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 /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\

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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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MessageSujet: /! That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyMar 22 Jan - 17:11





Sebastian & Micah



Micah traversait les rues de la vieille ville, les mains dans les poches pour les préserver du froid et de la neige. Des flocons grassouillets voltigeaient dans le vent froid de l'hiver qui avait plus que jamais déposé ses valises à Town Square. Techniquement, l'adolescent aurait du être en train de manger dans l'arrière boutique de l'animalerie. Il aurait pu rentrer chez lui mais il n'y avait personne à la maison : son père restait au garage et Sam mangeait à la cantine de l'école.

De plus, il avait une mission à accomplir. Son objectif ? Déposer son CV et la lettre de motivation (longue de 5 pages) qu'il avait rédigé dans la boite au lettre de Sebastian Petterson, sa nouvelle obsession du moment.

Micah gardait un souvenir vivace de leur rencontre. En fait il se rappelait surtout être en train de slalomer entre les vivariums pour rejoindre ses amis les rongeurs lorsque la porte s'était ouverte et qu'un dieu grec était entré dans la boutique. Il avait professionnellement ramassé sa mâchoire tombée par terre, et fait de son mieux pour répondre aux attentes de l'homme qui désirait adopter un animal. Il ne se souvenait pas exactement comment la conversation avait dérivée sur leurs métiers respectifs, en revanche la sonnerie caractéristique du jackpot qui avait résonné dans son crâne quand il avait dit être le propriétaire du Morning Coffee resterait à jamais gravée dans sa mémoire. Ça et le moment où Crash s'était mêlé à la conversation comme un cheveu sur la meilleure soupe du monde, pour tout gâcher et ramener le sujet des animaux sur le tapis. Sebastian avait fini par repartir et Micah avait eu envie de crier « Non Crash ! Pourquoi tu fais partir mon futur patron super sexy ?! »

Sebastian était sa lumière au bout du tunnel. Celui qui allait le sortir des griffes des mygales et autres serpents pour lui faire une place dans le monde merveilleux des cappuccinos et des chocolats viennois. Le truc, c'est qu'il ne le savait pas encore. Et que pour une obscure raison, il s'obstinait à refuser chaque fois que Micah était venu lui proposer sa candidature au Morning Coffee depuis.

A la guerre comme à la guerre, en quelques cliques sur internet l'adolescent avait eu l'adresse de son futur patron autoproclamé et décidé de prendre d'assaut sa boite aux lettres.

D'ailleurs elle apparaissait devant lui, s'il ne s'était pas trompé d'adresse. Micah vérifia le numéro de la maison, ainsi que le nom sur la boite. M. Petterson, tout était en ordre. Peut-être qu'il verrait sa lettre en rentrant du travail. A moins qu'il ai déjà relevé son courrier ? Le jeune homme attrapa son portable et décida d'éclairer la boite – juste pour voir. Il y avait deux enveloppes à l'intérieur. Il tenta d'éclairer au mieux, histoire de s'assurer qu'on ne lui faisait pas trop de concurrence et que c'était juste des factures, mais il n'arrivait pas à lire correctement. Du bout des doigts, le jeune homme passa son portable par la fente de la boite, la joue littéralement collée à la petite porte, et tout d'un coup, son portable lui échappa.

Oh merde ! Son portable était tombé sur son courrier ! Tout à coup, le temps passa très vite. Et si Sebastian débarquait maintenant ? Et s'il était déjà chez lui et qu'il le prenait en flag en train de piller sa boite au lettres ? Il fallait qu'il récupère son téléphone, tout de suite ! Micah passa ses doigts dans la fente, remerciant les instances supérieures (qui devaient se bidonner là-haut) de lui avoir donné des mains fines. Il ne manquait que quelques centimètres, il pouvait presque l'effleurer. Il força, poussa vers l'intérieur. Le bout de son doigt effleura l'écran qui s'alluma. Ouais, c'était la fête dans la boite aux lettre de Sebastian, une vraie mini discothèque !

Concentration. Inspirer. Expirer. Pousser. Il n'avait pas le choix, au stade où il en était, autant tout donner. Micah força encore et... ça y est, sa paume était rentrée. Écrasée, mais rentrée. Le rebord de la fente lui sciait le poignet. Il saisit son téléphone, tira vers l'arrière...

Mon dieu, il était coincé ! C'était rentré mais ça ne voulait plus ressortir ! En plus de ça il souffrait le martyr. Micah était pris au piège. Prisonnier d'une boite aux lettres ! Au moins maintenant, il savait ce que ressentait un renard coincé dans un piège à loup...




Dernière édition par Micah B. Summers le Lun 11 Fév - 23:54, édité 2 fois
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyMar 22 Jan - 20:23





Micah & Sebastian


C'est toujours lorsqu'on pense s'être installé dans un petit train-train quotidien que les évènements les plus surnaturels vous tombent dessus. J'avais vécu ça à New York. Je faisais le boulot de mes rêves, dans un lieu idyllique, mes journées étaient réglées comme du papier à musique, et je me voyais continuer sur cette route pendant encore des années. Jusqu'à ce que je ressente le besoin de connaitre autre chose. Mais le destin avait décidé de faire autrement. C'est au moment où je m'y attendais le moins que je recevais un coup de téléphone de l’hôpital de Town Square, m'informant que mes parents avaient été victimes d'un accident et qu'ils étaient morts sur le coup. En l'espoir de quelques secondes, ma vie posée d'architecte New Yorkais s'effondrait devant mes yeux, et je me décidais à retourner de l'autre côté du pays et de changer complètement de vie. Me voilà désormais propriétaire du café que ma famille possédait depuis trente ans. Si j'avais pu le prévoir... C'est pour que ça depuis je faisais mon possible pour qu'aucune routine ne s'installe. Je ne faisais jamais les mêmes horaires au Morning Coffee, je changeais souvent la disposition de la pièce, j'avais même acheté un chien ! Je devais être la seule personne au monde qui espérait que son animal domestique allait lui créer des ennuis pour éviter de vivre une vie banale. Je ne demandais qu'à ce qu'il détruise mon canapé ou pisse partout dans mes plantes. Et pourtant j'avais choisi le seul chien qui préférait dormir à longueur de journée dans son panier plutôt que d'embêter son maître qui ne demandait que ça. Je savais que j'aurais du l'accepter ce furet...

Alors malgré tous mes efforts, je ne me pouvais m'empêcher de répondre à chacun de mes coups de fil la boule au ventre. J'avais une vie posée et agréable à Town Square. Un boulot que j'adorais, des employés dociles, une... quelque chose, bref, tout ce dont un homme de mon âge pourrait rêver. Tout ce dont JE pourrais rêver. J'avais ce sentiment de déjà-vu. Tout était trop simple. Il fallait qu'une bête noire apparaisse. Je ne sais pas, des dégâts des eaux, la découverte d'un demi-frère caché, une jambe dans le plâtre... J'avais peur qu'avec ce quotidien répétitif et sans problème, on m'annonce à nouveau la perte d'un être cher. Et il ne me restait plus que mon frère. Donc je lui avais demandé de respecter le code de la route à la lettre, d'attendre que le feu soit vert pour traverser, de ne pas utiliser des objets tranchants, d'éloigner la radio de sa baignoire. Bref, il ignorait mes consignes, mais ça me soulageait quelque peu de lui parler de mes craintes. Il me rassurait avec un léger « Te fais pas de souci pour moi petit frère. », et je laissais glisser, raccrochant le téléphone, et retournant le regard vers mon imbécile de chien qui refusait d'agir comme tous les autres animaux de son espèce.

Aujourd'hui ne faisait donc pas exception à la règle. J'arrivais en fin de matinée au Morning Coffee, saluais tout le monde, me gavais de quelques pâtisseries en me noyant dans la caféine, puis j'effectuais mon travail. Jusqu'à ce que la nuit commence à tomber et que je décide de fermer la boutique pour la journée. Dernièrement les journées se faisaient courtes, et le soleil ne rentrait que rarement à travers les vitres du café. La neige nous offrait les clients les plus courageux qui cherchaient une solution pour se réchauffer, mais nous en enlevait aussi beaucoup qui avait trop peur de glisser s'il osait mettre le nez dehors. C'était compréhensible. Mais je voyais toujours le même schéma, et en plus de m'effrayer... ça m'ennuyait. Servir toutes les mêmes tasses aux mêmes personnes... ça en devenait lassant. Les fêtes étaient terminées et je ne pouvais même pas occuper mes journées en refaisant des décorations festives pour les lieux. Il n'y avait que des murs de pierre vides. Une petite mamie tapotant le crâne de son chien dans un coin. Quelques lycéens qui échangeaient les derniers potins. Et je les regardais là, tous, cherchant un intérêt à cette journée tout ce qu'il y avait d'ordinaire...

Je venais de fermer le café pour la journée lorsque j'avais la triste réalisation que rien d'anormal ne s'était déroulé aujourd'hui. Pas de client excentrique, pas de jeune femme qui me drague ouvertement, rien pour égayer un tant soit peu cette froide période. Emmitouflé dans une grosse veste et mon écharpe, j'avançais avec précaution dans l'allée de ma maison lorsque je remarquais une forme étrange accolée à ma porte. On aurait dit... Non ? Des gosses se sont amusés à faire un bonhomme de neige sur le palier ! J'y crois pas. Prêt à donner un coup de pied dans la masse pour la faire s’effondrer, j'étouffais un hurlement lorsque je la vis bouger légèrement. « Mais qu'est-ce que... » Nom de Dieu c'était un être humain ! Que je ne connaissais hélas que trop bien. « Micah ? » hurlais-je à moitié en reconnaissant le visage frigorifié du jeune homme contre ma porte. Je l'observais de tout son long, et vins à remarquer que sa main était bloquée dans le trou de la boite aux lettres. « En plus de m'harceler tu essayes de voler mon courrier maintenant ? Mais ça va pas ? » demandais-je incrédule en cherchant les clés dans ma poche. Bon d'accord. Cette journée n'avait finalement rien d'ordinaire.


Dernière édition par Sebastian L. Summers le Sam 2 Nov - 3:24, édité 1 fois
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyMer 23 Jan - 0:19





Sebastian & Micah



« Ci-gît Micah Blake Summers. Mort de froid suspendu à une boite aux lettres. » Voilà ce qu'on écrirait sur sa tombe en guise d'épitaphe. En toute honnêteté Micah avait toujours cru qu'il claquerait d'une crise d'asthme. Force est de constater qu'il s'était montré particulièrement inventif pour narguer son destin tout tracé. Et quelque part dans les abysses de sa conscience paralysée par le froid et l'immobilité forcée depuis des heures, le jeune homme ne pouvait pas s'empêcher de penser que s'il mourrait ici, assassiné par une boite aux lettres, ça serait une fin appropriée car on pourrait dire de lui : « Il est mort comme il a vécu : en faisant des conneries. »

Des bruits qui devinrent des pas le tirèrent de sa semi conscience. Micah entrouvrit ses paupières, le seul muscle encore à peu près fonctionnel de son corps, et reconnu immédiatement Sebastian. Non ! Pas lui ! Vite faites qu'il y ai un tremblement de terre ! Une explosion atomique pour faire diversion ! Mais non, rien ne se passait. A croire que le destin avait décidé de s'acharner longuement sur sa carcasse gelée avant d'en finir.

Et... pourquoi il le regardait comme ça ? Et pourquoi est-ce qu'il prenait son élan ?... Le cœur de Micah fit un salto arrière dans sa poitrine. Il n'allait pas le frapper juste parce qu'il était coincé dans sa boite aux lettres ?! Oh mon dieu, il allait s'évanouir dans deux secondes. Trois maximum. Micah voulu bouger mais ses traitres de muscles étaient trop engourdis. Il arriva juste à pousser un petit cri inaudible entre le raton laveur apeuré et la vierge effarouchée, et à se recroqueviller sur lui même.

« Mais qu'est-ce que... »

Ouf, sa virilité venait de mourir dans le procédé mais sa vie était sauve ! Yay !

« Micah ? » Et voilà, il l'avait reconnu. Difficile de passer inaperçu vu sa position actuelle aussi... « En plus de m'harceler tu essayes de voler mon courrier maintenant ? Mais ça va pas ? »

Attendez là, QUOI ? Harceler, voler ? Alors c'était comme ça qu'il le voyait ? Comme un petit délinquant ? Peut-être que Micah s'était trompé. Peut-être que Sebastian n'était pas sa lumière au bout du tunnel mais plutôt celle du train sortant du tunnel et pour lui rouler dessus sans pitié. Après tout, il était en train de se casser le poignet à cause de lui !

