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 Read between the lines and I open you my heart | Grey

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MessageSujet: Read between the lines and I open you my heart | Grey    Read between the lines and I open you my heart | Grey  EmptySam 16 Nov - 15:57


Alex x Grey
« never in a million years. » 

J'ai souvent cherché ton regard bleuté dans la foule, sans jamais le croiser.
J'ai souvent repensé à tes bras entourant mon corps, sans jamais les ressentir.
Parce que je t'aime, parce que je me hais, parce que tout ceci n'est qu'un cauchemar devenu réalité
J'aimerais m'éveiller et te retrouver à mes côtés
Ne plus jamais avoir peur, ne plus jamais me sentir seule.
Parce que je t'aime, parce que je me hais, je suis condamnée à te chercher sans jamais te trouver.


« Alex, mais où est-ce que tu vas ? Tu es censée faire un M&G dans une heure ! Alex bon sang ! » Tu haussas simplement les épaules et accéléras le pas. Qu'il se le fasse tout seul, son M&G. Rencontrer tes fans a toujours été important pour toi, très important même. Essentiel, vital. Voir leurs sourires, les étincelles dans leurs regards, si particulières. Si particulières. Mais aujourd'hui c'était différent. Aujourd'hui tout basculait. Chaque jour le château de cartes que tu avais construit menaçait de tomber. C'était fatiguant, c'était usant. Tout ce cirque, tous ces mensonges. Tu avais besoin de le voir, de lui parler. Rien qu'un bonjour/au revoir. Tu te fichais des conséquences, pour une fois, tu avais besoin de lui. « Bordel lâche-moi, je ne le ferais pas ce M&G ! » « Alex qu'est-ce qui t'arrive ? » Ton manager avait vraiment l'air inquiet. Avais-tu une si mauvaise mine que ça ? Sûrement. Tu n'avais pas encore beaucoup dormit cette nuit.

A cause de lui.

Lui et sa putain de proposition. Pourquoi maintenant ? Il savait bien qu'il essuierait un refus. C'était de trop, cette demande. Les fiançailles, d'accord. Parce que c'était qu'une promesse, un rien du tout. Un grain de poussière qu'on pourrait essuyer sans problèmes. Mais il voulait passer l'autre étape. Le mariage. Tu ne voulais pas te marier. Pas avec lui. Pas avec Mick, ton bourreau, celui qui tire toutes tes ficelles depuis déjà trop longtemps. Si tu te maries, tu ne le supporterais pas. Ce serait un mensonge de trop. Pour voir la déception dans le regard de ceux que tu aimais ? Ton frère, ton père, ta mère ? Hors de question. C'était déjà tellement dur de leur cacher tout ça. Mais il forçait, de plus en plus. Le sujet revenait tous les soirs sur la table. Il allait finir par utiliser la manière forte. Encore. Toujours. A chaque fois qu'il attend trop longtemps. C'était toujours comme ça. Un cercle infernal.

« Je suis juste fatiguée. S'il te plaît, laisse-moi. » Il te regarda d'un air désolé. Parce que ce mensonge n'était pas crédible. Parce qu'il savait qu'il y avait autre chose. Pourquoi est-ce que cela devait toujours être si compliqué ? Les larmes te montèrent aux yeux mais tu les ravalas. Tu ne devais pas craquer. Être forte, toujours. Quoi qu'il arrive. Alors tu te remis à avancer. Tes pas te menèrent instinctivement à la bibliothèque. Tu pris une grande inspiration, poussas la porte et entras. Le silence qui régnait dans ce lieu t'apaisas immédiatement. Tu avais besoin de calme. Pour réfléchir. Ou ne plus réfléchir, plutôt. Rrrah, c'était beaucoup trop compliqué. Petit soupir et tu te mis à avancer dans les rayons, regardant les titres des romans, lisant le résumé de certains qui t'attiraient.

