« Rdv à mon appart dans une heure, si tu veux passer la porte, ramène le petit dej', tu seras un amour. » Voilà un sms qui réveille à une heure aussi matinale, je regarde le destinataire et souris largement, comment vous dire Yseult c’est le genre de fille qui vous fou la patate, elle a beau tout faire pour m’emmerder que voulez vous j’en redemande. J’ai rencontré la jeune femme lorsque j’étais à New York après une victoire de l’équipe nous avions organisé une fête du tonnerre et aussi rare que ça puisse j’avais pas mal bu. Alors que j’étais encore avec Siloë même si la distance et tout faisait qu’on était pratiquement célibataire il a suffit d’une minute de faiblesse de ma part pour céder à ses charmes. Vous dires que je voudrais oublier cette nuit ça serait mentir quand même, bon après il y a eut pas mal d’épisode je suis rentré et surpris Siloë au lit avec un autre et j’ai rompu en ayant marre de cette situation complètement débile elle n’était pas prête à être avec quelqu’un et pour avoir trompé à deux reprises la jeune femme je me demandais si je n’étais moi non plus pas prêt j’étais censé l’aimer et j’avais tout fait capoter. Mais qu’importe, j’avais eut ma phase accident et coma que j’ai vécu assez mal je dois dire me souvenant de rien, ni de Celio ni d’ami proche. Seulement de ma sœur et d’un visage qui était avec moi lors de mon accident, j’ai recroisé siloë dans un bar et elle parut déstabilisé par le fait que je ne me souvienne absolument de rien, ni d’elle, ni de notre histoire. Pour faire court après Siloë j’ai retrouvé la personne qui était avec moi pendant l’accident, et il a suffit d’un contact avec elle pour que toutes les pièces manquantes au puzzle se remboitent, je n’étais plus amnésique et je haïssais de nouveau Siloë du moins pour le moment. En y réfléchissant j’avais été comme elle-même si j’ai l’excuse d’avoir bu… je n’étais pas fait pour être avec elle et ça s’arrête simplement là.
J’avais mis quelques minutes avant de me lever de mon lit en caleçon et de me diriger vers la salle de bain, il était bien tôt mais qu’importe je savais qu’avec mon amie Yseult je n’allais que passer un bon moment, il ne pouvait pas en être autrement. Allumant la station et posant mon ipod dessus je laissais défiler la musique tout en me glissant dans ma douche. L’eau coulant sur mon corps me savonnant je passais quelques minutes comme un imbécile à chanter sous ma douche, j’avais toujours pensé que je chantais affreusement mal … alors que ma sœur me disait le contraire, je n’avais jamais chanté devant personne d’autre qu’elle mit à part sous ma douche. La douche était un endroit culturel, et parfois sexuel, je me demande comment faisaient ses gens à l’époque qui ne connaissait pas ce lieu faut dire dans l’antiquité ils avaient des bains communs ça devaient y aller là dedans moi j’vous le dis. Sortant enfin de ma douche séchage, coiffage et hop un jean un polo et une veste assez chaude sa suffirez pour affronter le froid jusqu’à chez elle. Je n’avais pas pris la peine de répondre à son texto afin de lui faire la surprise en même temps il était rare que je refuse de la voir je pourrais mais que voulez vous je suis trop gentil pour dire non.
Enfin prêt je pris mon parfum et deux pschitt par ci par là ça suffira pour aujourd’hui, je pris les clés de ma deuxième voiture, pensant qu’il faudrait que j’en rachète une quoi que au pire une voiture une moto ça suffit, et encore heureux que ça soit ma vieille voiture qui est fini au fond des eaux.
Fermant ma maison je pris le volant de ma voiture et commença à rouler errant dans les rues de la ville tout juste réveiller, il me fallait trouver une boulangerie ouverte, les deux que je dis était pas encore ouverte ah bon sang, roulant dans le nord de la ville je fini par voir une boulangerie enfin ouverte espérant que ça ne soit pas de faux espoir, je me gare et fini par pousser la porte qui s’ouvre comme par magie ravie je m’avance jusqu’au comptoir et prend un sac charger de viennoiserie toutes différentes, on pourra pas dire que je fais pas les choses bien après ça. Je paye la demoiselle qui me donne tout ça, lui envoie mon plus beau sourire et reprend le volant des quelques minutes qui me sépare du bâtiment de la jeune femme. Quartier de la Vieille ville j’ai l’impression d’aller chez Celio horrible impression manquerait plus qu’elle soit voisine de palier et là c’est le drame de ma vie. Je me gare en bas, n’oublie pas le sachez et monte les étages jusqu’à me trouver en face de la porte portant son nom, j’appuie sur la sonnette et j’entends un peu de bruit derrière la porte. Je regarde l’heure et ne suis pas du tout en avance on sait jamais si la jeune femme à mis un peu trop de temps pour se préparer mais qu’importe je suis à l’heure et devant sa porte maintenant, la porte s’ouvre alors et le visage de la jeune femme apparait un sourire taquin sur le visage, le froid qui est monté dans les étages avec moi rendre doucement de l’appartement, prions pour qu’elle est un chauffage. « Je ne t'attendais pas si tôt », déclare-t-elle avant d’ajouter, « juges en par ma tenue et ma tête ... quoiqu'il est clair que ce n'est pas ça qui va te déstabiliser, tu es fort, nous sommes forts. » Me dit elle ce qui me fit rire, je lui souris avant de répliquer. « Et bien pour la tenue ce n’est pas grave ta toujours le temps d’aller enfiler quelque chose pas comme si j’avais jamais vu… et pour l’heure je suis exactement à l’heure fallait me l’envoyer une demi heure après au pire. C’est pas ma faute si tu gères pas le temps » lui lançais-je pour la taquiner. « Au fait, tu as ton sésame pour entrer ? Je meurs littéralement de faim », termine-t-elle en me souriant sortant de mon dos le sac que j’avais acheté précedement à la boulangerie je l’ouvre et jette un regard dedans laissant l’odeur chaude des pains au chocolat et tout autre viennoiseries monter jusqu’aux narines. « Doit bien en rester un ou deux pour toi … qu’est ce que tu ferais sans moi ? » lui demandais-je de nouveau avant de pénétrer dans l’appartement de la jeune femme. Bien sur je n’avais pas touché au sachet attendant d’être arrivé chez la jeune femme mais c’était toujours plaisant d’embêter une jeune femme