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 /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\

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MessageSujet: /! When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!   /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ EmptyLun 22 Oct - 13:18

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CLAIRE&DANY

Si le réveil avait sonné, je ne l’avais pas entendu. Certes, nous étions dimanche et je n’avais rien prévu à faire en cette unique journée ou je pouvais me reposer tranquillement à la maison, mais il restait allumé en permanence, pour la simple et bonne raison que je n’aimais pas me réveiller tard puisque cela me privait de quelques heures de ma précieuse journée ou je pouvais faire tout ce qui me plairait. Seulement voilà, il devait être 11h du matin, et un mal de tête lancinant me martelait le crane. Je m’affalais la tête sur l’oreiller, une main sur mon front qui me cachait en partie les yeux tandis que l’autre tâtait la place à côté de moi. Vide. Et froide qui plus est. Je me relevais brusquement les yeux encore à moitié fermés avant de me lever. La pièce tangua autour de moi et je dus me raccrocher à la table de chevet pour conserver mon équilibre. Mais qu’avais-je fait hier soir ?!

Je me trainais péniblement vers la salle de bain et ouvrit l’armoire à pharmacie. Tout un tas de médicaments se déversa sous mon air ahuri. Et oui… à ranger. Je pris un aspirine et quittais la pièce pour revenir dans la chambre. Au moment où j’allais ouvrir le placard pour choisir mes vêtements de la journée, je m’arrêtais pour réfléchir. Pour une fois que je ne sortais pas… Je laissais tomber ma tenue. C’est ainsi, en chemise de nuit, que je me rendis dans le salon. Il n’y avait personne. C’était rare, voire exceptionnel que Dany ne soit pas là le dimanche matin. D’ordinaire, il ne travaillait pas lui non plus. Un peu déçue de ne pas le voir, j’allais ouvrir une fenêtre de l’appart qui donnait sur la rue. Je me penchais à travers, mais n’y vit rien de bien intéressant. Le quartier abritait son lot de joggeurs et de passants. Le seul avantage du dimanche ici à Town Square, dans le quartier de la vieille ville, c’était que les boutiques étaient fermées. Il y avait tout de même un certain nombre de voitures, mais rien comparé aux autres jours de la semaine, notamment le samedi, jour le plus bruyant.

Je rentrais ma tête à l’intérieur et finis par me diriger mécaniquement vers la cuisine. Au milieu de la table trônait un croissant. Un unique croissant, posé sur une assiette. Je le regardais avec circonspection et l’attrapais. Il était froid. Signe qu’il était là depuis longtemps. Donc logiquement que mon amoureux l’avais acheté il y a longtemps, mais que de plus il s’était levé il y a plus longtemps encore. Attendrie par cette marque d’affection je m’assis et en pris une bouchée. Je n’avais définitivement pas à me plaindre. J’avais un copain aimant et attentionné, qui me comblait chaque minute de ma vie. 10 ans de joie et d’amour, de larmes parfois, mais surtout de confiance et de plaisir. Cela faisait tellement de temps que nous nous connaissions que j’aurais pu citer les petites manies qu’il avait et qui me faisaient craquer. Par exemple, cette main passée dans les cheveux à chaque fois qu’on lui faisait un compliment, comme s’il était gêné, ou bien même le double coup de sonnette lorsque nous étions invités chez des amis ou dans sa famille… Parfois, j’avais l’impression que nous pouvions lire dans les pensées de l’autre, ou qu’il nous suffisait de nous trouver dans la même pièce pour être heureux. C’était peut-être vrai après tout, nous avions une si belle complicité tous les deux. C’était à la fois mon meilleur ami, mon confident et mon amant. Nous connaissions les désirs de l’autre et essayions de les satisfaire le plus souvent possible, parce que cela nous faisait plaisir à tous les deux. C’était aussi simple que ça. Et le simple fait qu’il ait pensé à moi en m’apportant mon petit déjeuner me faisais fondre.

Il y avait pourtant quelque chose qui me chiffonnais. Il n’avait pas laissé de mot avant de partir, il n’avait pas appelé. Etait-il sorti en vitesse ? Avait-il eu un imprévu ? Une cliente qui l’avait appelé pour un cours particulier ? Cela ne m’inquiétais pas outre mesure, parce que j’étais persuadée qu’il avait une bonne raison. Enfin, ça c’est ce que j’essayais de me faire croire. Et s’il était parti pour… non, c’était ridicule, je devais rester zen.
Quoi qu’il en soit, je m’ennuyais ferme là toute seule. C’était bien drôle de manger un croissant, mais une fois fini, je faisais quoi ? Bien sûr, il y avait toutes les options habituelles, télé, lecture, travail… Rien de passionnant. Dommage, moi qui aurais voulu passer une journée tranquille, accompagnée de mon chéri…


Je poussais un soupir et rangea les quelques petits trucs qui encombraient la cuisine. Une idée continuait pourtant de me torturer l’esprit. Je m'étais promis de ne plus y penser... Mais après tout... j'étais seule. Personne ne pourrait savoir... Je lachais l'assiette que je tenais en main dans l'évier. C'était mal je le savais, et pourtant je ne pouvais m'en empêcher. Je quittais la cuisine à pas précipités, comme si j'avais peur qu'on m'observe. Je me dirige vers la chambre à coucher, puis vers notre dressing commun à moi et à Dany. Je n'arrive pas encore à croire que je vais fouiller dans les affaires d'un homme qui a une totale confiance en moi. Mais maintenant que je suis là, je ne peux plus reculer et de toute façon, je sais qu'une fois que cela sera fait, je me sentirais beaucoup mieux. J'avance alors la main et déplace petit à petit les habits qui se trouvent à ma portée. Je n'ai pas le temps de faire grand chose, car j'entend finalement la porte d'entrée claquer.
Je me recule d'un bond en me cognant dans les étagères qui se trouvent derrière moi. Je rougis comme une enfant pris en faute mais essaye de reprendre mon souffle avant de sortir de la pièce. Mon chéri est là et me tourne le dos. Heureusement, parce que je suis encore très rouge. Je m'avance vers lui, manifestement il ne m'a pas vue ni entendue. Arrivée derrière lui, j'hésite une seconde avant de le prendre dans mes bras. « Enfin, te voilà... » je murmure, collée à lui. « Je t'aime », j'ajoute, comme pour me justifier.


Dernière édition par Claire P. Garnier le Mer 31 Oct - 22:06, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\   /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ EmptyMar 23 Oct - 16:20


When the sun shines in the sky

Nous étions enfin dimanche ! Jour de répit que nous méritions tous ! J'aimais beaucoup ce jour de la semaine. Pourtant, je ne dormais jamais plus tard que huit heures le weekend, habitué au rythme que je m'imposais tous les matins. Celui-là ne dérogeait pas à la règle et j'ouvris les yeux mécaniquement. Huit heures et quart. Tournant la tête sur le côté, le doux visage de ma petite-amie me faisait face, si beau, si serein. Tous les jours je me disais que j'étais l'homme le plus chanceux du monde avec Claire à mes côtés. Je restais quelques secondes, quelques minutes peut-être, à l'observer dormir sans faire un mouvement. Puis, je me penchais pour embrasser son front avant de me lever doucement. J'avais pris l'habitude de me mouvoir tel un félin en pleine chasse, profitant de ces réveils matinaux pour faire un peu d’exercice. Aujourd'hui j'allais me contenter de faire quelques pompes dans le salon. J'étais un dingue de sport et m’atteler à maintenir mon corps en pleine forme et ne quittais jamais l'appartement sans avoir chauffer mes muscles. Il y des gens plus normaux qui eux vont se regarder dans le miroir, ou bien mette la machine à café en route à leur réveil, mais pas moi. Non, moi je m'étaler par terre pour faire deux séries deux pompes et deux d'abdominaux pour être bien en forme. Je partis courir également, petite envie du moment. En faisant mon tour habituel, je m'arrêtais chez le boulangère afin de prendre le petit déjeuner. « Oh mon petit Daniel ! Alors toujours à courir !? » me dit la femme derrière le comptoir. Elle m'adorait. « Et oui comme tous les matins ! Je viens vous prendre deux croissants et une tarte aux pommes pour le déjeuner, s'il vous plaît. » commandais-je. La boulangère était attendrie de voir à quel point j'étais attentionné avec ma petite-amie, jalouse peut-être de ne pas avoir un mari aussi musclé que moi. Elle était gentille. Je rentrais ensuite.

En passant la porte, je filais mettre la machine à café en route. Le temps qu'il coule, j'avais largement le temps d'aller prendre ma douche et de m'habiller, toujours en laissant dormir ma princesse. Claire étant institutrice, elle travaille beaucoup avec les enfants la semaine mais doit préparer ses cours le weekend. Je me devais donc de respecter son repos. Et puis... Elle est tellement belle quand elle dort. Plus j'y pensais, plus je me rendait compte que nous étions amoureux comme au premier jour, elle et moi. Depuis ce premier jour à la colonie où la petite fille qu'elle était avait jouer les gros bras durant une bagarre, jusqu'à ce matin là, jamais notre amour n'avait faibli. Il avait certes subi les affres de quelques incidents de parcours, mais nous ne nous étions jamais séparés. Elle était mon âme sœur et j'avais envie de faire ma vie avec elle. Si je n'avais pas été sûr de moi, je ne serais jamais aller l'enlever à sa vie en France.
Ce fabuleux pays où l'on trouvait les meilleurs vins qui nous faisait tourner la tête. Comme hier soir où nous avions goûté un vins d'une région du Sud de la France. Il était un peu fort en alcool et j'avais eu quelques grimaces au matin mais je tenais la forme. En revanche, je me doutais que Claire aurait un petit peu plus de mal que moi à son réveil. Nous n'avions pourtant pas bu plus de trois verres durant le repas, mais il était plus fort que ce que nous avions l'habitude de boire. Les parents de Claire avaient voulu nous faire une blague afin de tester notre résistance à coup sûr ! Ils étaient gentils. Quoiqu'il en soit, je fouillais l'armoire à pharmacie – mettant quelque peu le bordel il faut l'avouer – avant de dégoté le fond d'un flacon d'aspirine. Il n'y avait plus grand chose contre le mal de tête.

Un petit café, un bon croissant et j'étais d'attaque pour le reste de la journée. La tarte était au réfrigérateur et j'espérais que Claire ne mette pas le nez dedans, histoire de garder la surprise pour le dessert. Je pris une assiette dans le placard et y déposait le croissant, bien en vue au cas où la belle se réveillerait. Espérant qu'une pharmacie soit ouverte – et que ma mère soit levée – je sortis en vitesse de la maison. Il était bien dix heures et demi, un dimanche matin, et il n'y avait pas grand monde dans la rue. J'avais quelques affaires à voir avec mes parents, concernant notre futur mariage, un petit plan top secret. Mes parents étaient les plus géniaux d'entre tous, toujours là pour moi quelque soit le besoin. Ils avaient toujours soutenu chacune de mes décision, aimer la femme de ma vie comme leur propre fille en prenant soin de nous. Ils avaient un rôle important à jouer dans notre vie. Même quand j'ai voulu ramener Claire ici pour vivre avec elle, ils ont été d'accord, là où tout autre parent aurait dit non.

Tout était en ordre avec mes parents, je ramenais en plus quelques légumes que ma mère cultiver elle-même. Mon père était plus dans les affaires immobilières et ma mère n'avait pas besoin de travailler. Alors elle s'occuper dans beaucoup de domaine, en particulier si ça pouvait nous nourrir. J'aurais de quoi préparer un bon repas ! Il me fallait rentrer pour cela. Peut-être que claire serait levée. Se demanderait-elle où j'étais passé ? Je ne lui avait pas laisser de mot, mais je ne pensais pas que je prendrais autant de temps chez mes parents.
Je passais la porte de l'appartement, mes sacs en mains et mes écouteurs dans les oreilles. Je me rendis à la cuisine pour me débarrasser de toutes ces choses et retirais ma musique. Au moment où j'allais me retournais et chercher ma moitié, celle-ci m'enlaça, comme soulagée que je fus là. Un sourire se dessina sur mon visage à mesure que j'étendis les bras, me retournant doucement, les mains se posant au creux des reins de ma Claire. Ses mots d'amour me rendaient heureux et fier. « Je t'aime aussi, mon ange. » soufflais-je avant de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. « Je t'ai manqué à ce que je vois ! Ça fait longtemps que tu es levée ? » demandais-je à ma belle, m'adossant légèrement contre le dossier de la chaise, Claire pressée tout contre moi comme si nous avions été séparé des jours. Son air fatigué et sa mine étrange – presque coupable – me firent me poser des questions quant à ce qu'elle espérait de moi avec ce « enfin te voila ». Je saurais rapidement de quoi il en retournait.
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MessageSujet: Re: /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\   /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ EmptyMer 24 Oct - 0:00

/!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ Hayden12/!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ Natalie-natalie-portman-147976_100_100
D&C

Il y avait mille et une façon d’éviter les ennuis. D’aucuns préféraient habilement éviter les sujets qui fâchent, tandis que d’autres n’hésitent pas à mentir pour faire plaisir à leurs amis, à leur famille ou à leur conjoint. Je n’aimais pas mentir. Ce n’était naturellement pas dans mes cordes, et au risque de paraitre désagréable, je préférais largement dire ses quatre vérités à quelqu’un plutôt que de me taire. Pourtant, il y avait des situations ou, il fallait bien l’avouer, la franchise n’avait pas à être au rendez-vous. Dans ces cas-là, je prenais tout simplement le parti de de ne pas aborder le sujet et, si on me posait des questions, à cacher une partie de la vérité, mais jamais je n’avais recours au mensonge. La plupart des gens que je côtoyais ne se rendaient compte de rien puisque tous savaient que je n’étais pas du genre à mâcher mes mots. Cependant, en dehors de cela, je disais toujours ce que j’avais sur le cœur. Autant dire que je n’étais pas la meilleure placée pour donner des conseils en la matière.

