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 leave me alone ∞ pryam

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MessageSujet: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptySam 2 Mar - 16:27




i'm not happy to see you again...


21h30. 3ème whisky. La soirée promet d’être longue et… Alcoolisée. Je m’étais promis d’arrêter, je m’étais dis que j’étais un peu trop vieux pour ces conneries et surtout que cela n’allais jamais me ramener Gabriel. Je me l’étais dit et répéter et pendant quelques mois je n’ai plus touché à un seul verre d’alcool. J’ai essayé. Vraiment j’ai essayé de remettre ma vie sur le droit chemin, de recoller les morceaux. Même avec Lennon. Mais voilà c’est justement ça le problème : Lennon. Il avait fallut que je tombe amoureux de Lennon, la petite sœur de mon meilleur ami. Il m’avait toujours fait promettre de ne pas toucher à sa sœur. C’était la règle première, c’était même la base. Et puis il y avait eu l’accident et je m’étais senti coupable, il fallait que je m’occupe d’elle et comme un idiot de première j’ai succombé. J’ai succombé à ses bouclettes blondes, à son tendre sourire, à ses yeux rieur. Je n’aurais jamais dû me laisser entraîner là-dedans, mais je suis tombé dans le panneau. Elle a finis par fuir, j’ai détruit ma vie, elle est revenue on a dérapé une nouvelle fois. Et pas qu’une seule fois malheureusement. Elle voulait que l’on soit ensemble, vraiment. J’ai été contre cette idée, puis j’ai été contre l’idée que l’on soit que des simples amis. Un véritable insatisfait. On c’est mutuellement entraîner dans un cercle vicieux sans fin. On couchait ensemble puis on ce disputait, on finissait par ce retrouver, on finissait au lit et on ce prenait une nouvelle fois la tête. Sauf que cette fois-ci c’est réellement terminer. J’ai finis par comprendre que ce n’était pas possible de lui faire vivre cela. Je ne suis pas capable de lui offrir la stabilité dont elle a besoin et dont elle rêve. Alors je suis redevenu ce Noam désagréable, prétentieux et trop sûr de lui qu’elle déteste temps. Nous avons eu une dispute dans ce même bar et depuis je ne l’ai toujours pas revu. Et j’erre dans ma vie comme dans une tragédie de Racine.

Je n’ai plus personne sur qui compter dans ma vie désormais. J’ai délibérément laissé Lennon partit, tout comme j’ai laissé mon frère le faire il y a de ça quelques années. Mes parents me détestent, car je ne suis plus l’aîné promis à un avenir, non pas brillant, mais toute de même assez certains. Je suis devenu la risée de la ville. Les gens ce méfient de moi. Chacun me tiens pour responsable dans la mort de Gabriel. Alors il ne me reste plus qu’a me terrer chez moi. Sortir que pour venir ici, noyé mon chagrin. Comme je l’ai fait durant deux longues années. Ici aussi on me juge, mais je m’en fiche totalement. Dans mon coin sur la table du fond – comme toujours depuis que j’ai dix-huit ans – je laisse mon regard ce perdre dans mon verre. Des fois, je voudrais juste en finir. Je voudrais remonter dans une voiture, enfoncer mon pied sur l’accélérateur et laisser arriver ce qui devra arriver. Je dois avouer que j’y pense de plus en plus ces derniers temps. Comme la solution la plus facile. Egoïste je sais, mais tellement tentant. L’idée devient encore plus tentante lorsque je finis par apercevoir le visage de la personne qui vient tout juste de ce planté devant moi. Pryam… Je reste un instant interdit, pensant avoir trop bu et avoir des hallucinations. Mais non c’est bel et bien mon petit frère qui ce trouve là face à moi. « Tiens. Le retour de l’enfant prodigue. » lançais-je alors d’une voix rauque, fatiguée de n’avoir parlé à personne depuis des heures. Mes sentiments sont partagés. D’un côté je suis heureux de voir que mon frère va bien, de l’autre je me demande pourquoi il est rentré. Mes parents m’ont clairement fait comprendre qu’ils ne voulaient plus m’aider et dernièrement qu’ils ne voulaient plus entendre parler de moi. Seul Pryam restait une fierté à leurs yeux et cela avait été particulièrement dur à gérer. Mais le regard qu’il me lance est encore plus dur à supporter. « Qu’est-ce que tu viens faire ici ? » lui demandais-je froidement.



Dernière édition par B. Noam Calloway le Lun 8 Avr - 15:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptySam 2 Mar - 18:08




i'm not happy to see you again...


« Enfin! » soupirais-je en envoyant un regard plus ou moins noir à ma fiancée. Ca fait une semaine qu'elle me stresse pour qu'on termine de déballer nos cartons et j'avoue que j'ai tout fait pour retarder ce moment car pour moi, on ne va pas rester. Je n'ai pas envie de rester ici. Ma vie est à New York, avec elle. Pas ici à devoir faire du babysitting pour un frère plus âgé que moi. Mais Lauren ne cesse de me répéter qu'elle veut rester ici, que ça lui semble être un bon endroit pour fonder une famille et qu'elle a trouvé un local pour ouvrir la même confiserie qu'elle avait à New York. Comment rivaliser avec ça? Je pousse le carton dans un coin avant de marcher dessus pour un débile pour le plier. Je fais ça pour l'énerver bien sur, elle qui essaie de se concentrer pour faire monter ses blancs d'oeufs en neige. Quand je lève les yeux sur l'horloge accrochée au mur de la cuisine, je me rends qu'il est déjà bien tard, mais je ne suis même pas étonné qu'à cette heure-ci, ma fiancée veuille faire des macarons. Elle en ferait même à six heures du matin, du moment qu'elle peut en faire. Bon... Il est temps de prendre les choses en mains. Ca fait une semaine qu'on est là et même si j'ai tout fait pour éviter ce moment, il faudra bien que je m'y colle un jour. Surtout que Lennon n'arrête pas de me harceler de coups de téléphones et autres textos pour me dire d'aller voir mon frère. Ah mon cher frère... Celui qui m'a dit des choses horribles il y a deux ans et pour qui j'ai tout quitté à New York. Je suis quand même un abruti. Mais la famille, c'est la famille. J'enfile mon blouson en cuir et voit le regard interrogateur de Lauren. Je lui explique brièvement que je vais aller au bar pour essayer de trouver mon frère. Je l'embrasse sur la joue et file en attrapant les clés de ma voiture au vol.

Je ne sais pas exactement ce que je ressens de conduire à nouveau dans les rues de Town Square... Je les connais par coeur et pourtant, quand vous avez connu la folie de New York, j'ai l'impression d'être un parfait étranger ici. Je pense savoir où trouver Noam. Il n'y a pas cent cinquante bars dans cette ville et c'était déjà dans celui-là qu'il allait quand on était encore des frères. Il fut un temps, dans une galaxie lointaine, très lointaine. Quatre petits points. Je souris à ma propre bêtise. Décidemment, geek un jour, geek toujours. Je finis par me garer au centre ville, me fichant pas mal d'être mal positionné. Ici, tout le monde s'en fou. C'est pas New York où les policiers cavaliers vous rentrent tout de suite dans le cadre mais qui ne disent rien aux Taxis qui coupent la priorité. J'entre dans le bar et mes yeux se posent immédiatement là où je sais que mon frère s'asseye toujours; au fond, comme un solitaire, mal compris et mal aimé. Il peut s'en prendre qu'à lui même de toute manière. Je vais avoir besoin d'un coup de main pour affronter cette discussion. Je me dirige donc d'abord vers le bar et m'enfile un whisky à la vitesse de la lumière. Quand je pose le verre vide sur le bar en bois, je finis par prendre mon courage à deux mains et traverse la foule pour aller me poster devant mon frère. Cash. Il croit sûrement être victime d'hallucinations car il me regarde quelques secondes comme s'il avait besoin de temps pour me remettre. Et évidemment, il me fait l'honneur d'une de ces énièmes blagues ironiques en me faisant passer pour l'enfant prodigue. Je reste de marbre, j'ai bien envie de lui coller mon poings dans la figure pour ce qu'il vient de dire et surtout le ton employé. « Demande à Lennon. » dis-je tout aussi froidement que lui lorsqu'il me demande ce que je fais ici. J'aurais aimé lui répondre quelque chose d'ironique aussi mais je suis bien trop tendu et crispé pour lui faire ce cadeau. Qu'est-ce qu'il nous ait arrivé? Je m'appuie sur la table en croisant les bras. « Il parait, et arrête pas si je me trompe, que mon cher grand frère a quelques problèmes ces derniers temps. » J'affiche mon sourire le plus ironique possible. Ca ne fait pas que "quelque temps" que mon frère a un sérieux problème, ça date d'il y a deux ans et il ne veut rien faire pour s'en sortir.

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyDim 3 Mar - 11:00




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Pryam. Mon petit frère est là devant moi avec son air intelligent et supérieur. Il est là en face de moi et j’ai du mal à y croire. Peut être que j’ai bu un peu trop de whisky. Oui c’est sans doute ça. J’ai abusé de la bouteille et je commence à halluciner. Voilà c’est ça ! Ah bah non c’est pas ça. Il bouge et il parle aussi. Je ferme les yeux un instant pour être sûr que je ne rêve vraiment pas. Pryam est bel et bien là devant moi. Deux ans. Cela fait très exactement deux ans que je n’ai pas vu mon petit frère. Il est resté à mes côtés une semaine à l’hôpital, il a essayé de me faire comprendre que je ne pouvais pas laisser ma vie s’arrêter. Il a voulu m’aider à continuer, à ne pas perdre pied. C’est lui qui venait me chercher tout les jours à l’hôpital pour que je rentre au moins quelques heures à la maison. Il ne voulait pas que je passe mes journées et mes nuits auprès de Lennon. Il voulait que je laisse la famille Ainsworth derrière moi et que pour une fois dans ma vie j’agisse de manière égoïste. Je sais pas. Peut être que j’aurais dû l’écouter. Peut être que j’aurais dû faire passer ma famille avant tout le reste. Parce qu’il était mon petit frère et que je l’aimais plus que tout même si parfois il me tapait un peu sur les nerfs à vouloir me suivre de partout. Enfin. Il est là en face de moi et je ne sais pas du tout comment réagir. Me lever et faire comme s’il n’était pas là ou attendre sagement de voir ce qu’il veut me dire. Je décide d’attendre et lance même les hostilités. Je le qualifie d’enfant prodigue et vu le regard qu’il me lance nous en sommes toujours au même niveau. Deux ans qu’on ne c’est pas vu et je ne suis même pas capable de lui dire quelque chose de gentil. Vu le nombre de verre d’alcool que j’ai dans le sang, cette conversation risque d’être assez… Compliqué. Je lui demande ce qu’il fait ici et la réponse est sans appel. Demande à Lennon. Au prénom de la jeune femme je me redresse et deviens légèrement plus alerte. « Lennon ? » Qu’est-ce que la blondinette vient faire dans cette histoire ? Il me faudra deux secondes pour comprendre. Elle a appelé mon frère. On est déjà pas assez en froid comme ça il faut en plus qu’elle aille chercher Pryam. Je me passe une main sur le visage et soupire. Elle ne l’as pas appeler pour rien, je le sais parfaitement, mais je n’ai pas du tout envie d’y penser.

Un instant je pose mon regard sur Pryam. Il a changé. Il fait plus vieux, plus mature aussi. Il a bien disparu le petit garçon qui passait ses journées enfermé dans sa chambre pour dessiner ses super-héros. Je ne sais même pas s’il continue à dessiner. Je ne sais même pas ce qu’il fait de sa vie. Si ça ce trouve il est marié et a des enfants. J’ai peut être un neveu ou une nièce sans même le savoir. Je dois dire que cela m’étonne de le voir ici. En partant il m’avait bien fait comprendre qu’il ne voulait plus jamais entendre parler de moi et le message avait été plutôt clair. On avait passé les deux dernières années à s’ignorer royalement. Moi par fierté, lui… Je ne sais pas trop. Il ce pose devant moi et me demande si j’ai des problèmes en ce moment. Retenez moi je vais le gifler. Je serre les poings et la mâchoire tout en m’appliquant à éviter son regard. « J’ai pas de problèmes Pryam. » Non je n’ai pas de problèmes. La vie que j’ai actuellement je l’ai choisie. Enfin plus ou moins. Je ne veux juste que l’on me laisse tranquille. J’ai perdu mon meilleur ami et depuis la vie n’as plus vraiment le même goût. Il me manque toujours quelque chose, j’ai toujours cette envie de me retourner pour voir s’il est derrière moi, je sursaute dès que j’entends une voiture et je ne veux plus m’attacher à personne de peur de les voir mourir eux aussi. Je sais que ce n’est pas une vie, mais c’est mieux pour tout le monde. Apparemment ce n’est pas l’avis de mon petit frère. « Ecoute je ne sais pas ce qu’on t’as raconté et je m’en fiche, mais j’ai besoin de personne d’accord ? J’ai rien demandé… » Mon ton c’est radouci. Je sais que cela ne sert à rien d’hurler. Je veux juste qu’il comprenne que c’est pas moi qui l’ai traîné ici. J’y suis absolument pour rien.

