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 Fais comme chez toi...

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MessageSujet: Fais comme chez toi...   Fais comme chez toi... EmptyLun 23 Déc - 1:34



   

   
Fais comme chez toi...


3H47
Quelqu’un tambourine à la porte. Eustache aboie, et je sens venir les grommèlements de Sacha qui n’aime pas être réveillée en pleine nuit par mon chien. Je me lève, tête dans le cul. Je suis encore plongée dans mon rêve. Un rêve agréable d’ailleurs : remplie de lutins qui fond du toboggans sur des nuages. Oui, j’ai regardé un film de noël hier soir. Les films que je regarde le soir influences beaucoup mes rêves.
Bref.
Je me cogne contre les murs, les meubles, je bouscule Eustache. Jusqu’à arriver à la porte d’entrée. Ça n’arrête pas de tambouriner.  J’ouvre la porte : Thomas. J’aurais du m’en douter.  Qui d’autre pourrait venir toquer à une heure pareille ?
Je le laisse entrer,  et tout devient machinal. Je ne comprends pas trop ce qu’il me dit. Je dois être trop fatiguée, pas réveillée, et lui certainement trop bourré. Ce n’est pas très grave, depuis quelque temps il dort souvent à la maison. Tout a commencé le jour où j’ai fait un malaise parce que je me surmenais de trop. C’en est presque devenue une habitude donc lui comme moi on « connaît le chemin ». Il va se coucher sur le canapé, je vais lui chercher une couverture.
Je retourne me coucher.

8H1O
Réveil matinal difficile. Je n’ai pas les idées claires. Comme après une nuit perturbée… Vous savez ces nuits où on ne dort pas d’une traite. Eustache fait le pied de grue au pied de mon lit, la langue qui pend avec son regard qui me dit « Croquettes ? » Je souris puis je vais remplir la gamelle de l’animal.
En retournant dans ma chambre, je vois une masse sur le canapé. Surprise, je m’arrête. Ah oui, c’est Thomas. Oui, c’est lui qui m’a réveillée, et est venu dormir à la maison cette nuit. Oui, pour ça que je n’avais pas les idées claires ce matin. Puis le déclic : je suis en pyjama. Rien d’anormal me direz-vous. Sauf, sauf que mon pyjama c’est un tee-shirt et une culotte. Merde. Je vais enfiler quelque chose pour cacher ma culotte. Forcément. Habitant qu’avec ma sœur je peux me balader en culotte sans problèmes. Là c’était un peu gênant.

Quelques minutes plus tard, et dans une tenue descente, je prends mon petit déjeuner. Avec vue sur Thomas.  Je n’ose pas le réveiller. En même temps, il est arrivé complètement bourré chez moi, et réveiller un homme avec plusieurs verres d’alcool dans le sang, c’est pas bon. Et puis réveiller un mec aussi baraqué que ça, c’est pas prudent non plus. Mais surtout réveiller Thomas, qui est baraqué, et là en l’occurrence avec une cuite dans la gueule : je préfère pas chatouiller le diable. Je sais comment il est quand il boit. Je sais ce qu’il fait de ses poings.
Donc, je reste à l’observer en mangeant mes céréales. Je me suis servie un grand bol d’ailleurs pour prendre mon temps, en espérant qu’il se réveillera là.  Je tente de faire du bruit, plus que d’habitude, pour le réveiller. Ça ne marche pas beaucoup. Donc je mange lentement mes céréales, et je l’observe.
J’ai que ça à faire de toutes façons. Sacha est partie travailler, elle réalise des spots publicitaires pour noël, pour la ville.  Je dois continuer d’écrire un scénario, donc je vais passer ma journée ici.

