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 Une matinée chez les colocs de folie! Haz'

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MessageSujet: Une matinée chez les colocs de folie! Haz'   Une matinée chez les colocs de folie! Haz' EmptyMar 22 Juil - 22:58




Crevette & Chaton


Musique!

J'ouvre un œil puis le second, l'intensité du soleil me laisse deviner que la matinée est bien avancée. J'ai fini tard hier soir et n'ai pas réussi à trouver le sommeil avant 4h du matin, j'ai tourné dans l'appart' le plus discrètement possible pour ne pas réveiller Haz'. Alternant entre la cuisine pour me prendre un truc à grignoter, le balcon pour fumer une clope et mon lit pour chercher désespérément le sommeil. Qui a donc oser perturber mon sommeil à ce point ? Pour une fois ce n'est pas les résultats des partiels, ni même mon concours, ça ne peut donc être qu'à cause d'un garçon... Ces derniers temps mes rêves étaient uniquement bercés par mon bien aimé Warren. Le cliché du responsable de stage. Oui mais hier soir Warren a déserté mes rêves pour laisser place à ma tortueuse relation avec Joshua. Que les choses me semblaient plus simples quand j'avais décidé de ranger mes sentiments de côté et de coucher avec n'importe qui ! Maintenant tout devient complexe. Pourtant à priori il n'y a aucune raison qu'elle le soit. Avec Josh, on couche ensemble et c'est TOUT.

Je tends mon bras pour atteindre ma table de nuit et attraper mon téléphone portable. 11H du matin. Il faut que je me lève, plein de choses à faire aujourd'hui. Avancer les révisions pour mon concours, ménage, j'ai du linge sale en retard... et je bosse à 18h... je souffle un grand coup, répond au sms que j'ai reçu de Max ce matin et me décide enfin à sauter hors du lit. Je tends l'oreille et entend avec joie du bruit dans le salon, Haz est réveillée ! Je manque de trébucher sur un des nombreux coussins dont le sol de ma chambre est jonché. Oui j'aime les lits de princesse avec des coussins partout et des draps tout jolis qui sentent bons. Je croise mon visage dans le miroir et constate que mes cheveux ont visiblement pas mal fait la fête cette nuit. Qu'à cela ne tienne Hazel connaît ma coiffure du réveil. En voulant refaire rapidement mon lit je me mange en plein visage l'immense poutre en bois massif qui siège au milieu de ma chambre.

« Aïe ! Saleté de poutre de me*** !»

Et puis à quoi peut bien servir ce truc, si ce n'est empêcher le toit de s'effondrer ? J'aime les vieux immeubles ! On devrait en profiter pour se mettre à la pole dance ! C'est bon pour le corps ça fait rêver les mecs, faut que j'en parle à Hazel ! La journée s'annonce sous les meilleurs hospices. J'attrape un bouquin sur la procédure pénale et je quitte enfin ma chambre pour me diriger vers le salon.

Hazel est là dans le canapé. Je lui fais un grand sourire et m'approche d'elle pour la saluer.

« Bonjour ma crevette ! Bien dormi ? J'espère que je t'ai pas réveillé hier soir? »

Hazel et moi vivons ensemble depuis bientôt 4 ans et on se connaît depuis le lycée. À cette époque nous n'étions pas très proche, on a réellement appris à se connaître à la fac. Mon 9 m² pourris était le voisin du sien, et elle est rapidement devenue indispensable dans ma vie. Nous sommes ce que l'on pourrait appeler des amies plus que fusionnelles. Ce n'est pas une coloc ordinaire. Nous faisons les courses ensembles, il n'y a pas d'étage séparé dans le frigo, nous avons acheté tous nos meubles ensembles, je lui lave ces petites culottes et elle enlève mes cheveux du lavabo, bref un vrai petit couple ! Il nous arrive même de nous côtoyer au travail quand le Fitz a besoin d'un extra j'insiste toujours pour qu'elle rejoigne notre équipe de serveurs. Comme dirait ma mère toutes les deux vous vous êtes bien trouvé. On se ressemble beaucoup, nos failles sont les mêmes. Malheureusement la vie d'Hazel n'est pas aussi rose que la mienne, et elle a du faire face à certaines épreuves difficiles, je l'ai aidé du mieux que je pouvais. J'admire sa combativité, grâce à cela aujourd'hui ça va mieux. Je ne supporte pas la voir malheureuse. Gare à vos fesses si vous avez l'intention de lui nuire, je deviens très mauvaise et peste. C'est mon côté protectrice.

Je me dirige vers la cuisine pour me servir une tasse de café et attraper quelques fruits.

«  Tu veux du café, ou un abricot ? »

Puis je me dépêche de venir la rejoindre sur le canapé. Je m'assoie en tailleur à côté d'elle. Aujourd'hui le temps est idéal. Je me vois déjà me balader à la plage ou faire les boutiques mais le livre de cours que je viens de poser sur la table du salon, me rappelle à un tout autre programme. Comme pour trouver un échappatoire, je regarde Hazel avec un large sourire.

