux. Pourtant je le voulais en moi, profondément, longuement. Je voulais… « Jouis en moi. Remplis-moi. » gémissais-je, étouffant un cri au passage. « S’il te plait… » Il ne lui en fallait pas plus pour qu’il me donne ses derniers coups de reins, et qu’il jouisse enfin en moi. Je me sentais soudainement rempli, et marqué par mon amant, sentant son plaisir et son intimité au plus profond de mon corps.

Il se retirait délicatement, et je me retournais à nouveau pour accueillir le garçon épuisé contre moi. J’enroulais mes bras autour de lui, et retrouvais ses lèvres dans un baiser lent et maladroit. Son pouce s’aventura sur ma bouche, et j’en embrassais la phalange avant de la suçoter légèrement. Je portais finalement ma main à la sienne, et entrelaçais nos doigts alors que je retournais l’embrasser presque chastement. « Merci… » murmurais-je contre lui, entre deux baisers. Ce n’était pas un remerciement pour le sexe, mais plutôt pour la connexion qui venait de se faire. Après des semaines difficiles, je nous sentais enfin être redevenus nous-même. Nos gestes n’étaient plus ceux d’un couple qui essayait d’oublier des évènements passés, mais plutôt d’un qui allait désormais de l’avant, prêt à construire quelque chose… à deux.

Nous restions enlacés pendant de longues minutes sans rien dire, appréciant simplement le corps de l’autre sous nos doigts, nous embrassant lentement comme si nous avions toujours des choses à découvrir sous nos baisers. Caressant doucement le visage de mon amant, après avoir gentiment embrassé son front, puis son nez, je brisais le silence qui s’était peu à peu installé : « Ça valait le coup d’attendre d’être arrivés finalement, tu ne penses pas ? ». J’enfouissais mon visage dans son cou, et commençais à le baiser amoureusement. « J’avais tellement besoin de toi. J’ai tellement besoin de toi, maintenant, comme plus tard. » avouais-je, descendant de plus en plus jusqu’à venir lécher ses clavicules. « Je veux te faire l’amour à mon tour. Ici. Contre l’une des poutres en bois. Sur le canapé en face de la cheminée. Sur le comptoir de la cuisine. Dans l’eau… Partout dans la maison. » avouais-je avant de remonter contre ses lèvres, et d’en mordre avec passion celle inférieure. Je venais la lécher par la suite, comme pour m’excuser.

« Mais pour l’instant… reprenons des forces. Laisse-moi nous cuisiner un repas, et manger tranquillement. Après… tu choisiras un endroit, et je te ferai l’amour. Lentement. Longtemps. » finissais-je d’expliquer avant de poser un dernier baiser sur les lèvres du garçon, et de sortir du lit pour rejoindre rapidement la salle de bain accolée. Je me passais rapidement de l’eau sur le corps, effaçant les restes de ma jouissance séchée, ainsi que ceux de Micah en moi. Rapidement, je retrouvais la pièce principale de la maison, mais surtout, la cuisine. Je n’avais pas pris la peine de me rhabiller, sachant pertinemment que mes vêtements allaient voler à nouveau quelques minutes plus tard. J’attrapais l’un des sacs que j’avais amené, et récupérais quelques ingrédients afin de préparer notre déjeuner. Je m’attelais à la tâche avant que mon amant me rejoigne.
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Micah Summers-Petterson
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Sebastian & Micah


Emporté dans un élan câlin et ses muscles encore engourdis par l'orgasme, Micah resserra instinctivement ses doigts autour de ceux de Sebastian. Ce dernier revint l'embrasser, tendrement, juste une marque d'affection comme ils en partageait à longueur de journée. « Merci… » Les lèvres de Micah s'étirèrent faiblement en un sourire et il passa sa main dans les cheveux noirs de Sebastian en cueillant doucement ses lèvres à son tour. « Je sais, j'suis un super coup. » remarqua t-il bêtement, avec un petit rire. Son cerveau avait beau être faiblement irrigué, il savait bien que ce merci n'était pas pour le sexe. Il était juste inapte à formuler une réponse éloquente. De plus... il ne méritait aucun remerciement. Sérieusement, il avait passé ces dernières semaines comme un héroïnomane en manque, totalement dépendant de Sebastian. Par sa faute, il avait délaissé le Morning Coffee. Le Morning Coffee ! Son sanctuaire. L'héritage de ses parents.

Parfois, Micah se sentait coupable. Souvent, il se sentait redevable. Il était brisé et Sebastian avait recollé les morceaux, juste avec de la patience et de l'amour. Les plus sceptiques auraient dit qu'il faudrait au moins de dix ans de thérapie à l'adolescent pour retrouver un équilibre sexuel. Quelle idée. Micah n'aurait jamais besoin de thérapie pour appartenir à Sebastian. Sebastian avait été sa thérapie.

Après une longue séance de câlins et de caresses, Sebastian le tira de ses pensées. « Ça valait le coup d’attendre d’être arrivés finalement, tu ne penses pas ? » Oh, voilà qu'il profitait de sa torpeur pour avoir le dernier mot ! Il ne perdait rien pour attendre. « Hmm, peut-être. » concéda l'adolescent. Et Sebastian enfouit son visage dans son cou. Peut-être que Micah pouvait se raviser et lui offrir gracieusement un ''oui'' ? Sebastian avait de bons arguments quand même. « J’avais tellement besoin de toi. J’ai tellement besoin de toi, maintenant, comme plus tard. » Micah le serra contre lui, protecteur. Il veillerait sur Sebastian. Il était sien maintenant, et pour toujours. « Je serais toujours là. » souffla t-il, apaisant, en penchant le visage pour embrasser le haut de son crâne. « Je veux te faire l’amour à mon tour. Ici. Contre l’une des poutres en bois. Sur le canapé en face de la cheminée. Sur le comptoir de la cuisine. Dans l’eau… Partout dans la maison. » Oh mon dieu, il fallait qu'il lui dise ça en léchant sa peau, qu'il trouve encore le moyen de lui arracher des frissons. Il poussa un gémissement rien qu'à l'idée –

Sérieusement, il avait gémit !

Il avait déjà envie de lui. Encore.

Tout compte fait, Micah avait besoin d'une thérapie. Il était sexuellement dépendant. Dépendant et hyperactif. Sebastiansexuel, option insatiable.

Une morsure sur sa lèvre inférieure le ramena à une réalité... toute aussi sexuelle que ses pensées. Sebastian lécha sa bouche et Micah captura sa langue, approfondit le baiser, parce que vraiment... Sebastian avait conscience du pouvoir de ses mots sur ses pauvres hormones d'adolescent, non ?

« Mais pour l’instant… reprenons des forces. Laisse-moi nous cuisiner un repas, et manger tranquillement. Après… tu choisiras un endroit, et je te ferai l’amour. Lentement. Longtemps. »

Apparemment non.

Micah hésita une seconde, puis deux, passa en revue quelques prises de catch qu'il avait vu à la télé pour empêcher Sebastian de se lever et le garder au lit de force. Trop tard, après un dernier baiser, il s'échappait du lit. Micah le regarda, incrédule, disparaître dans la salle de bain, avant de s'enfouir entièrement sous les draps pour oublier sa vie de frustrations. Okay, il n'était pas vraiment frustré, il venait de faire l'amour. Et alors ? Adolescent sexuellement déréglé, et follement amoureux ici !

Le crépitement de l'eau dans la salle de bain lui rappela qu'il aurait bien besoin d'une petite toilette également. Peut-être qu'il pouvait rejoindre Sebastian et l'aider à finir la sienne... raah non ! Stop ! Micah sortit juste un bras de sous les draps et tâtonna à la recherche du premier vêtement qui passait. Il en attrapa un – le t-shirt de Sebastian... parfait – et le ruina en s'essuyant rapidement le torse. Les bruits d'eau cessèrent au même instant dans la salle de bain, et l'adolescent glissa un œil hors de son terrier pour l'espionner. Il le vit sortir, nu, bien sûr. A quoi bon mettre une serviette ? Et l'écouta prendre quelque chose dans son sac avant de s'affairer dans la cuisine.

Et il manquait une étape là, non ? Entre les bruits de sac et les bruits de cuisine ? Où était les dix secondes de pause nécessaire au rhabillage ?

Curieux comme une pie, Micah se faufila hors du lit. Il emporta un drap avec lui qu'il noua autour de sa taille, parce qu'il était comme ça, à mettre le bordel partout où il passait. Au moins, il rangeait après ! Et aussi parce que c'était un réflexe conditionné stupide. Pas par pudeur, mais juste parce qu'il avait pris l'habitude de couvrir la cicatrice sur son aine.

C'est donc avec son drap trainant derrière lui façon jeune mariée que l'adolescent rejoignit Sebastian dans la cuisine. Et les dix secondes nécessaires au rhabillage ? Envolées !

Micah prit appui sur l'encadrement de la porte, parce qu'il avait bien besoin de ça pour se remettre de ses émotions face à un Sebastian nu aux fourneaux.

« Tu t'es vu nu ? » s'exclama t-il, quelque part entre la franche incrédulité, le reproche et l'admiration. « Je voudrais pas que tu pense que je ne t'aime que pour ton physique – même si ça représente un pourcentage – mais tu peux pas attendre de moi que je te regarde sans rien faire. Tu crois VRAIMENT que sous prétexte qu'on s'envoie en l'air toute la journée, je suis devenu étanche à la vision de ton corps nu ? »

Là-dessus, l'adolescent se détacha de la porte et alla rejoindre son sale exhibitionniste de petit-ami. Il passa ses mains dans le creux de ses reins, sur la courbe de ses fesses, effleura ses hanches puis se colla contre son dos. « Tu sais, cette histoire que tu m'as raconté sur tes parents... » Il pressa un baiser sur l'épaule de Sebastian, glissa ses mains sur son ventre, explora ses abdominaux du bout des doigts. « J'aimerais bien qu'on ai quelque chose à nous, nous aussi. Un jour. Pas quelque chose qui soit qu'à toi. Parce que je veux pas continuer à tout te devoir. » Micah avait mis sa fierté de côté pour laisser Sebastian les aider Sam et lui. Avec l'arrestation de son père, il avait tout perdu. Vraiment tout. Il ne lui restait que la maison, et les dettes de l'hôpital. « J'sais bien que tu vas me dire que ça te dérange pas. Mais... c'est important pour moi, tu comprends ? » Micah cala sa tête sur son épaule, pensif un instant, et décida de s'attaquer à son oreille. « Tu peux négocier pour que je te paye en sexe toute ma vie. » susurra t-il en la léchant du bout de la langue, son corps se pressant malgré lui contre celui de Sebastian. Et la gravité, cette traitresse attirait sa main vers l'entrejambe de son amant. C'était mal, il devait le laisser faire le repas. Mais sa libido était de retour. Difficile de ne pas l'être aussi dans sa position actuelle. « Mais j'suis pas sûr que ça va marcher. »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyJeu 4 Avr - 17:55





Micah & Sebastian


« Tu t'es vu nu ? » entendais-je derrière moi alors que j’étais plongé dans ma découpe de légumes dans la cuisine. J’essayais de retenir un rire, sans résultat. Je ne savais pas trop quoi reconnaitre dans sa voix. Il essayait de faire part de sa frustration ? De me complimenter ? Je restais la tête plongée dans ma préparation, attendant qu’il continue. « Je voudrais pas que tu penses que je ne t'aime que pour ton physique – même si ça représente un pourcentage – mais tu peux pas attendre de moi que je te regarde sans rien faire. Tu crois VRAIMENT que sous prétexte qu'on s'envoie en l'air toute la journée, je suis devenu étanche à la vision de ton corps nu ? » Je poussais à nouveau un rire, et tournais enfin le visage pour jeter un coup à Micah qui se rapprochait petit à petit de moi, jusqu’à venir se coller dans mon dos. Je le laissais me caresser gentiment en continuant ce que j’avais commencé. « J’ai pas envie qu’un jour tu deviennes étanche à la vision de mon corps nu. Dans dix ans, je veux que tu sois toujours aussi excité par moi. » Je tournais le visage, et déposais un baiser sur la joue du garçon contre moi avant de reprendre : « Je veux toujours être capable d’embrasser ton rougissement lorsque tu me verras aussi impudique. » expliquais-je, quelque peu séducteur. J’aimais l’effet que j’avais sur Micah. Il me faisait me sentir désiré et désirable, comme si la seule chose qu’il désirait en me voyant, c’était de s’approprier mon corps. Et je pouvais en jouer pour lui faire faire ce que je désirais, ou le plus souvent, le faire taire. Il était parfois difficile de parler quand j’usais de mon corps auprès de lui. Mais la vérité, c’était que le jeune homme avait le même effet sur moi. Son corps entier m’appelait, me suppliant pour que je m’y colle ou que je l’embrasse. Maintenant qu’il était contre moi, je me mordais la lèvre inférieure pour ne pas me retourner et le débarrasser de ce drap inutile le cachant.

« Tu sais, cette histoire que tu m'as raconté sur tes parents... » commença-t-il avant d’embrasser mon épaule et de venir caresser mon ventre du bout des doigts. « J'aimerais bien qu'on ait quelque chose à nous, nous aussi. Un jour. Pas quelque chose qui soit qu'à toi. Parce que je veux pas continuer à tout te devoir. » Je le laissais continuer avant de réagir. J’étais quelque peu ému de savoir que l’histoire de ma famille lui avait parlé, au point qu’il commençait à parler de notre futur, en tant que couple. Malgré moi, je lâchais ma préparation pour venir glisser mes doigts sur ceux de Micah contre moi, et les entrelaçais contre ma peau, cherchant à le garder encore un peu plus à mes côtés. Il posa sa tête sur mon épaule après avoir terminé : « J'sais bien que tu vas me dire que ça te dérange pas. Mais... c'est important pour moi, tu comprends ? ». Je laissais ma tête tomber quelque peu contre celle du garçon, caressant sa joue de la mienne. « Je comprends. » répondais-je franchement avant qu’il ne commence à porter ses lèvres à mon oreille. « Tu peux négocier pour que je te paye en sexe toute ma vie. » Je poussais un léger gémissement en sentant sa langue contre moi, et reprenais lorsque l’une de ses mains se libéra des miennes pour venir tomber contre mon entrejambe. « Mais j'suis pas sûr que ça va marcher. » terminait-il, son corps de plus en plus pressant contre le mien. Je lâchais sa dernière main, et portais la mienne à l’arrière de son cou tandis que je tournais le visage pour venir l’embrasser passionnément. « On dirait pourtant que tu commences déjà à payer… » remarquais-je en désignant d’un regard sa main contre ma virilité.