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyLun 4 Mar - 10:27




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J'arrive pas à croire que j'ai quitté New York pour revenir voir mon frère. Pas après lui avoir clairement dit que je ne voulais plus jamais le voir de toute ma vie. J'ai quitté un job chez Marvel, j'ai quitté un appartement, des amis que je me suis fait là-bas, une ville qui malgré son stress permanent me plaisait, j'ai tout quitté pour mon grand frère. Heureusement, la chose la plus importante à mes yeux n'était pas restée à New York. C'est spontanément que Lauren m'a dit qu'elle me suivrait dans l'Oregon, qu'elle était prête à se trouver du boulot ici et à mettre New York de côté. Si je suis là, c'est grâce à elle, car après avoir raccroché le téléphone avec Lennon, dans ma tête il était clair que je ne reviendrai pas à Town Square. Pour moi ça coulait de source. Je ne voulais plus jamais voir mon frère, pas après tout ce qu'il m'avait dit et fait alors que j'ai été là pour lui pendant des semaines et des semaines. C'est triste à dire, mais depuis deux ans, je suis parti du principe que je n'avais plus de frère, qu'il n'y avait plus que moi. J'ai quitté une nouvelle vie qui me plaisait pour cet égoïste qui allait sûrement m'envoyer sur les roses. D'ailleurs, c'est ce qu'il vient de faire. Il a l'air surpris mais pas franchement heureux de me voir. Sûrement parce qu'il se doute que si je suis ici c'est qu'il y a une bonne raison et qu'elle est en rapport avec lui. Il sait très bien que ça pue pour lui que je sois là. C'est pour ça que j'aborde la discussion en parlant de Lennon, parce que je sais que c'est un sujet qui capte son attention et qu'il sera toute ouïe. Même pas une accolade, pas un bonjour, pas de prises de nouvelles comme des frères normaux. Rien de tout ça. Les hostilités débutent avec toujours autant de sarcasme et de haine, ce qui me fend le coeur car même si j'ai vécu deux ans en me répétant que je n'avais pas de frère, on partage tout de même le même sang, la même chaire, le même ADN et je suis quand même venu ici pour le voir. Ca aurait été trop demandé que nos retrouvailles se passent bien. Je sens même qu'on a mutuellement envie de se foutre sur la gueule et je lute pour ne pas le faire au milieu du bar. Même si ça ne serait pas la première fois que je le fais ici. Quand j'évoque le prénom de la fille qu'il aime, je le vois tout de suite changer de regard et j'ai vraiment de la peine à croire qu'il faille que j'use d'une telle manipulation pour obtenir ce que je veux de mon frère. Je n'ai pas besoin de lui donner d'explications, il sait que si j'aborde le sujet Lennon c'est qu'elle m'a appelé pour que je vienne ici. J'aurais mieux fait de me casser une jambe ce jour là. Il me dit qu'il n'a pas de problème et je reste interdit, ne bronchant pas, ne levant même pas les sourcils comme j'ai l'habitude de le faire. Son ton a beau s'être légèrement adoucit, j'ai quand même envie de l'envoyer chier. J'ai envie de tourner les talons, de rentrer et de dire à Lauren de refaire les cartons, qu'on rentre chez nous à New York et de dire à Lennon que c'était peine perdue. Je serre les poings. Je tourne légèrement la tête pour regarder autour de nous et sans qu'il ne s'y attende je l'empoigne par sa veste et le colle au mur. Pourquoi faut-il en arriver là? « Ecoute moi bien espèce de sale égoïste, tu penses vraiment que j'aurais quitté ma vie à New York pour jouer un golf? Lennon m'a raconté ce qu'il se passe dans ta vie. Maintenant arrête de faire ton gamin, de faire ton faible et conduits toi comme le grand frère que t'es sensé être. » Je m'arrête et le lâche. Je ne suis pas violent, mais il est en train de me pousser à bout et j'ai très peu de patience. « C'est toi le plus âgé des deux, agis comme tel et arrête de te morfondre dans ton coin, de te laisser dépérir au lieu de voir à quel point tu as de la chance d'être en vie et que tu pourrais très bien t'en sortir. » Ca m'énerve de devoir jouer au papa avec lui, c'est pas mon rôle. Je connais très bien mon frère, je sais très bien qu'il va sûrement me coller un poing, j'y suis préparé mais au moins je lui ai dis tout ce que je pensais.

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyLun 4 Mar - 15:20




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C’est Lennon qui a appelé Pryam. Lennon… Je dois avouer que je ne comprends pas pourquoi elle a fait ça. La dernière fois que nous nous sommes vu, j’avais été horrible avec elle. Je lui avais dit les pires choses qui soit pour qu’elle abandonne l’idée de vouloir toujours me « sauver ». Je voyais bien qu’elle n’était pas heureuse avec moi, que je lui faisais constamment du mal et je ne pouvais pas vivre avec cette idée. Tout ce que je veux c’est qu’elle soit heureuse même si cela veut dire que je ne dois plus faire parti de sa vie. Je ne sais pas si j’avais pris la meilleure décision qui soit ce jour-là, mais j’avais pris une décision et depuis Lennon ne m’avait plus adressé la parole. On c’était croiser une fois dans les rues de Town Square. Elle m’avait à peine jeté un regard et était passé à côté de moi comme si je n’étais qu’un illustre inconnu. Ce moment m’avait particulièrement brisé le cœur, mais je n’avais rien dit. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. J’étais le seul responsable de tout cela après tout… Mais qu’elle est appeler Pryam me fait comprendre que tout n’était pas perdu. Ou tout du moins je l’espère. A moins que cela veut juste dire : occupe toi de lui moi je ne veux plus le voir. Je voudrais questionner mon frère lui demander ce qu’elle a bien lui dire, mais je n’en ai pas le temps étant donner que la conversation s’envenimer après quelques mots. Il ce rapproche de moi et me demande tout de suite de lui dire ce qui ne va pas dans ma vie. Comme si j’allais déballer mon sac comme ça alors que nous nous sommes pas vu depuis deux ans. Alors bien entendu, je me braque et finis par lui dire que je n’ai aucun problème et que je voudrais qu’il me laisse tranquille. La suite des évènements, je ne l’avais pas vraiment prévu… Alors que je l’allais reprendre un gorgée de mon verre, mon frère m’empoigne par le col de ma veste et me colle brutalement contre le mur. Son visage est à quelques centimètres du mien et ses paroles ont l’effet d’un bon coup de poing. Je ne m’attendais vraiment pas à une telle réaction de sa part. Il me traite d’égoïste, me dit qu’il serait temps que j’arrête d’agir comme un gamin et que je redevienne enfin ce grand frère que j’étais pour lui auparavant. Il ajoute que je ne me rends même pas compte de la chance que j’aie d’être en vie. Jusqu’à présente j’étais plutôt calme, mais ces quelques mots me font perdre patience. J’en ai marre que tout le monde me répète la même chose. J’ai de la chance d’être en vie. N’importe quoi. Pryam me lâche et cette fois c’est moi qui le pousse, je lui appui sur l’épaule et le force à s’asseoir et je plonge mon regard dans le sien. « C’est toi qui va m’écouter Pryam. Peut être que pour toi j’ai de la chance, mais pour moi c’est loin d’être ça. Tu comprends pas ou tu veux pas comprendre, d’accord très bien, mais je t’interdis de me dire un truc comme ça ! » Je m’arrête lorsque mon regard croise celui d’Isaac, le propriétaire du bar. Je comprends très bien ce qu’il veut me dire de loin, pas de bagarre ici. Je lâche mon frère et fait signe au barman pour qu’il nous amène deux verres histoire de faire descendre cette ambiance tendue. Je prends place sur la chaise en face de Pryam et pose mes coudes sur la table. Cette situation m’énerve. Je ne veux pas que tout le monde vienne ce mêler de ma vie et encore moins mon frère ou Lennon. Je ne sais pas ce qu’elle lui a dit, mais une chose est sûr elle n’a pas pu lui dire que j’ai commencé à reprendre ma vie en main étant donner qu’elle n’en sait absolument rien. L’espace d’un instant j’hésite… A quoi cela pourrait bien servir de lui dire cela ? Je ne veux pas qu’il est pitié ou je ne sais quoi d’autre. Mais en même temps, je veux juste lui prouver que j’ai compris… « Je sais pas ce que Lennon t’as dit et je ne veux pas savoir… Mais avant de me juger tu devrais savoir que j’ai repris mes études et que je fais de mon mieux pour essayer de décrocher mon diplôme. Alors oui je viens encore ici boire un verre de temps en temps, mais ça c’est mon problème. Si j’ai envie de me morfondre pour le reste de ma vie je le ferais d’accord ? C’est pas toi qui a la mort de quelqu’un sur la conscience alors maintenant que tu as vu tout ça tu peux retourner reprendre ta petite vie tranquille à New York. C’est pas moi qui vais te retenir. » Je sais que cela est froid et sans appel... Je voudrais lui demander de rester. Qu’on essaye de ce rattraper, mais c’est plus fort que moi, je n’y arrive pas.

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyLun 4 Mar - 17:58




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Je sais qu'utiliser Lennon pour manipuler mon frère et lui faire dire ce que je veux entendre n'est pas la bonne solution mais je sais que ça va marcher. Depuis des années je sais qu'il en pince pour elle. Comme si ça se voyait pas! Même un aveugle le sentirait, il pue d'amour pour elle. Ca fait deux ans que j'ai quitté Town Square, je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre eux deux durant tout ce temps, je ne sais pas s'ils se fréquentent, s'ils se sont pris la tête, s'il y a eu quelque chose entre eux et honnêtement je m'en fou royalement. De toute manière, mon frère ne mérite pas une femme comme lui. En tout cas, pas ce lui. L'autre, celui que j'ai connu avant l'accident, celui qui était gentil avec tout le monde, qui était aimé par beaucoup de personnes de notre âge oui, celui là aurait été digne de Lennon, mais le mec que j'ai en face de moi, non. Peu importe ce qu'il se passe entre eux, ma ruse fonctionne. Je vois tout de suite qu'il s'intéresse tout d'un coup, qu'il est moins sarcastique. Et puis, si c'est elle qui m'a appelé c'est bien parce qu'il y a quelque chose entre eux, sinon elle en aurait rien eu à foutre et je serais toujours à New York avec ma fiancée... J'avoue que mon impulsivité a toujours été mon gros défaut. J'ai beau essayer de réfléchir avant d'agir, ces retrouvailles ne me conviennent vraiment pas et je monte au quart de tour, faisant abstraction du lieu public où nous nous trouvons pour l'empoigner et le poser brusquement contre le mur. Je lui fais comprendre le fond de ma pensée sans user de tact ou de diplomatie. Je suis en colère, en colère qu'il se laisse comme ça aller et qu'il ne se rend même pas compte de tout ce qu'il y a autour de lui. Il bouillonne, je le vois, je n'ai même pas besoin qu'il me le dise, je le connais par coeur, peut-être même mieux que lui même ne se connait. Néanmoins, contrairement à moi, il garde plus ou moins son calme, me faisant assoir en m'appuyant comme un malade sur l'épaule. Alors c'est moi qui ne comprend pas? D'accord. Il a peut-être raison, peut-être qu'effectivement quand on a quelqu'un qui est muet comme une tombe c'est normal que je ne comprenne pas certaine chose. Je le vois faire signe au barman de nous apporter deux verres mais je ne relève pas plus que ça. « Mais alors explique moi Noam si je ne comprends pas. Ouvre ta putain de bouche et parle bon sang. Lennon ne m'aurait pas appelé si ce n'était pas important. » Le serveur arrive et pose nos deux verres sur la table mais je n'y touche pas, je ne les regarde même pas. S'il croit qu'autour d'un verre je vais lui foutre la paix, il se trompe. Il s'asseye en face de moi et reprend la parole. Plus il parle plus j'ai envie de me casser de cet endroit, plus j'ai envie de l'envoyer chier et d'aller dire à ma fiancée à quel point j'avais raison en disant que ça ne servait à rien de revenir ici. On a déjà assez de problèmes avec Lauren, pas besoin que cette histoire vienne encore se rajouter entre nous, même si c'est elle qui a insisté pour qu'on vienne ici. Il m'apprend qu'il a repris des études et qu'il compte décrocher son diplôme. Je lève les sourcils mais évidemment la suite me déçoit. Ca ne serait pas Noam s'il n'abordait pas l'accident de voiture de Gabriel. Il ressasse toujours ça et j'ai même pas envie de lui répondre. Il connaît très bien mon point de vue sur cet accident et j'ai envie de lui foutre des baffes pour continuer à penser à ça au lieu de se rendre compte que Gaby n'aurait jamais voulu qu'il se renferme comme ça sur lui. Je m'entendais bien avec lui aussi, je trainais toujours avec eux, j'étais le gamin collant, je l'aimais bien. Mais avec cet accident, j'ai presque perdu mon frère, il a cessé d'être celui que j'admirais, celui sur qui je prenais exemple donc maintenant même s'il n'y est pour rien, je déteste un peu Gabriel pour avoir voulu faire cette course. Noam me dit que je n'ai qu'à retourner à New York et je suis à nouveau piqué à vif. Je me lève, pousse mon verre vers lui et enfonce mes mains dans les poches. « D'accord Noam. Pas de soucis. Mais sache que si je repars, tu n'aurais vraiment plus de frère et tu te rendras compte que tu seras complètement tout seul. Tu ne connaîtras jamais ta belle soeur ni ta nièce ou ton neveu, tu finiras tout seul et tu pourras t'en prendre qu'à toi même. »

