« ETHANAËL AARON MCALISTER OUVRE MOI CETTE PUTAIN DE PORTE, JE SAIS QUE T’ES LA ! » hurlais-je tout en tambourinant comme une dingue sur la porte d’entrée de son appartement. Je ne suis pas du genre à montrer ma colère en public habituellement, mais sur ce coup-là, je suis incapable de me retenir. Quelques semaines auparavant, je m’étais rendu au domicile des parents d’Ethanaël. Inquiète de ne pas avoir de ses nouvelles depuis plusieurs jours je suis aller demander à sa mère comment il allait. Celle-ci fut quelque peu surprise de ma question. C’est comme cela qu’elle m’apprends qu’en réalité Ethanaël est parti pour un stage de baseball au Québec et ce pour un mois et demi. J’étais carrément sur le cul. Mon meilleur ami, le seul et unique ami que je possède ne m’as même pas dit qu’il partait. Surtout après ce qui c’était passer entre nous. Enfin je sais pas. Je l’embrasse, il m’avoue qu’il m’aime, on fait cela plus ou moins bien, le lendemain je cherche à le contacter et il a disparu au Québec sans me prévenir. Mais c’est quoi ce bordel ! Il a fallut que j’attende plus de six semaines pour avoir une explication et aujourd’hui c’est ce que je suis venu chercher. Je vais pas le laisser s’en sortir aussi facilement. J’ai mis mon cœur à nu pour lui, je me suis assise sur ma fierté pour ses beaux yeux et lui il me laisse tomber comme ça, non mais il ce prends pour qui. J’ai l’impression d’avoir perdu quelque chose de très important. Pendant un mois et demi j’ai vivoter sans réellement savoir quoi faire. Après cette soirée au terrain, je me voyais envisager un minimum d’avenir avec Ethanaël et lui il s’en va. Mais quel connard ! Sérieux. Enfin. Je suis toujours en train de tambouriner sur sa porte. Je vois sa voisine passer la tête à travers sa porte. Je dois passer pour une dingue, mais je m’en fiche. Au bout de deux minutes et après mon hurlement il finis par ouvrir la porte. Torse nu, l’air négligé et je m’enfoutiste à souhait.

« Tu m’explique maintenant ? » lui dis-je tout en le poussant pour entrer dans son appartement. Je me suis déjà assez humiliée comme cela sur le palier, pas besoin que ses voisins soient au courant de notre vie. Je sens mes mains tremblés de colère. Alors que lui semble vraiment très détendu, comme si tout était tout à fait normal. Rapidement, je jette mon sac sur une chaise de la cuisine et me retourne pour lui faire face. L’espace d’un instant, je plonge mon regard dans le sien. Nerveusement je passe mes mains dans mes cheveux. Je ne sais même pas part où commencer. Le frapper, lui faire creuser sa propre tombe avec une petite cuillère, lui mettre un coup de tête, un coup de pied dans les bijoux de famille… Je suis tellement énervée que je n’arrive même pas à parler. J’ouvre la bouche, mais aucun son de ne sort. De son côté, Ethanaël ne dis rien non plus. Génial ! Maintenant on va ce regarder dans les blancs des yeux. Non mais il faut avouer qu’en ce moment on est plutôt doué pour ce genre de truc. Comme deux abrutit. « Ethan je te parle ! Dit moi quelque chose bordel, n’importe quoi ! » lui dis-je alors pour en finir avec cet horrible silence.

Trahie. Voilà comment je me sentais depuis que j’ai appris pour son départ au Québec. Oui je me sentais littéralement trahie par mon propre meilleur ami. Et cette sensation est horrible. Il y a peu on a pris un sacré tournant dans notre relation, ou tout du moins c’est ce que je pensais. Il m’avait embrasser, on a eu du mal à mettre les choses à plat, mais on la fait et je pensais que c’était repartit comme avant. Que l’on pouvait ce faire confiance de nouveau et qu’on pouvait même continuer avec ce petit truc tout neuf. Ce n’était pas mon genre et pourtant j’y croyais un peu. Enfin je voulais voir ça avec lui, essayer quelque chose même si tout ne pouvais pas être tout rose du premier coup. Oui vraiment je m’étais imaginer cela en quittant les vestiaires il y a un mois et demi. Mais cet abrutit a disparu de la circulation sans me prévenir. Ca a été un sacré choc tout de même. D’où ma présence ici ce matin. C’est a moitié à poil qu’Ethanaël finis par ouvrir la porte. Il semblait surpris de me voir ici ou tout du moins de me voir aussi énerver. Comme s’il ne c’était rien passé. C’est nerveuse et tremblante que je finis par pénétrer dans son appartement. Je suis tellement tendue que je met plus de deux minutes à ouvrir la bouche. « Ethan je te parle ! Dit moi quelque chose bordel, n’importe quoi ! » finis-je par lui dire pour entendre ne serait-ce qu’une excuse ou n’importe quoi d’autre. Je ne sais même pas s’il a conscience de l’effet qu’a eu son départ sur moi. Oui je pense qu’il ne sais vraiment pas vu le petit sourire idiot qui apparaît sur ses lèvres.

« Je suis content de te voir, tu m'as manqué tu sais, j'ai trop de truc à te raconter... Tu verrais comme c'est super beau le Québec, vraiment, magnifique le paysage et tout. » me dit-il le plus sérieusement du monde. Mon dieu dites moi que je rêve. Il faut que quelqu’un me pince là. Je dois être en train d’halluciner. Oui ça doit être ça. Une nouvelle fois je passe une main dans mes cheveux et je me rapproche quelque peu de lui. L’espace d’un instant, je plonge mon regard dans le sien et c’est sans aucun regret que je lève la main pour lui coller une gifle. Je sens ma paume claquée contre sa joue d’une force assez incroyable. C’est bien la première fois que je me permet de frapper Ethanaël. Mais je dois avouer que sur ce coup-là c’est réellement plus fort que moi. « Ca c’est parce que tu te fou de ma gueule ! » lui dis-je alors comme pour expliquer mon geste. En aucun cas, je ne vais m’excuser. Non mais il ne manquerais plus que ça. Merde ! « Ca t’as pas traverser l’esprit de me prévenir ? Ca te prenais même pas deux minutes. » lui dis-je alors pour essayer de comprendre pourquoi il ne m’as pas prévenu, parce que je crois que c’est le pire. J’ai tout de même été obligée d’aller voir sa mère pour savoir où il était et même celle-ci semblait surprise de voir que je n’étais même pas au courant. « Tu joue a quoi sérieusement ? » lui demandais-je alors pour insister encore un peu plus. J’ai carrément l’impression de devenir dingue.

