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 I thought you're in NYC ϟ hot ϟ ft. Aiden /!\ NE LISEZ PAS SI VOUS SOUHAITEZ ENCORE GARDER UNE PART D'INNOCENCE /!\

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Devon S. Griffinth
Devon S. Griffinth
staff → les habitués du café
Côté coeur : Marié sous les douches d'Ikea (enfin, à Vegas) avec Celio
Job : Présentateur d'un talkshow
Age : 26 ans
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Aujourd’hui serait une mauvaise journée. C’était décidé, et rien ne me ferait changer d’avis. Mon plan avait lamentablement échoué, et j’allais devoir faire face à mon échec en allant travailler. Ou plutôt, comme j’avais prévu de le faire, en allant bouder comme un gosse dans ma loge jusqu’à ce qu’on me dise de rentrer chez moi. On nous avait annoncé hier que le nouveau producteur allait faire son arrivée à Good Evening Oregon aujourd’hui. N’ayant pas réussi à faire engager la seule personne que je voulais voir à ce poste, j’avais donc décidé d’ignorer le nouveau venu. Désolé pour lui, c’était surement quelqu’un de très bien, mais ce n’était pas mon meilleur ami. Il pouvait donc aller se gratter pour que j’aie quelconque affection pour lui.

C’est ainsi que je m’étais retrouvé à m’enfermer dans ma loge à bosser sur mon canapé. J’avais pour objectif de trouver le plus grand nombre de sketch ou de reportage les plus difficiles à organiser et les plus coûteux pour ensuite les donner au nouveau producteur pour qu’il se débrouille à les réaliser. Pendant ce temps, tout le staff de l’émission buvait un café en salle de réunion, échangeant dialogues inutiles et messages de bienvenues hypocrites avec le nouveau. On risquait de me faire des remarques, me reprochant mon non-professionnalisme de ne pas assister à cette réunion, mais je n’en avais strictement rien à faire. J’effectuais toujours mon boulot comme un pro, si j’avais envie d’agir comme un gosse une fois de temps en temps, j’avais bien le droit. Et ce n’est pas comme si on risquait de me virer pour ça.

J’agissais donc comme un enfant, et je l’assumais totalement. En ce moment même j’aurais pu être en train de présenter mon meilleur ami à tous mes collègues, ne cessant de dire « C’est grâce à moi qu’il est là ! ». J’aurais été constamment collé à lui, parce que merde, il m’avait manqué. A la place, un inconnu très certainement fraichement sorti d’école, léchait les bottes de tout le monde leur annonçant qu’il était honoré de pouvoir travailler avec des personnes si formidables. Et bla. Et bla. Et bla. Voilà pourquoi aujourd’hui était une mauvaise journée. Lorsqu’un poste de producteur s’était libéré j’avais remué ciel et terre pour qu’on contacte mon meilleur ami de New York afin qu’on lui offre cette place. Il avait toutes les qualités requises, et une excellente recommandation de ma part. Tout était en sa faveur pour qu’il vienne, et on m’avait annoncé que ça ne se ferait pas. J’ignorais s’il n’avait en fait pas convenu, ou s’il avait refusé, mais la finalité était que je ne pourrais pas retravailler avec mon meilleur ami, et que ça me tuait. Celui-ci ne m’avait même pas dit qu’on lui avait proposé cette offre, et ça me tuait encore plus.

Il me manquait. Il me manquait comme personne ne m’avait jamais manqué. Je n’avais pas vu ma famille depuis des années, et pourtant je n’éprouvais pas autant le besoin de les voir. Certes j’habitais à côté, et certes c’était des circonstances tout à fait différente, mais tout de même. L’idée de pouvoir le revoir tous les jours, de retravailler avec constamment… ça m’avait attiré. Je m’étais fait des films, j’avais rêvé du moment où je débarquerais au studio et qu’il serait là, et au final tout s’était écrasé. Et j’étais déçu. C’est étrange parce qu’au final on se parlait presque tous les jours et je retournais souvent à New York et en profitais pour le voir mais… J’avais passé deux ans de ma vie à le voir tous les jours, à passer des heures avec, et... à être proche de lui. Passer de tout ça à quelques appels et une visite chaque mois, c’était un dur. Lorsque j’étais parti l’année dernière j’avais vu tous les côtés positifs à ce nouveau boulot, oubliant que je quittais la personne qui était la plus chère à mes yeux. J’avais fini par me rendre compte que je n’aurais peut-être pas dû prendre ce choix à la légère. C’est surement pour ça que la possibilité de le faire venir ici m’avait tant tenu à cœur. C’était un moyen pour moi de me faire pardonner d’être parti, et de… trouver une solution à ce manque en moi.

Mais j’avais échoué. J’étais réduit à devoir me contenter pendant encore longtemps de simples appels et de visites quand j’avais le temps. C’était réellement une journée de merde. J’avais besoin de sortir ce soir et d’oublier. Il fallait que j’envoie un message à Celio pour lui demander de me faire oublier l'espace de quelques heures qui j'étais en me bourrant la gueule comme elle savait si bien le faire. C’était la volonté que j’avais en sortant mon portable de ma poche. Mais à la place je finissais par regarder les horaires des prochains vols pour New York. Je ne me souvenais même pas être allé chercher ça. Foutu subconscient. Mais c’est vrai que j’avais envie de retourner là-bas. J’avais envie de lui demander pourquoi il n’avait pas accepté, ou pourquoi il ne s’était pas battu pour ce poste. Certes c’était l’Oregon, et New York était la ville qu’il avait toujours connu. Mais… J’étais là. Et ce boulot était parfait pour lui. Et… ça toquait à la porte. J’ignorais l’imbécile qui venait me déranger et tombais finalement sur une date et un horaire d’avion qui me convenait. J’allais confirmer mon choix lorsque la porte s’ouvrit. J’étais prêt à engueuler quiconque venait me souler alors que j’avais simplement envie de bosser seul dans mon coin. Cependant, je fus trop surpris par la personne qui se tenait dans l’encadrement de la porte pour prononcer autre chose que : « Baptiste… ? ».


Dernière édition par Devon S. Griffinth le Ven 25 Mai - 13:20, édité 2 fois
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Aujourd'hui sera une super bonne journée et rien ne pourra changer mon avis. Je vais faire mes premiers pas dans mon nouveau travail. Un travail dans une ville totalement différente mais avec une personne que je connais. Et pas n'importe quelle personne. Devon. Mon meilleur ami, mon meilleur amant et l'homme que j'ai laissé filé. J'ai laissé New York pour une petite ville, j'ai laissé aussi une bonne opportunité pour venir ici. Je sais que je vais me plaire à travailler ici, avec ou sans Devon … de qui je me moque ? Sans Devon ici jamais je ne serais venu et je serais un producteur qu'on n'aimera clairement pas. Déjà que dans mes bons jours certains ne m'aiment pas.

J'ai eu bien du mal à trouver le sommeil la nuit dernière, j'ai du dormir trois heures mais je suis en pleine forme, même plus, à croire que j'ai pris de la drogue. Sauf que je n'en ai pas pris, je n'aime pas cela. J'ai bien vu des stars sous drogue et bosser avec ça c'est une horreur. Je me demande si Devon a commencé à se droguer ? Non ce n'est pas son genre et je l'aurais découvert et emmené se faire soigner illico presto même si il me détesterait pour cela. J'avale mon petit déjeuner en vitesse et je file à mon nouveau boulot. Par chance c'est une petite ville donc c'est simple d'arriver d'un point A à un point B contrairement à New york où connaître les raccourcis peut sauver une vie professionnelle.

J'arrive et j'apprends qu'on a prévu une réunion pour m'introduire à l'équipe. Je vais pouvoir voir la tête d'un Devon surpris, parfait. Je remets bien en place ma veste et j'entre dans la salle de réunion où je scrute toutes les personnes. Et je perds mon sourire, Devon n'est pas là. « Devon est malade ? » je demande à la personne la plus proche de moi. On me répond d'un non de la tête. Il boude parce que ce n'est pas moi qui ait les job ? C'est son genre, cela me rend heureux et triste à la fois. Heureux parce que savoir que ce n'est pas moi le rend triste. Triste parce qu'il est triste. Je vais devoir assisté à cette réunion avant de trouver sa loge et lui faire comprendre qu'on ne rate pas une réunion de présentation … ou lui faire savoir que j'ai eu le job.

Je suis obligé de rester jusque la fin de la réunion alors que je souhaite partir en direction des loges et faire une surprise à mon meilleur ami. J'ai eu l'habitude pendant deux merveilleuses et trop courtes années de le voir tous les jours, du matin jusque la nuit et j'ai du perdre cette habitude que j'espère regagner. Est-ce-qu'on pourra encore sortir dans les bars et draguer tout ce qui bouge ensemble ? Est-ce-qu'il en a envie ? Est-ce-que j'en ai envie ? Après tout à la fin je lui cassais tous ses coups pour qu'on rentre ensemble et qu'on s'unisse. Cela va faire un mois que je ne l'ai pas vu même si j'ai entendu sa voix tous les jours au téléphone. Je sais qu'il n'a pas de petit-ami ou de petite-amie sinon il me l'aurait dit mais je crains quand même nos retrouvailles. Est-ce-qu'on va retomber dans notre bonne vieille dynamique ou non ?

La réunion est enfin terminée et tout le long j'ai pensé à Devon. Je m'excuse rapidement et je file en direction des loges que je trouve facilement. Je frappe à la prote de la loge de mon meilleur ami qui met bien du temps à venir me répondre. Je le vois énervé puis surpris en me voyant. « Baptiste… ? » Je sors mon sourire ravageur et je lui réponds « Le seul et l'unique. » Je rentre ensuite dans sa loge et je ferme la porte. Je le prends dans mes bras, je me sens si bien avec lui. « Tu croyais vraiment que je n'allais pas prendre ce job ? Tu sais à quel point c'est dur de garder un secret ? Dis-moi que la surprise te plaît. » Je lui souris une nouvelle fois, attendant une réaction de sa part – espérant que la joie l'emporte sur la colère dû au secret. « Avec nous deux ici, cette ville va avoir besoin de refaire son stock de beau gosse. » sauf si tu veux être exclusif avec moi …
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Devon S. Griffinth
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Parfois même les pires journées peuvent prendre un tournant inattendu et finir en beauté. C’était le cas aujourd’hui. Je revivais un peu la même chose qu’une journée d’anniversaire que tout le monde feint d’avoir oublié simplement pour vous organiser la surprise du siècle un peu plus tard. On m’avait fait ça pour mes vingt-et-un ans à New York. Mes amis avaient joué les ignorants toute la journée, et j’avais failli prendre un billet d’avion seul pour Vegas afin de fêter ce jour dignement. Heureusement qu’avant de partir j’avais fait un détour par mon appartement pour y retrouver tous mes meilleurs amis de l’époque avec beaucoup d’invités mais surtout beaucoup d’alcool. Aujourd’hui je ressentais la même chose. Ces dernières heures de ma vie avaient été exécrables. Je n’avais adressé la parole à presque personne. Seulement à quelques membres du staff pour les informer qu’il ne fallait pas compter sur moi aujourd’hui, et que certaines personnes connaissaient la raison de mon humeur. J’irais m’excuser auprès d’eux une prochaine fois. En attendant je me complaisais dans ma mauvaise humeur, et j’étais jusqu’à prévoir de me barrer d’ici comme j’avais également failli le faire des années plutôt. Et finalement, comme à l’époque, la plus belle des surprises s’offrait à moi après que la porte s’ouvrit. Cette fois ci pas une troupe d’amis qui voulaient me bourrer la gueule, mais plutôt mon meilleur ami qui venait me redonner le sourire.