Sans prévenir, je me retournais et enroulais mes bras autour des hanches de Micah pour le soulever, et venir le poser sur le comptoir juste derrière lui. Son drap était resté enroulé contre lui, et je me faufilais à l’intérieur, me calant entre les jambes de mon amant. Je retrouvais le chemin de sa bouche, l’embrassant avec envie tandis que mes mains caressant son dos sous le tissu. Je continuais ainsi un long moment, avant de quitter ses lèvres pour reprendre la parole. « Tu ne m’as pas réellement laissé le temps de répondre tout à l’heure… Mais je comprends vraiment ce que tu me dis. » Je me rapprochais encore un peu plus du garçon, et plongeais mon regard dans le sien. « J’ai pas envie que tu te sentes… redevable ? Tout ce que je t’offre, c’est pour que toi et Sam vous sentiez bien. Parce que si vous êtes heureux, je le suis aussi. » Je lâchais son dos d’un main, et venais la porter à son visage, le caressant tendrement. « Mais je vois où tu veux en venir. Et même si je considère que tout ce qui est à moi est à toi, je veux qu’on puisse raconter plus tard une histoire semblable à celle de mes parents. Alors… si tu sais déjà ce que sera notre « lake house » à nous, dis le moi. Sinon, on peut y réfléchir ensemble, et tout faire pour trouver un moyen de l’obtenir. ». Peut-être que nous aurions cette chose rien qu’à nous bientôt, ou peut-être dans plusieurs années, mais j’aimais l’idée d’avoir un objectif à atteindre ensemble dans notre couple. Peut-être que plus tard nous aurions la chance d’expliquer à nos enfants à quel point nous avions travaillé et lutté pour obtenir ce quelque chose qui nous représentait nous et notre histoire. Peut-être même qu’ils seraient…

Non. Je secouais le visage, comme pour rapidement effacer cette image de ma tête. Elle était plaisante. Bien trop plaisante. Ce n’était pas le moment pour que je lance à nouveau ce débat entre nous, pas avant d’avoir évoqué un autre sujet d’abord. « J’ai besoin de te poser une question. » annonçais-je soudainement avant de poser mes deux mains sur les hanches du garçon. « J’aime notre relation, et je suis fier d’où on en est maintenant. Je pense que peu de couple aurait pu survivre à toutes ces épreuves, mais nous… on y est parvenu. » Je n’allais pas forcément dans le sens escompté, mais poursuivais tout de même. « Parce qu’on sait désormais que du moment qu’on s’aime, absolument rien ne peut nous toucher. Mais je peux pas m’empêcher de me demander si tu ne regrettais pas que tout se soit passé si rapidement. On vit ensemble, on… élève un enfant ensemble. » Un immense sourire glissa sur mon visage à cette pensée, et je baissais la tête, presque honteux d’être si heureux lorsque je pensais à cette petite. « J’adore ça. Vraiment. Et même si ça s’est quelque peu imposé à nous, je ne regrette rien, j’aime ma vie comme elle est avec toi. Mais… je me demandais si à partir de maintenant tu voulais que notre relation reprenne… une vitesse normale ? Qu’on ne brûle plus les étapes ? Et… qu’on se contente simplement de notre vie comme elle est maintenant. Sans chercher à… l’altérer ? ». En quatre mois de relation, un nombre inimaginable d’épreuves s’étaient déjà imposées dans nos vies, tellement qu’elles nous avaient fait nous précipiter. Même si je savais au plus profond de moi que dans un futur plus ou moins lointain, il était inévitable que Micah serait venu habiter chez moi, peut-être que dans d’autres circonstances, il aurait préféré attendre. Et dans ce cas… je me devais de patienter avant de vouloir passer une nouvelle étape dans notre couple. Et d’apprendre à me contenter de ce qu’on avait déjà la chance d’avoir. « Tu sais quoi ? Oublie. Je ne devrais pas vouloir changer quelque chose alors qu’on est si heureux maintenant. ». C’était peut-être des risques inutiles… Peut-être que passer une étape supérieure ne ferait que ruiner ce qu’on avait à ce jour. « Je suis un idiot. » pensais-je à voix haute.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyJeu 4 Avr - 23:23





Sebastian & Micah


« On dirait pourtant que tu commences déjà à payer… »

La bouche de Micah s'incurva dans un ''oups'', taquin et – wow ! Nouvelle attaque de la gravité ! Ah non, de Sebastian. Il allait vers le haut, pas vers le bas. Toujours est-il que l'adolescent se sentit quitter le sol, et que ses fesses firent connaissance avec le plan de travail. Sebastian s'infiltra entre ses cuisses et Micah les écarta pour lui offrir un meilleur accès, comme l'espèce trainée qu'il devenait quand le hasard voulait qu'il ai un Sebastian nu à portée de sex – main. A portée de main.

Est-ce que c'était de sa faute si ses hormones prenaient le dessus sur son cerveau ? Il avait sa langue dans sa bouche. Il avait une bonne excuse. Et quelle excuse – hmm – Micah léchait l'intérieur de la bouche de Sebastian comme s'il essayait de catégoriser chaque molécule qu'il pouvait y gouter, mordant sa lèvre inférieure pour l'ouvrir un peu plus et poussant de la tête juste pour trouver un meilleur angle. Sebastian lui faisait une sacrée concurrence, ses mains avides parcouraient son dos, obligeaient Micah à se cambrer, à gémir, pris au piège entre ses bras et son torse. Micah regretta vaguement la présence de son drap, mais ses propres mains étaient trop occupées à s'accrocher à Sebastian pour...

« Tu ne m’as pas réellement laissé le temps de répondre tout à l’heure… Mais je comprends vraiment ce que tu me dis. » Hein ? Haletant, Micah ne savait même pas plus à quoi Sebastian faisait référence. S'il pouvait juste recommencer à l'embrasser – ah il se rapprochait parfait. Mais pourquoi il le regardait comme ça ? « J’ai pas envie que tu te sentes… redevable ? Tout ce que je t’offre, c’est pour que toi et Sam vous sentiez bien. Parce que si vous êtes heureux, je le suis aussi. » Oh ça. Micah pinça ses lèvres rougies par leur échange et lui offrit un petit sourire. Parce qu'il se doutait de ce genre de réponse, mais que ça ne changeait rien à ce qu'il ressentait. A son désir de participer, de construire quelque chose ensemble, à parts égales avec Sebastian. « Mais je vois où tu veux en venir. Et même si je considère que tout ce qui est à moi est à toi, je veux qu’on puisse raconter plus tard une histoire semblable à celle de mes parents. Alors… si tu sais déjà ce que sera notre « lake house » à nous, dis le moi. Sinon, on peut y réfléchir ensemble, et tout faire pour trouver un moyen de l’obtenir. » expliqua Sebastian, et il avait l'air perdu dans ses pensées. Micah fronçait les sourcils en essayant de retrouver 100% de sa matière grise. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, du genre qu'il n'avait pas la moindre idée concrète de ce que pourrait être leur future « lake house », mais Sebastian secoua la tête, comme quelqu'un qui essaie de chasser une pensée désagréable. Quelque chose n'allait pas... Mais quoi ?

« J’ai besoin de te poser une question. » déclara tout à coup Sebastian, avec cet air sérieux que Micah connaissait bien, et qui voulait dire qu'il allait lui sortir un truc super sincère et allait se mettre mal à l'aise tout seul. « J’aime notre relation, et je suis fier d’où on en est maintenant. Je pense que peu de couple aurait pu survivre à toutes ces épreuves, mais nous… on y est parvenu. Parce qu’on sait désormais que du moment qu’on s’aime, absolument rien ne peut nous toucher. Mais je peux pas m’empêcher de me demander si tu ne regrettais pas que tout se soit passé si rapidement. On vit ensemble, on… élève un enfant ensemble. » Le cœur de Micah s'était emballé, d'anxiété et d'un tas d'autres sentiments qu'il préférait ne pas analyser pour le moment. Malgré tout, le sourire de Sebastian ne lui échappa pas. Même s'il baissa la tête l'instant d'après. Bon sang, qu'est ce qui se passait tout d'un coup ? « J’adore ça. Vraiment. Et même si ça s’est quelque peu imposé à nous, je ne regrette rien, j’aime ma vie comme elle est avec toi. Mais… je me demandais si à partir de maintenant tu voulais que notre relation reprenne… une vitesse normale ? Qu’on ne brûle plus les étapes ? Et… qu’on se contente simplement de notre vie comme elle est maintenant. Sans chercher à… l’altérer ? »

L'adolescent papillonna des yeux, ouvrit la bouche, la referma, ne sachant pas quoi dire.

« Tu sais quoi ? Oublie. Je ne devrais pas vouloir changer quelque chose alors qu’on est si heureux maintenant. » Changer quelque chose ? Mais pour l'amour de dieu, de quoi est-ce qu'il était en train de parler ? « Je suis un idiot. » Un idiot peut-être pas, mais s'il essayait de se faire passer pour un sphinx en parlant par énigme, la reconversion était une réussite.

Micah était complètement perdu, mais il aimait encore moins voir Sebastian dans cet état d'incertitude. Surtout quand il était question de regrets vis à vis d'eux. Alors il hissa une main sur sa joue, comme si le contact pouvait l'apaiser. « Je... je sais pas ce que t'essaie de me dire Sebastian, ni – ce que tu voudrais changer entre nous. Mais... » Il se lécha les lèvres, et essaya de lui offrir un sourire encourageant. « Brûler les étapes, ça toujours été notre truc, tu crois pas ? C'que je veux dire, c'est que... okay, on se retrouve à vivre ensemble, avec Sam, et la plupart des couples attendent plus longtemps avant d'emménager ensemble. Et ptêtre aussi que généralement, l'un des deux ramène pas sa sœur avec lui. » Intéressant comme dit à voix haute, leur histoire paraissait VRAIMENT dingue. C'était sans doute pour ça que Micah s'efforçait de ne jamais prendre de recul sur les évènements qui rythmaient sa vie. C'était une résolution qu'il avait pris après s'être fait la réflexion qu'il avait rencontré Sebastian dans sa boite aux lettres...

« Mais ça a toujours marché pour nous. On a rien forcé, c'est juste... arrivé. Personne m'a imposé de tomber amoureux de toi. Quant à Sam, elle peut pas rêver d'un meilleur co-grand-frère pour l'élever. Et je sais que ça fait un peu parents tout ça, mais ça me fait pas peur. » En même temps c'était sa vie, s'occuper de sa sœur. C'était juste... tombé sur Sebastian en bonus avec Micah. Et Micah s'était attaché à cette vie. A l'emmener à l'école avec Sebastian, à prendre le petit déjeuner ensemble. De plus il n'y avait pas que Sam...

De la joue de Sebastian, le jeune homme glissa ses bras autour de son cou et l'entraina contre lui. « Tu m'as sauvé, de tellement de façons. » murmura t-il, d'une voix un peu tremblante d'émotion. Il se sentait si bien contre lui. Il aurait voulu passer sa vie entre ses bras. Mais ce n'était peut-être pas le moment... Lorsqu'il se sentit prêt, Micah releva le visage et se détacha un peu de son amant. « Je changerais rien. » reprit-il en déposant un léger baiser sur ses lèvres. « Je ralentirais rien. Que ce soit les décisions qu'on a prises, ou celles qui nous sont tombées dessus faute de meilleure option. Parce qu'aujourd'hui, t'es là contre moi, et je suis prêt à parier que dans le moooonde entier, » il fit un large mouvement du bras du plus bel effet pour illustrer ses paroles « ya personne de plus heureux que moi en ce moment. »

Ses lèvres s'étaient remises à sourire, d'un sourire libre et lumineux. Puis Micah pencha la tête sur le côté avec cette expression butée et infantile qui voulait dire qu'il n'avait pas terminé. « Je sais que... je suis dingue, que ma vie est dingue et que d'une manière totalement imprévue, mon bordel s'est infiltré dans ta vie. » il eut une moue de désolation sur le visage, baissa le nez et conclu d'une petite voix. « Et si toi tu veux ralentir, et que c'est ça que tu veux changer, je comprendrais. T'as pas besoin de tâter le terrain avec moi. Ça t'ressemble pas de toute façon. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyVen 5 Avr - 20:25





Micah & Sebastian


Micah m’avait laissé sans voix, presque bouche bée. Je m’étais embrouillé moi-même, terminant mes paroles en étant presque certain qu’il allait me balancer un ustensile de cuisine au visage. J’avais l’air hésitant sur notre relation, comme si au lieu de vérifier que lui ne regrettait rien… c’était moi qui exposais mes regrets. Mais au final, il avait trouvé les mots justes pour me mettre en confiance. Il ne reviendrait pas en arrière, il ne changerait rien à la vie que nous avions actuellement. Mais surtout… il était heureux. Et j’avais participé à ce bonheur, qu’est-ce qui pouvait plus me rassurer que ça ? Son sourire était rayonnant, et tellement communicatif. Je crois que je l’imitais, toujours un peu plus réjoui par ses paroles. Du moins, jusqu’à ce qu’il exprime quelques doutes. « Et si toi tu veux ralentir, et que c'est ça que tu veux changer, je comprendrais. T'as pas besoin de tâter le terrain avec moi. Ça t'ressemble pas de toute façon. ». C’était une remarque légitime. Mais pourtant tellement fausse. « Non. Non non. Je veux pas ralentir. C’est tout le contraire ! Je veux… » Je m’arrêtais de parler un instant, et fixais le visage de Micah devant moi sans rien dire, jugeant la situation. « Je veux… » répétais-je dans un murmure. « Toi… » soufflais-je, comme une évidence.

Je marquais à nouveau une pause, laissant glisser mon regard sur le corps entier de Micah, fixant mes mains callées sur ses hanches. Je restais surement très longtemps muet. Trop longtemps même. Mais j’avais besoin de faire le vide dans mon esprit. J’étais assailli d’une multitude de pensées très perturbantes. J’étais venu ici pour profiter du garçon, rester au calme sans être embêtés par nos tracas quotidiens, mais là… J’étais sur le point de lancer un sujet délicat qui allait tout changer. Il pourrait améliorer encore plus ce séjour en tête-à-tête, ou le ruiner. Mais plus que cette semaine, cette notre relation toute entière qui en serait bouleversée. Mais qu’importe. Je plongeais alors mon regard dans celui du jeune homme, et avec le plus franc des sourires, disais : « Épouse-moi. »

C’était probablement les deux mots les plus simples que j’avais eu à prononcer dans ma vie. J’aurais sûrement du hésiter, réfléchir plus longtemps avant de dire ces paroles mais… « Attends non ! Enfin si. Juste… pas comme ça. » réagissais-je d’un coup, me décollant du  garçon. Je lui tendais une main, et l’invitais à me suivre jusque dans la pièce principale, près des canapés, juste en face de la cheminée. J’allumais rapidement cette dernière parce que les flammes de l’âtre étaient comme un symbole pour nous. Et je ne voyais pas de meilleur cadre pour continuer. Je prenais le temps d’enrouler le drap un peu plus autour du corps de Micah. « Couvre toi mieux, j’arriverai pas à continuer sinon. » expliquais-je avec ironie, oubliant que moi-même j’étais nu. « J’avais sincèrement pas prévu de te le demander comme ça, ni… maintenant. Mais… c’est nous ça. Imprévisibles. » poursuivais-je en faisant glisser mes mains le long des bras recouverts du garçon, les caressant gentiment. Je poussais un léger rire. « Tu ruines toujours mes plans. Sérieusement, ça devrait me rendre dingue. J’aime quand les choses se déroulent dans l’ordre dans lequel je les ai prévues mais… quand tu me dis de tels mots, je ne peux pas me retenir d’envoyer tout mon programme en l’air. Parce que je ne vois pas de meilleur moment pour te le demander que maintenant. » Je lui lançais un sourire plein de tendresse et d’espoir. Je posais un court baiser sur ses lèvres et sans oublier d’attraper ses mains dans les miennes en me baissant, posais un genou à terre.