AH ! L’Homme commence à gigoter. Chouette ! J’ai bien envie de savoir pourquoi il est pas rentré chez lui, et qu’il est venu chez moi. Je me lève et vais préparer du café : deux mugs !  Et je vais m’asseoir dans le fauteuil à côté du canapé. Il ouvre les yeux.  « Bonjour. » dis-je avec le sourire aux lèvres.  « Café ? » Je lui tends le mug, et je le laisse émergé. Je sais qu’il ne vaut mieux pas l’assommer de questions tout de suite.

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MessageSujet: Re: Fais comme chez toi...   Fais comme chez toi... EmptyMer 25 Déc - 20:43



   

   
Fais comme chez toi...


Ce fameux bar que j'avais découvert à quelques kilomètres de la ville il y a de cela quelques semaines était encore mieux que ce que j'avais constaté lors de ma première visite. Enfin, il faut avouer que j'en avais gardé un souvenir assez vague la dernière fois, mais cette fois-ci je comptais bien profiter un maximum de cette soirée de tranquillité. La semaine fut dure, j'avais enchainé boulots sur boulots pour rattraper mon retard dans les factures et c'était donc tout à fait normal que je ressente, en cette fin de semaine, l'envie de me détendre un petit peu. Et qui dit détente dit bien sûr alcool et baston ! Malheureusement, cet établissement ne semblait pas être comme celui que je fréquentais d'habitude et dans lequel j'étais d'ailleurs devenu une véritable attraction. Pensez vous ! Pour des fans d'arts-martiaux comme étaient les patrons de ce fameux endroit, avoir un ancien champion de l'UFC était un grand privilège, surtout lorsqu'on sait qu'ils organisaient également des petits combats - en toute illégalité bien sûr - dans le sous-sol de leur bar. J'étais toujours invaincu là-bas, et ces crétins de routiers qui pensaient pouvoir se farcir un ancien professionnel étaient prêts à allonger pas mal de billets pour prouver leur virilité à leurs collègues. Mais le résultat était toujours le même: ils se retrouvaient au tapis, en sang, et dépouillés d'une partie de leur salaire durement gagné.
Alors pourquoi ne pas plutôt aller me faire de l'argent facile ce soir au lieu de perdre mon temps ici? Et bien, comme je vous l'ai dit, j'étais fatigué et j'avais envie de terminer ma soirée en bonne compagnie, ce qui ne serait sûrement pas arrivé si j'avais opté pour l'autre option. Les gérants me reconnurent et m'offrirent des coups à boire, il n'en fallait pas plus pour leur attirer ma sympathie. C'étaient des gens bien, ouais enfin ils n'étaient sûrement pas des saints dans la vie de tous les jours, mais ils se montraient amicaux et je n'avais pas besoin d'en savoir davantage sur eux.

Je ne saurais vous dire combien de verres j'avais avalé, mais ce qui était quasiment certain c'est que j'avais désormais plus d'alcool que de sang dans le corps. Si j'avais été conscient, j'aurais sans doute redouté le réveil du lendemain. Enfin bref, je ne tenais plus debout et je débitais un nombre tout à fait incroyable de conneries à la minute, certaines mauvaises langues vous diront que ce n'est pas vraiment différent de lorsque je suis dans mon état normal. Et bien, ces gens-là... Ont sûrement raison, merde. Enfin bref, j'étais une nouvelle fois bien arrangé et les gérants du bar ne pouvaient se résoudre à me laisser partir comme ça et proposèrent de me raccompagner jusqu'à mon domicile. Je leur balançai une adresse au hasard - qui s'avérait être celle de Beth - et ils me raccompagnèrent jusque là dans leur grosse camionnette qui était dans un bien sale état. On aurait dit qu'elle se serait démontée sur place s'ils avaient décidé de passer la troisième vitesse. Toujours est-il que j'arrivai entier au logement de mon amie, que je prenais toujours pour le mien.
Je me mis donc à la recherche de mes clefs en enfuyant mes mains dans mes poches qui me parurent tout de suite beaucoup plus grandes qu'elles ne l'étaient en réalité et jurai bruyamment en me rendant plus ou moins compte qu'elles n'étaient visiblement pas là.