Scandalisé, l'adolescent en retrouva un peu de son énergie et remua tant bien que mal, malgré son corps gelé et sa main prisonnière. « Tout de suite les grands mots. Vous êtes toujours aussi mélodramatique ? » Oui ''vous'' parce que Sebastian était plus vieux que lui et qu'il ne lui avait jamais donné l'autorisation de le tutoyer. Or Micah était peut être un harceleur et un voleur, mais il était au moins poli. « On doit pas rigoler tous les jours avec vous. » répliqua t-il en procédant à un état des lieux. La neige avait profité de son assoupissement pour s'amonceler sur ses vêtements, ce qui en soit n'était pas grave vu qu'il était déjà trempé jusqu'aux os et qu'il tremblait comme une feuille. Son poignet en plus d'être écorché, avait doublé de volume et le faisait toujours autant souffrir, en revanche il ne sentait plus le bout de ses doigts prisonniers dans la boite.

Son regard remonta sur Sebastian. Finalement il était plutôt désagréable pour un dieu grec. Et même en le fixant bien Micah n'arrivait toujours pas à définir la couleur mystérieuse de ses yeux, mais il allait définitivement devoir réassigner le mot incroyable à cette nuance si particulière de vert et de brun. Et peut-être aussi qu'il devrait essayer de se concentrer au lieu de mater le propriétaire du pas de la porte sur laquelle il était en train d'agoniser.

Le propriétaire en question dégaina ses clés. Micah ouvrit de grands yeux horrifiés. « Hey vous faîtes quoi là ? Vous comptez ouvrir la porte alors que je suis coincé ? Et moi je fais quoi ? Vous voulez m'arracher la main ? Vous savez, l'époque où on punissait les voleurs en leur coupant la main est révolue depuis un moment, faut vivre avec son temps ! » Il se remémora avec effroi le coup de pied qu'il avait manqué de se prendre dans les dents et ajouta « Déjà que vous alliez me frapper en m'apercevant ! »

L'adolescent porta son bras valide autour de son torse dans un simili de protection contre le froid qui l'enveloppait jusqu'au os.

« Et pour information, je voulais juste récupérer mon portable dans votre boite aux lettres. »

Comme si c'était logique que son portable ai atterri dans sa boite aux lettres par l'opération du Saint Esprit. Mais il espérait que Sebastian serait assez gentleman pour se contenter de ça sans chercher a enfoncer le clou. Un adolescent a le droit de rêver !


Dernière édition par Micah B. Summers le Mer 23 Jan - 12:52, édité 1 fois
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyMer 23 Jan - 1:47





Micah & Sebastian



En fait je retire ce que j’ai dit, les journées ordinaires c’est bien. Il ne se passe rien d’anormal, on se lève, on bosse, on rentre. Finalement ce n’est pas si mal. Ou en tout cas, ça évite de tomber sur des créatures mi-homme mi-glaçon qui essayent de voler votre courrier. Pour l’amour de Dieu qu’est-ce qui était en train de se passer dans ma vie ? Je n’avais jamais demandé à ce qu’on me colle ce gosse dans les basques. Certes il était adorable quand il se sentait gêné, et certes je savais que d’une certaine manière on aurait pu… s’aider. Mais je n’avais pas signé pour ça lorsque cet étudiant en médecine m’avait parlé du cas des Summers ! Je n’avais jamais demandé à ce qu’il me refile l’adresse de l’animalerie où travaillait Micah. Le fourbe avait presque réussi à me vendre un furet avec ses grands yeux ! Et depuis où que j’aille il était là, à me regarder avec son regard de chien battu, me demandant de le sortir de sa misère remplie de serpent et d’araignée. Je savais que j’aurais dû rester à l’écart. Ça n’apporte jamais rien de bien d’aider des gens. Regardez où ça a mené ma famille. Regardez où ça m’a mené moi ! J’avais l’abominable homme des neiges coincé dans ma boîte aux lettres !

Et voilà qu’il essayait d’adoucir la gravité de la situation. « Tout de suite les grands mots. Vous êtes toujours aussi mélodramatique ? » me demandait-il comme si cette scène n’avait rien de dramatique. J’écarquillais les yeux et désignais son corps et la porte des mains pour appuyer mes propos. J’avais le droit d’être mélodramatique si j’en avais envie d’abord. « On doit pas rigoler tous les jours avec vous. » l’entendais-je dire, alors que je bataillais toujours avec mes poches trop grandes pour trouver mes clés. « Si je suis si peu drôle pourquoi s’acharner à vouloir bosser pour moi… » grommelais-je quelque peu en continuant ma quête, jetant de temps en temps quelques regards vers le jeune homme qui avait l’air de plus en plus en piteux état. Je le prenais presque en pitié. On aurait dit que chacun de ses membres allaient tomber à côté du froid d’une seconde à l’autre. Et même s’il n’avait pas le teint de peau le plus coloré à la base, en ce moment, il était presque… bleu. Mais qu’importe. Ce n’était qu’un sale gosse qui avait décidé de m’embêter, ça lui apprendra à venir me voler mon courrier. Et sérieusement, pourquoi il avait fait ça ?

Je fus sortie de mes pensées que j’en sentis enfin entre mes doigts les clés de la porte que je dégainais tel un précieux trésor. Je pus presque lire la terreur dans le visage de Micah lorsqu’il vit le trousseau devant lui. C’était presque aussi beau que le cri qu’il avait poussé quelques minutes plus tôt. « Hey vous faîtes quoi là ? Vous comptez ouvrir la porte alors que je suis coincé ? Et moi je fais quoi ? Vous voulez m'arracher la main ? Vous savez, l'époque où on punissait les voleurs en leur coupant la main est révolue depuis un moment, faut vivre avec son temps ! » . Je ne pouvais empêcher un franc rire sortir de ma bouche. Je prenais peut-être plaisir à le voir souffrir après tout ce qu’il m’avait déjà fait, mais je ne comptais pas non plus aggraver la situation. Du moins pas beaucoup. « C’est bien dommage qu’on ne coupe plus les mains des voleurs, je pense relancer la mode dès ce soir ! » proposais-je, sarcastique, en faisant lentement glisser la clé dans la serrure pour faire durer le calvaire du garçon un peu plus longtemps. Lorsqu’on entendit le « clic » qui indiquait que la clé était au fond, je lançai un clin d’œil au délinquant tout en feignant de la tourner. Je fus interrompu par sa remarque : « Déjà que vous alliez me frapper en m'apercevant ! » . C’est par instinct que je répliquais aussitôt. « J’ai cru que tu étais un bonhomme de neige que des gamins du quartier avaient fait sur mon palier ! Excuse-moi mais de loin la confusion était permise. ». Je ne m’étais rendu compte qu’à la fin de ma phrase que j’avais complètement hurlé. Mais qu’importe, je retournais à ma serrure, et déverrouillais enfin la porte.

C’est lorsque j’allais finalement tourner la poignée que Micah s’expliqua un peu plus quand à la situation. « Et pour information, je voulais juste récupérer mon portable dans votre boite aux lettres. » . Ah d’accord. C’est vrai que ça a beaucoup plus de sens tout ça. Je haussais les épaules, et commençais à tourner la poignée lorsqu’il me vint à l’esprit que ce n’était en rien une excuse. « Attends une minute… Qu’est-ce que ton portable faisait en premier lieu dans ma boite aux lettres ? » demandais-je, ahuri. Finalement, j’ouvrais la porte, usais de toutes mes forces pour faire glisser dans le mouvement le gamin collé à cette dernière. Mais qu’est-ce que j’avais bien fait à l’univers pour qu’il me punisse ainsi ? Une fois à l’intérieur, j’entendais les grognements du glaçon toujours dehors. J’imagine que le changement de position ne l’avait en rien aidé. Je me débarrassais de mes vêtements inutiles, et jetais un œil à la boite aux lettres. Je l’aurais bien laissé dans cette situation plus longtemps, mais il fallait croire que je tenais quand même un peu au jeune homme. « Bon, je pense qu’en ouvrant la boite ça devrait t’offrir plus de liberté de mouvement, et tu pourrais devoir bouger ta main afin de la faire sortir... » expliquais-je assez fort qu’il m’entende bien, avant de murmurer pour moi un léger « Du moins j’espère… ».
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyMer 23 Jan - 17:15





Sebastian & Micah



« J’ai cru que tu étais un bonhomme de neige que des gamins du quartier avaient fait sur mon palier ! Excuse-moi mais de loin la confusion était permise. » Et... sérieusement ? Sebastian était vraiment en train de l'engueuler en lui expliquant qu'il l'avait prit pour un bonhomme de neige ? Est-ce Micah avait raté la vraie vocation du Morning Coffee et qu'en fait on y vendait des space cakes ? Ça expliquerait bien des choses pour peu que le patron siffle un peu trop la marchandise.

Le point positif dans tout ça, c'est qu'il semblait accepter son explication concernant son téléphone. Finalement, un vestige de compréhension et d'indulgence persistait dans le mur d'hostilité qui le surplombait.

« Attends une minute… Qu’est-ce que ton portable faisait en premier lieu dans ma boite aux lettres ? »

Ou pas. Micah roula des yeux. Ben voyons. C'était trop simple de le laisser s'en sortir avec un minimum de dignité. Pas que le jeune homme s'attendait vraiment à ce qu'il soit sympa et laisse couler. C'était comme une loi de l'univers en plein développement ou quelque chose du genre : si Sebastian Petterson pouvait trouver un moyen de lui être désagréable, il le ferait probablement. Plus que probablement si sa boite aux lettres était impliquée, apparemment.

Micah ouvrit la bouche pour expliquer au mieux comment son plan de génie s'était sournoisement retourné contre lui lorsqu'une douleur foudroyante explosa dans son poignet, et que son corps tout entier suivit le mouvement de la porte. Un cri de douleur lui échappa. Il était presque sûr d'avoir senti un os craquer. Et il avait mal. Vraiment mal. Sebastian avait disparu à l'intérieur, totalement indifférent au fait que son tact de bulldozer avait achevé de malmener l'articulation de son prisonnier. L'adolescent en avait les larmes aux yeux de douleur, il ne savait pas s'il avait envie de hurler ou de pleurer, mais après une nanoseconde d'hésitation, il choisit la première option.

« BORDEL DE MERDE ! Vous vous prenez pour Terminator ? Ça vous prend souvent de traîner les gens comme des sacs à patates SANS MÊME LES PRÉVENIR ?! »

Le souffle court et les ongles de sa main libre crispés dans le bois de la porte, il avait à peine entendu Sebastian lui dire de bouger sa main pour essayer de se dégager. « Et comment vous voulez que je fasse ! » aboya t-il avec la hargne d'un animal blessé. « Je peux même plus bouger le petit doigt maintenant ! » Un rien de détresse imprégnait ses dernières paroles. Entre la douleur, le froid et Terminator qui s'amusait à lui arracher le bras, Micah commençait à désespérer de se sortir un jour de se guêpier. Il allait finir ses jours en tant que paillasson personnel du seul homme de la ville qui ne devait surtout pas le voir comme une catastrophe sur pattes s'il espérait qu'il l'embauche un jour.

Il jeta un coup d'œil à son articulation probablement disloquée et la bougea un peu par acquis de conscience. Il ne pouvait pas avoir plus mal que ça alors pourquoi pas s'acharner ? Et puis... peut-être qu'avec quelque chose pour faire glisser...

« Vous avez du lubrifiant ? » demanda Micah. C'est en entendant ses propres mots arriver à ses oreilles qu'il se rendit compte de l'énormité de la phrase et qu'une teinte rose arriva à se faire une place au milieu du bleu-gel qui colorait son visage jusque là. « Pour ma main je veux dire ! » ajouta t-il précipitamment. Trop précipitamment. Sebastian allait croire qu'il le trouvait moche. Il ne manquerait plus qu'il se vexe, et qu'il le laisse dormir sur le pallier. « Pas que vous soyez pas attirant hein ! Au contraire, vous êtes super sexy. » Oh mon dieu, son filtre cerveau-bouche avait du geler quelque part entre la 4e et la 5e heure d'attente dans la neige. Il était définitivement hors d'usage. « Et je suis pas en train de vous faire des avances ! Je vous déteste, vous m'avez cassé la main ! »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyMer 23 Jan - 18:40





Micah & Sebastian


Ça vous met toujours en confiance lorsque vous essayez d’aider quelqu’un mais que par la suite vous entendez ce dernier se tordre de douleur et d’hurler à la mort. « BORDEL DE MERDE ! Vous vous prenez pour Terminator ? Ça vous prend souvent de traîner les gens comme des sacs à patates SANS MÊME LES PRÉVENIR ?! » avais-je pu entendre lorsque je m’étais décidé à passer la porte. Je préférais ne rien répondre. Il m’aurait été trop facile d’hurler à mon tour pour lui faire comprendre que je ne risquais pas de l’aider en restant avec lui dans le froid. Et j’avais envie de m’en débarrasser le plus vite possible. Alors utiliser la force, sans demander son avis, m’avait paru la solution la plus simple, et surtout la plus rapide. Vite désencombré par quelques vêtements, j’informais le jeune homme de mon plan pour le sortir de cette inconfortable position.