J’aurais tendance à dire que Dany était bien différent. Il savait choisir ses mots, et surtout, il savait quoi dire pour me faire plaisir. Je lui en étais reconnaissante sur ce point. Grâce à cela, nous ne nous disputions que très rarement, et quand c’était le cas, nous nous réconcilions bien vite. Voilà ce qu’était sa principale qualité, la gentillesse. Il ne se laissait pas pour autant marcher sur les pieds, mais je ne l’avais encore jamais vu s’énerver contre quelqu’un. Lorsqu’il arrivait qu’on se dispute, c’était surtout moi qui l’alimentait en criant. J’avais les plus grandes difficultés à rester calme, et je ne le remercierai jamais assez d’être derrière moi pour me soutenir et me canaliser. L’union fait la force disait-on, et cela, je l’avais appris depuis que nous vivions ensemble.

Si l’union faisait la force, la jalousie et le manque de confiance pouvait détruire un couple, même si celui-ci avait d’aussi bonnes bases que celui que nous formions avec mon amoureux. Voilà pourquoi, lorsque je le vis devant moi, si beau, je le serrais avec force contre moi, heureuse de savoir qu’il était revenu, qu’il ne m’avait pas abandonnée. Je n’aimais pas invoquer cette possibilité, surtout que je n’avais pas de raison d’y croire, et pourtant, je ne pouvais pas m’en empêcher. Il se retourna pour me faire face et m’embrassa après m’avoir dit qu’il m’aimait. J’avais beau le savoir, je ne cessais pas d’apprécier qu’il me le dise, encore et encore, en partie parce que cela me rassurait. « Je t'ai manqué à ce que je vois ! Ça fait longtemps que tu es levée ? » me demanda-t-il en s’appuyant contre l’une des chaises de la cuisine, chaise sur laquelle je m’étais assise peu de temps auparavant lorsque j’avais pris mon petit déjeuner. « C’est pas ma faute, tu me manques toujours quand tu n’es pas là. Me suis levée à onze heures, tu devais être parti depuis longtemps » avouais-je avec un grand sourire en passant mes bras autour de son cou afin que nos visages ne soient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Je l’embrasse à mon tour avant de poser ma tête sur son épaule.

Je ne remarquais qu’à ce moment-là les sacs posés sur l’un des meubles de la cuisine. Dans plusieurs d’entre eux, on pouvait facilement identifier divers fruits et légumes qui devaient surement avoir été donnés généreusement par Mme Joanson. Je le sais, parce que mon chéri avait pris l’habitude de lui rendre visite et de rentrer chargé de ces plantes potagères. « Oh, tu es allé chez ta mère ! Comment va-t-elle ? » m’exclamais-je en me détournant de Dany. Mes beaux-parents était des personnes charmantes. C’était eux qui nous avaient hébergé au début de notre relation, avant que l’on ne prenne un appartement à Town Square, et je les avait toujours trouvé très sympathiques. Ils nous rendaient encore régulièrement visite et ils avaient toujours de nombreux compliments à mon égard. J’étais intimement convaincue qu’à chaque fois qu’ils se voyaient, ils essayaient de persuader Dany que le mariage était la meilleure alternative à notre couple. Pourtant, si c’était le cas, je ne les en avait jamais entendu parler. Le troisième sac comportait une boite de médicaments, de l’aspirine plus précisément, et je me rappelais alors que je devais surement avoir pris le dernier cachet après m’être levée. La fin de soirée d’hier était encore floue dans ma mémoire, mais plus j’y pensais, plus quelques détails me revenaient. De toute manière, j’avais finalement compris que mon mal de tête n’était pas dû à une maladie quelconque, mais plutôt à ce qui faisait tourner toutes les têtes après une trop grande consommation, à savoir l’alcool. Hors, hier soir, nous avions reçu de mes parents des bouteilles de vin français. Ceci expliquait cela.

Je me retournais vers le centre de la cuisine et je surpris le regard attendri de mon cher et tendre. Avec une pointe d’interrogation, tout de même. « La prochaine fois que nous irons voir mes parents, rappelle moi de leur dire de ne pas nous donner de vin, je ne supporterais pas de devoir me tenir la tête toute la journée » fais-je, de nouveau mal à l’aise. La fameuse technique de détournement de sujet. Efficace ? « Je vais ranger tout ça dans le frigo » m’empresse-je de dire en désignant les deux sacs de nourriture. J’ouvre la porte et les entrepose là où je peux trouver de la place. Je finis par les placer entre la pile de yaourt et une tarte aux pommes. Une tarte aux pommes ? J’ai le sourire aux lèvres. Sourire qui se crispe. Encore une délicate attention. Mais pourquoi en étais-je venue à douter de lui ? « Tu devrais aller te doucher… j’ai l’impression que tu as été courir ce matin ! » dis-je en revenant vers lui et en l’embrassant une nouvelle fois. En réalité, ce n’est qu’une ruse, juste pour avoir le temps de reprendre mes esprits, et d’aller ranger ce que j’avais dérangé dans la chambre…

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MessageSujet: Re: /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\   /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ EmptyVen 26 Oct - 0:52


When the sun shines in the sky

Nous avions la chance d'avoir une relation des plus solide, basée sur la confiance et la complicité. Chaque jour qui passait me faisait me rendre compte de tout ça, en particulier lorsque je rentrais en posant les yeux sur mon aimée, qu'elle soit plongée dans ses cours ou bien devant la télévision, je me sentais comme un gamin idiot. Pas plus tard que la semaine passée, j'avais loupé le tapis et avait failli me retrouvé par terre, rien que parce que les yeux de Claire m'avaient vrillé de cette lueur que j'aimais tant. Quand elle était dans une pièce, il n'y avait plus qu'elle, c'était dingue d'être amoureux à ce point là, mais ce devait être comme ça quand on a rencontré l'amour de sa vie... Bien que quelques défauts, comme des petites crises, viennent entacher le quotidien, ça ne changeait rien. C'était ainsi, la vie à deux. J'avais tant prié pour avoir cette vie, je ne regrettais rien.
Encore une fois, l'on pouvait presque voir notre amour, par ce baiser que je lui donnait. Un weekend débutant loin de ses bras ressemblait à un mois quand on essaie de se rapprocher d'avantage. Après cette épreuve terrible que nous avions du surmonter, ce bébé qui ne serait jamais, la magie s'était restreinte. Il ne tenait qu'à nous de resserrer ces liens qui nous unissent afin de tout recommencer, de réaliser nos rêves de famille. Entendre que je lui avais manqué était donc quelque chose qui me touchait au cœur. Je souris. « Tu es adorable... Tu m'as manqué aussi tu sais. Je suis partis en effet bien avant onze heures, mais pour la bonne cause. » Et Dieu que c'était vrai !

Claire avait bien profiter de son dimanche pour se reposer, ce qui me soulageait et me reposer également. En réalité, bien que je ne dorme jamais plus tard que huit heures, voir mon aimée dans cet état de relaxation me donnait l'impression d'être ragaillardi ! Cela nous servait bien ! Et la demoiselle remarqua bien rapidement que n'avais pas chômer ce matin. Elle se détourna même de la tendresse de notre étreinte pour se réjouir. « Oh, tu es allé chez ta mère ! Comment va-t-elle ? » s'enquit ma belle. Claire adorait mes parents, elle avait une bonne relation avec ma mère, elle prenait soin de ma chérie comme elle l'avait fait pour moi durant toute ma vie. Nous étions bien entouré, tant dans la famille que par nos amis tous plus amusant les uns que les autres. Bon Claire avait quelques réticences concernant une ou deux de mes amies féminines, comme Lee-Lou pour ne citer qu'elle, dont j'étais pas mal proche. Hormis ces petits moments de jalousie, ma petite-amie était tout ce qu'il y a de plus adorable. « Oui, elle va bien. Elle t'embrasse. Moi aussi d'ailleurs. » ajoutais-je en me penchant de nouveau pour attraper les lèvres de ma belle brune. Quel bonheur d'être aussi proche d'elle en cet instant précis. Claire ignorait tout de ce que j'étais en train de préparer. Jamais elle ne trouverait quoique ce soit, tout étant soit chez mes parents, soit dans mon casier à la salle de sport. Si elle savait que je me préparais à la demander en mariage très prochainement... J'aurais aimé voir sa bouille mais je ne pouvais lui dire. La surprise devrait être parfaite et j'avais mon idée de scénario pour cela...

« Tout va bien, dis moi ? Tu n'as pas trop mal au crâne après la soirée d'hier ? » demandais-je en me rappelant soudain les aspirines que j'avais acheté le matin. Je m'inquiétais à la moindre expression chagriné de son visage, parfois à tort, mais d'autres fois non. Et son petit regard étrange de quelques minutes en arrière me faisait me poser des questions. Ma jolie Claire me répondit que nous devrions arrêter de ramener du vin de chez ses parents, afin d'éviter les céphalées du dimanche. J'acquiesçais en posant ma main sur sa joue chaude, la lui caressant délicatement du bout de mon pouce. Elle n'avait au moins pas l'air trop palote ni malade, c'était déjà ça. « Le vin qu'ils nous ont donné la dernière fois était assez costaud, ouais ! Il nous faudrait plutôt redemander de ce rosé que nous avions bu avec ta tante, il était excellent celui là ! Pas trop sec, mais avec un parfum soutenu. Et pas trop mauvais pour la migraine. »
Avant de rencontré Claire, je ne connaissais rien de la France, ni de sa culture, tant pour l'histoire que pour la nourriture et la boisson. C'était son père qui s'était chargé de mon éducation sur ce dernier sujet, me faisant goûter toutes sortes de vins, du blanc, du rouge, du rosé. De toutes sortes ! C'était vraiment génial, il m'avait même apprit à parler en bon connaisseur, alors je ne me gardais pas d'utiliser ce vocabulaire, en particulier avec des amis. Quand on sort avec une Française, il faut s'y connaître ! Et pas qu'en Frensh Kiss !

« Je vais ranger tout ça dans le frigo. » lança Claire en se détachant de moi, à regret. Je restais là, les bras ballants. J'ouvris la bouche au moment où ma belle ouvrit la porte du frigo, mais ce fut trop tard... Bon bah c'est rappé pour la surprise de ce côté là hein... me dis-je. Je me doutais bien que la tarte aux pommes ne passerait pas inaperçue ! Tant pis, j'avais bien d'autres surprises en réserve pour sa petite personne de toute façon. J'aidais tout de même ma petite-amie à ranger les quelques fruits qui n'avaient pas leur place dans le réfrigérateur et me poster près d'elle, contre le comptoir. Claire semblait soucieuse. « Tu devrais aller te doucher... j'ai l'impression que tu as été courir ce matin ! » lâcha ma moitié soudainement. « Claire. Est-ce que... » commençais-je sans pouvoir terminer, ma voix s'éteignant dans un nouveau baiser que je prolongeais avec grand plaisir.
J'avais déjà pris une douche, mais peut-être voulait-elle m'accompagner... « Tu viens avec moi ? J'adore quand tu me savonne... » fis-je sur un ton coquin, mes yeux tentant de refléter l'innocence même. Quitte à prendre une douche, autant que celle-ci soit plaisante non ? La scène qui passa dans mon esprit à ce moment là m'électrisa. J'avais très envie d'un moment intime avec ma princesse.
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MessageSujet: Re: /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\   /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ EmptyMer 31 Oct - 22:05

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C&D

Il y avait une réelle alchimie entre nous. Sans nous concerter, il nous arrivait parfois de dire la même chose en même temps, si ce n’était pas lorsque nous finissions la phrase de l’autre. A ce moment-là, on ne pouvait s’empêcher de s’échanger un regard complice et amoureux. Nous étions comme les deux moitiés d’un même corps, et c’était peut-être pour cela que nous nous aimions comme au premier jour. Si les premiers temps n’avaient pas été faciles puisque nous nous trouvions tous les deux sur un territoire différent, cela ne nous avait pas empêché de nous retrouver deux ans plus tard. Nous puisions en l’autre notre force, et c’était ce qui nous permettait de tenir en toute circonstance. S’il y arrivait, j’y arriverai aussi, et c’était pareil dans l’autre sens.