Je ne sais pas réellement pourquoi je lui ai coller cette claque. D’un seul geste, ma main c’est levée et est venue s’abattre sur sa joue. C’est la première fois que je me permet de faire cela à quelqu’un et en particulier à Ethanaël. Je le vois choqué et je dois avouer que je le suis aussi. Je n’avais réellement pas prévu cela. Mon bras reviens ce placer ballant le long de mon corps. Je suis comme stupéfaite par mon geste et je vois bien qu’il ne comprends pas plus ce qu’il m’as pris. J’avais comme besoin de lui mettre cette claque pour lui faire comprendre a quel point je me suis inquiète pour lui pendant qu’il vadrouillait je ne sais où encore. J’explique rapidement mon geste tout en bafouillant. Je lui reproche de s’être foutu de ma gueule sans réellement savoir pourquoi en fait. J’étais tellement énervée que c’est le seul et unique moyen que j’ai trouver pour faire passer le message ou je ne sais quoi. « Je me fou de ta gueule ? Mais ta craqué ou quoi... J'ai loupé un épisode ou quoi ? » me dit-il alors tout en ce frottant la joue. Apparemment j’y suis vraiment aller fort. Je vois la marque de mes doigts apparaître sur sa joue rosie par le contact brutale. Je reste silencieuse sans réellement savoir ce que je pourrais ajouter suite à ce geste plein de désinvolture. J’ouvre la bouche, mais rien ne sort alors je reste comme cela sans rien dire. Silencieuse et scotchée sur place.

« Bien sur que sa m'a traverser l'esprit mais tu serais pas parti comme une voleuse après ma douche, j'te l'aurai peux être dit que je partais le lendemain non, sa t'a pas traversé l'esprit sa... Et puis désolé si j'suis pas de longue sur mon téléphone à donner des nouvelles ou à dire les moindres faits et gestes que je fais. Tu me fais un sketch pour rien la, tu vois même pas comment tu te rend ridicule. Tu joues la femme qui veut pas de relation sérieuse qui veut pas s'attacher et qui veut prendre son temps et après tu viens ici comme une furie pour me péter un câble parce que j'suis parti pour raison professionnelle si j'puis dire. » sa réponse explose, elle claque comme s’il m’avais frappé en retour. Bien sûr que je me rends compte que la colère a pris le dessus sur ma raison, mais malgré tout je pensais encore être assez compréhensible. Je pensais vraiment qu’il allait comprendre, mais non… Les accusations pleuvent et je ne sais même plus par où commencer. Tout deviens violent d’un coup. J’ai l’impression de me retrouver il y a un mois et demi dans ces stupides vestiaires. « Déjà je ne me suis pas enfui comme une voleuse, tu prenais ta douche et je te connais par cœur j’allais pas t’attendre une heure et demie quand même. Je t’ai laisser un mot en plus ! Ca partais pas d’une mauvaise intention tu sais… » lui-dis je alors presque en finissant ma phrase dans un murmure. Je sais qu’il y a quelque chose que j’ai fait de mal, mais je ne sais pas, j’ai l’impression de lâcher prise. Je sens un frisson me parcourir. Je vois à quel point je commence à l’énerver également. Il continue, il me parle de sa carrière comme quoi je devrais être contente pour lui au lieu de lui hurler dessus. Que je savais à quel point il tenais à sa carrière et sur ce coup-là je ne peux m’empêcher d’acquiescer d’un signe de tête.

Sans comprendre réellement ce qui m’arrive, je sens mes émotions ce chambouler et c’est avec une voix légèrement tremblante que je finis par lui répondre. « Mais bien sûr que je suis contente pour toi, tu me l’aurais dit j’aurais sauter au plafond, je ne sais pas réellement ce que c’était, mais si ça t’as permis de te faire recruter ça me fait plaisir pour toi, vraiment ! Mais… Je sais pas, j’avais plus de nouvelles de toi. T’aurais pu être mort dans un fossé ou je sais pas quoi, je me demandais où t’étais et ta mère paraissait vraiment surprise que tu m’ai rien dit. » avouais-je alors sentant une larme couler sur ma joue. Voilà. Je viens carrément de lâcher la pression d’un seul coup. C’est rare que je craque comme cela, mais après la conversation qu’on avait eu j’avais vraiment été surprise de le voir partir comme ça sans rien dire du tout. « J’ai crue que t’avais fuit après la conversation qu’on avait eu et ça m’as foutu les jetons… Tu m’as manqué idiot ! » finis-je par lui dire tout en essuyant la larme qui s’amusais à couler le long de ma joue.

La colère déforme les perceptions, elle rends les gens aigries, trop sûr de leurs instant et particulièrement méchant. Malgré tout la colère est devenue instinctivement chez moi. Je me protège constamment derrière cette colère qui fait de moi une fille lunatique. Je suis sûr qu’à la place des autres, je serais incapable de me supporter et pourtant je ne change rien à mon comportement. Je reste moi même malgré le fait qu’Ethanaël me répète souvent que je me ridiculise à être comme cela. Je sais pas. C’est plus fort que moi. Je me suis tellement fait avoir dans ma vie que la colère est devenu un moyens de cacher tout ce qui ne va pas chez moi. Oui je me cache derrière cela même si cela peut paraître incroyablement bête. Et puis merde qu’est-ce qui m’as pris de lui foutre une claque. Après ce geste, je sens la pression redescendre comme si cela m’avait fait un électrochoc. Au moins je me calme un peu et la conversation va pouvoir avancer un peu mieux. A croire qu’en ce moment on sait faire que ça. Enfin. Je finis par lui dire que je n’étais pas partie comme une voleuse, mais que je savais tout simplement qu’il allait prendre une douche pendant des heures. Une nouvelle fois il semblait choquée que je le connaisse aussi bien. Ce qui me fit légèrement sourire. « D'accord ta raison, mais bon c'est pas comme si j'm'attendais à ce que tu me laisses en plan, j'aurai voulu ne pas passer la soirée seul... Mais c'est pas grave on va dire. Oui je sais bien je l'ai vu, puis pour ta gouverne j'suis pas rester 1h, j'mourrai de faim, et la douche des vestiaires c'est pas comme ma propre douche, y'a des mecs tu sais pas s'qui font la dedans… » me dit-il le plus sérieusement du monde. Sur ce coup-là, je ne peut m’empêcher d’exploser de rire tout en faisant une drôle de grimace. « Bon alors déjà je veux pas savoir ce que font tes potes là-dedans et deuxièment arrête de faire le choquer dès que je te dis que je te connais par cœur, au bout de vingt ans y a des trucs qui changent pas ! » lui répliquais-je tout en riant légèrement de nouveau.