« Le seul et l'unique. » l’entendais-je dire. J’étais dans un état second. J’en étais presque à me demander si je n’avais pas consommé quelque drogue quelconque à mon insu, et que celle-ci me faisait halluciner la présence de Baptiste. J’avais tellement envie de le voir que je l’imaginais devant moi ? Ça devait vraiment être de la bonne pour qu’il paraisse si réaliste. Je m’étais levé pour avoir le cœur net sur sa présence et à peine je commençais à reprendre mes esprits que je sentis ses bras s’enrouler autour de moi. « Tu croyais vraiment que je n'allais pas prendre ce job ? Tu sais à quel point c'est dur de garder un secret ? Dis-moi que la surprise te plaît. » Il était bien réel… Sa voix. Son odeur. Sa chaleur. Son corps tout entier. Je ne rêvais pas. Sans réellement comprendre ce qu’il me disait, je serais mon étreinte et enfouissais mon visage dans son cou, me rappelant ce parfum qui m’avait tant manqué. A contrecœur, je me détachais quelque peu de lui, et positionnais mon visage en face du sien, analysant le moindre centimètre carré de celui-ci. « Avec nous deux ici, cette ville va avoir besoin de refaire son stock de beau gosse. » me disait-il alors que j’amenais mes mains à son visage et en caressais chaque ligne. C’est comme si je le redécouvrais. Ça ne faisait qu’un mois que je ne l’avais pas vu, mais ça semblait paraitre une éternité. Il n’avait pourtant pas changé, mais j’appréciais de pouvoir admirer et sentir à nouveau sous mes doigts tous les traits de ce visage que je n’avais pas explorés depuis si longtemps. Je souriais, surement très bêtement, et me fis enfin entendre : « Ton arrivée remonte très certainement le nombre de beau gosse ici en tout cas. ». Je laissais mes doigts caresser une dernière fois ce visage, et fis descendre mes mains pour les placer simplement sur son torse. « Je n’arrive pas à croire que tu es vraiment là… » soufflais-je calmement avant d’agripper les vêtements de mon ami et de le pousser légèrement pour exprimer la colère qui remontait finalement.

Je m’éloignais de lui rapidement, pour revenir presque aussitôt et lui donner un coup dans l’épaule. Le choc était passé, la surprise et la joie de retrouver mon ami étaient passés et laissaient place à l’énervement et l’impression d’avoir été pris pour un imbécile. « Espèce d’enfoiré ! Comment t’as pu me cacher ça ? Comment t’as pu… Tu n’as même pas idée à quel point je me suis bouffé la santé à espérer entendre dire que tu avais ce poste ! A la place j’imaginais qu’un pauvre imbécile inconnu de tous allait prendre le travail qui t’était réservé et que toi t’en avais juste plus rien à foutre de moi et que tu préférais juste rester à New York. Je… » J’allais continuer à exprimer tout le ressentiment que j’avais. Mais j’avais finalement préféré me laisser tomber sur le canapé que j’avais quitté quelques instants pour tôt pour reprendre mes esprits dans le calme. J’étais dans une journée pessimiste et continuais de voir le mal partout autour de moi alors que j’aurais dû simplement me réjouir de retrouver Baptistei. Après tout, c’est tout ce que j’avais espéré ces dernières semaines. J’avais déprimé toute la journée en pensant qu’on lui avait volé ce travail et que je n’aurais jamais la chance de retrouver notre relation passée. Et maintenant la seule chose que je trouvais à faire c’était de l’engueuler pour avoir voulu me faire la surprise. Il aurait dû savoir que je n’appréciais pas ce genre de chose…

Je relevais la tête pour faire face à mon ami, et souriais dans l’espoir de me faire pardonner cet élan de colère peu justifié. « Excuse-moi Bapt, tu pensais surement bien faire… C’est juste que… j’ai jamais su comment exprimer ma joie et c’est plus facile de gueuler plutôt que de dire que je suis plus qu’heureux que tu sois là. » Je lui tendais ma main et l’invitais à s’asseoir près de moi afin que je puisse profiter désormais au maximum de cet ami qui m’avait tant manqué.
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Éviter de révéler un secret à Devon est difficile, j'adore tout partager avec lui mais j'ai tenu bon. Je sais qu'il n'est pas un grand fan des surprises mais j'aime cela. En plus toute l'équipe a déjà dû entendre parler de moi et je n'ai pas envie que mes collègues se disent que j'ai eu le poste juste parce que je connais la bonne personne. Je comptais postuler avant d'avoir l'offre et obtenir ce poste de producteur par mes propres moyens mais bien sûr Devon n'a pas pu s'empêcher de vouloir m'aider en me recommandant. Je suis touché bien sûr qu'il ait pensé à moi mais j'ai l'impression d'avoir triché, j'aime obtenir ce que je veux par mes propres moyens. On va dire que cette surprise c'est pour lui rendre la monnaie, chacun a fait quelque chose que l'autre n'apprécie pas vraiment pour rendre heureux l'autre.

Il ouvre la porte et a bien du mal à croire que c'est moi. Il reste bouche bée, il ne bouge pas et ne semble pas croire que c'est bien moi devant lui. Je prends les choses en main et je rentre dans sa loge où je l'enlace. J'en profite pleinement pour sentir mon meilleur ami. Dieu qu'il m'a manqué ! J'ai beau lui parler presque tous les jours au téléphone et le voir un week-end par mois, il me manque beaucoup trop. Notre relation n'est plus la même depuis qu'il est parti, on est passé de se voir chaque jour à se voir beaucoup moins. Je compte bien le revoir tous les jours, en dehors du travail comme au travail. Il sait aussi que je suis professionnel et que même si c'est mon meilleur ami je ne lui ferais pas de cadeau si il fait quelque chose de mal mais c'est Devon et il assure au boulot. Il se détache de mon emprise et prend mon visage entre ses mains. J'en profite aussi pour le détailler, il n'a pas changé, il est toujours aussi parfait. Je me demande si déjà toute la ville est passée sur lui et je ressens une pointe de jalousie. Je ne pourrais pas lui en vouloir, je le connais après tout de plus ce n'est pas comme si je m'étais reconverti en prêtre et que je n'avais couché avec personne depuis son départ. « Ton arrivée remonte très certainement le nombre de beau gosse ici en tout cas. » il me dit et j'ai un sourire, le nombre de beau gosse n'augmente que d'un. Je sais que je suis sexy et j'en joue bien assez dans les bars, je ne vais pas faire le faux-modeste. Il descend ses mains sur mon torse et j'ai envie de l'embrasser quand il se met à parler « Je n’arrive pas à croire que tu es vraiment là… » pour ensuite me prendre par mes vêtements et me pousser. « Du sexe pendant que t'es en colère ? Vraiment ? Ici ? » je lui dis avec un sourire taquin parce que je sais que ce n'est absolument pas ce qu'il veut à ce moment là. Après la joie de la surprise voici la colère due à la surprise. Je m'y attendais je dois dire.

Il m'en veut beaucoup, il me donne un coup à l'épaule avant de parler « Espèce d’enfoiré ! Comment t’as pu me cacher ça ? Comment t’as pu… Tu n’as même pas idée à quel point je me suis bouffé la santé à espérer entendre dire que tu avais ce poste ! A la place j’imaginais qu’un pauvre imbécile inconnu de tous allait prendre le travail qui t’était réservé et que toi t’en avais juste plus rien à foutre de moi et que tu préférais juste rester à New York. Je… » et il s’interrompt tout seul pour venir s'asseoir sur son canapé. Il a vraiment cru ça de moi ? Que j'en ai rien à foutre de lui ? Que je préfère New York à lui ? Néanmoins il s'excuse rapidement « Excuse-moi Bapt, tu pensais surement bien faire… C’est juste que… j’ai jamais su comment exprimer ma joie et c’est plus facile de gueuler plutôt que de dire que je suis plus qu’heureux que tu sois là. » et je m'installe à côté de lui sur son canapé. « Tu as vraiment cru que j'en ai rien à foutre de toi ? Je sais pas ce qu'ils mettent dans ton eau mais ça doit être de la bonne pour que tu t'imagines un truc aussi débile. Tu es mon meilleur ami, t'es même mon seul vrai ami et tu sais que j'aime pas garder des secrets mais que j'aime faire des surprises. J'allais postuler pour ce poste quand j'ai reçu le coup de fil, New York sans toi c'est pas pareil. » et pis j'allais quand même te demander en mariage y'a pas si longtemps ! Mais ça il ne le sait pas et je ne compte pas lui dire. « Et je sais très bien que t'es pas doué pour montrer que t'es heureux enfin je connais un moyen qu'on adorait faire … 'fin bref, tu sais pourquoi tout le monde m'a dit d'éviter le dragon qui se cache dans cette loge ? » les employés avaient tous vu l'humeur de Devon et on m'a conseillé plus d'une fois de ne pas frapper à sa porte sauf que je le connais et que je sais très bien pourquoi il est de mauvaise humeur.
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Devon S. Griffinth
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Même quand j’étais en colère, le bougre arrivait à me faire rire. Je ne l’avais surement pas montré, mais j’avais intérieurement apprécié la remarque sur le sexe en colère. Ce n’était certainement pas une remarque injustifiée de sa part. Combien de fois j’avais pu lui gueuler dessus à New York pour finalement finir par lui arracher ses vêtements un à un avant de lui faire sauvagement l’amour contre un mur ? J’avais arrêté de compter. Il avait beau être mon meilleur ami et la personne qui comptait le plus à mes yeux, et il était surement aussi l’homme qui avait la plus grande facilité à me mettre hors de moi. Pour des idioties le plus souvent, et on ne restait jamais fâché bien longtemps. Déjà parce que je ne supportais pas être froid avec, mais surtout pour la raison précédente, qui était la réconciliation par le sexe.

Ce n’est pas souvent qu’on a la chance de pouvoir résoudre ses querelles avec son meilleur ami par le sexe. Je me trouvais chaque jour de plus en plus chanceux et heureux d’être dans cette situation. Pas pour ce côté « résolvons nos soucis rapidement et dans le plaisir charnel » mais juste… Est-ce qu’il y a une plus belle manière d’être proche de son meilleur ami que de s’unir à lui de cette façon ? De s’offrir à lui aussi intimement, et de nous montrer dans un état aussi… vulnérable. On utilise l’expression « faire l’amour ». J’ai toujours été dérangé par elle, car c’est au final quelque chose que je n’ai jamais connu. Je crois ne jamais avoir été amoureux. Je n’ai même jamais eu de véritable relation à proprement parlé. J’ai toujours multiplié les conquêtes sans éprouver le besoin d’un jour me poser avec quelqu’un. Le sexe n’a toujours été que du sexe. Qu’on me demande si je préfère le sexe avec ou sans amour, mais je serais incapable de répondre. Je n’ai pas matière à comparaison.

