Ça fait déjà un mois que j’ai fini de me réveiller, j’ai faillis mourir, la mort dont je n’ai jamais eut peur j’ai fini par lutter contre celle-ci, et pourtant tout à changer pour moi le regard sur la chose de la vie, sur les personnes que je rencontre. Une chance pour moi de changer de vie de réfléchir à ce que je veux faire, pour me sentir utile et ce n’est pas en étant joueur de base ball que ça l’est vous voyez. Passant mes journées à strictement rien faire si ce n’est la rééducation qui s’est terminé il y a quelque jour je n’ai pas tenté de recourir depuis trop peur de me crouter, je préfère y aller doucement et pourtant j’ai envie de me vider la tête, c’est ce qui m’a toujours aider qu’importe. Les soirs j’enchaine les sorties au bar, les rencontres concluante ou non c’est toujours mieux que de rester assis ou allonger dans un lit ou un canapé à jouer à la console ou regarder la tv. Je n’ai jamais resté enfermer comme une loque. Je n'ai juste pas envie de me réveiller un beau matin et me rendre compte que la moitié de ma vie m'a déjà filé entre les doigts, que le temps de ma jeunesse est loin derrière moi, et que pourtant, il y a déjà un bon nombre de choses que je regrette de ne pas avoir eu le courage de faire. Je refuse de me trimballer un sac de phrases-non dîtes par peur, d'occasions ratées, de projets non-aboutis, de rêves brisés en mille morceaux et de regrets en tout genre. Et c'est pour cette raison que, chaque jour, je me force à me répéter que la vie est courte, fragile, incertaine, et que c'est pour cela qu'on ne peut se permettre d'en gâcher une seule seconde. Je refuse de perdre mon temps avec des gens qui n'en valent pas la peine, je refuse d'avoir des doutes, d'être noyée sous les problèmes, de craindre le regard des autres, de trop penser au lendemain. Je veux me réveiller un jour en constatant que la moitié de ma vie est derrière moi, certes, mais que j'ai gardé en mémoire un flot de souvenirs colorés, de visages chaleureux, de rires mélodieux. Je veux sourire en y repensant, pouvoir me dire que je ne regrette rien et qu'il me reste encore un peu de temps pour accomplir d'autres choses, peut-être plus belles encore. Mais pour le moment des souvenirs sont introuvables et je vois la peine sur le regard de personne que je ne reconnais pas, cacher au fin fond de mon subconscient sans doute mais que je n’arrive à atteindre je me tue à me demander combien de temps ça mettra et finalement je me réveille chaque matin sans rien alors je laisse tomber et profite de ma journée. Je me convaincs qu’un jour tout reviendra ou peux être pas mais qu’en tout cas je ne suis pas reste assis la tête entre les genoux à attendre, j’ai avancé et c’est bien là l’important non.
« Excusez-moi... Ça vous dérangerait de pousser vos affaires ? En fait, vous empiétez sur les miennes... »
Me dit alors une voix, je me trouvais à la plage profitant peux être d’une des dernières journées ensoleillé que nous auront rentrant bientôt dans l’hiver, et ce soleil qui allait être poussé par les nuages gris qui nous lâchera sa pluie, il ne nous restera que comme solution d’aller à la piscine si on a envie de se rafraichir, et de changer les vêtements qu’on a actuellement dans les tiroirs, remplacer des t shirts par des pulls… c’est triste l’hiver. Bref. Le soleil brille, les oiseaux chante quelle belle journée avons-nous là, vêtue d’un simple short, un t shirt et une veste ainsi qu’un pantalon se trouvant dans le sac que j’ai apparemment foutu sur la serviette au dessus de moi je me retourne légèrement et observe la jeune femme qui me dit ça, son visage je le connais je l’ai vu dans la semaine mais où ? Bonne question. Je m’exécute en enlevant mon sac de sa serviette et lui dit. « Excusez moi je n’avais pas remarqué… mais je suis certain que je trouverai un moyen de me faire pardonner. » lui dis je alors tout simplement.