Et alors que tu te dirigeais vers les tables pour en lire un, tu le vis. Lui et ses cheveux bruns. Lui et ses yeux bleus. Lui et ses cours de chimie avancés. Il était si beau. Si irrésistible. Pourquoi devait-il être là maintenant ? Pourquoi hantait-il toujours autant tes pensées après tout ce temps ? Ses bras. Tu avais besoin de les sentir contre toi. De te laisser aller contre son torse. De pleurer toutes les larmes de ton corps jusqu'à tremper son t-shirt. Tu avais besoin de sentir sa main caresser tes cheveux. Comment avant. Comme avant. Mais rien ne serait plus jamais comme avant. Tu avais perdu cette partie-là, Alex. Trop tard, trop tard, c'était tout ce qui tournait dans ta tête.

Trop tard.

Pourtant tu te mis à avancer vers lui. Un pas, et puis un autre. C'était lent, régulier, comme des battements de cœur. Les tiens. Tu les entendais d'ailleurs. Être proche de lui t'avait toujours mis dans tous tes états. Il avait toujours été calme. Posé. Réfléchit. Même lorsqu'il te serrait contre toi. Et les battements de son cœur ont toujours été la seule preuve qu'il ne pouvait pas contrôler. Que lui aussi, t'avoir à ses côtés le mettait dans tous ses états. Ils t'avaient si souvent bercer, ses battements de cœur. T'endormir contre lui a toujours été la chose la plus magnifique du monde pour toi. Tu aurais voulu les sentir de nouveau contre ton oreille. Une dernière fois. Un dernier instant. Pour les adieux. Tu tiras une chaise et t'assis devant lui, le contemplant un instant, plongé dans ses devoirs. Puis tu ouvris la bouche et articulas simplement « Grey. » Prononcé son nom avait toujours créé une certaine émotion en toi. Mélancolie. Joie. Tristesse. Tout un mélange qui te rendait à la fois plus légère et plus lourde. Lorsqu'il leva son regard bleuté vers toi, toutes tes barrières tombèrent. Un sourire doux et emplit de douleur étira tes lèvres. « Bonjour. » Murmuras-tu.

Ton regard tomba sur ses notes. Tu ne comprenais pas grand chose, mais tu étais bien contente d'avoir arrêté tes études pour poursuivre ton rêve. Mais à quel prix l'avais-tu vendu ? Perdre l'amour de ta vie, tomber dans le piège d'un chantage sans fin, d'une fausse promesse. Tu regardas un instant la bague sur ton doigt et retins une grimace de dégoût. Tout était faux. Même cette fausse promesse de mariage. Qui allait peut-être devenir vraie. Parce que Mick aura toujours tout ce qu'il voudra. Tu étais faible et lâche, incapable de parler. Même à Grey. Surtout à Grey. C'était à lui de lire entre les lignes. En revanche, quelques indices ne feraient de mal à personne, n'est-ce pas?Des indices très bien cacher. Alors tu retiras ta bague et la mis dans ta poche. Pour ne plus la voir. Pour ne plus y penser.

Pour simplement profiter de son regard posé sur toi.




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MessageSujet: Re: Read between the lines and I open you my heart | Grey    Read between the lines and I open you my heart | Grey  EmptyDim 15 Déc - 15:16

Le stylo glissait sur ta feuille d'un geste lent et précis. D'étranges alvéoles s'y inscrivaient, des escaliers, des triangles, des formes à la symétrie variable aussi. Des formules peuplaient ce monde vierge comme la neige. Dans la bibliothèque et avec son silence religieux, tu avais décidé  de réviser, comme une fois tous les trente-trois du mois. Il fallait avouer que tu préférais nettement travailler chez toi, malgré le boucan que pouvait faire Colin en jouant aux jeux vidéos, ou même tes parents avec leurs va-et-vient entre la boutique et l'étage. Au moins tu savais qu'un moment on te dérangerait que tu aurais à descendre pour les aider. Ainsi, tu ne te laisserais pas penser. Mais en ne réfléchissant pas, tu n'avais aucune chance de réussir ton année. Hélas, cela signifiait qu'elle allait te hanter.