Une porte s'ouvrit à côté de celle que j'essayais désespérément d'ouvrir, je ne reconnus pas la tête de mon voisin mais la personne s'adressa à moi avec une voix tout à fait désagréable.

- Allez vous cesser votre vacarme?!
- Ta gueule.
- Pardon? L'homme s'avança, l'air plus ou moins menaçant
- Fais encore un pas et j'te fous mon poing dans la gueule.

J'ignorais comment j'avais fait pour sortir une aussi longue phrase dans l'état d'ébriété avancé dans lequel j'étais, mais cela suffit pour le faire fuir. Peut-être étais-ce mon haleine qui empestait l'alcool - en plus de mon imposante carrure-  qui l'avait convaincu que je pouvais me montrer dangereux s'il décidait de jouer les héros.
Bref, je ne trouvais toujours pas mes clés et je ne trouvai rien de mieux à faire que de cogner sur la porte en espérant pouvoir rentrer dans mon appart en passant au travers. Mais finalement, c'est une jolie blonde dont le visage était loin de m'être inconnu qui vint m'ouvrir et qui m'amena à un canapé que je ne connaissais que trop bien également. Puis, ce fut le trou noir.

Lorsque je revins à moi, l'habituel mal de tête tout à fait affreux et ce visage... Je mis quelques minutes avant de remettre mes idées en place et me rendre compte que c'était Beth qui se tenait en face de moi.

- Bordel.

Je me redressai péniblement, voyant que mes vêtements étaient éparpillés un peu partout au pied du fauteuil, je pris ma tête entre mes mains et soupirai bruyamment. Elle était là, à me proposer du café comme si c'était naturel tandis que j'étais en débardeur et en caleçon.

Et moi je trouvai rien de mieux à répondre que ...- Ouais, merci.

Je commençais à regretter de ne pas l'avoir surprise en petite tenue elle aussi, la situation aurait peut-être été moins déstabilisante, et certainement beaucoup plus agréable à vivre aussi...


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MessageSujet: Re: Fais comme chez toi...   Fais comme chez toi... EmptyVen 27 Déc - 0:53



   

   
Fais comme chez toi...


C’est peut-être un aspirine que j’aurais du lui proposer, plutôt que du café. C’est vrai, le café n’a jamais guéri une gueule de bois. Mouais … Bon au pire j’aurais juste à aller chercher un cachet et un verre d’eau. Mais, faut dire que là tout de suite je n’ai pas trop envie de bouger. Thomas est en caleçon et débardeur sur MON canapé, j’ai le regard qui parcourt son corps, ben oui, on ne va pas se la cacher, Thomas est un mec relativement bien foutu. Relativement .... Et ce n’était pas déplaisant à regarder, surtout au matin. Ma journée commence plutôt bien, même si j’ai pas très bien dormi, là ça rattrape tout. Oui, je suis faible face à mes instincts, je succombe très vite. En même temps j’aimerais bien savoir quelle femme hétéro n’aimerait pas avoir un homme quasiment nu sur son canapé ! Hein ! Avouez mesdames que dans ces moments là on est toutes aussi faibles les unes que les autres.

Bref.
Il prend son mug, j’essaye de fixer mes yeux sur son visage. Ahem…  Il a l’air d’être complètement largué. Il ne doit pas se souvenir d’avoir toqué chez moi, vu le « bordel » qu’il a lâché avec une immense allégresse en se réveillant : oui, il ne se souvient de rien, ou alors c’est tout embrouillé ! Ouf ! Il ne m’a donc pas vu en petite culotte. Ça m’évite d’être hyper gênée. Une gêne que je n’aie pas à avoir en y repensant. Ce n’est pas le premier mec devant lequel je me balade en petite culotte. Oui, mais Thomas n’est pas comme tous les mecs que j’ai connu… Donc c’est gênant !
Ce qui est gênant pour lui par contre c’est de ne pas se souvenir d’avoir atterrit chez moi. « Nuit agité ? Pourquoi t’es pas rentré chez toi ? » Pas que ça me dérange qu’il crèche chez moi. Ah ça pas du tout ! Bien au contraire. Mais bon, s’il a toqué à ma porte c’est bien qu’il y avait une raison. Non ? Ou alors c’est le pur hasard… Ouais bof, je crois pas au hasard, c’est un connard ce type. Je préfère Dame Destin !  