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyMer 6 Mar - 17:03




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Lorsque nous étions enfant, ils nous arrivaient régulièrement de ce chamaillé avec Pryam. Notre père était souvent obliger de venir nous séparer pour que l’on évite d’en venir aux mains. Bon c’était tout de même assez rare mais quand ça arrivais on ne faisait jamais semblant comme disait notre mère. Et puis il y avait les autres jours. Les jours où nous étions vraiment deux frères inséparables, même si on ne vivait pas forcément dans le même monde. Pryam adorait les supers-héros et surtout il passait tout son temps libre à dessiner. J’avais bien essayé de m’y mettre avec lui, mais je dessinais plutôt comme un pied et de toute façon je préférais passer du temps dehors avec Gabriel. Je n’étais jamais chez moi lorsque j’étais adolescent. Toujours fourrer chez les Ainsworth ou dans les rues de Town Square à faire des conneries. Nous étions différents c’est sûr et pourtant il ce passais pas une journée sans que je vienne squatter sa chambre pour qu’il me raconte sa petite vie. Bien entendu on parlait de fille même si la dessus on était encore une fois bien différent. J’étais du genre à collectionner, il était du genre à aimer les longues relations qui dure pendant des mois et des mois. Enfin. On était proche qu’importe notre personnalité et même si des fois il m’énervait à toujours vouloir nous suivre Gabriel et moi, il restait mon petit frère et aujourd’hui encore même s’il m’énerve déjà au bout de cinq minutes je l’aime toujours autant. Cela fait deux ans que l’on ne c’est pas vu, je ne sais pas pourquoi mais au fond de moi je savais qu’un jour il finirait par revenir à Town Square. C’est sa ville natale il pouvait pas l’éviter constamment. Sauf que je ne m’attendais pas à ce qu’il revienne pour moi. Lennon avait du lui dire : ton frère fait des conneries on arrive plus à le gérer. Et tel un bon samaritain il avait débarqué. Prends en un coup mon petit égo. Le ton monte encore un peu et il finit par me demander de lui dire ce qui ne va pas au lieu de me cacher constamment. « Ecoute ça va bien faire un mois que j’ai pas vu Lennon et que l’on ne sait pas parler. Alors je sais pas pourquoi elle a tellement tenue à ce que tu viennes. Oui c’est vrai on c’est pas quitter sur de bon termes et j’étais pas au top de ma forme à cet époque, mais je vois pas en quoi ça la dérange. Pas après ce qui a pu ce passer !! » Voilà que je m’énerve sur Lennon alors qu’elle n’est même pas là… Je vais légèrement donner des doutes à mon frère en parlant de cette manière, mais de toute manière c’est trop tard. Il a pas besoin de savoir ce qui c’est passer entre Lennon et moi, mais je veux juste qu’il sache que je ne l’ai pas vu depuis longtemps et que par conséquent elle n’est pas au courant des changements que j’ai pu faire dans ma vie depuis ce dernier mois. Elle ne sait pas que je suis retourné en cours et tout le reste. Je voudrais qu’elle le sache bien entendu, mais ce n’est pas le cas. Je tiens donc Pryam au courant de tout ces changements et finalement lui dit qu’il pouvait repartir à New-York maintenant qu’il avait vu que j’allais mal ou bien comme il veut l’entendre. Piqué au vif, il ce lève et ce prépare à partir en me laissant savoir que désormais je n’avais plus de frère. Autant dire que je reste sur le cul. Je ne m’attendais vraiment pas à cela et Pryam ne ce démonte pas. Il me jette un dernier regard noir et commence à partir. Un instant, je regarde mon verre. Je vais pas lui courir après quand même… Si je reste assis ici, j’aurais définitivement perdu toute ma famille. Je pourrais aller le voir, mais pour lui dire quoi ? Qu’il me manque ? Non ce n’est pas mon genre. Oui, mais il reste mon frère tout de même et je peux définitivement pas le laisser partir de cette manière. Légèrement énerver je finis par me lever et rattrape mon petit frère sur le trottoir. « Attend Pryam… » Bon maintenant c’est bien mignon, mais je vais lui dire quoi. Je sais absolument pas quoi faire. Je me retrouve comme un idiot avec Pryam qui attend sérieusement que j’ouvre la bouche. Bon aller Noam, il va pas te bouffer non plus. « J’ai une belle sœur ? » lui demandais-je en souriant bêtement. Oui je sais. J’aurais pu faire mieux, beaucoup mieux même… Mais au moins, cela lance la conversation. Il ne reste plus qu’a voir ce qu’il va me dire maintenant. Soit il m’envoyer bouler, soit il me répond franchement. Pour le reste on verra après. Je ne veux pas de son aide, mais il reste mon petit frère et c’est maintenant qu’il est en face de moi que je me rends compte qu’il me manque sincèrement.

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyJeu 7 Mar - 13:43




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C'était clairement une mauvaise idée. J'aurais dû faire ce que je voulais au tout début, rester à New York, marier Lauren et attendre une bonne nouvelle sans pour autant me soucier de la vie de mon frère. C'était mon plan après avoir raccroché avec Lennon, car même si la jeune femme semblait inquiète, je n'avais plus envie de me mêler de la vie de mon frère puisqu'à chaque fois que je l'avais fait, il m'avait balancé des horreurs à la figure. Intérieurement, je maudis ma fiancée de m'avoir convaincu de revenir ici. Elle me connait par coeur, elle sait que pour moi la famille c'est important, frère ou pas frère. Maintenant que je suis face à lui, je n'ai qu'une seule envie c'est à nouveau tourner les talons. Je ne suis plus ce petit garçon renfermé sur lui même et dans son monde de super héros comme il y a plus de deux ans. A New York j'ai dû me faire les dents, j'ai dû me débrouiller seul dans une ville bien plus grande que Town Square et surtout me faire une place dans une entreprise comme Marvel, je me suis débrouillé comme un grand garçon alors que je n'avais que vingt ans. Ca m'a forgé mon caractère, parce que les New Yorkais sont loin d'être amicaux comme dans l'Oregon, faut leur répondre, faut leur rentrer dans le cadre sinon on obtient rien. Je ne veux pas devoir agir comme ça avec Noam, mais il ne me laisse pas le choix. Je ne suis pas revenu ici pour l'entendre dire que tout va bien alors que ça se voit que non. Du moins pas complètement. Il me parle de Lennon et j'ai envie de l'arrêter, j'ai envie de lui dire que j'en ai rien à foutre de ce qu'il peut bien se passer entre eux, c'est leur problème pas le mien. Il est en train de s'énerver contre elle, tout seul, alors que je n'ai rien dit. Lui en deux ans, n'a pas tant changé que ça, ou alors il ne me montre pas les bons côtés. Je ne réponds même pas à ça, de toute manière j'ai pas envie de parler de Lennon et des films qu'elle a pu se faire. J'ai assez confiance en son instinct féminin pour savoir que si elle m'a téléphoné, c'est qu'il y a une bonne raison. Cependant, le fait que Noam m'envoie bouler et me dise à sa manière que je n'ai qu'à retourner à New York me fait sortir de mes gonds. D'accord, je me barre mais alors il ne faudra pas qu'il espère que je répondrais au téléphone un jour ou même que je serais présent à son mariage ou à son enterrement. Je n'ai plus de frère si je quitte l'Oregon une nouvelle fois. Je quitte le bar, d'un pas assuré, de la fumée me sortant par les oreilles. Lauren m'avait dit de rester calme, comment rester zen face à un gamin de vingt cinq ans qui se croit en pleine crise d'adolescence? Je fourre ma main dans la poche de mon jeans pour trouver les clés de ma voiture quand j'entends mon prénom. Je me retourne et voit que mon frère m'a suivit. Je lève les sourcils, un peu étonné. C'est avec son petit sourire narquois qu'il me demande s'il a une belle soeur. Je soupire et secoue la tête, exaspéré. Qu'est-ce que ça peut lui faire? Il s'en fiche non? Je baisse la tête, faisant tomber les clés d'une main à l'autre. « Future belle-soeur... » marmonnais-je dans ma barbe. Lauren et moi sommes fiancés, on a prévu de se marier cet été et j'avais déjà fait une sorte de "deuil" en sachant que mon frère ne serait pas à mes côtés ce jour là. Les clés dans mes mains font du bruit et je relève le regard vers Noam. « C'est même elle qui m'a convaincu de revenir ici. Elle m'a rappelé à quel point la famille c'était important à mes yeux. » Mon regard est dur envers mon frère. Je lui en veux, je suis clairement en pétard. Je lâche un autre soupire, me rendant compte que si mon frère a baissé le ton, que je dois en faire de même. « Ecoute Noam, je m'en fou de ce qu'il se passe entre Lennon et toi. Je pense juste qu'elle ne m'a pas appelé pour me proposer un golf c'est tout. Alors maintenant soit tu te sors les pouces du cul et tu me laisses te donner un coup de main pour remonter la pente, soit tu restes fidèle à toi même et tu rejettes toutes les personnes qui t'aiment. » J'hausse les épaules. C'est aussi simple que ça, malheureusement. Il n'y a pas de honte à demander de l'aide. C'est mon frère, je l'aime, on a grandit ensembles, j'étais là quand il y a eu l'accident, j'étais là quand il est resté à l'hôpital tout ce temps. C'est pas comme s'il acceptait de l'aide d'un étranger.

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyJeu 7 Mar - 15:46




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Cela faisait bien longtemps que l’on ne m’avait pas mis face au mur de cette manière. J’ai souvent discuté de ma situation avec Lennon, mais la jeune femme essayait toujours de me faire comprendre que je devais changer de manière assez calme et posé. Elle m’avait fait tout un exposé sur le fait que son frère ne voudrait sûrement pas me voir dans cet état. Oui ça, elle me l’avait répéter plus d’une fois. Tout le monde me le répète d’ailleurs. C’est d’ailleurs en me disant cela que Pryam avait déclenché la guerre entre nous. Il était venu me voir chez moi, m’avais forcé à sortir de chez moi et m’avais dit que Gabriel ne voudrait pas me voir me laisser aller de cette manière. Je lui avais simplement répondu qu’il ne pouvait pas savoir ce que mon meilleur ami aurait voulu. Je lui avais aussi demandé de sortir de chez moi. Il avait claqué la porte derrière lui et aujourd’hui est le premier jour où je le revois depuis ce jour-là. Pendant deux ans, je n’ai eu aucune nouvelles. Des fois, de temps en temps, Lennon venait me voir et me disait qu’elle avait entendu des nouvelles de Pryam. Je lui disais ne pas être intéressé et pourtant je l’écoutais toujours attentivement. Je savais qu’il était parti à New York pour travailler chez Marvel. Le jour où j’avais appris cela j’avais hésité à l’appeler pour le féliciter. Il m’avait tellement gonflé avec ses dessins lorsque nous étions gamins. Mais au final cela avait payé pour lui. Enfin. Je ne l’avais jamais appelé. J’avais revu mes parents plusieurs fois. Pensant qu’eux au moins ils seraient toujours là pour moi, mais un jour ma mère m’as fait comprendre qu’elle n’avait plus de fils et c’est mon propre père qui m’as mis à la porte de la maison où j’avais grandi. Depuis je n’y ai plus mis les pieds et je n’ai plus de nouvelles de mes parents. Le jour de cet accident j’ai réellement tout perdu et il n’y a pas une journée où je me dis que c’est moi qui aurait dû mourir ce jour-là. Parce que Gabriel ne ce serait jamais laisser aller de cette manière, lui il aurait réussi à faire la part des choses contrairement à moi. L’ultimatum que Pryam viens de me lancer me rappelle tout cela et je me rends rapidement compte que je ne peux pas laisser mon frère s’en aller de cette manière. J’ai une chance de le récupère et je ne vais pas la laisser passer. Pas cette fois.

Il ne me faudra que quelques secondes pour rattraper le jeune homme dehors. Je vois bien qu’il fulmine. Il me lance un regard noir en ce retournant et commence à jouer nerveusement avec les clés de sa voiture. Cela ne m’aide pas vraiment à me concentrer et comme toujours dans ce genre de situation, j’essaye de me rattraper sur un autre sujet. C’est pour cela que je finis par lui demander si j’ai une belle-sœur. Je vois bien que ma question l’étonne. Je l’entends déjà me dire que cela ne me regarde pas, mais au contraire il finit par confirmer ce que je demandais, en ajoutant un futur. Okay. Donc mon frère est fiancé et va bientôt ce marié. Mais il a vingt-deux ans. D’accord c’est pas le moment de faire des remarques là-dessus Noam. S’il a trouvé une femme assez bien pour lui, j’en suis… Ravi. Oui vraiment. Il continu à me parler de la jeune femme et m’explique que c’est elle qui l’as poussé à revenir ici. D’accord. Donc j’ai une belle-sœur que je n’ai jamais vue et qui défend déjà mon cas devant mon frère. Autant dire qu’il va falloir que je la rencontre pour la remercier un de ses jours. « Euh… Félicitation. » dis-je fébrilement. Que dire de plus ? Que je suis heureux pour lui ? Il trouverait ça suspect j’en suis sûr. J’aurais peut être le temps de lui dire plus tard. Quand on aura peut être enfin mis les choses à plat. Il ne cesse de triturer sa paire de clés et finis par me dire ce qu’il a sur le cœur une nouvelle fois. Il est ici pour m’aider et par pour faire autre chose. Point barre. Soit je l’accepte, soit il part pour de bon et je ne pourrais jamais le revoir. Autant dire que le choix est vite fait, même si je ne vais pas lui crier que je l’aime. Non. Je vais juste essayer de tout faire pour que ça se passe bien. Au mieux, en tout cas. « Et comment tu compte m’aider ? Les parents m’ont clairement fait comprendre que j’étais plus le bienvenu à la maison, tout le monde a pris la fuite après l’accident, quant à Lennon… C’est même pas la peine d’y penser. » J’en reviens toujours à la blondinette, mais notre ‘séparation’ me torture depuis quelques semaines, parce que contrairement aux autres, elle, elle avait été là pour moi et ce depuis le début.