Finalement je lui explique que j’aurais été réellement heureuse pour lui s’il m’avais expliquer le pourquoi de son départ avant son départ justement. Je sais parfaitement que sa carrière passe avant tout et je ne pourrais jamais le critiquer pour cela étant donner que je suis exactement comme lui sur ce point-là. Je me sens idiote de pleurer comme cela, mais j’efface ces quelques larmes d’un léger coup de main sur mes joues. Doucement mais sûrement l’atmosphère commence à ce détendre. Les sourires refont surface et on ne cesse de s’excuser. « Tu m’as manquer idiot ! » finis-je par lui avouer ce qui n’est que la strict vérité il faut l’avouer. « J'suis vraiment désolé... C'est pas que j'ai fuis mais je voulais te laisser du temps, que tu sois sur de ce que tu voulais... Et moi aussi. Tu m’as manqué aussi tête de linotte. » me dit-il a son tour. Je sais que j’aurais sûrement dû ne pas m’énerver, mais c’est dans ma nature. Sans rien ajouter de plus, je m’approche encore un peu plus de lui. Délicatement, je caresse sa joue encore rouge et dépose ma tête dans le creux de son épaule. Je me sens bien là dans ses bras. C’est comme si j’étais dans une bulle, comme si rien ne pouvais m’atteindre. Et c’est là que je soupire un bon coup pour évacuer une bonne fois pour toute cette foutue pression. Ca fait longtemps que l’on ne c’était pas retrouver dans cette position et cela fait presque bizarre. J’ai peur de faire quelque chose de travers. Finalement je passe mes bras autour de sa taille et dépose mon menton sur son torse pour pouvoir le voir un peu. « Bon sinon… Mon meilleur ami va-t-il devenir un sportif super célèbre ? » lui demandais-je avec un léger sourire aux lèvres. Je ne sais même plus si je dois l’appeler comme cela ou pas. J’hésite quelque peu sans savoir pourquoi. Malgré tout, je ne bouge pas d’un millimètre. Sans réfléchir je dépose un baiser au creux de son cou avant de dire : « Je pourrais devenir ta photographe officielle et personnel ! »

« Hum... T'es sur que tu veux pas savoir sa pourrai t’exciter qui sait ? Quoi que sa te détruirait le fantasme des sportifs. Désolé, c'est que t'es la seule personne qui me connaisse autant bien, peux être même mieux que moi et c'est flippant, j'y crois pas que sa fait plus de 20 ans qu'on se connait... T'imagine quand même, c'est dingue. » me dit-il tout en riant. Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel en l’écoutant parler de ses coéquipiers. Mon dieu je n’ose même pas imaginer ce qu’ils sont capable de faire dans ces vestiaires, les mecs peuvent vraiment être dégueulasse des fois. Rien que d’y penser, je frissonne de dégoût. En ce qui concerne ce qu’il viens de me dire sur notre amitié, je ne peux qu’hocher la tête. Vingt ans. Mon dieu c’est vrai que cela fait vingt ans que l’on ce connaît. Je me souviens encore du premier jour où j’ai vu sa petite bouille. On était tout petit et j’étais toute seule sur ma balançoire lorsqu’il est venu s’asseoir à côté de moi. Et dire que depuis on ne c’est pratiquement pas lâcher. En même temps, il a quelque peu sauver ma petite vie sans lui j’aurais été obligé de vivre avec ma mère et ces abrutit de petits copains. « Et oui vingt ans… Pire qu’un vieux couple t’imagine ! Je me souviens encore de ta bouille le premier jour où je t’ai connu, t’avais de bonne joue à l’époque » lui dis-je tout en attrapant ses deux joues entre mes deux mains tout en riant. Je sais qu’il va me détester pour avoir fait ça, mais je m’en fiche je trouve cela vraiment drôle.

Finalement, je passe mes bras autour de sa taille et me cale contre son torse. « Bon sinon… Mon meilleur ami va-t-il devenir un sportif super célèbre ? » lui demandais-je alors pour me renseigner quelque peu sur ce qu’il a fait pendant ce mois et demi d’absence. L’espace d’un instant je tique sur le mot « meilleur ami », je ne sais pas même pas si je dois encore l’appeler comme cela ou autrement. Doucement je dépose mon menton sur son épaule et le regarde sans rien dire. Je lâche un léger soupire. « Enfin je dois encore t’appeler comme ça ? » lui demandais-je sans réellement savoir si c’était une bonne idée de ce lancer de nouveau sur ce sujet-là. Je me promet de ne pas m’énerver de nouveau, quelque soit sa réponse. D’un seul coup, je sens sa main ce déposer dans mes cheveux. Cela faisait longtemps que nous n’avion pas été aussi proche tout les deux et je dois dire que cela me fait un bien fou. J’ai l’impression d’être dans ma bulle, là où personne ne peut venir m’embêter ou rien ne peux m’atteindre ou je me sens incroyablement en sécurité. « Eh bien il semblerait que oui, qu'il sera fantasmé par encore plus de fille qui ne l'est à l'heure actuel Et puis je vais avoir la chance de jouer dans une des meilleurs équipe pro d'Amérique, c'est tout simplement énorme. Bon c'est pas avant un ou deux ans, mais entre temps je repartirais quelques fois là bas pour suivre des stages d'entrainement pour apprendre leur tactique et apprendre à jouer comme eux le veulent . » me dit-il et il ne fallut pas plus de cinq minutes pour voir les étoiles dans ses yeux. Lorsqu’il parle de cela j’ai vraiment l’impression d’avoir un gamin en face de moi et ce côté de sa personnalité qui me fais craquer. Il est tellement touchant comme cela. Je ne peux m’empêcher de déposer un baiser au creux de son cou avant de lui proposer de devenir sa photographe personnel et attitré. L’idée semble le séduire ce qui me fait rire doucement. Cela pourrais être marrant au final.

« Comme ça je pourrais te surveiller de très près ! Parce que ça me plaît pas vraiment qu’une horde de groupie te tourne autour, j’ai le privilège d’être la première et personne ne peut prendre ma place. » lui dis-je tout en caressant doucement son torse nu. Il faut avouer qu’aucune femme normalement constituer ne pourrait résister à ce corps-là. Finalement, je recule quelque peu pour le regarder droit dans les yeux. Tout semble hors du temps ici. Et c’est pour cela que je n’hésite pas plus de deux secondes pour faire ce que j’ai envie de faire, c’est à dire l’embrasser tendrement avec de plus en plus de fougue. « Mais si on s’amusais un peu avant de parler boulot ? » lui dis-je d’un air quelque peu aguicheuse.

« Un vieux couple n’exagère pas quand même on s'ennui jamais nous , y'a jamais de routine en plus. Et moi donc toute seule assise sur ta balançoire l'air triste... T'étais tellement belle n'empêche j'avais l'impression d'avoir vu un ange ... J'avais de bonne joue , ben merci dis que j'étais gros ou que j'suis devenu un asticot. » me dit-il tout énerver que j’ai pu lui faire le coup de la grand-mère en lui tirant les joues. Je sais parfaitement qu’il déteste cela, mais j’ai toujours aimer le taquiner et ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer cela. Malgré tout j’ai beau faire la fière, ces paroles me touche. C’est vrai que si je ne l’avais pas rencontrer, je ne sais pas ce que serais devenu ma vie. Il a été ma bouée de sauvetage et ça c’est bien quelque chose que je ne lui ai jamais avouer auparavant. Malgré tout, j’hésite quelque peu à lui dire justement. Il a ce don stupide sur moi de me faire devenir tendre, sentimentale voir presque romantique. A croire qu’il est capable de me faire changer. Enfin. Après avoir lâcher un léger soupire, je plonge mon regard dans le sien. « Tu sais… Je sais pas trop ce que serait devenu ma vie si je t’avais pas rencontrer ce fameux jour. T’as changer ma vie. » lui avouais-je alors tout en finissant par baisser légèrement la tête. Les confidences de ce genre ce n’est pas trop mon truc tout de même, il faut pas abuser ! Mais, la discussion ne ce diriger plus vraiment là-dessus désormais. En effet, je ne sais plus si je dois le présenter comme mon meilleur ami ou comme mon petit copain. C’est vrai que la situation est quelque peu ambiguë en ce moment. « Eh bien je sais pas, tu m'appelles comme tu veux, je ne sais pas ce qu'on est, enfin on est quoi au juste maintenant ? » finit-il par me dire d’une voix douce. Il faut avouer que sa question me laissa perplexe voir même nerveuse. Comme a chaque fois, dans ce cas-là, je passe une main dans mes cheveux.