Elle et son parfum, elle et sa voix, elle et sa peau. Entre les équations de thermochimie et l'électrochimie, ses cheveux blonds filaient devant toi, comme un mirage. Tu la savais pourtant partie, absente mais son fantôme était encore là, près de toi. Il y avait des pensées que l'on ne pouvait se cacher, même si on y mettait du sien. Chercher à oublier n'était que la preuve que cela était impossible. Tu voulais voir Alex, lui parler autant que tu souhaitais sa disparition. Le passé était trop lourd à porter, ce bonheur délaissé était toujours là, ces cicatrices étaient dans ta chair, dans ton âme. Il te suffisait de fermer les yeux pour revoir autrefois. Quand vous étiez ensembles, avant que les nuages agressent le ciel de ta vie. Il fallait pourtant accepter cette réalité. Elle ne serait plus à toi, elle ne sourirait plus avec toi, elle ne te prendrait plus la main.

Au début, tu crus qu'elle était encore une illusion.

Quand tu réalisas qu'elle était réelle, de la surprise se trahissait sur ton visage. Celle qui ne t'appartenait plus s'était assise devant toi, comme pour te narguer. Avait-elle vraiment besoin de t’appeler par ton prénom pour te faire comprendre que tu étais encore faible face à elle ? Egoïste, lâche, sorcière. Mais cette colère restait interne, comme cette tristesse qui s'enlisait dans tes pensées. Au lieu de cela tu affichais un mince sourire. Tu posas ton stylo sur la table, avant d'articuler avec le ton le moins offensant possible :

« Alex, ravi de te voir. »

Quel cauchemar, ce mélange de colère et de désespoir se diluait dans tes veines. Son existence était poison, et paradoxalement elle en était aussi le remède. Tu avais cette amertume nostalgique suivant les traits de son visage de tes yeux. Toujours aussi jolie, toujours aussi prise. Pourtant, tu continuais cette comédie puérile, cette fausse amitié qui ne devrait pas être. Mais tu l'avais trop aimé pour la faire disparaître. Cela ne tenait qu'en quelques mots pour qu'elle arrête de t'écorcher le cœur. «  Va-t-en, je ne veux plus jamais te voir. » Il suffisait de cette phrase pour qu'elle arrête de te troubler. Mais un monde sans elle était compliqué. Tu avais tenté de t'éloigner, de ne plus jamais la voir, mais il suffisait que tu la croises dans une foule pour te retourner, pour lui courir après alors qu'il ne s'agissait que d'une copie. Cet attachement était lassant, si tu avais le pouvoir de l'arrêter, tu l'aurais fait depuis longtemps. Pour arrêter de souffrir, pour arrêter de l'importuner aussi.

«  J'ai eu des échos de ton dernier concert, c'était un petit succès parait-il. Cela ne m'étonne qu'à moitié, tu as toujours été talentueuse, même si c'est surtout grâce à la com' de ton fiancé... Il va bien d'ailleurs ? »


Tu ne pus cacher ton animosité. Cette rage ne sortait que grâce à ces petits piques que tu ne pouvais contenir. Tu n'avais jamais douté de sa réussite, même sans cet homme, elle serait devenue une star. Mais tu ne la pardonnais pas d'être partie, tu ne te pardonnais pas de ne pas avoir pu la garder. Pardon Alex, c'était un mensonge. Tu voulais son bonheur, mais c'était en contradiction avec ton égoïsme. Alors tu fis semblant de rire, avant de retourner sur sa feuille. Pitié qu'elle ne prenne pas tes mots au sérieux. Si elle s'avérait être triste, tu ne pourrais pas te contenir.

Car tu voulais la prendre dans tes bras, pour sentir encore cette chaleur contre toi. Pour peut-être récupérer un morceau de ton être qu'elle avait brisé en te quittant.
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MessageSujet: Re: Read between the lines and I open you my heart | Grey    Read between the lines and I open you my heart | Grey  EmptyLun 6 Jan - 1:03


Alex x Grey
« Don't let me go » 


Le rêve n'est qu'un chemin entre l'illusion et l'envie.
Moi je ne fais que rêver car c'est bien plus simple que de dire ce que je veux à haute voix.
Je ne veux pas que tu me laisses m'échapper,
Car sans toi je ne suis plus que l'ombre de moi-même.
Tes mots sont des lames acérées qui attaquent mon cœur sans relâche,
Mais je ne partirais pas, non je ne partirais pas
Alors tais-toi et laisse-moi faire,
Faire en sorte que tout soit plus facile à vivre, plus facile à porter
Quitte à me brûler les ailes que je n'ai plus.