Cependant, plus j’y pensais, et plus je me disais que ces moments que j’avais vécu avec Baptiste n’étaient pas comme toutes ces parties de jambes en l’air que j’avais pu vivre avant ça. Il était mon meilleur ami, j’éprouvais un plaisir incomparable à être proche de lui, et j’avais cette volonté… ce besoin de le sentir contre moi, autour de moi, en moi. Evidemment, j’aimais mon meilleur ami. Peut-être pas au sens stricte du terme, mais je l’aimais. Ou peut-être que si, au sens stricte. La vérité c’est que je n’en avais aucune idée. On est censé aimé son meilleur ami n’est-ce pas ? Vouloir être proche de lui ? Ça me paraissait logique. Mais parfois je me disais que c’était peut-être autre chose. Après tout, tous les meilleurs amis ne couchent pas ensemble. Tous les meilleurs amis ne remuent pas ciel et terre pour que l’autre le rejoigne à l’autre bout du pays. Tous les meilleurs amis n’avaient pas cette dépendance l’un envers l’autre. J’étais trop excessif en amitié ? Ou alors je me voilais simplement la face en donnant ce nom à une relation qui était toute autre ? La seule réponse claire et précise que j’arrivais à me donner était que j’étais un handicapé relationnel. J’avais sérieusement besoin d’aide. J’avais vingt-cinq ans, et j’étais incapable de savoir ce que je ressentais réellement.

Tout ça pour dire, que de ma manière très étrange, j’étais heureux que mon meilleur ami soit là et que je puisse retrouver la relation que j’avais perdue depuis bientôt un an. Je m’imaginais maintenant être capable de faire la tournée des bars avec Baptiste et d’être le co-pilote l’un de l’autre. Je me voyais débarquer au boulot chaque jour et voir sa tête à peine je posais le pied dans le studio. Je pensais déjà aux soirs où insatisfaits de nos rencontres on finirait la soirée ensemble. J’imaginais que le canapé sur lequel on se trouvait en ce moment serait le témoin de longues heures de sexe entre nous deux. Je souriais à cette image, et écoutais finalement mon ami qui venait de s’installer à côté de moi. « Tu as vraiment cru que j'en ai rien à foutre de toi ? Je sais pas ce qu'ils mettent dans ton eau mais ça doit être de la bonne pour que tu t'imagines un truc aussi débile. Tu es mon meilleur ami, t'es même mon seul vrai ami et tu sais que j'aime pas garder des secrets mais que j'aime faire des surprises. J'allais postuler pour ce poste quand j'ai reçu le coup de fil, New York sans toi c'est pas pareil. » En l’entendant parler, je ne pouvais m’empêcher de sourire. J’avais eu une réflexion débile, c’était vrai, et j’aimais ces paroles rassurantes. Je faisais glisser une de mes mains sur la cuisse de mon ami, et la fixais pendant qu’elle la caressait gentiment pendant que mon ami continuait de parler. « Et je sais très bien que t'es pas doué pour montrer que t'es heureux enfin je connais un moyen qu'on adorait faire … 'fin bref, tu sais pourquoi tout le monde m'a dit d'éviter le dragon qui se cache dans cette loge ? » J’étouffais un rire au sous-entendu, d’autant plus que mes caresses n’aidaient pas à l’image platonique que j’espérais garder encore quelques temps. Sans aucune retenue j’aurais surement abusé de mon ami là tout de suite dans ma loge, mais j’avais peur de mal commencer cette nouvelle relation de travail. C’était mon patron après tout… Et on ne couche pas avec le patron. Du moins c’est ce que le reste du monde devra continuer de croire. « Le dragon qui… ? Quelle bande de salauds. La voix qui monte, des insultes par ci par là, et voilà qu’on me traite de dragon. Que des ingrats dans ce staff. » répondais-je enfin, ironiquement. « Non, sérieusement tu sais très bien pourquoi j’étais de mauvaise humeur. Et j’ai beau avoir vite été me cacher dans ma loge, pas mal de gens ont dû subir ma… rage. » dis-je calmement. Les pauvres. Ils n’avaient rien demandé et avaient dû me supporter dans un des très rares jours de l’année où je n’étais pas dans mon assiette. Très sincèrement, j’étais facile à vivre comme collègue. Du moment qu’on ne venait pas chercher les embrouilles, j’étais sympa avec tout le monde. Mais aujourd’hui je partais du mauvais pied et personne ne pouvait rien y changer. Enfin sauf Baptiste qui avait réussi à me redonner le sourire le jour le plus sombre de l’année.

Je continuais toujours mon mouvement sur la cuisse de mon ami, cette fois ci, l’air plus provocateur qu’affectueux. J’avais envie de m’amuser et de lui faire payer de m’avoir rendu si irritable toute la journée. « Mais tu sais, tu te pointes ici, sûr de toi pensant que tu peux abuser de moi sur mon canapé en utilisant tes petits sous-entendus. Mais j’ai une réputation. Aujourd’hui je suis peut être un dragon, mais demain je serai de nouveau l’animateur vedette aimé de tous. Qu’est-ce que les autres diraient s’ils apprenaient que tu n’étais ici que pour mon magnifique cul ? Mh ? Pas très professionnel, tu ne penses pas... ?» demandais-je, amusé, faisant glisser ma main libre le long du bras de mon ami afin d’égayer encore un peu plus mes propos. J’avais beau m’amuser avec lui, il fallait bien avouer que je me faisais plaisir à moi-même. Ça m’avait tellement manqué de ne pas pouvoir le toucher ainsi.
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La remarque sur le sexe en colère n'a pas été dite pour rien, après tout on l'a pratiqué de très nombreuses fois à New York et cela a toujours été fantastique ( comme à chaque fois avec Devon en fait ). Je sais comment l'énerver et je sais comment l'exciter et grâce à la combinaison des deux on a souvent couché ensemble quand on était en colère l'un envers l'autre. La première fois a été plutôt surprenante et j'ai dû cacher une marque sur mon cou et marcher normalement prenait toute ma concentration. Il en a bien rigolé … mais je me suis vengé en lui faisant subir la même chose avec deux suçons en plus.

Je suis presque dans le même cas que Devon, j'ai enchaîné et j'enchaîne toujours les conquêtes sans chercher l'amour mais juste du sexe. Mais je crois avoir connu comment ''faire l'amour'' est non juste coucher cependant je n'en suis pas sûr. Avec Devon, ça a d'abord été une histoire de cul ensuite un collègue, un amant, un ami, mon meilleur ami et peut-être un petit ami si j'avais osé lui demandé. Juste avant son départ pour Town Square, j'étais sûr de mes sentiments envers lui. Je ne ressentais pas de l'amitié à son égard mais de l'amour sauf que comme un idiot j'ai réalisé cela alors qu'il avait prévu de partir. Depuis c'est confus. Je l'adore, c'est la personne la plus importante dans ma vie, mais est-ce-que je l'aime ? Si je n'étais pas un handicapé des sentiments, je pourrais répondre sauf que j'en suis un et sur ça je sais qu'on est les deux même. J'en aurais sûrement une meilleure idée quand je le verrais draguer un(e) autre dans un bar tandis que j'en ferais de même, à voir si je serais jaloux et je ferais capoter son plan comme je l'ai déjà fait ou si je le laisserais finir la soirée avec un(e) autre.

Alors que je parle, je sens une main de Devon se poser sur ma cuisse pour la caresser. Cela n'aide pas pour la concentration, j'ai plus envie de lui faire monter sa main plus haut pour ensuite baptiser ce canapé par du sexe torride avant de commencer le travail pour ensuite qu'on puisse cette discussion. Mais je vais essayer de ne pas coucher avec Devon sur notre lieu de travail … pas le premier jour en tout cas … peut être le premier jour en fait. Je ne peux pas essayer de refuser ses avances avec sa main sur ma cuisse, je suis biologiquement fait pour accepter ce genre de demande surtout de la part de Devon. Ma question sur le dragon semble faire son petit effet « Le dragon qui… ? Quelle bande de salauds. La voix qui monte, des insultes par ci par là, et voilà qu’on me traite de dragon. Que des ingrats dans ce staff. » il dit avant d'ajouter « Non, sérieusement tu sais très bien pourquoi j’étais de mauvaise humeur. Et j’ai beau avoir vite été me cacher dans ma loge, pas mal de gens ont dû subir ma… rage. » et effectivement je sais très bien le pourquoi. Il sait quand même comment faire du bien à mon ego, mon absence le rend rageux donc il ne peut pas se passer de moi donc mon ego adore. « Mais tu sais, tu te pointes ici, sûr de toi pensant que tu peux abuser de moi sur mon canapé en utilisant tes petits sous-entendus. Mais j’ai une réputation. Aujourd’hui je suis peut être un dragon, mais demain je serai de nouveau l’animateur vedette aimé de tous. Qu’est-ce que les autres diraient s’ils apprenaient que tu n’étais ici que pour mon magnifique cul ? Mh ? Pas très professionnel, tu ne penses pas... ?» Je rigole en l'entendant dire que je veux abuser de lui. « Et qui a sa main sur ma cuisse ? Qui est en train de me caresser ?  Et nos collègues diront que j'ai un excellent goût en matière d'homme. Et ce canapé a déjà été témoin d'ébats fougueux ou je vais être le premier ? » je peux dire au revoir à ma résolution de ne pas coucher avec lui dès le premier jour. Mais c'est de sa faute. Je l'embrasse, Dieu que sa façon d'embrasser m'a manqué ! Je me détache de lui avec un sourire rempli de confiance, comme si j'avais atteint mon but. On frappe à sa porte, je regarde ma montre et je vois qu'il est l'heure. Merde, on doit bosser. « On reprend ça après, j'en ai pas fini avec ton magnifique cul. » Je l'embrasse une dernière fois et je l'aide à se relever. « Tu m'as manqué. »
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Devon S. Griffinth
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Côté coeur : Marié sous les douches d'Ikea (enfin, à Vegas) avec Celio
Job : Présentateur d'un talkshow
Age : 26 ans
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Baptiste et moi avions surement vécu ensemble tous les contextes dans lesquels on pouvait s’envoyer en l’air. On avait commencé par le classique coup d’un soir. Qui après des semaines à s’ignorer, s’est transformé en sexe de retrouvailles. Puis se sont enchainés le sexe entre deux hommes bourrés. Puis celui des personnes en manque. En passant par celui pour réconforter l’autre. Et profitant de leur job respectif, il y a avait eu le sexe au travail. Ainsi que le sexe jaloux. Puis le sexe provocateur. Puis le sexe en colère. Puis le sexe d’adieu. Et dernièrement, à chacun de mes retours à New York, c’était le sexe : « montre-moi à quel point je t’ai manqué ». A chaque fois que je remettais le pied là-bas, j’avais beau avoir un emploi du temps très chargé, je savais toujours qu’à un moment où un autre il faudrait trouver un instant pour que Baptiste et moi nous nous retrouvions avec des vêtements en moins. C’était un rituel, c’était un besoin. Je ne sais pas si c’était parce que j’avais besoin de me sentir proche de mon meilleur ami après tant de temps éloigné, ou si c’était parce que ses performances étaient inégalables, mais c’était inévitable.