Je m’étais toujours considérée comme une personne forte de caractère. J’avais réussi à tenir tête à mes parents, j’avais supporté le départ de mon frère sans verser une larme, j’avais attendu pendant deux ans le retour de l’homme que j’aimais. Moi qui m’étais toujours sentie libre de vivre ma vie, pour la première fois, je savourais le bonheur d’être dépendante de quelqu’un. C’était comme si une force invisible me retenait sur terre, force contre laquelle je n’avais aucune envie de lutter, car elle me rendait heureuse. Voilà pourquoi j’avais appris à ne plus me contrôler, à faire confiance même si ce n’était pas facile. Dany avait fait exister la Claire douce et patiente qui sommeillait en moi. Et pour cela, je ne le remercierait jamais assez. Pour lui, je n’avais aucune limite, aucune inhibition.

Dany me questionne sur ma santé. Il semble se souvenir également que nous avions débouché du vin français le soir précédent. Je ne sais pas si lui-même est atteint du même mal de tête que moi, mais pour qu’il me pose la question, je me doute qu’il en a également ressenti les effets. En tout cas, la boite de médicament nouvellement achetée me renseigne sur ce point. Je ne peux m’empêcher pourtant de me sourire à moi-même, car je sais que Dany ne saurais refuser une bouteille de vin français offerte gracieusement par mes parents. Je l’avais compris dès le début, il avait une particulière affection pour la culture française. Du moins, il essayait de s’y intéresser, en partie pour me faire plaisir. Il fallait dire également que mon père lui forçait la main, le prenant souvent à parti lorsque nous étions en visite chez eux. Je profitais de ces moments pour passer du temps en compagnie de ma mère, entre filles, pour parler de choses et d’autres. Ces moments m’étaient relativement précieux.
« Mal de tête… mais ça va passer » dis-je pour rassurer mon compagnon. Inutile de lui faire de fausses frayeurs, il avait tendance à toujours s’inquiéter de trop pour moi. Pendant qu’il m’aidait à remplir le frigo, je me mis à réfléchir à cette sordide histoire. J’étais stupide, ma jalousie me perdrait. J’avais besoin qu’il me prouve qu’il m’aime et que j’étais la seule femme de sa vie. Bien sûr, il ne se privait pas de me le dire, mais je n’avais pas assez confiance en moi pour y croire. Il tenta de me poser une question, mais comme je l’arrêtais en l’embrassant, je n’eus pas le loisir de savoir en quoi elle consistait. Après tout, c’était peut-être mieux comme ça. Alors qu’il me demanda si je voulais le rejoindre sous la douche, je relevais la tête avec une expression de surprise. Il est tellement mignon quand il me regarde comme ça, que je ne tarde pas pour lui délivrer ma réponse.

« C’est une très bonne idée ». J’entrelace nos doigts, lui fait un sourire complice puis me colle contre lui. « J’ai envie de toi » je susurre à son oreille. Je me détache de lui, sans toutefois desserrer ma main. Il n’aurait pu me faire meilleure proposition. Doucement, je l’attire à moi et sans le quitter des yeux, je sors de la cuisine à reculons. Je peux lire dans son regard le désir qu’il éprouve pour moi, désir qui ne s’est jamais fané, même après les épreuves que nous avions traversé, et je lui répond en souriant. Je sais qu’il aime mon sourire, il me le dit assez souvent pour que je puisse m’en rappeler et toujours l’arborer en sa présence. Mais pour moi, son regard représente encore bien plus qu’un simple sourire. C’est autant une lueur d’espoir qu’un piège abominable : je pourrais me damner pour lui. Tout naturellement, je me penche vers lui et l’embrasse, les yeux grands ouverts. De ma main libre, je caresse son bras en remontant jusqu’à l’épaule, arrive au visage puis la passe dans ses cheveux. Sans relâcher notre étreinte, je continue de reculer, le bras derrière moi afin de ne pas me prendre un coin de mur. Nous longeons le couloir, je trouve avec difficulté la poignée de porte de la salle de bain et l’ouvre.

Je libère nos mains alors que nous entrons dans la pièce. Des boites de médicaments trainent par terre, car je n’ai pas pris soin de les ranger. Je ne m’en soucie trop sur le moment, trop occupée à refermer la porte derrière nous. Nous restons là, à nous fixer, moi la main contre le mur, lui, au centre de la pièce. Je rejette la tête en arrière et me passe une main dans les cheveux, histoire de casser l’image de fille trop sage que j’arborais les précédentes minutes. Je n’étais pas une fille trop sage, j’étais une femme, qui plus est, une femme accompagnée de l’homme qu’elle aimait plus que tout au monde. Et cet état d’esprit me rendait plus sure de moi, plus séduisante. Je m’approche alors de lui et, avec bien moins de douceur qu’auparavant, je plaque ma bouche sur la sienne, dans un baiser fougueux et brutal. De ma langue, je force la barrière de ses lèvres, et approfondit ce baiser. En même temps, j’avance mes mains et me met à débouter sa chemise, m’escrimant quelque peu sur un ou deux boutons. Au fur et à mesure de ma progression, je sens mon désir prendre de plus en plus d’importance : j’ai chaud et mes mains moites tremblent. Une fois entièrement déboutonné, je fais tomber le vêtement à terre, et mes doigts passent de la fraicheur de la chemise à la chaleur du corps de mon aimé. Je pétris ces épaules musclées, caresse son dos en même temps. Je n’arrive plus à réfléchir à ce que je fais, je le fais, c’est tout. Je finis par délaisser le haut de son corps et passe à la ceinture de son pantalon, que je déboucle. Suite à cela, je rompt notre baiser pour m’écarter de lui. Moi-même, je ne suis vêtue que de cette chemise de nuit qui ne recouvre que partiellement mon corps. Je souris malicieusement avant de l’enlever prestement. Je la garde quelques secondes, roulée en main, avant de la lâcher et je me poste fièrement devant mon cher et tendre. Le fait de me retrouver nue ainsi ne me pose aucun problème, parce que je me sens bien, en sécurité. « Enlève le reste, et viens » je murmure en avançant vers la douche et en y entrant. Les choses sérieuses pouvaient commencer.
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MessageSujet: Re: /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\   /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ EmptyLun 5 Nov - 15:25


When the sun shines in the sky

J'étais heureux à ce moment précis. Je ne saurais dire si c'était le fait de passer un dimanche entièrement seul avec ma petite-amie, ou bien le fait que mon projet secret de demande en mariage avance à grand pas. J'avais tellement bien fait d'aller voir mes parents ce matin là. Claire était très belle, même avec un mal de crâne. Je lui caressais la joue doucement, souriant au souvenir de la soirée passée. J'adorais les parents de claire et leur manie de nous offrir une bouteille de vin, faisant mon éducation. Comme le disait son père, si on veut sortir avec une française, il faut se laisser faire pas son père ! Je ne rechignais jamais, étrangement. Il aurait pu me torturer que j'aurais accepté, du moment qu'il me laissait être avec Claire... Un mal de tête valait bien ça !

Ma belle me proposa d'aller prendre une douche et j'enchéris d'un air malicieux pour l'inciter à venir m'y rejoindre. Un petit moment intime me ferait le plus grand plaisir et je lui faisait comprendre en plongeant mon regard dans le sien. Par chance, elle était du même avis et je pris sa main sans me faire prier. « J'ai envie de toi. » murmura-t-elle au creux de mon oreille, éveillant mes sens. Je me penchais pour embrasser sa nuque, mais elle commença à reculer en direction de la salle de bain. Mon regard la vrilla de la tête aux pieds. Elle était magnifique quand elle se laissait emporter par ses pulsions. Nous ne tombions jamais dans la routine avec ce genre de petits jeux. C'était merveilleux de pouvoir garder cette proximité quoiqu'il arrive.
Je la vois se rapprocher de moi, mon cœur s'emballe alors que ses lèvres se collent aux miennes. J'agrippe ses hanches bien faite, ma main glissant sur son postérieur. Nous arrivons à la salle de bain et je déplore la fin de ce baiser en grimaçant. Claire à des lèvres tellement chaudes et douces que je ne pouvais me lasser de l'embrasser sans cesse, à en perdre haleine. J'aime sa fougue naturelle et ce qu'elle me fait ressentir. Elle sait attiser la flamme de notre amour en un clin d’œil. Il lui suffit d'un sourire, d'une lueur dans ses yeux et tout peut déraper pour le meilleur...
Une fois la porte fermée, il ne faut pas longtemps avant que nos corps se recollent l'un à l'autre, pour un nouveau baiser. Celui-là fut des plus torride. Au moment où ma langue caressa la sienne, je sentis mon être s'enflammer de plus belle. Accroché à ma petite-amie comme on s'accroche à la vie, je ne me rendais qu'à peine compte de la perte de mes vêtements. Caressant son dos, je passe mes main sous sa chemise de nuit pour attraper ses fesses et les palper de mes doigts envieux de ce corps et lui retirais avec agilité sa petite culotte.

Soudain, en pleine excitation, Claire s'éloigne de moi, haletante et retire ce qui lui reste de vêtement, m'intimant d'en faire de même alors qu'elle mettait l'eau en route. Il ne me fallut pas longtemps pour me dévêtir, laissant apercevoir l'effet que ma belle me faisait... D'un regard, je balayais son corps nu, admirant un instant sa poitrine, son buste, ses courbes. Sans en attendre d'avantage, je me jetais presque sur elle et la fit entrer dans la cabine de douche en refermant la porte vitrée. Nous avions de la place mais je me collais à elle au point de la coller contre le mur, mon être collé au sien, l'eau ruisselant sur nous. « Je t'aime tellement, si tu savais... » soufflais-je à son oreille tandis que j'entreprenais de lui embrasser la nuque avidement, mes mains ne m'appartenant plus fondant sur sa poitrine. Elle était mienne ! Nous ne faisions qu'un. Deux âmes sœurs qui se redécouvrent chaque jour pour mieux s'apprécier...
J'avais l'impression que nous n'avions pas eu un moment aussi intime depuis bien longtemps. Il est vrai que, quelques semaines auparavant, nous avions prit plus de réserve quant à nos relations physiques, peut-être à trop craindre de blesser l'autre en se laissant aller. Cette accident avait laissé sa marque. Mais aujourd'hui, la passion et l'envie était au rendez-vous, plus forte que jamais. Nous pouvions nous lâcher et à sentir mon membre si tendu, j'étais convaincu qu'il ne pouvait y avoir de retenue... Si bien que je ne me priais pas pour aller titiller l'intimité bouillante de ma belle de mes doigts en soupirant de bonheur à l'idée de ce que nous nous apprêtions à faire...
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MessageSujet: Re: /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\   /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ EmptySam 10 Nov - 19:55

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Quand je repensais à ces 10 ans passés ensemble, peu de mauvais souvenirs me revenaient en mémoire. Même si ma jalousie m’avait parfois poussé à fouiller dans les affaires de mon compagnon, je demeurais particulièrement heureuse quand je me trouvais à ces cotés. La seule chose qui nous avait miné était la fausse-couche que j’avais fait. Dany et moi étions tellement excités d’avoir un premier bébé ensemble, que nous avions déjà commencé a acheté ce dont il aurait besoin à sa naissance. Des bouquins nous avaient été prêtés par ses parents, nous étions presque sûrs du prénom… Cet évènement nous avait dévasté, et jamais notre couple n’avait été autant sur le point de se rompre dans le mois qui l’avait suivi. Fort heureusement, cela n’avait jamais été le cas, parce que chacun de nous avait su insuffler à l’autre le courage nécessaire pour surmonter l’épreuve. Aujourd’hui, tout cela n’était pas encore oublié, mais nous avons su composer avec, tout en gardant l’espoir qu’un jour prochain, nous pourrions enfin tenir notre enfant dans nos bras. Ainsi oui, quand je pensais a tous nos vieux souvenirs, je faisais abstraction de celui-ci, et je tournais mon regard vers l’avenir, avenir qui, à ce moment précis, était plus que certain.

Je n’arrivais plus à réfléchir à ce que je faisais. Mes mouvements semblaient dictés par une force invisible plus forte que moi, et tandis que mes mains survolaient le corps de mon tendre amant, je m’efforçais de contenir mon excitation. Chemise de nuit tombée, je ne pus empêcher mon regard de se tourner vers la forme que celle-ci faisait à terre, mais je le relevais bien vite, déterminée à me concentrer uniquement sur l’homme qui se trouvait devant moi. Mes yeux se plongèrent dans les siens et ce que je pouvais y lire me fit frissonner. Je fis alors un pas vers la douche, promenant ma main sur la paroi de l’habitacle, puis, tournant le dos à Dany, je fis jaillir l’eau. Je n’eus pas le temps de tendre la main pour en examiner la chaleur, puisque je sentis soudain une chaude présence derrière moi, et des mains agrippèrent ma taille tout en me poussant à l’intérieur. Les gouttes d’eau tiède se rependirent dans mes cheveux et sur mes épaules mais je n’y prêtais aucune attention. Tout ce qui m’intéressait à présent, c’était le corps qui m’enlaçait avec ferveur.