Je n’avais jamais eu peur auparavant d’ouvrir ma boite aux lettres. Je n’avais même jamais osé penser qu’un jour j’aurais peur d’ouvrir ma boite aux lettres. Mon courrier était rarement effrayant. Bon à part quelques factures, mais généralement je reprenais vite le dessus. Là, j’imaginais toute sorte de choses étranges se dérouler dans la boite. Déjà, j’y trouverais soi-disant un portable. En soit c’était assez original. Mais je ne pouvais m’empêcher de m’imaginer l’une des mains de Micah, bleuie par le froid, peut-être quelques doigts cassés… On m’avait jamais dit qu’un jour j’aurais pu trouver ça à côté de mon courrier ! Lentement, j’ouvrais enfin la boite, plissant les yeux pour ne pas affronter la vérité en face. Malgré la vue amoindrie, je réussissais à voir la chute du téléphone et remerciais mes réflexes qui l’empêchèrent de tomber au sol. N’ajoutons pas un portable à la suite des choses brisées du garçon. Une main ça suffit. En parlant d’elle, elle n’avait pas l’air si mal en point. En effet, elle n’avait pas apprécié le froid, mais rien ne semblait casser. C’était surtout son poignet qui risquait d’en prendre un coup si on n’arrivait pas à le sortir de là en douceur. Je lui avais donc demandé de voir s’il pouvait bouger. En évitant, de préférence de casser quelque chose – ma porte inclue. « Et comment vous voulez que je fasse ! Je peux même plus bouger le petit doigt maintenant ! » l’entendais-je aboyer de l’autre côté de l’entrée. Je soupirais longtemps, envoyant quelques prières à une force supérieure pour qu’on vienne m’aider. « Tes doigts vont très bien ! Ils sont juste gelés et t’as l’impression de les avoir perdu, mais je t’assure qu’ils sont en bonne santé, tu pourras très vite t’en resservir pour… » Ce n’est pas que je n’avais pas envie de terminer cette phrase. J’avais réellement envie de la finir d’ailleurs. C’était plutôt que je fus coupé dans mon élan par un franc : « Vous avez du lubrifiant ? » du garçon qui me prit au dépourvu et me fit perdre l’équilibre que je maintenais à hauteur de sa main. Choqué, outré, peut-être même dégouté, je lâchais un large : « Mais je ne disais pas de t’en resservir maintenant espèce de pervers ! » tandis que Micah répliquait presque aussitôt « Pour ma main je veux dire ! ». Ah.

C’est vrai que tout prenait plus de sens maintenant, ça ne m’empêchait pas d’arquer un sourcil pendant que j’attendais que le garçon essaye de se dépêtrer de cette situation. Il ne pouvait certes pas voir mon visage, mais j’étais sûr qu’il pouvait sentir le regard plein de dédain que j’essayais de transmettre à travers le bois. « Pas que vous soyez pas attirant hein ! Au contraire, vous êtes super sexy. » Je soufflais un rire et attendais la suite, assis patiemment sur le sol. Après tout, ce n’est pas moi qui étais coincé dans une porte, je pouvais bien attendre qu’il finisse de s’enfoncer tout seul. « Et je suis pas en train de vous faire des avances ! Je vous déteste, vous m'avez cassé la main ! » Et c’était moi le mélodramatique ? Sa main allait très bien, vivement qu’il sorte de là pour qu’il s’en rende compte. Après, il était peut-être en hypothermie. Mais il n’avait rien de casser ! Pour l’instant. « Merci de vouloir donner un coup de boost à mon égo. J’avais vraiment besoin d’être sûr de plaire au gamin coincé dans ma porte. » expliquais-je ironiquement après avoir réalisé qu’il avait enfin terminer de parler. Me relevant enfin, je m’éloignais de la porte sans prévenir. Mieux vaut prévenir que guérir, mais j’avais effectivement du lubrifiant quelque part. Mais j’avais également diverses sortes d’huiles. Restait à savoir ce qui me serait le plus utile dans cette situation. J’imagine que tout aurait la même efficacité, mais l’idée de débarquer avec du lubrifiant à la fraise que m’avait chaleureusement recommandé Devon me semblait tellement tentante. J’imaginais déjà le visage de Micah en voyant ça. C’est ainsi que je prie tout mon temps pour monter les marches qui me reliais à l’étage et à ma chambre à coucher.

Quelques minutes plus tard, les yeux plongés dans les instructions au dos de la bouteille, je me repositionnais derrière la porte. « Toujours en vie Micah ? » demandais-je afin de vérifier que je n’allais pas faire ça pour rien. Sinon, autant directement appeler les pompiers afin de les informer du cadavre sur ma porte. Sans vraiment attendre de réponse, je continuais le plus naturellement du monde : « J’espère que tu n’as rien contre le lubrifiant à la fraise ! » avant de repasser du côté extérieur de la porte en agitant le flocon devant les yeux du garçon. Je cachais le sourire qui ne demandait qu’à prendre place sur mon visage, et commençais à déverser son contenu sur mes doigts avant de venir le déposer sur le poignet coincé. J’avais presque eu envie de frotter mes mains pour les réchauffer en gentleman que j’étais, mais j’avais le sentiment que ça ne risquait pas de nous aider vu l’état dans lequel Micah était déjà…
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyJeu 24 Jan - 14:38





Sebastian & Micah


Micah était vexé. Vexé comme jamais. Et s'il avait viré au rouge écarlate, la vexation y était sans doute pour quelque chose, en plus de l'embarras. Comme s'il n'avait pas assez mis les pieds dans le plat avec cette sombre histoire de lubrifiant, il fallait que Sebastian se mette à spéculer sur sa vie sexuelle avec sa main droite ! Ce qui en plus d'être bas était parfaitement injustifié ! Non mais qu'est-ce qu'il s'imaginait ? Que sa présence lui donnait envie de se faire un petit plaisir solitaire ? Micah n'allait pas mentir. Sebastian lui donnait un tas d'envies. Mais aucune d'elle n'était solitaire !

L'adolescent boudait donc, en attendant que son bourreau réagisse à sa lamentable tirade.

« Merci de vouloir donner un coup de boost à mon égo. J’avais vraiment besoin d’être sûr de plaire au gamin coincé dans ma porte. » l'entendit-il ricaner sans pitié de l'autre côté de la porte. Micah réprima une envie pressante de pousser sur la porte pour lui coller dans la tronche. « J'suis pas un gamin, j'ai 18 ans ! » protesta t-il fermement avant de se taire en entendant un bruissement. Il tendit l'oreille et juste comme ça, sans un mot, les pas de Sebastian s'enfoncèrent dans la maison et... et quoi ? Il s'en allait ? Hey !

« Hé mais revenez ! Vous allez où comme ça ? Ça vous tuerait de communiquer un tant soit peu avec le garçon coincé dans votre porte ? » Pas de réponse. Ça se trouve, il ne l'avait même pas entendu. « Connard. » grommela Micah pour lui-même.

Il se laissa aller doucement contre la porte, en espérant qu'il revienne. Tout ses membres étaient frigorifiés et il n'avait plus la force de tirer sur son poignet pour essayer de se libérer. Heureusement il ne resta pas seul trop longtemps. Un « Toujours en vie Micah ? » le tira de sa léthargie. L'adolescent sourit sans trop savoir pourquoi. « Vous êtes tellement drôle. Je savais qu'il y avait une bonne raison pour que je veuille autant travailler avec vous. » croassa t-il en injectant dans sa phrase la dose maximale de sarcasme que son état lui permettait.

Sebastian réapparut alors en brandissant sous son nez son tube de... de...

« J’espère que tu n’as rien contre le lubrifiant à la fraise ! »

Micah, qui était retourné tranquillement au blanc cadavérique, redevint dans la seconde aussi rouge que s'il lui avait enfoncé un piment dans la gorge. Il y avait comme un effet gyrophare là-dessous. Et pour la première fois de la soirée, Sebastian lui avait cloué le bec. « Et bin je... euh – non... » répondit-il timidement, ses yeux n'osant le contempler.

Et, oh ses mains étaient douces et chaudes. Ou peut-être que c'était Micah qui était tellement gelé qu'il estimait mal la température. Et dans sa tête bien trop créative, il s'imagina en plein atelier poterie...


Micah rêvassait, ses prunelles vermeilles posées sur les mains de Sebastian malaxant son poignet (ce qui l'air de rien, était quand même douloureux) dans une dimension à la ''Ghost'' où il jouerait à faire de la poterie avec lui. C'était scandaleux, mais il se fichait complètement de son poignet là tout de suite. Peut-être parce qu'il agonisait et que le froid avait finalement eu raison de sa résistance. Ça ou le lubrifiant, allez savoir...

L'odeur de la fraise le ramena à la réalité en faisant affreusement gargouiller son ventre. Micah se rendit compte qu'il n'avait rien dit depuis un moment. Ça allait finir par devenir suspect et Sebastian Sadique Petterson allait encore se foutre de sa gueule. Il fallait qu'il dise quelque chose, avant se faire griller !

« Vous avez remarqué que nos initiales ensembles, ça fait SM ? Sado-maso. »

NON MAIS PAS CA ! Seigneur, il n'avait quand même pas dit ça à voix haute ? Apparemment si. Peut-être qu'il pouvait s'enfoncer la tête dans la fente de la boite aux lettres et faire l'autruche ? Dans le doute, mieux valait faire semblant de rien. Micah tira sur son poignet, mais il était trop faible pour arriver à se sortir de là tout seul.

« Peut-être que... peut-être si vous essayez de me tirer. » De le tirer ? « Le poignet. De me tirer le poignet ! » Il lança un regard un tiers confus, un tiers suppliant et un tiers assassin à Sebastian. « Un commentaire et je vous frappe. Je vais me faire plus mal qu'à vous mais je vous jure que je le ferais. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyJeu 24 Jan - 21:22





Micah & Sebastian


Après avoir vérifié que mon squatteur de boite aux lettres était toujours en vie, je riais à son « Vous êtes tellement drôle. Je savais qu'il y avait une bonne raison pour que je veuille autant travailler avec vous. » Je notais le sarcasme dans sa voix, et me réjouissais finalement de la situation. Peut-être que toute cette histoire lui ferait réaliser que ce n’était pas une si bonne idée que ça de travailler pour moi. Certes j’avais envie d’aider le garçon, et je finissais presque par m’attacher à ses idioties, mais je n’avais définitivement pas besoin d’un tel bras cassé (ou poignet en l’occurrence) au Morning Coffee. Cependant, voir son visage et sa réaction lorsque je lui présentai le lubrifiant effaça de mes souvenirs toutes les mauvaises choses que je pouvais penser du garçon. Un tel choc ça n’avait pas de prix, et je ne pouvais m’empêcher de me dire que j’aurais la possibilité de le perturber encore plus souvent si j’acceptais sa demande. Mais en attendant, il fallait que je le sorte de ma porte. D’autant plus que j’étais simplement en pull dehors, et que ce serait bientôt moi qui serais frigorifié si on n’arrangeait pas vite la situation.

Oh… my love. My Darling… I’ve hungered for your touch a long lonely time… And time goes by so slowly… And time can do so much. Are you still mine ?