« Notre relation n’a jamais été simple. » commençais-je, la voix posée, sans quitter le regard du garçon. « Lors de notre vraie première rencontre, j’ai failli te battre à mort contre ma porte. Et… je t’ai recouvert de lubrifiant, pour ensuite de déshabiller devant ma cheminée… » Si j’avais su à l’époque que quatre mois plus tard, nous nous serions retrouvés dans cette position. « On a jamais rien fait comme il le fallait je crois. J’ai passé une bonne partie de mon temps ce soir-là à me dire à quel point tu n’étais qu’un sale gosse qui se faisait un plaisir de ruiner mon existence. Et… » Je souriais à l’image qui me revenait en tête. « Tu m’as embrassé. » Je me revoyais dans mon canapé, Micah juste devant moi, se redresser d’un coup pour venir recouvrir mes lèvres des siennes. Mes premiers remords avaient vite été effacés lorsque j’avais senti à quel point j’avais besoin de ce baiser. Et j’en avais demandé plus. Et… j’en demandais toujours plus des mois plus tard. «  Et malgré toutes les circonstances de l’époque, malgré ma conscience qui me disait d’arrêter, je ne pouvais pas. Parce que ça me paraissait être la chose la plus naturelle et la plus… juste possible. » Et j’avais toujours la même sensation à chaque fois que je l’embrassais à ce jour. « Malgré mes doutes, tu es resté près de moi, me rassurant, me donnant tout le temps dont j’avais besoin, et je ne te remercierai jamais assez pour ça. Parce que tu as été patient, et que grâce à ça on est là, ensemble, maintenant, et que j’ai un genou à terre. »

Je marquais une pause, réfléchissant un instant à ce que j’avais besoin de dire. J’étais venu à la lake house dans l’idée de vérifier si ma demande était réaliste, si je ne me faisais pas des idées sur cette relation. J’avais eu besoin que Micah me rassure en me disant que la précipitation dans notre couple ne l’effrayait pas. Mais peu importe sa réponse plus tôt, je savais déjà les mots que j’aimerais lui dire le jour où je ferais ma demande. Et même si je n’imaginais pas que ce jour arriverait si vite, les paroles que j’avais sur le cœur restaient les mêmes. « Je sais qu’il est tôt. On est ensemble depuis seulement quelques mois mais… tu as vu ce qu’on a réussi à surmonter ensemble ? » Quitter la personne avec qui j’étais à l’origine, nous cacher de peur d’être affectés par les autres, avoir le courage d’affronter et d’avouer mes sentiments, survivre à l’atrocité des actes du père de Micah… « J’ai toujours eu peur des épreuves que la vie allait mettre sur ma route. » Et encore plus depuis l’été dernier. « Mais avec toi à mes côtés, je sais que je pourrais tout surmonter. Tu m’as redonné une famille, tu m’as redonné l’espoir et l’envie d’aller mieux, de retrouver des rêves que je pensais complètement perdus. Alors tu es loin d’avoir ruiné mon existence, tu l’as… embellie. » Comme j’avais été idiot à l’époque de penser que le garçon ne m’apporterait que des mauvaises choses. Aujourd’hui, il était sans le moindre doute la plus belle qui me soit arrivé.

« Toute ma vie j’ai cherché cette personne qui me ferait me sentir aimé, désiré, qui m’accorderait sa confiance et me donnerait l’envie de me donner complètement à elle. Et… c’est toi, Micah. » On pouvait commencer à sentir l’émotion dans ma voix ou mon regard. Nous savions l’un et l’autre où toute cette déclaration allait nous mener, mais j’avais besoin de dire tout ça, quitte à certainement finir les larmes aux yeux bientôt. «  J’ai grandi avec l’idée qu’un jour, comme mes parents, je trouverais la personne qui me complèterait et qui arriverait à m’enlever tous mes doutes. Ils étaient tout l’un pour l’autre, et ne se sont jamais posés de question. Ils se sont mariés jeunes, ont eu rapidement des enfants, et jamais rien n’a ébranlé leur couple. » Mes parents avaient toujours été un modèle pour moi. Ils m’avaient fait rêver. Peut-être que dans un sens j’avais voulu reprendre le café pour au moins avoir ça en commun avec eux. « J’avais espoir d’un jour vivre la même chose, et sincèrement… plus les années passaient, et plus je doutais de  trouver cette personne qui m’offrirait l’amour que je savais pouvoir redonner. » Je ne vivais pas avec l’ambition d’avoir un jour ce partenaire qui me comblerait. Mais c’était un concept qui me plaisait. Se sentir… complet grâce à un autre. « Je me suis toujours lancé dans des relations sans grand espoir, sachant parfaitement qu’elles ne me mèneraient nulle part. » avouais-je, presque honteux. « Mais le soir où tu m’as embrassé, où tu as posé tes mains sur moi, où tu t’es simplement imposé dans ma vie sans me donner le choix… pour la première fois j’ai senti que ça valait véritablement le coup de débuter une histoire avec quelqu’un. » J’avais senti à l’époque que Micah et moi… ça pourrait réellement fonctionner, qu’on avait un avenir ensemble. Je n’avais pas réussi à m'expliquer à l’époque ce sentiment qui m’avait envahi. Certains l’appelleraient certainement « coup de foudre », pour moi… c’était juste la réalisation qu’en face de moi se trouvait la personne que je pourrais aimer toute une vie. « Et le soir où on a fait l’amour pour la première fois, où tu m’as dit que tu m’aimais… j’ai su que c’était toi… la personne que j’avais attendu pendant si longtemps. Et ça valait la peine d’avoir patienté. » Et j’aurais pu attendre encore des années si j’avais su qu’un jour j’aurais la chance de vivre un tel bonheur auprès du jeune homme.

« J’ai parfois regretté d’être revenu à Town Square. » reprenais-je après un moment. « J’ai hésité à repartir à New York, parce que c’est là-bas que ma famille était désormais. J’avais même commencé à réellement considérer la possibilité de partir définitivement d’ici. » Je ne lui avais jamais dit, mais il est vrai que sans lui, je serais surement retourné dans mon loft dans la Grande Pomme. Ça m’aurait certainement brisé le cœur de quitter le café, mais j’avais du mal à trouver véritablement ma place ici. Et je savais que mes parents auraient préféré voir le Morning Coffee dans les mains d’un autre plutôt que de me savoir ainsi. «  Mais ça aurait été la plus grosse erreur de ma vie, parce que j’aurais jamais eu la chance de trouver la personne qui était faite pour moi. » J’avais fini par trouver une raison de garder l’envie de rester ici et d’embrasser mon héritage sans pour autant oublier mes propres envies. Micah m’avait donné la force et la volonté de trouver des solutions  pour réaliser tous mes rêves.

« Tu me rends tellement heureux. Plus que je ne l’ai jamais été. » annonçais-je d’un coup, une larme perlant au coin de l’œil. C’était presque inhumain de se sentir aussi bien, aussi comblé. « Je veux continuer de partager ma vie avec toi. Et… avec Sam aussi. Parce qu’elle aussi contribue grandement à mon bonheur actuel. Je vous aime tous les deux. Vous êtes ma famille. » J’avais toujours pensé qu’il me faudrait du temps pour m’attacher à nouveau à des personnes après le décès de mes parents. Pourtant, il avait suffi que j’échange quelques mots avec l’enfant pour qu’elle se fasse une place dans mon cœur. Tout comme son frère elle arrivait à me rendre dingue, mais aussi à me faire l’aimer un peu plus jour après jour. « Je veux me réveiller chaque matin avec ton visage près du mien, et enchaîner directement ma journée en préparant le petit déjeuner de Sam. Je veux l’emmener et aller la chercher à l’école avec toi. Je veux… » Des enfants avec lui. Plus qu’être un « co-grand frère » avec Micah, je voulais qu’on élève nos propres enfants ensemble. Mais j’étais déjà sur un sujet assez délicat comme ça, il ne fallait peut-être pas que je rajoute ça… Mais c’était important pour moi. Il le savait déjà, mais les enfants étaient un aspect de notre futur que je ne pouvais pas mettre de côté. Pas même maintenant. « Je veux un jour rajouter de nouveaux membres à notre famille. Je veux que des petits… Summers-Petterson jouent avec leur Tata Sam. » J’imaginais soudainement la petite, un peu plus vieille, un bébé dans les bras, le sourire jusqu’aux oreilles alors qu’elle regardait son neveu ou sa nièce. Et c’était… l’une des plus belles images que l’avenir pourrait m’offrir.

J’essuyais la larme qui coulait le long de ma joue grâce à mon épaule, refusant de lâcher les mains de Micah ne serait-ce qu’une seconde. « Je veux t’inclure dans tous mes prochains projets. Je veux qu’on se dispute sur le bois dans lequel devrait être la table de notre salon de jardin. Je veux… passer des heures à réfléchir à des prénoms de bébé. » Violet, Faith, April, Rose. Cameron, Dylan, Quinn, Evan. « Je veux tout avec toi. Mais principalement, là, dans un futur très très proche… je veux pouvoir dire que tu es mon fiancé. » L’émotivité laissait enfin place au pur bonheur, et c’est un immense sourire sur le visage que je poursuivais : « Alors… je ne fais pas forcément ça dans les règles de l’art, je n’ai pas de bague à te tendre… » Hélas. « Mais... » Je ravalais alors mes doutes et mes peurs, et demandais enfin, mes yeux toujours plongés dans ceux du garçon : « Micah… veux-tu m’épouser ? »




Dernière édition par Sebastian L. Summers le Ven 18 Avr - 17:21, édité 2 fois
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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Sebastian & Micah


« Non. Non non. Je veux pas ralentir. C’est tout le contraire ! Je veux… » se justifia Sebastian, et Micah arqua un sourcil toujours aussi perdu. « Je veux… » Ouiiiiii ? « Toi… » Lui ? Il voulait lui ? Ce n'était même pas une vraie phrase. Est-ce que c'était d'être dans une cabane au milieu de nul part qui altérait ses connexions neuronales ? Non parce que quand Micah avait évoqué Tarzan, ce n'était pas pour que Sebastian se mette à parler comme lui.

Il y eut une nouvelle pause interminable. Micah était pendu à ses lèvres, or Sebastian et ses problèmes d'élocutions était doucement en train de le rendre dingue. En plus il était nu. Nu et entre ses cuisses. Ne venait-ils pas d'avoir un débat au sujet de sa nudité et de ses effets indésirables sur la raison de Micah ?

« Épouse-moi. »

Le cœur de Micah s'affola dans sa poitrine. Sebastian qui lui demandait de l'épouser nu dans une cuisine, c'était bien trop proche d'un de ses propres fantasmes pour être vraiment en train de se passer. L'adolescent se pinça discrètement sous son drap, juste pour être sûr – aïe, okay il ne rêvait pas.

« Attends non ! » Non ? Plus de demande ? « Enfin si. » Le cœur de Micah était en pleine virée dans les montagnes russes. Il allait vomir dans deux secondes, peut-être trois. « Juste… pas comme ça. » Il lui tendit la main là dessus et Micah y glissa la sienne, curieux comme un chat et les sens en émoi.

Honnêtement, Micah s'attendait à le voir enfiler un costume et lui sortir un écrin de velours pour apporter sa touche Pettersonienne à ce moment. Au lieu de ça, Sebastian entreprit d'allumer la cheminée.

Micah le regarda faire, la main serrée sur son drap cachant sa nudité. Des frissons brutalisèrent sa peau alors que les flammes s'élevaient dans l'âtre. Le souvenir de leur première rencontre, de leur première nuit d'amour circulait dans les veines de l'adolescent.

Sebastian revint à lui et porta ses mains sur son corps, Micah retint un frisson, lutta contre le désir de s'abandonner à ses bras et le laissa le couvrir davantage. « Couvre toi mieux, j’arriverai pas à continuer sinon. » Il se tenait nu lui-même. Et dieu sait combien Micah aurait répliqué en temps normal. Pointé du doigt la moindre faille, cherché la provocation... Mais pas maintenant. Il était si beau. Micah ne pouvait que le contempler et se laisser bercer par sa voix envoutante. « J’avais sincèrement pas prévu de te le demander comme ça, ni… maintenant. Mais… c’est nous ça. Imprévisibles. » Un léger sourire naquit sur ses lèvres. Rien n'était jamais jamais prévu dans la vie de Micah. Il avait contaminé Sebastian et leur relation de sa touche imprévisible. Il avait cru que ça lui faisait peur. Qu'il voulait ralentir. Qu'il en avait assez. Il avait réussi à semer le doutes dans ses pensées comme nul autre. Comme Micah s'était trompé. Chaque fois qu'il doutait de Sebastian, celui-ci se faisait un devoir de lui prouver qu'il avait tort. « Tu ruines toujours mes plans. Sérieusement, ça devrait me rendre dingue. J’aime quand les choses se déroulent dans l’ordre dans lequel je les ai prévues mais… quand tu me dis de tels mots, je ne peux pas me retenir d’envoyer tout mon programme en l’air. Parce que je ne vois pas de meilleur moment pour te le demander que maintenant. »

Son petit-ami prit ses mains dans les sienne et Micah le regarda muet, poser un genou à terre.

Son sourire ne le quittait pas alors qu'il lui rappelait leur première soirée ensemble. Leur premier baiser au goût d'évidence. Sebastian l'avait passionné dès le début. Sa confession maladroite, son honnêteté, sa tendresse. Et le sexe. Dans les bras de Sebastian, Micah s'était découvert animal et malicieux. Il était devenu un amant vif et décomplexé, sans gène ni tabou. Il n'aurait pu partager cette intimité, cette complicité avec nul autre.

« Je sais qu’il est tôt. On est ensemble depuis seulement quelques mois mais… tu as vu ce qu’on a réussi à surmonter ensemble ? » Micah ne le savait que trop... Il avait eu sa part de souffrance. Les cicatrices rôdaient là, tapies dans son esprit, mais le jeune homme n'avait d'yeux que pour son présent avec Sebastian. Il était comme le soleil et Micah n'avait de cesse de se noyer dans sa lumière. « J’ai toujours eu peur des épreuves que la vie allait mettre sur ma route. Mais avec toi à mes côtés, je sais que je pourrais tout surmonter. Tu m’as redonné une famille, tu m’as redonné l’espoir et l’envie d’aller mieux, de retrouver des rêves que je pensais complètement perdus. Alors tu es loin d’avoir ruiné mon existence, tu l’as… embellie. » Quelque chose avait du changer en Micah, parce qu'il ne se demandait plus pourquoi. Comment il avait pu embellir la vie de Sebastian Petterson. Lui l'adolescent blessé, paumé et passablement emmerdant. Mais il savait. « Toute ma vie j’ai cherché cette personne qui me ferait me sentir aimé, désiré, qui m’accorderait sa confiance et me donnerait l’envie de me donner complètement à elle. Et… c’est toi, Micah. » La voix de Sebastian s'érailla et Micah sentit son cœur se serrer. Il voulait le prendre dans ses bras, le tenir contre son cœur. Pas encore, pas encore. Pas alors qu'il évoquait l'amour de ses parent et combien il les avait prit pour modèle; Micah comprenait mieux leur séjour dans cette lake house, l'histoire qu'il lui avait raconté en arrivant. Ses relations précédentes, vouées à l'échec.

Puis la leur. Micah n'avait jamais regardé en arrière et analysé les choses. Maintenant que Sebastian le faisait pour deux, l'adolescent réalisait – des choses. Sur lesquelles il n'avait jamais cherché à mettre de mots. Il n'était pas fan des étiquettes en générales. Micah vivait, c'est tout.

« J’ai parfois regretté d’être revenu à Town Square. » l'informa Sebastian, et ça, Micah n'en n'avait pas la moindre idée. « J’ai hésité à repartir à New York, parce que c’est là-bas que ma famille était désormais. J’avais même commencé à réellement considérer la possibilité de partir définitivement d’ici. » Sans véritable raison, le rythme cardiaque malmené de Micah s'accéléra encore. Il allait partir ? Depuis quand il voulait s'en aller ? Est-ce qu'il caressait encore cette idée parfois ? « Mais ça aurait été la plus grosse erreur de ma vie, parce que j’aurais jamais eu la chance de trouver la personne qui était faite pour moi. » Les joues de Micah arborèrent une teinte rose. Ce qui était ridicule après tout ce qu'il venait déjà de lui dire. Mais c'était plus fort que lui. Ses émotions se lisaient sur son visage et en ce moment, elles le bouleversaient.

« Tu me rends tellement heureux. Plus que je ne l’ai jamais été. Je veux continuer de partager ma vie avec toi. Et… avec Sam aussi. Parce qu’elle aussi contribue grandement à mon bonheur actuel. Je vous aime tous les deux. Vous êtes ma famille. » C'était quelque chose que Micah ne s'expliquait toujours pas parmi la longue liste des évènements inexpliqués de sa vie. Dans le chaos sans nom de son existence puis de leur relation, ils avaient formé une famille. Sebastian, Sam et lui. Après l'accident, le coma, l'arrestation de son père... Comment une suite d'évènements aussi tragiques avait pu finir par engendrer quelque chose aussi beau ? C'était ça un miracle ?