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyJeu 7 Mar - 19:28




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C'est vrai que c'était peut-être un peu exagéré de dire que c'était surtout grâce à Lauren que j'étais face à Noam en ce moment même. Bien sur, Lennon m'avait un peu fait peur avec sa voix au téléphone. J'avais clairement compris que c'était pas pour rire qu'elle me téléphonait... Mais le plus gros argument était sans doute ma fiancée qui me rappelait à quel point j'aime la famille et peut-être que retourner à Town Square serait la solution à notre "petit" problème. Elle m'avait fait toute une théorie sur le fait qu'elle n'arrivait peut-être pas à tomber enceinte parce que New York n'est pas propice à ça et qu'il faut sûrement retourner aux sources pour que ça marche. Je l'avais regardé de manière septique parce que pour moi, si on arrivait pas à avoir un bébé c'était un autre problème, pas la ville où on habitait. Mais bon. J'ai bien voulu la croire et si effectivement, en revenant dans l'Oregon on apprend une bonne nouvelle, c'est que c'était la solution à notre problème. J'essaie de lire la réaction de Noam sur son visage quand je lui annonce qu'il a une future belle-soeur. Je suis déjà étonné que ça l'intéresse vraiment... Il me mâchouille un "félicitations" mais dans le fond je sais déjà à quoi il pense, je sais qu'il me trouve peut-être trop jeune - sans parler que Lauren est plus âgée que moi - et que ça devrait être lui à se marier en premier vu qu'il est l'ainé etc. Noam quoi. Mais étrangement, il ne dit rien. Je ne vais pas me plaindre. Je n'aime pas la tournure mielleuse que prend nos retrouvailles, surtout pas après ce qu'il s'est passé dans le bar. On a l'air de deux imbéciles sur le trottoir, devant ma voiture à parler de belle-soeur... Dans le fond, ça me prouve que mon vrai frère est toujours là, quelque part bien au fond, sous cette épaisse carapace qu'il s'est forgé il y a deux ans. Maintenant qu'on est un peu plus calme et que l'air frais a sûrement mis les idées de mon frère en place, je dois lui dire ce que j'attends de lui, de ce retour en ville. Je n'ai pas envie de repartir, pas après ce déménagement, tous ces changements et le fait que c'est peut-être ici que je verrais mon enfant grandir, mais il faut que Noam y mette du sien. On pourrait aisément redevenir des frères soudés. Je crois. Il faut juste qu'on mette notre fierté de côté et que moi j'oublie les choses qu'il m'a dites quand je suis parti à New York. Lennon m'a dit que mon frère a été entre guillemets banni de chez mes parents, qu'ils ne veulent plus rien savoir de lui et il me le confirme maintenant. Je prends appui sur la carrosserie de ma voiture et enfonce les mains dans les poches. « Je ne sais pas encore comment je vais faire. Mais il faut que tu y mettes du tient. Je suis ton frère, je ne suis pas un étranger. Ca devrait être plus simple. Et puis tu verras que si tes efforts paient, les choses rentreront gentiment dans l'ordre, à commencer par les parents, ton avenir professionnel et très certainement Lennon. » Je ne me prends pas pour Superman, je ne pense pas être un bon samaritain comme Noam m'avait traité avant que je ne quitte Town Square... Je pense juste que même si c'est moi le plus jeune, j'ai certainement ma vie plus en main que lui et c'est mon frère, je serais ignoble de ne pas l'aider. Simplement, je me doute qu'il est déjà en train de traiter de prétentieux dans sa tête. « Ecoute Noam... Tu peux dire ce que tu veux, moi je te connais. T'as beau dire que ta vie te convient comme ça, que c'est toi qui l'a choisie, je pense que tu te rends compte que tu te mets tout le monde à dos gentiment... Personne ne mérite de vivre comme ça. T'es quelqu'un de bien, faut juste que tu arrêtes de vivre dans le passé avec de "si"... C'est dur mais c'est comme ça. La vie continue. »

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyVen 8 Mar - 0:56




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Cela me fait bizarre tout de même d’être ici, sur ce trottoir en compagnie de Pryam. Pendant deux ans, j’ai déambulé dans les rues de Town Square en priant pour croiser le visage de mon petit frère. On était en froid, mais ce n’est pas pour cela qu’il ne reste pas mon frère et que je l’aime, même si je ne lui dirais jamais clairement. Enfin. Nous sommes donc là, aussi mal à l’aise l’un que l’autre à ce regarder en chien de faïence. Il m’avoue avoir une femme dans sa vie et également qu’il est fiancé. Je voudrais lui dire qu’il est trop jeune, qu’il devrait réfléchir un peu avant de ce lancer, mais je ne dis rien parce que j’ai bien conscience que cela ne me regarde pas. Et puis au fond, tout ce qui compte c’est qu’il soit heureux. Encore une fois il me propose son aide et je lui demande comment il compte si prendre. Ce n’est pas véritablement un accord. Je voudrais juste savoir ce qu’il compte faire pour me remettre sur les rails. Il m’avoue ne pas être vraiment sûr, mais il reste persuader que si j’y mets du mien, je finirais par m’en sortir. Avec lui, avec mes anciens amis, Lennon et même nos parents. J’ai envie de lui dire que je voudrais qu’il soit raison. Que tout puisse s’arranger aussi facilement, mais j’en doute. Il parle des parents et je grimace. Au fond c’est peut être la seule chose qui me dérange réellement. Avant j’étais très famille. On a toujours été très famille chez les Calloway. C’était notre truc et maintenant je n’ai même pas le droit de revenir chez moi et même si j’en parle très peu ça me bouffe littéralement. « Ils t’en ont parlé ? Je veux dire… Les parents. Ca fait des mois que je n’ai pas de nouvelles… J’ai croisé maman il y a pas longtemps au café et elle a fait comme si je n’existais pas. » Je soupire quelque peu en baissant la tête. J’ai beau jouer les gros durs, mes parents me manquent. J’ai la chance de les avoirs encore tout les deux et il ne m’adresse plus la parole pour quelques erreurs de jeunesse alors que ce sont les premiers qui devraient me soutenir.

Je pensais que Pryam en avait finis avec sa petite morale et pourtant non il continue. Plus il parle, plus je me dis qu’il a l’air prétentieux comme cela. On peut bien ce demander s’il a réellement vingt-deux ans. Il insiste sur le fait que je suis quelqu’un de bien et qu’il faudrait que j’arrête de vivre sur le passé. Je retiens un rire nerveux. Arrêter de vivre dans le passé… C’est bien plus facile à dire qu’à faire. Je pourrais jamais m’empêcher de penser que c’est moi qui aurait dû mourir ce soir-là, que j’aurais dû être plus gentil avec Lennon, avec les parents et la liste est encore longue. « C’est plus facile à dire qu’à faire Pryam… » lui dis-je doucement. Il est assis sur sa voiture et rien que cela ça me stresse. Je n’ai plus touché un volant depuis l’accident et désormais le moindre bruit de moteur me fout la trouille. Je m’éloigne doucement de son engin afin de rester à une distance raisonnable. Cela peut paraître irrationnel, mais je m’en fiche totalement. « Je sais que je devrais arrêter de me poser des questions, que je devrais arrêter de vouloir revenir à ce moment précis, mais tu peux pas le nier Pryam, je suis le seul responsable de cet accident. C’est moi qui ai lancé l’idée et je savais parfaitement qu’il allait me suivre… Ca fait deux ans que j’ai pas fait une nuit complète. Je peux pas tourner la page, c’est pas possible. » Je finis par enfoncer mes mains dans les poches de mon jean et fait tout mon possible pour éviter son regard.

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyVen 8 Mar - 14:11




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J'ai être en face de mon frère, de reconnaître son visage, ses traits, j'ai l'impression d'être en face de quelqu'un d'autre. Déjà, il a une sale tête. Je pense que ça fait un moment qu'il n'a pas dormi huit heures de suite mais aussi qu'il devrait peut-être se raser un de ces quatre. J'ai connu un autre Noam, moi je connais celui avec qui je trainais quand j'étais plus jeune, celui qui est très famille, très proche de nos parents et qui racontait des conneries pour me faire rire, celui qui en avait marre que je le suive partout mais qui était le premier à venir me soigner si je me cassais la figure en skate, etc. J'ai l'impression que ce frère là est mort, qu'il a disparu le même jour que Gabriel. J'ai peur qu'on ne le revoit jamais d'ailleurs. Et pourtant, deux petites années les séparent. J'ai pas la prétention de croire que je peux l'aider ou d'avoir la solution miracle mais j'ai assez de culot pour lui dire ce que je pense sans avoir peur qu'il me cogne. Il pourrait très bien essayer, je pense que je serais capable de lui rendre le coup. Je suis loin d'être un samaritain, d'avoir aussi bien réussi ma vie, j'ai aussi connu mes galères et j'en connais encore aujourd'hui. Je déteste quand Noam me fait passer pour quelqu'un de parfait. Parce que ce n'est pas le cas.

Je vois bien qu'en abordant les sujets tels que Lennon ou la famille, mon frère se détend un peu, du moins, il est moins en train de faire son dur. C'est quelque chose qui le touche malgré tout et ça, il ne peut pas me le cacher. C'est le genre de truc que je devine tout de suite chez lui. Il en vient à me demander si j'ai parlé avec nos parents dernièrement. Je détourne la tête et hausse les épaules. « Oui, il y a quelque temps pour leur parler du mariage mais c'est tout. » Ce que je vais dire me demande beaucoup d'efforts. « Maman ne m'avait pas dit que tu ne vivais plus à la maison. C'est Lennon qui me l'a appris en même temps que le reste. Si c'était elle ou papa qui me l'avait dit, je peux te jurer que j'aurais essayer d'arranger les choses mais je n'étais même pas au courant. » Quand Lennon m'a appelé l'autre jour, il y a deux semaines pour être exacte, elle m'a appris que mon frère avait été jeté de la maison et j'ai eu un peu de peine à comprendre pour être honnête. C'était devenu un argument de plus pour que je revienne à Town Square. Si maman avait demandé à Noam de quitter la maison c'est qu'il avait été trop loin. J'ai toujours de la peine à croire que notre mère ait pu me parler de tout et n'importe quoi au téléphone sans me dire ce qu'elle avait fait. Mais bon. « D'ailleurs je ne les ai toujours pas vus depuis qu'on est revenus. » dis-je pour faire comprendre à mon frère que je ne suis pas de mèche avec les parents, que j'agis "seul".

L'homme que j'ai en face de moi est plutôt un adolescent. Un gamin qui ne veut pas se bouger le cul, qui part défaitiste et qui dis cette fameuse phrase cliché "plus facile à dire qu'à faire". Voilà que j'ai de nouveau envie de lui faire manger mon poing. Pourquoi est-ce que je me fatigue sérieusement? Pourquoi est-ce que je vais me laisser pomper de l'énergie et du temps alors que clairement, il préfère continuer à vivre comme ça, à pleurer sur son sort, celui de Gabriel et celui de Lennon. Il me ressort son fameux discours sur l'accident de voiture. Il pense toujours que c'est de sa faute parce que c'est lui qui a lancé l'idée de la course. Mais honnêtement, aucun des deux ne pouvaient prévoir qu'un camion allait passer au même instant. C'était un accident et le mot "accident" veut tout dire; il n'y a pas de responsables. C'est le sort. C'est triste, c'est terrible mais c'est comme ça. Des milliers de personnes meurent chaque jour par accident... Ca s'appelle la fatalité et même si ça semble un peu lugubre, c'est bien la vérité. Il faut juste aller de l'avant et passer à autre chose. Je peux comprendre que perdre quelqu'un avec qui on passait autant de temps soit dur à gérer mais ce n'est pas en buvant et en voyant tout le monde balader que les choses iront mieux. Je soupire pour essayer de me calmer alors que dans le fond j'ai juste envie de le planter là. Je me redresse et fais quelques pas vers lui. Une fois arrivé à sa hauteur, je sors les clés de ma poche et lui donne les clés de ma voiture. Clairement un défi parce qu'avant, les défis il les relevait tous. Je sais qu'il va refuser, je sais qu'il va me rendre les clés et qu'il ne va pas vouloir monter derrière le volant mais je fais ça pour qu'il se rappelle qui il était avant. « C'était un accident Noam. Il n'y a pas de responsables dans le mot accident. Si tu penses que la page est impossible à tourner alors tu as raison, je ne peux rien faire pour toi. » De force de lui sort sa main de sa poche et lui fourre les clés entre les doigts, refermant son poing sans faire attention si ça peut lui faire mal ou pas. Je me recule et lève les bras vers ma Porsche des années septante.