Face au mur de la douche, tout ce que je pouvais voir était la vague ombre de nos deux êtres qui s’y reflétait. Je suspendit mes gestes et me laissait faire, les yeux mi-clos. « Je t’aime tellement, si tu savais… » chuchote sa voix à son oreille alors que ses mains effleurent ma poitrine puis descendent jusqu’à mes hanches. Je le sens m’embrasser sur la nuque, et ses baisers brulants m’électrisent. Je me laisse aller contre lui en ne pensant plus qu’à nous deux, à notre espoir de vivre le plus longtemps possible ensemble, à toutes ces choses que nous avions l’occasion de faire… « Répète le moi, répète le moi encore, encore, encore… » lui répondis-je, répétant inlassablement ce dernier mot avec une voix de plus en plus aigüe. Je tâtonne, et trouve finalement le morceau de savon dont je m’empare avec fermeté afin de l’empêcher de glisser. J’en recouvre mes mains et le repose, ou plutôt, le fais tomber. Je n’y tient plus, et me délivre de l’emprise de ses bras afin de me tourner vers lui.

C’est à mes mains d’entrer en action. Je glisse la première jusqu’au cou de mon amant, tandis que l’autre se pose sur un de ses bras. Petit à petit, je commence à descendre. Je suis surprise dans mon élan lorsque je sens ses doigts se poser délicatement sur mon intimité. Je trésaille, des ondes de chaleur se propagent dans mon corps, et j’ai de plus en plus de mal à me contrôler. D’ailleurs, un cri plaintif m’échappe. Seulement, je ne compte pas en rester là. En lui apposant ma main derrière le dos, je l’entraine à moi et me plaque contre le mur de la douche.
J’osais espérer que la routine ne s’installerait jamais dans notre couple, et j’aimais à varier les plaisirs. Si la douche était un endroit assez insolite pour les relations physiques, il nous était déjà arrivé de nous y rendre à deux, mais c’était une situation tellement excitante que cela restait un endroit incontournable pour y faire ce que nous avions à faire. La petitesse de la douche nous obligeait à nous coller l’un contre l’autre, et c’était dans cette intimité que je me sentais la plus en confiance, la plus à l’aise. Je pouvais me concentrer essentiellement sur nous, en faisant abstraction de ce qui nous entourait. La buée sur les parois nous empêchait d’ailleurs de distinguer les contours de la salle de bain. Ma main se détache de son dos, je bouge mes doigts lentement puis replie mon bras vers moi, l’effleurant légèrement. Je reprends ce que je m’apprêtais à faire avant d’être interrompue, et glisse ma main vers le centre de ces plaisirs. Je caresse doucement son membre puis affirme mon contact. Je me laisse aller contre la vitre et continue à jouer avec lui, tout en regardant dans les yeux mon cher et tendre. Je me sens bien, j’aime être là, et de savoir qu’il sera toujours là pour moi ne me fait apprécier que plus ce tendre moment. Oui, l’avenir proche était certain, et je savourais l’instant présent.

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MessageSujet: Re: /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\   /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ EmptyVen 16 Nov - 17:40


When the sun shines in the sky

Voilà plus de dix ans que nous étions amoureux, huit ans passés sous le même toit, tant d'amour et de joie qui nous faisait vivre chaque jour. Il n'y avait jamais vraiment eu de moment où je m'étais demandé si j'avais fait le bon choix. J'étais sûr de moi et rien ne pourrais changer cela. Claire est la chose la plus précieuse que j'ai au monde, je donnerais tout pour elle, peu importe le prix. Le destin a bien failli nous séparer quelques mois auparavant, ce fut très dur de remonter la pente et il reste encore des blessures, mais c'est derrière nous. Quand j'y repense, j'en ai encore des cauchemars. Nous avions faillit avoir notre premier enfant, un petit bout d'chou fruit de notre union. Je me sentais prêt à devenir père, j'étais dans le bon âge et à mes yeux rien n'était plus important que de construire une famille. Bien que certains de mes amis ne voit pas cela d'un très bon œil, je ne les écoutais pas. Je savais ce que je faisais, j'étais responsable et l'argent ne serait pas un problème pour élever un bébé, je le savais. Mais pour le moment, Claire avait encore quelques difficultés à entrevoir cela, le mal était plus dur à gérer pour elle. Mais nous aurons un enfant, bientôt. Le mariage était la première chose que nous ferions avant de nous remettre à penser à cela.

Enfin, je le voyais comme ça, mais je savais très bien qu'il y avait un « risque » à ce qu'elle tombe enceinte durant nos ébats. Je l'espérais autant que je le redoutais, de peur que a fiancée ne se sente pas, qu'elle ai peur. Mais le moment venu, nous saurons quoi faire. Alors je ne e privais pas de séduire ma belle et de l'attirer sous mes draps, ou sous la douche... Je suis un homme après tout ! J'ai des besoin physiques comme n'importe qui, se priver était des plus frustrant, croyez moi !
J'aimais voir le corps de Claire dans le plus simple appareil. Elle était bien faite, splendide,désirable. Notre première fois me revenait souvent en tête, tellement déstabilisante et pleine d'envie. Ça n'avait jamais changé, même en dix ans. Je passerais sûrement pour un idiot à le dire, mais j'éprouvais chaque fois la crainte de ne pas la satisfaire assez, alors je redoublais toujours d'inventivité et d'ardeur. Comme en ce moment... Coller contre elle, je lui murmurais que je l'aimais. Son souffle chaud me faisais frisonner de plaisir. Je l'embrasse une nouvelle fois, continuant mes caresses en son intimité. « Je t'aime... » soufflais-je entre deux baiser, dans son désir d'entendre encore ma voix. J'accélérais un instant le mouvement, entendant ma bien aimée prendre le carré de savon. Un sourire étira mes lèvres fines. Elle m'enlace et j'appose ma main libre sur ses hanches, plongeant mon regard dans le sien, plein de malice. Elle se plaque un peu plus contre le mur frais de la douche et j'épouse les formes de son corps ruisselant. Je ne saurais décrire l'effet que me firent ses doigts sur mon membre, il se durcit d'avantage à son contact, à ses gestes. Je l'agrippe plus fortement, mes doigts s'enfonçant un peu plus en elle pour la faire gémir. S'il y a bien une chose excitante, ce sont ces petites cris, symbole d'excitation et de plaisir. Je savais comment faire pour les obtenir et en jouais énormément. Donner du plaisir à ma partenaire était tout aussi plaisant que d'en recevoir. Les yeux de Claire reflétaient le bien être, la voir ainsi radieuse me redonna espoir et confiance. En elle, en moi. En notre avenir. Une chaleur envahit mon être.

N'y tenant plus, je décidais de passer aux choses sérieuses. Délaissant son visage, je descendis ma bouche au niveau de sa poitrine généreuse, attrapant de ma langue la pointe de son sein, je me laissais aller à cette vague d'émotions diverses me traversant. Dans ces moments d'intimité, il n'existait plus rien en dehors de nous. Plus rien ne comptait, ni les problèmes du travail, ni les histoires de famille, ni même les jalousies, les peurs. J'aimais faire l'amour à ma moitié en lui prouvant à quel point elle était la seule qui comptait au monde. Afin de lui montrer encore plus cette sensation, je retirais mes main de son corps afin de l'enlacer un instant, lui faisant doucement lâcher prise. Un nouveau sourire, plus sensuel celui-là, un baiser et je lui attrapais une jambe pour la remonter à mon flanc. Un éclair passa dans mes yeux et, e rapprochant d'elle, ma rigidité força un peu le passage pour entrer en elle. J'en poussais un long soupir de ravissement en entamant quelques va-et-viens vigoureux. Bien que l'étroitesse de la douche ne permette pas toutes les folies, il y avait un panel assez large de positions à adopter et j'avais plus que hâte de les partager une nouvelle fois avec mon âme sœur. Je me mordais la lèvre tant cette chaleur me troublait, respirant en cadence à mesure de l'intensité de nos mouvements. Nous étions en osmose, ne formant plus qu'un dans une danse charnelle.
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MessageSujet: Re: /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\   /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ EmptySam 24 Nov - 0:47

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J’aimais les enfants. J’étais devenue institutrice pour cette raison, et ne l’avais jamais regretté. C’était parfois dur pour moi, de voir ces chers mômes tous les jours, de leur apprendre les choses que je savais, que j’avais moi-même apprises. Je les aimais, comme si c’était tous les miens, et c’était cet amour qui me faisait mal. Tous le plaisir qu’ils m’apportaient et que je m’efforçais de leur rendre me faisait sourire, mais ce sourire sonnait faux, parce que je savais qu’à la fin de la journée, leur père ou leur mère viendraient les chercher, leur prendrait la main, les borderaient le soir. Mais je restais forte et au lieu de verser des larmes, je relevais la tête, et allais saluer tous ces parents débordants de joie. Au fil des semaines, ce sentiment c’était peu à peu estompé, laissant place à une envie de plus en plus pressante d’être mère à mon tour. Je ne désespérais pas parce que je savais que je pouvais compter sur ma famille et ma belle-famille, sur mes amis et surtout sur Dany, pour me soutenir. Je remontais la pente petit à petit, et aucun évènement imprévu n’était venu me barrer la route.

Nous habitions dans cet appartement depuis tellement de temps que nous en avions déjà exploré tous les coins et recoins. Je pouvais fermer les yeux et me déplacer de pièce en pièce sans me cogner à la table basse du salon ou un mur, je pouvais décrire l’agencement de la chambre ou de la cuisine… J’avais une bonne mémoire visuelle et je m’en servais. Pourtant, là, j’avais beau me concentrer, tout se mélangeait dans ma tête. Mes pensées tourbillonnaient dans mon cerveau, m’empêchant de visualiser les éléments de la salle de bain. L’esprit un peu confus, je ne sentais que les mains douces et chaudes de mon amoureux me caressant le corps. Mon rythme cardiaque c’était petit à petit accéléré, l’eau continuait de couler, me ruisselant sur le visage et mes cheveux de plus en plus humides me collaient aux tempes, tandis que mon dos était exposé à la fraicheur du mur de la douche, doux contraste avec la chaleur oppressive de l’air.
Je l’attire encore plus près de moi, de façon à ce que nos hauts du corps se touchent. Je pose ma tête sur son épaule, l’embrasse dans le cou, un cri de plaisir s’échappe de mes lèvres tandis que je sens ses doigts me caresser de l’intérieur. Je m’empresse de lui répondre de la même manière en posant les miens sur son membre. Il réagit de la même façon que moi et nous nous serrons encore plus fort l’un contre l’autre. Je nous sent tous les deux prêts à aller plus loin et je lui donne de nouveaux baisers tandis que ma main des cercles concentriques sur sa peau. Ses doigts deviennent plus oppressants, mes gémissements se font plus présents et j’enfouis mon visage au creux de son épaule. Doucement, il me susurre à l’oreille qu’il m’aime, répondant à ma prière insistante et je pousse un soupir de plaisir à l’idée que nous avions encore de nombreuses années à vivre ensemble. En ce moment, je me sens complétement libérée de mes doutes. Le travail, les parents qui viennent chercher leurs enfants me sortent de la tête. Tout ce qui compte, c’est nous, notre amour infaillible, notre prochaine famille qui sais…

Son visage se détache peu à peu du mien. En le voyant se pencher vers ma poitrine, je sens ma respiration s’accélérer, mes esprits s’embrouiller. A l’instant même où il s’empare de mon sein, je ferme mes yeux que j’avais laissé ouverts jusqu’alors et me laisse aller contre la vitre, non sans cesser de pousser des petits cris d’excitation. Mes mains se posent sur ses épaules, je suis à la limite de lui enfoncer mes ongles dans la peau mais j’arrive à me contrôler, quoique difficilement. Tout commence à s’embrouiller dans ma tête. Cela m’arrive toujours quand je suis trop heureuse. A l’instant, c’est le cas. De savoir que nous étions là, que nous avions vécu toutes ses choses ensemble et qu’il nous restait encore tellement d’années à vivre tous les deux me faisait parfois bizarre, mais cette sensation était remplacée par la joie de me dire que rien n’était impossible. Un enfant, si nous en voulions un, nous l’aurions. Peut-être pensa-t-il à la même chose en même temps, mais Dany passa une main sous ma cuisse et la souleva. Il maintient ma jambe contre lui, et avec un regard complice, entra en moi. Instinctivement, mon corps se cambra pour lui faciliter le passage, et ma tête se posa contre la paroi. J’accompagnais ses mouvements de va-et-vient avec mon bassin, et mes bras reposant initialement sur ses épaules vinrent entourer son cou, me permettant de trouver une position des plus confortables. Ma bouche rechercha une nouvelle fois ses lèvres, et je l’embrassais au moment même où je sentais sa rigidité forcer le passage une nouvelle fois. Accrochée à lui, je prononçais à plusieurs reprises son nom en hoquetant, le corps frissonnant. L’eau s’écoulait sur nous, rendant nos peaux glissantes, mais cela ne rendait l’acte que plus agréable. A chaque nouveau mouvement, je sentais mon désir s’accroitre, jusqu’à atteindre un point culminant. Finalement, un dernier mouvement brutal me fit pousser un cri plus fort que les autres et je sentis son membre au plus profond de moi. Une autre vague de plaisir m’envahit, plus profonde et plus violente que les précédentes, mon corps se tendit pour l’accueillir une dernière fois et nous atteignîmes l’orgasme en même temps. Avec un ultime soupir, je détendis mes muscles un à un. Pendant un instant, nous n’entendîmes que le bruit de notre respiration mêlé à la clameur sourde de l’eau.