« Je veux me réveiller chaque matin avec ton visage près du mien, et enchaîner directement ma journée en préparant le petit déjeuner de Sam. Je veux l’emmener et aller la chercher à l’école avec toi. Je veux… Je veux un jour rajouter de nouveaux membres à notre famille. Je veux que des petits… Summers-Petterson jouent avec leur Tata Sam. » Tata Sam, ça sonnait presque aussi bizarrement que Papa Sebastian ou Papa Micah. C'était moins flagrant que la première fois qu'ils avaient abordé le sujet lors de la fête du printemps. Summers-Petterson en revanche, c'était tout nouveau. Micah le répéta dans sa tête, plusieurs fois. Ça lui plaisait. Infiniment.

« Je veux t’inclure dans tous mes prochains projets. Je veux qu’on se dispute sur le bois dans lequel devrait être la table de notre salon de jardin. Je veux… passer des heures à réfléchir à des prénoms de bébé. Je veux tout avec toi. Mais principalement, là, dans un futur très très proche… je veux pouvoir dire que tu es mon fiancé. Alors… je ne fais pas forcément ça dans les règles de l’art, je n’ai pas de bague à te tendre… Mais... Micah… veux-tu m’épouser ? »

Les larmes montaient aux yeux de l'adolescent, plus vulnérable qu'il ne l'aurait cru. Il ne s'en était pas rendu compte jusqu'à ce qu'elle coulent librement sur son visage. Micah les essuya, de peur que Sebastian ne comprenne pas. « Pardon, pardon – je... oui. Je le veux. » Il lâcha ses mains et se jeta dans ses bras. Le serra contre lui, recouvrit ses lèvres de baisers salés. « Je le veux plus que tout. » répéta t-il dans un sanglot. « C'est la plus belle chose que tu pouvais me demander. » Il caressa son visage de ses mains. Se nourrissait de ses yeux de son regard intense, chargé d'émotion, de la chaleur de sa peau sous ses doigts.

« Je t'aime, toi et seulement toi. Je veux être à toi, pour toujours. » Et que tout le monde le sache. Qu'ils aient enfin un lien officiel. Quand ils avaient arrêté de se cacher, Micah avait passé deux semaines à embrasser Sebastian absolument partout dehors, juste parce qu'il pouvait le faire. Et aussi un peu parce que... qui embrasserait son petit-ami en privé quand il ressemblait à Sebastian ?

Cette pensée le fit sourire, et il dénoua son draps pour les emprisonner tout les deux à l'intérieur. « Et je veux que tu sois à moi. Parce que Summers-Petterson ça sonne vraiment bien. » Il fronça les sourcils alors qu'il refermait le drap autour d'eux et se retrouvait, les bras enroulés derrière la nuque de Sebastian. « Et pourquoi pas Petterson-Summers ? » Son sang bouillonnait sous ses veines. Micah avait besoin de le toucher, de sentir sa peau contre la sienne. Alors il se colla contre son torse, les renversant tout les deux au sols comme un petit fauve. « Peu importe tant que je suis avec toi et que je peux dire que tu es mon fiancé. » Il voulait juste le dire à voix haute, le répéter à tue-tête. « Mon fiancé. Mon mari. » Micah avait les yeux rivés sur Sebastian. Son bassin contre le sien était une torture, et les hanches de Micah animées d'une vie propre remuèrent langoureusement. « Tu crois aux âmes sœurs ? » questionna Micah en plantant ses doigts dans le torse de son amant. Fiancé. De son fiancé. Il se pencha pour l'embrasser, longuement, prenant tout son temps, tandis que sa colonne vertébrale ondoyait sensuellement au rythme de ses hanches. « Si t'y croyais, tu serais la mienne. »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyMar 9 Avr - 20:42





Micah & Sebastian


Micah n’avait rien dit. Pas un seul mot. Il m’avait laissé parler, lui faire sa déclaration, et n’avait exprimé aucune remarque. Ce qui était à la fois reposant et dérangeant. Le jeune n’était pas du genre à se retenir de m’interrompre, pourtant là, il m’avait simplement regardé avec le sourire. Ce qui était… bon signe, malgré le manque d’autre réaction. Mais son silence me tuait. D’autant plus que les larmes commencèrent à couler sur son visage alors que je le faisais finalement ma demande. Est-ce… est-ce que j’avais mal interprété ses paroles plus tôt ? Peut-être que j’allais quand même trop loin… Pourtant il avait souri. Toute ma déclaration avait semblé le toucher. Alors, pourquoi ne répondait-il pas ? Je ne le lâchais pas des yeux, scrutant le moindre geste qui pourrait m’informer de sa réponse. Mais j’avais du mal à trouver de l’espoir derrière tant de larmes. Quand soudain, il essuya son visage pour finalement m’annoncer : « Pardon, pardon – je... oui. Je le veux. ». Dans la seconde, il se jeta sur moi. Il n’avait surement pas pu voir l’immense sourire qui s’était glissé sur mon visage, comme si c’était la plus merveilleuse chose qu’il m’avait été donné d’entendre. Et très sincèrement… ça l’était.

Les yeux emplis de larmes, je laissais le jeune homme m’embrasser, enroulant mes bras autour de lui pour le sentir toujours plus près de moi. « Je le veux plus que tout. » reprit-il. Mon sourire ne me quittait plus, et même lorsque je recouvrais ses lèvres des miennes, il devait le sentir contre lui. « C'est la plus belle chose que tu pouvais me demander. » Je sentis ses mains sur mon visage, et le laissai me caresser doucement tandis que nos regards ne se quittaient plus. « Je t’aime. » remarquais-je simplement alors que je n’arrivais pas à me rassasier de sa peau contre la mienne, ou de la vision de son visage près du mien. Je venais d’atteindre un état de joie et de paix incroyable. En ce moment très précis, rien ne pouvait m’atteindre. Parce que j’avais enfin avoué mes sentiments et mes envies les plus profondes, et… que l’homme avec qui je voulais partager ma vie les partageait. Il voulait se marier avec moi. Il voulait passer le restant de ses jours à mes côtés. Il me voulait moi. Pour toujours. Et… c’est tout ce dont je pouvais rêver.

« Je t'aime, toi et seulement toi. Je veux être à toi, pour toujours. » Il le serait. Aussi longtemps qu’il le voudrait, il le serait. « Et je veux que tu sois à moi. » « Je le suis. » confirmais-je alors qu’il nous recouvrait tous les deux de son drap. J’étais à lui. Complètement. Je lui avais déjà tout donné, et je continuerais. Parce qu’au fond de moi je savais que ma vie ne serait jamais plus belle que si nous nous appartenions l’un et l’autre. « Parce que Summers-Petterson ça sonne vraiment bien. » Il noua se bras derrière ma nuque avant de reprendre : « Et pourquoi pas Petterson-Summers ? ». Je riais devant sa remarque assez légitime. Et j’étais sur le point de lui répondre lorsqu’il nous fit tous les deux basculer à terre. Je sentais alors enfin son corps entier contre le mien et en oubliais complètement ce que je voulais dire. A la place, je faisais glisser mes mains dans son dos tandis que je frottais gentiment mon nez contre son visage, l’embrassant du bout des lèvres. « Peu importe tant que je suis avec toi et que je peux dire que tu es mon fiancé. » Nos bassins alignés l’un contre l’autre, je le sentis commencer lentement à se frotter contre moi, et y répondais, presque inconsciemment, complètement hypnotisé par les mots qui venaient de sortir de sa bouche. « Mon fiancé. Mon mari. » Je ne pouvais m’empêcher de les répéter à mon tour. « Mon mari… »

Je portais mes lèvres aux siennes et l’embrassais tendrement, parce qu’il m’était impossible de ne pas le faire lorsque je repensais qu’au fait qu’on allait enfin former une famille tous les deux. Non, tous les trois. Sa question précédente me revenait finalement en tête, et je prenais le temps d’y répondre. « J’ai pas mal réfléchi à cette histoire de nom. Et… je sais très bien que même si officiellement on portera les deux, l’un sera plus fréquemment utilisé que l’autre. Et je veux que ce soit Summers. » Je portais l’une de mes mains à son visage, le caressant lentement. « Parce que c’est le nom de Sam. Et je veux qu’on soit unis tous les trois. Jusque dans nos noms. ». Et elle était la première personne avec qui j’avais parlé de mariage. Elle devait même certainement être celle qui rêvait le plus qu’officialiser cette nouvelle famille qu’on se créait. J’aurais même accepté de ne prendre que leur nom, mais je me doutais que ce ne serait pas au goût de Micah. Et… je ne pouvais pas abandonner Petterson. Même si j’étais en train de me construire une nouvelle famille, je ne pouvais pas quitter cette part de mon identité.

« Tu crois aux âmes sœurs ? » me demanda-t-il avant de venir m’embrasser longuement. Je prenais le temps de goûter ses lèvres, de caresser sa langue de la mienne, de redécouvrir chaque coin et recoin de sa bouche. Mes mains glissaient dans son dos, l’une allant jusqu’à tracer la courbe de ses fesses, et de forcer ses hanches à se rapprocher un peu plus des miennes. La friction entre nos deux corps était délicieuse, et je doutais d’un jour pouvoir un jour, dans plusieurs années, m’en lasser. « Si t'y croyais, tu serais la mienne. » Je le regardais un instant avec de m’humecter les lèvres, pensif. « J’y crois. » répondais-je simplement avant de retourner l’embrasser. J’avais toujours espéré trouver une personne qui me correspondrait, sans pour autant lui donner ce nom d’ « âme sœur », pourtant… si Micah n’était pas la mienne, qu’est-ce qu’il était ? Je ne pouvais imaginer ma vie sans sa présence à mes côtés. Il me complétait comme je n’aurais jamais pensé pouvoir l’être. Tout ce qui me manquait pour être parfaitement heureux, le garçon me le donnait. Avec lui je me sentais fort, heureux, capable de tout réaliser. Je ne pouvais concevoir que quelqu’un d’autre puisse autant me correspondre et m’apporter autant de joie. Alors… oui, Micah était mon âme sœur. Aussi incroyable soit-il d’imaginer que sur toutes les personnes sur cette terre, je l’avais trouvé. J'étais le plus chanceux des hommes.

Sans quitter les lèvres de mon fiancé, je me démenais pour inverser nos positions et me retrouver sur lui. Me surélevant à bout de bras, je prenais le temps de l’observer. Son visage me regardant, son corps brûlant qui m’appelait… Je voulais le recouvrir, en embrasser la moindre parcelle, le faire frémir sous mes doigts jusqu’à ce qu’il gémisse mon nom, haletant. Je voulais qu’il se rappelle notre engagement et la promesse que je serai toujours là pour le faire sentir ainsi, aimé, désiré, comblé. Sans plus attendre, je retournais l’embrasser tendrement avant de descendre mes lèvres dans son cou, le léchant, le mordillant. « J’ai hâte de porter ton nom. » murmurais-je près de son oreille. « Et que tu portes le mien… » Je redescendais un peu plus, léchant sa pomme d’Adam, puis ses clavicules. « Je veux pouvoir dire à tout le monde que tu es mon fiancé. Mon futur mari. » Décidemment, jamais je n’allais me lasser d’entendre ces mots. Descendant toujours plus, je venais emprisonner gentiment de mes lèvres l’un de ses tétons tandis que l’une de mes mains rejoignait lentement son bas ventre. Je caressais précautionneusement sa virilité, jouant toujours de ma langue sur son torse. Contre sa peau, je murmurais d’une voix suave : « Répète-le… Dis-moi combien tu veux t’unir à moi… ». Je continuais de recouvrir son torse de ma bouche, le marquant comme mien, le faisant rougir et frissonner au moindre contact. Je me plaisais à prendre mon temps avec mon amant, après tout… je savais désormais qu’il serait toujours à mes côtés. Plus rien ne pressait. Nous aurions toute notre vie pour nous faire plaisir, pour nous aimer.
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyJeu 11 Avr - 2:41





Sebastian & Micah


Sebastian hésitait, comme si Micah lui avait posé une question compliqué. Ce qui ne devait pas être le cas, parce que Micah était incapable de pensées complexes lorsqu'il le chevauchait entièrement nu.

« J'y crois. » Tiens donc, il y croyait ? Est-ce qu'il fallait s'y attendre ou être surpris ? Ou peut-être qu'il y croyait grâce à Micah ? Sebastian lui paraissait parfois si terre à terre. Remarque... quand il était question d'amour ou de sexe – surtout de sexe – il devenait désespérément passionné et imprévisible. Hey, il l'avait demandé en mariage nu dans une cuisine ! Tout le romantisme Petterson n'était pas de taille face à l'intoxicante fragrance Summers, by Micah.

Tout à coup, Sebastian le renversa. Voyez ? Passionné et imprévisible ! Micah se retrouva sur le dos, recouvert par une impressionnante masse de muscles et de dents bien décidées à marquer leur territoire sur sa gorge. « J’ai hâte de porter ton nom. » murmura Sebastian, et sa voix rauque et chaude dans le creux de son oreille était un dangereux aphrodisiaque. « Et que tu portes le mien… » Micah rejeta le visage an arrière, lui offrant sa gorge tant à cause de ses mots qu'à cause de sa langue humide qui dessinait la courbe fine de sa clavicule. « Je veux pouvoir dire à tout le monde que tu es mon fiancé. Mon futur mari. » Sebastian descendit sur son torse et – oh mon dieu, il léchait, capturait l'un de ses tétons... Ses doigts s'enfoncèrent dans les cheveux de son amant. « Mmh... » gémit Micah, et son corps se tortilla sous la caresse de Sebastian sur son entrejambe. Il entendait sa voix résonner de nouveau mais un brouillard de plaisir et de désir embrumait ses sens. « Répète-le… Dis-moi combien tu veux t’unir à moi… » demanda son tourmenteur, et Micah en était réduit à ça. A être esclave de ses paroles, de ses désirs – juste pour plus. « Je veux – » haleta t-il, en avalant l'air de sa bouche ouverte. « Je veux t'appartenir. » Il se cambra, roula des hanches malgré lui entre les doigts de Sebastian pour qu'il resserre sa prise sur son membre. Micah avait du mal à se concentrer sur ce qu'il disait, tout son corps focalisé sur la main de Sebastian entre ses cuisses. Sur la bouche de Sebastian sur son torse. Sur chaque petite pointe de douleur, que Micah adorait. Sur les minuscule marques rouges que son amant laissait sur son passage et que Micah regarderait plus tard dans le miroir en se caressant, comme autant de rappels qu'il lui appartenait. « Je veux que tout le monde sache que tu m'aimes. Je veux passer ma vie dans tes bras. » sa voix se brisa dans un souffle, dans un sanglot de pur besoin désespéré. « S – Sebastian, je... je veux avoir des enfants avec toi. » Micah avait l'impression que sa respiration s'arrachait de sa propre gorge. Il avait envie – besoin de plus. Besoin de Sebastian, de le sentir en lui, maintenant. Son corps se tordait lamentablement sur le tapis, l'adolescent était à bout de souffle.

Et il avait mal.

Et pas du genre de douleur qu'il affectionnait. Cette saloperie de tapis lui raclait la peau à chaque contact, le brûlait, mais Sebastian – Sebastian lui faisait endurer un véritable supplice. « Je veux que tu me fasse l'amour. » gémit Micah en ramenant Sebastian à hauteur de sa bouche pour y plonger la sienne. Pour la lécher, pour mordre ses lèvres trop fort, parce qu'il le désirait tellement, et qu'il n'y avait que Sebastian pour le torturer de désir. Pour lui faire du bien dans ce qu'il savait lui faire mal. « Et je veux... je veux – » L'adolescent peinait à savoir ce qu'il voulait. A contrecœur – parce que les lèvres de Sebastian était encore et toujours la pire addiction au monde – Micah relâcha les lèvres de son fiancé et embrassa la pièce de ses yeux humides et dilatés de désir insatisfait.