Pourquoi est-ce que j’avais soudainement la musique de Ghost dans la tête ? Pourquoi connaissais-je d’ailleurs les paroles de Ghost aussi bien ? Le soin que je prenais à étaler le gel sur la main du jeune homme m’avait presque bercé, mais c’est surtout le fredonnement qui émanait de la bouche de ce dernier qui m’avait pollué l’esprit. Il était sérieusement en train de penser à Patrick Swayze (paix à son âme) en ce moment ? En réalisant ça, je réussissais à sortir de mon endormissement, et reprenais avec plus d’engouement mon geste, jetant au passage un regard désapprobateur à Micah qui chantonnait sans même s’en rendre compte. Le froid l’avait définitivement atteint. Même plus que je le croyais. Car lorsqu’enfin il se décida à arrêter, ce ne fut simplement que pour lancer un franc : « Vous avez remarqué que nos initiales ensembles, ça fait SM ? Sado-maso. ». J’écarquillais les yeux et défigurais mon compagnon. J’avais bien entendu ? « Mais qu’est-ce que… » grommelais-je plus pour moi que pour lui. Mais comment le cerveau de ce garçon pouvait bien fonctionner ? Qu’est ce qui était arrivé à son enfance pour qu’adulte il ait de telle pensée à un moment pareil ? Non, finalement, il ne fallait vraiment pas qu’il travaille pour moi. Qu’il me parle lubrifiant et sadomasochisme je voulais bien, mais qu’il le fasse à mon gagne-pain, c’était une autre question.

La bonne nouvelle, c’était que Micah était désormais recouvert de lubrifiant à la fraise. Enfin… bonne nouvelle pour son poignet. Non pas que je voulais lui recouvrir intégralement le corps de… Bref. « Peut-être que... peut-être si vous essayez de me tirer. » De le tirer ? « Le poignet. De me tirer le poignet ! » me sauva-t-il après avoir essayé lui-même de tirer sa main. Je riais à sa tournure de phrase douteuse, et acquiesçais légèrement d’un signe de tête pendant qu’il continuait « Le poignet. De me tirer le poignet ! ». J’allais ouvrir la bouche lorsqu’il m’interrompit : « Un commentaire et je vous frappe. Je vais me faire plus mal qu'à vous mais je vous jure que je le ferais. ». Je retins le rire qui ne demandait qu’à éclater, et je haussai les mains comme pour jouer les innocents. Même si on passe rarement pour tel lorsqu’on a les mains recouvertes de lubrifiant… « Mais je n’allais rien dire ! » dis-je enfin avant de déposer les mains sur le bassin du jeune homme et de murmurer à son oreille « Décale toi un peu… que je me repositionne mieux pour pouvoir te tirer… ». Je n’avais certainement pas besoin de parler avec une voix si suave, mais il fallait bien avouer que ça me faisait rire de le provoquer ainsi. Je guidais donc les déplacements de Micah de mes mains, et prenais mes appuis pour pouvoir avoir l’angle adéquat pour l’aider à sortir sa main. « Si je te fais mal… crie. Ça ne me fera surement pas arrêter, mais au moins ça te soulagera. expliquais-je avec le plus grand sérieux du monde. Allez… 3, 2, 1…

Elle est sortie ! C’est une main ! Elle a cinq doigts, une teinte bleutée, l’articulation du poignet rougie par le frottement et légèrement éraflée. « C’est bon, c’est bon, on y est arrivés ! » soufflais-je, soulagé, après avoir pris par reflexe dans mes bras Micah. Le garçon n’avait plus aucune force et j’ignorais s’il pouvait réellement tenir debout maintenant qu’il était libre. Sans réellement réfléchir, je me retrouvais à le porter de la façon dont un mari ferait rentrer sa toute nouvelle femme par l’encadrement de la porte. On aurait honte plus tard. En attendant je le déposais sur le canapé, et l’enroulais dans une couverture posée à proximité avant d’aller allumer la cheminée en face de nous.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyVen 25 Jan - 16:51





Sebastian & Micah


C'était mignon comme il essayait d'avoir l'air innocent alors qu'avec ses mains luisantes de lubrifiant on aurait dit un violeur prit sur le fait. Ça le rendait presque aimable. Presque. Parce qu'il avait du chemin à rattraper avant de...

« Décale toi un peu… que je me repositionne mieux pour pouvoir te tirer… »

...de poser ses mains sur son corps en lui susurrant des trucs à l'oreille ? Micah frissonna en réponse, et pas à cause du froid. Hmm... est-ce qu'on pouvait tuer les gens sexuellement ? Parce que Sebastian était en train de le torturer. Sa voix était tellement profonde et grave, proche de sa peau comme une invitation au pêcher. Et ce n'est pas parce qu'il y succombait que l'adolescent se laissait guider par ses stupides mains nouées sur ses hanches. Non. Il faisait juste de son mieux pour se faire sortir de cette foutue boites aux lettres. Et vite si possible. « Si je te fais mal… crie. Ça ne me fera surement pas arrêter, mais au moins ça te soulagera. » Okay... S'il existait quelque chose de plus fort que s'évanouir mais de moins fort que mourir, c'était exactement ce qui allait lui arriver. Et pourquoi ses hormones n'avaient pas gelées avec le reste de son corps ? « Okay cowboy » souffla Micah d'une voix bien trop rauque à son goût. « Moins de speech erotico-explicatif et plus d'action si vous voulez pas que je tombe dans les pommes. »

Il ne sut pas bien ce qui se passa ensuite. Une nouvelle douleur assez insoutenable et l'impression que la boite aux lettres lui arrachait la main lui tira un glapissement de souffrance. Micah réalisa qu'il n'était plus soudé à la porte quand il perdit son appui, et que seuls les bras de Sebastian l'empêchèrent de s'effondrer. Il voulu tester la solidité de ses jambes mais se senti quitter le sol, comme s'il ne pesait rien, comme s'il... comme s'il était une fille ! Sebastian le portait comme une fille ! Non mais il ne pouvait pas le laisser partir et mourir d'embarras chez lui ? « Je ne sais pas à quel moment vous m'avez demandé en mariage, mais la réponse était définitivement non. » ironisa faiblement l'adolescent à bout de forces, en se lovant agréablement contre l'épaule de son sauveur. Si les mains de Sebastian étaient chaudes, son torse faisait un radiateur encore meilleur.

Un petit « Mmh... » plaintif lui échappa alors que sa bouillotte l'abandonnait dans le canapé. Il esquissa un geste pour le retenir mais se retrouva enroulé dans une couverture. Il l'agrippa de ses mains, en faisant attention à ne pas mettre de sang dessus à cause de son poignet. Micah avait du mal à contrôler ses mouvements, et il était épuisé. Son corps grelottait non stop depuis des heures. Lentement, il ramena ses genoux contre sa poitrine comme s'il essayait de se changer en une toute petite, minuscule, boule de chaleur.

A peu près installé, il reporta son attention sur Sebastian. Lui qui avait été si désagréable (et c'était un crime pour un homme si séduisant, d'être aussi pénible) venait de le ramener chez lui. Il y a de ça deux minutes, Micah aurait pourtant juré qu'il allait juste le mettre dehors et le laisser rentrer chez lui à pieds dès qu'il serait libéré de sa porte. Peut-être qu'il avait un cœur finalement !

Ses grands yeux recueillaient la lumière des flammes, épiant avec curiosité chacun des mouvements de son hôte, comme un petit chat joueur mais trop assommé de fatigue pour sauter sur sa pelote de laine préférée. « Diiites » miaula Micah au bout d'un moment « Vous allez pas porter plainte hein ? J'vous jure que je voulais pas vous le voler votre courrier. Et puis vous m'avez sorti de là, vous êtes mon héros maintenant. » Il eut un petit rire anodin au creux des lèvres, et ajouta avec malice. « Le héros porte pas plainte contre la personne qu'il vient de sauver. » Conscient que Sebastian était sans doute trop terre à terre pour adhérer à ce genre d'argument, le jeune homme prit les devants. « Je paierai les réparation si j'ai cassé quelque chose... Juste – le mois prochain, si ça vous embête pas. »

Là dessus Micah remonta la couverture à hauteur de son nez, et murmura entre deux tremblements. « 'Ai froid. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyVen 25 Jan - 23:51





Micah & Sebastian


S’il y avait une bonne façon de ne pas me faire hésiter à forcer pour sortir une main de ma boite aux lettres, c’était bien de m’appeler cowboy et de me dire « Moins de speech erotico-explicatif et plus d'action si vous voulez pas que je tombe dans les pommes. », le tout, en l’espace de quelques secondes. J’évitais de faire des remarques sur sa demande de « plus d’action ». Après tout, j’avais encore du lubrifiant plein les mains, ces dernières sur les hanches d’un jeune homme, et je venais de sous-entendre quelques actes peu orthodoxes. Mes paroles risqueraient d’être mal interprétées. J’espère d’ailleurs au passage que personne ne passerait devant la maison à ce moment-là, sinon j’aurais surement quelques explications à donner dès le lendemain au Morning Coffee. Ce n’est pas comme si tout se savait en l’espace de quelques heures dans cette ville. J’avais soudainement peur d’être accueilli par des regards douteux et des demandes quant à mes agissements de la vieil sur ma porte avec un jeune garçon. Pour éviter d’élargir mes craintes, je me mettais finalement à l’œuvre. Et effectivement, j’en oubliais très rapidement ces histoires. Je mettais également mon sadisme de côté et sentais finalement le besoin de réellement aider le garçon qui ne pouvait même plus se tenir debout. Si jusque-là j’avais surtout voulu le sortir de là par gêne occasionnée, j’avais désormais le besoin de m’assurer qu’il allait bien.

Sans réellement trop savoir pourquoi ni comment, je me retrouvais à porter Micah telle une jeune mariée, et ce n’est qu’en l’entendant me dire : « Je ne sais pas à quel moment vous m'avez demandé en mariage, mais la réponse était définitivement non. » que je me rendais à mon tour compte de la situation. Je soufflais un court : « Quelle déception, j’avais déjà choisi la date. » avant de l’abandonner quelques instants sur le canapé et d’enrouler une couverture autour de lui. Son « Mmh... » plaintif qui accompagnait mon geste me fit rire, et je ne pus m’empêcher de répliquer en rejoignant la cheminée. « Tu commences déjà à reconsidérer ma demande en mariage n’est-ce pas ? » demandais-je en lui tournant le dos. Jouant quelque peu avec les flammes, et y ajoutant du bois, je ne pus voir la réaction du garçon à mes paroles.

De même, j’attisais toujours mon feu lorsque le jeune homme commença à parler. Sérieusement ? Il ne valait pas mieux qu’il garde ses forces pour éviter de mourir ? « Diiites » commença-t-il. « Vous allez pas porter plainte hein ? J'vous jure que je voulais pas vous le voler votre courrier. Et puis vous m'avez sorti de là, vous êtes mon héros maintenant. » reprit-il. Mon rire fut caché par le sien, et c’était tant mieux. Lui montrant toujours mon dos, je ne préférais pas qu’il me voit rire de ces paroles. Le jour où je serai un héros moi… Je le laissais reprendre : « Le héros porte pas plainte contre la personne qu'il vient de sauver. ». Cette fois ci mon rire ne fut certainement pas couvert, cependant, le regard moqueur que je lui aurais lancé normalement ne fut reçu que par la cheminée qui en serait moins affecté certainement. « Je paierai les réparation si j'ai cassé quelque chose... Juste – le mois prochain, si ça vous embête pas. ». Fixant le feu qui était cette fois ci d’une taille parfaite, je restais encore quelques instants accroupis pour réfléchir aux paroles qu’il m’avait dites. Comme si je pouvais demander quoi que ce soit au garçon. Je savais les conditions dans lesquelles il vivait en ce moment, je ne pouvais décemment rien demander. Et à vrai dire, ça aurait pu être l’homme le plus riche de la ville derrière moi que j’en aurais fait pareil. Le pauvre venait de passer des heures dans le froid et en sortait tout sauf indemne. Quel paiement lui demander de plus ? Je me relevais enfin, et m’asseyais à côté de Micah sur mon canapé au moment où j’entendais son « 'Ai froid. ».

« Vu comme tu me tourmentes pour t’engager, j’imagine que tu n’as pas d’argent à mettre dans la boite aux lettres de ton futur patron potentiel. » expliquais-je calmement en défaisant quelque peu la couverture autour des épaules du garçon. « Tu ne peux y mettre que ton téléphone… » ironisais-je en sortant d’une de mes poches l’objet susnommé que j’avais rattrapé plus tôt, et le posant sur la table en face de nous. Sans vraiment demander son autorisation à l’adolescent, je commençais à doucement descendre la fermeture de sa veste, et à l’en débarrasser. « Je ne viens pas te demander de déjà répondre à ton devoir conjugal, ne t’inquiète pas. Simplement… la plupart de tes vêtements sont gelés ou trempés, ça ne t’aidera en rien de les avoir sur le dos. » expliquais-je en continuant mon effeuillage. Rapidement, Micah se retrouvait pieds nus, avec simplement un pantalon et un pull. J’attrapais rapidement ses mains pour l’aider à se diriger plus près du feu. Je disposais au sol quelques coussins pour son confort et l’aidais à s’asseoir, enroulant à nouveau la couverture autour de ses épaules.