Maintenant qu’il était à Town Square, pour je l’espère, un long moment, nous allions pouvoir élargir notre liste de contexte sexuel. J’espérais rapidement gouter au sexe de bienvenue. Suivi du sexe d’inauguration du canapé. Ou peut-être qu’on pourrait faire d’une pierre deux coups… Qui sait ? En tout cas, j’avais bien l’intention de profiter de mon ami autant que j’en avais l’habitude à l’époque. J’ignorais s’il avait la même envie que moi, mais vu les sous-entendus auxquels j’avais droit depuis qu’il avait passé ma porte, ça semblait bien parti. Et maintenant, alors que je jouais avec sa cuisse, je n’étais que plus rassuré dans mon idée. « Et qui a sa main sur ma cuisse ? Qui est en train de me caresser ? Et nos collègues diront que j'ai un excellent goût en matière d'homme. Et ce canapé a déjà été témoin d'ébats fougueux ou je vais être le premier ? » Tant de questions, si peu d’action. Je préférais remonter lentement ma main le long de sa cuisse plutôt que de lui répondre tout de suite. Quitte à faire des remarques, autant qu’elles soient justifiées. Continuant mon chemin, je prenais tout de même le temps de répondre : « Et s’il avait déjà vécu des ébats fougueux ? Tu serais jaloux peut-être… ? » demandais-je, l’air espiègle, continuant mon petit manège. J’arrivais à un endroit stratégique lorsque sans vraiment m’y attendre, je sentis ses lèvres contre les miennes. Mon Dieu que ça m’avait manqué. J’avais envie de le provoquer avant de réellement agir, mais je ne pouvais pas résister à son baiser. Je me laissais entraîner par ses mouvements de lèvres, et y répondais avec le plus grand plaisir. Tant pis pour la provocation, j’étais déjà redevenu trop dépendant de cet homme contre moi. J’allais enfin mettre à bon usage ma main qui ne s’était pas redéplacée, lorsque mon ami se détacha de moi. Qui lui avait donné l’autorisation de s’arrêter ? Non non non, reviens là. Il avait l’air tellement fier de lui avec ce sourire ancré sur son visage. Je me ravançais comme pour reprendre ce baiser trop court, mais fut stoppé par un frappement à la porte. Je grognais légèrement, et entendais mon ami reprendre la parole. « On reprend ça après, j'en ai pas fini avec ton magnifique cul. » dit-il avant d’appuyer ses paroles par un nouveau baiser, et de me tendre la main. « J’espère bien. » dis-je en l'acceptant. Presque aussitôt, j’entendis un : « Tu m'as manqué. » qui me réchauffa le cœur. Mon Dieu qu’il m’avait manqué aussi.

Sans vraiment prévoir mes gestes, une fois debout, je me recollais à mon ami et repris enfin le baiser qui m’avait paru trop court tout à l’heure. Sans me détacher de lui, je le faisais reculer jusqu’à la porte, et le plaquais contre celle-ci. On irait travailler dans quelques minutes, pour l’instant laissez-moi profiter de cet être tant cher à mon cœur. J’avais posté mes mains sur ses hanches afin de l’empêcher de bouger, et redécouvrais cette bouche si merveilleuse. A bien des reprises Baptiste m’avait prouvé que cette dernière avait bien des talents, mais en ce moment très précis elle ne pouvait rien faire de mieux que de m’embrasser ainsi. Dieu que cet homme savait me faire fondre. Enfin satisfait, je me détachais de mon ami, quelque peu à bout de souffle. Je restais toujours le visage à quelques millimètres du sien. « Toi aussi tu m’as manqué… » soufflais-je, tentant de retrouver mon calme. Je déposais un chaste baiser sur ses lèvres, et l’attrapais par le col pour le décoller de la porte afin de l’ouvrir et d'enfin pouvoir sortir de la pièce. Je me tournais vers mon ami. « Allez monsieur le producteur, il est temps d’aller travailler ! On ne vous a pas embauché pour que vous abusiez de vos employés. » lançais-je avec humour.
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Avec Devon, on a couché ensemble dans bien des contextes différents mais il en reste encore à explorer et je compte bien l'explorer avec lui. En plus je viens de déménager donc j'ai toutes les pièces de mon appartement encore vierge de tout acte … parce que je suis allé chez un autre le premier soir. J'ai envie d'inaugurer ce nouveau chez moi avec Devon vu que ce dernier a déjà inauguré son chez lui depuis bien longtemps j'imagine. Depuis son départ, à chaque fois qu'il revenait on avait le droit au sexe de retour. J'aime beaucoup ce petit rituel et je dois bien avouer que c'est un besoin vital parce que je ne suis pas doué du tout pour exprimer mes sentiments avec des mots. Sans oublier que Devon est de loin mon meilleur coup. Mais est-ce-que « faire l'amour » avec lui sera encore meilleur ? Je n'en sais rien, je ne pense pas vu que c'est déjà tellement extraordinaire. En tout cas j'attends avec impatience le sexe de bienvenu et j'espère bien aussi regoûter au sexe pendant le boulot, le risque de se faire surprendre m'excitant. Sa loge va en voir de toutes les couleurs maintenant que je suis arrivé.

Bien sûr que j'ai les même envie que Devon, dès que je le vois j'ai envie de lui sauter dessus, de le déshabiller et de coucher avec lui. Et ce n'est pas avec sa main sur ma cuisse que mes idées perverses vont disparaître. Mais je n'ai pas envie d'être le premier à céder c'est pour cela que je parle, je parle mais je n'agis pas. Et le voilà en train de remonter sa main bien trop lentement à mon goût. « Et s’il avait déjà vécu des ébats fougueux ? Tu serais jaloux peut-être… ? » Je n'ai pas envie de répondre à sa question, je préfère de loin le faire taire avec un baiser quand enfin sa main se pose là où elle devrait être à chaque instant. En plus je ne connais pas la réponse à sa question, je ne sais pas si je serais un bon co-pilote ou si je serais de nouveau celui qui lui fait foirer son coup potentiel pour finir la nuit ensemble. Ce baiser est divin, cette bouche fait vraiment des merveilles dans toutes les situations. Je le sens répondre à mon baiser et je le sens aussi prêt à aller plus loin, tout comme moi mais je veux d'abord jouer un peu, je ne veux pas avoir le gros lot tout de suite. C'est pour cela que j'arrête le baiser, pour lui rappeler nos baisers et lui donner un avant-goût. Mais je n'ai pas prévu qu'on frappe à la porte, je viens de me faire avoir en beauté. Je me lève et je lui tends ma main pour l'aider à se relever mais aussi pour garder un contact physique avec lui « J’espère bien. » dit-il en prenant ma main.

Il se recolle ensuite et m'embrasse et qui je suis pour refuser un baiser de sa part ? Alors je prolonge ce baiser en reculant vu que Devon avance. Je me retrouve rapidement dos à la porte tandis que ses mains se mettent sur mes hanches. J'ai envie de lui, j'ai envie de bien plus qu'un simple baiser. Je veux le sentir en moi. Mais on n'a malheureusement pas le temps. Je pose une main sur ses fesses et l'autre derrière sa tête pour l'empêcher de reculer. Je n'ai pas envie que ce baiser se termine car une fois cela fini, je vais devoir enfiler le costume de producteur et retirer celui de meilleur ami/amant. Je souris comme un gamin une fois que le baiser se termine, reprenant aussi mon souffle. « Toi aussi tu m’as manqué… » et avec ses paroles je sens mon cœur fondre même si je ne montre pas le réel impact que cela a sur moi. Il sort de sa loge et me lance « Allez monsieur le producteur, il est temps d’aller travailler ! On ne vous a pas embauché pour que vous abusiez de vos employés. » ce à quoi je réponds « Dès que je sais où est mon bureau, tu passes dessous. » je lui dis avec un sourire, bien que je sois totalement sérieux. Je sors de sa loge à mon tour « Allons travailler, on paye pas notre présentateur vedette à embrasser un producteur dans sa loge après tout. » et je me répète en pensée pas de sexe le premier jour au boulot, pas de sexe le premier jour au boulot, pas de sexe le premier jour au boulot.

Enfin la pause déjeuner, je n'ai pas pu parler à Devon tout le reste de la matinée, trop pris par mon travail où je dois déjà prendre mes marques et connaître tellement de nom que j'ai envie de leur coller une étiquette sur la tête pour ne pas me tromper. « On déjeune ensemble ? » je lui demande, arrivant derrière lui par surprise en espérant le faire un peu sursauter. « En fait, je te laisse pas le choix mais je te laisse choisir où. » surtout parce que je n'ai aucune idée d'où déjeuner en réalité.
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Devon S. Griffinth
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La matinée risquait d’être longue. « Dès que je sais où est mon bureau, tu passes dessous. » me disait-il en sortant de ma loge. Comment j’étais sensé travailler alors qu’on me faisait une telle proposition ? Un frisson me parcourait le corps alors que j’essayais de me souvenir où je devais me rendre. « Allons travailler, on paye pas notre présentateur vedette à embrasser un producteur dans sa loge après tout. » entendais-je avant de finalement quitter mon ami. Ah, si seulement j’étais payé à faire ça. Ma vie serait bien heureuse. Enfin, je n’étais pas à plaindre, je faisais ce que j’aimais. Mais l’idée de gagner ma vie en embrassant mon magnifique producteur était douce à mon oreille.