« Ya un super canapé juste là. » réussit-il à dire dans un effort de volonté qui aurait mérité une place sur le podium. Il le pointa en faisant des mouvements de bras désordonnés (plus assez de sang, revenez plus tard) comme si le canapé n'était pas à un mètre d'eux. Il n'était pas si génial que ça en vrai. En cuir, et plutôt petit. Mais pour Micah qui se tordait actuellement sur un lit de charbons ardents pendant qu'une autre colonie de charbons ardents faisait son nid dans son bas ventre ? Meilleur endroit sur Terre. Il embrassa Sebastian encore une fois, parce qu'il était faible et qu'il ne pouvait pas s'en empêcher, et que sa bouche était un sanctuaire de chaleur et de plaisir et que Micah y priait avec ferveur et dévotion – et bon sang, il ne voulait pas voir son magnifique fessier ruiné par une saloperie de tapis pour le reste de leur séjour. Avec un grognement, l'adolescent prit le visage de Sebastian entre ses mains. « Hey, ton fiancé veut aller sur le canapé. » Il avait fait de son mieux pour dire ça sans gémir, malgré le mot fiancé et la mauvaise volonté de ses hanches que se frottaient contre la virilité de Sebastian, comme s'il avait besoin d'encouragements. Micah aurait préféré des encouragement menant au canapé là tout de suite.

Et peut-être que Micah poussa un petit cri entre le couinement et le jappement lorsque Sebastian le déposa sur le canapé. L'adolescent l'entraina dans sa chute, l'embrassa dans un mauvais angle, dans un baiser chaotique. Il y avait des dents impliquées, leurs corps glissaient l'un contre l'autre, Micah était comprimé entre le canapé trop petit et le corps de Sebastian – et c'était totalement parfait. D'une main experte, il aligna leur érections humides et entama un mouvement lent, et bon. Trop lent pour satisfaire son désir immédiat. Il voulait Sebastian en lui. Il voulait qu'il lui fasse l'amour après lui avoir demandé de l'épouser. Mais Micah n'était rien sinon une petite fouine. Et la petite fouine, même fiancée, avait entendue une information coincée dans un coin de sa tête.

« Dis moi... » miaula t-il contre les lèvres de son amant, dans cette entrée en matière que Sebastian connaissait bien. « T'as déjà voulu repartir à New York depuis... nous deux ? » il lui lécha les lèvres lascivement, son regard brillant de convoitise pure et de cette envie incontrôlable de savoir. « Te défile pas, c'est une vrai question. »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
staff → les habitués du café
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Job : Propriétaire du Morning Coffee, architecte pendant les heures de sieste de Quinn et Mary
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyJeu 11 Avr - 23:39





Micah & Sebastian


« Je veux – Je veux t'appartenir. Je veux que tout le monde sache que tu m'aimes. Je veux passer ma vie dans tes bras. » Il ne m’en fallait pas plus pour enrouler mes droits un peu plus autour de sa virilité, et de commencer de légères caresses. Je laissais mes doigts glisser sur toute sa longueur, m’aventurant parfois un peu plus bas pour titiller une autre partie de son anatomie, brièvement. J’avais le regard porté sur ma main, observant la manière dont il réagissait à mon contact. Je me stoppais presque lorsque j’entendis Micah reprendre : « S – Sebastian, je... je veux avoir des enfants avec toi. ». Ma main s’était arrêtée contre son membre, et je redressais le visage pour quitter son torse et plonger mon regard dans celui du garçon. J’étais sans-voix, et la seule chose qui pouvait lui indiquer que je l’avais entendu… était l’immense sourire qui s’était installé sur mes lèvres. C’était probablement l’une des plus belles choses qu’il m’avait dit. Pas loin de son premier « Je t’aime » et de son « Je le veux » un peu plus tôt. Le garçon savait me faire perdre la tête. Il savait quoi faire et quoi dire pour me rendre fou, pour oublier qui j’étais et me faire me préoccuper que de nous deux, ensemble. C’est pourquoi je ne répondais pas. J’oubliais pas pour autant ses paroles, mais m’intéressais plutôt à ce moment que nous étions en train de partager.

J’attrapais alors ses deux jambes, et les faisais s’enrouler autour de moi pour sentir nos corps se rapprocher un peu plus. Je gardais ma main difficilement entre nos deux corps, et traçais les moindres lignes de la virilité de mon amant tandis qu’il me força à remonter à son niveau. « Je veux que tu me fasse l'amour. » me dit-il en m’entrainant dans un baiser passionné. Je le sentais essayer de me posséder, de prendre toujours plus de moi, de mon corps… et par instinct, je laissais ma propre érection se frotter contre ses fesses et effectuer de léger mouvements de va-et-vient, le provoquant, lui donnant un aperçu de ce que je lui ferais bientôt. Je me pressais contre lui, et libérais mes deux mains pour les porter à son visage, l’une tenant sa mâchoire pendant que je l’embrassais, et l’autre s’agrippant à ses cheveux. Nos lèvres ne se quittaient plus, incapables de se rassasier du goût de l’autre. « Et je veux... je veux – » entendais-je Micah haleter contre moi alors que je lui refusais de reprendre entièrement possession de sa bouche, même pour me parler. Je la léchais, la mordillais, laissais parler mon instinct jusqu’à ce qu’il me dise de laisser mes lèvres retrouver son cou et de le marquer.

« Ya un super canapé juste là. » Je n’entendais pas ce qu’il disait. Tout mon corps me criait de me concentrer sur cette zone que j’étais en train de marquer, qui rougissait de plus en plus, qui indiquerait bientôt au reste du monde que Micah était à moi. Je ne cessais mes coups de reins, appréciant le frottement que m’offraient les courbes du garçon sur mon membre, et sentant le sien contre mon bas ventre. Finalement satisfait de ma marque sur sa peau, je retrouvais ses lèvres. C’est à cet instant que je sentis les mains de mon compagnon s’emparer de mon visage pour me détacher de lui. J’haletais, et lui lançais un regard d’incompréhension avant qu’il se décide de me donner une explication. « Hey, ton fiancé veut aller sur le canapé. » Oh. D’accord. Je pouvais faire ça. Je ne me faisais alors pas plus prié, et profitais de ses jambes enroulées autour de moi pour faire de même de ses bras, et d’ainsi pouvoir porter avec une certaine facilité de garçon. « Ce que mon fiancé veut… » Je le portais quelques secondes avant de le poser relativement délicatement sur le canapé. « Mon fiancé l’obtient. » finissais-je avant de venir me recoller contre lui et de reprendre immédiatement possession de ses lèvres.

Le baiser était maladroit, mais il était ce dont j’avais besoin. Peu importe la maitrise, je me réjouissais du moindre contact que Micah pouvait m’offrir. Le canapé nous offrait peu de place pour vraiment être libres de nos mouvements, mais mon amant se débrouilla tout de même pour réussir à nous positionner afin d’aligner nos érections, et de les prendre généreusement en main. Je gémissais face aux mouvements qu’il effectuait autour de nos deux membres. C’était tellement bon, mais aussi tellement insuffisant. J’essayais d’effacer ma frustration et mes besoins grâce à mes baisers, mais y parvenais difficilement. D’autant plus que Micah décidait de relancer un sujet délicat. Comme s’il n’avait pas pu attendre que je lui fasse l’amour avant d’en reparler. « Dis moi... T'as déjà voulu repartir à New York depuis... nous deux ? » Je réfléchissais une seconde à ce que je devais lui dire, répondant d’abord à ses coups de langues. « Te défile pas, c'est une vrai question. » Je n’avais rien à cacher au garçon. Il fallait tout de même que je trouve les mots justes pour les expliquer cette situation. Et c’était… difficile, lorsque je sentais son corps ainsi contre le mien. Je préférais donc me reculer un peu, et ainsi regarder son visage avec plus de facilité. Caressant sa joue amoureusement, je prenais enfin le temps de m’exprimer.

« J’y ai pensé. » avouais-je finalement. « Au tout début. » ajoutais-je presque aussitôt. C’était tout de même des souvenirs lointains qui ne devraient surtout pas l’inquiéter. Surtout quand moi-même je me remémorais difficilement les détails. « Je crois… que j’ai abandonné l’idée le week-end où je suis allé chez mon frère, juste après la naissance de Jamie. » Ce qui était donc… peu de temps après notre première fois. « Je pense qu’à n’importe quel autre moment de ma vie, en voyant pour la première fois le petit… je serais resté là-bas. » Parce que j’aurais eu envie de le voir grandir, de me sentir inclus dans cette partie de la famille. « Mais déjà à l’époque… je pouvais pas m’empêcher de penser à toi. Tu étais… partout dans mon esprit. Et j’avais déjà le sentiment que… toi et moi c’était important. » Je marquais une courte pause, déposant un baiser sur son front. « Au plus profond de moi je savais que ma place était à tes côtés. Et quand je suis retourné à Town Square, que je t’ai revu… j’ai su que j’avais eu raison. » Je ne cessais de caresser tendrement son visage, et venais cette fois déposer un court baiser sur ses lèvres. Puis un second. « Et plus les jours ont passé, plus j’ai su que… je me fichais bien d’où j’étais… du moment que tu y étais avec moi. ». Alors si un jour je devais retourner à New York, je n’avais qu’une certitude… ce serait avec Micah. Je me fichais bien d’où le futur nous emmènerait. Qu’on reste à Town Square, qu’on parte à New York, ou qu’on s’installe au plus profond de la campagne irlandaise… ça m’importait peu. Du moment que j’y étais avec mon fiancé, mon mari…

Après avoir caressé encore quelques instants son visage, et y avoir déposé quelques baisers ci et là, je venais jouer avec la ligne de sa mâchoire, la traçant de ma langue, la mordillant de temps en temps. J’avais de nouveau collé mon corps contre le sien, et forçais à nouveau mon fiancé à enrouler ses jambes autour de ma taille, avant de venir poser ma main autour de celle qu’il avait gardée sur nos deux érections. J’initiais des caresses plus rapides, nos doigts plus serrés contre nos peaux humides. Je menais ma main libre au visage de mon amant, et portais mon pouce à ses lèvres, les caressant lentement, l’incitant à ouvrir sa bouche pour le suçoter. Je le regardais faire un instant avant de retirer mon doigt et de venir le placer aussitôt entre les fesses du jeune homme. Mon doigt humidifié titillait son entrée, y pénétrant très doucement, jouant avant l’anneau de chair que je sentais s’ouvrir pour moi. Pendant ce temps, je venais recouvrir les lèvres de Micah des miennes, incapable de résister à leur appel alors que je les voyais rougies et mouillés. Tout son corps criait son envie et son désir pour moi, et je luttais pour ne pas tout lui offrir déjà. Mais j’aimais prendre mon temps et le sentir frémir d’impatience contre moi. Même si pour ça je devais mettre de côté mes propres envies.

Je finissais par laisser nos deux membres, et portais ma main au torse du garçon, le caressant avec envie, m’attardant sur ses mamelons que je frôlais du bout des doigts. Mon pouce continuait de faire des va-et-vient en lui, le provoquant de plus en plus, lui donnant toujours plus envie de se sentir entièrement rempli par moi. Je ne cédais pourtant pas et me baissais contre le garçon, plaçant ma bouche contre son oreille dont je léchais le lobe. « Tu m’as dit quelque chose tout à l’heure… » murmurais-je d’un voix chaude près d’elle. « Tu veux avoir des enfants avec moi… Dis m’en plus… » Je retournais à sa bouche, et la léchais avec envie avant de venir embrasser le bout de son nez. « Combien tu en veux ? Fille ou garçon ? » Ce n’était pas forcément des questions qui importaient, plus particulièrement maintenant. Mais il avait éveillé ma curiosité plus tôt. Et c’était à mon tour d’aborder des sujets délicats alors que je savais que nous ne rêvions que d’une chose en ce moment : que je lui fasse l’amour.
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyDim 14 Avr - 8:30





Sebastian & Micah


« J’y ai pensé. » Horreur, Micah aurait juré sentir une sueur froide s'il n'était pas brûlant comme s'il avait la pire des fièvres. « Au tout début. » s'empressa d'expliquer Sebastian – et il avait raison : Micah tenait tenait son entrejambe dans sa main. Pas le moment de le contrarier. « Je crois… que j’ai abandonné l’idée le week-end où je suis allé chez mon frère, juste après la naissance de Jamie. Je pense qu’à n’importe quel autre moment de ma vie, en voyant pour la première fois le petit… je serais resté là-bas. » La moitié active du cerveau de Micah qui n'était pas encore totalement dévouée au sexe (le reste était perdu pour de bon à cause du manque d'irrigation) se remémora ce week-end. Combien Sebastian lui avait manqué. Combien il avait bataillé contre lui même pour ne pas le harceler de sms, parce que non, il n'était pas une fille. Et combien son sourire refusait de le quitter lorsqu'il l'avait retrouvé sur le port, le lendemain de son retour à Town Square. « Mais déjà à l’époque… je pouvais pas m’empêcher de penser à toi. Tu étais… partout dans mon esprit. Et j’avais déjà le sentiment que… toi et moi c’était important. Au plus profond de moi je savais que ma place était à tes côtés. Et quand je suis retourné à Town Square, que je t’ai revu… j’ai su que j’avais eu raison. Et plus les jours ont passé, plus j’ai su que… je me fichais bien d’où j’étais… du moment que tu y étais avec moi. » Un petit gémissement appréciateur s'échappa de la gorge de Micah sans son consentement. Il pencha la tête pour embrasser la paume de Sebastian, puis ses lèvres sur les siennes, comme une récompense pour lui avoir dit quelque chose qui lui plaisait. « C'est pour ça que tu m'as quasiment violé dans une ruelle ? » susurra l'adolescent en retour. Parce que ça aussi il s'en souvenait.

Micah se fit câlin sur ses mots, rassuré de ne pas avoir faillit le perdre, ni que sa famille à New York ne lui manque trop. Et les mots de Sebastian, la chaleur de son souffle, ses caresses, ses lèvres sur sa mâchoire faisaient de lui le plus heureux des amants. Son cerveau se perdait dans une brume de ronronnement et de désir lorsque Sebastian saisit ses jambes et les passa autour de sa taille. Micah étouffa une plainte sourde, avant de se cambrer gracieusement sous son fiancé. Ses cuisses l'emprisonnèrent, et il commença à remuer avec cette pointe de désespoir, parce qu'il voulait Sebastian en lui mais que ce dernier en avait décidé autrement.

Et non Micah n'allait pas s'abaisser à le supplier. Même si Sebastian était le pire des bourreau, qu'il avait capturé leurs érections et que sa main chaude le comprimait – mon dieu, Micah serrait les dents pour faire taire ses gémissements. Un pouce vint frôler ses lèvres. Diversion parfaite ! Micah s'en empara, le lécha avec avidité parce qu'il portait l'odeur et le goût de leurs érections, le téta avec application, le mordilla et – et poussa un grognement primaire de protestation lorsque Sebastian l'en priva.

Micah essaya de se souvenir comment parler, mais son effort (vraiment impressionnant) de volonté, fut réduit à néant lorsqu'une phalange humide fit intrusion en lui. Micah poussa un cri de plaisir, immédiatement étouffé par Sebastian. Ses hanches se mouvèrent, ses ongles s'enfoncèrent dans la peau de son dos, sous l'assaut du plaisir et de la douleur cuisante. Et toute pensée qui n'était pas relative à ''plus'', ''encore'' ou ''s'il te plait'', s'envola tandis qu'un doigt écartait impitoyablement sa chair sur son passage. Pas de lubrifiant à portée de main, ça allait être sport, mais Micah aimait sentir le frottement, la brûlure...

« Tu m’as dit quelque chose tout à l’heure… » « Mon dieu, mais – fais moi l'amour, espèce de sale tourmenteur. » grogna Micah, et il avait du forcer les mots à travers la sécheresse de sa gorge et le manque d'air dans ses poumons. « Tu veux avoir des enfants avec moi… Dis m’en plus… Combien tu en veux ? Fille ou garçon ? » C'est qu'il se vengeait de New York ! A moins que... Sebastian avait sourit, il avait vraiment eut l'air heureux quand Micah avait avoué vouloir des enfants.