Il y avait beaucoup de choses que tu regrettais. Et beaucoup était un bien petit mot. Mais partir, ne rien dire, le laisser avait été la pire erreur de toute ta vie. Et dire... Que tu avais tout ça par égoïsme. L’égoïsme pur et dur. Comment ne pas s'en vouloir alors qu'on a essayé de protéger tout ce qui nous était cher sans penser à l'autre ? Son regard, ce jour-là, tu ne l'avais pas manqué Alex. Même si tu n'avais rien dit, même si il avait sourit en te souhaitant le bonheur avec l'autre, tu avais tout vu dans son regard, et c'était ça le plus torturant. Même après tout ce temps son regard te hantait toujours. Triste, désemparé, perdu. Et en colère. Contre toi sûrement. Contre cet homme qui t'a volé à lui. Avait-il toujours cette animosité dans le cœur ? Dès fois, tu te demandais si ce n'était pas le cas. Avec ses petits, ses sous-entendus qui faisaient toujours référence à Mick. Mais en même temps tu te demandais toujours si ce n'était pas ton imagination qui te jouait des tours, alors tu te taisais.

« L'amour fait passer le temps. Le temps fait passer l'amour. » Quelle foutaise. Tu ne savais plus qui était celui qui avait dit ça, mais c'était bien un gros con d'hypocrite tiens. Tu avais beau attendre, attendre, attendre encore, attendre toujours, il ne passait pas, il s'amplifiait. Et la douleur avec. Cette douleur dans le cœur, qui compresse, qui étouffe, qui réduit en miettes, qui rouvre les vieilles blessures. Il y avait des jours où tu ne la supportais plus, cette douleur. Comme aujourd'hui. Tu te demandais même comment tu faisais pour tenir encore debout et ne pas tout envoyer valser. Tout hurler. Tout cracher. Offrir ton cœur sur un plateau pour qu'on le fasse cuir au four et le déguster avec un apéritif. Tu avais presque envie de t'ouvrir la poitrine et de lui montrer tout ce qui avait à l'intérieur sous ses orbes bleutées qui te fixaient. Ah ses yeux. Ses magnifiques yeux. Regarde. Regarde tout ce qui est noir en moi. Tout ce qui n'est pas bon. Regarde et prend tout dans la figure. Je n'en veux plus. Dégage avec cette crasse. Pourquoi l'as-tu déposé sur moi, ce goût d'amertume et d'imperfection?

Ta chute sera lente, mon ange, dans la bouche du Diable ; tes ailes ont été coupées, il ne te reste plus que leur bout misérable qui te détruit le dos et l'âme. Ta chute sera lente, mon ange, dans la noirceur des abîmes ; il ne te reste plus que tes yeux pour pleurer et ta voix pour crier. Personne ne t'entendra mon cœur, tu es muette, tu as cette saveur dans la bouche qui t'empêche de hurler, qui t'empêche de parler ; La peur et l'amour, l'amour et la peur, tous ces non-dits, tous ces mensonges. Combien de temps tiendras-tu encore ? Tu tires sur ta chaîne pour te libérer, tu frappes sur ces murs invisibles pour appeler à l'aide, mais tu es toute seule, il n'y a plus personne tu sais, tu les as tous repoussé. C'est toi qui as voulu ça, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Il te le fait comprendre par ces mots acérés, ces lames fines qui transpercent ton cœur déjà en morceaux, il te piétine et tu te laisses faire car, après tout, c'est de te faute si tu en es là. Ta chute sera lente, mon ange, dans la bouche du Diable ; tu auras beau tendre la main personne ne te rattrapera au vol.