Le fantôme des lèvres de Baptiste sur les miennes ne m’avait pas quitté de toute la matinée. Pareil pour sa main qui s’était furtivement aventurée sur mes fesses lorsque je l’avais plaqué contre la porte. J’étais définitivement incapable de travailler convenablement aujourd’hui. J’avais passé plusieurs heures avec la rédaction du talkshow, mais j’étais très certainement incapable de redire de quoi ils avaient bien pu tous me passer. Si, je pouvais répéter absolument toutes les remarques faites à propos de la réunion plus tôt avec le nouveau producteur. La plupart des filles le trouvaient très charmant et ne juraient déjà que par lui. La plupart des mecs étaient jaloux mais préféraient dire qu’ils attendaient que le principal intéressé fasse ses preuves avant de lui jeter des fleurs. J’avais envie de leur dire qu’ils ne mettraient pas très longtemps à admettre les capacités du nouveau venu, mais préférais jouer les spectateurs. A force de m’abstenir de faire des commentaires, et à cause de mon absence à la réunion, la plupart de mes collègues avaient déjà lancé la rumeur que je détestais ce cher Aiden Grayson. J’aurais pu réinstaurer la vérité, mais ça m’amusait beaucoup trop de les voir émettre des hypothèses sur cette soi-disant haine entre nous deux. Ah, s’ils savaient…

Je les avais donc laissé travailler, acquiesçant de temps en temps, et avais préféré faire une liste des choses que je voulais faire avec Baptiste (ou à Baptiste) dès que nous serions libres. J’étais plongé dans mes pensées lorsqu’une voix familière vint me surprendre dans mon dos : « On déjeune ensemble ? ». Mes collègues et moi-même nous retournions pour faire face à mon vieil ami. Les autres avaient surement du prendre cela pour une invitation collective, mais la suite de sa question était bien trop dirigée vers moi pour ça. « En fait, je te laisse pas le choix mais je te laisse choisir où. » Je m’amusais de voir la surprise sur leur visage, eux qui semblaient si persuadés que Baptiste et moi nous détestions. Je me levais soudain de ma chaise, et déposais ma main sur le bras de mon ami. « Ce serait avec plaisir monsieur le producteur. » répondis-je, l’air hypocrite, avant de reprendre, plus faux que jamais : « Je vous propose de commander quelque chose et de manger tranquillement dans ma loge. J’ai plusieurs propositions à vous faire concernant… l’émission… Et je suis certain que nous serons bien plus tranquilles là-bas ; sans personne pour nous déranger en plein… travail. ». Je terminais avec un sourire rempli de sous-entendus avant de me tourner vers l’un des assistants avec qui je travaillais, afin de lui demander de passer la commande à ma place. Il savait quoi prendre, et moi j’avais mieux à faire en ce moment.

Je nous excusais auprès des autres et embarquais mon ami, le dirigeant vers ma loge. Professionnel, et jouant le jeu du bon petit employé, j’essayais de m’intéresser au travail de mon compagnon. « Alors monsieur le producteur, comment s’est passé votre première matinée dans les studios de Good Evening Oregon ? » demandais-je en arrivant devant ma porte, et l’ouvrant pour qu’il rentre dans la loge avant moi. Une fois tous les deux rentrés, je refermais la porte derrière moi – il n’y avait hélas pas de verrou – et poussais gentiment mon ami sur le canapé que nous avions tristement abandonné plus tôt. Je le forçais à s’asseoir, et venais à mon tour me positionner à califourchon sur ses genoux, gardant étrangement tout mon calme et professionnalisme. Je jouais à faire glisser mes mains le long des boutons de la chemise de mon ami, feignant à chaque fois de le déshabiller. « J’ai passé une matinée exécrable à cause de vous monsieur le producteur... » commençais-je à raconter, alors que je finissais par enfin déboutonner un premier bouton. « Je repensais aux propositions que vous m’avez faites un peu plus tôt et étais incapable de mon concentrer sur mon travail. » Je déboutonnais lentement un second bouton. « Vous avez réellement une mauvaise influence sur moi... » finis-je en enlevant un troisième bouton, et guidais mes lèvres dans le cou de mon nouveau collègue, déposant des baisers ci et là, faisant glisser l’une de mes mains le long du torse qui s’offre de plus en plus à moi.

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Oh oui la matinée va être longue, je ne vais pas pouvoir voir Devon jusqu'à la pause du déjeuner et je le sais très bien ce qui ne me donne ni envie d'aller travailler ni de quitter cette loge où on est que tout les deux. Je n'ai pas envie de le laisser quitter cette pièce mais je le dois. Je vais pouvoir de nouveau travailler sur le même lieu que lui mais j'ai oublié à quel point c'est difficile de se concentrer en le sachant aussi proche mais intouchable.

Les lèvres de Devon, les mains de Devon, les fesses de Devon, les baisers de Devon. Devon, Devon, Devon. Toute la matinée j'ai pensé à lui sans rien pouvoir faire. En plus, je devais parler de Devon ( en tant que présentateur et non en tant que meilleur ami ) et entendre les autres parler de lui. J'entends aussi parler d'une rumeur totalement idiote, Devon me déteste paraît-il. Il faut dire que ne pas venir à la réunion de présentation du staff et être de mauvaise humeur sans même savoir qui est le nouveau producteur peuvent donner raison à cette rumeur. Si seulement ils savaient … Mais je ne rectifie rien et je les laisse penser ce qu'ils veulent, ils verront bien assez tôt qu'ils ont tort.

Midi arrive enfin, je regarde les dernières secondes passer. Et voilà qu'on peut enfin partir déjeuner. On part tout de même quelques minutes après, finissant ce qu'on était en train de faire. Je cherche Devon et je le trouve avec plusieurs collègues. Alors que je lui parle seulement à lui, tout le monde pense que l'invitation à déjeuner s'adresse à tous. Je n'ai pas envie de manger avec eux, j'ai envie d'être seulement avec Devon ce midi, peut être une autre fois je mangerais avec eux. La surprise sur leur visage est très comique, ils doivent tous s'attendre à ce que le présentateur vedette refuse de manger avec le grand méchant nouveau producteur qui l'a énervé avant même d'arriver. « Ce serait avec plaisir monsieur le producteur. » Dit-il en paraissant tellement mécontent que j'aurais presque pu le croire si je ne le connaissais pas mieux. Il ajoute « Je vous propose de commander quelque chose et de manger tranquillement dans ma loge. J’ai plusieurs propositions à vous faire concernant… l’émission… Et je suis certain que nous serons bien plus tranquilles là-bas ; sans personne pour nous déranger en plein… travail. » ce à quoi je réponds « J'ai hâte d'entendre tes propositions. » je cache un grand sourire et j'espère que personne n'a compris le sous-entendu de mon meilleur ami parce que je ne veux pas être interrompu en plein ''travail''. J'indique à l'assistant que je prends la même chose que Devon et on part rapidement pour aller dans la loge de Devon.

« Alors monsieur le producteur, comment s’est passé votre première matinée dans les studios de Good Evening Oregon ? » me demande-t-il « Affreux … j'ai pas pu me concentrer, je pensais trop à toi. Et j'ai entendu dire que tu me détestais aussi, les rumeurs vont vite ici, je me trompe ? » je réponds avant de rentrer dans sa loge. La porte se referme rapidement derrière moi et je me fais pousser jusqu'au canapé où je laisse Devon s'asseoir sur moi pour ensuite embrasser sa nuque alors qu'il jouait avec mes boutons sans les retirer. Il essaye de me chauffer ! Alors que j'ai envie de coucher avec lui, de suite, sans attendre, au risque de nous faire surprendre par son assistant qui rapport les plats. « J’ai passé une matinée exécrable à cause de vous monsieur le producteur... » et de un bouton « Je repensais aux propositions que vous m’avez faites un peu plus tôt et étais incapable de mon concentrer sur mon travail. » puis un second « Vous avez réellement une mauvaise influence sur moi... » et enfin un troisième. J'ai un grand sourire et je passe un main sous ses fesses alors que de l'autre je guide son visage vers le mien pour l'embrasser comme il se doit. Je descend ensuite cette main sous ses fesses pour pouvoir le porter tandis que je me lève pour l'allonger sur le canapé avec moi aussi. « Et je vais réaliser une de ses propositions. D'abord le canapé. » Je lui dis avec un sourire avant de l'embrasser tout en venant à mon tour déboutonner sa chemise. Je descend ensuite mes lèvres sur son menton et je descend encore jusque sa nuque où je résiste à l'envie de marquer mon passage par un suçon.

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Devon S. Griffinth
Devon S. Griffinth
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Côté coeur : Marié sous les douches d'Ikea (enfin, à Vegas) avec Celio
Job : Présentateur d'un talkshow
Age : 26 ans
Célébrité : Darren Criss
Age : 31
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« J'ai hâte d'entendre tes propositions. » me disait-il avant de quitter nos collègues. J’ignorais si ces derniers avaient compris mon sous-entendu, et je n’en avais en fait, strictement rien à faire. Depuis que j’étais arrivé ici, j’avais réussi à garder une bonne image. J’étais connu pour sortir très souvent, et multiplier les rencontres, mais j’évitais qu’on sache que j’étais au plus profond de moi un pervers sexuel. Mes plus proches connaissances connaissaient ce besoin que j’avais de me sentir proches des autres, mais mes collègues et surtout mes « fans » ignoraient cette facette de moi. J’essayais de garder ce profil de garçon gentil, professionnel mais qui aimait tout de même rire. Inutile de savoir que j’aimais bien passer mes soirées à poil dans le lit d’un ou d’une inconnue – voire plusieurs. C’est pourquoi j’avais évité de préciser ma véritable relation avec Baptiste. Cependant, en cet instant même, j’avais tellement envie de lui arracher ses vêtements sur place que je me fichais bien de perdre le semblant de respect que le reste du monde pouvait avoir de moi.

Le chemin jusqu’à ma loge fut interminable. Je le parcourais tous les jours et ne le voyais plus passer, mais aujourd’hui… il n’en finissait pas. J’avais beau occuper mon esprit avec des questions pour mon ami, je n’avais toujours qu’une seule image, et qu’une seule idée en tête : nos deux corps déshabillés sur mon canapé. « Affreux … j'ai pas pu me concentrer, je pensais trop à toi. Et j'ai entendu dire que tu me détestais aussi, les rumeurs vont vite ici, je me trompe ? » me répondit-il alors que nous entrions enfin dans mon havre de paix. Il ne m’aidait certainement pas à penser à autre chose. « Les rumeurs vont vite, et les secrets n’en restent jamais bien longtemps. Bienvenue à Town Square mon chéri. » lui dis-je sans vraiment réfléchir avant de l’attirer sur le canapé. C’était le lot des petites villes. Les bruits couraient vites, et l’effet boule de neige était démultiplié à une allure folle. Entre les réseaux sociaux, et le bouche à oreille, on pouvait savoir le dernier potin de tout le monde dans l’heure qui en suivait sa révélation. C’est pour ça que les rumeurs qui commençaient à circuler entre le nouveau venu en ville et moi seraient bientôt sur les bouches de tout le monde. O joie.

Je redécouvrais chaque coin et recoin de l’anatomie de Baptiste. Son cou si parfait. Ses lèvres si douces. Sa langue si agile. Son torse si magnifiquement sculpté. Ses mains si adroites. Il ne restait plus qu’une partie de son corps qui attendait que je la redécouvre. J’étais tiraillé entre l’envie de faire durer cette si belle redécouverte de nos corps respectifs, et le désir d’à nouveau ne faire qu’un avec mon meilleur ami. Je frémissais à chaque fois que je sentais la chaleur de ses mains contre mes fesses, et priais pour que bientôt je n’aie plus aucun vêtement pour m’empêcher d’apprécier pleinement ses caresses. Alors que j'étais en train de fondre sous ses baisers passionnés, je me laissais entrainer par mon ami, et me retrouvais enfin couché sur ce canapé, son corps pressé contre mien. Dieu que cette sensation m’avait manqué. « Et je vais réaliser une de ses propositions. D'abord le canapé. » Je répondais en poussant un long gémissement lorsqu’il se colla encore plus à moi pour m’embrasser avec tout le talent dont il pouvait faire preuve. Finalement, je le sentis glisser le long de mon menton pour ensuite s’attarder dans mon cou. Je sentais la volonté qu’il avait de me marquer, mais lui comme moi savions que ce n’était pas une option. J’avais envie de lui dire de laisser sa trace afin de montrer au reste du monde que de tous mes amants, il était le seul vers qui je retournerais toujours. Il était le seul en qui je pouvais accorder autant de confiance. Le seul qui possédait une part de moi. Mais j’étais une figure publique, et il m’était impossible de passer sur les écrans avec une telle marque que tout le maquillage du monde n’effacerait pas totalement.