Posé à côté de Micah, je préférais jouer avec le feu plutôt que de regarder le garçon. Je le sentais si vulnérable que je commençais à sentir la culpabilité grimper en moi. J’aurais pu rentrer plus tôt. Je n’aurais pas dû le provoquer autant dans une telle situation. J’aurais dû accepter de l’embaucher au café dès qu’il me l’avait demandé. On n’en serait surement pas là sinon. Au moins il m’avait diverti. Voyons là le bon côté des choses. Je tentais finalement un regard vers mon compagnon, et le fixais quelques secondes. Il n’avait pas franchement l’air plus réchauffé qu’avant. « Ne bouge pas. » lançais-je, comme s’il en était réellement capable en ce moment. « Je vais te préparer quelque chose de chaud. Café ? Thé ? A ce qu’il parait je fais de bons cafés... » continuais-je en me levant, le sourire aux lèvres, essayant pour la première fois ce soir d’être… rassurant.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptySam 26 Jan - 18:41





Sebastian & Micah


Patron potentiel. Patron potentiel ? Sebastian avait lui-même utilisé le terme patron potentiel ? Okay, génial ! Mais... pourquoi est-ce qu'il lui piquait sa couverture ? Micah papillonna des yeux sans opposer de résistance parce que hmm... même sans les doigts gelés et un poignet en miettes, il ne faisait pas le poids contre Sebastian. Ceci dit, le saint patron des morts de froid devait être de son côté parce que son portable fit irruption dans la conversation. Micah profita de la diversion pour tirer l'air de rien sur la couverture. Précaution superflue puisque l'instant d'après, Sebastian se penchait pour lui retirer sa veste.

Sebastian. Lui retirait sa veste.

Micah retint son souffle, et résista à l'éclair de chaleur qui lui traversa l'épine dorsale. Ok. Est-ce qu'il ne voulait pas que Sebastian s'intéresse à lui après tout ? Si. Si, il voulait. Depuis qu'il l'avait vu apparaître dans la boutique. C'est juste que... l'information restait coincée dans sa tête.

Sebastian était en train de le déshabiller.

Chez lui. Dans son canapé.

Après avoir sous-entendu une possible embauche.

Maintenant Micah saisissait pleinement le sens de l'expression promotion canapé. Il était en train de vivre une promotion canapé, avec le patron potentiel le plus sexy de l'univers. Oh mon dieu, c'était mal. C'était tellement mal. Est-ce qu'il devait accepter une chose pareille ? Il accusait quand même un stade terminale de virginité à l'âge de dix-huit ans. Okay – ce n'est pas exactement qu'il était vierge, mais avec les hommes... si ?

« Je ne viens pas te demander de déjà répondre à ton devoir conjugal, ne t’inquiète pas. Simplement… la plupart de tes vêtements sont gelés ou trempés, ça ne t’aidera en rien de les avoir sur le dos. »

Un « oh » de stupéfaction muette entrouvrit ses lèvres. L'adolescent hocha la tête. Plusieurs fois. Heureusement, Sebastian n'avait pas l'air d'attendre de réponse, ce qui n'était pas plus mal parce que le cerveau de Micah était passé hors ligne trop rapidement pour qu'il puisse répondre quoi que ce soit d'éloquent.

« Si vous vouliez tant que ça jouer au docteur, il suffisait de le dire. J'aurais peut-être dis oui. » Et ça n'était PAS éloquent. Mais le jeune homme ne pouvait pas retenir le petit sourire futile qui lui ourlait les lèvres. Qu'est-ce qu'il faisait là au juste ? Il flirtait ? Draguait ? Il se mordilla la lèvre pour s'empêcher de rire, tandis que Sebastian le menait près du feu. La chaleur des flammes lui lécha agréablement la peau. Micah ferma les yeux comme si ça pouvait l'aider à emmagasiner la chaleur. Son pull et son pantalon étaient humides. il considéra silencieusement l'idée de demander des vêtements à son hôte lorsque ce dernier s'arrêta enfin de tisonner ses braises. « Ne bouge pas. » L'adolescent secoua la tête. Il n'irait nul part. Non non non. Pas tant qu'il y avait une cheminée à proximité et que ses muscles semblaient entrevoir la possibilité de se décongeler. « Je vais te préparer quelque chose de chaud. Café ? Thé ? A ce qu’il parait je fais de bons cafés... »

« Si vous me faites un super chocolat chaud je reconsidèrerai votre demande en mariage. » lança t-il par dessus son épaule. Il se dévissa le cou pour le regarder s'éloigner, reconnaissant de sa soudaine gentillesse. Il avait bien compris que Sebastian ne lui demanderait rien, même s'il avait malmené sa boite aux lettres. Et maintenant qu'il ne risquait plus sa vie, Micah réalisait qu'il ne devait pas toucher tout le temps aux affaires des autres. Sebastian n'avait rien demandé, et surtout pas de passer la soirée avec un adolescent inconséquent dans les pattes.

« Je suis désolé » s'excusa t-il un peu penaud, parce que c'était plus facile de le faire tant que son hôte ne pouvait pas le perforer du regard comme un papillon épinglé sous une vitrine. « Je voulais juste vous apporter une lettre et... je suis trop curieux et, j'ai pas pu m'empêcher de jeter un coup d'œil dans votre boite... Mais je suis pas un fléau harceleur et voleur. Pas tout le temps en tout cas ! » Il baissa le nez sur son poignet blessé. L'odeur de fraise était moins présente que tout à l'heure mais, Micah n'était rien sinon un indécrottable curieux, et ça même quand il s'excusait de l'être. Alors il porta son poignet à ses lèvres et le lécha – juste pour gouter. « C'est bon votre truc à la fraise » nota t-il distraitement, après un court silence, sautant arbitrairement d'une idée à l'autre comme ça lui arrivait souvent. Ah et il avait toujours froid.

« Me matez pas comme le pervers que vous êtes ! » prévint il en enlevant son pull, non sans galérer largement à cause de son poignet. Il fit de même avec son t-shirt qu'il déposa le plus près possible de la cheminée avant de s'enrouler immédiatement dans la couverture. « J'applique juste vos supers conseils de docteur mamour. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptySam 26 Jan - 23:07





Micah & Sebastian


Il était rarement dans mes habitudes de déshabiller les gens sans leur demander leur consentement au préalable. Pour le coup, je ne lui laissais de toute façon pas le choix, mais je prenais surtout un grand plaisir à lire les expressions qui se mêlaient sur son visage. A vrai dire, j’ignorais s’il appréciait que je le dénude quelque peu, ou si au contraire il était gêné par cette… position. Pour être parfaitement honnête, on aurait dit le début d’un mauvais porno. Un homme plus âgé recueille un adolescent vulnérable et le libère de ses vêtements avant de venir l’installer près du feu. Il ne manquait plus que je me dénude à mon tour et fasse se rejoindre nos deux corps pour lui faire partager ma chaleur avant de lui faire sauvagement l’amour devant les flammes. Enfin, la soirée n’était pas terminée. En plus, j’avais toujours le lubrifiant à proximité. « Si vous vouliez tant que ça jouer au docteur, il suffisait de le dire. J'aurais peut-être dis oui. » m’avait dit Micah lorsque je l’avais amené vers la cheminée. Même lui se rendait compte du certain érotisme de la situation. Ça m’avait d’abord amusé, mais je préférais peut-être dévier le sujet. C’est ainsi que j’avais proposé de lui servir une boisson chaude, et qu’il m’avait répondu « Si vous me faites un super chocolat chaud je reconsidèrerai votre demande en mariage. » lorsque j’étais en train de rejoindre ma cuisine. Hurlant afin de me faire entendre, je lui répondais en faisant ce qu’il m’avait demandé : « Parfait ! Comme ça je peux conserver la date que j’avais fixée pour les noces ! ». Je profitais d’où je me trouvais pour confectionner un léger plateau rempli de gâteaux divers et variés. J’ignorais depuis combien de temps Micah attendait sous la neige, mais vu son état lorsque je suis arrivé, ça faisait quelques heures, et il devait mourir de faim.

J’étais sur le point de retourner vers mon compagnon lorsque je l’entendis prendre la parole. « Je suis désolé » débutait-il. « Je voulais juste vous apporter une lettre et... je suis trop curieux et, j'ai pas pu m'empêcher de jeter un coup d'œil dans votre boite... Mais je suis pas un fléau harceleur et voleur. Pas tout le temps en tout cas ! » l’entendais-je continuer alors que j’arrivais à son niveau, et m’asseyais à ses côtés, posant le plateau avec sa tasse et les pâtisseries entre nous. Je l’invitais à se servir d’un signe de main tandis qu’il finissait de parler. Je l’observais quelques instants avant d’enfin réagir, un léger sourire aux lèvres : « T’en fais pas pour ça. J’admire presque les efforts que tu arrives à mettre en œuvre pour me donner une simple lettre… » Je clôturais mes paroles en volant un morceau dans le plateau, et fixais la main blessée du garçon avant de voir qu’il faisait de même. Je le suivais toujours lorsqu’il portait son poignet à ses lèvres et en lécha une parcelle. « C'est bon votre truc à la fraise » me dit-il par la suite, le plus naturellement du monde. J’écarquillais les yeux et ne pouvais retenir un rire de surprise. « Mer… merci… Je crois ? » bégayais-je, ne sachant pas trop quoi dire après une telle remarque. « Je… c’est un cadeau. J’ai jamais… enfin si. Mais pas avec… Enfin. » tentais-je par la suite, regrettant chacun des mots qui sortaient de ma bouche. Je n’avais réussi à m’arrêter de m’enfoncer qu’en prenait à nouveau à manger dans le plat. C’était une meilleure façon d’occuper mes lèvres.

C’est bien évidemment à ce moment-là que Micah décida de se dévêtir encore un peu plus. Outré, je ne ratais pas un instant de ce semi-strip tease. Qu’est ce qu’il faisait au juste ? Il voulait tester le lubrifiant à un autre endroit que son poignet ou quoi ? « Me matez pas comme le pervers que vous êtes ! » me prévint-il, me sortant de mes rêveries. Gêné, j’en vins à retourner mon regard sur les flammes, le laissant faire ce qu’il souhaitait. « Excuse-moi, je pensais qu’on était arrivés au stade où j’avais le droit de regarder mon futur mari se déshabiller. » Mon Dieu, est-ce que je pouvais me taire une minute sur cette histoire de mariage ? Micah devait avoir à peine dix-huit ans, je me sentais comme un pédophile qui essaye d’attirer un gosse à la sortie de l’école avec des bonbons. Sauf que là j’attirais un adolescent vers ma cheminée avec… du lubrifiant à la fraise. C’était surement pire aux yeux de la police ! « J'applique juste vos supers conseils de docteur mamour. » reprit-il après s’être à nouveau enrouler dans la couverture. Je m’humectais les lèvres et redirigeais mon regard vers lui. J’avalais difficilement ma salive avant de me faire entendre : « Je n’osais pas proposer mais… tu veux que je te prête des vêtements secs ? » proposais-je, simplement avant de reprendre. « Et je ne veux te forcer à rien mais… vu ce qu’on vient de vivre, je pense que tu peux me tutoyer. J’ai réellement l’impression de me sentir comme un p… - vieux. Comme un vieux, oui. T’es pourtant pas si jeune… si ? ». Non je n’avais pas failli dire pédophile. Et non je n’essayais pas de vérifier si je faisais quelque chose d’illégal avec un mineur. Même si dans le fond il ne se passait rien, et qu’il ne se passerait sûrement rien. Il ne suffisait que de quelques mots de Micah pour qu’immédiatement de vilaines rumeurs circulent sur mes agissements auprès de lui. Finalement, je préférais me lever sans attendre pour aller chercher des vêtements. Au moins, ça me permettrait de me changer les idées. Je rejoignais rapidement l’étage, et attrapais un pantalon de survêtement et un gros pull dans mon armoire. Je faisais également un détour par la salle de bain et récupérais une trousse de secours afin d’enfin s’occuper du poignet du jeune homme blessé qui m’attendait toujours en bas. Je ne le faisais pas patienter plus longtemps et le rejoignais à nouveau, lui tendant les vêtements et posant la trousse près des flammes. « Si tu veux que je te laisse pour te changer… » offrais-je, hésitant à m’asseoir ou à partir faire… je ne sais quoi.
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Micah Summers-Petterson
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Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyDim 27 Jan - 16:22





Sebastian & Micah


« Je… c’est un cadeau. » Excuse typique. Micah était un ado, c'était SON excuse préférée. Il n'allait pas lui faire le coup du cadeau. « J’ai jamais… » Quoi donc, couché ? Avec un physique pareil ça aurait été inquiétant. Un crime contre l'humanité même. « enfin si. Mais pas avec… » du lubrifiant à la fraise ? Oh... un garçon ?... « Enfin. » Micah avait ouvert la bouche à deux doigts de saisir la perche – ce n'était plus une perche mais un tronc à ce stade – mais il n'en fit rien. Il était gentleman, lui.