« Je – je... » l'adolescent ravala un gémissement, et fit de son mieux pour se concentrer sur la question. Il avait des rêves avant. Des rêves qui n'appartenaient qu'à lui. Des études, une carrière. Mais plus maintenant. Son rêve c'était... Sebastian. C'était lui qui le rendait heureux. Lui qui lui avait rendu l'envie de vivre – par lui et pour lui. A ses côtés, pour toujours. Alors oui, Micah voulait avoir des enfants avec lui. « J'en voudrais déjà un, pour commencer... » articula t-il d'une voix enrouée. « Garçon ou fille je m'en fous, mais je – je voudrais qu'il soit de toi ou de moi. Ou – non, plutôt de toi... » Il déposa une main tremblante sur la joue de Sebastian et eu un petit sourire brouillé de plaisir « Parce je te verrais dans ses yeux, et que je t'aime tellement que ça serait la plus belle chose au monde. » Micah l'aimait avec tant de passion. Ce n'était pas une passion destructrice et chaotique, même si parfois elle lui faisait mal. Mais c'était uniquement parce qu'être séparé de Sebastian, même un peu, devenait si insurmontable... Peut-être qu'il l'aimait mal, peut-être qu'il l'aimait trop et – et il avait envie de pleurer. Micah ne savait pas pourquoi exactement. Si c'était à cause du sexe ou de l'émotion. Sebastian venait juste de le demander en mariage et Micah avait tellement envie de lui – et cette histoire de bébé était en train d'achever son cœur en déroute. Comment est-ce qu'on pouvait aimer quelqu'un, le désirer et avoir mal en même temps ? L'adolescent était perdu, submergé par un trop plein de sensation. Il papillonna des yeux emplis de larmes.

« T'es tellement cruel avec moi... » sanglota Micah, à bout de souffle, à bout de nerfs. « Je t'en prie. » Et il n'avait pas besoin de dire ce qu'il voulait tant. Son propre corps s'arquait pitoyablement, presque douloureusement. « Je t'en supplie – mon amour... » Il ne s'était même pas rendu compte du nom qu'il venait de lui donner. Son autre main rejoignit la première sur le visage de Sebastian et le tira à lui pour l'embrasser chastement. Une fois. Puis une seconde. Il écarta un peu plus ses cuisses et fit de son mieux pour contenir les mouvements de ses hanches. Parce que peut-être que si Micah se montrait plus soumis, Sebastian arrêterait de le torturer ? C'était si facile d'obtenir tout ce qu'il voulait de lui à coup de chantage sexuel. C'était presque injuste de retourner cette arme contre lui. « Je te jure – ah – qu'on parlera de tout ce que tu veux... après. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyDim 14 Avr - 17:34





Micah & Sebastian


« Mon dieu, mais – fais moi l'amour, espèce de sale tourmenteur. » Ça aurait été avec plaisir si je ne voulais pas me venger de nous avoir fait attendre lui-même. Mais j’avais envie de m’amuser. Et surtout… je voulais qu’il me parle de ses envies d’enfants. Il l’avait annoncé avec un tel naturel, comme si c’était quelque chose qu’il considérait… dans un futur proche. Nous avions tout le temps pour en discuter et évaluer nos options, pourtant… il avait choisi cet instant pour lancer le sujet. Et je ne pouvais pas faire comme si ça ne me travaillait pas. Je voulais en savoir un peu plus. Juste… un peu. Pour voir à quel point il le désirait. Quelques mots de sa part, et je lui ferais ce qu’il me demande. « Je – je... J'en voudrais déjà un, pour commencer... » dit-il avec difficulté alors que je baisais gentiment son cou, murmurant pour l’inciter à continuer. « Garçon ou fille je m'en fous, mais je – je voudrais qu'il soit de toi ou de moi. Ou – non, plutôt de toi... » reprit-il. Ses mots me firent immédiatement remonter mon visage pour regarder celui du garçon. Un sourire franc et ému se glissa sur mes lèvres, et je soufflais un rire, comme si ça m’aurait été douloureux de rester simplement muet devant une telle déclaration. Il porta sa main sur ma joue, et me laissais attendrir par ce contact, attendant qu’il finisse pour réagir. Pour l’instant, j’étais incapable de prononcer le moindre mot. « Parce je te verrais dans ses yeux, et que je t'aime tellement que ça serait la plus belle chose au monde. » Je vis ses yeux se remplir de larmes, et ne pouvais m’empêcher de venir déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Il n’y avait pas toute cette passion comme plus tôt. J’étais bien trop ému par ses paroles pour retrouver cette fougue. Tout ce dont j’avais envie, c’était d’aimer Micah, de le remercier de tout ce qu’il pouvait m’offrir. Je posais quelques baisers sur tout son visage, embrassant ses paupières comme pour effacer ses larmes. Je savais qu’elles n’étaient pas dues à la tristesse, mais plutôt à l’émotion et à l’amour que son aveu avait dégagé.

« Tes mots Micah… tu ne te rends pas compte de l’effet qu’ils me font. » murmurais-je, comme à bout de souffle. Je ne cessais d’embrasser mon amant, et reprenais mon rythme de va-et-vient qu’il m’avait fait perdre en parlant. « Je… j’ai jamais vraiment réfléchi à qui pourrait être le père. Ça ne m’importait pas. Mais… si je peux te donner ça… je le ferai. » Je retirais finalement mon pouce, et portais à ma bouche mon index et mon majeur que j’humidifiais le plus possible. Sans plus attendre, je replongeais ma main entre ses cuisses, et le pénétrais, doucement, difficilement. « Je veux tout t’offrir… » continuais-je en observant mes doigts disparaitre en lui. Je le sentais se cambrer, en demander plus, suppliant pour que je lui en donne plus. Ça me tuait de le voir ainsi, souffrant de me voir prendre mon temps. Mais j’en avais besoin. C’était notre première fois depuis que je lui avais demandé de m’épouser, c’était… notre première fois comme fiancés, je ne voulais rien précipiter. « T'es tellement cruel avec moi... » reprit-il dans un sanglot. J’avais d’abord peur de le blesser, mais comprenais rapidement que ce n’était pas le problème. « Je t'en prie. » reprit-il, presque en suppliant. « Je suis là. Pardonne-moi, je suis là. » murmurais-je, presque les larmes aux yeux. J’avais horreur de le sentir si… désespéré. Je savais que tout était ma faute, que je ne devrais pas tant le faire attendre. Mais… il était si beau comme ça, à bout de souffle, gémissant, cambré pour essayer d’en recevoir plus. Son corps s'offrait à moi, et je voulais en profiter.

« Je t'en supplie – mon amour... » S’il ne m’avait pas attiré vers lui pour m’embrasser, c’est sûrement moi qui l’aurais fait à sa place. Il déposa un chaste baiser sur mes lèvres, puis un second. Je souris contre lui, et murmurai : « Mon amour… ». J’ignorais si je répétais ses paroles ou si moi-même je souhaitais l’appeler ainsi. En tout cas, c’était deux mots qui sonnaient merveilleusement bien à mes oreilles, tant prononcés par lui que par moi. « Je te jure – ah – qu'on parlera de tout ce que tu veux... après. » me promit-il peu de temps après. Comment pouvais-je le faire attendre plus longtemps lorsqu’il me parlait avec une telle voix ? Plus que ses paroles, son corps entier me criait de lui faire plaisir, de le faire jouir, de le pénétrer. Je relevais alors un peu le visage, et détaillais mon amant sous moi, ainsi que l’espace à notre disposition. « Je peux pas… je peux pas te faire ce que je veux ici. » annonçais-je avec une pointe de tristesse. Je retirais alors mes doigts de mon amant, et le forçais à serrer ses jambes autour de moi pour que je le porte. Sans plus attendre, et pour la seconde fois, je portais Micah contre moi, l’embrassant sans répit tout le long du trajet jusqu’à la chambre. Une fois au pied du lit, je venais le déposer sur celui-ci, et ne perdais pas une seconde avant de recouvrir à nouveau son corps du mien.

Sans rien de dire, je retournais l’embrasser avec passion, léchant l’intérieur de sa bouche comme si ma vie en dépendait. D’une de mes mains je me maintenais quelque peu surélevé, tandis que l’autre caressait toute la peau nue du garçon, caressant avec envie son membre humide. Je quittais finalement ses lèvres pour venir tracer une ligne de baisers tout le long de son torse, jusqu’à son érection que je n’avais pas lâché. Je la léchais avidement avant de m’emparer des jambes du garçon, et de les ramener contre lui afin de m’accorder l’accès à son entrée toujours humide de salive. Je l’admirais un instant avant d’y porter ma bouche, jouant de ma langue sur l’anneau de chair. Je le sentais se détendre quelque peu à mon passage, et en profitais pour y reporter mes doigts. Je l’ouvrais toujours plus, l’entendant gémir avec intensité alors que je le remplissais un peu plus. Je restais sûrement plusieurs minutes à le préparer ainsi, me délectant de son parfum et des bruits qui berçaient mes oreilles. Finalement, j’attrapais le lubrifiant qui était resté sur le matelas, et en déversais sur mes doigts avant de les ramener à mon amant. Je remontais mon visage à sa hauteur, et laissais ses jambes retomber sur le peu de drap qu’il restait, ma main toujours entre ses cuisses. Mordillant son lobe d’oreille, je me repris enfin la parole : « Je veux t’entendre. Je veux que tu gémisses mon nom. » Sur ses mots d’un voix suave, je retournais embrasser son cou délicatement.

Je sentais enfin mon amant prêt à m’accueillir, et gémissais lorsque je retirais mes doigts pour les porter à mon érection. Trop préoccupé par le plaisir de Micah et par l’envie de le préparer parfaitement, j’en avais oublié mes propres besoins. Et là, j’avais vraiment besoin de le sentir autour de moi. Je lubrifiais alors ma virilité, et me positionnais contre son entrée, ne perdant plus de temps pour le pénétrer. « Mh, Micah… » grognais-je en sentant la chair s’écarter à mon contact. J’avais beau avoir usé de mes doigts pendant longtemps, il n’en restait pas moins divinement étroit. Et c’était… parfait. Ses jambes s’enroulaient naturellement autour de moi, m’incitant à m’insérer toujours plus profondément. Un fois entièrement en lui, je lâchais un long gémissement, tant de plaisir que de soulagement d’enfin me sentir dans l’homme que j’aimais. Nos corps collés, j’entreprenais de lents mouvements de bassin, nous habituant tous deux à cette délicieuse friction. Mes deux mains étaient venues emprisonner son visage, et je venais porter mes lèvres aux siennes, l’embrassant avec envie et chaos, l’esprit trop brouillé par le plaisir qui montait en moi. « Mon fiancé… » murmurais-je contre sa bouche, soudainement frappé par la réalisation que… nous serions l’un à l’autre pour le restant de nos vies. J’avais la chance inouïe de pouvoir imaginer mon futur dans les bras de Micah. Je pourrai toujours me sentir si heureux, si comblé. Il me procurerait indéfiniment ce plaisir. Nous allions... élever une famille ensemble. « Je t’aime. » prononçais-je entre deux baisers. Il était... tout pour moi, et je réalisais soudainement la dépendance que j’avais pour le garçon. Sans lui… je serais perdu.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyMar 16 Avr - 22:29





Sebastian & Micah


Sebastian le scrutait sans rien dire. Micah se mordit la lèvre pour faire taire un nouveau gémissement. Qu'est-ce qui n'allait pas ? Qu'est-ce qu'il attendait ? « Je peux pas… je peux pas te faire ce que je veux ici. »

Sebastian retira ses doigts. Micah grogna, littéralement. Un long roulement plaintif s'échappait de se gorge. Il ne pouvait pas quoi ? Arrêter de le forcer à demander ? A quémander ? Seigneur... Micah avait envie de le supplier encore et encore – ou de le renverser par terre et de le chevaucher lui-même –

Qu'est ce que... Sebastian le soulevait. Micah ne voulait pas. Il voulait rester dans ce canapé, et qu'il le prenne, tout de suite. Il planta ses ongles dans la nuque de Sebastian par réflexe, par vengeance. Mordit ses lèvres entre chaque baiser, enfouit son visage dans son cou, parce qu'il ne pouvait pas s'empêcher de trembler, de haleter, de geindre alors que son amant le portait quelque par – dans la chambre, okay.

Micah s'agrippa à ses épaules, le tira contre lui dès qu'il toucha le matelas. Sebastian le caressait et ses mains sur lui étaient l'exact opposé d'apaisantes. Jusqu'à ce que l'une d'elle s'empare de son membre. L'adolescent tressaillit, voulu s'accrocher à Sebastian, mais le sentit glisser entre ses doigts, descendre sur son torse, sa bouche humide sur sa peau brûlante, en sueur, sur son ventre – Micah manqua de s'étouffer avec sa propre salive lorsqu'il lécha virilité. Ses mains s'enfoncèrent dans le matelas. Il – il voulu bouger ses hanches, mais Sebastian saisit ses jambes et Micah comprenait à peine ce qui se passait. Juste que ses jambes étaient ramenées contre lui, que ses hanches se cambraient et qu'il passait ses mains sous ses cuisses, les écartant, aussi largement qu'il le pouvait, se présentant à Sebastian, espérant qu'il voudrait enfin lui faire l'amour. Et quelque part dans son cerveau, il se sentait comme une trainée, et le fait qu'il agisse ainsi était un choc et une une énième humiliation qu'il était plus que prêt à accepter au nom du plaisir, et qui fut largement récompensé par la langue de Sebastian contre son entrée.

Micah rougit comme s'il avait encore assez de sang disponible pour ça, et tourna la tête contre le matelas tandis que des larmes s'échappaient de ses yeux. « Mmh... » gémit-il en en sentant les doigts de son fiancé rejoindre sa langue. Parce que c'était un supplice. Que Sebastian était un foutu mélange de romantique et de sadique, qui tirait son plaisir de l'agonie par laquelle il faisait passer Micah, de la lenteur douloureuse qui le faisait geindre et pleurer, se tordre comme un chat en chaleur, griffer ses propres cuisses, humides, glissantes de salive et de sueur.

Après une éternité de plaisir et de tourments, Sebastian revint murmurer à l'oreille de Micah. « Je veux t’entendre. Je veux que tu gémisses mon nom. » L'adolescent sentait ses cuisses retomber lentement, elles lui faisaient mal à cause de l'écartement qu'il leur avait imposé. Maladroitement, le jeune homme lécha le cou de Sebastian, sa pomme d'Adam, mordilla son menton, tandis qu'il le sentait lubrifier son érection dont l'extrémité effleurait doucement ses fesses. Il regretta vaguement de ne pas le faire lui même, mais cette pensée s'évapora lorsqu'il sentit Sebastian se glisser en lui, lentement, mais profondément.

C'était – c'était... Micah poussa un cri enroué de plaisir, comme s'il lui avait été arraché. Parce que son corps frissonnait comme électrocuté, et que c'était douloureux, brûlant et – et c'était exactement comme mourir. C'était mieux que mourir. Micah ne savait pas ce que ça faisait de mourir, mais si ça ressemblait à ça, il avait vraiment besoin que Sebastian le tue – « Mh, Micah… » entendit-il à son oreille, rien de moins qu'un grognement. L'adolescent enroula ses jambe autour de son amant en réponse. Sebastian était prudent. Ses reins serpentaient lentement, laissant Micah s'ajuster. Micah – Micah ne tremblait plus autant, parce que le poids de Sebastian, son odeur, ses mains sur son visage, sa présence en lui l'immobilisait. Il se sentait tellement bien, tellement plein qu'il n'arrivait plus à respirer. « Mon fiancé… » susurra délicieusement Sebastian. « Je t’aime. » Micah emprisonna ses lèvres, perdu entre plaisir et émotion. « Je t'aime. » gémit-il avec adoration. « Je t'aime. » Les mots s'égaraient dans un sa gorge en même temps que toute pensée qui n'était pas reliée à faire bouger Sebastian. L'adolescent brûlait de désir. Il sentait son corps avaler son membre et essayer de le garder en lui, puis son amant pousser de nouveau avec tout le poids de son corps, et Micah gémissait, fort – presque assez pour couvrir les grognements de Sebastian. Il bougea pour rencontrer les hanches de son fiancé, essayant de signaler qu'il en voulait plus. Et s'il finissait avec quelques contusions – et ça ne serait sans doute pas le cas vu l'acharnement perfide avec lequel Sebastian l'avait préparé – ça ne serait que des souvenirs. De douloureux et merveilleux souvenirs.