Avant qu’il ne puisse retenir son envie de suçon plus longtemps, je lui faisais remonter le visage pour couvrir ses lèvres des miennes. Plus à hauteur, j’en profitais pour finir mon travail de tout à l’heure et le débarrassais complètement de sa chemise. Gardant d’une main son visage contre le mien, je faisais travailler ma seconde pour faire sauter les derniers boutons qui m’empêchaient d’apprécier complètement la chaleur du torse de mon ami contre le mien. Usant de ma langue à bon escient, j’empêchais mon amant de se détacher de moi, et faisais glisser mes deux mains à présent libres sur les fesses de mon camarade. Je lui forçais un coup de hanche et pouvais enfin voir que mon compagnon commençait à apprécier cette petite séance de "travail" autant que moi. Je finissais enfin par libérer la bouche de mon ami pour enfin m’exprimer, peinant à retrouver un souffle correct : « Baptiste, tu es encore... beaucoup trop… habillé. » m’efforçais-je de dire entre deux baisers que je déposais aléatoirement sur le visage du garçon. « Et si tu souhaites accomplir ta proposition avant que mon imbécile d’assistant n’arrive avec notre déjeuner... je te suggère d’accélérer le rythme… et de vite me montrer les talents qui font toute ta réputation… » continuais-je de la même manière, donnant ci et là quelques légers coups de bassins pour montrer mon excitation grandissante. « Dieu que j’ai envie de toi... » soufflais-je dans l’oreille de mon ami que je venais de prendre plaisir à mordiller.
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Contrairement à Devon, j'ai une réputation à me créer dans cette petite ville et je tiens à ce qu'on sache que je suis excellent dans mon boulot avant que tout le monde découvre que j'ai été recommandé par Devon parce qu'on couche ensemble ( les gens le penseront ainsi et pas parce que Devon sait que je suis bon dans mon métier ). Donc j'espère que nos collègues n'aient pas compris les sous-entendu du jeune homme. Je prends un risque en allant dans sa loge car nous serons seul dans une pièce fermée ( malheureusement pas à clef ) et notre désir l'un envers l'autre est exceptionnellement haut – même pour nous. On retravaille enfin ensemble, on va enfin se revoir tous les jours, on va enfin retrouver notre co-pilote favori. Et je suis plus confus que jamais sur mes sentiments envers Devon. De l'amitié, de l'amour, le sexe qui me fait croire que je l'aime ? Je n'ai jamais eu ce genre de sentiments envers mes autres partenaires même les réguliers et rien qui dure depuis autant de temps. Si seulement il y avait un livre ''l'amour pour les nuls'', il me serait grandement utile.

« Les rumeurs vont vite, et les secrets n’en restent jamais bien longtemps. Bienvenue à Town Square mon chéri. » mon chéri ? On arrête d'imaginer des choses. Devon me voit comme son meilleur ami et un bon amant, ni plus ni moins. Enfin c'est ce qu'il doit penser que je pense aussi. Mais je n'ai pas le temps de réfléchir que je suis assis sur le canapé par un Devon qui n'a vraiment pas envie de me faire travailler en tant que producteur mais qui compte me faire suer. Dans le milieu où on évolue, les rumeurs vont très vite et l'arrivée d'internet n'a pas aidé les stars à garder leur vie privée … privée justement. Mais si c'est encore plus rapide à Town Square, cela va être difficile de cacher notre relation bien longtemps. Surtout qu'il a demandé à son assistant d'apporter notre repas dans sa loge. Loge où il est actuellement assis sur mes jambes en train de défaire ma chemise. Je sens déjà les regards des autres cet après-midi.

Ma chemise ne reste pas boutonnée bien longtemps avec Devon qui s'amuse avec tandis que nous partageons un baiser passionné que j'adore. Aucun New Yorkais et aucune New Yorkaise embrasse ainsi, et pour avoir couché avec beaucoup je peux l'affirmer. Si je n'écoutais que mon cerveau … celui du bas bien sûr, je serais déjà en lui en train de retenir ses gémissements par des baisers aussi passionnés avec nos pantalons seulement sur nos genoux. Mais je ne peux pas lui faire cela, il marcherait bizarrement et il aurait mal. Je le soulève pour ensuite l'allonger sur le canapé et je me retrouve au-dessus de lui. J'ai envie de le marquer, de faire savoir à tout le monde qu'il est chasse gardé mais je ne peux pas. L'amant en moi ne comprend pas tandis que le producteur essaye de me faire retourner à la raison. Par chance j'ai eu de l'aide de Devon qui me fait remonter ma tête pour venir l'embrasser. J'étouffe un gémissement quand je sens son coup de hanche. On apprécie tout les deux ce moment, autant l'un que l'autre, je le sens parfaitement. « Baptiste, tu es encore... beaucoup trop… habillé. » dit-il entre deux baisers « Et si tu souhaites accomplir ta proposition avant que mon imbécile d’assistant n’arrive avec notre déjeuner... je te suggère d’accélérer le rythme… et de vite me montrer les talents qui font toute ta réputation… » il ajoute en continuant ses coups de hanche et il finit par dire « Dieu que j’ai envie de toi... » ce qui m'achève. Je le débarasse de son pantalon à toute vitesse et je me libère du mien aussi, prenant au passage une capote et du lubrifiant. Quoi ? Il faut toujours être prêt, non ? « Ca fait si longtemps Devon. Toi ou moi ? » d'habitude je ne lui laisse pas le choix, surtout quand je me retrouve au-dessus de lui mais le voir à ma merci me donne envie de le laisser décider. Je passe une main sous son boxer pour caresser une partie de son corps que je connais à la perfection mais que j'ai toujours hâte de redécouvrir. Je donne aussi des coups de bassin, descendant un peu pour exciter plus que sa virilité.
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Devon S. Griffinth
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L’excitation montait en moi à une vitesse folle. J’étais comme un adolescent qu’on touchait pour la première fois. Je n’avais pas autant désiré un homme depuis très longtemps. J’aurais dû me lasser de Baptiste il y a de ça très longtemps. Après tout, on connaissait par cœur nos anatomies respectives à force de coucher ensemble depuis deux ans. Mais étrangement je reprenais toujours un plaisir fou à redécouvrir chaque détail. Je pouvais parfois m’éterniser à admirer certaines courbes de son corps, ou à embrasser pendant des heures une point bien précis dans son cou. Je connaissais tout ça si bien, pourtant j’éprouvais toujours le même plaisir que la première fois où je l’avais vu se dénuder devant moi. A l’époque je l’avais découvert en pensant que ce ne serait que l’expérience d’une nuit et que je devais profiter au maximum de ce corps qui s’offrait à moi. Désormais je savais que nos jours n’étaient pas comptés, et pourtant je le regardais toujours de la même façon. Il était toujours ce beau jeune homme que je pensais ne plus jamais revoir, et j’avais toujours besoin d’en apprécier les moindres aspects. Lors des coups rapides dans les toilettes d’un bar, ou pendant les longues nuits de passion dans l’un de nos appartements, je prenais toujours du temps pour apprécier la chance que j’avais. Aujourd’hui ne faisait pas exception. D’autant plus que ça faisait un mois que je n’avais pas goûté aux lèvres si douces de mon ami. Je me demandais même comment j’avais fait pour survivre plus d’une semaine sans son odeur autour de moi. Mon Dieu, quand est-ce que j’étais devenu si accro à cet homme ?

Je ressentais une certaine délivrance lors que je vis Baptiste s’atteler à enlever le peu de vêtements qu’il me restait. Très vite, je pouvais apprécier presque toute la beauté de mon ami, un dernier bout de tissu cachant cette partie pourtant si désirée. Je riais en le voyant sortir les outils indispensables à notre plaisir. J’étais censé avoir l’habitude, mais sa rapidité et sa préparation me surprenaient toujours. Et en même temps, je le remerciais pour ça car j’avais tout sauf envie de devoir me lever pour chercher ce qu’il fallait dans mes affaires posées plus loin. Je préférais surement ne pas aller jusqu’au bout de mon envie plutôt que de me décoller ne serait-ce qu’une seconde de mon amant. J’avais trop attendu et ne pouvais supporter un instant sans le sentir près de moi. Il me posait enfin la question tant attendue : « Ca fait si longtemps Devon. Toi ou moi ? », et prenais une seconde pour y réfléchir. J’avais envie de tout avec Baptiste. Ce fut la main sur une partie encore trop délaissée pour l’instant qui me fit prendre ma décision. Je faisais à mon tour glisser mes mains dans le boxer de mon ami, le long de ses fesses, et commençais à exciter une région encore inexplorée pour l’instant. J’en profitais pour forcer de nouveaux coups de bassin, et cherchais une friction tant désirée. « Mh… pour cette fois, laisse-moi m’occuper de toi… » dis-je avant de descendre complètement le dernier vêtement qui cachait la virilité de mon ami. Pendant qu’il se débarrassait du bout de tissu, je prenais en main le lubrifiant qu’il avait sorti quelques minutes plus tôt et en déversais quelque peu sur mes doigts.

Le faisant se repositionner sur moi, je veillais à trouver la position qui me permettrait d’accéder le plus facilement à son anatomie tout en le gardant au-dessus de moi. J’avais toujours préféré sentir un corps sur moi, plutôt que sous moi. Ça me permettait de toujours garder un certain contrôle tout en me sentant désiré par la personne au-dessus de moi. L’autre pouvait donc ainsi me faire tout ce qu’il voulait pendant que je faisais mon possible pour lui procurer du plaisir également. Trouvant enfin la position parfaite, je dirigeais mes lèvres sur celles de mon compagnon, et ainsi y déposer un baiser qui traduisait toute ma passion sur le moment. Enfin, je redirigeais ma main vers cet endroit si intime de mon ami, et mettais à bon usage tout le liquide que j’avais déversé. De ma main libre, je maintenais le visage de Baptiste près du mien pour l’embrasser toujours un peu plus lorsque je le sentais se crisper autour de mes doigts. En parallèle, je ne stoppais pas mes légers coups de hanches pour ne pas négliger les attributs que j’avais fait exprès de ne pas encore toucher pour l’instant. Entre deux baisers, je riais légèrement et murmurais : « Ça doit vraiment faire longtemps... Détends toi mon magnifique… » Je ne pouvais me retenir, et déposais un nouveau baiser sur ses lèvres, avant de finir ma phrase : « magnifique... Baptiste. » soufflais-je avant de continuer à l’embrasser. Dieu que j’étais dingue de ses lèvres.