Le temps était à rêver un soleil et une température comme il était rare d’en trouver à cette période autant donc en profitant tant que l’on pouvait. Je n’avais rien d’autre à faire de toute manière aujourd’hui, le temps passait à une vitesse affolante. J’aurai voulu recroiser cette fameuse fawn mais pour le moment je ne l’avais pas encore recroiser malheureusement. Je n’avais pas vu grand monde depuis que j’étais sorti de l’hôpital au moins maintenant les séances de kiné était terminé j’avais plus qu’à essayer de pas trop forcer et faire les mouvements qu’il m’avait montré pour l’instant ça allait mieux après tout ce n’était qu’une entorse encore quelque jour et tout redeviendrai à la normal.
J’avais déposé mes affaires sur la serviette inoccupé derrière moi du moins je pensais quand la personne revenu d’où je ne sais où , elle s’adressa à moi me demandant d’enlever mes affaires et c’est ce que je fis, lui disant que je me ferai pardonner celle-ci me répondit alors :
« Ah oui, vraiment ? Et que comptez-vous faire pour être pardonné ? »
Ça c’était une bonne question j’haussai les épaules et fini par lui répondre : « comme vous voulez ? Vous étalez de la crème par exemple ou tout autre chose dont vous aurez besoin ». Finis je par lui dire simplement. Elle sourit et vint s’assoir sur ma serviette, j’avais bien étalé mes affaires sur la sienne auparavant alors bon ^^ j’avais une heure à profiter et à bronze avant de filer pour retrouver ma sœur.
Alors que j’étais dans mes pensées celle-ci mangea sa glace, vu le temps faut en profiter avant de ne plus pouvoir quoi qu’il parait que ce n’est pas bon que pour l’organisme il faut boire chaud ou manger chaud quand il fait chaud et inversement. Je ne suis pas médecin je ne peux pas vous dire mais j’ai lu ça quelque part.

« Au fait ! Moi c'est Mirilla. Et vous ? » Me demanda-t-elle je lui souris et fini par lui répondre « Ethanaël enchanté, vous allez me prendre pour un fou mais je suis certain vous avoir déjà vu quelque part vous êtes pas chanteuse ou danseuse par hasard ? »

Alors qu’elle était parti chercher sa glace j’avais un peu investi sa place avec mes affaires et donc quand elle était revenu et m’avait fait la remarque je lui ai promis de me rattraper. Comment ? bah comme elle voulait lui mettre de la crème dans le dos ce genre de chose que les filles comme les hommes n’arrivent pas à faire , à part pour eux qui on cette chance d’être super extensible et d’atteindre alors leur dos ce qui n’est pas mon cas. Puis c’est toujours plus intéressant de se faire mettre de la crème par une jolie jeune fille. Bon bien que moi je n’en ai pas besoin j’ai déjà la peau bien mate pas blanc comme un cul, la crème solaire c’est pas trop mon objet fétiche.

Vous n'avez qu'à finir ma glace, elle est beaucoup trop énorme pour moi. Et vous avez vu, j'ai été adorable, je vous ai laissé du chocolat.

ME dit elle alors tout en me la tendant, je lui souris et attrape la glace que je commence à manger, elle a pas tord elle a laissé tout le chocolat bien que je préfère la vanille je vais pas chipoter pour le coup. La glace n’était pas vraiment grande en soi mais les filles ont se problème avec l’alimentation c’est dingue qu’importe ça me permet d’avoir le reste d’une glace à l’œil. « Merci c’est gentil, en tout cas elle est bonne ». finis je par lui dire en réattaquant la glace, en trois bouchées j’avait englouti la glace que la jeune femme venait de m’offrir. Honteux quelque part mais j’ai une bonne morphologie pour quelqu’un qui aime manger.

En fait, je suis humoriste, et je joue tous les soirs dans un des petits bars de la ville... Vous avez sûrement du me voir là-bas !

Y’avais pas beaucoup de bar ici, et le peu qu’il y avait était sans cesse plein, j’avais travaillé à l’un d’eux en dehors de mes études pour pouvoir me payer mon loyer et tout ça bien que je vienne d’une famille riche je suis avant tout indépendant et n’aime pas devoir quoi que ce soit à quiconque. Je pars du principe que c’est en faisant qu’on apprend, tout comme nos erreurs d’ailleurs, puis si je n’avais jamais travailler, si on m’avait toujours enfoncer la cuillère d’argent dans la bouche je n’aurai pas les mêmes valeurs qu’aujourd’hui je pense, je n’aurai pas cette valeur de l’argent. Ses derniers temps j’ai passé quelque temps dans les bars je ne le cache pas, pas forcement pour boire car de toute façon je n’ai jamais vraiment bu la seule chose que je peux boire et tenir c’est de la bière donc autant dire qu’on fini par bourré avec ça. Ça dépend de l’organisme de la personne vous me direz mais en tout cas pas pour moi.
« Ah mais c’est fort possible, votre visage, votre voix me parle. Et ça marche bien ça humoriste ? » lui demandais je, cherchant à comprendre comment marchais ce métier là, comment on arrive à choisir ce métier d’ailleurs ? C’est un métier comme un autre vous me direz mais c’est pas moi qui ferai ça réfléchir à des textes qui feront rire le public, se retrouver face à une centaine de personne. Comment réagir si personne ne rigole ? Frustration.
« Vous venez d’où ? parce que je vis ici depuis longtemps et vous me dites absolument rien. »