Cela ne suscitait aucun mot. J’avais toujours le cerveau embrumé, mais je revoyais chaque geste, chaque frémissement de mon être, et j’avais toujours l’impression que je refaisais l’amour une deuxième fois. Dans ces moments intimes, nos corps se répondaient à l’unisson, nos souffles finissaient par se mêler. Je le regardais avec amour, m’étonnant à chaque fois de cette passion et de cette ardeur qui nous animait. En dix ans, la flamme entre nous ne s’était pas éteinte.
Je savais que pour cette fois, Dany avait fait le plus gros du travail. Toutefois, j’aimais moi aussi lui donner du plaisir et j’aimais pouvoir contrôler la situation. Aussi, une fois ma respiration revenue à la normale, je lui jetais un dernier regard langoureux, et, plaçant une main sur sa taille et l’autre sur le haut de son bras, nous échangeâmes de position. Je me retrouvais ainsi au centre de la douche, juste en dessous du jet d’eau, et lui avait pris ma place contre le mur de la douche. Cela s’était fait si rapidement, que je fus presque surprise de mon geste et de son absence de résistance. Enfin, s’était tout de même comme mieux comme ça. Attrapant ses poignets dans mes mains, je les lui pressais contre la paroi. Je commençais à déposer de léger baisers le long de son cou puis, avec un infinie douceur, je descendis vers ses épaules, puis sur son torse. Je dus à cet instant lâcher ses mains, puis je continuais à descendre. Au fur et à mesure de ma progression, je sentais mon rythme cardiaque reprendre de la vitesse, mon désir se renouveler. J’arrivais finalement au niveau de son bassin, remontais, puis redescendit encore. A ce moment-là, je relevais brièvement la tête vers lui, mais il semblait ne pas me regarder. J’arrivais finalement à l’endroit stratégique et, sans attendre mais avec toujours la même douceur, pris son membre à nouveau rempli de désir dans ma bouche. Fermant les yeux, je repris mes précédents caresses, une main posée à plat sur son bas-ventre. Nous étions seuls, nous nous aimions… Rien ne nous empêchait de recommencer une nouvelle fois.

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MessageSujet: Re: /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\   /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ EmptyMer 5 Déc - 14:50


When the sun shines in the sky

Faire l'amour n'était que l'accomplissement d'un tout. Deux êtres ne formant plus qu'un, dansant sur le même rythme, partageant ce qu'il avait de plus précieux au monde. Je pense que je me souviendrais toujours de ma première fois. Elle était avec claire bien entendu. Nous avions réellement tout partager dans nos vies ! Je me souviens ne pas avoir été des plus à l'aise, moi qui montrait toujours mon assurance, cette fois là je n'avais pas réussis à me canaliser. Je n'avais d'yeux que pour elle, découvrant son corps petit à petit, n'osant pas me laisser aller de crainte de lui déplaire, d'aller trop vite ou même de lui faire mal par inadvertance. Bien souvent cette nuit là elle avait pu m'entendre lui demander si ça allait, mêlé à des souffles d'envie plus poussés. Ah ! La première fois était si étrange... Difficultés pour trouver une position confortable, timidité, maladresse, passion que l'on ne sait comment exprimer. Tout cela était un magnifique souvenir que je ne changerais pour rien au monde. Chaque fois que nous faisions l'amour, j'éprouvais la même envie et la même tendresse à l'égard de ma petite-amie. Malgré les années passées, c'était en permanence un délice de se retrouver si proche d'elle. Je passerais sûrement pour un idiot à m'exprimer ainsi mais je n'avais pas peur de dire que j'étais amoureux fou de Claire et que je donnerais ma vie pour la rendre heureuse.

Nous étions là, comme deux aimants attirés l'un à l'autre par une force physique incontrôlable. Mon âme trouvait sa place dans l'univers auprès de Claire, et je ne faisais que la remercier un peu plus en cet instant, mon corps la désirant furieusement. Dans l'espace confiné de la douche, je la faisais mienne, entrant en elle avec douceur, ses membres se contractant. Lorsqu'elle s'accrocha à moi, je su qu'elle était prête à me recevoir encore et encore. Je ne me fis pas prier pour la satisfaire, entament une série de vas-et-viens endiablés, ne ralentissant que pour reprendre mon souffle. Rester sous le chaleur de l'eau empêchait juste de respirer correctement, mais j'avais de l'endurance mine de rien. Et je le prouvais en ce moment, accélérant sous les gémissements plaisant de ma belle, en redemandant. Mon prénom ainsi prononcé ne rendait la chose que plus intense et j'attrapais les lèvres de son adorée, me collant un peu plus à elle, mon membre s'enfonçant plus lui aussi. Je la sentais trembler d'excitation à mesure que nous intensifions nos mouvements. Ma bouche collée à la sienne, ma langue força le passage pour caresser la sienne, dans un baiser plus brûlant que l'eau ruisselant sur nos corps. Il n'y avait plus que nous. Nous et rien d'autre autour. Je n'entendais même plus le bruit sourd de la douche tant mes pensées divaguaient au loin, ne songeant qu'au plaisir, à l'avenir. Ça me suffisait, je ne luttais pas. Rendant la liberté aux lèvres de ma douce, je l’enserrais plus fort, au comble du bonheur, jusqu'au point de non retour. Prononçant un « je t'aime » à demi étouffé par la résistance de mon corps, toute pression fut relâché alors que nous nous extasions dans un orgasme libérateur. Je e sentis défaillir à mesure que je me retirais, délicatement, le corps frémissant. Tout sourire, je collais mon front à celui de Claire. Dégageant des mèches qui lui collaient au visage, j'en profitais pour déposer un baiser sur ses lèvres. Je sentais le cœur de ma fiancée battre la chamade, à moins que ce ne soit le mien !?

J'avais l'impression de ne plus avoir de conscience, mon cerveau comme emprisonné dans cet acte qui venait de s'interrompre. Ma peau frissonnait encore, à chaque endroit où Claire avait posé les mains, la bouche, enfoncé ses ongles. C'était si agréable que même si elle se serait élgné de moi, j'aurais encore la sensation de la tenir dans mes bras. Son aura rayonnait avec tellement de puissance que je pouvais sentir sa présence sans même qu'elle me touche. Mais je sentis sa main se poser sur ma taille avec délicatesse. Et le temps que je comprenne ce qu'elle faisait, je me retrouvais contre le mur de la douche, si froid comparé à l'eau qui m'avait réchauffait jusque là. Ma tendre fiancée avait profité d'un moment d'inattention pour prendre le dessus sur moi. Je n'avait remis mon esprit en place qu'au contact de la paroi fraîche de la douche. Je ne cherchais pas à me défendre, même lorsque ma belle encercla mes poignets. Toute forme de torture était le bienvenue de sa part, j'en souriais à l'idée de ce qu'elle pouvait me réserver. Prisonnier, je ne pouvais l'embrasser, elle avait prit sur elle de porter les lèvres à ma nuque. Je me mordis la lèvre inférieure, secoué d'un frisson. Elle connaissait le point sensible de mon cou. Tout comme je savais où se trouvait chacune de ses zones érogènes. Se connaître depuis des années avait permit d'apprendre à être proche, que ce soit physiquement tant que mentalement. Nous étions psychiquement connecté, j'en étais convaincu. Et je savais, à l'instant même où elle avait apposé ses mains autour de mes poignets, qu'elle avait en tête de me faire passer un autre bon moment. Collant ma tête contre le mur de la cabine de douche, je subissais délicieusement les assauts de Claire sur chaque centimètre de ma peau. Mes mains furent libres et je profitais de la situation pour en passer une sur mon visage et dans mes cheveux, comme pour reprendre de la réalité. Les baisers de ma moitié se concentrèrent sur mon bassin, je fermais les yeux en focalisant toute mon attention sur mon bas ventre. Ce qui eut le dont d'attiser mon excitation, ce qui se constata par le gonflement de mon membre droit. J'étais comme un prisonnier attendant qu'on sa sentence, concentré sur chaque mouvement de son bourreau, les yeux clos malgré le désir d'observer la scène. Et le premier coup de fouet fut donné. Ma rigidité fut happée, caresser passionnément par les lèvres de ma douce. Je sentais sa langue habile s'attarder sur ma verge et un sifflement sonore s’échappa d'entre mes dents serrées par l'excitation. « Oh mon amour... » soufflais-je d'une voix emplie d'adoration.

La routine ne s'installerait jamais entre nous, je le savais à la façon dont les choses se passaient. L'attirance était là, la complicité également. Je n'aurais jamais imaginé que l'amour puisse me tomber ainsi dessus et pourtant, nous en étions la preuve vivante, dix ans après notre première rencontre. La jeune fille qui avait capturé mon cœur était devenu la femme de ma vie, prenant de plus en plus de place dans mon cœur. Je voulais continuer de vivre et de vieillir avec elle. J'étais tellement heureux avec elle, mon cœur n'en battait pas assez vite pour l'exprimer, mais cette façon de se retrouver aidait à exprimer ce que je ressentais pour elle. Ses mouvements sur mon membre embrouillait mon esprit et pourtant, je savais que tout était réel. L'idée de venir en elle parvint à mon cerveau, aussi forte que l'envie de voir notre amour créer des formes sur son corps, laissant un petit être nous combler de bonheur. J'en avais tellement envie que je sentais cette force chauffée de pus en plus mon être.

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MessageSujet: Re: /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\   /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ EmptyVen 14 Déc - 0:35

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On ne pouvait pas connaitre le grand amour si on ne l’avais jamais vécu. On ne pouvait pas connaitre cette étrange sensation de chaleur soudaine qui nous envahissait quand on voyait l’être aimé, qu’on le repérait au milieu d’une foule, ou lorsqu’on le serrait dans nos bras. Les étoiles dans les yeux et les frissons dans tout le corps n’étaient pas des légendes. La liste des symptômes était longue, et j’aurais perdu trop de temps à les énumérer. Tout ce que je savais, c’était que les conséquences qui en résultaient étaient diverses. On pouvait sombrer dans cette passion dévorante qui nous empêchait de regarder autour de nous, mais on pouvait aussi apprécier d’avantage la vie et y trouver un sens. L’amour était le couteau à double tranchant, celui qui nous rassure et nous blesse l’instant d’après.
Avais-je douté à un instant ou un autre ? Je pouvais avouer que oui. Cette barrière de plusieurs kilomètres qui nous séparait Dany et moi m’avait parue insurmontable. J’avais changé d’avis lorsque j’avais ouvert ma porte et que je l’avais trouvé sur le seuil. J’avais balayé à cet instant mes pensées malheureuses et m’étais promis de le suivre jusqu’au bout du monde. C’était ce que nous avions fait, nous nous étions envolés direction l’Amérique et, dix ans plus tard, je me répétais pour la unième fois qu’il était l’homme de ma vie, et que j’avais pris la meilleure décision que je ne n’avais jamais prise.
Il était tout ce que je désirais dans un homme. Il était gentil et drôle, doux, patient et attentif à mon bien-être. Il savait être fort et fragile à la fois, et j’avais compris plus important encore, il m’aimait. Il m’aimait si fort, je le savais, je le sentais. Nous nous complétions à merveille, finissant les phrases de l’autre, appréciant les mêmes choses. Nous avions les mêmes gouts, et je savais que j’avais autant besoin de lui qu’il avait besoin de moi. C’était cela aimer, être prêt à faire tous les sacrifices nécessaires pour le bonheur de l’autre.

Je sentais sa peau nue contre la mienne, nos souffles se mélangeaient alors que nous respirions en cadence. Corps contre corps, nous nous transmettions mutuellement notre amour et à chaque à-coup, je m’accrochais un peu plus à lui, mes bras l’enserrant avec plus de fermeté, jusqu’à ce que, détendue, je repose finalement ma jambe, tout en laissant reposer ma tête contre le mur. Cet instant après l’amour était tout aussi délicieux que l’acte en lui-même. Il était synonyme de paix et de sérénité, mais il pouvait signifier tant d’autres choses. Cette part de moi, ce côté obscur de ma personnalité qui aimait diriger les choses me disait de lui attraper les mains et de le plaquer contre le mur afin de prendre le contrôle de la situation et de pimenter un peu nos ébats. La fille jalouse et impulsive me criait d’arrêter de me laisser faire et d’échanger nos rôles. C’était une bonne idée, et en usant du peu de force qui me restait, je parvins, en profitant d’un moment d’absence de la part de mon cher et tendre, à me tourner puis à lui emprisonner les poignets de mes mains pour enfin les lui presser fermement contre la paroi. C’était ainsi que je voyais les choses. Prendre le contrôle. Que tout soit parfait, quitte à m’en vouloir par la suite que cela ne l’ait pas été. Je préférais cela plutôt que de subir les coups durs que me réservais la vie et souffrir de savoir que je n’avais pas été assez forte pour pouvoir les éviter. A cette pensée, je sentis les larmes me venir aux yeux. Elles furent sitôt balayées par le jet d’eau qui se déversait dans mes cheveux et sur mon visage. Afin que mon Dany ne voie pas le voile de tristesse qui avait embrumé mon regard, j’approchais mes lèvres de son cou et y laissait un baiser.