Je reprenais du lubrifiant et continuais ma tâche afin de préparer mon meilleur ami au mieux. J’avais envie qu’il retire un plaisir maximal de mes actions, tant présentes que futures. Baptiste méritait qu’on s’occupe de lui comme si rien d’autre ne comptait que son bonheur, et je comptais bien ne négliger aucune de ses envies. En deux ans nous avions appris à nous entendre sexuellement, et ce, avec un naturel et une facilité peu communes. Je savais que nos désirs se complétaient et que peu importe les actions de l’un, nous en retirions tous les deux du plaisir. Grâce à la proximité entre nos deux corps, je sentais que lui comme moi atteignions un stade maximum de désir. Peu à peu, l’envie de sentir mon meilleur ami ailleurs qu’autour de mes doigts se faisait de plus en plus intense. Dans un gémissement, je reprenais la parole. « Dis-moi que t’as envie de moi. Dis-moi que t’as besoin de me sentir autant que moi… » demandais-je, plongeant mon regard plein de luxure dans celui de mon meilleur ami.
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Je n'ai jamais autant coucher avec une même personne et je n'ai jamais autant apprécier coucher avec une personne. Devon a un corps magnifique, il a des lèvres sensuelles qu'il sait utiliser de bien des manières, et il sait se servir de son outil. Je connais son corps par cœur et je ne m'en lasse absolument pas. Le sexe aurait pu se transformer en une routine de moins en moins plaisante avec Devon mais c'est bien l'inverse. À chaque fois c'est différent, à chaque fois c'est plus que satisfaisant, à chaque fois j'en veux encore. Dire qu'il ne devait être qu'un coup d'un soir à la base, je serais vraiment passé à côté de quelque chose, et pas seulement à côté du sexe. À chaque fois qu'il revenait à New York, je profitais de chaque instant avec lui et j'attendais aussi avec impatience d'avoir un moment seul avec lui pour découvrir les petits changements de son corps au cours du mois passé. Si une matinée à penser à lui n'indique pas que je suis totalement et éperdument accro à cet homme, je ne sais pas de quoi j'ai besoin pour m'en rendre compte.

Tout les deux rapidement en boxer, moi au-dessus de lui, nos lèvres scellées par un baiser divin, j'ai envie d'encore plus. Je veux former qu'un avec lui. Je ne perds pas de temps et je sors tout ce dont on a besoin, tout étant dans mon pantalon. Oui venir au travail avec capotes et lubrifiant peut paraître bizarre mais je travaille avec Devon. Alors que je le caresse, je lui pose une question assez importante pour la suite des choses. Je sens ses mains venir dans mon boxer pour caresser mes fesses et j'ai une bonne idée de sa réponse. « Mh… pour cette fois, laisse-moi m’occuper de toi… » je souris en l'entendant et je réponds « Avec plaisir, mon beau. » n'importe quelle réponse m'aurait plu de toute manière, et c'est plus souvent l'inverse d'ailleurs. Je sens mon boxer descendre et le flacon de lubrifiant est ouvert par Devon qui en met sur ses doigts.

Je change un peu de position, me mettant mieux pour ce qu'on s'apprête à faire. Contrairement à mon meilleur ami, je préfère être au-dessus, ce qui fait qu'on se complète. Il profite d'un baiser pour venir entrer en moi, me préparant pour la suite des choses. Je sens la petite douleur habituelle mais loin d'être insupportable et plutôt plaisante même. Il coupe le baiser pour me dire « Ça doit vraiment faire longtemps... Détends toi mon magnifique… » avant de me faire un nouveau bisou et d'ajouter « magnifique... Baptiste. » je lui souris et réponds « Deux mois. » et c'est la vérité. Deux mois, comme la dernière fois que Devon est venu en moi. Je prolonge notre baiser et je bouge mon bassin pour m'habituer à la présence de ses doigts. J'ai envie de plus et vite. J'étouffe des gémissements grâce à nos baisers. Je continue d'entourer sa virilité avec mes doigts qui montent et descendent, le préparant à ma façon. « Dis-moi que t’as envie de moi. Dis-moi que t’as besoin de me sentir autant que moi… » « Je te veux Devon, j'ai besoin de toi, s'il te plaît. » je lui dis avant d'ouvrir un sachet de préservatif et de mettre ce-dit préservatif sur son bâton de plaisir. « Je veux pas attendre Devon, s'il te plaît, viens en moi. » Je l'embrasse de nouveau et je me frotte encore plus à lui pour le faire craquer et enfin ne former qu'un avec lui comme j'en ai envie depuis que j'ai posé mon regard sur lui ce matin … ou même dès mon réveil. Je me fiche de me faire surprendre par son assistant maintenant, j'ai tellement envie de lui à cet instant que rien d'autre au monde compte à part nous deux. « Devon, dépêche-toi. » je deviens vraiment impatient, chaque seconde qui passe sans ne faire qu'un avec lui est une véritable souffrance.
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C’était peut-être surprenant connaissant mon caractère et ma volonté à diriger les personnes autour de moi, mais lorsque j’étais au lit avec un homme, j’avais tendance à préférer qu’on s’occupe de moi que l’inverse. J’aimais sentir un homme prendre son temps pour me préparer, pour faire monter le plaisir tout doucement jusqu’à ce que j’en vienne à supplier mon amant pour qu’il fasse monter mon pic d’excitation au maximum et que je relâche tout ce qui ne demandait qu’à sortir. Avec Baptiste, même si on aimait varier les plaisirs, il fallait bien avouer qu’il était plus souvent en moi que l’inverse. J’avais beau adorer les coups d’un soir, je devais bien reconnaitre que mon meilleur ami, grâce à nos innombrables expériences ensemble, avait fini par connaitre toutes les techniques et petits détails qui pouvaient me faire grimper au septième ciel. C’est pour ça que j’avais si souvent fini dans son lit alors que j’aurais pu aller voir ailleurs. Je ne l’avouerais certainement jamais en face de lui, mais il était mon meilleur amant. Loin devant toutes les autres personnes avec qui j’avais pu coucher. C’est simple, avant de quitter New York, nous nous étions presque retrouvés dans une relation monogame tellement je n’avais eu besoin de personne d’autre que lui. Il avait toujours su trouver les mots ou les gestes pour me faire comprendre que je devais rester avec lui ces soirs-là. Et je ne l’avais jamais regretté. Aujourd’hui encore, alors que j’avais changé d’air et connu d’autres personnes, je me rendais bien compte qu’il était toujours la personne que je désirais le plus. Peu importe les rôles qu’on adoptait, il savait m’offrir le plus grand des plaisirs à chaque fois. Il savait que rien ne m’excitait plus que de commencer nos ébats par un massage qu’il conclurait en couvrant mon dos de baisers, de la nuque jusqu’au creux de mes reins. Il savait que j’avais un besoin inconditionnel de pouvoir embrasser la personne en face de moi en plein ébat et s’arrangeait toujours pour que nos bouches soient faciles d’accès l’une pour l’autre. Il savait que j’adorais enrouler mes jambes autour de lui au moment crucial pour le sentir toujours au plus proche. Il savait toutes ces petites particularités qui faisaient que j’étais sûr de passer un bon moment. J’aimais l’idée que quelqu’un me connaisse aussi bien et recherche toujours à me combler au maximum. Et c’était quelque chose que je ne pouvais ressentir chez personne d’autre que chez Baptiste.

« Deux mois. » l’entendais-je me répondre après avoir demandé depuis combien de temps personne n’était entré en lui. C’était peut-être présomptueux de ma part, mais j’aimais à penser qu’il s’agissait de moi étant donné que c’est ce que nous avions fait il y a deux mois quand j’étais venu à New York. Je préférais lorsque les rôles étaient inversés, mais il m’arrivait parfois d’avoir cette envie de sentir Baptiste autour de moi, de sentir toute cette contraction autour de ce qui faisait de moi un homme. J’adorais le voir retenir ses gémissements comme en ce moment. J’adorais le voir désespérer contre moi, attendant et suppliant que je comble cet espace que je créais avec mes doigts. Il était magnifique comme ça. Si vulnérable, si beau. Je commençais moi-même à atteindre un niveau d’excitation peu commun. J’avais perdu à mon tour mon boxer sans m’en rendre compte, et désormais mon ami s’attelait à me préparer à sa façon pour que nous deux ressentions le plus de plaisir. Il savait quel endroit toucher, et surtout comment le toucher. Je fondais à chaque mouvement. « Je te veux Devon, j'ai besoin de toi, s'il te plaît. » me dit-il avant de me mettre un préservatif, l’outil indispensable à nos moments d’ébats. Je retenais un grognement en sentant le latex se dérouler autour de moi. C’était à la fois si bon et si dérangeant. Je rêvais de pouvoir un jour pouvoir ne faire qu’un avec Baptiste sans avoir à sentir cette matière entre nous, mais nos habitudes et nos rythmes de vie nous l’empêchaient. « Je veux pas attendre Devon, s'il te plaît, viens en moi. » continuait-il en se frottant de plus en plus à moi. Son impatience m’amusait, mais j’étais dans le même état. J’avais envie de remplacer mes doigts par une partie beaucoup plus intime de mon anatomie. J’avais envie de le remplir de tout mon être. « Devon, dépêche-toi. » me dit-il, plein d’envie. J’avais besoin d’être sûr qu’il était prêt à m’accueillir, mais je n’avais en même temps pas envie d’attendre une seconde de plus avant de lui donner tout ce que j’avais à lui offrir. Je déposais donc un rapide baiser sur ses lèvres, avant de retirer mes doigts, et de prendre en main l’extension que j’avais entre les jambes et de le diriger vers l’entrée désormais délaissée de mon ami. « Tu es si impatient Baptiste, c’est magnifique à voir… tu es magnifique… » lui dis-je avant de finalement laisser entrer doucement en lui toute ma virilité. Je prenais mon temps pour qu’il s’habitue à moi, et retenais mes gémissements. Le plaisir que me procuraient cette chaleur et cette pression autour de moi était presque insupportable. C’est à la fois trop et pas assez. Une fois complètement entré, je m’assurais que mon amant prenait autant de plaisir que moi, et caressais sa joue avant de l’embrasser passionnément. « Tu es si… si parfait autour de moi. » Je commençais doucement à bouger mon bassin afin de faire un mouvement de va et viens, et ainsi nous offrir à tous les deux cette jouissance tant attendue et demandée. Faisant enfin glisser ma main le long du ventre de mon ami, je prenais finalement délicatement en main cette partie si délicieuse de son corps. J’avais pris soin jusqu’à présent de ne pas la toucher directement, mais maintenant j’avais envie de combler Baptiste de toutes les manières. Je rythmais mes mouvements de hanches et de mains ensemble, me retenant de gémir trop fort à cause de ce bonheur que je sentais de plus en plus monter en moi. J’avais attendu si longtemps de pouvoir enfin être réuni ainsi avec mon meilleur ami que j’avais envie d’atteindre l’orgasme et de lui procurer le plus vite possible. C’est pourquoi j’augmentais petit à petit la vitesse de mes mouvements, et me débrouillais pour finalement trouver l’angle parfait pour toucher le point qui procurerait à mon amant le plus grand des plaisirs. Pour moi, tout devenait trop fort. Je n’arrivais plus à penser correctement, et tout ce qui m’importait était le regard de Baptiste plongé dans le mien. A cet instant très précis, alors que j’étais à quelque seconde de relâcher toute la jouissance que j’avais en moi, plus rien d’autre que ce magnifique homme au-dessus de moi ne comptait. A cet instant très précis, je me rendais compte que je serais incapable de vivre à nouveau aussi longtemps sans lui, et que si je pouvais le compter à présent chaque jour dans ma vie, je serais le plus chanceux des hommes.
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Devon et moi avons suffisamment couché ensemble pour savoir exactement comment donner le plus de plaisir à l'autre, où et comment toucher l'autre pour le rendre fou de désir ou encore comment faire pour rendre ce moment plus long. Alors que Devon préfère se trouver en-dessous de son partenaire, c'est l'inverse pour moi. Être au dessus me donne un certain contrôle que j'aime beaucoup. Devon préfère recevoir que donner tandis que je préfère l'inverse même si on aime changer de temps en temps. On se complète totalement dans ce domaine. Après tout ce n'est pas pour rien que j'ai réussi à briser ses chances avec ses coups d'un soir pour l'avoir pour moi seul, une chose que j'ai toujours du mal à réaliser. Devon m'a rendu monogame, moi qui pensait ne l'être que plus tard dans une longue relation amoureuse et plus par obligation que par envie. Et j'ai rendu Devon monogame avant son départ pour Town Square. Et après son départ on a chacun retrouvé nos bonnes vieilles habitudes. Mais on retourne toujours dans les bras de l'autre, c'est un besoin que j'ai de m'unir à lui. Je ne suis pas l'homme le plus doué pour exprimer mes sentiments – c'est le moins qu'on peut dire – et c'est ma façon de lui montrer que je tiens énormément à lui. Et aussi de prendre mon pied. Le mois suivant son départ, j'ai comparé toutes mes conquêtes ( aussi bien masculine que féminine ) à Devon et il n'y a pas à dire … le présentateur est de loin supérieur. Il sait ce que j'aime, il fait tout pour me satisfaire. À l'instar de Devon, j'aime embrasser l'autre pendant que des va et vient rythme notre relation. Il sait que j'aime sentir une main sur mes fesses et l'autre sur un téton pour m'exciter encore plus. En plus ses lèvres et sa langue savent où aller pour me donner un maximum de plaisir.