Je ne m’attendais pas à rencontrer quiconque en cette journée, en tant normal les gens travaillent pour la plupart ce qui n’était pas mon cas, ce qui n’était plus mon cas du moins suite à mon accident, moi qui avait fini par concrétiser un rêve d’enfant depuis ce coma plus rien n’avait la même importance pour moi non. Aujourd’hui faire partie d’une équipe ne m’intéresse plus trop je veux dire ça n’aide personne au contraire on incite des gens à dépenser des centaines de dollars pour venir voir un match. Ça ne sauve pas de vie, ça ne fait qu’occuper leur temps libre mais encore … Je voulais changer de voix être utile à quelqu’un, comment ? pour l’instant j’en avais strictement aucune idée mais j’allais faire tout pour trouver et devenir un maillon important d’un métier qui permettrait à une personne d’aller mieux peux être.

J’avais donc rencontré Mirilla en m’imposant un peu trop sur sa serviette alors qu’elle était partie acheter une glace, trop grosse pour elle elle me l’avait ensuite donner, c’était gentil de sa part, et j’en avais fait qu’une bouché bien que je ne suis pas trop fan de chocolat la glace avait descendu vite fait bien fait le long de mon œsophage direction l’estomac. C’était rare un temps comme ça dans l’oregon et quelque chose me dit que le temps allait finir par tourner c’était trop beau pour être vrai. Tandis que je parlais du métier de la jeune femme et me rappellait alors ou l’avoir vu je lui demandais si c’était un métier qui marchait. J’y connaissais rien à ça je dois dire et ne comprenait pas vraiment comme une personne se décide à faire ce métier là qu’est ce qui l’a pousse à faire humoriste plutôt qu’infirmière ou je ne sais quoi d’autre. Celle-ci me répondit alors
Hum... Oui, on peut dire ça. Bon, ça me rend pas énormément riche non plus, mais ça me plaît. Et c'est le principal, tu ne crois pas ?

Elle n’avait pas tord pour le coup on ne fait pas un métier pour l’argent fin moi j’avais toujours fait en sorte d’avoir un métier qui gagne suffisamment pour payer un loyer ou m’en mettre de coté même si en soi j’en avais pas réellement besoin. Lui souriant je fini par lui déclarai « C’est sans doute rare de nos jours de faire un métier qu’on aime alors qu’importe le salaire si ça te plait c’est toujours ça de pris. Mais je peux te demander pourquoi ce choix de métier ? ça m’intrigue je dois dire. » finis je par lui demander à nouveau. Autant s’intéresser à son métier et à faire la conversation, surtout quand on ne connait pas le métier, ça ne doit pas être le seul que je ne connais pas , que je ne sais pas par quel moyen on y arrive mais je trouve intéressant de savoir comment un jour on se réveille en se disant je veux faire des sketch et faire rire les gens.
Ayant toujours vécu à Town Square je connais presque tout ses habitants et tout ses habitants me connaissent, je n’ai jamais vu la jeune femme de toute ma vie, en moins qu’elle est vécut en tant qu’ermite je ne pense pas qu’elle soit de Town Square bien que je puisse me tromper on sait jamais dans la vie.


Je suis du Wisconsin. Je suis arrivée y a un petit mois, même pas... C'est super sympa ici, je regrette pas d'être venue vivre ici !
Me répondit elle, un petit moi donc c’était tout recent, elle avait l’air de ne pas regretter d’être venu ici, c’était marrant de voir des gens arrivé à Town Square de tout le territoire Américain, une fois arrivé ici c’était rare qu’il reparte comme si il y avait une magie à Town Sqaure, tant mieux quelque part. « Ah d’accord je vois, vous avez raison town square est vraiment unique et magnifique. Je ne peux qu’approuver votre choix mais puis je vous demander quelle est la raison de votre déménagement enfin s’il y en a une. Après je comprendrais si c’est trop personnel. » lui dis je qu’est ce que je pouvais être bavard quand je m’y mettais, j’observais le ciel et voilà qu’est ce que je disais des nuages commençaient à se former ce qui voulait dire que d’ici quelque minutes ou heures un orage allait s’abattre, l’Oregon en soit.