«  Tu as prévu quoi de beau aujourd'hui ? »
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MessageSujet: Re: Une matinée chez les colocs de folie! Haz'   Une matinée chez les colocs de folie! Haz' EmptyLun 28 Juil - 17:06





Chaton & Crevette


Assise dans le canapé du salon de l’appartement que je partageais avec ma meilleure amie et colocataire Valentina, j’attendais sagement qu’elle se réveille, une tasse de café fumante entre les mains. Le regard brumeux, je regardais la télé et les clips, sans vraiment les voir, laissant la musique me bercer et me rappelant ce que j’avais fait hier soir. Les battements de mon cœur accélérèrent et je serais un peu plus ma tasse, cherchant du réconfort dans la douce chaleur qui passait par mes paumes. Sushi, mon chat, vint s’installer sur mes genoux, m’obligeant à étaler mes jambes pour qu’il soit plus confortablement installé. « Allez vas-y, monsieur le Roi ! »  Dis-je à mon chat, de ma voix rauque, tout en lui caressant son poil noir et brillant. Lui aussi me rappelait mon histoire passée avec Ash. Nous avions décidés d’avoir un chat, ou du moins j’avais ardemment désiré avoir un chat, mais à l’époque j’habitais dans un 9m² délabré – voisin à celui de Valentina - et bien évidemment le propriétaire ne voulait pas que nous ayons d’animal domestique. Ash avait alors tout de suite sauté sur l’occasion et m’avait proposé de laisser Sushi ici, de toute manière je passais déjà pratiquement tous mes jours et mes nuits chez lui alors … Malheureusement, je ne pouvais pas faire comme si mon chat n’existait pas, je ne pouvais pas l’enfermer dans une caisse et glisser cette dernière sous mon lit, comme j’avais fait pour toutes nos photos. Non, c’était un petit être vivant et au final, même si j’avais tout perdu ce qui me reliait à l’amour de ma vie, mon chat ma rappelait que cette vie passée n’avait pas été rêvée. Et bien que cela me fasse souffrir, je trouvais tout de même un certain réconfort à me dire que j’avais été au moins un peu aimée par un homme dans ma vie.

Soudain j’entendis du bruit dans la chambre de mon amie et tournais la tête vers l’endroit où elle apparaitrait rapidement. « Aïe ! Saleté de poutre de me*** !» je ris en l’entendant jurer comme un charretier. Valentina et moi étions comme deux jumelles, pas sur le plan physique mais sur tout le reste.  Nous aimions les mêmes choses, nous parlions de la même manière – oui nous étions deux jolies filles qui adoraient insulter tout ce qui bouge. Voilà pourquoi nous étions si proches l’un de l’autre. Nous étions pareilles. Ma meilleure amie émergea enfin de sa chambre et m’offrit son plus beau sourire tout en me disant : « Bonjour ma crevette ! Bien dormi ? J'espère que je t'ai pas réveillé hier soir? » J’adore cette façon qu’elle a de m’appeler « crevette », comme si j’étais une petite chose fragile, comme si j’avais besoin de protection – et au fond j’en avais réellement besoin. La belle brune était la seule personne – avec Nathan – que je laissais me protéger autant. D’ordinaire j’étais bien trop fière pour bien vouloir que les gens s’occupent de moi. Lorsqu’elle se pencha vers moi, je lui fis claquer un bisou sur la joue avant de lui dire : « Ca va Chaton et toi ?! Oh t’en fais pas … je n’étais pas là hier soir non plus. Je t’avais laissé un mot sur la table mais t’as pas dû voir … » Je reste vague, attendant qu’elle me tire les vers du nez – elle adorait faire ça, alors je restais évasive exprès, histoire de satisfaire sa curiosité. Puis si je lui déballais tout d’un coup, il n’y aurait plus de jeu, plus rien d’intéressant. Pendant quelques secondes je la regardais, la détaillant puis je me mis à sourire : « Chaton, tu as vraiment un tête d’espadon ce matin… T’as bu quoi hier soir ?! » lui balançais-je tout en prenant un cousin pour me protéger de l’éventuel coup. Elle rit, m’offrit son plus beau doigt d’honneur – je lui envoyais un baiser – et elle partit dans la cuisine. «  Tu veux du café, ou un abricot ? » Je ris. Nous n’avions plus rien à manger étant donné que nous n’avions pas eu une minute en commun pour aller faire les courses – nous faisions TOUJOURS les courses ensembles, mais quand ça devenait vraiment critique, c’est-à-dire que nous n’avions plus que des pâtes et des cracottes à se mettre sous la dent, l’une faisait une liste de ce dont elle avait besoin et l’autre faisait les courses. Ce qui expliquait donc le fait qu’elle me propose de manger un abricot … « Les deux, bébé chat s’il te plait. » hurlais-je à mon amie, ce qui eut pour effet de faire sauter Sushi au plafond, il n’aimait pas qu’il y ait trop de bruit. Eh bien le pauvre, il était servi avec nous. Val et moi adorions mettre la musique à fond et danser comme des dingues dans le salon – ce qui faisait généralement râler le voisin du dessous, qui tapait le plafond avec son manche à balais – qu’il délogeait de ses fesses …