Ton visage se décompose, non pas ça, son retour en force, non pas ça, il n'a pas le droit de remettre ce sujet sur la table, vous étiez si bien là, pourquoi est-il obligé de toucher là où ça fait mal ? Ta tête se baisse, tes cheveux cachent ton visage de porcelaine, si fragile, si sensible. Il avait insulté ta carrière, tes efforts, tout ton travail, mais tu t'en foutais, c'était pas ça l'important, c'était l'arrivée de Mick dans sa phrase, pourquoi lui, pourquoi toujours lui ? Mais tu sais bébé, c'était à prévoir tout ça, tu sais bébé, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même encore une fois, tu n'es plus rien pour lui, il dit ça comme ça, ou peut-être que non, peut-être qu'il lui en veut encore qui sait ? Tes doigts pianotent sur la table et quelques notes sortent de ta gorge, tu fais ça quand tu es nerveuse, tu fais ça quand tu as besoin de tout faire sortir sans qu'on ne s'en aperçoive, mais peut-être le sait-il ? Il te connaissait si bien autrefois.

« Love's is too late » ces notes improvisées, ces notes qui faisaient écho, c'était un souffle, un murmure mais bien un chant. « I’ve broken free from those memories » Il suffirait qu'il te dise quelques mots pour que tu t'en ailles, il suffirait de quelques mots et tu te briserais. Petite poupée si fragile. « I’ve let it go, I’ve let it go » Ce n'est pas vrai, tu n'as rien lâché, tu t'y accroches encore, tu t'y accroches toujours, parce que c'est pour ça que tu vis désormais, c'est pour l'espoir. Petite poupée si naïve. « And two goodbyes led to this new life » Était-ce vraiment un au revoir ? Tu avais prié tant de fois pour que ce ne soit pas le cas. Combien de fois l'avais-tu cherché dans les salles de concerts ? Combien de fois avais-tu cru entendre ton prénom de sa voix depuis tout ce temps ? Tu l'as cherché, tu l'as trouvé. Petite poupée si misérable. « Don’t let me go, don’t let me go »Et c'est une supplication silencieuse, c'est une main tendue qu'il n'attrapera pas, tu le sais mais tu y crois, encore, toujours, il suffirait d'un mot et il te reconstruirait... Petite poupée si magnifique.

Tu relèves la tête, tu plantes ton regard bleuté dans le sien, et puis tu souris, si faussement, comme si de rien n'était, comme si tu n'avais strictement rien dit. Et pourtant... Et pourtant. Tu voulais qu'il y croit, tu voulais qu'il comprenne, tu voulais le retrouver. Tu étais si seule. Par ta propre faute. Petit ange déchu. Petite âme égarée. Tu avais besoin de ton double pour te sentir vivante. Tu avais besoin de lui pour avancer. Mais il ne le savait pas. C'est toi qui l'avait laissé. Pas lui. Pas lui. C'est toi qui avait tout lâché. Pas lui. Tu avais besoin de lui. Avait-il besoin de toi? Sûrement que non. « Oui, en effet, il... Il y est... Pour beaucoup. » Ta voix se brise sur les derniers mots, ça fait tellement mal de mentir. Tu te relèves délicatement, tu fais semblant de chercher un livre dans les étagères le temps de te calmer, de respirer, d'effacer les larmes qui menaçaient de tomber. Ca fait tellement mal de mentir. Un ange n'est pas fait pour mentir mon cœur. Un ange est fait pour briller. Tu reviens sur la table avec un livre en main, et tu le regardes. Non tu ne le laisserais pas. Par pur égoïsme, tu ne partirais pas. « Et... Tu vois quelqu'un en ce moment ? » Question piège. Tu voulais le tester. Voir ses réactions. Parce que peut-être y avait-il un espoir. Qu'il voit. Qu'il comprenne.

Que tout ça n'était qu'un simple masque construit de tes propres mains.