Mes mains exerçaient une légère pression sur les siennes, afin de les maintenir contre le mur, mais, en sentant qu’il n’opposait aucune résistance et en m’apercevant qu’il n’avait apparemment pas envie de le faire, je desserrais peu à peu mes doigts et en quelques secondes, me retrouvait un genou à terre. Sereine, je pris son intimité en bouche, les paupières légèrement baissées. Au fil de mes caresses, je sentis mon propre désir se raviver, mon rythme cardiaque s’accentuer et j’accélérais mes mouvements de langue. Je l’entendis prononcer quelques mots mais sa voix me paraissait si lointaine tant j’étais concentrée à ma tâche. Mais je voulais plus. Aussi, lâchais-je son membre et me redressais avec lenteur, effleurant sa peau de mes doigts. Arrivée à sa hauteur, je m’empare encore une fois de sa bouche et remonte ma jambe avec laquelle j’enserre sa taille. Nous revoilà dans la même position qu’auparavant. Une nouvelle fois, sa rigidité force le passage, mais c’est avec plus de douceur que nous entamons des va-et-vient. En prenant plus notre temps, je n’arrive à apprécier que plus ce que nous sommes en train de faire. Je ressens plus la pression de ses mains contre mon dos et mes yeux, que j’ai préféré garder ouverts, se délectent de voir sa mâchoire se contracter lorsqu’il me pénètre. Je souris en regardant le visage de mon bien-aimé. Savoir qu’il prend du plaisir me réchauffe le cœur. Je savais bien que tout n’était pas aussi rose qu’on le prétendait. Tous les deux nous gardions une profonde souffrance au fond de nos cœurs, mais je n’avais pas envie d’en parler, de peur de me remémorer de vieux souvenirs. Nous étions heureux ensemble, mais j’avais conscience que pour que notre bonheur soit complet, il ne nous manquait plus qu’un chose. Cette envie d’avoir un enfant ne m’avait pas, ne nous avait jamais quittée. Nous n’étions seulement pas prêts. Et maintenant, l’étions-nous ? J’en étais presque certaine.

Mes muscles se tendirent un à un quand je sentis que nous étions proches de la délivrance. Un soupir d’excitation s’échappa de mes lèvres tandis que je sentis son membre au fond de moi. L’instant d’après, alors que tout était fini et que nous reprenions notre respiration, je me blottis contre lui. « J’ai de la chance de t’avoir » susurrais-je. Je restais quelques minutes contre lui puis me détachais petit à petit. Je fermais le robinet de la douche, et c’est avec soulagement que je vis l’eau s’arrêter de couler. J’avais encore du mal à respirer à cause des vapeurs de la douche et je finis par ouvrir la porte. Un courant d’air frais me donna la chair de poule et m’apaisa en même temps. J’attrapais une serviette et l’enroulait autour de mon corps, puis me retournais vers l’exigu habitacle. « Je t’aime » dis-je en tendant une main à Dany pour qu’il me rejoigne à l’extérieur. Des moments de bonheur, nous en passerions encore tant. Si nous restions soudés. Tendre une main n’était pas un geste anodin. C’était dire à l’autre qu’il pouvait nous faire confiance, qu’on serait toujours là pour lui. Et j’étais là, j’y serais toujours.

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MessageSujet: Re: /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\   /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ EmptyVen 14 Déc - 19:01


When the sun shines in the sky

Claire était la jeune femme la plus merveilleuse que j'ai rencontré. Elle me complétait parfaitement, savait ce dont j'avais besoin, ne reculait devant rien. J'aimais son audace et sa vivacité, tout autant que ses colères et sa jalousie. Il est vrai qu'il fut un temps où je n'étais pas à l'aise lorsque ma petite-amie faisait une crise de jalousie. J'avais le sentiment d'avoir fait quelque chose de répréhensible alors qu'il n'en était rien d'un point de vue objectif. Je pensais qu'elle n'avait pas confiance en moi malgré tous les efforts déployés pour la rassurer. Mais je savais qu'elle n'y était pour rien et que je n'étais pas la cause première de sa peur. Je ne l'avais jamais trompé, n'y avait même jamais songé. Son amour débordait tellement pour moi qu'elle me voyait comme un trésor que l'on pouvait dérober. La jalousie est une des plus belles preuves d'amour au monde. Je me réjoui presque de la savoir toujours aussi sur la défensive face aux autres femmes, après dix ans ensemble. C'est comme si elle me disait qu'elle ne me laisserait pas partir. Je n'avais pas le même fonctionnement qu'elle, mais le résultat était là. Elle optait pour la jalousie, je préférais la rassurer sans cesse. Je n'avais était jaloux que quelques rares fois, me sentant vraiment sur les nerfs. Avec mon hyperactivité, je devais avoir fait au moins deux fois le tour de la ville pour décompresser. Je n'avais pas supporter les regards. Hormis ces petits épisodes, moi qui était si patient et si calme, j'aimais à la rassurer sur mes intentions, la serrer contre moi, l'embrasser à perdre haleine jusqu'à ce qu'elle n'ai plus peur de me perdre. Ma patience était pour beaucoup dans notre couple, je le savais et ne m'en plaignait pas. Nos personnalités se mêlaient très bien comme ça, je ne voudrais rien changer à nos êtres, même si on me le proposait. J'aimais la femme que j'avais trouvé sans jamais avoir voulu la transformer. Elle était mon idéal.

Sachant me combler de bonheur, je me serais volontiers laisser étendre rien que pour subir avec plaisir les attaques de ma belle. Cette fougue qu'elle déployait me rendait fébrile à l'idée de méritait toutes ces attentions. Je ne bougeais pas, savourant chaque baiser qu'elle me donnait, frissonnant de plus en plus. J'ai regardé mon adorée un instant, avant de poser ma tête contre le mur de la douche, une chaleur m'envahissant soudain. Claire avait le don de provoquer une excitation extrême quand elle me touchait, je ne pouvais qu'apprécié ses gestes, ses caresses sur mon membre. Elle s'activait avec ardeur et ma respiration s'accéléra de plus belle. Je ne pouvais me contrôler, sentant ma rigidité gonfler entre ses lèvres. Au risque de paraître dépravé, j'aimais la sentir avaler mon membre. Mes soupirs s'intensifièrent et, comme si ma moitié lisait mes pensées, elle remonta pour m'enlacer, entourant ma taille de sa jambe. Je me jetais presque sur elle pour l'embrasser, la serrant contre mon corps, aussi proche que je le pouvais. Tout en liant nos langues, je fondis en elle avec douceur et envie. Mes mouvements n'étaient pas aussi rapide qu'auparavant, mais ils étaient plus intenses, faisant gémir ma partenaire à chaque a-coup. Je la tenais tout contre moi, soupirant son nom, mes doigts incrustaient sa peau si douce.
Notre passion ne s'était pas aussi bien libérée qu'aujourd'hui, comme si nous nous sentions en accord avec nous même, avec l'autre. Nous ne faisions réellement plus qu'un dans ce petit coin de notre loft. On ne saurait être plus en phase... Soutenant ses fesses, j'accompagnais ses mouvements avec délice. L'extase était proche, je me sentais venir. J'essayais de résister le plus possible mais dans un élan trop vif, un râle de délivrance s'échappa de ma gorge, tandis que je jouissais en elle. C'était si bon d'être là. Je souris en enfermant ma belle dans une étreinte des plus tendre. Les mots de ma douce amante me firent sourire plus largement. C'est moi qui avais de la chance de l'avoir trouvé. La chance qu'elle ai accepté de vivre notre relation pleinement, de me suivre au bout du monde. Je ne pourrais jamais assez la remercier de m'avoir offert le grand amour.

Se détachant l'un de l'autre, le bruit sourd de l'eau se stoppa, soulageant mes oreilles. J'étais comme déboussolé. Je passais une main dans mes cheveux afin d'essorer le trop plein. Un vent frais entra dans la cabine de douche alors que Claire ouvrait la porte. Elle sortit rapidement pour attraper une serviette et je l'imitais, attrapant la main qu'elle me tendait. « Je t'aime. » répondis-je avec un sourire. M'entourant d'une serviette plus froide que l'ambiance, je posais les main sur les hanches de ma bien aimée, avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Elle semblait radieuse, sans soucis, et je ne pouvais qu'apprécier cette vision de bonheur. Dans un geste d'essuyage, je frottais doucement ma princesse en la séchant quelque peu, avant de me sécher également. Il ne faudrait pas que nous prenions froid maintenant. Je détestais être malade et ça aurait coupé l'atmosphère.
Nous eûmes vite fait de nous sécher, ne nous éloignant pas l'un de l'autre comme des aimants. Cette attirance entre nos deux êtres était si rare. C'était comme avoir trouvé un sens à la vie. Moi qui ne pensais pas que le coup de foudre existait, je m'étais fait avoir en beauté par les yeux de cette jeune fille. Un camp de vacances était le dernier endroit où on pensait trouver l'amour de sa vie et pourtant je l'avais fait. Elle avait calmé les tensions en moi, dès l'instant où je l'avais vu, je m'étais apaisé, mon corps n'avait plus autant besoin de dépenser de l'énergie qu'avant, elle avait été bien plus efficace que mon traitement pour hyperactivité. Je ne l'avais plus prit dès le moment où nous nous sommes mit ensemble. Étrange sensation de plénitude qui m'envahissait chaque fois que ses yeux se posaient sur moi. Je n'arrivais pas à penser à autre chose qu'elle, même en m'habillant je songeais à nos ébats, à cette impression d'avoir accomplis quelque chose.

Je terminais de sécher mes cheveux avec la serviette. Ils étaient moins clairs lorsqu'ils étaient humide. Je n'étais plus aussi blond que dans mon enfance. Je me tournais alors vers ma belle qui avait enfiler son haut. Mon cœur battait encore très rapidement. « Tu es belle, mon ange. » dis-je en la regardant. L'on sortit alors de la salle de bain, laissant les vapeurs se dissiper. Le reste de l'appartement semblait plus clair tout d'un coup, nous avions était embué bien trop longtemps. Heureusement que la douche renouvelait l'eau pour ne jamais la refroidir, ou nous aurions eu un soucis et une facture incroyable ! Je n'avais plus de craintes, je voulais fonder une famille avec elle, avoir des enfants. Je n'avais pas ressentis ce désir de famille depuis la grossesse de Claire. J'avais été empli d'adoration pour le petit être qui poussait en elle. Malheureusement, nous n'avions pas pu arriver au terme et je ne m'étais pas sentis si prêt que ça... Bien que ma petite-amie prenne sur elle la faute, je m'étais persuadé que le tort était pour moi, que mes gênes n'avaient pas été assez résistant pour que le fœtus donne un bébé digne de ce nom. Je m'étais renfermé trop longtemps et aujourd'hui, je me sentais prêt. J'ignore pourquoi, mais ce sentiment était présent. Il fallait que je fasse ma demande. Je n'avais pas la bague sur moi, ce qui était dommage car je ne tenais plus. Le stress montait. La bague était bien cachée, dans un endroit que Claire ne penserait jamais. Elle était au club, là où la curiosité de la demoiselle ne la trouverait pas. Je me sentais stupide à présent, désireux de lui faire partager ma joie.
« Tu as faim ? Tu veux que je prépare un petit truc ? » demandais-je une fois que nous avons rejoint le salon. Je mourrais de faim de m'être dépensé depuis le matin. Nous allions pouvoir passer le reste de la journée dans le canapé, à ne faire que parler et nous relaxer en vue d'une semaine bien chargée. Les dimanches étaient géniaux, on pouvait se prélasser, s'amuser comme des gamins, avoir des discussions sérieuses et rattraper le retard de câlins que nos emplois du temps ne nous permettaient pas toujours. J'avais hâte d'être blottis dans le sofa avec elle, quitte à ce qu'elle me fasse regarder à la télévision des séries dont je n'étais pas fan. C'était juste agréable de ne rien faire tout en sachant qu'elle était là.