« J’en sais rien en fait. Tu m’as manquer c’est un truc de dingue, mais comme tu m’avais jamais manquer avant… » finis-je par avouer d’une façon presque timide chose qui ne me ressemble vraiment pas. Finalement on change rapidement de sujet pour en revenir a son fameux stage. J’étais venu ici sur les nerfs, mais je ne peux pas lui en vouloir d’être parti pour cela. Le sport c’est sa passion sa vie, si on lui enlève cela j’imagine assez facilement qu’il deviendra dingue et je sais très bien pourquoi. Si on m’enlève mon appareil photo je finirais pas tourner en rond et très vite. J’ai toujours mon appareil dans mon sac et je ne pourrais jamais m’en séparer, c’est pas possible. Donc bien sûr que je comprends pourquoi il est parti finalement . Il ce met alors à me parler de groupies qui pourraient lui tourner autour. Il ne m’en faut pas plus pour répliquer de suite que ce genre de truc ça ne me plaît pas trop. En général, les groupies des sportifs sont des blondasses a gros seins. Le genre de nana que je déteste par dessus tout et puis maintenant… Comment dire je pourrais presque devenir jalouse. Normal après tout, non ? Oui sûrement, non, mais ce n’est pas grave. « Me surveiller tiens donc , t'aurai peur de quoi ? Vraiment comme si une horde de groupie pourrait faire le poids face à toi de toute manière. » finit-il par me dire. L’espace d’un instant, je ne peux m’empêcher de le regarder presque surprise par ses paroles. Je ne pensais pas l’entendre me dire quelque chose comme cela un jour, mais il faut dire qu’en ce moment il a tendance à m’impressionner. Qui aurais cru que mon meilleur ami pouvait être aussi romantique. Personne, pas même moi. Si c’est vous dire ! Enfin. Après avoir digérer cette belle surprise, lui réponds en riant. « Qui sait tu pourrais trouver une super groupie mieux que moi, après tout j’ai rien d’exceptionnel. Je fais pas le poids face à des mannequins. » lui dis-je tout en sachant parfaitement qu’il allais pas aimer ma réponse. Enfin je ne sais pas pourquoi, mais je suis sûre qu’il va trouver quelque chose à répliquer.

Puis peu à peu l’ambiance commence à changer et mon côté aguicheuse prends doucement le dessus. Il faut avouer que j’ai quelque peu envie de le tester, pour voir jusqu’où il serait prêt à aller avec moi. Autant dire que nous n’avions jamais envisager quelque chose comme cela auparavant, mais désormais tout deviens possible. C’est donc sans lui poser de questions que je l’embrasse. J’ai l’impression que mon ventre va exploser. Les sensations ce multiplient, plus intense et nouvelle les unes que les autres. Et c’est là que je le lance le jeu. Je m’en veux presque de faire cela avec lui, mais c’est plus fort que moi. C’est qu’il a l’air tenter le petit en plus. C’est avec un air coquin que je finis par répondre à sa question. « Mmmh je sais pas… A toi de voir ! ». Je dépose un léger baiser sur ses lèvres avant de me rendre dans la cuisine histoire de tester encore plus ses limites, mais également pour me servir un verre d’eau…

« Toi aussi tu m'as manquer, même si je ne t'ai pas envoyer de message ni appeler, je voulais vraiment être sur que je t'aimais vraiment tu vois mais pas que comme meilleure amie, et sa c'est vraiment confirmer. Mais après je sais pas si tu, fin si on est ensemble, pour moi c'est vrai que j'aimerai bien mais après toi je sais pas... » finit-il par me dire après mon petit craquage sentimentale. Il faut avouer qu’il ne dois pas réellement avoir l’habitude de cela avec moi, mais j’essaye vraiment de faire de mon mieux pour lui montrer tout ce que je suis capable de ressentir ces derniers temps après sa très grande révélation. Il faut dire que les choses sont complètement en train de changer entre nous et je fais de mon mieux pour ne pas complètement paniquer. Il a de la chance tout de même le petit. C’est vrai que tout de même cet éloignement a eu du bon. J’ai pu remarquer qu’il m’avait réellement manquer comme jamais. Je me suis rendu compte que j’ai constamment besoin de me blottir dans ses bras, de sentir son parfum, de voir son joli petit sourire et d’entendre ses blagues pourries. Oui c’est carrément devenu vital et même si parfois ça me fait super peur ce trop plein de sentiment et tout le toutim. « En fait je crois qu’on pourrais dire qu’on ensemble si tout le monde est d’accord… » lui dis-je tout en souriant légèrement. La discussion continua a évoluer, dans un sens et puis dans un autre en même temps cela fait un mois et demi que l’on c’est pas vu, on a donc beaucoup de chose a ce dire, mais ce qui va suivre, je ne l’avait vraiment pas prévu.

« Une groupie ne peux pas être mieux que toi, tout d'abord parce que non t'es pas exceptionnel tu es unique, ensuite parce que je t'aime, toi et tout ce qui a en toi, c'est pas une nana au gros lolo, qui peux être une bête de sexe au lit qui m’intéresse, c'est l'intelligence, la bonté, le caractère, c'est ton regard, c'est ton sourire, c 'est tes cheveux, c'est ton odeur, et c'est ta vision des choses. Toi derrière un objectif qui vois ce que les autres ne voient pas. » finit-il par me dire le plus sincèrement du monde. D’un seul coup, je sens des papillons envahirent mon ventre. Je panique c’est sûr. J’ai pas rêver hein, il viens de me dire je t’aime. Mon dieu, mon dieu… Aller respire Siloë tout va bien ce passer. Aller reprends toi, dit quelque chose. N’importe quoi. A vrai dire, je ne sais plus quoi faire. Je ne peux pas lui dire que moi aussi, non c’est pas possible même si au fond je le pense presque. Enfin je ne sais pas du tout. « Je… Merci ! » lui dis-je alors. Ok. Nul. Pitoyable. Je me fais presque pitié. Alors d’un seul coup, je me met dans la peau de la Siloë que je connais le mieux, celle qui use de son charme pour détourner l’attention.