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MessageSujet: Re: Read between the lines and I open you my heart | Grey    Read between the lines and I open you my heart | Grey  EmptyMar 28 Jan - 22:20

Sa voix était comme une pluie glacée. Elle te frigorifiait le corps à ses impacts, mais c'était aussi elle qui te rendait compte de ton souffle calme existait encore. Tu avais l'impression qu'un ange annonçait ton agonie, te forçant à ne jamais faire fléchir ce sourire factice. Pourquoi avait-elle besoin de te rappeler qu'il était trop tard ? Sa main n'était plus la tienne, ses cheveux étaient touchés par un autre, elle n'avait plus le même sourire qu'autrefois. Le sien aussi avait perdu de sa fraîcheur, sans doute avec l'arrivée dans le monde des adultes, c'était du moins ce que tu voulais croire. Tu l'avais laissé pour oublier, et pourtant tu souhaitais son retour comme un malade Grey. Car un fragment de ta personne s'obstinait à penser que quelque chose clochait entre Mike et elle. Ce n'était que de la pure jalousie, mais cette possibilité, tu ty accrochais un peu comme à une bouée de sauvetage.

Ah, elle tentait vainement de simuler la joie. Avait-elle appris de tes propres artifices, Tu ne l'espérais pas, cela n'accentuerait que cette rage d'un passé que tu aurais voulu ne pas connaître. La mémoire du bonheur n'était que plus douloureuse. Mais la voir acquiescer à cette fausse accusation ne t'enfonçais que davantage. Il était parfait ou quoi son foutu fiancé ? Il ne manquait plus qu'il possède un cheval sur lequel il savourait du champagne haute gamme. Oui, tu avais une étrange vision de la richesse, encore plus quand tu voyais rouge.

Malgré tout tu gardas cette colère en toi, l'emmagasinant pour plus tard quand tu serais seul devant ton désespoir. Tu ris légèrement, étant incapable de la prier de s'en aller. Tu baissas la tête, retournant à tes schémas moléculaires, en espérant que l'ignorance la ferait déguerpir. Tu voulais que cette torture prenne fin, que tu puisses respirer de nouveau. Mais elle lâcha cette bombe comme si rien n'était. Tu fis tomber ton stylo, et tu la regardas avec la plus grande confusion. Qu'est-ce que cela pouvait lui faire si tu fréquentais quelqu'un ? C'était une question qu'il fallait éviter avec les ex. Mais quelque part, cela ouvrait l'horizon, tu pourrais l'enfoncer en lui présentant une fille iréelle pour ne plus jamais qu'elle ose s'aventurer devant toi. Parce qu'il y avait des choses inachevés, des rêves que tu avais avec elle qui ne s'était jamais réalisé...

«  Oui, une Russe d'un mètre quatre-vingt-dix avec des gros seins. »


Même ton ton se faisait plaisantant, pour souligner la bêtise de la situation. Il fallait protéger ton cœur de ses assauts, pour de pas déverser cette vérité dérangeante dans cette bibliothèque. Tu l'aimais toujours, c'était cela ta tragédie. Un amour maintenant à sens unique, qui a fané avant le zénith. Malgré tout, tu avais encore cette sympathie de tes jeunes années, ce lien que tu ne pouvais te défaire. C'était peut-être pour cela que tu étais incapable de mentir outrageusement comme tu venais de faire.

«  Plus sérieusement, tu ne devrais pas me demander cela  Alex. Tu ne voudrais pas que je me fasse des idées. Tu te retrouverais dans une situation inconfortable... »

Tu étais censé en rire, mais quelque chose dans ton regard rendait tes paroles ambiguës. Un sourcil trop arqué, un angle trop prononcé entre la tête et le corps, le langage des corps trahissaient tes sentiments. Mais c'était tellement infime, une goutte d'eau dans l'océan que seul un œil avisé pourrait pénétrer ce mensonge.

Ou quelqu'un qui connaissait déjà les codes de ton être.

En réalité, tu cherchais peut-être une faille. Tu espérais qu'elle lise ce vœu muet, qu'elle comprenne cette haine déraisonné. Il suffisait d'une prière et tu l'enlèverais de ce futur mari trop parfait.  Même si c' était pour l'emmener dans les tréfonds des abysses, tu n'aurais aucun regret si elle le désirait. Parce que tu étais une personne trop égoïste pour avoir des remords à l'enlever de son remord, parce que tu tenais trop à elle pour agir.