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyVen 8 Mar - 20:48




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Cela me fait bizarre de me retrouver face à mon frère. Il veut me tirer les vers du nez et même si je le comprends, je reste méfiant. On aborde des sujets que je déteste habituellement. Lennon et les parents. Enfin on ne parle pas spécialement de Lennon et je dois avouer que ça me soulage. Je me vois pas vraiment parler de la relation que j’ai pu entretenir avec la demoiselle à mon petit frère. Bon on a déjà parlé de cela ensemble, enfin je veux dire de sexe. Mais je pense que j’aurais du mal à lui avouer que j’ai coucher avec Lennon avant de mieux la jeter de ma vie. Je sais déjà qu’il se fera un plaisir de me faire la morale et de me dire que j’ai encore une fois tout fait pour me retrouver seul. Autant dire que je ne suis pas du tout pressé d’entre cela. Bref. On en vient tout de même à parler de nos parents et je lui demande s’il a eu des nouvelles de ces derniers. D’un seul coup, Pryam fuit mon regard et me dit que oui, il avait apparemment eu maman au téléphone pour lui parler de son futur mariage. Mais ce qui me dit pas la suite me laisse sur le cul. Notre mère ne lui as rien dit. Absolument rien dit. Il ne savait pas que je n’avais plus le droit de venir à la maison. Pour lui rien n’avais changé. Je sais pas si je dois hurler ou tout simplement baisser les bras. Mes parents en ont tellement après moi qu’ils ne parlent même plus de moi. C’est comme si Pryam était fils unique désormais. Je dois avouer que ça blesse… J’avale difficilement ma salive encore sous le choc. Nerveusement je passe une main sur ma nuque, vieille habitude. « Je pensais pas qu’ils m’en voulaient à ce point-là… Remarque vu la façon dont j’ai été mis à la porte… » Dis-je doucement. Cela me tue tout de même, de me faire renier par mes propres parents. « Un jour je suis parti de la maison pour aller voir Lennon et quand je suis revenu, il y avait des cartons avec mes affaires sous le porche. Maman n’as même pas voulu m’adresser la parole et papa m’as dit de prendre mes affaires et de partir. Il m’a dit que j’étais la honte de la famille et c’est la dernière fois que je les aient vus… » Je suppose que mon petit frère s’en fou totalement, mais c’est bien la première fois que j’explique cela à quelqu’un. Alors autant en parler à mon frère. Il est peut être le mieux placer pour comprendre ou tout du moins essayer de comprendre.

Ce qui se passe par la suite, me surprend également. A croire que Pryam a vraiment l’intention de révolutionner ma vie en une soirée. Alors que je lui parle de nouveau de l’accident de voiture qui a coûter la vie à mon meilleur ami, il ce rapproche de moi légèrement énerver. L’espace d’un instant, j’ai l’impression qu’il va me frapper. Ce serait pas vraiment son genre, mais bon… On est jamais sûr de rien avec lui. Mais au lieu de cela il me dit que c’était un accident et que personne ne pouvait prévoir cela. C’était arriver, on avait pas eu de chance c’est tout. J’ai presque envie de me mettre à rire. Je me mords la lèvre pour me retenir. « Tu sais quoi… Tu devrais venir avec moi demain, dans n’importe quel lieu public et comme ça tu pourras entendre ce qu’on dit sur moi même deux ans après. C’est pas moi qui me rends coupable, c’est les gens qui me poussent à le croire. » lui dis-je alors presque froidement. C’est de partout pareil. Au centre commercial, au Morning et même dans ce bar. Les critiques des habitants de cette ville sont durs à entendre. Enfin. Je n’ai pas le temps de penser plus longtemps à cela car Pryam m’attrape par le poignet, sort ma main de ma poche et me fourre les clés de sa voiture dans la main. Non. Non. Non. Tout ce qu’il veut, mais pas ça. Il m’indique sa voiture de la main et mon regard fait un aller retour entre l’engin et les clés dans le creux de ma main. « Tout ce que tu veux Pryam, mais pas ça. » Mon ton est encore un peu plus froid, mais c’est plus fort que moi. Je peux pas conduire une voiture. C’est pas possible. Je serais jamais capable de m’asseoir de nouveau derrière un volant. Je suis même pas capable de me laisser conduire alors conduire… « Je veux bien que tu m’aide pour ce que tu veux, mais je conduirais pas. » Reste calme Noam, ça sers à rien de s’énerver pour ça.

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyDim 10 Mar - 7:50




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Même si je sais que Lennon est un sujet qui pourrait faire parler mon frère, je préfère ne pas m’attarder là-dessus. J’ai beau beaucoup apprécier la jeune femme, j’ai pas envie de partir là-dessus. Et puis de toute manière, il ne m’apprendrait rien. Je suis pas aveugle – peut-être un peu con, mais pas aveugle – il a dû se passer quelque chose entre les deux personnes et connaissant mon frère, ça n’a rien de catholique. Et vu comme elle était en pétard au téléphone, il a dû lui faire du mal. Noam préfère partir sur un sujet encore plus délicat que celui de la jolie blonde ; les parents. Il me demande si j’ai eu des nouvelles d’eux et je lui avoue que ce n’est même pas par maman ou papa que j’ai appris qu’il n’habitait plus avec eux. Je sais qu’en lui avouant ça, mon frère va se braquer mais peut-être qu’il va aussi se rendre compte à quel point ces conneries l’ont éloigné de tout. On était une famille soudée avant, toujours fourrés ensembles. Nos parents étaient fiers de ce qu’on devenait. Maintenant, c’est comme si Noam ne faisait plus partie des Calloway et je sais que ça le blesse. Il n’y a qu’à voir comme il se gratte la nuque. Habitude que moi aussi je possède lorsque je suis gêné ou mal à l’aise. Mon grand frère m’explique qu’un jour il est rentré à la maison et qu’il a trouvé toutes ses affaires sur le porche de la maison et que maman a refusé de lui parler. Je baisse la tête, mon pied jouant avec du gravier sur le trottoir. Typiquement maman. Quand j’étais gamin et que je refusais de ranger ma chambre, elle prenait tout ce qu’il y avait dans mon armoire à vêtement et elle le balançait dans les escaliers pour m’obliger à ranger. J’ai beau adorer ma mère, des fois elle est dure. « Ca devrait te donner une bonne raison de vouloir te relever. Je sais qu’ils te manquent et ils ont beau avoir dire que t’étais la honte de la famille, tu leur manque sûrement aussi. » J’appréhende déjà le repas de famille dimanche auquel maman nous a invité Lauren et moi…

Noam ressasse beaucoup de passé et surtout l’accident de voiture qui a coûté la vie à son meilleur ami – notre meilleur ami. C’est quelque chose qui le torture, il a sa mort sur la conscience alors qu’il ne devrait pas. Oui, c’est tragique… Oui, c’est dur de s’en remettre. Mais arrive un moment où il faut continuer. Rester comme ça ne va pas le faire revenir. Je sais que ce n’est pas ce soir que je vais réussir à lui faire comprendre qu’il n’est pas fautif, mais je n’arriverais pas à dormir si je sais que je n’ai pas fait mon maximum pour au moins, alléger un peu sa conscience. Je lui rappelle rapidement que dans le mot « accident » il a y bel et bien « accident » donc pas forcément de coupable. C’est le destin, le karma peu importe. On ne sait pas. Pourquoi est-ce qu’un petit garçon de onze ans a à se battre contre le cancer ? C’est un accident, c’est la fatalité. Il ne l’a pas choisi, ce n’est pas quelqu’un qui lui a lancé un sort pour qu’il ait cette maladie. Parfois, il n’y a pas de responsable. Gabriel était un bon conducteur. A la limite c’est le chauffeur du camion qu’il faut essayer de mettre les capacités de conduite en doute. Mais j’ai beau expliquer tout ça, mon frère reste fixé ; d’après tout le monde c’est lui le responsable. Et tout d’un coup, la pièce du puzzle manquante s’ajoute. Town Square est une petite ville – quand on a connu New York elle paraît bien ridicule – tout le monde se connaît, tout se sait. Mais j’aurais sincèrement pensé que c’était le genre de choses dont mon frère ne faisait pas attention. Depuis quand on écoute ce que les autres disent ? « C’est pas eux qui font ta vie. Y a une chose que je peux te dire c’est qu’on pourra me dire que je suis le frère de Noam Calloway et que je devrais avoir honte, ils finiront avec mon poing dans la figure. Faut pas écouter ces gens qui sont frustrés et qui n’ont rien d’autre à foutre que de radoter sur le dos des autres pour essayer de se sentir mieux dans leur propre vie. » Je ne sais pas si c’est une bonne idée, mais je décide de pousser un peu mon frère à bout, de lui rappeler qui il est, de simplement lui donner une décharge électrique. Je sais qu’il ne prendra pas les clés que je lui fourre dans la main. A la limite, je ne le fais pas pour qu’il conduise mon bébé, mais plutôt pour lui faire ouvrir les yeux, vraiment le secouer. Comme prévu, il devient blême et j’ai l’impression de lui donner une arme pour qu’il me tire dessus. Il refuse, il commence limite à être froid et à paniquer. Je m’approche de lui, pointe un doigt sur son torse. « C’est pas toi qui a provoqué cet accident. Tu connais très bien comment fonctionne une voiture Noam. Tu ne peux pas rester un trouillard toute ta vie. » Il me vient la scène du film « Back to the future » quand quelqu’un traitait le héros du film de trouillard, celui-ci foutait un coup de poing à la personne. J’espère sincèrement que mon frère ne va pas se prendre pour Marty McFly. Je m’écarte un peu, reprendre les clés dans sa paume de main et me dirige vers la porte côté conducteur. « De toute manière tu vas pas avoir le choix de monter dans cette voiture parce que puisque tu as nul part où aller, tu viens à la maison. Allez monte princesse. » dis-je en faisant claquer la portière. Je sais que je prends de gros risques. Je me demande si mon frère a assez confiance en moi pour monter dans ma voiture… Je mets la clé dans le contact, le moteur gronde et je me penche un peu pour observer la réaction de mon frère. Il est plus blanc que jamais. Je lève les mains pour lui montrer que tout va bien. Je serais capable d'attendre toute la nuit pour qu'il monte dans cette voiture.

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyMer 13 Mar - 23:41




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Je n’oublierais jamais le jour où mes parents m’ont foutu dehors. Certes, j’étais déjà un peu vieux pour continuer à vivre chez mes parents, mais je n’avais pas terminé mes études et j’avais pas vraiment le temps de me trouver du travail avant l’accident. Je passais tout mon temps avec Gabriel. Ca n’aidait pas vraiment pour chercher du travail. Enfin. Ma mère m’avait toujours dit que je pouvais rester autant de temps que je voulais à la maison. Pryam était parti pour aller bosser à New-York, mais j’avais compté rester quelques temps chez mes parents afin de me remettre sur pied. Au final, j’ai été viré de chez moi, Lennon a foutu le camp, mon frère aussi et je me suis retrouver plus seul que jamais. Mon petit frère a beau essayer de comprendre, il a beau vouloir me rassurer, il ne pourra jamais réellement ce mettre à ma place. C’est pas lui qui a été viré. Lui on l’a encouragé. On lui a dit qu’il était parfait parce qu’il avait un bon boulot et tout le reste. Les parents doivent être véritablement fiers de lui étant donner qu’il va bientôt ce marié en plus. Je suis sûr que dans quelques mois, il va annoncer un futur bébé ou un truc dans le genre et cette fois je deviendrais vraiment le paria de notre famille. C’est comme si je n’avais d’un Calloway que le nom. C’est assez difficile à supporter comme idée. J’ai beau jouer au gros dur, ma famille me manque et Pryam le remarque en quelques minutes. Il affirme que je dois également leur manquer et je me contente d’hausser les épaules avant de lui dire : « J’en suis moins sûr que toi. » Je baisse quelque peu la tête. C’est pas le moment de ce montré faible.

Ce qui ce passe par la suite, je ne l’attendais vraiment pas. Je parle de nouveau de l’accident. Je sais que cela énerve Pryam, mais c’est quelque chose qui fait totalement parti de moi. Je ne pourrais jamais oublier et je ne pourrais jamais me pardonner. Tout le monde pourra me dire tout ce qu’ils veulent, je ne pourrais jamais oublier cela. Cet événement va me hanter jusqu’à la fin de ma vie que je le veuille ou non. Que Gabriel l’aurait voulu ou non. C’est comme cela et je ne sais pas ce qui pourrait faire changer cela. J’explique également à Pryam que je ne suis pas le seul à me tenir responsable de la mort du jeune Ainsworth. C’est toute la ville qui s’y met avec moi. Bien entendu, mon petit frère a toujours la réponse à tout. Il m’énerve des fois lorsqu’il agit comme ça. On dirait le Saint Pryam. Mais je ne dis rien. Je l’écoute c’est tout. « J’ai essayé de ne pas les écouter, mais quand je me suis retrouver tout seul ça pas été facile. » Parce que je n’avais personne vers qui me tourner. Absolument personne et j’étais trop fier pour appeler mon frère à l’aide. Vraiment trop fier. Mais ce n’est pas cela que je n’attendais pas. C’est la réaction de Pryam par la suite qui me laisse sur le cul. Il sort ses clés de voiture et me les mets dans la main sans appel. Il veut que je conduise… J’ai l’impression que je vais m’évanouir d’un seul coup. Il me dit que ce n’est pas moi qui est provoqué l’accident, que je ne dois pas être effrayé a vie par une voiture et que je dois arrêter d’être un trouillard. « Je suis pas un trouillard Pryam ! » lui dis-je froidement. Putain mais j’aimerais bien le voir à ma place des fois. Il m’énerve. Il m’énerve et pourtant je sais qu’il a raison. Il me reprend ces clés, me dit qu’il va m’emmener chez lui et ce met derrière le volant. D’accord donc si j’ai tout compris j’ai pas le choix. Il ouvre la fenêtre et me regarde. Je ne bouge pas. Je me sens pas bien. Je sais pas si je suis capable de monter la dedans. « Je te ferais dire que j’ai un appart quand même et que je peux rentrer à pied. » lui dis-je plus blême que jamais. Oui je peux rentrer à pied. Je fais ça tout les jours. J’ai l’habitude, enfin j’ai pris l’habitude. Il fait ronronner le moteur de sa voiture et je remarque que c’est un beau modèle. Oui j’ai beau avoir la trouille des voitures, je sais encore faire la différence entre une vraie voiture ou une poubelle. Pryam ne cesse de me regarder, mais je ne bouge pas. Je m’apprête à partir, lorsqu’il fait ronronner une nouvelle fois son moteur. Précipitamment, j’ouvre la portière, boucle ma ceinture et en regardant droit devant plus tendu que jamais je lui dis. « Tu fait ce que tu veux, mais si tu m’emmène dans un road trip, je te dit déjà que c’est une mauvaise idée. » Je déglutis difficilement et tourne la tête vers lui. « Vraiment une mauvaise idée. »