Et le destin a bien fait les choses cette nuit, même si j’ai faillit me prendre les foudres de ma sœur qui n’aime pas être réveillée.  Enfin surtout en ce moment car les besoins de son tournage lui imposent de se lever tôt. Chose qu’elle n’aime pas, elle n’est pas du matin. Mais le destin n’est pas agréables tous les jours.  J’entends d’ailleurs Eustache galoper vers moi avec ses pattes griffant le parquet. Il arrive à grande foulée vers moi, avec un jouet dans la gueule. Il se précipite sur moi et pose sa tête sur mon bras. Et là, c’est le drame. Car il s’agit du bras qui tient mon mug. Je fais un geste brusque,  mon café se renverse. MERDE ! Thomas se prend du café sur le torse. « Putain. Merde ! » Mais quelle conne ! Je fusille Eustache du regarde « Allez, file ! »  Ah nan mais c’est pas possible.  Je me retourne vers Thomas, complètement paniquée et stressée.  Pourvu que ça ne l’ai pas brûlé. Pourvu qu’il ne s’énerve pas. Putain quoi ! Je ne voulais pas l’énerver. Je m’énerve toute seule. Je commence à vraiment me sentir mal. Je cours chercher un torchon pour éponger un peu, le sol, puis son débardeur.  « Je suis désolée, j’ai pas fait exprès, c’est Eustache. » Mais il le sait, il l’a vu tout ça ! Mais c’est plus fort que moi, faut que je m’excuse, que je m’explique. Je crois qu’en fait, même si ça fait un moment maintenant que je connais Thomas, il m’intimide toujours autant. Tu ne peux pas faire autrement que de perdre tous tes moyens face à lui. Et là je m’écrase comme une crêpe, et je pris juste pour qu’il ne s’énerve pas. Je n’aime pas qu’il s’énerve quand il est avec moi. C’est comme ça.
J’arrête d’essayer d’enlever les taches de cafés. C’est fait de toutes façons, et la seule solution est de laver le vêtement. « Je peux laver ton tee-shirt si tu veux … » C’est le seul truc que je peux proposer pour réparer les dégâts. Je fais des grimaces parce que je redoute sa réaction, et je me sens vraiment nulle.
La seule chose positive là dedans c’est que du coup il se retrouverait en calbut chez moi… mais c’est vraiment le seul truc positif, parce que sinon, c’est la merde hein !


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MessageSujet: Re: Fais comme chez toi...   Fais comme chez toi... EmptySam 28 Déc - 22:07



 

 
Fais comme chez toi...


Ce mal de tête, qu'est-ce qu'il était agaçant... Mais j'avais néanmoins l'habitude de me réveiller dans cet état et je savais comment traiter cette gueule de bois carabinée. Du repos, il me fallait juste un peu de repos et ce soir je pourrais retourner me bourrer la gueule et faire la fête comme je savais le faire. Mais pour l'heure, je prenais le mug que me tendais Beth. Elle était gentille, elle l'avait toujours été avec moi en dépit de mon caractère que je savais ne pas être très facile à supporter. Vous en connaissez beaucoup des jeunes filles qui acceptent de laisser rentrer un gars réputé pour être particulièrement instable et qui, sous l'emprise de l'alcool, pourrait être encore plus dangereux? Moi je n'en connaissais pas beaucoup en tout cas, une pour être précis.
Alors, est-ce que je méritais vraiment une amitié comme celle qu'elle m'offrait? Beaucoup vous répondraient par la négative et pour être franc, je crois que je partageais leur opinion moi aussi, mais que ferais-je sans elle?