Je dois dire que sur ce point-là par contre je suis très douée. Sans aucun scrupules je commence à chauffer Ethanaël en l’embrassant avec une fougue que je ne connaissais plus depuis bien longtemps. Je fais ce que je c’est faire de mieux, mettre de la tension et m’éloigner quelque peu. Juste le temps de boire un verre. Je n’ai pas besoin de me retourner, je sais parfaitement qu’il m’as suivi. D’ailleurs je sens ses bras m’entourer puis un baiser ce déposer dans mon cou. Cette sensation me fait carrément frissonner. Je le laisse maître de ses gestes et me retrouve d’un coup en train de l’embrasser avec une fougue qui ne laisse paraître aucun sous-entendu. « Tu veux pas aller dans la chambre ? » me demanda-t-il alors. Je sais parfaitement qu’il va me détester, mais je ne peux m’empêcher de répondre ceci : « Non merci, je la connais déjà ta chambre ! ». L’espace de deux minutes j’essaye de rester sérieuse, mais face à sa réaction je ne peux m’empêcher d’exploser de rire avant de m’asseoir sur le plan de travail de la cuisine. J’enroule alors mes jambes autour des hanches d’Ethan tout en posant une main sur son torse et en déposant un nouveau baiser sur ses lèvres. « J’ai envie de toi. » lui dis-je alors d’un seul coup, sans réfléchir. C’était spontané et vrai.

J’en reviens toujours pas il m’as dit je t’aime. Bon on ce l’ai déjà dit lorsque l’on déconne ou quand l’un va pas très bien, mais je sais parfaitement que celui-ci est différent de tout les autres. C’est la première fois qu’un homme me dit cela et je dois avouer que ça me fait totalement flipper. Tellement que je réponds carrément à côté de la plaque. Je dois avouer que sur ce coup-là, je n’ai pas été douée du tout, mais je sais qu’il ne m’en voudra pas. On a tout les deux été très tendus sur ce coup, mais ce petit épisode et très vite oublier. D’un seul coup, l’ambiance change totalement dans l’appartement. Doucement, mais sûrement je commence à le chauffer. Il y a encore quelques mois, je n’aurais jamais imaginer faire cela avec Ethanaël. Enfin en particulier avec lui. Surtout que c’est celui qui m’engueule dès que je reviens de chez Juventin. A croire que les choses vont légèrement changer désormais.

Assise sur le plan de travail de la cuisine, les jambes enrouler autour de ses hanches, mes bras autour de son cou, je mène doucement la danse. Je vois bien qu’il hésite, que ces geste ne sont pas si sûr que cela. Serait-il timide d’un seul coup. Malgré tout, il ne ce démonte pas et me demande si je voudrais pas aller dans sa chambre. Bien sûr, là maintenant tout de suite, j’ai envie de cela et unique de cela, mais j’ai encore envie de le taquiner. « Non merci, je la connais déjà ta chambre ! » lui dis-je comme s’il m’avait juste proposer de visiter son appartement. Je sais que cela n’est pas très sympathique, mais ça réaction vaut toutes les blagues du monde. Je ne peux m’empêcher d’exploser de rire. Alors que je murmurais doucement au creux de son oreille que j’avais envie de lui, il emprisonna mes lèvres dans un baiser plein de passion. Il faut avouer que cela rajoute à l’excitation ambiante. S’il avait porter un tee-shirt je crois que je l’aurais déjà envoyer voler. « Écoute, moi aussi j'ai envie de toi, mais là de suite, fin pas sur la cuisine , j'veux que sa soit bien tu vois... C'est pas comme si t'étais juste une fille que je tirai et qui dégagé. Je veux juste que sa soit parfait sous tous les points. » finit-il par me dire. Et je ne peux m’empêcher de sourire face à cela. Il a vraiment l’air tendu presque bizarre. Lui ferais-je peur d’un seul coup ? Doucement je décide de reprendre quelque peu les choses en mains pour être sûr qu’il va pas nous péter un câble. Je me rapproche encore un peu plus de lui, assez prêt pour pouvoir coller mon front contre le sien. Je sens son souffle chaud sur ma peau et frissonne légèrement. « Tu te met trop de pression mon chou, calme toi, tout va bien ce passer ! » lui dis-je alors avec un beau sourire. Je ne veux surtout pas qu’il crois que je me moque de lui, car ce n’est pas du tout le cas.

Finalement je saute du plan de travail et attrape sa main avec un certain œil coquin. « Bon… Allons voir cette chambre ! » lui dis-je alors. J’ai toujours l’habitude de prendre les choses en main, je voulais qu’il le fasse, mais j’ai l’impression que ce ne va pas trop être le cas pour le moment, mais j’ai tellement envie de lui là maintenant tout de suite que je ne peux pas attendre plus longtemps. Cela fait réellement bizarre tout de même, mais j’essaye de ne pas y penser. Il ne nous faut pas plus de deux minutes pour ce retrouver sur son lit, lui allonger, moi à califourchon au-dessus de lui en train de l’embrasser avec envie. « T’as intérêt a être à l’hauteur de ta réputation » lui dis-je alors tout en riant.

« Tu te met trop de pression mon chou, calme toi, tout va bien ce passer ! » lui dis-je tout en riant. Bon c’est vrai que j’aurais pu faire largement mieux parce que la niveau je tue ton égo il n’y a pas mieux, mais en même temps j’ai besoin de décompresser la situation en faisant des blagues pourries après tout je suis sur le point de passer à l’acte avec mon meilleur ami c’est le genre de chose qui ne ce produit pas tout les jours tout de même. J’ai un peu jouer avec le feu sur ce coup-là il faut l’avouer parce qu’il aurait pu me laisser en plan comme une pauvre idiote et je me serais sentie bien con quand même parce qu’il faut avouer que j’ai vraiment envie de lui là maintenant tout de suite. Sans plus attendre je descend de mon poste sur la table de la cuisine et l’entraîne doucement dans sa chambre. Moins de deux minutes plus tard, je me retrouve à califourchon au-dessus de lui. Enfin pas si longtemps que cela parce que notre cher Ethanaël reprends très rapidement le dessus. Et cette fois-ci je le laisse faire sans broncher. Je sens son souffle chaud parcourir chaque recoins de ma peau et je me laisse aller sous ses gestes tendres. Je lui offre mon corps en me cambrant légèrement. « Tu me met pas du tout la pression là, et toi non, j'espère que t'es si bonne au lit que je l'imagine pour que tout les mecs veulent passer dans tes draps... » me dit-il ce qui à légèrement le don de couper mon envie. L’espace d’un instant, je remonte légèrement dans le lit et bêtement passe un bras devant ma poitrine. J’ai légèrement du mal à me faire à l’idée que je vais coucher avec lui. « Si tu me parle comme ça, ça va pas le faire. Merde… Je vais coucher avec mon meilleur ami… Non, mais ça va le faire, hein… » et merde voilà c’est moi qui panique maintenant.