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptySam 16 Mar - 9:39




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Dans la logique des choses, c'était à mon frère de d'abord quitter le cocon familial et d'avoir un bon job... Il est le plus âgé et avant l'accident il était prévu qu'il fasse une brillante carrière professionnelle. Mais on a tout fait dans le sens contraire. C'est moi qui n'ait pas poursuivit mes études et qui ai quitté la maison à vingt ans pour aller vivre dans une grande ville comme New York. Je ne regrette pas de pas avoir fait d'école prestigieuse. Je fais ce que j'aime, tous les jours. J'ai beaucoup de chance. Et puis surtout, nos parents m'ont toujours encouragés. Pour mon frère ça a été plus compliqué. Il s'est retrouvé à la rue, sans parents et sans Lennon du jour au lendemain. J'ai envie de lui dire qu'il l'a bien mérité mais c'est mon frère et je crois que malgré tout ce qu'il a fait et tout ce qu'il m'a dit, je ne pourrais jamais me moquer de lui. Il faut juste que j'endosse le rôle du frère sérieux et que je lui donne un coup de pied au cul. C'est pas à moi de le faire. Ca devrait être le contraire. Mais parfois, la vie n'est pas comme on pense qu'elle est. Son petit cirque a assez duré. Il a bien déconné, il s'est bien retrouvé dans la merde et surtout; il s'est bien apitoyé sur son sort. Maintenant il faut qu'il se relève, qu'il envoie chier les gens qui parlent dans son dos et qu'il termine ce qu'il avait commencé avant l'accident. Ca ne va pas être une mince à faire. Mon frère a un sale caractère. Mais moi aussi j'ai la tête dure. J'ai pas envie de le voir continuer à s'auto détruire comme ça. Je sais ce qu'il pense de moi, je sais qu'il croit que je suis le frère aimé, que parce que moi j'ai "réussi" et que je vais me marier. Mais devant les parents, je l'ai toujours défendu. J'ai des défauts, mais rabaisser les gens - la famille! - n'en fait pas partie. Je le laisse bougonner dans son coin. Après tout, ça ne sert à rien de lui rentrer dans le cadre. Mais il a besoin d'un électrochoc. Je n'ai même pas besoin de lire dans ses pensées pour savoir qu'il me traite sûrement de Saint Pryam. Comme il l'a fait au moment où je suis parti de Town Square. Une fois de plus, je le laisse causer. Je me contente de contourner ma voiture et de m'installer derrière le volant. J'attends patiemment que Noam me rejoigne. Il n'a pas l'air décidé. Normal, il a une trouille bleue des voitures depuis l'accident. Je fais rugir le moteur plusieurs fois et lâche un petit ricanement satisfait quand mon frère finit par s'assoir sur le siège passager. Il est crispé, tendu, il regarde droit devant lui. Je ne compte pas l'emmener en road trip, pas ce soir. Mais un jour, peut-être qu'on le refera, comme avant. Je secoue la tête amusé en l'entendant marmonner que c'est une mauvaise idée. Dans le fond, il a encore confiance en moi, sinon il ne serait jamais monté dans mon petit bolide. Je ne dis rien de plus, ne voulant pas le braquer, et m'engage sur la route principale. Je traverse la ville et m'arrête à un feu. Putain, ils sont toujours pas doué pour ça ici. Discrètement je verrouille les portes de l'intérieur pour être sûr que Noam ne prenne pas la fuite. « Je sais que t'as un appartement. Mais viens à la maison cette nuit. J'te garde à l'oeil. » dis-je avant de rigoler. Je me moque un peu de lui, je le taquine. Mais dans le fond c'est vrai; c'est pour garder un oeil sur lui. Et puis ça fera plaisir à Lauren de le rencontrer. Je redémarre et prends la direction de la maison sans interruption. Quand on arrive, je me gare et sort de la voiture, suivit de mon frère. Les lumières de la maison sont éteintes. En même temps, vu l'heure, Lauren dort sûrement déjà. Je pousse la porte, laisse Noam entrer et en silence me dirige vers la cuisine. Comme toujours, ma fiancée a laissé une assiette remplie de petits sandwiches sur le comptoir. Je sais pourquoi je vais marier cette femme en tout cas. Je sors deux bières du frigo et en donne une à mon frère. Je m'éclipse une minute le temps d'aller voir si Lauren dort. C'est le cas. Je retourne donc dans la cuisine et m'asseye en face de mon frère. « Maintenant... Parle. » dis-je avec un air d'Horatio Caine des Experts Miami.

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyDim 17 Mar - 11:21




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Il n’y a que Pryam pour me demander un truc pareil : monter dans une voiture. Cela fait deux ans que je me tiens éloigné d’un véhicule. Deux ans que je déambule dans Town Square exclusivement à pied. Avec Lennon je n’avais pas de problème puisqu’elle avait la même peur que moi. On ne ce l’ai jamais clairement dit, mais cela paraissait évident. Aucun d’entre nous n’avais envie de monter dans une voiture. Une fois, je me souviens, on marchait tout les deux et une voiture à freiner assez violemment dans la rue. On c’était totalement figé et il nous avait fallut dix bonnes minutes pour nous en remettre. Parce que cela avait fait remonter un vieux souvenir que nous préférions oublier. Si je revois un accident aujourd’hui, je ne suis pas sûr d’être capable de refaire ce que j’ai fait il y a deux ans, courir vers la voiture pour sauver les personnes à l’intérieur. Rien qu’en pensant à cela j’entends de nouveau Lennon me dire que c’est Gabriel que j’aurais dû sortir de cette voiture et pas elle… Je frissonne et secoue quelque peu la tête avant de reposer mon regard sur la voiture de Pryam. Il insiste sans vraiment me le dire et je finis par céder. De toute façon, je sais parfaitement qu’il n’allait pas lâcher le truc jusqu’à ce que je monte dans sa stupide voiture. Il me faut très exactement une minute pour m’asseoir sur le siège passager, pour boucler ma ceinture et sentir tout mes muscles ce tendre à l’extrême. Il a intérêt à ce dépêché sinon je crois que je vais littéralement faire une crise. Je déteste me montrer faible et en particulier devant mon petit frère, mais là je ne peux vraiment pas faire autrement. Tous les souvenirs de cette dernière soirée me remontent en tête. On était heureux, on riait aux éclats et tout ce qu’on voulait c’était continuer à faire la fête. On avait tout raté au final… Il démarre et commence à traverser la ville. Bien entendu, il faut que l’on s’arrête au feu de signalisation qui a coûté la vie à mon meilleur ami. Mon regard ce pose forcément sur l’arrêt de bus vers la droite. J’entends les portes de la voiture de Pryam ce verrouiller. « Tu me kidnappe ou quoi ? » lui dis-je tout en essayant de ne pas montrer à quel point ma voix tremble. Faire de l’humour. C’est toujours un échappatoire après tout. Pas très réussi pour mon cas, mais bon…

Au bout de quelques minutes qui me paraissent des heures ont finis par arriver à destination. Mon petit frère tient absolument à ce que je passe la nuit chez lui et je n’ai plus vraiment envie d’argumenter contre lui. Si ça lui fait tellement plaisir, je vais pas dire non. C’est quand on arrive devant la porte que je prends conscience que je vais rencontrer ma belle-sœur. Je sais même pas à quoi elle ressemble, même si connaissant mon frère elle est brune. J’espère qu’elle ne lui en voudra pas de m’avoir ramené ce soir, ça m’embêterait qu’il est des soucis à cause de son alcoolique de frère. Il ouvre la porte et m’emmène vers la cuisine. J’en profite un peu pour regarder autour de moi. La maison est plutôt… Grande. Enfin a comparé de mon appartement. Il me tend une bière et disparaît quelques minutes. Euh… D’accord. Il doit aller voir sa femme ou quelque chose comme ça. Enfin j’en sais rien, je ne m’y connais pas vraiment en vie à deux. Bref. Je déguste déjà ma bière en prenant place sur une chaise de la cuisine. Ca sent encore le bon petit plat cuisiné. Il a de la chance quand même… Je sursaute un peu lorsque Pryam s’assoit en face de moi et me demande de parler. Parler ? Mais de quoi ? Qu’est-ce qu’il veut que je lui dise à la fin ? « Parler ? Qu’est-ce que tu veux savoir, ça ira plus vite. » lui dis-je en avalant une gorgée de ma bière. Je regarde encore un peu autour de moi et pose mon regard sur lui. « C’est toi qui va me parler plutôt oui. Elle s’appelle comment cette fille et tu l’as connu où ? »

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyDim 17 Mar - 17:12




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Je sais à quel point Pryam a peur des voitures, des routes et de tout ce qui touche de près ou de loin à la circulation. Je sais que même à pieds, il fait gaffe en traversant, il ne marche jamais proche du trottoir et qu'au moindre klaxon ou freinage de voiture, il panique. Je le sais. C'est Lennon qui me l'a dit. On est pas restés longtemps au téléphone, mais assez pour qu'elle me fasse un topo de ce qui se passait dans la vie de mon frère. Et heureusement parce que ça m'a permis d'avoir un avis extérieur, de ne pas avoir uniquement l'opinion défaitiste de mon frère. Je sais que je pousse Noam a bouts en lui demandant de monter dans ma Porsche mais il cède et je me rends compte que j'ai pas mal d'autorité sur lui. J'essaie de ne pas en abuser pour éviter qu'il me dise les mêmes horreurs qu'il m'a sorti quand j'ai quitté Town Square mais je suis quand même assez fier de moi. Je fais attention en conduisant. Je prévois les éventuels freinages, je prends les virages doucement comme si je sortais mamie et papy. Quand je m'arrête au feu, je verrouille les portes. Je sais où on est et j'ai pas envie que mon frère prenne la fuite comme un voleur. J'hausse les épaules en entendant sa remarque. Non quand même pas. Pourquoi le kidnapperais-je? Y a rien de bon à demander en retour. Heureusement, le trajet ne dure pas long. La maison qu'on a choisi avec Lauren est proche du centre ville pour éviter les longs trajets et surtout parce que le local qu'elle a trouvé pour ouvrir sa deuxième confiserie se trouve près de la maison. Bref. On arrive et je fais signe à Noam d'aller s'installer à la cuisine. Quand je vais voir ma fiancée, elle dort mais remue un peu quand je me penche au-dessus d'elle pour l'embrasser furtivement. Comme ça elle sait que je suis à la maison. Je ferais les présentations demain matin. Je rejoins mon frère à la cuisine et boit une gorgée de ma propre bière. Du bout des doigts j'attrape l'assiette où se trouve des mini sandwich en tout genre et en fourre un dans ma bouche. C'est génial de marier une femme qui sait aussi bien cuisiner qu'elle. Je pousse un peu l'assiette vers Noam et lui dit de parler. Après tout, c'est lui qui a des problèmes et qui a peut-être besoin d'extérioriser sans être dans un lieu public comme le bar. Il veut que ça soit moi qui pose les questions mais à peine ai-je le temps d'ouvrir la bouche qu'il me dit qu'il préfère que je parle. Il me questionne à propos de Lauren. Ca l'intéresse? Sérieusement? Je finis ce que j'ai dans la bouche et avale une autre gorgée de bière. Okay. Je veux bien lui répondre mais s'il dit un seul truc déplacé, je ne me gênerait pas pour lui flanquer un coup de poing. Il me demande "des nouvelles" et je l'entends déjà venir en disant que j'ai réussi ma vie et tout le bordel. « Elle s'appelle Lauren et je l'ai rencontré à New York. » Il lève les sourcils et j'en fais de même. Quoi il veut des détails? « Elle avait une confiserie près de Marvel du coup j'allais y chercher mon café et voilà. Ca fait un peu près un an qu'on est fiancé. » Je baisse les yeux. On a dû repousser le mariage à cause du déménagement et des autres petits soucis qui vont avec mais heureusement, c'est fini le temps où à partir des fiançailles on dit qu'il y a un an pour se marier. En plus de ça, si Lauren tombe enceinte - ce qui serait un miracle - le mariage serait sûrement encore repoussé. On n'est pas pressé de toute manière. Le mariage n'est qu'une affaire de papier. Ce qui nous importe pour l'instant c'est qu'elle m'annonce être enceinte un de ces jours. « ... Et avant que tu ne dises quoi que ce soit; non ma vie n'est pas réussie ni parfaite. » Je le vois venir et j'ai pas envie qu'il me dise des trucs comme ça sans savoir par quelles galères on a passé. Je bois une nouvelle gorgée de ma bière. « Bon. Et pis toi et Lennon alors? C'est quoi? Chat et souris? »

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyDim 17 Mar - 21:36




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Me voilà chez mon petit frère et rien qu’avec cette maison, je comprends a quel point il a réussi sa vie à comparer a moi. Je me demande s’il bosse toujours dans la bande-dessinée. Gamin il venait toujours dans ma chambre pour dessiner tandis que je jouais aux jeux vidéos, seul ou avec Gabriel. Il passait tout son temps à faire ça et je dois l’avouer il était vraiment doué pour ça. Il s’amusait souvent a faire des petites planches de ce qu’on pouvait faire dans la vie de tous les jours, mais toujours en tournant la situation dans un côté fantastique de super héros. Bref. Je suppose donc que c’est toujours son métier et qu’il a une bonne situation. Ou alors c’est sa femme qui a une bonne situation. Enfin future femme si j’ai bien tout compris. Je crois que j’ai des années à rattraper. Putain dire que c’est mon petit frère qui va ce marié. Pour moi il a encore douze ans et il aura toujours douze ans d’ailleurs. Voilà que je me remets à jouer au grand frère protecteur maintenant. C’est en silence que je le suis dans cette maison. Je me sens comme un étranger ici et au final c’est ce que je suis. Il m’abandonner quelques minutes sans aucun doute pour aller prévenir sa copine qu’il a ramené son abrutit de frère. En attendant, je prends place dans la cuisine avec la bière qu’il m’a gentiment donnée. Maintenant si même Pryam me fait boire. Je vais pas me plaindre non plus. Il revient avec un sourire et prends place en face de moi m’ordonnant de parler. Oh non. J’ai pas envie de parler. Vraiment pas ou tout du moins pas librement. S’il a des questions qui les posent et j’y répondrais du mieux que je peux. Mais en attendant je gagne du temps en lui posant des questions sur sa fameuse copine. Lauren. D’accord. Il faut que je retienne pour éviter de passer pour un idiot de première demain matin. Elle possédait un café et c’est comme cela qui ce sont connu. D’accord. Banal dans le fond. Il m’avoue que cela fait un moment qu’ils sont fiancés et il baisse la tête. Je vais pas chercher plus loin. « Elle va pas gueuler que tu m’es ramené ici ? Elle me connaît même pas. » J’ai pas envie de lui faire peur dès le petit déjeuner.