Je me brûlai les lèvres au contact du café encore très chaud qu'elle m'avait tendu, il était fort et sucré comme il le fallait, faut dire que ce n'était pas la première fois qu'elle me faisait un café et que par conséquent elle commençait à connaitre mes goûts en la matière. Est-ce que je remarquai qu'elle promenait son regard sur mon corps tandis que j'essayais tant bien que mal d'émerger de la soirée bien ( trop ) arrosée qui m'avait valu d'atterrir ici? Evidemment. Elle était assez discrète, ou du moins elle faisait de son mieux pour l'être, mais je m'en rendis compte. Ce n'était pas déplaisant d'être reluqué par une si jolie fille, j'aurais fait la même chose si la situation était inversée. Et croyez moi bien, j'aurais voulu qu'elle le soit !

Mais alors que j'avais volontairement éludé la question que m'avait posée Beth et que je tentais de trouver un autre sujet sur lequel rebondir, son satané animal de compagnie débarqua dans la pièce avec un de ces jouets pour chien que l'on achetait dans des boutiques spécialisées dans la gueule ... Et ce fut la catastrophe. J'étais venu de nombreuses fois chez elle et entre ce clebs et moi, cela n'avait jamais été le grand amour bien au contraire. Ca avait pris au moins trois mois avant qu'il ne se rue pas sur moi en aboyant à gorge déployée dès que je pénétrais dans l'entrée et maintenant qu'il semblait enfin s'être habitué à moi et qu'on ne soit plus obligé de nous mettre dans des pièces différentes lors de mes visites, voilà qu'il recommençait à me causer des ennuis.

J'eus à peine le temps de voir la tasse se renverser sur moi avant de sentir le contact désagréable de son café encore brûlant sur mon torse.

- Putain !!!

Je me levai d'un seul coup, fusillant ce foutu clébard du regard. Il suffit que Beth lui ordonna de déguerpir pour qu'il retourne d'où il était venu la queue entre les jambes. Je serrai la mâchoire, j'avais beau regarder ce chien, je me demandais ce qu'elle lui trouvait et la raison qui l'empêchait de s'en débarrasser. Quelle plaie !
Elle devait sans doute avoir un faible pour les causes perdues, y avait qu'à me regarder ...

- Si t'avais envie de m'enlever mon haut, t'aurais pu le faire sans l'aide de ton sac à puces t'sais?

J'enlevai mon débardeur et le tendis à Beth. Ouais, je comptais pas taper un scandale maintenant alors qu'elle m'avait gentiment offert un toit pour cette nuit, il allait donc falloir que je tempère mes ardeurs...

Dans les films, c'était ce moment que les acteurs choisissaient pour se sauter dessus et se lancer dans une partie de jambes en l'air souvent très plaisante à regarder... Et encore plus à vivre, je suppose. Mais bon là, je sentais que nous allions malheureusement sauter ce chapitre.




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MessageSujet: Re: Fais comme chez toi...   Fais comme chez toi... EmptyLun 27 Jan - 23:08



   

   
Fais comme chez toi...