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MessageSujet: Re: /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\   /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ EmptyJeu 3 Jan - 0:15

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Si je devais mourir demain, j’aurais remercié Dieu de m’avoir laissé vivre une vie de rêve. J’avais eu une famille plutôt aimante, j’avais grandi dans un beau pays, j’avais rencontré mon premier amour dans une colonie de vacance, et avais vécu la moitié de ma vie avec lui, sans rencontrer de trop graves problèmes. Les seuls que j’avais connu m’avaient permis d’avancer et m’avaient probablement rendue plus forte. Plus souple aussi peut être, parce que j’avais appris à faire confiance à celui qui était devenu l’homme de ma vie en si peu de temps. Lorsque j’étais avec lui, je savais que je pouvais m’abandonner et lâcher prise, car il serait toujours derrière moi pour me rattraper. C’était extrêmement rassurant de savoir que nous n’étions pas seul au monde. Nous n’étions jamais seul certes, mais il y avait très peu de personnes pour nous le montrer chaque jour de notre vie. Dany ne faisait pas quelque chose de spécial mais sa seule façon de me regarder me permettait d’affirmer qu’il tenait à moi, autant que je tenais à lui. Nous étions là l’un pour l’autre, et ce, depuis le début.
Nos amis disaient bien aussi que nous étions faits pour être ensemble. Il y avait juste cette fille. C’était l’une des meilleures amies de Dany pour ne pas dire la seule, et je n’avais jamais eu très envie de passer un moment en sa compagnie. J’entrapercevais parfois un regard dédaigneux de sa part dans ma direction, me laissant clairement comprendre qu’elle ne comprenait pas pourquoi Dany n’avait pas choisi une fille « moins hystérique », qui « lui ressemblait plus » pour être sa compagne. Si elle n’avait pas été une amie proche, je lui aurais déjà sauté dessus, mais j’avais pris sur moi, et, si cela ne me plaisait pas de la savoir passer tant de temps avec lui, je savais que je ne pouvais pas l’empêcher. Il était libre de passer son temps avec d’autres filles après tout. Enfin, pas n’importe lesquelles non plus...

Le carrelage était terriblement froid sous mes pieds, et pourtant, je me sentais bien. Alors que Dany acceptait la main que je lui avais gentiment tendue, l’autre tenait fermement la serviette que j’avais entourée autour de moi. La texture rappeuse de celle-ci n’étant pas particulièrement agréable, mon amoureux m’aida à me sécher, me serrant rapidement contre lui et je ramassais mes affaires pour m’habiller, tandis qu’il faisait la même chose de son côté. Devenue inutile, je reposais la serviette sur le portant correspondant, après avoir vainement essayé de sécher mes cheveux, encore relativement humides, les fonçant plus que de raison. J’émis un petit rire quand je vis que ceux de Dany étaient carrément en pétard après qu’il les ait frictionné, lui donnant une expression comique. Je tentais d’y remédier en lui ordonnant gentiment de se pencher mais cela n’arrangea pas les choses. Nous passâmes encore quelques instants dans la salle de bain à nous peigner mutuellement avec forts éclats de rire puis nous sortîmes enfin de la pièce pour retrouver le salon et la cuisine. Je m’installais confortablement dans le canapé, une jambe repliée sous moi, tandis que Dany se rendait dans la cuisine. « Tu as faim ? Tu veux que je prépare un petit truc ? » me demanda-t-il après y être entré. « Avec plaisir. Mais pas grand-chose, je crois me souvenir qu’il y a une tarte dans le frigo… » répondis-je en prenant un air détaché en évoquant le dessert qu’il avait à coup sûr acheté le matin même. C’était définitivement un homme très attentionné. Je ne pouvais pas rêver mieux. J’avais des remords à douter de lui comme cela. Il était passé le temps où il m’était permis de piquer des crises de jalousie à tout bout de champ. Et pourtant, je ne pouvais pas m’en empêcher. Qu’est ce qui me faisais agir comme ça ? Je ne savais pas trop, c’était comme si quelque chose m’y poussait, comme s’il était primordial que j’établisse une distance raisonnable entre toutes ces filles et Dany. J’étais moi-même une femme, je savais que nous étions prêtes à tout pour avoir l’homme que nous convoitions. Dans ma tête, je ne faisais plus aucune distinction entre celles qui n’avaient pas d’arrières pensées et celles qui en avaient. De ce côté -là, j’étais assez parano, et même si mon cher et tendre me rassurait quotidiennement, je sortais les griffes quand je pensais que cela était nécessaire. C’est-à-dire presque tout le temps.

Je soupirais sur notre canapé, puis me roulait en boule la tête posée sur un coussin, les yeux fixant l’écran vide de la télé qui se trouvait de l’autre côté de la pièce. Nous passions la plupart de nos dimanches sur ce canapé qui se révélait plutôt confortable. Nous parlions de choses et d’autres, sérieusement ou non. Le dimanche était un jour qui nous permettait de nous retrouver et nous en profitions pour nous raconter notre semaine. Nos deux boulots n’étaient pas particulièrement prenants, mais nous n’avions pas les mêmes horaires. Les miens étaient fixes, et je partais souvent en premier le matin pour revenir tard dans l’après-midi. Ma journée ne s’arrêtait pas là, et quand Dany rentrait de la salle de sport, je n’avais pas encore fini mon travail. Il s’attelait en général à la cuisine, et je lui en étais reconnaissante. Nous partagions cependant nos diners en tête à tête, et c’était le seul moment de la journée ou nous pouvions parler les yeux dans les yeux. C’était déjà ça, mais le dimanche était la somme de tous ces petits diners dans la semaine, et j’étais très contente de pouvoir les passer dans ce salon à discuter, regarder des films ou des séries à la télé.
Des bruits me parvenaient depuis la cuisine et je finis par y rejoindre Dany qui se trouvait en pleine préparation. Je filais fouiller dans les tiroirs à la recherche des couverts que je disposais sur la table à manger. « Tu veux que je t’aide ? » le questionnais-je en m’appuyant contre le plan de travail après avoir mis la table. Je n’attendis pas sa réponse, et m’emparais d’un épluche-légumes et d’une carotte. Rien n’était aussi anodin que de faire la cuisine, et pourtant, c’était une activité comme une autre, qui permettait de nous rapprocher. Je faisais des arrière tours derrière lui, l’effleurant au passage et en y laissant quelques mains, faisait couler l’eau dans le lavabo en lui adressant un sourire entendu…

En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, nous nous retrouvâmes face à face à table, devant des assiettes de salade qui semblaient pour le moins appétissantes. « Tu sais, y’a encore ce mec bizarre qu’est venu tourner autour de l’école hier matin… A chaque fois que je le vois, je frissonne. Tu verrais comme il est habillé. Un mec bizarre quoi, j’le laisserais jamais s’approcher d’un d’ces gamins moi j’te l’dis ! » lui racontais-je en piochant dans ma salade à la recherche de bouts de carotte. Ce que je disais ne devais pas bien l’intéresser, mais il me semblait qu’il m’écoutait avec attention. C’était vraiment adorable de sa part. « Tu veux faire quoi aujourd’hui ? Rien, jouer à un truc ? Je t’épargne le fait de regarder une série télé avec moi, je sais que tu n’aimes pas trop ce que je regarde… » dis-je avec amusement, sachant bien qu’il me contredirait pour la forme mais qu’il n’en pensait pas moins.
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MessageSujet: Re: /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\   /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ EmptyVen 1 Fév - 18:11


When the sun shines in the sky

Ce qu'il y avait de génial avec Claire, c'est qu'on pouvait rire de tout. Un cheveux en bataille, une expression, une idiotie à la télévision, c'était toujours bon de la voir en train de rire. J'adorais son rire, bien qu'elle ne soit pas toujours de cet avis. Moi j'aimais le son de sa voix, qu'elle parle ou rit, le bonheur que je pouvais y sentir me rendait heureux, confirmer que sa présence était la meilleure chose qui me soit jamais arrivée. Même si elle se moquait de moi, je ne pouvais rien dire. J'étais parfois un peu bête, il faut bien le dire, mais je ne me vexais jamais. Je n'ai pas été doté de cette nature rancunière ou jalouse que beaucoup de personnes ont, Claire la première d'ailleurs. Ses bouderies ne me dérangent pas. J'ai pris l'habitude et arrive presque à éviter qu'elle ne panique ou me hurle dessus. Bien entendu, des disputes sont souvent possible, elles arrivent, mais rien ne fait faillir notre couple. Il est solide. Quitte à passer pour un niais, je dirais que nous sommes des héros de contes de fées, bravant des épreuves mais réussissant à triompher, par amour. Il est rare de trouver cela et chaque jour qui passait, chaque coup de gueule surmontait nous rapprochait irrémédiablement. Je l'aime.

Bien que la salle de bain soit un endroit divertissant, nous avions finit par rejoindre la pièce principale et je m'étais directement dirigé vers la cuisine, alors que mon adorée s'installait sur le canapé. J'avais une faim de loup, il était bien temps de manger à mes yeux. Ma mère disait toujours que j'avais un appétit d'ogre, elle a bien raison sur ce point là car je ne pourrais jamais envisager de sauter un repas. Je suis bon client quand on me fait de bons plats et aime bien cuisiner moi-même, pour faire plaisir. Je proposais donc à Claire de lui faire un petit quelque chose. Elle opta pour quelque chose de léger car la chipie se souvenait que j'avais ramener un dessert dont elle était particulièrement friant. J'émis un petit rire tout en entendant au son de sa voix sa malice qui lui allait si bien et me mit à chercher de quoi préparer une salade. Quelque chose de bateau mais nous avions en effet quelque chose de plus copieux pour nous rassasier. M'activant à la tâche, j'avais à peine entendu ma petite-amie venir derrière moi. Je me repassais intérieurement les scènes de la douche que nous venions de prendre et la tournure que celle-ci avait prise. Il était devenu plus rare, le fait que Claire soit aussi sauvage. Depuis quelques temps déjà elle se montrait sur sa réserve. Elle craignait peut-être un autre malheur dans notre vie et ne souhaitait que se protéger. Je le comprenais parfaitement d'ailleurs, ne désirant pas revivre une telle situation. Mais aujourd'hui, j'avais sentis ma copine prête. Je ne sais pas si l'on pourrait dire prête à retenter l'expérience de la grossesse, mais elle était prête à se sentir à l'aise dans nos ébats. Tout cet amour me donnait de plus en plus envie de la demander en mariage. J'avais déjà fait ma réservation au restaurant pour la semaine suivante, mais tiendrais-je jusque là ? C'était moins sûr !
Me proposant son aide, j'eus à peine le temps d'ouvrir la bouche que ma moitié avait déjà attrapé la carotte que je convoitais. « Avec plaisir. Je te laisse éplucher ça alors. » dis-je avec un sourire en allant embrasser le sommet de son crâne. Il nous arrivait souvent de faire la cuisine ensemble. Une manière de nous retrouver, de jouer de nos charmes tout en ayant un air innocent. Les petits plaisirs du weekend ! Dans cette danse sensuelle et ces regards pleins de passion, nous faisions notre casse-croûte. Je ne cessais de lui jeter des regards par-dessus mon épaule, la frôlant au plus près, l'enlaçant en prétextant regarder ce qu'elle faisait, lui déposant un baiser sur la joue au passage. Amoureux comme au premier jour, nul n'en revenait que cet amour soit toujours aussi fort, pour une amourette de colonie de vacances. Ça n'arrivait jamais à l'adolescence, de trouver la personne avec qui on passerait le restant de nos jours. Bien sûr, on le croyait souvent, on s'emballait en disant « c'est elle que j'aime plus que tout », mais bien souvent, les couples se séparent, les envies changent et d'autres nous plaisent. Cela arrivait encore plus vite dans le cas où les deux protagonistes vivaient à des milliers de kilomètres l'un de l'autre. Et pourtant, nous étions là. Dix ans après notre première rencontre, se jurant fidélité, partageant le quotidien avec ses bons et mauvais côtés. J'avais eu peut-être un peu envie de fuir au début, où Claire me faisait des scènes, me sentant mal qu'elle doute de moi, me remettant en question sur mes actes et ma façon d'agir. Ses colères sont terrifiantes quand elle le veut ! Mais je n'ai jamais pu me dire que cette histoire se finirait. Elle m'apporte tellement de joie au quotidien que m'imaginais sans elle était impossible. Toujours maintenant. Certains de mes amis n'étaient pas fan de Claire, je le savais pertinemment, mais ils faisaient avec. Si l'on me disait de la quitter, je me mettais à mon tour en rogne. Moi si calme et posé, je pouvais me montrer dur et froid si l'on s'en prenait à elle.

Tout était prêt et ne restait plus qu'à se mettre à table à présent ! Ce que je fis avec empressement. Faire la cuisine me donnait encore plus faim. Nous prenions donc place de chaque côté de la table, à nos places habituelles, comme une machine bien huilée. Une bouchée et je savais que j'allais me régaler. C'est ce moment que Claire choisit pour me parler. Les repas servaient à ça et l'on pouvait enchaîner sur tout et n’importe quoi sans pour autant s'être réparer à rien. Ça venait comme ça, tout simplement. « Tu sais, y'a encore ce mec bizarre qu'est venu tourner autour de l'école hier matin... » dit-elle. Elle s'inquiétait pour les enfants. Elle m'avais déjà parlé d'un type étrange qui venait rôder pendant les récréations. « T'as raison ! Vaut mieux pas qu'il approche les enfants s'il est détraqué ! C'est bizarre que personne n'ai rien remarqué... Si tu veux, je pourrais passer dans la semaine histoire de voir ce qu'il cherche et le virer si besoin. J'aimerais pas qu'il fasse des trucs louches... » fis-je en fronçant les sourcils avant de reporter mon attention sur mon plat pour prendre une nouvelle bouchée de salade. Il était rare d'avoir des pervers à Town Square, mais ça arrivait. Autant les virer tant qu'il est temps et si personne n'était là pour ça, je ne permettrais certainement pas qu'il traîne dans le coin où sont ma fiancée et des enfants.