Rapidement elle revint dans le salon, se jeta littéralement sur le canapé et me tendit la tasse de café et le fruit avant de croiser les jambes. Nous étions toutes deux de grandes buveuses de café, de sorte qu’il y avait toujours un bon café corsé de prêt, peu importait le moment de la journée. « Merci chaton ! » Je détestais l’appeler Valentina. Elle était trop proche de moi pour que je sois si « formelle » avec elle. L’énorme livre rouge qu’elle jeta sur la table fit un bruit sourd et m’arracha un sourire. Ma meilleure amie n’avait aucune envie d’étudier aujourd’hui, et je ne pouvais que la comprendre. D’ailleurs je me demandais comment elle faisait pour être encore en études. «  Tu as prévu quoi de beau aujourd'hui ? » Je fronce les sourcils, un petit sourire en coin scotché sur les lèvres : ce n’est jamais bon signe lorsqu’elle me regarde de cette manière et me pose de telles questions. Je grimace, retrousse ma lèvre supérieure sur ma gencive et lui montre mes dents – ce qui me donne une tête affreuse, j’en ai conscience, mais j’en ai rien à foutre, c’est ma meilleure amie qui se trouve en face de moi, pas mon amant puis de toute façon elle m’a déjà vu dans des états pires alors une grimace de lui fera rien. Je prends un air sadique et lui rétorque : « J’ai prévu de te séquestrer et de te faire bouffer du droit par les trous d’nez s’il le faut héhé. » Je hausse rapidement, plusieurs fois, les sourcils et me frotte les mains, à la manière d’une psychopathe – ce que je suis, en réalité.



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MessageSujet: Re: Une matinée chez les colocs de folie! Haz'   Une matinée chez les colocs de folie! Haz' EmptyMar 29 Juil - 20:59




Crevette & Chaton

Hazel était posée dans le canapé, un café dans une main et sushi au bout de l'autre. Son adorable chat, le seul mâle a avoir le privilège de tout partager avec nous. Nos coups de délire à sauter sur le canapé parce qu'une chanson qui nous plaît passe à la radio, nos discussions plus qu'animé sur les mecs, et en plus de ça, ce chat a le plaisir et l'honneur de se faire papouiller par nous deux, bref sacré chanceux ce matou. Même si ce n'était pas mon chat, je m'y étais tout de même bien attaché à cette bestiole !

Je les rejoins donc tous les deux dans le salon,

« Ca va Chaton et toi ?! Oh t’en fais pas … je n’étais pas là hier soir non plus. Je t’avais laissé un mot sur la table mais t’as pas dû voir … »

Ma crevette n'était pas là... Où qu'elle était ?! Je ne montre rien de mon étonnement. Car il est vrai que depuis ses déboires avec un certain Ash, j'ai peut être une légère tendance à la surprotéger... Je me détend en caressant à mon tour Sushi avant de lui lancer avec air faussement détaché qui ne tromperait pas sa vigilance.

« Et tu faisais quoi de beau ? »

En tant que meilleure amie, elle a le don de deviner chaque intentions derrière chacune de mes phrases. Je tente d'éviter son regard, j'y parviens trente secondes et zut, je tombe sur ses jolis yeux bleus...

«  Tu étais avec qui ? Il s'est passé quoi ? Tu es rentré à quelle heure ? Je veux tout savoir ! »

Oui mon naturel protecteur et curieux revient très vite au galop... En même temps entre elle et moi, il n'y a aucun secret, c'est ce qui nous rend si complice. Alors que j'écoute attentivement le récit de sa soirée, je la vois me fixer étrangement avec un sourire moqueur.

« Chaton, tu as vraiment un tête d’espadon ce matin… T’as bu quoi hier soir ?! »

J'affiche un regard déconcerté peu crédible avant de rire en lançant un coup de poing dans le coussin qu'elle venait de prendre pour se protéger.

« Je n'ai rien bu pour une fois... J'ai juste pas réussi à trouver le sommeil. »

C'est assez rare effectivement j'ai plutôt tendance à m'endormir comme une masse où que je sois. Il m'est même arrivé de m'endormir dans la cuisine devant mon café, Hazel me réveillant en panique parce que j'allais arriver en retard au travail. En général quand j'ai cette tête là au réveil, c'est qu'il y a eu quelques verres de trop la veille. Ma crevette me connaît bien mais malheureusement pour moi, il n'y avait pas eu de nuit de folie, ni de mec et encore moins d'alcool.

«  Et tu devrais essayer de te coiffer avec une brouette au réveil mon chou, c'est très tendance cet été ! »

Je me dirige vers la cuisine. Singeant une démarche de mannequin.

Café ou abricot c'est vraiment la débandade, surtout quand je vois la tête des abricots. À moitié blette.

«  Et il faut absolument qu'on se trouve un moment pour dévaliser la supérette. »

Je retourne dans le salon, et passe à ma crevette deux abricots et une nouvelle tasse de café bien chaud, avant de m’effondrer à nouveau sur le canapé avec toute la grâce qui me caractérise. J'avais à peine fini de lui demander ce qu'elle avait de prévu aujourd'hui que j'avais compris qu'elle savait ce que j'avais en tête. « pitié donne moi une excuse pour ne pas bosser cette après-midi ! ». Elle me gratifie d'une jolie grimace que je lui rend aussitôt en aspirant l'intérieur de mes joues aussi fort que je le pouvais. C'est aussi ce que j'aime avec elle, toutes les deux on ne se prend pas la tête, on est nature ! J'attends sa réponse avec impatience. Trépignant comme une gamine de dix ans attendant que sa mère l'autorise à sortir avec ses copines.