Ah y réfléchir,  je crois que c’était un acte complètement délibéré, Eustache l’a fait exprès.  Il a du voir comment je reluquais Thomas quelques minutes plus tôt. Ils ont beau être nos animaux domestiques, ils n’en sont pas moins cons. Je me souviens que le chien chez mes parents était très jaloux. Rembrandt, était un westie, un mâle dominant et il ne supportait pas qu’on fasse des câlins ou des bisous à ma mère, la chef de meute. Une vraie teigne ce chien ! Eustache doit également être un chien possessif. Je le regarde se diriger vers son panier. Il comprend qu’il a fait une bêtise en me faisant son regard de chien battu.
Ça n’a jamais vraiment collé entre Thomas et Eustache de toutes façons. Faut dire que lorsqu’on met deux mâles dominant dans une même pièce ça ne fait jamais bon ménage. Eustache n’a pas l’air de vouloir lâcher l’affaire. Il a peut-être peur que je préfère Thomas à lui. J’esquive un sourire, parce que sinon je vais commencer à me faire des films. Je ne suis pas scénariste pour rien ! Quand une idée germe dans mon cerveau ça peut partir très loin. Très très loin !

Bref.

« Si t'avais envie de m'enlever mon haut, t'aurais pu le faire sans l'aide de ton sac à puces t'sais? » Je sens mon visage rougir instantanément. « Hein ?! Nan mais pas du tout. C’est pas vrai. » Je bafouille, je suis gênée et toute rouge. Et impossible qu’il pense que je ne l’avais pas fait exprès avec ce comportement. Je ramène mes cheveux derrière mes oreilles, un geste nerveux.  Je ne savais pas quoi faire de mes mains. Je les passe dans mes cheveux, sur mon visage pour cacher mes joues rouges. Je ne savais plus où me placer non plus, je faisais es pas de la gauche vers la droite et inversement.
Et il me tend son débardeur. Ça y est il est torse nu. J’ai l’impression que mes entrailles se déchirent. Je me mors la lèvre inférieur pour pas avoir d’autres réactions gênantes. Je fuis son regard et file me planquer dans la salle de bain pour essayer de dérougir. Je lance une machine pour réparer les dégâts d’Eustache qui d’ailleurs ne bouge plus de son panier.
Un coup d’œil rapide dans le miroir. Merde. Je suis encore trop rouge. Je souffle. Ça ne fait rien. Bon ben … tant pis. Je l’ai vu en calbut, il m’a vu toute rouge, donnant-donnant. Comment ça pas équitable ? Ce n’est pas grave.

Je retourne le voir, pas très à l’aise. « Je voulais pas que tu te retrouves torse-nu » Mais si avoue-le ! Tu disais pas non. J’ai l’impression d’avoir un petit démon sur une épaule, et un petit ange sur l’autre. C’est terriblement déstabilisant. Je fais de grands gestes, mal à l’aise. « Enfin bon c’est fait c’est fait… » Je commence à sourire, me rendant compte de la situation cocasse. J’essaye de ne pas en rire, c’est nerveux je crois. J’ai toujours eu du mal à contenir mes émotions, et les cacher. Je n’étais pas née avec les nerfs solides. Je suis incapable de mentir correctement, et de cacher mes sentiments plus de cinq minutes. Ce qui me mettait toujours dans des situations improbables. Un peu comme là.  
Je ne peux donc pas me retenir de sourire, et de rigoler doucement. « T’es réveillé maintenant, c’est le point positif. » Et t’es aussi presque nu, ce qui ne m’est pas déplaisant. Et tu le resteras jusqu’à ce que la machine soit finie, puis jusqu’à ce que son débardeur sèche. Je sentais le petit diable sur mon épaule rire diaboliquement.  « Je crois que t’es coincé ici jusqu’à ce que ton débardeur soit propre. » Héhé. Je le regarde, lui faisant bien comprendre qu’il était coincé. Que s’il avait moins bu aussi il n’aurait pas été dans cette situation. Mais bon, je n’étais pas la mieux placée pour donner des conseils sur l’alcool. Je fais partie des piliers de bar de la ville. Oui… même si je rougis devant un torse nu bien foutu, je suis un pilier de bar. Sensible et alcoolique ! Quel beau mélange. On ne s’était pas rencontré par hasard lui et moi, je l’avais toujours su.

« Tu veux un autre café ? » Un peu de taquinerie pour décoincer la situation, ça ne fera pas de mal…


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