« Encore... » quémanda Micah, en s'agrippant aux épaules de son fiancé. « Plus fort... » Et Sebastian devait avoir décidé d'arrêter de le faire souffrir, car ses bras se resserrèrent sur ses hanches presque douloureusement et ses hanches s'entrechoquèrent contre les siennes dans un rythme battant.

Micah chercha la tête du lit, s'y agrippa de ses deux mains, et sourit. C'était – merveilleux. Il avait besoin de s'ancrer à quelque chose. Il n'était qu'un paquet de nerfs et de plaisir pur et sauvage. Son fiancé lui faisait l'amour, il allait l'épouser, il – il voulait lui offrir un enfant. Les larmes menacèrent de lui remonter aux yeux – « Sebastian... » soupira Micah, entre deux coup de reins ravageurs.

Il n'avait même pas mal. Juste une pression intense, qui le travaillait, l'ouvrait juste à la bonne largeur pour son amant, égale à la sienne. Comme si Micah était fait pour ça. Fait pour le recevoir en lui. Toutes les sensations de son corps était concentrés juste là – hmm – où sa peau s'écartait et se resserrait... Mon dieu, il ne pouvait même pas penser. Pas quand le membre de Sebastian plongé en lui venait frapper pile contre ce merveilleux point de sa prostate.

Micah criait, relâcha la tête de lit pour s'emparer du visage de son fiancé et étouffer ses cris dans sa la moiteur chaude de sa bouche. Il adorait le goût de ses lèvres, de sa langue. Avidement, l'adolescent léchait sa salive. « Encore. Encore ! » supplia t-il entre deux baisers, hypnotisé par la chaleur de leurs peaux, par le claquement obscène de leurs corps l'un contre l'autre dans le silence total autour d'eux. « Sebastian – c'est... tellement bon... je – je vais...»

Et juste comme ça, il sentit son corps se resserrer autour de Sebastian. L'orgasme le frappa en dizaines de vagues chaudes, s'enroulant autour de son épine dorsale, pillant son souffle. Micah – Micah cria quelque chose, mais il ne savait même pas quoi à travers la sensation chaude de sa jouissance qui se répandait sur son torse, entre eux, alors que Sebastian continuait ses vas et vient en lui.

L'odeur de sa propre semence était enivrante. Micah embrassa son fiancé, enfiévré de plaisir. « Je veux que tu jouisse. » susurra t-il contre les lèvres de Sebastian. Sa voix n'était qu'un murmure, pourtant étrangement autoritaire. « Je veux que tu jouisse pour moi. »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyMer 17 Avr - 1:00





Micah & Sebastian


Il y avait de nombreuses raisons qui me faisaient dire que Micah et moi étions faits l’un pour l’autre. Mais rien ne pouvait plus me le confirmer que lorsque nous faisions l’amour. Nos corps… nos corps s’épousaient à la perfection. Je n’arrivais pas à concevoir que deux personnes pouvaient être plus faites l’une pour l’autre. Et surtout, je n’arrivais pas à concevoir pouvoir être fait plus que pour lui. Je voulais finir ma vie avec Micah. Je savais que rien ne pourrait un jour nous séparer. Peu importe les conflits, peu importe les épreuves, ensemble, rien ne pourrait nous affecter. Et… je savais que je ne serais pas capable de trouver une personne qui me complèterait autant. Tant émotionnellement, que physiquement. Il m’avait fait découvrir l’amour, et le vrai plaisir physique. J’étais désormais incapable de rester dans la même pièce que le garçon sans le toucher, même avec la plus grande chasteté. J’avais besoin de tenir sa main, de caresser son avant-bras, de parcourir mes doigts sur ses cuisses. J’aimais sentir la chaleur de son corps contre le mien, peu importe les situations. Mais quand nous nous retrouvions ainsi, collés l’un à l’autre, me sentant à l’intérieur de lui… l’ouvrant, le pénétrant, préparer son corps pour que je le comble… c’était indescriptible. En plus du plaisir purement sexuel que je nous savais ressentir, je jouissais en plus de la joie de savoir qu’à ce moment-là… nous n’étions qu’un. Nos corps fonctionnaient ensemble, l’un sans l’autre ils ne seraient plus rien, juste perdus, douloureux. Mais à présent, je savais que nous serions toujours l’un à l’autre, et que la dépendance que je reconnaissais de plus en plus n’était au final… que naturelle.

Je me laissais donc de plus en plus aller, oubliant ma volonté de prendre mon temps. Ma priorité maintenant était de donner à Micah ce qu’il m’avait tant réclamé. J’accélérais de plus en plus mes coups de reins, me montrant plus bestial, mettant de côté la prudence dont j’aimais souvent faire preuve. Je me délectais de ses cris, de ses gémissements, appréciant les entendre se mêler aux miens. Il m’en demandait toujours plus, et je m’exécutais, tant pour lui que pour moi. Sa chair serrée autour de moi, son entrée s’ouvrant à mon passage, son corps se cambrant lorsque mon membre venait frotter sa prostate… Tous ces détails me rendaient fous, me faisant oublier que le monde ne tournait pas autour du plaisir que je cherchais à nous procurer. Je pouvais voir des larmes perler aux coins des yeux de Micah, me rassurant sur l’état dans lequel il pouvait être. Il attrapa la tête de lit, cherchant certainement un moyen de relaxer la pression et le désir qui s’accumulait. Ses cris étaient de plus en plus fréquents, et je ne pouvais m’empêcher de sourire en le voyant dans un tel état. C’est moi qui le rendait ainsi. Il n’y avait que moi, mon corps, mes paroles, pour le réduire ainsi, obligé de s’accrocher pour surmonter son plaisir, incapable de prononcer autre chose que mon prénom. Je me délectais d’une telle vision sous moi, et toute cette scène contribuait à mon propre plaisir. J’étais en transe, seulement préoccupé par mon besoin de jouir et de faire jouir mon fiancé. Mon corps était humide de transpiration, j’avais chaud comme jamais, je voulais hurler à quel point j’aimais Micah et combien il était bon. Si bon… si parfait…si… lui.

Des lèvres s’emparaient soudainement des miennes. J’oubliais presque la mécanique d’un baiser, me laissant faire, acceptant les coups de langue de mon amant. « Encore. Encore ! » m’ordonnait-il en m’embrassant. C’est ce que j’essayais alors de faire : lui en donner encore plus. Je donnais alors des coups plus rapides et plus secs, décollant quelque peu mon corps du sien pour venir glisser une main jusqu’à son érection qui battait entre nous. J’enroulais mes doigts autour, lui offrant juste assez de pression dans mes caresses pour faire grimper sa jouissance. « Sebastian – c'est... tellement bon... je – je vais...» m’annonça-t-il difficilement. Il suffit d’à peine quelques coups de reins pour que de longs jets de semence viennent recouvrir son torse et le mien. Je continuais de caresser son membre jusqu’à ce qu’il ne devienne trop sensible, et le lâchais lorsque Micah m’attira près de lui pour recommencer à m’embrasser. Je lapais ses lèvres, trop perturbé par mon orgasme approchant pour me souvenir de la manière de faire un baiser.

« Je veux que tu jouisse. » me confia-t-il contre mes lèvres. Je gémissais à une telle volonté. Moi aussi je voulais le faire, tellement. « Je veux que tu jouisse pour moi. » poursuit-il, presque comme un ordre. Je gémissais encore plus fort, grognant presque. J’avais tellement besoin de jouir. Je voulais me sentir le remplir, savoir ma semence en lui, laisser une trace de tout le plaisir qu’il pouvait me procurer. Je me redressais alors quelque peu, décollant nos corps pour m’offrir un nouvel angle de pénétration. J’enroulais mes bras autour de ses cuisses, et reprenais des derniers mouvements de hanches. « Micah… Micah… Micah ! » gémissais-je, ou hurlais-je peut-être, alors que je sentais enfin l’orgasme me frapper. Je me déversais abondamment en lui, donnant de derniers coups de reins plongé dans ma semence. Je finissais par me retirer doucement, et venais m’écrouler sur le matelas juste à côté du garçon. Face à face, je retournais coller nos corps, et venais embrasser ses lèvres amoureusement. « Je t’aime tellement… » confiais-je entre deux baisers, jamais lassé de lui avouer mon amour, surtout lorsque je n’avais que ça en tête.

Nous étions restés ainsi de longues minutes, appréciant simplement de nous embrasser lentement, peu préoccupés par la jouissance qui séchait entre nous. Plutôt, nous étions restés collés l’un contre l’autre, entrelaçant nos jambes, nous couvrant de baisers alors que je caressais tendrement son visage du bout des doigts. Après un temps, la faim s’était rappelée à nous. Faisant un court détour par la salle de bain, j’avais repris le chemin des fourneaux, n’oubliant pas cette fois ci d’enfiler un caleçon. Nous avions mangés en paix, quoique relativement difficilement à cause de notre manie à toujours vouloir nous toucher et nous embrasser. Mais nous en étions venus à bout, et pouvions finalement apprécier notre tout nouveau statut de « fiancés » sans nous préoccuper de la moindre petite autre chose. Après avoir attrapé des maillots de bain (dieu seul sait pourquoi), nous avions atterri sur l’une des chaises longues en face du lac. Il y avait largement de quoi apprécier d’en avoir une pour chacun, mais Micah et moi savions parfaitement que nous étions incapables de rester éloignés l’un de l’autre plus de deux minutes. Je m’étais donc allongé sur l’une, et l’avais laissé se coucher sur moi, collant son dos à mon torse. J’avais callé mon visage de sa nuque, et enroulé mes bras autour de lui, appréciant dans le calme le paysage qui s’offrait à nous.

Je ne m’étais rarement senti aussi bien. La lake house avait le don pour m’apaiser, de par son calme et grâce à tous les merveilleux souvenirs qu’elle contenait. Mais j’y étais en plus avec Micah, l’homme avec qui je voulais partager ma vie, et qui me rendait heureux en tout point. Je ne pouvais pas imaginer de scène plus réjouissante. Nous étions donc plongés dans le silence depuis quelques temps lorsqu’une idée me frappa, et que je sentis le besoin d’en faire part à mon fiancé. « On pourrait se marier ici. » proposais-je naturellement sans quitter du regard le lac en face de nous. « C’est… peut-être un peu tôt pour réfléchir aux détails. Mais… nous savoir nous deux ici, entouré d’un cadre si magnifique… je peux pas m’empêcher de vouloir ça aussi pour notre mariage. » C’était éloigné de chez nous, et les invités ne pourraient pas loger dans la maison. Mais… c’était parfait pour Micah et moi. Je pouvais déjà nous imaginer ensemble, en costumes, entourés de nos proches alors qu’on se jurerait notre amour pour le restant de nos jours. J’ignorais s’il voudrait se marier rapidement ou pas, je serais capable d’attendre des années s’il me le demandait. Mais l’idée d’un jour nous unir dans ce cadre si exceptionnel emplissait mon corps de joie. J’enroulais alors un peu plus mes bras autour du corps du garçon, et embrassais tendrement sa joue, réalisant qu’à cet instant précis… j’avais presque tout ce dont je rêvais.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyMer 17 Avr - 18:36





Sebastian & Micah


Micah était épuisé. Ou plus exactement, Sebastian l'avait épuisé. Son fiancé l'avait laissé douloureux dans des zones de son corps auxquelles il penserait plus tard avec délice, et complètement satisfait. Micah ronronnait paresseusement dans ses bras, embrassant, léchant sa peau en sueur dans une demi-conscience de pur bonheur post-orgasme.

Son ventre en revanche se foutait bien du plaisir qu'il venait de prendre, de combien Sebastian avait semblé crier ''cet homme est mien'' par chaque mouvement, par chaque poussée. Nope. Son ventre avait faim. Et il l'exprima par un gargouillis retentissant dans le silence absolu de leur séance de câlins. L'adolescent fit une grimace en retournant à la dure réalité et Sebastian – très attentif aux messages corporels de Micah – quitta le lit pour rejoindre la salle de bain. Micah n'en rata pas une miette, puis se roula de nouveau comme un nem dépressif dans ce qui restait de drap. Il faudrait bien qu'il passe par la douche aussi mais... il se sentait tellement bien, avec l'odeur de Sebastian partout sur sa peau, avec sa semence chaude en lui. Il se sentait sien. Il se sentait complet. Et – okay, c'était mal, parce que ça voulait dire qu'il ne sentait plus complet quand il était seul. Ce qui annonçait un stade terminal de dépendance. Mais est-ce que c'était vraiment un scoop ? Il y avait longtemps maintenant que Sebastian était devenu indispensable à sa vie. C'était juste devenu plus – physique ?

Il ne daigna remuer qu'en entendant Sebastian passer de la salle de bain à la cuisine. Lentement, Micah s'étira et quitta le champ de bataille qu'était devenu le lit pour faire un brin de toilette sous la douche. L'eau chaude réveilla ses muscles engourdis, et c'est l'esprit un peu plus clair que l'adolescent sorti de la douche pour apparaître dans la cuisine, une serviette nouée autour de la taille.

Et sans doute qu'il était de mauvaise foi. Mais Sebastian n'était pas nu et c'était une déception. Ça voulait dire qu'il l'écoutait ce qui était un bon point mais... hey ! Toujours écouter Micah ? Mauvaise idée ! Peut-être qu'il devrait se mettre nu lui même pour montrer l'exemple ? Ce n'est pas que Micah était pudique, mais sa cicatrice le gênait. Il ne savait pas pourquoi, même avec Sebastian il avait du mal à se défaire de cette habitude de la cacher. L'adolescent hésita, remua surplace dans le dos de Sebastian, et vint finalement se coller à lui, parce que se coller à son fiancé était une alternative merveilleuse lorsqu'il n'arrivait pas à se décider sur quelle attitude adopter, et que son contact avait le pouvoir magique de l'apaiser.

Après le repas, Sebastian leur fit enfiler des maillots de bain. Honnêtement ? Micah était de plus en plus perplexe face à cet amour soudain pour les vêtements. Il retint humblement toute critique, parce qu'il fallait bien admettre que ce revirement était – peut-être – de sa faute, et aussi parce qu'un Sebastian affalé dans un transat au bord du lac lui tendait les bras. L'adolescent ne se fit pas prier et se coucha sur son fiancé, profita de ses bras, de la caresse du soleil réchauffant sa peau et, fait exceptionnel, resta immobile plus de cinq minutes d'affilées.

« On pourrait se marier ici. » Micah battit des cils, interrompu dans sa séance de farniente, et porta ses yeux sur le lac par automatisme. « C’est… peut-être un peu tôt pour réfléchir aux détails. Mais… nous savoir nous deux ici, entouré d’un cadre si magnifique… je peux pas m’empêcher de vouloir ça aussi pour notre mariage. » Cette fois, l'adolescent gigota pour se retrouver plus ou moins sur le côté et pouvoir regarder Sebastian de ses yeux ronds. L'idée du mariage lui trottait dans la tête – accompagné de cette histoire de bébé – mais les détails étaient encore flous dans son esprit. « Ici ? » dit-il en se redressant comme un suricate à l'affut pour embrasser le paysage du regard. Il esquissa un sourire et se recala contre Sebastian « Tu marques un point pour le lieu. » Micah se lova confortablement sur lui et frotta son nez contre le sien. « Et tu compte faire dormir les invités dans des tentes hors de la maison ? » Il eut un petit rire et colla son index sur la bouche de Sebastian « J'ai rien contre ! On ferait une petite tente pour Sam. Elle peut pas dormir dans la maison, faut penser à la nuit de noce. Tu m'imagine devoir me taire pendant notre nuit de noce ? » Micah se laissa retomber comme un flan sur Sebastian dans un mime de mort atroce passablement raté. « Ça serait horrible. »

Tout à sa fausse agonie, il réalisait doucement qu'il était en train de parler de leur mariage. Il allait se marier. « On va se marier. » remarqua t-il inutilement en écho à ses pensées à voix haute. Et tous les détails qu'impliquait un mariage fusèrent en même temps. L'adolescent sourit comme s'il venait juste de le réaliser. De réaliser le côté matériel et concret de la chose en tout cas. Parce que l'idée de passer sa vie avec Sebastian était admise, adorée et chérie depuis qu'il lui avait fait sa demande.