C'est rare que je sois celui qui reçoit, c'est quelque chose que j'ai réservé sans vraiment m'en rendre compte à Devon depuis déjà un moment. Je sens ses doigts en train de me préparer pour enfin recevoir ce que j'attends de sentir depuis mon réveil même si au début je ne m'attendais pas à le sentir ainsi. Chacun prépare l'autre pour l'action future à l'aide ses doigts. Je suis excité, j'ai envie de lui, j'en ai marre des préliminaires, j'ai besoin de le sentir. J'enfile alors un préservatif sur sa virilité – autant j'adore Devon autant je ne pourrais pas coucher avec lui sans ce morceau de latex vu nos nombreuses relations en dehors de l'autre. Je le supplie presque d'arrêter enfin le supplice de ses doigts pour autre chose mais il prend son temps, me rendant dingue. Il retire enfin ses doigts, me faisant gémir au passage. Il dit « Tu es si impatient Baptiste, c’est magnifique à voir… tu es magnifique… » et enfin je le sens commencer à entrer doucement. J'ai oublié à quel point j'aime ce mélange de plaisir et de douleur. Il ne se presse pas, prend son temps pour me faire le moins mal possible. Je le remercie pour cela même si une partie de moi ne désire que le sentir en entier d'un coup. Je l'embrasse avec plaisir et je souris en l'entendant dire « Tu es si… si parfait autour de moi. » . « Devon … » je gémis tandis que je le sens bouger lentement en moi et je viens l'embrasser tandis qu'il s'empare à son tour de ma virilité. Je ne vais pas durer longtemps ainsi, de plus on doit se dépêcher si on ne veut pas se faire surprendre par l'assistant. J'étouffe mes gémissements en l'embrassant et je donne moi aussi des coups de bassin pour l'accompagner et aussi nous faire jouir plus vite. Autant j'aimerais pouvoir prendre mon temps avec lui, autant je sais qu'on ne l'a malheureusement pas. Je le sens remplir sa capote tandis que je recouvre son estomac. Stoppant le baiser à cause de l'orgasme, j'ai un grandi sourire. Je l'embrasse une fois encore. On ne peut pas rester dans cette position même si j'aimerais. Je me lève alors et je ne peux m'empêcher de le regarder. Mais la réalité nous rattrape quand son assistant frappe à la porte, j'espère qu'il va attendre que Devon lui dit d'entrer. En plus nos vêtements son partout dans la pièce. Mission s'habiller en trente secondes, ça ne peut pas être pire que être surpris au lit par le mari de ma conquête d'une nuit – parce que descendre par les escaliers de secours en boxer pour retrouver mes vêtements et mes chaussures dans une flaque d'eau douteuse … je me dépêche donc de mettre mon boxer et j'ai le temps de remettre mon pantalon avant que l'assistant refrappe avant d'ouvrir la porte. Merde, je suis baisé. Dans les deux sens du terme.
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Devon S. Griffinth
Devon S. Griffinth
staff → les habitués du café
Côté coeur : Marié sous les douches d'Ikea (enfin, à Vegas) avec Celio
Job : Présentateur d'un talkshow
Age : 26 ans
Célébrité : Darren Criss
Age : 31
DC/TC : Sebastian L. Summers

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: Si quelqu'un retrouve ma montre au fond de son lit, il est prié de me la rapporter !
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« Devon … » J’adorais entendre mon nom prononcé ainsi dans le feu de l’action. Il y avait peu de chose que je préférais qu’entendre les gémissements de mon amant lorsque je faisais monter l’orgasme en lui. C’était encore plus vrai lorsque cet amant s’appelait Baptiste. Les bruits qu’il pouvait produire lorsqu’on était ensemble, les expressions que son visage pouvait faire lorsqu’il atteignait le moment suprême. Je ne m’en lassais pas. Jamais. J’avais beau le connaitre par cœur, je prenais toujours le même plaisir à le voir réagir ainsi. Nos mouvements devenaient plus rapide, toujours autant à l’unisson. Je sentais que nous étions tous les deux proche de la fin, et nous nous attelions tous les deux à en finir au plus vite. On avait l’habitude de prendre notre temps, de provoquer l’autre au maximum avant de lui donner ce qu’il attendait tant. Mais la situation nous empêchait de pouvoir apprécier pleinement notre réunion. Mon assistant risquait à tout moment de toquer à la porte, et il fallait terminer cette inauguration sexuelle du canapé au plus vite. Quelques derniers mouvements de bassin de ma part comme de la sienne, et je remplissais le morceau de latex qui nous séparait. Presque aussitôt je le regardais recouvrir mon estomac avec délectation. L’orgasme atteint, nous nous séparons quelques secondes pour reprendre tous les deux notre calme et le fil de nos pensées. Un dernier baiser, et je sentais mon amant se détacher complètement de moi. Je grogne légèrement, déçu de ne plus sentir son poids contre moi. Je ne détourne pas mon regard une seconde du corps nu de mon ami, et ne suis sorti de mes pensées que par le bruit de quelqu’un qui frappait à la porte. Toujours allongé, nu, sur mon canapé, il me fallait quelques secondes pour comprendre ce qu’il se passait. « Merde… » murmurais-je à moi-même. « Une minute ! » ordonnai-je plus fortement, afin que la personne de l’autre côté du mur n’entre pas et découvre… tout ça. Le corps engourdit, je me redressais et attrapais une boite de mouchoir non loin pour m’essuyer tant bien que mal le bas du ventre. Peu pressé, je ris en voyant mon ami en panique. Scrutant la pièce du regard, je retrouvais mon boxer et l’enfilais presque aussitôt. C’est à la seconde près qu’un second coup à la porte se fit entendre et que l’assistant rentrait, les bras remplis de notre déjeuner.

Un moment de blanc s’installa avant que l’une des trois personnes de la pièce n’ait le courage de se faire entendre. L’assistant était bouche bée, ne sachant pas quoi dire ou faire. Son regard jonglait entre Baptiste et moi. Nos tenues ne laissaient pas beaucoup de place à l’imagination. Je me raclais finalement la gorge pour briser ce silence. « Qu’est-ce que tu regardes comme ça ? On avait… chaud. » improvisais-je rapidement. Je savais très bien qu’il avait compris la situation, mais ça ne m’empêchait pas d’essayer de trouver une excuse idiote à nos tenues. Le garçon acquiesçait rapidement, et déposais les plats sur la table devant lui, avant de tourner les talons, n’oubliant pas au passage de nous souhaiter un bon appétit. Je soupirais, enfin libéré la pression qui s’était installé à l’arrivée de l’assistant. Je me tournais vers mon ami qui n’avait pas bougé d’un millimètre depuis le même moment. Je me dirigeais vers lui, arrivais dans son dos, et entourais son torse nu de mes bras avant de déposer un baiser sur sa nuque, puis son épaule. « Je crois que les rumeurs concernant notre haine l’un envers l’autre ne va pas faire long feu après ça... » dis-je en le retournant pour qu’il me fasse face. Je dirigeais mes mains sur sa nuque, et forçais son visage à se rapprocher du mien alors que je me mettais sur la pointe des pieds pour l’embrasser tendrement. Notre différence de taille avait toujours été dérangeante, mais je ne me lassais pas d’opérer ce petit rituel à chaque fois que je voulais engager un baiser. « Je n’arrive pas à croire que je vais pouvoir faire ça tous les jours désormais… » murmurais-je en décollant légèrement mon visage du sien, avant de venir déposer des baisers au coin de ses lèvres, sur sa joue, puis sur la ligne de sa mâchoire.

J’embrassais une dernière fois les lèvres de mon ami avant de me détacher entièrement de lui et de venir enfiler mon pantalon. Je prendrais le temps de me rhabiller entièrement plus tard. J’attrapais mon déjeuner sur la table, et retournais sur le canapé que nous avions quitté il y a peu, invitant mon compagnon à me rejoindre sur celui-ci d’un tapotement sur le tissu. Je n’arrivais pas à m’arrêter de le fixer, de plus en plus surpris par le fait qu’il m’avait à ce point manqué. Je savais que je ressentais un manque en moi de ne pas pouvoir le voir et le toucher tous les jours, mais à ce point… Le retrouver ainsi aujourd’hui m’avait fait réaliser à quel point j’avais besoin de lui dans ma vie, et j’étais quelque peu effrayé par cette information.
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