« J’ai prévu de te séquestrer et de te faire bouffer du droit par les trous d’nez s’il le faut héhé. »

Elle se frotte diaboliquement les mains. Je la déteste ! Je ne peux m'empêcher de rire.

«  C'est totalement contraire à l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'homme ça ma Crevette ! »

Je me lève soudainement du canapé et lui lance un regard taquin.

« Ou alors pour rester en accord avec la Convention, je te propose autre chose »

Je me dirige vers la radio que j'allume à fond. Puis je vais la tirer de son canapé et commence à sauter sur place.
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MessageSujet: Re: Une matinée chez les colocs de folie! Haz'   Une matinée chez les colocs de folie! Haz' EmptyMer 30 Juil - 1:53





Chaton & Crevette


Valentina et moi étions comme deux sœurs jumelles, sauf qu’elle était brune, qu’elle avait les yeux chocolat, faisait une demie tête de plus que moi et chaussait du 38. Moi j’étais aussi blonde que les blés, les yeux bleus, rikiki et je chaussais du 37 – ce qui ne m’empêchait jamais de prendre les chaussures de ma meilleure amie. Bien sur, lorsque j’avais lâché l’info comme quoi j’avais découché cette nuit, Val écarquilla les yeux avant de se reprendre rapidement et d’adopter une moue impassible. « Et tu faisais quoi de beau ? » Je ris sous cape, la fixant de mes grands yeux bleus, tentant de la faire plonger, de la faire succomber à la tentation de me bombarder de questions. Et elle craqua, comme je l’avais prédit : « Tu étais avec qui ? Il s'est passé quoi ? Tu es rentré à quelle heure ? Je veux tout savoir ! » Je ris de plus belle, clairement cette fois, tout en haussant rapidement les sourcils puis lui tirais la langue. Genre « Je ne te dirais rien héhéhéhé. » évidemment que j’allais cracher le morceau à un moment ou un autre, mais je voulais qu’elle se fasse des films, j’avais envie de la faire trépigner, juste histoire de rire cinq minutes. J’inspectais rapidement ma meilleure amie, et fut attirée par sa coiffure plutôt … déjantée ?! J’avais l’habitude de la voir au réveil, puis il nous arrivait très souvent de dormir ensembles, lorsque l’une ne se sentait pas l’âme de dormir seule dans un grand lit vide – ce qui arrivait souvent depuis qu’Ash avait disparu de sa vie sans un mot, surement avec sa pétasse. Mon regard s’arrêta donc sur cette tignasse brune emmêlée, et un sourire narquois se glissa sur mes lèvres. Je ne me gênais pas de dire à ma meilleure amie qu’elle avait une tête d’espadon, ce à quoi elle me répondit qu’il n’y avait aucune raison à cela étant donné qu’elle n’avait rien bu, qu’elle s’était simplement battue avec son lit pour pouvoir trouver le sommeil. Je ris à l’idée de la voir bouger dans tous les sens, se débattant avec son oreiller. « Et tu devrais essayer de te coiffer avec une brouette au réveil mon chou, c'est très tendance cet été ! » Je ris de nouveau. Me coiffer avec une brouette, évidemment, pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt d’ailleurs ?! « Le coup de la brouette, merveilleuse idée. Mais franchement, on dirait que t’as pris un coup de carabine dans la tronche. Mais ça te va plutôt bien. » Lui dis-je tout en levant un pouce en l’air. Je me réfugiais rapidement derrière le coussin puis elle se leva, me demandant ce que je souhaitais manger, et je pensais à ce frigo et ces clayettes vides et à mon estomac qui grognait. Elle revint avec deux abricots bien mûrs – mes préférés, ceux qui étaient presque flétris, bien juteux, les plus sucrés. Elle me tendit la tasse de café et je la remerciais. Valentina me connaissait par cœur.

Le code civil qu’elle venait de jeter sur la table ne m’inspira guère, et je savais qu’il en allait de même pour elle, mais il fallait qu’elle bosse, qu’elle réussisse ce fichu concours et qu’elle gagne enfin dignement sa vie – elle était de capable de grandes choses, je le savais, elle avait le cerveau bien assez irrigué pour. Mais je prends tout de même cet air sadique, me frottant les mains comme si je apprêtais à arnaquer un vieux papy et à faire fortune. « C'est totalement contraire à l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'homme ça ma Crevette ! » Je lui fis une seconde grimace, avant de faire un « bla bla bla » silencieux, imité par mes mains. « Chaton, va falloir que tu comprennes que j’en ai rien à ciré de ta convention, j’fais ce que je veux de toi ! Point barre. » Lui dis-je, lui offrant mon plus beau sourire Colgate.