Nous changeâmes ensuite de sujet, et claire me demanda ce que je désirais faire. Je souris. « Oh tu sais, ça ne me dérange pas du tout tes séries. Le sort de Carlos me préoccupe énormément. Pour une fois qu'il ne faisait que défendre sa famille, sans trucs louches ! » fis-je en riant, comme si je connaissais autant Desperate Housewives que ma petite-amie. Il fallait admettre que, bien que n'étant pas fan de ce genre de séries, cette façon de chercher à détourner les autorités du vrai coupable m'amusait. Et comme Claire était fan, je n'avais pas d'autre choix que de subir un peu chaque semaine les tracas de ces quarantenaires en priant pour ne pas de venir comme ça à leur âge. « Hormis ça, je ne sais pas, on pourrait se faire un jeu de société, ça fait longtemps que je t'ai pas battu au trivial poursuit. Comme tu veux, je te suis, quoique tu décide, mon ange. » ajoutais-je en riant. Qu'il était bon de s'amuser de tout comme ça, d'être aussi en phase et se permettre de souffler le weekend sans se dire qu'il faut être adulte dès le lendemain. Et encore, nous avions de la chance ! Claire travaillait avec des enfants et pouvait garder cette part de jeunesse éternelle. Quant à moi, même si j'étais ce que l'on appelle un professeur également, je faisais du sport et j'étais très souvent avec les jeunes pour les entraîner et partager de bons moments avec eux. Je n'aurais pas supporter le boulot de mon père, trop guindé pour moi. Il me fallait rester actif et enjoué en permanence, comme un gosse ! J'aimais ça.

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MessageSujet: Re: /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\   /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ EmptyMer 13 Fév - 2:24

/!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ Iconnatalieportmanca2/!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ Iconhaydenchristensenn
C&D

Entre nous, la discussion était toujours facile. L’on pouvait parler de tout et de rien, que ce soit sérieux ou non, mais surtout, l’on trouvait toujours un sujet de conversation. Il ne relançait pas toujours le débat et il ne durait jamais des heures entières, mais les cinq minutes que nous passions à discuter sur le temps qu’il faisait ou sur les derniers reportages à la télé étaient devenues si banales que nous n’en avions pas toujours conscience. Ce qui me plaisait dans ce procédé, c’était que je pouvais donner mon avis sans être jugée, je pouvais pousser des coups de gueule sans le regretter après, et tout cela parce que Dany, s’il ne partageait pas mon opinion, m’écoutait et ne m’en tenait pas rigueur si je m’énervais. La communication était le fondement de notre couple, même si ce n’était pas toujours facile de dévoiler ce que l’on ressentait, même à la personne que l’on connaissait presque mieux que nous même. On avait vécu des périodes difficiles ou la parole aurait pu être un exécutoire si nous avions voulu qu’elle le soit. Le problème, c’était la peur d’entendre « si on avait fait ça… ». Plus que l’appréhension d’être jugé, c’était la culpabilité qui nous faisait nous taire. Avec le temps, j’avais appris que cela ne servait à rien. Dès lors, je m’étais appliquée à en faire un crédo : peu importe ce qui me passe par la tête, je le dis ; si j’ai envie de m’énerver, je m’énerve ; s’il dit un truc qui ne me plait pas, je ne réagit pas au quart de tour et j’essaye de le comprendre. Bien entendu, je ne respectais pas toujours ce mantra, mais cela ne faisait rien, nous étions un couple, nous pouvions nous pardonner.
Il était facile de dire de voir que nous étions heureux ensemble. Que ce soit lors d’un diner entre amis, d’un pot entre voisins ou d’une simple marche dans la rue, nous ne pouvions nous empêcher de rester côte à côte, de nous toucher, de nous sourire, de nous taquiner parfois. Cela ne surprenait plus ceux qui nous connaissaient et qui connaissaient notre histoire. L’amour était bien là, et si cela se voyait, tant mieux ! De toute façon, l’important était que nous, nous y croyions, et moi, je n’en doutais pas, même si parfois je ne pouvais pas m’empêcher d’être un peu jalouse. C’était pour moi, comme une preuve d’amour, une façon de montrer que je n’avais pas envie que l’on s’approche de lui de trop près. Pour certains, cela s’apparentait à de la paranoïa. Je pensais d’ailleurs aux clientes de Dany qui m’avaient entendues plus d’une fois râler et m’énerver lorsqu’elles lui parlaient trop longtemps à la fin du cours. J’avais l’impression que c’était comme une provocation. Peut-être n’agissaient-elles pas de la même façon lorsque je n’étais pas là.

Plongée dans mes pensées et la fourchette dans l’assiette, je m’entendis évoquer les fréquentations étranges que j’avais. Comme quoi, sans réfléchir, je pouvais trouver quelque chose à dire d’intéressant. Dany répliqua avec ferveur. Le sujet semblait l’intéresser aussi. Il évoqua la possibilité de faire quelque chose. Je lui en étais reconnaissante de prendre l’affaire à cœur, mais je ne tenais pas à l’entrainer là- dedans, surtout que je ne savais pas si le type en question avait des mauvaises intentions. L’habit ne fait pas le moine comme qui dirait. « Non, ne t’en fait pas, je règlerai le problème et j’irais lui parler moi-même. Je sais être très persuasive quand je m’y mets ! » répondis-je avec un sourire en coin après une bouchée de salade. La meilleure chose à faire était encore de prévenir mes collègues, et nous aviserions la situation tous ensemble. En attendant, j’étais bien sûr décidée de tenir éloigné cet homme.

« Oh tu sais, ça ne me dérange pas du tout tes séries. Le sort de Carlos me préoccupe énormément. Pour une fois qu'il ne faisait que défendre sa famille, sans trucs louches ! » me dit mon amoureux en souriant, comme s’il était calé sur le sujet. Bien entendu, je m’étais empressée de lui faire découvrir ma série préférée mais il ne s’y était intéressé que moyennement et le fait qu’il se mette à en parler me surpris. Pas que le sort de Carlos ne me préoccupe pas autant que lui, je me sentais plus concernée par les problèmes des quatre femmes. Le personnage en particulier de Lynette me plaisait, parce que je trouvais qu’elle me ressemblait un peu, niveau caractère. Bien que j’espérais être moins chiante qu’elle. « Mouais, ça rattrape bien ses erreurs passées » répondis-je en soupirant à la pensée du héros mexicain.
La vie de ces personnages fictifs avait beau être intéressante, ce l’était moins que la perspective de jouer à un jeu réel. Alors que mon cher et tendre évoquait ma cruelle défaite de la semaine dernière, je m’insurgeais et lui lançait mon crouton de pain à la tête. Il le réceptionna, un sourire narquois aux lèvres. « Ah, comment ose tu remettre cela sur le tapis ! Pas ma faute si je suis tombée sur la question Quel était le surnom de Superman sur Krypton ? ». En y repensant, lui avait répondu tout de suite. D’accord, il était plus fort que moi niveau culture générale. Par contre, pour dessiner y’avait plus personne ! « D’accord, je te défie sur une partie de de… de Cluedo ! On verra si tu fais le malin après » répondis-je en me levant de ma chaise, délaissant la moitié de mon assiette. Je me précipitais dans le salon et sortit la boite de jeu. Je commençais déjà à déployer le plateau que Dany était encore assis. Une fois qu’il m’eut rejoint, je m’emparais du pion rose, mais le maintint en l’air, en proie à une vive réflexion. « Très bien, si je gagne… tu regardes avec moi toute la semaine et tout cet après-midi Desperate. Si tu gagnes… je t’autorise à me railler sur ce point tout le reste de la semaine. Mais de toute façon, on s’en fiche, JE vais trouver qui a tué machin-chose » dis-je avec le plus grand sérieux du monde. Quand il s’agissait de gagner, j’abattais toutes mes cartes. Pas de pitié qui tienne, même si mon amoureux se mettait à faire des yeux de cocker !

Effectivement, une heure plus tard, je levais mes bras en signe de victoire et effectuais une petite danse de ma composition. On aurait dit une folle. Résigné, Dany alluma la télé et nous nous installâmes sur le canapé, moi blottie contre lui. Il avait de la chance au fond… je ne lui avait pas donné une punition trop dure !
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MessageSujet: Re: /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\   /!\ When the sun shines in the sky || Dany&Claire /!\ EmptyMer 27 Fév - 0:25


When the sun shines in the sky

Toujours dans la bonne humeur, nous avons fait une petite salade histoire de nous rassasier. Ces petits plats préparés en amoureux me faisait plaisir, nous communiquions avec notre corps, nous frôlant, nous regardant, en communion totale. Chaque jour qui passait, je me rendais de plus en plus compte que Claire était celle qu'il me fallait. Personne ne lui était jamais arrivé à la cheville, aucune autre femme n'avait d'intérêt à mes yeux, c'était comme s'il n'y avait qu'elle sur Terre. Les autres, je les voyais comme des copines, des sœurs, des collègues, mais il n'y avait pas réellement d'égale beauté pour moi. Elle n'avait aucun soucis à se faire. Et pourtant, elle s'en faisait quand même ! Mais ces petites crises, bien que parfois pesantes, n'altéraient en rien ce que je ressentais pour elle. Je ne 'étais pas dit que je partirais si elle se méfiait autant de moi, des autres. Il faut savoir ce que l'on veut dans la vie et moi, je désirais Claire au point de faire abstraction de ses jalousies. Une ou deux fois je l'avais rembarré gentiment – mais sûrement – et tout avait continué comme si de rien n'était. Je ne prenais pas la mouche comme on devrait le faire quand on est face à une personne qui doute de notre sincérité. Je ne suis certainement pas normal, mais je m'en contre fiche, je préfère être trop gentil que de tomber dans la bêtise pour chaque homme qui parlerait à ma petite-amie. Sauf si le type en question se montre trop collant ou qu'il émane de lui quelque chose de malsain...

Et il y avait cet homme dont ma belle me parla. Il rôdait autour de l'école... Je n'étais pas fan de cette situation et espérait qu'il ne s'en prenne pas à un enfant ou à Claire. Cette dernière m'intima qu'elle pouvait s'occuper de son cas. Un sourire apparut sur mon visage alors qu'elle me parlait de sa force de persuasion. Aussi douce et charmante qu'elle pouvait être peste et agressive. J'avais confiance et n'argumentais pas plus, continuant de manger tranquillement.
La conversation s'orienta sur ces innombrables séries télévisées que nous possédions. Enfin, que Claire possédait grâce à a bonne volonté de lui offrir... J'en entendais souvent parler et à force, je m'habituais à toutes ces histoires que je ne suivais que d'une oreille, avec plus ou moins d'intensité selon mes humeurs. L'histoire de ce qu'elle surnommait « DH » en bonne fan était complexe et n'était pas ma tasse de thé, néanmoins j'aimais constater des réactions de Claire face à certaines intrigues. Ici, nous parlions d'un nouveau meurtre que j'estimais justifier puisque l'homme avait souhaité défendre son foyer. Claire était d'accord que ça rattrapait ses erreurs. J'acquiesçais, sans me souvenir concrètement de ce que ce Carlos avait pu faire par le passé, tant il y avait de saison et de problèmes pour chacun des protagonistes.

« Ah, comment oses-tu remettre cela sur le tapis ! Pas ma faute si je suis tombée sur la question Quel était le surnom de Superman sur Krypton? » se défendit ma petite-amie avec force lorsque je lui rappelais sa dernière défaite. J'affectionnais le trivial poursuit pour ses questions de culture en tout genre. Bien idiot se retrouve celui qui penserait que je suis un sportif sans rien dans la tête ! On peut en effet être intelligent et musclé, preuve en est ! Je n'aurais pas la prétention de dire que tout me passionne et que je connais tout sur le bout des doigts, mais il faut bien avouer que depuis l'enfance j'étais curieux de tout ce qui passait à ma portée dans les journaux, à la télévision ou dans la rue. Trop excité par tout ce que le monde avait à nous offrir, je n'avais jamais perdue ma capacité d'apprentissage. « Oh bah quand même ! Khal-El, c'est super connu ! Je te ressortirais mes VHS de Superman si tu veux. » lançais-je en riant. Bien entendu, Claire avait sa susceptibilité et pour afficher sa toute-puissance elle se hâta d'aller chercher un jeu qui ne comporte aucune trace de Superman : le Cluedo. Je ne bronchais pas et la belle brune se leva pour aller installer le jeu en toute hâte. Quant à moi, je pris le temps de terminer ma salade avant de mettre nos assiettes dans l'évier.

Lorsque je la rejoins, le jeu était déjà en place et Claire me menaça de son pion fétiche. Le gage était simple. Si je gagnais, j'aurais le droit de la railler toute une semaine avec les choses qu'elle ignorait. En revanche, moins drôle, si je perdais, j'avais comme punition de l'accompagner toute la semaine dans ses épisodes de Desperate Housewives... Le truc c'est que... après une partie très acharnée, je perdis... Je devais bien admettre qu'elle était très bonne enquêtrice et allumait la télévision pour entamer mon gage au plus vite. Après tout, j'aurais peut-être le droit de m'endormir !? Une fois que nous fûmes bien calé, l'un contre l'autre, l'épisode commença. Je m'y intéressais tout en câlinant ma moitié. ♥

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