Ta couardise était ton courage Grey.
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MessageSujet: Re: Read between the lines and I open you my heart | Grey    Read between the lines and I open you my heart | Grey  EmptySam 15 Fév - 2:23


Alex x Grey
« Stay ith me please... » 


L'amour à l'apogée ça donne quelque chose d'un peu brûlé, d'un peu éreinté, comme un joint trop consommé. L'amour dans l'absolu, c'est rien d'autre qu'un chant vibrato, c'est rien d'autre qu'une plénitude allant crescendo. L'amour, ce n'est rien, au fond, qu'un simple sentiment ; pas de concret, pas de solide, même pas du liquide. C'est rien, l'amour, qu'un feu ardent qui nous brûle le cœur, l'âme ; qui la ronge jusqu'à la moelle. Tu crois que ton joint durera combien de temps ma chérie ? Toute la vie ? Ah ! Mais n'as-tu donc jamais rien appris ? L'amour n'est jamais éternel tu sais ? Comme ce joint entre tes lèvres, qui embrasse ton cœur tout en brûlant ton âme d'ange, ton amour finira par disparaître. Et quand il sera finit tu feras quoi ? Ton corps tombera en copeaux, en morceaux, ton âme s'effilochera en fils de désespoir, dans un dernier chant du soir. Et si tu t'en allumais un autre ? Comme un cercle vicieux ? Je te fuis tu me suis. Tu me suis je te fuis. L'amour c'est une putain de drogue ; t'en prends un, tu prends tout. Quitte à vomir ce trop-plein de douleur, quitte à gémir tous ces non-dits.

Une russe aux gros seins ? Ton regard se penche un instant vers les tiens. Haussement de sourcils. C'est clair qu'il se foutait de toi, mais quand même... Gros seins ? T'en as jamais eu et pourtant il t'a aimé. Plaisanterie. Ironie. Courras-tu longtemps après du rêve vendu au marché noir ? Pourquoi ne pas te mettre à genoux, histoire d'en supplier quelques uns de t'en donner un peu, comme un camé en manque ? T'es plus à ça près poupée, t'as déjà touché le fond en acceptant ce contrat, ces règles que seul Hermès a pu connaître, que seul Zeus a pu imaginer. Pourquoi il voit rien ? Pourquoi tu vois rien ? Pourquoi être aussi con dans un monde aussi vicieux ? C'est le jeu du chat et de la souris. Tu le vois pourtant ; tu le connais par cœur pourtant ; mais t'interprètes rien, ce serait trop beau hein ? T'es un funambule inexpérimenté, t'es une trapéziste unijambiste, tu vacilles entre deux bouts, entre deux tout, deux rien, deux peut-être. Mais t'y crois. Comme une conne, tu t'accroches à ces signes peut-être, sûrement inventés par ton imagination détraquée, par ton âme abandonnée. T'as envie de rire. Rire pour pleurer. Rire des larmes de sang, des larmes de dérision, de pêché, d'inachevé. C'était bête. T'étais bête. La bêtise domine le monde.

T'es remplie à ras-bord de tout cet amour toujours pas avalé, et t'as ce morceau de pomme empoisonnée coincée dans la gorge. T'en as revendre de l'amour, du poison, comme un donneur de sang, t'as envie d'en donner, de l'amour, du poison. Le poison de l'amour. Ton regard remonte vers lui. Il sourit, comme une plaisanterie, pourtant... Pourtant quoi ? Arrête d'y croire Alex, ma chérie, mon ange, arrête d'y croire, y'a plus rien sauf dans ta tête, dans ton âme marquée au fer rouge, griffée de partout par cet amour autodestructeur. Une bougie se consume d'elle même tu sais. Un joint finit par cramé même sans être fumé. Mais ces gestes, ces réflexes, un angle trop forcé, trop coincé, c'est rien, mais tu le connais. Peut-être un mensonge. Alors ton regard d'enfant en folie remonte vers lui. D'enfant abandonné. Qui croit encore aux fées de Peter Pan pour oublier la cruauté du monde. Qui croit encore au Père Noël pour oublier que papa n'offre que des claques à maman pour la St Valentin. Il est beau ce putain de monde hein ? Magnifique. T'es qu'une marionnette dedans, dirigée par qui vous voulez, par qui te choisit, qui attrape tes fils entre ses doigts crochus, ses doigts de sorcier mal foutu, malotru. « Quel genre de situation Grey... ? Dans quel genre de situation inconfortable me retrouverais-je si je te faisais croire des choses ? » On pousse, on cherche, on recherche, on espère, mais on espère quoi au juste ? Tu observes le moindre de ses gestes, la moindre leur dans son regard, comme un drogué en manque chercherait sa dose d'amour sali dans les poches de son sac.