Soudain elle se leva, se jetant presque sur la chaîne Hifi que nous avions installée à côté de la télé. De son air taquin elle me dit : « Ou alors pour rester en accord avec la Convention, je te propose autre chose » Je me mordis la lèvre pour ne pas rire. Je n’aurais pas dû l’encourager à déconner, j’étais censé la ramener sur le droit chemin, lui dire d’ouvrir ce foutu bouquin, de réviser et d’enregistrer. Mais j’étais sa meilleure amie, pas sa mère, et j’étais aussi là pour lui faire faire des choses incohérentes, des choses qui n’allaient pas l’aider, des choses débiles mais qui lui arracheraient des éclats de rire. La voix et la musique du groupe KISS résonna dans l’appartement, si fort que nous ne nous entendions même plus penser. Rapidement, Val vient me chercher, m’attrape par les mains et je me retrouve debout, transportée par la musique.

Ni une ni deux, je monte sur la table basse, ramasse les lunettes de soleil avant de les écraser et les mets avant de faire du Air Guitare me prenant pour une rock star. La joie monte en moi. Chaque moment passé auprès de ma meilleur ami me promet d’être enivrant, décadent et surtout décontractant. Je décide de ne pas attendre plus longtemps et lui crie : « J’étais avec Noam hier soir … » mais je ne m’arrête pas pour autant de danser. Tout en bougeant mon corps, remuant les fesses dans le petit short de nuit que je portais, remontant légèrement mon tee shirt, tout en ondulant, passant une main dans mes cheveux tout en chantant les paroles : « To night I wanna see it in your eyes. Feel the magic. There's something that drives me wild. And tonight I wanna make it all come true. 'Cause girl, you were made for me. And girl I was made for you. » Je m’arrêtais de chanter et fixais Valentina. De nouveau je me mordis la lèvre et lui dis, d’un ton qui se voulait coquin : « On a couché ensembles... » confiais-je à ma meilleure amie. Noam était le seul homme avec qui j’avais couché depuis qu’Ash était parti, le seul en six mois, mais je me sentais tout de même mal, un poids me pesait encore.


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MessageSujet: Re: Une matinée chez les colocs de folie! Haz'   Une matinée chez les colocs de folie! Haz' EmptyMer 30 Juil - 12:49





Chaton & Crevette


Elle cherche à me faire languir. Ne donnant en réponse à me succession de question qu'une grimace. D'un air de dire « tu veux savoir, bah tu sauras pas »... le fronce le nez et la gratifie d'un grognement -  Grrrr ! Tu m'énerve! - De toute manière, elle me le dira je le sais, on se dit tout, je sais qu'au fond d'elle, elle en meurt d'envie et en a besoin, tout comme moi je meurs d'envie d'avoir son avis sur tout ce qui m'arrive. La première chose que je fais après avoir passé ma nuit avec un nouveau mec n'est pas envoyé un message au mec en question mais courir dans la chambre de ma coloc pour tout lui raconter. Oui mais voilà, ma Crevette d'amour adore jouer avec mes nerfs !

Je rejoignais donc la cuisine avec pour seule information son silence. Pour qu'elle soit aussi mystérieuse, c'est forcément qu'il s'agit d'un homme ! Oui mais bon, le seul qui obnubile ma petite crevette, c'est un certain Ash... Lui d'ailleurs je le retiens ! Ça valait bien le coup de se mettre la meilleure copine dans la poche et de se faire passer pour un mec bien, pour faire ça à ma crevette ! Quand je pense que je l'ai toujours soutenu, ça me rend folle, je n'aurais jamais cru ça de lui ! J'espère donc fortement qu'il ne s'agit pas d'un autre rebondissement dans cette affaire. Mais en même temps je ne vois pas de tristesse sur le visage de ma choupichoucrevette et elle semble aborder le sujet sur un ton plutôt léger, donc je brûle d'espoir qu'elle me parle de quelqu'un d'autre ! Pour une fois ça lui ferait pas de mal.

J'allais à peine passer la pas de la porte de la cuisine, que j'entends ma crevette renchérir sur ma coupe de cheveux, après l'espadon, la brouette, voici venu le temps (non pas des rires et des chants...) mais de la carabine ! J'explose de rire et me retourne vers elle, visiblement toute fière de sa sortie , les deux pouces en l'air voulant me faire croire que cette coupe me va bien.

Je n'ai jamais été du genre tiré à quatre épingles et mes cheveux en sont le parfait reflet, on dit de moi que j'ai un côté sauvage assez prononcé dans mon caractère aussi bien que dans mon apparence. Je maîtrise l'effet coiffé/décoiffé comme personne et je suis donc bien placé pour savoir que la choucroute que j'ai sur la tête, me donne surtout l'air d'une folle furieuse ! Qu'à cela ne tienne, je passe mes mains dans mes cheveux et les secouent énergiquement, foutu pour foutu !

« Évidemment que ça me va bien ! Avec nos physiques de rêve je me demande bien ce qui ne nous va pas de toute façon ? »

Je déambule donc jusqu'à la cuisine avec une démarche entre celle du mannequin anorexique et de la gamine de 7 ans tentant de marcher avec les talons de sa mère. Le rendu est ridicule et j'adore ça !  Car oui ce matin je suis plutôt ridicule avec mes cheveux en pétard, mon T-shirt trois fois trop grand que j'ai volé à mon maître de stage – je voulais à tout prix avoir un vêtement de lui, et je suis tombée par hasard sur un sac de sport dans son bureau, c'était trop tentant, j'ai ainsi pu dormir avec son odeur quelques nuits, je sais je suis folle... Le seul détail qui rattrape éventuellement le coup c'est mon shorty en dentelle noir, car oui je ne fais pas toujours attention à ce que je porte mais sur les sous-vêtements je suis intransigeante et j'achète français, lejaby, chantelle, aubade, j'adore ça, dentelle, soie, nœud, ruban, le summum de la féminité, par contre je déteste les string je trouve ça vulgaire et moche, c'est qu'une question de point de vue mais vu le prix qu'on met dedans j'aime autant avoir du tissu pour me couvrir les fesses ! Ce coup de gueule étant passé je revenais vers ma Crevette d'amour pour lui passer ses abricots et son café.