Après une longue hésitation je finis par prendre un sandwich posé dans l’assiette devant moi. Deux jours que j’ai pas mangés un truc qui tient la route. Je roule pas vraiment sur l’or et la bouffe est réellement la dernière chose pour laquelle je dépense. En plus c’est super bon. Avec une bière cela passe vraiment tout seul. Je profite de ce petit moment de calme qui malheureusement ne dure pas. Pryam reprend la parole et me dit que non sa vie n’est pas parfaite. Euh… D’accord. « Tu sais que j’ai rien dit… » Et j’allais rien dire en plus. « Je pense que ça me regarde pas… Enfin plus maintenant. » Avant je me souciais toujours de ce qui pouvais lui arriver, maintenant je sais que je n’en ai plus le droit et je sais parfaitement pourquoi. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même pour ça. Pryam profite d’un nouveau silence pour changer totalement la conversation. Il aborde le sujet Lennon. D’accord. Là il fait fort. C’est si évident que cela qu’il ce passe enfin c’est passer quelque chose entre nous. Dire qu’elle est la petite sœur de mon meilleur ami. Que j’avais promis à Gabriel que je ne la toucherais jamais. J’ai trahi ma promesse et pourtant au fond je ne le regrette pas même si à cause de cela nous ne nous reverrons jamais. Ca me fait mal au cœur rien que d’y repenser. Je baisse la tête et tripote ma bouteille de bière. « C’est rien. Il y a rien avec Lennon. » Malheureusement… Je voudrais pouvoir prétendre à une vie comme celle qu’est en train de vivre mon frère. J’aimerais sincèrement, mais je sais que je n’ai même pas le droit d’y penser. « Il y a eu quelque chose, ça c’est mal finis et maintenant il y aura plus jamais rien. Content ? » Je voulais pas devenir aussi froid, mais je déteste parler de Lennon. J’aime cette femme, mais je suis incapable de lui apporter ce qu’elle désire. Je bois une gorgée de ma bière et tape nerveusement sur la table. « Tu veux pas savoir autre chose pendant qu’on y est ? »

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyMar 19 Mar - 10:29




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Je ne suis pas là pour me faire aimer, pour qu'il me prenne dans ses bras comme à l'époque. On l'a trop ménagé ces temps et je pense que c'est entre autre pour ça qu'il s'est laissé aller. On lui a trop laissé croire qu'il pouvait se laisser faire, se laisser s'auto détruire. Personne ne lui dit qu'il devrait relever la tête et continuer, que la vie ne s'arrêtait pas de tourner. Plusieurs personnes l'ont plaint après l'accident, je m'en rappelle. Bien que la majorité des habitants de la ville disaient aussi que c'était de sa faute. Mais comme je viens de le dire, je ne suis pas là pour le ménager. Il peut m'insulter, me déteste j'en ai quasiment rien à faire. Ca fait deux ans que je vis avec le fait que mon frère me hais, je n'ai rien de plus à perdre de toute manière. Mais je pense à ma meilleure amie Lennon, qui semblait vraiment affectée par ce qu'il se passait dans la vie de Noam, j'ai surtout envie de l'aider elle dans le fond. Et puis même si je l'avoue pas, je veux que mon frère s'en sorte. Sinon je n'aurais pas fait le déplacement, je n'aurais pas quitté ma vie à New York pour revenir ici. J'avais tiré un trait sur Town Square.

C'est clair que c'est assez bizarre d'inviter mon frère à la maison alors qu'avant ce soir, on ne s'était pas adressé la parole depuis deux ans. Je devrais peut-être l'envoyer balader ou j'en sais rien mais c'est mon frère. Il m'a soulé quand j'étais gamin, c'est à moi d'être chiant avec lui et je vais pas y aller de main morte. Le temps d'aller voir Alizée, je lui sors une bière et le laisse deux petites minutes pour aller embrasser ma fiancée et lui dire que je suis ici avec mon frère, que je la rejoindrais plus tard au lit. Je sors et rejoins mon frère dans la cuisine, buvant moi même une gorgée de bière et fourrant un des délicieux sandwiches dans ma bouche. Je suis étonné que mon frère ne me fasse pas la morale avec sa voix raillée à propos de mon mariage. Après tout, je n'ai que vingt deux ans et je m'attends à ce qu'il me rappelle que le plus âgé des deux c'est lui. Mais il ne dit rien. La seule chose qui l'inquiète c'est la réaction de ma fiancée par rapport à sa présence. J'hausse les épaules et avale ce que j'ai dans la bouche. « C'est elle qui m'a convaincu de revenir ici alors elle se contredirait si elle voyait un inconvénient à ta présence. » Malgré les paroles de Lennon au téléphone, j'avais beaucoup hésité à venir. C'était Alizée qui m'avait dit que la famille comptait avant tout. J'avais aussi fait le lien entre sa phrase et ce que nous essayons d'avoir depuis six mois. J'avais cédé et on était revenus ici.

Noam prend un sandwich et je constate qu'il apprécie. Dieu sait comment il se nourrit ces derniers temps. J'avoue que si je n'avais pas Alizée qui est un vrai cordon bleu, je ne mangerais peut-être pas mieux, mais je pense que mon frère est tombé encore bien plus bas. Il se sent jugé alors que je lui ai juste dit que ma vie n'était pas parfaite pour éviter qu'il me fasse une remarque désobligeante. Il dit que ça ne le regarde plus maintenant et j'hausse à nouveau les épaules en me laissant un peu tomber contre le dossier de la chaise haute. « Ca pourrait te concerner à nouveau pourtant. » lançais-je en prenant grand soin de ne pas croiser son regard. Mon frère me manque, j'ai envie qu'on refasse une grande famille comme avant, surtout maintenant avec ma fiancée et un éventuel bébé à venir. Mais pour l'instant, on est encore loin du compte.

Je questionne mon frère sur un sujet très délicat. Même si ces deux dernières années je n'étais pas à Town Square, j'avais ma gazette privée; Lennon. Elle me racontait tout ce qui se passait et entre autre comment mon frère allait. Sans jamais trop m'en dire non plus. D'une part parce qu'au bout d'un moment j'en avais marre de l'entendre dire que Noam déclinait mais aussi parce qu'elle ne me racontait pas leur relation au détail. Et tant mieux parce que même si je me suis toujours douté qu'il se passerait un jour quelque chose entre les deux, j'ai pas envie de m'em mêler. Mon frère me fait comprendre qu'il y a effectivement eu quelque chose entre eux mais que maintenant c'est fini. Dieu sait qu'est-ce qu'il a fait encore... Braqué, mon frère me demande sèchement si je ne veux pas savoir autre chose. Je secoue négativement la tête et hausse les épaules. « Non. Je trouve juste dommage que ça ne marche pas plus avec Lennon. » Je prends un air innocent et boit une autre gorgée de ma bière. Je me lève, contourne le comptoir et ouvre le canapé-lit pour en sortir un duvet et un oreiller. La chambre du futur bébé ressemble à un réduit pour l'instant et on a pas voulu en faire une chambre d'amis pour l'instant. Le seul endroit que j'ai a proposé pour mon frère cette nuit c'est le canapé-lit. Je retourne vers le comptoir et pique un second sandwich. « Et les cours alors? T'en ai où? »

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyVen 22 Mar - 19:43




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Aussi idiot que cela puisse paraître je suis assez stresser à l’idée de rencontrer la fille qui partage la vie de mon petit frère. Il a toujours été du genre à avoir des relations qui dure un bon moment comparé à moi. Déjà lorsqu’il était au Lycée, il avait toujours la même copine. On ne pouvait même pas l’emmener draguer dans les bars avec nous parce que monsieur avait déjà une petite-amie. En fait, on a toujours été différent. Sauf qu’avant nos différents on s’en fichait totalement. C’est même ce qui nous rassemblait. Bon c’est aussi ce qui était le principal sujet de nos disputes, mais ce n’était pas grave. Aujourd’hui, j’ai juste l’impression d’être un étranger dans cette grande maison. Même si j’ai remarqué quelques photos de Pryam et moi sur la commode de l’entrée. C’est comme si je n’avais pas ma place ici. Je m’assois à la table de la cuisine et attends mon frère sagement. Tout mon corps me pousse à sortir de cette maison, à retourner dans mon petit appartement et à m’y enfermer pour le reste de la semaine. Sauf que je sais parfaitement que si je fais cela, je vais avoir de sérieux problème avec mon petit frère. Alors autant oublier cela et rapidement. Malgré tout je questionne Pryam sur ma présence ici. Il m’assure que cela ne dérangera pas la jeune femme puisqu’elle est la seule responsable pour sa présence ici. Faudra que je la remercie. Mais cela je me retiens bien de le dire à mon petit frère. Il prendrait trop rapidement la grosse tête. Je n’ai pas envie de flatter son égo. Ou tout du moins pas tout de suite. Je me contente d’hausser les épaules et de piquer un sandwich dans l’assiette posé devant moi. Mon dieu, c’est juste excellent. Vraiment excellent.

Pryam me parle de ma vie et me fait clairement savoir que cette dernière n’est pas aussi parfaite que ce que je peux penser. Je fronce les sourcils un instant. Comment peut-il savoir ce que je pense de lui et de sa vie étant donner que je n’ai encore absolument rien dit à ce sujet. D’ailleurs je me demande de quoi il peut bien parler. Il a l’air d’avoir un job qui lui plaît et qui rapporte, une femme qui l’aime et qui est assez courageuse pour l’épouser et une belle maison dans la ville où il a grandi. De l’extérieur il a tout pour être heureux en tout cas… Je lui fais savoir que cela ne me regarde plus. Après tout cela fait deux ans que je n’ai aucunes nouvelles. Deux ans que je ne sais pas ce qu’il ce passe dans sa vie. Alors pourquoi je devrais me sentir concerner. Au fond, je voudrais savoir, mais j’ai bien peur qu’il n’est pas du tout envie de m’en parler. Enfin. Je crois que je me trompe. Ah bon, ça pourrait me concerner de nouveau ? Il serait peut être temps d’agir comme le grand frère que tu est Noam. Aller mon vieux, il va pas te manger. « Ecoute… Je sais que je suis pas le frère de l’année, mais… Si t’as vraiment des soucis tu peux venir me voir. » Okay. Cela ne paraît pas du tout crédible. Enfin si ça l’es, mais il est clair que Pryam ne me fais pas assez confiant pour faire quelque chose comme cela. Pourtant j’aurais presque envie d’y croire. « Je reste ton grand frère, malgré tout. » Et un grand frère ce doit d’être présent pour sa famille c’est tout. Malgré toutes les conneries que j’ai pu faire, Pryam reste celui que j’aurais toujours envie de protéger, même s’il n’as pas réellement besoin de moi pour cela.

Mais la discussion s’assombri de nouveau lorsque le jeune homme aborde le sujet que je déteste le plus en ce moment : Lennon. Il me demande s’il c’est passer quelque chose entre nous et je suis incapable de lui mentir. Je ne lui explique pas clairement, mais je pense que mes paroles sont tout de même assez claires pour qu’il puisse comprendre. Sans vraiment le vouloir je m’énerve. Le sujet de ma relation avec Lennon est quelque chose que j’ai du mal à assumer. Je m’en veux tellement de lui avoir fait du mal… C’est quelque chose que j’aurais toujours du mal à exprimer. Je me braque et mon frère prends tout de suite ses distances. Il trouve ça dommage. Si seulement il savait à quel point je suis d’accord avec lui… « Moi aussi je trouve ça dommage. Mais c’est comme ça. Elle a pas besoin d’un homme comme moi dans sa vie. » Non elle ne mérite pas ça. Elle mérite juste d’être heureuse et si cela doit dire que je dois disparaître de sa vie, je le ferais. Du coin de l’œil, j’observe mon frère s’affairer autour de son canapé et me questionner sur mes cours. Il aborde vraiment tout les sujets qui fâche ou presque ce soir. « J’ai été obligé de reprendre depuis le début. C’est pas facile tous les jours, mais je m’accroche. Pour Gabriel au moins. » Parce que c’est lui qui voulais avoir ce diplôme et parce que j’ai toujours le carnet où il avait noté toutes ses idées pour créer sa propre entreprise et que je compte bien réaliser son rêve. « Et toi ? Toujours dans la bande dessinée ? »

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyMar 26 Mar - 8:34




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Quand j'ai rencontré Alizée à New York, on est devenus de plus en plus proches. Et assez rapidement. En fait, on a toujours brûlé les étapes elle et moi. La preuve, ça ne fait que deux ans qu'on est ensembles et on est sur le point de se marier et d'avoir un enfant. Mais pourquoi attendre quand on sait ce qu'on veut et qu'on a une bonne situation? Bref. Quand on a commencé à faire connaissance, elle m'a parlé de sa vie à Paris, de sa famille et donc de ses frères et soeurs et de sa passion pour la cuisine... Moi je lui ai parlé d'où je venais, que j'étais un passionné de bandes dessinées et que je bossais au siège de Marvel. En gros, je lui ai parlé de tout, sauf de mon frère. J'avais pris ses mots au pied de la lettre quand j'ai quitté Town Square et qu'il m'a dit qu'il n'avait plus de frère et j'ai vécu pendant presque plus d'une année en ayant vraiment oublié mon frère. Sauf que petit à petit, au téléphone, Lennon me parlait de lui et je lui demandais moi même des nouvelles. Alizée n'était jamais bien loin et j'ai dû lui dire qu'en réalité j'avais un grand frère qui était resté dans l'Oregon, mais qu'on avait pas plus d'infinités que ça.