Il se déshabilla ensuite. Et même s'il avait la tête enfournée dans son pull il pouvait le sentir. Le regard de Sebastian posé sur lui. La tension alors qu'il détournait le regard vers les flammes.

« Excuse-moi, je pensais qu’on était arrivés au stade où j’avais le droit de regarder mon futur mari se déshabiller. » Et là c'est Micah qui allait se mettre à rougir encore. Pire, à clignoter. Il ne savait pas ce qu'ils faisaient mais son tempérament joueur adorait voir Sebastian lui renvoyer la balle. Il tourna la tête vers lui et remarqua son malaise. L'adolescent était peut-être transparent, ok, et Sebsatian en avait bien profité quelques minutes plus tôt pour se foutre de lui quand il était coincé dans dans sa porte. Mais hey, Micah avait ses propres armes, et il était une petite fouine observatrice qui savait distinguer l'embarras qu'il causait. Ce que Sebastian vint affirmer la seconde suivante : « Je n’osais pas proposer mais… tu veux que je te prête des vêtements secs ? » Ah parce que maintenant il voulait qu'il s'habille ! L'hypocrite ! « Et je ne veux te forcer à rien mais… vu ce qu’on vient de vivre, je pense que tu peux me tutoyer. J’ai réellement l’impression de me sentir comme un p… - vieux. Comme un vieux, oui. T’es pourtant pas si jeune… si ? » Vraiment Micah aurait aimé répondre. Mais son hôte avait soudainement la bougeotte. Ce n'est pas comme si il lui avait donné l'occasion d'acquiescer, que ce soit aux vêtements, au tutoiement, quoi que ce soit. Non. Micah le vit juste s'en aller et le laisser là, comme s'il avait la peste et le choléra réunis.

A moins que ce soit l'inverse ? Qu'à cela ne tienne ! Si son futur patron potentiel ressentait une quelconque attirance pour lui, Micah en aurait le cœur net ! En attendant, il s'attaqua aux gâteaux. Il en avait déjà avalé deux et était en train de manger le troisième quand Sebastian réapparut avec des vêtements et une trousse de secours. « Ch'ai dix-chuit ans ! » lança Micah, la bouche pleine. Au diable la classe et le savoir vivre, il mourrait de faim ! Il jeta un coup d'oeil au vêtements que Sebastian lui tendait et les posa à côté de lui. « Si tu veux que je te laisse pour te changer… » Oh non, jamais de la vie. Il n'allait pas s'en tirer à si bon compte ! « Nan rechte là ! 'Ai prechque fini... » Il s'empara de sa tasse encore fumante et en avala une grosse gorgée pour faire passer le tout. « Hmm... » susurra le jeune homme avec un plaisir indécent. Il releva ensuite la tête vers Sebastian, une moustache de lait du plus bel effet au dessus des lèvres. « Je t'épouse tout de suite ! C'est le meilleur chocolat chaud du monde. » Puis il se lécha les doigts, récoltant les dernières miettes de pâtisserie avant de passer sa langue sur ses lèvres, et... non, ça n'avait rien d'un spectacle sensuel. En fait... ça faisait plutôt porcelet affamé. Mais il se sentait nettement mieux !

Micah attrapa donc l'avant-bras de Sebastian pour se hisser debout. Il le contempla une fois sa hauteur, avec un mélange de joie et de crainte. Ce n'est pas que l'adolescent avait peur mais Sebastian, ce grand ténébreux l'impressionnait. Et Micah ne pouvait pas laisser les choses impressionnantes tranquille. Il fallait toujours qu'il s'en approche quitte à se faire mal. Parce que l'impressionnant était intéressant. On ne peut pas vivre d'aventure avec un ours en peluche et de la guimauve. Nope. Pour ça il faut un dragon.

Et Sebastian ? Définitivement un dragon.

« Je crois qu'il est de mon devoir civique de te faire remarquer que tu m'as toi-même déshabillé il ya moins de cinq minutes, et que tu devrais recommencer, parce que je doute d'arriver à me sortir de mon jeans humide – qui colle à mes cuisses – avec une seule main. » Il n'avait même pas besoin d'en rajouter. Sa main valide était déjà accrochée à Sebastian, et ça aurait été criminel de le laisser malmener encore plus son poignet pour défaire sa ceinture, ouvrir son pantalon et l'enlever. Il jouait avec le feu, et ça aussi c'était mal. Presque autant que la promotion canapé. Mais Micah se contentait de croquer la vie comme il croquait du regard la réaction de Sebastian, tout en lui adressant la plus belle moue mutine de la création. « Et ça me fait tout drôle de te dire tu. J'aimais bien dire vous, ça te donnait un côté daddy tellement sexy... »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyDim 27 Jan - 21:44





Micah & Sebastian


Il n’y avait pas de meilleure technique que la fuite pour se sortir de n’importe quelle situation. Lorsque j’avais commencé à agir comme un pervers sexuel pédophile, je n’avais pas trouvé de meilleure solution que celle de m’enfuir pour échapper aux réponses et regards de Micah. Le problème, c’était que j’étais chez moi, et que je n’allais pas pouvoir m’y soustraire encore très longtemps. Je l’avais donc finalement rejoint, et j’avais beau avoir espéré éviter de devoir reparler du sujet de conversation que j’avais laissé en suspens avant de monter, je fuis accueilli par un « Ch'ai dix-chuit ans ! » du jeune homme. J’étais d’une part soulagé – pour une raison inconnue – mais surtout empli de doute. Parce qu’à me regarder ainsi, la bouche pleine, mon invité semblait être tout, sauf majeur. Je lui proposais finalement de le laisser se changer en privé, lorsqu’il me répondit : « Nan rechte là ! 'Ai prechque fini... » . Je hochais doucement la tête, montrant que je respectais son choix, puis le regardais porter la tasse de chocolat chaud à ses lèvres. Son « Hmm... » me fit doucement sourire. Mais ce n’était rien comparé à la vision que j’avais lorsque Micah releva le visage pour me regarder, et que j’aperçus la moustache de lait qu’il arborait fièrement. Ce garçon ne pouvait vraiment pas avoir dix-huit ans. Je n’y croyais pas une seule seconde. Je retenais mon rire, ne souhaitant pas le vexé, mais le laissais finalement échappé lorsqu’il reprit la parole. « Je t'épouse tout de suite ! C'est le meilleur chocolat chaud du monde. » commentait-il avant de commencer à se lécher les doigts, puis de passer sa langue sur ses lèvres. Heureusement pour moi, ces gestes qui auraient pu, et du, paraître excitant pratiqués par n’importe quel autre être humain paraissait plutôt ridicule sur lui. J’étais au moins satisfait de voir qu’il commençait à aller mieux. « Ravi d’entendre que je suis bon à marier. » commençais-je. Comme si j’avais réellement besoin de continuer à commenter ce sujet. « J’ai eu quelques années pour m’entraîner à en faire des bons. Je n’ai aucun mérite. » continuais-je, laissant le jeune homme attraper mon avant-bras pour se hisser debout.

Je ne comprenais pas réellement pourquoi Micah s’était levé, ni pourquoi il avait trouvé bon de se rapprocher tant de moi pour me parler. Mais je comprenais vite ce qu’il se tramait. « Je crois qu'il est de mon devoir civique de te faire remarquer que tu m'as toi-même déshabillé il ya moins de cinq minutes, et que tu devrais recommencer, parce que je doute d'arriver à me sortir de mon jeans humide – qui colle à mes cuisses – avec une seule main. » Je me pétrifiais sur place lorsque j’entendis ces mots sortir de sa bouche. « Tu crois vraiment que c’est une bonne idée ? » demandais-je, stressé. Pourquoi avait-il besoin de mon aide ? Certes je l’avais aidé un peu plus tôt, mais de là à devoir lui enlever son pantalon… Je n’avais décidément pas signé pour ça. Je ne cessais d’alterner mon regard entre le visage de Micah et la boucle de sa ceinture. Cherchant à comprendre ce qui était réellement en train de se passer. Finalement, je vins à me souvenir qu’il n’avait effectivement qu’une main… valide. Ce n’était effectivement peut-être pas facile pour lui de se débarrasser de ce vêtement ainsi. Mais était-ce vraiment une bonne idée que moi, parmi toutes les personnes du monde, lui enlève ? Malgré toutes les allusions de la soirée, toutes les situations troublantes, celle-ci était certainement la pire. C’était en fait elle qui ressemblait le plus au développement d’un film pornographique. Je sentais finalement la main valide du garçon s’emparer d’une des miennes, me laissant doucement diriger vers la boucle de sa ceinture. J’espérais qu’il ne ressentait pas le tremblement que je n’arrivais pas à empêcher. « Et ça me fait tout drôle de te dire tu. J'aimais bien dire vous, ça te donnait un côté daddy tellement sexy... » entendais-je, sans trop savoir comment vu comme j’avais l’impression d’être déconnecté de toute cette scène. Je percutais enfin que Micah avait commencé à me tutoyer comme je lui avais proposé. Ça m’avait paru tellement naturel que je n’avais rien remarqué. « Tu ne devrais peut-être pas dire de telles choses lorsque j’ai la main sur un tel endroit de ton anatomie… » ne pouvais-je m’empêcher de commenter. Parce qu’effectivement, j’avais finalement posé les doigts sur sa ceinture, ne quittant pas pour autant du regard le garçon. J’avais un peu d’expérience dans ce domaine. Il n’y avait certes pas la même chose derrière le bout de tissu, mais j’arrivais à enlever le pantalon de quelqu’un sans avoir à regarder ce que faisaient mes mains. C’est ainsi que je défaisais d’abord la boucle, puis le bouton de son jean, pour finalement faire glisser sa braguette, le tout sans quitter les yeux de Micah. Il avait sans aucun doute voulu me déstabiliser en faisant une telle demande, et mes mains toujours quelque peu tremblantes lui donnaient raison. Cependant, j’étais toujours assez maître de moi pour lui faire regretter d’avoir prononcé ses paroles. Je continuais donc mon devoir, écartant l’ouverture de son pantalon, faisant doucement glisser mes doigts le long du rebord pour le décoller de sa peau. Ce serait mentir que dire que je n’avais pas fait exprès de caresser quelque peu l’élastique de ses sous-vêtements, cherchant toujours plus à perturber le garçon. Je venais finalement poser mes mains sur ses hanches, faisant mon possible pour baisser petit à petit le tissu. J’essayais de garder mes mains centrées sur ses côtés, cherchant à éviter de toucher une partie un peu trop intime de son corps. Cette fois ci, c’était moi que je voulais empêcher de déranger.