Les études... Vivement que j'en finisse, je n'ai jamais été une adepte des révisions. Je suis plutôt du genre à préférer me lancer dans un ménage intensif plutôt que de réviser, prétextant qu'on ne peut pas travailler dans ses conditions et je trouve également la vie des mouches passionnantes à partir du moment où on me colle devant mes cours. Je me suis toujours beaucoup reposée sur mes acquis mais vous comprendrez certainement mieux pourquoi j'ai galéré en droit, la discipline rigoureuse par excellence ! Je m'accrochais au fait qu'après ce fichu concours, j'aurais enfin un métier qui me plaît et dans lequel je me sens utile et accessoirement nettement mieux payé...

« Chaton, va falloir que tu comprennes que j’en ai rien à ciré de ta convention, j’fais ce que je veux de toi ! Point barre. »

Je lui lance un regard incrédule et la détaille de haut en bas avec un regard hautain parfaitement maîtrisé – Je fais très bien la pimbêche je vous assure.

«  Toi tu fais ce que tu veux de moi ? »

Puis je lui souris, avant de me jeter sur elle et de l'inonder de chatouille. À 24 ans passé, nous sommes de vrais gamines et c'est ça qui est bon ! La musique à fond, sautant partout histoire de faire encore une fois hurler notre voisin complètement réac' et chiant comme la pluie. Ma crevette grimpe sur la table basse, lunette de soleil sur le nez, elle entame un air guitar déjantée, je l'applaudis, et me met à secouer la tête dans tous les sens comme le fond les rocks stars, j'attrape le pauvre Sushi alors qu'il tentait une échappé et me met à danser avec lui dans les bras.

« J’étais avec Noam hier soir … »

Je me stoppe net, relâche Sushi qui en profite pour s'enfuir dans la cuisine, et la regarde fixement. Et c'est maintenant qu'elle me le dit.

«  Quoi ? Mais ma crevette c'est les premiers mots qui auraient sortir de ta bouche en me voyant ce matin ! »

Elle poursuit sa danse histoire de me faire languir un peu plus longtemps, pour ma part KISS a été totalement détrôné par la nouvelle que je venais d'apprendre. Elle se met à chanter, je l'attrape par les épaules histoires de la faire taire, c'est alors qu'elle me regarde fixement et me lance :

« On a couché ensembles... »

Je la relâche aussitôt. J'affiche un énorme sourire.

«  Mais voilà ! Je suis fière de toi ma crevette ! »

Je la prend tendrement dans mes bras, avant d'aller baisser le volume sonore. Enfin ! Je ressens un profond soulagement pour elle. La pauvre est restée complètement bloqué sur son histoire avec Ash qui la fait souffrir. Je lui ai souvent conseiller de se laisser aller avec d'autres garçons, pas immédiatement après sa rupture bien évidemment, j'ai conscience qu'il lui faut du temps, mais depuis six mois, il était grand temps qu'elle prenne un peu de bon temps. Une jolie fille comme elle ne pouvait pas décemment se faire none en attendant que son grand amour daigne agir en conséquence. Je connaissais peu Noam, à part ce qu'avait pu m'en dire Haz' et il avait l'air d'être le genre d'homme torturé incapable d'aimer une femme. Peu importe s'ils avaient réussi à baisser leur garde un instant pour passer un bon moment, je ne demandais rien de plus.

Je me retourne vers elle et la pointe du doigt avec un air faussement autoritaire.

«Bah ça c'est pas piqué des hannetons! Maintenant dis moi tout, je veux tout savoir ! »

Je me rassois dans le canapé, attendant impatiemment de savoir ce qui c'était passé bien sûr mais surtout d'avoir son ressenti par rapport à la situation.


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MessageSujet: Re: Une matinée chez les colocs de folie! Haz'   Une matinée chez les colocs de folie! Haz' EmptyLun 11 Aoû - 22:34





Chaton & Crevette


Nous nous complétions si bien, Valentina et moi. De vraies âmes-sœurs et j’étais vraiment heureuse d’être un jour tombée sur une fille comme elle, et de l’avoir pour amie. Une perle rare. Je me demandais souvent si je lui rendais bien l’amour qu’elle me donnait. Car oui, on pouvait appeler ça de l’amour. Nous nous aimons, et jamais je ne pourrais imaginer une vie sans elle. Elle était devenue – depuis six mois – un vrai pilier pour moi et je savais pertinemment que si je n’avais rien tenté – me suicider par exemple – et si j’étais encore là, c’était grâce à elle. Elle n’avait jamais cessé de me soutenir, ne m’avait pas lâché un seul instant. Lorsqu’elle avait sentis que je flanchais, elle s’était précipité sur moi, m’avait secoué et m’avait épaulé jusqu’à ce que je relève la tête.