Finalement il me demande de lui montrer ce que je sais faire et allez savoir pourquoi cela me redonne de l’excitation et je reviens à la charge en plaquant mon corps contre le sien. L’espace d’un instant, j’embrasse son torse de rêve avant d’aller emprisonner ses lèvres dans les miennes. Ma langue va ce mélanger à la sienne. « J’ai l’impression que mon cœur va exploser » finis-je par lui dire prise dans l’élan de la situation. Doucement ma main ce dirige vers son intimité tout en continuant à l’embrasser. « Tu voudra plus jamais me laisser partir après ça ! » lui dis-je. Et c’est ainsi que dans la chaleur ambiante nos corps ont commencer à ce mélanger. On c’est retrouver lier par un lien que l’on ne connaissait pas entre nous. L’harmonie a très vite été trouvé. Le plaisir, le sens charnelle, l’envie, les sentiments, tout ce décuple d’un seul coup. Le pied vraiment quelque chose que je n’avais pas connu depuis bien longtemps. C’est seulement quelques heures plus tard, que je m’endors dans ses bras…

Je ne sais pas trop quelle heure il est lorsque je finis par me réveiller, mais tout ce que je sais c’est que dors il fait nuit noir et qu’Ethanaël dors encore. C’est sans bruit que je l’observe dormir. Etant sérieusement convaincue qu’il dors je caresse doucement sa joue. « On est dans la merde mon grand… Je crois que je suis en train de tomber amoureuse de toi… » murmurais-je doucement tout en déposant un baiser sur son front avant de retourner me blottir dans ses bras…

D’un seul coup, il n’existait plus que nous deux et uniquement nous deux. On c’est laisser enfermer dans cette envie d’être ensemble et surtout de ce faire plaisir sans aucunes barrières. Il nous fallut un peu moins de vingt minutes pour ce retrouver dans le lit d’Ethanaël. Je sentais son corps vibrer sous mes baisers, son souffle chaud sur ma nuque. Rapidement, nos deux corps ne firent plus qu’un dans la chaleur ambiante de cette chambre. J’ai l’impression que mon cœur va exploser tellement il bas à cent à l’heure. Nos soupirs ce mêlent, nos langues également. D’un seul coup, tout s’accélère. Il n’existe plus aucune gêne entre nous, on s’apprivoise, on ce découvre sous un nouvel angle et je dois avouer que cela me plaît plutôt bien. C’est comme si je faisais cela pour la première fois, je redécouvre tout un tas de sensations que je ne connaissais plus ou que je connaissais carrément pas. C’était carrément le pied, il faut avouer qu’il est vraiment à la hauteur de sa fameuse réputation. Dire qu’au Lycée toutes les filles ce vantaient d’être passé dans son lit, je comprends un peu mieux désormais.

C’est au bout de quelques heures, une fois notre appétit rassasié, que chacun s’endors dans les bras de l’autre. C’est bel et bien la première fois que je reste dormir avec l’homme avec qui j’ai coucher. Habituellement, sois je les virent de chez moi soit c’est moi qui prends la fuite, mais ici, ce soir, je n’ai pas du tout envie de quitter cet endroit. Je suis vraiment bien ici, encore sur mon petit nuage. Après avoir dormis quelques heures, je finis par me réveiller en plein milieu de la nuit. En réalité, je ne sais pas trop quelle heure il est, mais ce n’est pas grave. L’espace d’un instant, je l’observe dormir a côté de moi. Il a l’air paisible et heureux. « On est pas dans la merde mon grand… Je crois que je suis en train de tomber amoureuse de toi… » finis-je par murmurer dans le noir tout en caressant tendrement sa joue avant de déposer un léger baiser sur son front. Je suis persuadé qu’il dors et ne me fais pas réellement de soucis sur le fait qu’il puisse m’entendre. Une fois cet aveu fait, je l’observe encore quelques minutes et finis par me blottir de nouveau dans ses bras. Pour la première fois, je découvre son odeur, malgré le peu de lumière, j’observe les détails des lignes de son corps. Il est désormais mon meilleur ami et mon amant, un concept quelque peu bizarre, mais qui me plaît tout de même et c’est en pensant à cela que je finis par me rendormir.

Je ne sais pas combien de temps ce sont écoulés après cela, mais d’un seul coup, je le sens bouger a côté de moi. Puis je sens sa main ce balader sur mon bras doucement. Je finis par émerger en ouvrant légèrement les yeux. Quelques rayons de soleil passent au travers des volets. J’ai encore un peu de mal à réaliser que je me réveille dans le lit d’Ethanaël après avoir passer la nuit avec lui. Finalement, je me tourne légèrement pour apercevoir son visage. « Bonjour toi ! » murmurais-je tout en approchant mon visage du sien pour y déposer un léger baiser. C’est bête me je ne peu m’empêcher d’avoir le sourire aux lèvres. Je me sens réellement bien ici. D’un seul coup, une idée me passe par la tête. Je me relève et cherche des yeux mes fringues. J’attrape ma petite culotte et l’enfile en même temps que son tee-shirt. « Bouge pas je reviens ! » lui dis-je tout en partant de la chambre pour me rendre dans le salon. Je reviens deux minutes plus tard équiper de mon appareil photo. Oui je sais, étrange de sortir ça maintenant, mais la photo c’est mon truc et j’ai réellement envie d’immortaliser ce moment. C’est en m’appuyant sur le chambranle de la porte que je me planque derrière mon objectif, la meilleure cachette du monde selon moi. Après quelques réglages, je finis par le prendre en photo. Finalement je met le retardateur en retour et dépose l’appareil sur sa commode avant de me dépêcher d’aller me blottir contre lui… « Je t’offrirais cette photo et tu l’affichera sur ton calendrier à la date d’aujourd’hui avec pour légende, le jour où Siloë-Jules a accepter de devenir ta petite amie exclusive » lui dis-je tout en riant avant de revenir l’embrasser avec envie. Après un léger moment, je recule pour observer son visage. Il a ce même stupide sourire sur les lèvres depuis qu’on c’est réveiller. « Pourquoi tu souris comme ça depuis tout à l’heure ? ».

Après avoir dormi quelques heures, c’est en sentant la main d’Ethanaël ce balader sur mon bras que je finis par me réveiller. On ne peut vraiment pas rêver mieux comme réveil. La nuit fut courte, mais tout simplement intense. Je n’ai pas beaucoup dormi même une fois qu’il eu sombrer. En réalité, je passer le reste de la nuit à réfléchir. A nous deux, mais également à moi. A ce qu’on allait bien pouvoir devenir en fait. Et il faut dire que j’ai pousser la réflexion très très loin. Tellement que j’ai finis par lui avouer que je commençais à tomber amoureuse de lui, chose qui me fait le plus peur actuellement dans ce monde. Enfin. Ce n’était pas réellement un aveu puisqu’à ce moment là il dormais profondément. Malgré tout c’est sorti de ma bouche et chaque mot à finis par résonner sur les murs de cette chambre. Oui je l’ai bel et bien dit. Maintenant il ne me reste plus qu’à lui dire en face. Mais ne précipitions pas les choses. Avec lui je ne veux surtout pas faire de connerie, faire les choses bien, dans un ordre précis parce que je ne sais vraiment pas ce que je ferais sans lui dans ma vie. Je ne peux vraiment pas me permettre de jouer et de le perdre. C’est tout sauf envisageable. Enfin. Pour le moment pensons à ce fameux réveil, en douceur. C’est tout aussi doucement que je me tourne vers lui pour lui dire bonjour et l’embrasser tendrement. Merde c’est que je pourrais presque m’y habituer au final. « Coucou toi, bien dormi ? C’est pas moi qui t’es réveillé j’espère. » me dit-il d’une petit voix genre je viens de me réveiller et je ne sais pas trop où je suis. « J’ai dormi comme un bébé, enfin je crois… Je sais même pas quelle heure il est ! » finis-je par lui dire. C’est vrai qu’on c’est légèrement couper du monde ces quelques dernières heures. Mon dieu le retour à la réalité risque de faire mal.