Elle n'a plus insisté. On a commencé à parler mariage, dispositions des tables sans jamais évoquer le nom Noam. Quand j'ai reçu l'appel de Lennon y a quelques jours, pour me dire que mon frère était au plus bas, c'est ma fiancée qui m'a presque passé un savon, me rappelant mes priorités et surtout le fait que si on voulait avoir un enfant, qu'il était hors de questions qu'il ne connaisse pas toute sa famille. Autant dire qu'elle m'avait pris par les sentiments. Alizée sait très bien comment obtenir quelque chose de moi. Elle sait que si elle bat des cils je craque, elle sait qu'en posant une assiette de macarons sous mon nez je craque et surtout, elle sait qu'en abordant le sujet "bébé" je craque.

Aujourd'hui, je suis dans la cuisine avec mon frère, on boit une bière et on parle de choses qui fâchent, histoire de mettre les points sur les "i". Etonnamment, on est les deux calmes mais suivant ses paroles, ce n'est pas l'envie qui manque de le frapper. Comment peut-on être frères mais être aussi différents en même temps? A une époque on était inséparables, maintenant, tout nous sépare. Je fais comprendre à mon frère que si aujourd'hui je suis de retour à Town Square c'est surtout grâce à Alizée mais aussi Lennon.

Je vois bien le regard que mon frère a, celui que je déteste quand il croit que je me sens supérieur ou mieux aimé alors que ça n'a rien avoir. Oui j'ai un bon job, une fiancée et mes parents me parlent encore mais ce n'est pas rose non plus. Noam prend un air sérieux et je lève les sourcils en entendant sa remarque. Je sais pas si j'ai envie de rire ou si je suis touché. A vrai dire, je me vois mal parler de nos problèmes pour avoir un enfant à mon frère, enfin c'est le genre de conversation qui pourrait être tout à fait banale dans une autre famille mais entre Calloway, ça n'est vraiment pas habituel. En plus, je le vois déjà venir avec ses remarques sarcastiques sur mes performances au lit et ses blagues de mauvais goût. Et comme je n'ai pas envie de lui expliquer toute l'histoire, je me contente de faire un hochement de tête. « J'hésiterais pas. » Si j'hésiterais suivant le sujet mais évitons d'énerver mon frère. Il n'a même pas la maturité de parler de ce qu'il ressent à Lennon et il faudrait que je lui parle de bébé? Non.

A propos Lennon... Je crois que c'est un sujet qui me permettrait d'ouvrir un peu mon frère, parce que même si on est dans la cuisine en train de partager une bière et les délicieux sandwiches de ma fiancée, il bloque quand même sur ce sujet. Mais à peine je relance le sujet que mon frère se met une barrière et me fait comprendre catégoriquement qu'il est pas le genre d'homme pour Lennon. Qui est-il pour dire ça? Il n'est pas dans la tête de ma meilleure amie. Elle m'en a jamais parlé mais je ne suis pas dupe non plus. « Peut-être que c'est ce qu'elle veut. » dis-je naturellement sans appuyer sur les mots pour ne pas braquer mon frère. Avec le temps, j'ai appris à le prendre avec des pincettes quand je veux lui parler. Même avant l'accident c'était comme ça. Gabriel était encore là et il était de bonne humeur, mais il a toujours eu un côté susceptible.

Tout en préparant le canapé, je questionne Noam à propos des cours. Quand j'ai débarqué au café tout à l'heure, il m'a fait comprendre que je m'étais emballé et qu'en fait il était en train de se reprendre. Je me demande bien comment ça se fait et surtout, j'ai de la peine à imaginer mon frère dans une salle de classe mais bon. Au moins il a envie de terminer ses études et d'avoir un diplôme. Ca sera une solution à beaucoup de problèmes d'après moi. Il va avoir son diplôme, papa et maman seront fiers, Lennon reviendra et boom. Disneyland. J'essaie de comprendre pourquoi mon frère fait allusion à Gabriel en rapport avec ses études. C'était sûrement un truc à eux deux, qu'ils avaient en projet ou j'en sais rien. Pour une fois, je devais pas être dans le coin et c'est assez rare vu que j'étais quasiment toujours dans leurs pattes. Je retourne m'assoir en face de mon frère. « Ca va le faire. Si t'es motivé t'y arriveras. » ... Et surtout s'il arrête de boire au bar au lieu de réviser bien sur. Ca fait bizarre d'imaginer mon frère avec le nez dans les livres. Je veux dire, il est plus âgé que moi et avouons qu'il n'a pas vraiment la tête d'étudiant mais plutôt de dealeur. Mais enfin, si c'est ce qu'il a envie, je ne peux que le soutenir et le motiver. Personnellement, j'ai pas continué mes études donc j'ai pas grand chose à dire. J'ai pas eu besoin de faire un quelconque diplôme pour être admit à Marvel. Il suffisait de bien savoir dessiner et faut croire que ça leur a plu. « Toujours. » répondis-je à mon frère en buvant la dernière gorgée de ma bière. « J'ai été engagé chez Marvel, au siège à New York. Tu sais, Spieder-Man, Iron Man et compagnie? » Je ne sais pas si c'est le genre de détails que mon frère se rappelle. Mais en gros c'est quand même assez prestigieux d'entrer dans une entreprise comme celle-là. « J'ai la chance de pouvoir travailler à distance étant donné qu'il n'y a pas de bureaux dans l'Oregon. Je fais tout par emails et compagnie. » J'aurais préféré continuer à bosser sur place parce que y avait l'ambiance qui allait avec. Là je suis ici, à dessiner, scanner et envoyer par email. Je ne suis pas au courant des réunions et de ce qu'il se dit sur place. Mais comme j'ai dit; j'ai pas le droit de me plaindre. Ils me laissent bosser à distance. Un autre aurait sûrement été viré et là on aurait été dans la merde. Je me retourne et pose la bouteille de bière vide dans le coin du verre à recycler. « Bon. Je crois qu'on a assez bu pour ce soir... T'as plus qu'à te laisser tomber dans le canapé. Attends toi au pancakes fait maison demain. » dis-je comme un gamin. C'est un gros avantage d'être fiancé à une vraie cuisinière.

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MessageSujet: Re: leave me alone ∞ pryam   leave me alone ∞ pryam EmptyLun 8 Avr - 15:05




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Nous voilà tous les deux dans cette cuisine à ce regarder dans le blanc des yeux et a tenter de ne surtout pas ce faire une remarque sarcastique ou trop déplacé. On ce retiens et cela ce voit. Il n’y a pas besoin d’être aveugle pour le remarquer de toute manière. Pryam finit par me faire remarquer que je ne suis pas le seul à avoir des problèmes dans ma vie en ce moment. Au début, je pensais qu’il parlait de manière générale. Juste pour me dire que je ne suis pas le plus malheureux sur terre ou quelque chose comme cela. Mais très vite je comprends, qu’il me parle de lui et je fronce les sourcils. Alors comme cela mon petit frère aurait des ennuis ? Cela fait deux ans que je ne l’ai pas vu et pourtant je m’inquiète déjà pour lui. Je me demande si c’est dans son couple ou par rapport à son boulot. Je sais que cela ne me regarde absolument pas et pourtant je ne peux m’empêcher de lui faire remarquer que malgré tout je reste son grand frère et que s’il a besoin de moi je serais toujours là pour lui. Je sais que cela peut paraître déplacer après tout les conflits que nous avons eu tout les deux, mais je ne peux pas m’en empêcher. Pryam semble surpris par mes propos et surtout pas vraiment convaincu pas ce que je viens de lui dire. On dirait vraiment que je suis le dernier des connards quand il réagit de cette manière. Il me dit qu'il n'hésitera pas, mais je vois bien que quelque chose cloche. Je croise les bras sur mon torse et prends appui sur le dossier de mon siège pour le regarder avec insistance. « Je déconne pas Pryam. Enfin fait comme tu veux. » lui dis-je alors sans vouloir le braquer. On hausse tout les deux les épaules et très rapidement on change de sujet.

Et pour changer de sujet, on change littéralement de sujet puisque mon petit frère vient me parler de Lennon. Bordel, s’il y avait bien un sujet à éviter c’est tout de même celui-ci. Je veux bien rattraper le temps perdu, je veux bien discuter avec lui, mais je n’ai pas vraiment envie de parler de Lennon. La jeune femme est un sujet sensible, quelque chose que j’ai du mal à maîtriser et qui me dépasse. Il est clair qu’il ce passe quelque chose entre nous, il faudrait littéralement être aveugle pour ne pas le voir. Enfin on doit être aveugle tout les deux étant donner qu’on préfère s’éviter ses derniers temps. En même temps, j’ai été un véritable connard avec elle. Enfin. Je fais savoir à mon frère que la jeune femme mérite tout de même un homme mieux que moi et celui-ci trouve tout de même quelque chose à dire. Une nouvelle fois je fronce les sourcils. Je dois avouer que j’ai un peu de mal à le suivre sur ce coup-là. Oh et puis pourquoi on parle de Lennon déjà ? Franchement il a pas trouvé mieux comme sujet. Surtout ne pas s’énerver Noam. Surtout reste calme. « On peut éviter le sujet Lennon ce soir ? Ca fait des mois que je l’ai pas vu de toute manière… » J’espère que cela suffira pour clore le sujet. J’adore Lennon, voir même plus que cela, mais je ne veux pas que cela ce voit de trop. Surtout devant mon frère. Il serait capable de me faire la morale pendant des heures s’il savait vraiment ce qui c’est passer entre la jeune femme et moi. Même moi j’en ai honte. Enfin.

Pryam commence à préparer le canapé qui me servira de lit pour la nuit et commence à me questionner à propos de mes cours. C’est à peu près la première chose que je lui ai dite pour lui montrer que j’ai bel et bien l’intention de changer. Je lui explique donc ce que j’y fais et surtout que le fais pour mon meilleur ami chose que mon petit frère a visiblement du mal à comprendre. Ca va le faire. Si t'es motivé t'y arriveras. » me dit-il tout en prenant de nouveau place en face de moi. « Je sais que ça paraît surréaliste, mais je le suis vraiment. » dis-je tout en fuyant littéralement le regard de mon frère. Histoire d’arrêter de parler de moi uniquement, je détourne la conversation pour demander à mon frère s’il est toujours dans la bande-dessinée. Il m'explique qu'il a été engagé chez Marvel et qu'il dessine des trucs comme Spider-Man ou Iron Man. Le genre de super héros qu'il a toujours adoré. A croire que cette passion ne l’abandonnera jamais. Depuis son plus jeune âge il me parle de super héros. Quand on était gamins il passait tout son temps à ce prendre pour l’un d’entre eux. Je me souviens qu’il c’était même mis en tête qu’il pouvait voler et j’avais du le retenir de justesse par la ceinture du pantalon avant qu’il ne ce balance de sa fenêtre. Bon on était au premier étage, mais j’avais préférer éviter qu’il tombe. « Oui oui je me souviens. » lui répondis-je simplement tout en lui souriant.

Il m’explique alors qu’il a de la chance pouvoir travailler de loin et tout le reste. Je me contente d’hocher la tête. Il a pas l’air de m’en vouloir spécialement d’être ici. Enfin j’en sais trop rien. Je préfère pas engager la conversation là-dessus. De toute manière on a finis nos bières et je vois bien que Pryam rêve d’aller rejoindre sa copine. Qu’est-ce que je disais. Je ne peux pas lui en vouloir dans le fond. La soirée a été assez chargée comme cela. Je vais jeter ma bière et me poste face à mon petit frère l’espace d’un instant. « Merci… » lui dis-je alors simplement. On ce regarde comme deux idiots puis il me souhaite bonne nuit et s’éclipse dans le couloir. Je me laisse tomber sur le canapé et fixe le plafond tout en repensant à la soirée qui vient de ce déroulé. On a encore du chemin à faire, mais c’est moins terrible que ce que j’avais pu imaginer quand même. Les heures passent et je n’arrive toujours pas à fermer les yeux. Je me sens comme un étranger ici et c’est clair que je n’aurais pas la force de me retrouver face à mon frère et sa copine demain matin. Sans faire de bruit je me lève. Je trouve un bout de papier et un stylo, sans non plus trop fouiller dans la maison et laisse un mot a Pryam le remerciant une nouvelle fois pour la soirée et lui disant que je l’appellerais rapidement. Je signe de mon prénom et m’échappe de cet endroit sur la pointe des pieds.

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