Alors nous étions là, dans notre salon, bougeant nos corps en rythme sur de la musique crachée par les baffles de notre superbe chaine hifi – qui nous avait couté un bras, d’ailleurs. Nous étions comme deux enfants, comme si nous n’avions pas de responsabilités, pas de travail, comme si Val’ n’avait pas de cours à réviser pour réussir son examen, comme si je n’essayais pas de reconstruire ma vie en essayant de me dégoter des contrats à gauche à droite… Non, nous préférions de loin danser en plein milieu de notre salon, c’est sûr, c’était beaucoup beaucoup, mais alors beaucoup plus sympa.

Je savais pertinemment qu’en lui disant cela comme ça, j’allais lâcher une bombe. Ma meilleure amie aimait savoir où je me trouvais, ce que je faisais, avec qui, pourquoi, comment, quelles fringues je portais, si j’étais maquillée et coiffée … alors lui dire qu’hier soir j’avais couché avec un autre homme… rien qu’à imaginer sa tête, je riais déjà. Alors je décidais de lâcher ça comme une bombe. Voilà, c’était dit. J’étais avec Noam hier soir. Valentina s’arrêta tout de suite de bouger – c’était l’effet escompté, je voulais qu’elle en reste sur le cul, pour une fois que je pouvais la surprendre … Sushi – qu’elle avait kidnappé – s’envola lorsque Val cessa tout mouvement. « Quoi ? Mais ma crevette c'est les premiers mots qui auraient sortir de ta bouche en me voyant ce matin ! » Mais je n’étais pas décidé à tout lui balancer maintenant. Val pouvait être très patiente, mais pour tout ce qui me touchait de près ou de loin, elle perdait toute patience et se mettait à taper du pied en croisant les bras sur la poitrine, exigeant que je lui révèle tout. Non, j’avais décidé de continuer de me trémousser, puis me mis enfin à chanter. Mon chaton d’amour ne pu se retenir et m’attrapa par les épaules pour m’immobiliser. Un sourire de défi se colla sur mes lèvres. Dieu, j’aurais pu gagner des millions si j’avais parié que la belle brune ne tiendrait pas trente seconde. Je capitulais. Val me cuisinerait jusqu’à ce que je crache le morceau. Un jour – plus de six mois auparavant – je n’avais pas voulu lui raconter le week-end que nous avions passés, Ash et moi. Elle m’avait alors choppé dans la salle de bain, avait fermé la porte derrière elle et m’avait retenue captive jusqu’à ce que je lui raconte tout, dans le moindre détail. C’était ma valentina et c’était comme ça que je l’aimais, voilà aussi pourquoi je m’amusais à jouer avec sa curiosité et sa patience. « On a couché ensemble. » lâchais-je alors. Ses mains libérèrent mes épaules et ses lèvres s’étirèrent en un sourire radieux – comme si elle venait d’avoir la partie de jambes en l’air la plus jouissantes de toute sa vie. « Mais voilà ! Je suis fière de toi ma crevette ! » On aurait presque dit qu’elle était soulagée. Je souris avant d’ajouter : « Oui chaton, j’suis encore bel et bien une fille, et j’éprouve encore bel et bien des besoins et surtout des désirs … que j’ai assouvis hier soir précisément. » A mon grand étonnement, Valentina me prit dans ses bras doucement. Bien sûr, j’avais l’habitude que ma meilleure amie me fasse des câlins, nous nous en faisions toujours, avant de partir au boulot, avant de dormir, avant de … bref toute la sainte journée. Mais je ne pensais pas que le fait que j’ai couché avec un homme lui fasse tant plaisir. Rapidement elle baissa le volume de la musique. « Ah, on passe aux choses sérieuses. »[/color] ne pus-je m’empêcher de penser. [i] « Préparons-nous à l’interrogatoire de Mademoiselle Griffin. » C’était pire qu’une inquisition avec Valentina. Mais j’étais rodée. Il ne fallait pas que je déballe tout, sinon elle me poserait encore d’autres questions. Je devais la laisser venir, lui laisser poser les questions.

De son long doigt fin et manucuré – par mes soins – elle me pointa, autoritaire : «Bah ça c'est pas piqué des hannetons! Maintenant dis-moi tout, je veux tout savoir ! » Oh non non non mademoiselle Griffin… je ne vais surement pas TOUT vous révéler. Il vous faudra poser les bonnes questions. Je ris intérieurement. Bien sûr, j’allais lui poser le plan de base de la soirée. « Ola inspecteur moineau de la brigade volante … on se détend. » répondis-je en levant les mains en l’air, en guise de reddition. « Chaton, tu trouves pas qu’y un effet de serre dans l’appartement ? » lui demandais-je pour détourner son attention cinq minutes. Je fis quelques pas dans sa direction, et retournais m’asseoir sur le canapé, bus une gorgée de mon café et manger un abricot avant de dire : « J’suis allée au Fitz hier soir … comme la plupart du temps. Bien sûr, j’ai retrouvé Noam. Tu sais qu’hier soir c’était l’anniversaire de mort de ma famille … » Mes paupières se fermèrent d’elles-mêmes pour empêcher les larmes d’affluer. C’était systématique, sans que je ne puisse rien faire, dès que je parlais de ma famille – ou que j’y pensais simplement – j’avais la fichue envie de pleurer toutes les larmes de mon corps. Mais je me retins, comme toujours. Puis nous n’étions pas là pour parler de ça, mais pour parler de ma soirée déprime/alcool/baise – un mélange des plus détonnant - avec le beau – mais ultra dépressif – Noam.