Non sans mal, je réussissais à le libérer de son jean doucement, me baissant pour me poser à genoux devant lui, et l’aider à enlever complètement le vêtement. Je n’avais pas prononcé un mot depuis bien longtemps, et ce n’est qu’en levant les yeux vers Micah que je réalisais à quel point cette position était érotique. Tellement érotique. Bien trop érotique. Je priais Dieu pour que personne ne trouve le moyen de rentrer chez moi au moment où je me trouvais à genoux devant un jeune homme en caleçon. Haletant, essayant au maximum de cacher ma frustration, je posais rapidement mon regard sur les vêtements que j’avais descendu un peu plus tôt, et aidais mon invité – avec beaucoup plus de facilité – à enfiler le survêtement. Par mégarde, j’avais légèrement caressé les fesses de ce dernier lorsque j’avais remonté l’élastique au bon niveau. « Excuse-moi ! » m’étais-je empressé de dire, avant d’aller récupérer le pull que j’avais apporté et de l’aider également à le mettre. Il n’avait peut-être pas besoin de mon aide, mais au point où on en était…

Micah était enfin habillé devant moi, pourtant, je n’en étais pas moins frustré. Certain peut-être la vue de quelqu’un dans mes vêtements qui me dérangeait. Oui, c’était bien comme raison… Les yeux à nouveau fixés sur le visage du garçon, je remarquais qu’il restait quelques miettes au coin de ses lèvres. Par automatisme, je vins lui ôter en frottant la zone d’un léger coup de pouce. Oubliant toute gêne, parce que j’avais l’impression d’avoir atteint une zone de non-retour, et que je ne pouvais rien faire qui pourrait aggraver la situation, je longeais d’une main son bras jusqu’à attraper avec soin celle éreintée du garçon. « Il est temps de soigner ça… » proposais-je avant d’inviter Micah à se rasseoir afin que je m’occupe – à nouveau – de lui.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyLun 28 Jan - 17:07





Sebastian & Micah


« Tu ne devrais peut-être pas dire de telles choses lorsque j’ai la main sur un tel endroit de ton anatomie… »

Non définitivement pas. Sur le coup pourtant, ça avait paru être une bonne idée. De la même manière que jeter un oeil dans la boite aux lettres de Sebastian avait eu l'air d'une super idée. S'il y avait bien une constante avec les idées de génie de Micah, c'était qu'elles n'avaient de géniale que leur capacité à se retourner contre lui.

Et les mains de Sebastian étaient sur sa ceinture, ses yeux rivés dans les siens. Comme s'il le mettait au défi. Comme si Micah pouvait avoir le dessus maintenant qu'il l'avait provoqué. Comme s'il voulait lui faire payer. Seigneur – pourquoi est-ce qu'il avait subitement l'impression d'être une proie ?

Micah déglutit difficilement. Luttant contre l'ardeur qui s'emparait de son corps à chaque contacts, furtifs et légers, qui auraient pu ressembler à des promesses s'ils étaient... s'ils avaient ce genre de rapport. Mais qui n'avaient présentement que des allures de menace.

Sebastian touchait sa taille, effleurait l'élastique de son caleçon et – oh, il prenait tout son temps. Le bâtard. Et ses mains étaient comme des tisons brûlants sur sa taille fraîche et humide, le faisant gémir, le faisant tressaillir, remuer ses hanches contre son gré. « Désolé, désolé » souffla t-il maladroitement. Il resserra machinalement sa prise sur le bras de Sebastian, et baissa les yeux, incapable de soutenir son regard plus longtemps.

Et pourquoi – pourquoi il lui faisait ça ? Il ne pouvait pas lui dire non, comme un être humain normal ? C'était lui l'adulte. C'était à lui de repousser l'adolescent stupide, esclave d'une libido douteuse. Il n'était pas censé entrer dans son jeu. A moins qu'il en ai envie ? L'éventualité d'un fin de soirée plus intime frappa Micah aussi brusquement qu'il réalisa que Sebastian était à genoux devant lui.

L'adolescent frissonna et se figea, d'effroi autant que de désir coupable. « Je – » Il ne savait même pas ce qu'il voulait dire. Il fallait juste qu'il arrête ça. Il paniquait. Il voulait s'enfuir, se fondre dans le sol et disparaître. « S – Sebastian, s'il te plait... » sa respiration s'éraillait, rapide, forte, audible. « Je suis vraiment – sur le point d'avoir une réaction physique très très embarrassante alors... est-ce qu'on pourrait épargner le pauvre adolescent et se concentrer sur l'étape du rhabillage ? »

Dieu merci le rhabillage fut moins laborieux. Jusqu'à ce qu'une caresse ne s'égare sur ses fesses. Micah sursauta entre les bras de dieu grec de Sebastian, un énième souffle se coinçant dans sa gorge. Pour l'amour du ciel, il avait vraiment du mal à respirer. « Excuse-moi ! » entendit-il vaguement au milieu de l'océan de honte qui essayer de le noyer. Oooh comme s'il n'avait pas fait exprès !

Le calvaire daignait enfin prendre fin. Le souffle court, l'adolescent n'était pas sûr de retrouver un jour un rythme cardiaque normal. Il osait enfin relever de grands yeux confus vers Sebastian lorsque ce dernier essuya le coin de sa bouche. Et pourquoi Micah avait envie de refermer ses lèvres autour de son... Raaah ! Stop ! Une caresse le long de son bras l'empêcha de s'enfuir comme son cerveau le lui dictait. Micah baissa les yeux sur la main de Sebastian, qui avait gentiment saisit la sienne. Et... c'était ça. C'était exactement ce dont il avait besoin pour se calmer. Ce contact juste – attentionné et cette espèce de patience avec laquelle son hôte s'occupait de lui.

« Il est temps de soigner ça… » offrait-il à un Micah sur le qui-vive. Hésitant à accepter ou à s'en aller. Il se sentait ridicule. Il avait de lui dire « T'as gagné. T'es content ? » sauf que c'était lui qui avait joué avec le feu. Et il avait du mal à respirer, c'était vraiment...

« Mon inhalateur ! » s'écria t-il en se laissant choir à genoux, fouillant fébrilement dans les poches de son jean encore par terre. Vides. Qu'est-ce qu'il en avait fait ? Il se précipita vers le canapé pour y chercher sa veste, et trouva son précieux inhalateur, en même temps que la lettre qu'il voulait donner à Sebastian. Tiens, il l'avait presque oubliée celle-là, songea t-il en prenant une dose de son médicament. Une fois ses bronches dégagées, Micah tripota l'enveloppe nerveusement. « Je fais un peu d'asthme, rien de grave. » expliqua t-il, se contentant de mentir sur la gravité de son cas. Il sourit pour donner un peu de consistance à ses propos, mais n'osait plus approcher de Sebastian. Comme si conserver une distance de sécurité entre eux pouvait l'éloigner de ce qui venait juste de se passer.

« Pourquoi tu fais tout ça pour moi ? » Il y avait une infinité d'émotions dans cette phrase : accusation, incompréhension, détresse, gratitude. Micah ne comprenait pas. Il avait perdu l'habitude qu'on s'occupe de lui depuis qu'il avait décidé que c'était à lui de s'occuper des siens. Il avait laissé Andrew tenir ce rôle, parce qu'il avait été à hôpital. Parce que c'était son job. Pourquoi Sebastian, un parfait inconnu, qui le voyait comme un sale petit harceleur, se montrait si attentif ? « On est pas mariés que je sache. T'as même jamais voulu m'employer. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyMar 29 Jan - 0:53





Micah & Sebastian


Mais quel idiot. Imbécile. Abruti. Inconscient ! Qu’est ce qui m’avait pris de dire oui ? Pourquoi m’étais-je laisser embarquer dans toute cette mascarade ? Ma fierté avait dicté mes mouvements. J’avais voulu prendre le dessus. Montrer qu’on ne pouvait pas me déstabiliser aussi facilement, ou du moins, que je pouvais tourner ça à mon avantage. Et j’avais réussi. Oh ! que j’avais réussi. Mais à quel prix ? Je sentais Micah fondre sous mes doigts. Trembler. En perdre ses mots. « Je – » l’entendais-je paniquer alors que je faisais tout pour le provoquer. « S – Sebastian, s'il te plait... » continuait-il, de plus en plus mal. « Je suis vraiment – sur le point d'avoir une réaction physique très très embarrassante alors... est-ce qu'on pourrait épargner le pauvre adolescent et se concentrer sur l'étape du rhabillage ? » . C’était à ces mots là que je comprenais qu’il fallait que j’en finisse. J’étais tiraillé entre le plaisir d’avoir réussi à retourner le jeu en ma faveur, mais je m’en voulais également d’être aussi… égoïste ? Très sincèrement, je ne me rendais compte d’aucun de mes actes. Ses caresses maladroites, ses effleurements involontaires… Dans mon état normal je n’aurais jamais fait ça. C’était un jeu cruel qui même s’il était censé être innocent, que je sentais de plus en plus m’échapper. Il suffisait d’entendre les dernières paroles de Micah. Certes il était jeune et pouvait facilement se laisser avoir par ses hormones, mais ça n’en restait pas moins méchant de ma part de provoquer tout ça. Pourtant, je ne m’arrêtais pas. Peut-être qu’en fait ça me plaisait. Pas simplement m’amuser, mais juste de le toucher. Lui montrer qu’il n’est pas pour moi que ce garçon maladroit qui a gâché ma soirée et me harcèle légèrement. J’avais réellement envie de l’aider. Pas seulement pour sa main ce soir, mais jour après jour pour… ce dont il voulait, tout simplement.

J’avais ainsi proposé d’enfin soigner sa blessure – que j’avais presque oubliée avec toute cette histoire. Sauf que je sentais, et entendais, de plus en plus la respiration du garçon s’accélérer, jusqu’à ce qu’il s’écrie « Mon inhalateur ! » et que je reste inerte devant ses gesticulations pour retrouver le dit objet. Et dire que je voulais l’aider. A la place je restais plutôt pétrifié sur place tandis que je réfléchissais à quoi faire. Heureusement, il retrouva rapidement ce qu’il cherchait, et je pouvais enfin lâcher le souffle que j’ignorais retenir. « Je fais un peu d'asthme, rien de grave. » m’expliqua-t-il finalement. J’avais les yeux écarquillés alors que je me laissais tomber à terre sur les coussins. Je lâchais un simple « Oh. », ne sachant pas trop quoi répondre à ça. J’étais définitivement inutile. Et je sentais le malaise s’installer peu à peu dans la pièce. Je baissais le regard, et fixais quelques instants le tapis, feignant un grand intérêt, cherchant des excuses pour ne pas avoir à regarder Micah à quelques mètres de moi. C’est finalement lui qui brisa le silence entre nous. « Pourquoi tu fais tout ça pour moi ? » demanda-t-il sur un ton qu’il m’était impossible de reconnaitre. Je relevais brièvement les yeux et tentais un léger « Je… » qui fut immédiatement coupé par la reprise de mon invité. « On est pas mariés que je sache. T'as même jamais voulu m'employer. » . Oh, ça faisait mal.

Il pensait qu’il était quoi pour moi ? Ma bonne action du jour ? Un organisme de charité ? J’avais effectivement joué avec lui toute la soirée, mais il ne pouvait pas voir qu’il comptait un minimum pour moi ? Ce n’était pas juste parce que je l’avais trouvé sur le pas de la porte dans une position compromettante. Ce n’était pas non plus parce que j’avais voulu l’aider en découvrant sa… situation quelques mois plus tôt. J’avais juste… envie d’être là. Je n’avais pas souvent eu l’occasion de rire autant auprès de quelqu’un depuis mon retour en ville. J’avais arrêté de broyer du noir, j’avais fait de belles rencontres, mais je n’allais pas cracher sur le fait que Micah avait une influence… intéressante sur moi. Je n’avais pas joué avec un quasi-inconnu comme ça depuis longtemps. Je n’osais pas les provoquer autant, même trop. C’était une très mauvaise chose à faire, mais je me sentais tout de même assez à l’aise à ses côtés pour oser. Ce qui était véritablement un exploit en soit. Alors non, on ne se connaissait pas. Et oui, j’étais peut-être un peu trop intéressé par lui, par ses réactions, par ses paroles. Alors je ne voulais pas qu’il sache tout ça. Déjà que je lui avais donné tant de bonnes raisons de s’enfuir, j’imaginais que celle-ci serait celle de trop. Mais je ne voulais pas pour autant qu’il pense que je l’avais accueilli simplement pour ne pas être arrêté par non-assistance à personne en danger.