Micah retrouva sa consistance humaine et déposa un baiser sur les lèvres de Sebastian. Un baiser trop chaste qui voulait dire qu'il avait trop de choses à dire pour prendre le temps de l'approfondir. « Tu veux inviter qui ? » questionna t-il le regard brillant d'un cocktail d'enthousiasme et de curiosité. « Beaucoup de monde ? Parce que chez moi, ya pas tant de monde que ça sur la liste. Faut inviter tout les gens qu'on connait ou juste ceux qu'on aime vraiment ? Parce que c'est pas pareil... »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\    /!\ I don't feel like camping ▽ Micastian /!\  EmptyJeu 18 Avr - 0:57





Micah & Sebastian


Je n’aurais jamais pensé passer ma première journée au lac à débattre des premiers détails de notre mariage à Micah et à moi. Non pas que ça me dérangeait, bien au contraire, je vivais le rêve. Mais c’était surprenant. J’étais parti dans l’idée de tâter le terrain, de savoir si ça l’intéressait dans un futur plus ou moins proche. Mais au final, ma demande m’avait échappé des lèvres, et j’avais trouvé le moment parfait pour la faire. Nous nous retrouvions donc désormais fiancés, nous câlinant amoureusement en face de l’eau. Le cadre était magique. Tout ce dont on pouvait rêver pour nous unir l’un à l’autre. Et… je n’avais pas pu m’empêcher d’émettre l’idée de tenir notre cérémonie ici. Qu’est-ce qui pouvait bien nous en empêcher ? « Ici ? » me demanda Micah en se tournant légèrement pour pouvoir poser un regard sur mon visage. Ses yeux scrutaient un instant les alentours avant de revenir sur moi. « Tu marques un point pour le lieu. » m’avoua-t-il avant de se caler confortablement contre moi, faisant se frôler nos nez. Je portais une main à son visage, et en caressais sa joue avant de venir jouer avec ses cheveux, passant mes doigts dedans. « Et tu comptes faire dormir les invités dans des tentes hors de la maison ? » Je riais de bon cœur avec lui, et répondais un léger « Pourquoi pas. » avant qu’il ne couvre ma bouche de son index. J’y déposais quelques baisers pendant qu’il poursuivait. « J'ai rien contre ! On ferait une petite tente pour Sam. Elle peut pas dormir dans la maison, faut penser à la nuit de noce. Tu m'imagines devoir me taire pendant notre nuit de noce ? » C’était… inimaginable. Déjà parce que je savais Micah incapable de se taire pendant l’amour. Mais surtout parce que je ne voulais pas qu’il se taise pendant l’amour. Notre première nuit ensemble en tant que jeunes mariés devait se faire dans les cris de jouissances extrêmes. Je voulais lui faire l’amour dans toutes les pièces de la maison, lui faire hurler nos deux noms d’époux toute la nuit. Il était inconcevable que nous soyons entourés de monde pour ça. Et même Sam, je l’aimais de tout mon cœur et adorais l’avoir près de moi, mais pas pour notre nuit de noce. « Ça serait horrible. » concluait-il en s’affalant complètement sur moi. Je posais un baiser sur le bout de son nez, et confirmais : « Ce serait impensable. Et j’ai horreur que tu te taises. ». Comment préférer le silence quand on avait un fiancé aussi expressif au lit que Micah ?

« On va se marier. » entendais-je le garçon réaliser tout à coup. C’est vrai que tout semblait plus réel maintenant qu’on commençait à le planifier. J’avais beau avoir fait ma demande, imaginer comment notre mariage pourrait se dérouler donner immédiatement un aspect plus vrai au concept. On allait véritablement se marier. Plus que des déclarations et des promesses, un jour nous allions nous dire « oui », et nous deux… se serait officiellement pour la vie. « On va se marier. » répétais-je, réalisant à mon tour que ce n’était pas les rêves que j’avais depuis déjà plusieurs semaines. J’avais imaginé ce moment à de nombreuses reprises. Je faisais ma déclaration, Micah me disait qu’il voulait m’épouser et… ça s’arrêtait là. Je n’étais comblé que par ces quelques mots. Mais maintenant, on en discutait réellement. Ce n’était plus simplement moi dans ma tête. C’était mon fiancé et moi, dans les bras l’un de l’autre en train de rêver à notre cérémonie.

« Tu veux inviter qui ? » me demandait-il enfin, me sortant de mes pensées à l’aide d’un baiser, court mais nécessaire. Je continuais de caresser ses cheveux alors qu’il reprenait : « Beaucoup de monde ? Parce que chez moi, ya pas tant de monde que ça sur la liste. Faut inviter tous les gens qu'on connait ou juste ceux qu'on aime vraiment ? Parce que c'est pas pareil... ». Je réfléchissais un instant sans quitter du regard le visage de Micah. Je n’avais jamais pensé aux détails. Du moment que je pouvais m’unir à la personne que j’aimais, le reste m’importait peu. Mais mon fiancé me faisait rêver, et notre mariage méritait d’être bien fait, qu’il soit parfait, qu’il nous ressemble. « J’hésite. » avouais-je finalement, me positionnant un peu mieux pour faire face au garçon, déposant un baiser sur son front. « D’un côté j’ai envie d’inviter le plus de monde possible pour qu’ils voient combien on est heureux. Parce que… j’ai envie que tout le monde voit à quel point je veux passer le reste de ma vie avec toi. Mais… » Je marquais une courte pause, évaluant notre autre option. « Mais d’un autre côté… je me dis que tout ce que je veux c’est toi. Et juste… les personnes qui comptent le plus pour nous, près nous, pour vivre le plus beau jour de notre vie. » Je ponctuais mes paroles par un baiser sur ses lèvres. Puis un second. Oh, puis une troisième. « Pour être parfaitement honnête, du moment qu’il y a Sam, mon frère et sa petite famille avec nous… c’est tout ce qui m’importe. » Ma famille n’était plus très grande. A l’exception de Charlie, il me restait des membres du côté mon père sur la côte Est, mais je m’imaginais mal les inviter à notre mariage. J’étais en bon terme avec eux, et je savais qu’ils seraient heureux pour moi. Mais… je voulais partager ça avec les gens que j’aimais le plus dans ce monde, avec les personnes qui rythmaient mon quotidien et qui recevraient vraiment l’amour que Micah et moi nous portions. « Tu voudrais qui, toi ? » demandais-je simplement, plein de curiosité. Même si l’idée d’un comité très restreint me plaisait, je voulais entendre ce qu’il préférait lui. Et comme je l’avais dit, du moment que notre famille proche était là, je serais comblé.

« Je ne sais pas quand j’aimerais que notre mariage se déroule. » avouais-je un peu plus tard. « On pourrait le faire en été, tout le monde profiterait du lac pour se baigner, ce serait… convivial. » Et on pourrait en plus le faire très rapidement s’il le souhaitait. « Ou alors pendant l’hiver. On risque peut-être d’avoir froid mais… je te mentais pas en disant que le lieu était magnifique sous la neige. Ce serait féérique. » finissais-je, jetant un regard vers la forêt autour de nous. La période avait finalement peu d’importance pour moi, du moment que Micah et moi étions heureux. Et j’étais prêt à attendre des années s’il en avait besoin et envie. Mais je tenais quand même à éclaircir nos options. « Et… on peut attendre, si tu veux. On peut se marier dans les mois qui viennent comme dans plusieurs années. Du moment que je sais que notre futur sera ensemble, ça me va. » Je marquais une pause, reportant mon regard vers le jeune homme. Je l'admirais un instant, et avouais : « Par contre si tu me demandais, je pourrais t’épouser dès demain. ».
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
staff → master of sex
Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
Age : 20 ans
Célébrité : Dylan O'Brien

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Sebastian & Micah

« J’hésite. » remarqua Sebastian histoire de ne pas faire avancer les choses. Ce que Micah était enclin à pardonner parce qu'il avait tout son corps à disposition pour tuer le temps pendant que son fiancé méditait à la question des invités. L'adolescent se lécha les lèvres à la manière d'un chat devant un bol de lait et reluqua son torse outrageusement musclé. Il allait partir en exploration de la zone à l'aide ses mains, mais un baiser sur le front le ramena à la conversation. « D’un côté j’ai envie d’inviter le plus de monde possible pour qu’ils voient combien on est heureux. Parce que… j’ai envie que tout le monde voit à quel point je veux passer le reste de ma vie avec toi. Mais… » En voilà une perspective intéressante. Revancharde, mais intéressante. « Mais d’un autre côté… je me dis que tout ce que je veux c’est toi. Et juste… les personnes qui comptent le plus pour nous, près nous, pour vivre le plus beau jour de notre vie. » Sebastian l'embrassa et – hmm – Micah aimait la tournure actuelle des événement. Un second baiser, cette fois Micah essaya de le faire durer un peu, mais Sebastian se recula et – oh un troisième. Le jeune homme sourit en pressant ses lèvres contre celle de son fiancé. « Pour être parfaitement honnête, du moment qu’il y a Sam, mon frère et sa petite famille avec nous… c’est tout ce qui m’importe. » Ce qui leur faisait un score de trois invité plus un quart (le quart c'était Jamie). Micah avait bien remarqué que Sebastian ne lui avait pas présenté des dizaines et des dizaines de potes. Au début, ça ne l'avait pas vraiment frappé, parce que leur relation était secrète, mais il devait bien admettre qu'au final, il s'était trompé sur Sebastian. Tout le monde le connaissait et le plaignait pour la perte de ses parents, mais rares étaient ceux qui étaient vraiment entrés dans sa vie. Micah accusait presque un petit côté hommes des cavernes caché sous le vernis du patron de café option dieu grec.

L'image d'un Sebastian à l'état sauvage lui arracha un sourire en coin, qui se mua en moue de réflexion à l'intervention dudit sauvage. « Tu voudrais qui, toi ? »

Qui ? Sa mère. Micah ouvrit la bouche mais les mots se cristallisèrent dans sa gorge. Le manque d'elle était toujours aussi vif, comme une pointe aiguisée dans une plaie béante. Quelque chose se brisa dans son regard. Micah allait se marier, et sa mère ne serait pas là. Il porta la main à son ventre comme si l'air lui manquait tout à coup. Il n'avait...

Il n'avait jamais perdu espoir. Mais c'était juste – tellement difficile. Leur vie s'était écroulée comme un château de carte. Sa mère. Son père. Micah, si Sebastian n'avait pas été là. Puis Sam, envoyée dans une quelconque famille d'accueil. Il n'avait pas su s'occuper d'eux. Il n'avait pas su maintenir leur famille à flot. Pas sans elle. Est-ce que ça faisait de lui un monstre d'arriver à être heureux malgré tout ?

Il n'avait toujours rien dit lorsque Sebastian reprit la parole. « Je ne sais pas quand j’aimerais que notre mariage se déroule. On pourrait le faire en été, tout le monde profiterait du lac pour se baigner, ce serait… convivial. » La vision de Sam batifolant dans l'eau rendit le sourire au jeune homme. Il se blottit contre Sebastian et respira son odeur tandis qu'il lui parlait de l'hiver sur le le lac. C'était bien joli mais Micah n'était pas certain de vouloir se les geler le jour de son mariage ! « Et… on peut attendre, si tu veux. On peut se marier dans les mois qui viennent comme dans plusieurs années. Du moment que je sais que notre futur sera ensemble, ça me va. » Micah cligna des yeux. Est-ce que Sebastian avait déjà oublié leur conversation ? Et combien Micah était d'accord pour griller les étapes ? « Par contre si tu me demandais, je pourrais t’épouser dès demain. »

Ah ça, c'était plus dans leur cordes. L'adolescent eut un sourire, ravi de cette proposition. C'était scandaleux, mais il était tenté. « Et qui va nous marier dans ton No Man's land de l'amour ? Tes amis les loups dans les bois ? » le taquina t-il en agitant son index sous le nez de Sebastian. Il le posa sur le bout de son nez. « Et tu devrais pas dire ça, parce que j'ai vraiment vraiment envie de te dire de m'épouser dès demain. »

Son doigt retomba sur la bouche de Sebastian et Micah le suivit des yeux. Pris d'une impulsion, il se pencha et l'embrassa passionnément. Il entoura le visage de son fiancé et glissa sa langue entre ses lèvres, les mordant avec une intensité presque douloureuse. Il avait besoin de retrouver le toucher de Sebastian, de se rassurer à travers lui, de se rappeler que la vie continuait, qu'ils allaient se marier, et qu'il avait le droit d'être heureux. « Je t'aime. » murmura Micah, un peu haletant. Il y avait une infinité de choses dans ce ''je t'aime'', affection, reconnaissance, besoin, dévotion, amour... Il l'embrassa encore une fois. Un petit baiser cette fois. Et glissa une main dans le cou de Sebastian, tandis que l'autre s'aventurait sur son torse. « J'aurais adoré un grand mariage. » dit-il en dessinant du plat de la main les abdominaux si marqués de son fiancé. « Juste pour qu'on arrête de murmurer sur mon passage que Sebastian ferait un bien plus joli couple avec une fille. Et une fille de son âge s'il vous plait. » Il embrassa sa mâchoire, nicha son visage dans le creux de son cou, le mordilla gentiment. « Mais j'aurais envie de leur dire de dégager aussi vite qu'ils seraient venus. » Micah sourit contre sa peau. Il ne mentait pas. Il savait très bien qu'il l'aurait fait. « J'ai envie qu'il n'y ai que des gens qui nous aiment et qui seront heureux de nous voir ensemble. » Sa main heurta un morceau de tissu affreusement déplaisant. « Et pourquoi tu portes un maillot de bain ? Tu peux m'expliquer ça ? » râla t-il en lançant un regard noir au vêtement. Puis, grâce à sa capacité de concentration digne d'un poisson rouge, Micah retrouva les lèvres de Sebastian. Il les lapa gentiment, alors que sa main cheminait sous le tissu, juste pour sentir sa peau contre sa paume. « Juste Sam, et Andrew. Parce que tu sais – il est un peu un Summers par intérim, et ya jamais rien eu de louche entre lui et moi ! J'te jure que j'ai jamais mis ma main sous ses vêtements comme je suis en train de le faire là... » Il étouffa un rire léger, et remonta sa main sur son ventre. « Et j'sais pas trop pour la date. » avoua l'adolescent, une pointe de nostalgie dans la voix. « L'hiver... ça me rappelle un peu quand on s'est rencontré. Mais t'as vraiment envie que je refasse une hypothermie le jour de notre mariage ? Ou que mon doigt tombe parce qu'il sera gelé avec le poids de l'alliance en plus ? » Okay, peut-être que Micah en rajoutait un peu. Mais il aurait bien aimé voir la réaction de Sebastian après avoir passé des heures suspendu à une porte comme un jambon en chambre froide. « Et puis j'suis pas sûr d'avoir la patience d'attendre cet hiver. » Et là c'était le moment de jouer serré, parce que Micah ne maitrisait pas l'art de transition, mais qu'il y avait un autre sujet brûlant sur le feu de son esprit tiraillé par le mariage et un petit élan de désir qui même après avoir fait l'amour deux fois ne le lâchait pas. L'adolescent pris son ton le plus innocent et dit du bout des lèvres. « Surtout si on veut faire les choses dans l'ordre et avoir un enfant après le mariage. »
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