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MessageSujet: Re: Une matinée chez les colocs de folie! Haz'   Une matinée chez les colocs de folie! Haz' EmptyVen 22 Aoû - 11:36





Chaton & Crevette


Le moins qu'on puisse dire c'est que ma Crevette a jonglé avec ses histoires de cœur. À croire qu'elle est voué aux gémonies ! L'amour de sa vie, Ash, a pas été foutu de garder sa braguette fermée et à osé la faire cocu, alors que je mettais tant d'espoir dans leur relation. Il lui a brisé le cœur, ça a été difficile pour elle d'aller de l'avant et je sais très bien qu'elle pense encore souvent à lui, elle n'a pas besoin de me le confier. Je n'ai jamais eu d'histoire aussi passionnée que la sienne. En général je me mets en couple avec des garçons avec qui je m'entends bien, et ça se fini toujours parce qu'au final il n'y a pas vraiment plus entre nous, certainement pour ça que je me complets dans les relations d'un soir ou les relations non exclusive, ça garde du piment, de la passion. Malgré mon ignorance en la matière, je comprends très bien la souffrance d'Hazel, pour l'avoir vécu à travers elle, la voir se détruire, se détester, alors qu'elle n'y était manifestement pour rien. Maintenant les choses vont mieux, mais certaine chose ne s'oublie pas.

Savoir qu'elle a passé le cap avec un autre homme est une grande satisfaction. Elle a nouveau suffisamment confiance en elle, pour s'abandonner dans les bras d'un homme. Je sens qu'elle trépigne autant d'envie que moi de tout me raconter, mais je la connais bien, elle est aussi joueuse que moi et tourne autour du pot. Après tout c'est un juste retour des choses pour toutes les fois où je l'ai fait languir pour avoir des informations. Entre nous c'est comme ça, on aime se tirer les vers du nez, et je suis particulièrement redoutable à ce jeu là, l'inquisition à côté de moi, c'est des bisounours. Je ne lâche pas l'affaire car ça la concerne et tout ce qui la touche, me touche de près ou de loin.

« Oui chaton, j’suis encore bel et bien une fille, et j’éprouve encore bel et bien des besoins et surtout des désirs … que j’ai assouvis hier soir précisément. »

Personne ne pouvait être plus convaincue que moi, que des mois d'abstinence avec un physique comme le sien, c'est du gâchis! Je ne parle pas de s'envoyer en l'air avec le premier venu, même si des fois il faut avouer que ça fait du bien, mais là nous en sommes déjà à plusieurs mois de gâchis...  Elle semble surprise par mon étreinte. C'était donc ça, ce petit truc en plus qu'elle avait ce matin ! Je la sens un peu plus vivante. Je connais à peine ce Noam, et il faudra d'ailleurs que je me renseigne sur lui, mais pour l'instant ce n'est pas la priorité, pour l'instant je suis reconnaissante envers lui, tout en me demandant ce qu'il a bien pu faire pour faire baisser la garde de ma crevette d'amour.

La musique baissée, je m’assoies avec elle sur le canapé.

« Ola inspecteur moineau de la brigade volante … on se détend. Chaton, tu trouves pas qu’y un effet de serre dans l’appartement ? »  

Je ne peux m'empêcher de rire, il n'y a pas à dire, elle sait y faire avec moi, j'ajoute aussitôt:

« Ma crevette, je me moque éperdument de la température qu'il peut faire dans cet appartement. Tant que ta gorge est suffisamment hydrater pour pouvoir émettre des sons ! »

Une fois assises toutes les deux, nous nous reconcentrons machinalement sur notre tasse de café, en engloutissant chacune une bonne gorgée. C'est un signe c'est bon, elle va me raconter ! Je sens mon cœur s'alléger un peu et écoute avec attention chacun des mots qui sort de sa bouche.

« J’suis allée au Fitz hier soir … comme la plupart du temps. Bien sûr, j’ai retrouvé Noam. Tu sais qu’hier soir c’était l’anniversaire de mort de ma famille … »

Au Fitz, décidément je ne suis jamais dans ce bar quand il faut, pourtant dieu sait que j'y passe du temps là bas, entre mon travail de serveuse et mon passe temps pour les pubs. Je sens la bonne humeur de ma crevette s'envoler, je me rapproche d'elle et pose ma main sur la sienne. Bien sûr que je savais qu'hier était une date importante pour elle. Celle à laquelle, elle a perdu toute sa famille. Je me contente d’acquiescer de la tête et de lui caresser le dos.

« Tu as osé aller au Fitz sans moi ! » je lui lance ça avec un large sourire, espérant lui redonner le sien en la taquinant un peu.

«  Comment ça se fait qu'avec Noam, vous vous êtes rapproché comme ça ? L'alcool vous a un peu aidé? »


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