Finalement je me rhabille rapidement, enfin si on peut appeler cela s’habiller et lui demande de ne pas bouger. Je compte juste aller chercher mon appareil photo qui est rester dans mon sac, qui lui est rester dans la cuisine. Malgré tout je l’entends hurler alors que je suis dans le couloir. « T’enfui pas hein, sinon j’appelle la police. » suivi par un rire. Je sais qu’il ne me voit pas, mais je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel. « MON DIEU ! La police j’ai peur ! Je vais pas m’enfuir à moitié a poil idiot. » lui dis-je alors tout en riant a mon tour. Non franchement je peu être tordue des fois, mais pas ce point-là tout de même. C’est donc appareil photo en main que je finis par revenir dans la chambre. Je sais qu’il ne va pas apprécier, mais j’ai réellement envie d’immortaliser ce moment. Après tout c’est pas tout les jours qu’un truc comme cela va nous arriver et en général c’est les photos qui capte un sentiment ou une émotion réelle que je préfère. Cette chambre est encore pleine des souvenirs de tout ce qu’on a pu faire cette nuit et la lumière du jour qui s’abat doucement sur ce lit peut vraiment donner quelque chose d’unique en son genre. « Je t’offrirais cette photo et tu l’affichera sur ton calendrier à la date d’aujourd’hui avec pour légende, le jour où Siloë-Jules a accepter de devenir ta petite amie exclusive » lui dis-je alors avant de l’embrasser de nouveau, mais avec un tout petit peu plus d’envie. Je remarque la surprise sur son visage et ne peux m’empêcher de rire. « Exclusive ? Mais que je suis chanceux dit moi, alors vaut mieux qu’elle soit magnifique cette photo puisque c’est un événement à marquer d’une pierre » me dit-il avant de m’embrasser a son tour.

Une fois la photo prise, je me réinstalle doucement dans ses bras. Je sens que l’on va pas trop quitter ce lit aujourd’hui, heureusement que je ne bosse pas d’ailleurs, ça m’aurait tuer de devoir le planter pour mon pointer au boulot. Allonger sur le ventre, je pose mon menton sur son torse histoire de pouvoir le voir et finis par lui demander pourquoi il sourit aussi stupidement depuis qu’il est réveiller. J’ai l’impression d’avoir pris un gamin en flague. « Je sais pas, parce que j’ai passer la meilleure nuit de ma vie, que tu ne t’es pas enfui dans la nuit, que je suis tout simplement heureux… N’ai-je pas le droit ? » finit-il par me dire tout en me tirant la langue. Rapidement je lève les yeux au ciel avant de m’appuyer sur mes coudes pour me relever et plonger mon regard dans le sien tout en lâchant un léger soupire. « Okay écoute moi d’accord… Commence pas à flipper, je vais pas partir. J’ai juste pas mal réfléchi cette nuit d’accord, pendant que tu dormais. Je te promets que je vais arrêter mes conneries, enfin je vais vraiment essayer parce que tu vois je suis tellement bien là avec toi. Mais… Il faut vraiment qu’on soit sûr, je veux dire… Je veux pas que ce soit le paradis pendant quelques jours et qu’après on ce foute sur le gueule. Je peux pas me permettre de te laisser disparaître de ma vie. Je sais que ta carrière passe avant tout et je peux pas te blâmer pour ça puisque la mienne passe avant tout également, mais si tu dois repartir dit le moi cette fois, ça évitera que je vienne te frapper. » lui dis-je tout en passant doucement une main sur sa joue, heureusement la marque à disparue, mais je suis sûre que celle-là on est vraiment pas près de l’oublier. « Oui je suis pas romantique, oui je flippe dès qu’on parle de sentiment ou d’engagement etc. Mais pour toi je suis franchement prête à faire un effort, juste… M’en demande pas trop non plus, pas tout de suite… » finis-je alors par lui dire. Mon dieu j’ai l’impression de l’avoir scotcher sur place…

« Ben en tout cas t’avais l’air… Tu ressemble un peu à un ange quand tu dors, si tu pouvais être comme ça tout le temps ». Cela faisait à peine cinq minutes que j’étais réveillé et déjà il me taquine. C’est qu’il a de l’espoir le coco tout de même. Mon réveil c’est la chose la plus déterminante de ma journée, bien plus que le café d’ailleurs. Si on me gonfle dès le réveil je peux être super désagréable et ce toute la journée, mais aujourd’hui est un jour quelque peu exceptionnel. Alors a journée exceptionnelle mesure exceptionnelle comme ont dit ! Malgré tout, je ne peux m’empêcher de lui tirer la langue. « Je te ferais dire que t’es vachement plus supportable quand tu dors aussi mon cher ! ». Ahah ! La vengeance cela me connais. Il faut avouer que notre relation ne sera jamais comme les autres quoiqu’on finisse par décider. Cela fait vingt ans qu’on partage nos vies et cela met en avant une complicité que personne ne pourra jamais comprendre et qui fait également qu’il n’y aura jamais aucune gêne, aucun blanc entre nous. On sera toujours en train de ce chahuter. « Il est 10h15, ta quelque chose de prévu aujourd’hui, enfin t’es pas pressé ? » finis par me dire quelque peu effrayé comme si j’allais m’envoler d’un seul coup. Je sais que c’est ce qui lui fait le plus peur, que je m’en aille sans rien dire. Certes dans ma famille ils sont assez doués pour cela, mais je ne pourrais jamais lui faire cela. Je sais ce que ça fait de ce sentir abandonné et je pourrais jamais infliger cela à quelqu’un et je le souhaite vraiment à personne même pas a mon pire ennemi. « Non t’inquiète pas c’est bon, j’ai fait que bosser pendant que t’étais pas là, mon patron m’as interdit de mettre les pieds au studio pendant trois jours. » lui dis-je doucement. J’ai tellement bosser qu’il m’as carrément puni comme si j’avais cinq ans.