On plie et on déplie, la moindre petite carte, le moindre petit indice, pour retrouver le chemin de l'amour bonheur, de l'amour enchanteur, l'amour parfait dans l'imperfection même. Tourner à droite rue de la Tristesse, puis à gauche rue de la Douleur. Continuer tout droit sur l'avenue du Malheur, jusqu'à la gare Impossible. Arrêtez-vous à la station de l'Espoir, et vous passez par le boulevard du Soir pour arriver à destination de l'Amour sans miroir. Sans au revoir. T'auras pas le droit à l'erreur. Dernière chance de rattraper la main que la drog-oups, que l'amour te tend. Après. Après quoi ? Après. Il repartira, ses notes sous le bras, et sa russe aux gros seins dans la tête. Et toi ? Et toi quoi ? Tu te retrouveras à dire oui parce que t'as pas le choix, t'as pas le droit, t'as aucun droit, t'es qu'une marionnette, un dessin inachevé, une poésie jamais terminée. T'auras un goût amer dans la bouche, celui de n'avoir rien fait, rien vu, rien ressenti. Tu serais prête à chuter dans les abysses si tu pouvais lui toucher la main. Il suffisait d'un mot. D'une prière. D'une attente. Mais ne vois-tu donc pas qu'il attend aussi ? Le pacte avec le Diable n'est pas éternel, mon ange ; il signera bientôt avec une autre, plus entreprenante, parce que l'Autre, elle aura pas peur de se brûler les ailes, tant qu'elle sera avec son créateur, celui qui l'a enfanté par son amour. Alors que choisis-tu ma princesse ? Signer ou Arrêter ?

Tu te lèves. Tu ne le quittes plus des yeux. Tes mains attrapent les siennes. Lentement. Tu joues avec le feu, mais tu t'en fous, tu retiens un soupir de soulagement ; son contact te fait frémir. Comment as-tu pu tenir aussi longtemps sans ? Il est comme la coke, le shit, on s'en débarrasse pas aussi facilement, de Grey, son regard, ses cheveux, sa voix, sa gentillesse, sa tendresse. Est-ce que t'as signé ? Pas encore. Tu trembles légèrement, les larmes te montent aux yeux. Tu peux plus tenir. Tu peux plus mentir. Le Diable est réglo. Irréglo. Mensongeur. Mais tellement honnête. Tu signes ? Tu quittes. Avoue tes pêchés. Avoue que t'as merdé, ma muse, ma reine, avoue que t'as merdé et tu pourras tout refaire, tout reconstruire, avec lui, ou peut-être sans lui. Peut-être qu'il veut pas, veut plus ? Peut-être qu'il veut sa russe aux gros seins et plus toi ? Tu tombes à genoux, c'est des perles de diamant qui coulent sur tes joues, c'est des prières silencieuses qui sont inscrites sur ces gouttelettes ambrées. Sombrées. Tu poses ta tête sur ses genoux, et tu pleures, en longs sanglots silencieux, en un chant miséricordieux. « Reste ». Chuchotement. « Reste. » Hoquetement. « Reste ! » Tu serres ses jointures à l'en faire mal, tu veux pas qu'il parte, tu ne le laisseras plus repartir. Tant pis pour sa russe aux gros seins, tant pis pour ta carrière, ta réputation, tant pis, tant que t'es avec lui, il peut tout arriver. Parce qu'il parfait dans son imperfection, il sera ta muse, ta source de création et de joie, la joie de partager cette drogue imparfaite à deux. Si tu dois chuter alors autant l'entraîner dans ta chute. En violon. En piano. Crescendo. Decrescendo. C'est un chant. C'est un poème. Un peu des deux. Un peu de rien.



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