Finalement on aborde un sujet quelque peu délicat, notre couple. C’est encore fragile, c’est nouveau et surtout incertain. Enfin… J’aborde le sujet. Je sais qu’il va flipper avec mon discours, mais d’un seul coup, je lui dis tout ce que j’ai sur le cœur. Je fait sortir tout ce je pouvais faire sortir. Je vois bien que je le surprends de plus en plus ces derniers temps, mais j’ai vraiment envie de faire ça bien, de ne rien prendre à la légère. Et je vois bien qu’il a pas mal de chose à dire lui aussi d’ailleurs. « Tu veux que je te dise : je ne me suis jamais sentie aussi bien avec une femme de toute ma vie. Je ne savais même pas que l'on pouvait éprouver ce genre de sentiment pour quelqu'un ! Je ne savais pas que la passion était compatible avec l'admiration, l'humour et la tendresse. La seule qui m'écoute vraiment lorsque je parle et dans les yeux duquel je me sens pas trop con. Je ne sais pas comment se passera le futur, mais je sais que quoi qu'il arrive on va y arrive .T'es pas qu'une fille à culbuter... T'es bien plus que sa pour moi, je suis sur de ce que je veux et ce que je veux c'est toi. Toi près de moi, bien sur tout ne sera peux être pas tout rose tout les jours, il y aura sans doute des difficultés mais on s'en sortira à deux. Parce que je m'accrocherai à toi comme une arapède à son rocher, parce que tout comme toi je supporterai pas de te perdre, t'es ma vie, t'es tout pour moi tu sais... Tout ce que je vois en toi et tout ce que je ne vois pas, je l'aime. Pourtant je connais tes défauts. Mais justement, j'ai l'impression que tes défauts vont bien avec mes qualités. Nous n'avons pas peur des mêmes choses. Même nos démons vont bien ensemble ! Toi, tu vaux mieux que ce que tu montres et moi, c'est le contraire. Je sais qui tu es Siloë , je sais ce que tu ressens, je connais tes peurs, et je ne te demanderai jamais quelque chose que tu ne veux pas, on est pas obligé de parler sentiment ou engagement, on a tous le temps qui faut, tu le sais, j'te demanderai pas de déplacer des montagnes. Tu me plais tel que tu es. » me dit-il avec son regard tendre, son regard d’homme amoureux. Ce truc que je n’avais jamais vu auparavant dans les yeux d’un homme pour moi. Je ne peux m’empêcher de m’avancer vers lui et de l’embrasser d’abord doucement et puis avec un peu plus de fougue. C’est ma façon a moi de le remercier. Je reste comme cela, légèrement au-dessus de lui.

« Ca fait combien de temps Ethanaël ? Combien de temps que tu pense tout ça ? Parce que ça peu pas t’être tomber dessus y a un mois… C’est pour ça que tu me gueulais dessus dès que je sortais ? Je t’en supplie me dit pas que je t’ai fait souffrir aussi longtemps… » finis-je par lui dire, car oui j’ai besoin de savoir, de comprendre comment il a réussi a faire sortir tout cela. Après tout ça me concerne de près ! « Je… Tu m’as dit plusieurs fois que tu m’aimais et… Tu peux savoir a quel point ça me fait plaisir d’entendre cela, parce que pour une fois dans ma vie je vois que quelqu’un tiens vraiment à moi. Mais… Tu sais que tu es important pour moi, mais ça je suis pas encore capable de te le dire. »

« Ah sa m'étonnerai, on me dit toujours que j'suis super adorable comme garçon. » me dit-il alors que je venais tout juste de lui faire remarquer qu’il était beaucoup plus supportable dans son sommeil, mais genre vraiment. Il me fait un petit clin d’œil en plus avec sa petit tête de pseudo ange. Et sur ce coup-là, je ne peux m’empêcher d’exploser de rire, mais littéralement. Je pars dans un fou rire toute seule, un fou rire qui viens du fond du cœur. Je sais qu’il va bouder, mais je m’en fiche totalement. « Super adorable, sérieux ? Ca ce voit que ça fait pas vingt ans qu’ils vivent avec toi c’est gens-là » dis-je tout en calmant doucement mon fou rire. Si je me calme pas de suite, je sens que je vais me faire étouffer par un coussin ou par un draps, mais franchement cela fait du bien de rire comme ça. « Désolée hein ! » lui dis-je tout en essuyant une larme qui venait de couler au coin de mon œil. Finalement je le rassure en lui disant que je ne partirais pas tout de suite puisque de toute façon on m’as donner des jours de congés presque obligatoire. « Ah ben dit donc, qu'est ce ta fait comme bêtise pour être interdit de travailler ? D'ailleurs en parlant ta fait que de bosser quand j'étais pas la, t'es pas sortie ni rien ? » me demanda-t-il alors et d’un seul coup je me rends compte que soit il va falloir que je mente, soit il va falloir que je lui dise la vérité. Parce que je l’ai pas vraiment attendu non plus, il faut avouer que par pur esprit de vengeance je me suis pas gênée pour aller dans quelques lits différents… Et pour la première fois depuis le début de notre conversation, je ne le regarde plus vraiment, mais fixe un point sur le mur en face de moi. « Je bossais pas mal, voir trop selon mon patron et je dormais pas beaucoup… » lui dis-je alors tout en baissant la voix sur la fin de ma phrase, je sais qu’il va s’énerver. Bien sûr que je le sais.

Je lui demande alors depuis combien de temps il ressent tout cela pour moi parce qu’il faut avouer que cette question me turlupine quelque peu tout de même. Parce que je n’ai jamais cacher les nombreuses conquêtes que j’ai eu et que j’ai encore d’ailleurs. « Je sais pas, fin je sais plus quelques mois... Je savais pas ce que c'était tu vois sa m'étais jamais arriver alors je savais pas, je connaissais pas les symptômes ni rien. Et puis un jour alors que je parlais avec un pote il m'a sorti que j'étais amoureux de toi. Et à partir de ce moment la je me suis posé des questions, c'est pour sa que j'ai fini par t'embrasser la première fois, pour voir, pour vérifier. Sa m'foutais la frousse d'imaginer que sa soit vrai, alors quand sa c'est confirmer. Mais t'en fais pas sa m'a pas fait souffrir, fin sa m'rendais juste un peu jaloux tu vois... J'voulais juste pété la gueule à chaque mec mais sinon t'inquiète. Tu m'as pas fait souffrir d'accord ? » me dit-il alors. Je lui fis un petit sourire pas très fière de moi sur ce coup-là quand même. Enfin même pas du tout. « Je vais pas te le cacher, j’ai vu Juventin y a encore deux jours… Mais je t’interdis de le frapper, je l’aime bien ce mec. Mais je vais mettre fin a tout ça, promis ! » lui dis-je alors comme pour me rattraper encore un peu.

Je lui dis alors que je suis incapable de lui dire que je l’aime que je ne suis pas faite pour ça ou tout du moins pas tout de suite et pourtant il m’écoute, me souris, et me rassure et je ne pourrais jamais assez le remercier pour ça. « Je te remercierais jamais assez de me comprendre autant… D’être toi ! » lui dis-je alors un léger sourire au lèvre avant de me poser contre lui pour de bon. Je me met alors a observer le plafond tranquillement, en silence. Profitant carrément de l’instant présent. « Tu veux déjeuner ou on traîne au lit ? » me demanda-t-il après un léger silence et c’est avec un méga sourire idiot que je finis par lui répondre : « Tu veux pas m’apporter le petit déj au lit ? » lui dis-je alors. Vu le silence qui s’ensuit j’ose même pas imaginer la tronche qu’il viens de faire. D’un coup, je me relève pour le voir avant de rire de nouveau. « Je rigole Ethan’ ! Mais j’accepte le petit déj que si tu as du Nutella ou… » et là je me rapproche dangereusement de lui, avant de m’installer a califourchon sur lui, un sourire espiègle sur les lèvres. « On pourrais rester au lit ! » lui dis-je tout en le taquinant du regard mais sans l’embrasser ou faire quoique ce soit d’autre. J’adore le provoquer, voir ses réactions. J’ai débuter la danse hier a voir de quoi il est capable désormais.