Même si j’avais d’abord préféré garder cet espace qu’il avait créé entre nous, je me résignais, et le rejoignais sur le canapé, lui offrant tout de même un bon mètre entre nos deux corps. « Ecoute… c’est pas parce que je refuse de t’embaucher que je veux te laisser crever dans ton coin. Je n’ai pas… été très… respectueux – ce soir... envers toi. J’ai juste envie que tu te sentes bien. » expliquais-je enfin, avec surement plus de franchise que j’aurais voulu. Sans maitriser mes gestes, je vis ma main se diriger vers Micah, ce n’est qu’au dernier moment que je réussis à la ramener vers moi. « Arrête de t’imposer Sebastian », pensais-je si fort, exaspéré par moi-même. « Tu devrais peut-être partir… » proposais-je doucement, sans même vraiment m’en rendre compte. J’aurais sûrement pu rajouter « avant que je fasse ou dise une nouvelle connerie », mais ça me paraissait tellement évident que je ne prenais pas la peine de continuer, et fixais simplement Micah avec un léger air de chien battu.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyMar 29 Jan - 17:35





Sebastian & Micah


« Ecoute… c’est pas parce que je refuse de t’embaucher que je veux te laisser crever dans ton coin. Je n’ai pas… été très… respectueux – ce soir... envers toi. J’ai juste envie que tu te sentes bien. »

Micah cligna des yeux, déconcerté. Non, troublé. Mais agréablement. Comme quelque chose de doux sur une plaie irrité. Voilà. C'était ça, il était soulagé. Avec attention, Micah observa Sebastian diriger sa main vers lui, et il allait ignorer que cette même main venait de le caresser parce que... il n'avait plus envie de le fuir. Mais Sebastian se rétracta. Quoi ? Il avait fait quelque chose de mal ? Il avait rougit ? Il l'avait regardé de travers ? Il était presque sûr de ne pas s'être reculé. Il ne voulait pas reculer, au contraire !

« Tu devrais peut-être partir… »

Et est-ce qu'il pouvait-être plus contradictoire ? Il faisait un geste vers lui et maintenant il le chassait ? Et puis pourquoi est-ce qu'il avait l'air triste ? Maussade ?

Sebastian ne devait pas avoir cette expression douloureuse sur le visage. Quelle qu'elle soit. Triste, maussade ou autre. Alors Micah rassembla son courage et lui tapa l'épaule du plat de la main. « Hé Grincheux, on vire pas ses invités avant de les avoir soignés ! » Il lui adressa un petit sourire en coin avant de se lever chercher la trousse de secours prêt de la cheminée. De retour au niveau du canapé, le jeune homme s'agenouilla devant Sebastian, au lieu de venir s'asseoir près de lui. « Sans commentaire ! » gloussa t-il en lui vidant littéralement la trousse de soin sur les genoux. « T'as proposé de m'aider à soigner ça, et tu vas le faire. » Micah commença à farfouiller dans les objet étalés sur les cuisses de Sebastian. « T'as du désinfectant là-dedans ? Ah oui. » Il s'arma du flacon ainsi que de coton, et commença à désinfecter les écorchures. « Je suis un pro des bobos. Déjà parce que je me fais tout le temps mal, et parce que j'ai une petite sœur qui se prend pour Terminator... » Il se souvint l'avoir lui aussi appelé Terminator quand il l'avait trainé comme un vieux sac en ouvrant sa porte et étouffa un rire complice. « Elle te plairait. »

Il s'interrompit pour relever les yeux sur le visage de Sebastian. Pour vérifier qu'il ne faisait plus la tête. Qu'il avait compris qu'il ne lui faisait pas peur, et que Micah ne voulait pas perdre la proximité qui s'était installée entre eux. En fait c'est surtout qu'ils avaient grillé une bonne cinquantaine d'étapes entre le moment où Sebastian l'avait traité de voleur et celui où il s'était retrouvé en genoux devant Micah en caleçon. Honnêtement, Micah ne voulait pas avoir l'air d'une fille à ce sujet, mais il calait définitivement l'étape ''pelotage mutuel et roulage de pelles'' quelque part entre les deux. Pas qu'il envisageait de le peloter pour faire les choses dans l'ordre. Pas du tout. Hmm...

Et peut-être que s'il enfonçait sa tête entre les cuisses de Sebastian, il ne le verrait pas rougir pour la millième fois de la soirée ? Non ! Pas entre ses cuisses ! L'adolescent se reconcentra tant bien que mal sur son poignet. « Tiens aide-moi à mettre un bandage » demanda t-il après avoir appliqué la première pommade apaisante qu'il avait trouvé sur son articulation blessée.

« Tu sais... » souffla t-il après un moment de silence passé à observer les mains de Sebastian emballer son poignet sous un peu trop de bandages à son gout. « Je crois que même si cette journée a été super pourrie dans l'ensemble, je la recommencerai exactement pareille. J'veux dire – ça fait un mal de chien, j'ai failli mourir de froid, de faim, t'as essayé de m'arracher le bras et peut-être qu'à un moment de la soirée je t'ai traité de connard. » Micah fit une moue innocente à l'insulte, puis il plongea ses prunelles ambrées dans celle de Sebastian. « Mais ça valait le coup de te rencontrer alors... j'changerai rien. »

Et dieu sait qu'il lui avait fallu de la répartie cinglante et une bonne dose de patience, même forcée par une boite aux lettres récalcitrante, pour survivre à Sebastian Sadique Petterson. Ils s'étaient cherchés, provoqués et finalement Micah avait trouvé... quelque chose. Quelque chose de plus que le dieu grec qui avait passé la porte de sa boutique. Quelque chose qu'il ne voulait pas définir. Quelques chose qui l'attirait et lui donnait envie de rester. Quelque chose qui le poussa à se redresser sur ses genoux et à venir chercher les lèvres de Sebastian. L'embrassant avec ferveur, glissant sa langue entre ses lèvres pour partager dans sa bouche la saveur sucrée du chocolat chaud qu'il venait de boire.

A ce moment précis Micah ne réfléchissait pas, se laissant porter par ses émotions, par son envie immédiate. Il le regretterait peut-être. En attendant son instinct avait prit le dessus sur sa retenue.

Le cœur de l'adolescent tambourinait de plaisir et d'appréhension lorsqu'il détacha ses lèvres des siennes pour murmurer tout contre elles. « Je me sens bien. Ici, maintenant... » avec toi.
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyMer 30 Jan - 0:31





Micah & Sebastian


Mais qu’est ce qui était en train de se passer ? Pour une fois j’avais décidé d’être raisonnable, de chercher la meilleure solution pour éviter que je fasse ou dise quelque chose que j’étais certain de regretter. Pourtant, rapidement toute la situation me glissait des doigts. Je sentais d’abord un coup sur l’épaule, m’informant que Micah n’était pas prêt à partir avant d’avoir été soigné. Comme si c’était moi qui m’étais enfui lorsque j’avais voulu m’en occuper. Et ensuite il s’était assis devant moi, par terre, à genoux. Les images sorties tout droit d’un film pornographique continuaient. Je ne l’avouerais certainement jamais à haute voix, mais j’avais tous les fantasmes possibles qui m’étaient venus à l’esprit à ce moment-là. Sans rentrer dans les détails, s’il y a bien une chose que le jeune homme ne faisait pas dans cette position, c’était soigner sa main. C’était pourtant bien ce qu’il débutait à faire. « Je suis un pro des bobos. Déjà parce que je me fais tout le temps mal, et parce que j'ai une petite sœur qui se prend pour Terminator... » expliqua-t-il tout en désinfectant ses plaies. Je voulais l’aider et réagir à chacune de ses paroles. Je voulais vraiment. Mais j’étais bien trop concentré à essayer de paraitre impassible devant la vision que j’avais devant moi. Il me rendait la monnaie de ma pièce n’est-ce pas ? J’avais joué avec lui en le déshabillant, alors maintenant il forçait des pensées peu catholiques (voire même pas du tout) dans ma tête. Tellement que je l’entendais à peine me dire : « Elle te plairait. ». Hein ? Quoi ? Qui ça ? Ah oui, sa sœur. « Je n’en doute pas. » répondais-je finalement, essayant de paraitre le plus naturel possible. J’aurais très certainement été très intéressé pour en savoir plus sur sa famille à un autre moment. Mais parler de sa petite sœur lorsque j’avais des pensées déplacées, ce n’était peut-être pas la chose la plus noble qui m’ait été donné de faire.

Je ne cessais de fixer le poignet de Micah, regardant avec attention chacun des soins qu’il y appliquait. Tout pour me changer les idées. J’avais envie de lui attraper sa main valide en le forçant à arrêter, et à me laisser faire. Je n’arrêtais pas de dire que je voulais l’aider, pourtant, je n’avais plus le courage de le toucher. Je savais que si je devais le soigner, j’en profiterais pour laisser çà et là quelques caresses malvenues, je jouerais avec les courbes de sa paume… Je me contentais donc de le fixer, forçant mes mains à rester posées sur le tissu du canapé. Sauf que lorsque mon invité me demanda : « Tiens aide-moi à mettre un bandage », je n’avais d’autre choix que de m’atteler à la tâche – à contre cœur. Tremblant, je prenais donc sa main dans la mienne et commençais à enrouler la bande autour, délicatement. Je préférais me concentrer sur ma besogne plutôt que d’écouter ce que me disait Micah. « Tu sais... » soufflait-il. « Je crois que même si cette journée a été super pourrie dans l'ensemble, je la recommencerai exactement pareille. J'veux dire – ça fait un mal de chien, j'ai failli mourir de froid, de faim, t'as essayé de m'arracher le bras et peut-être qu'à un moment de la soirée je t'ai traité de connard. » Je n’avais cessé de bander Micah, et me rendais finalement compte que j’avais été un peu trop absorbé par mon devoir et qu’il ne risquait pas de bouger son membre sans mon aide. Ses paroles percutaient enfin mon cerveau alors que je prenais le temps de desserrer le tissu. « Oh vraiment ? » demandais-je sans lever les yeux, mais rieur. J’avais beau avoir peur de la tournure de sa phrase, je ne pouvais m’empêcher de sourire à son insulte passée. Finalement, je finissais mon bandage, et regardais enfin le garçon. Pour la première fois depuis très longtemps. « Mais ça valait le coup de te rencontrer alors... j'changerai rien. » continua-t-il tandis que le sourire qui ne m’avait pas quitté ne cessait de grandir. « Ça me fait plaisir d’entendre ça. Je n’ai peut-être pas été le plus… accommodant des hôtes, et tu n’as pas été… le plus facile à vivre des invités… mais je suis content que tu sois là. » Trop content. Bien trop. Tellement que j’avais envie d’attirer Micah vers moi, de le faire s’asseoir sur mes cuisses et d’enfouir mon visage dans sa nuque pour l’apprécier un peu plus. Mais à la place je vis son visage se rapprocher du mien. J’avais pensé un instant qu’il avait voulu me provoquer en reprenant la parole à quelques centimètres de moi, mais l’idée fut vite effacée lorsque je sentis ses lèvres contre les miennes.

Dieu que c’était bon. C’est mal. Très – très mal. Mais tellement bon. J’ignorais avoir tant besoin de ce baiser, de ce contact. Mais maintenant qu’il était à ma portée, j’en appréciais la moindre seconde. Je répondais à ses mouvements, donnant plus de fougue à cette embrassade. Comme dans mes fantasmes, j’attirais Micah contre moi, le forçant à me chevaucher. Je laissais parcourir mes mains dans son dos, maintenant son torse contre le mien tandis que j’appréciais tout ce qu’il pouvait me donner, lui rendant encore plus. Je laissais nos langues se battre jusqu’à ce que l’une domine l’autre. Je mordais sa lèvre inférieure dès que j’en avais l’occasion, avant d’y déposer un plus chaste baiser. J’oubliais qui j’étais, où j’étais, je voulais simplement goûter un peu de ce que Micah avait à m’offrir. Contre toute attente, ce dernier se détachait de moi et je poussais un léger grognement de mécontentement. « Je me sens bien. Ici, maintenant... » prononça-t-il contre mes lèvres. Haletant, désireux, je répliquais dans la précipitation « Alors reste. » avant de lui revoler un nouveau un baiser avec toujours plus d’ardeur. Je ne savais pas combien de temps il m’avait fallu avant de redescendre sur terre. Je prenais bien trop plaisir à rougir ses lèvres, à frôler son nez avec le mien, à faire glisser mes doigts sous les mailles de son (mon) pull, à sourire lorsque je le sentais frissonner contre moi…

Mais soudainement j’avais réalisé toute la gravité de la situation qui m’arrivait dessus sans que je ne sache quoi faire. Je chérissais tous les instants que je venais de passer avec le garçon, j’avais encore le goût de ses lèvres sur ma langue, mais j’étais obligé de pousser légèrement Micah pour qu’il se décolle de moi, soufflant de léger « Arrête… » qui me brisait le cœur. Je frottais doucement mon visage contre le sien, luttant pour ne pas retrouver ses lèvres. « On peut pas… je peux pas… » commençais-je avant de craquer quelques secondes et de retourner embrasser l’adolescent. Mon dieu oui, l’adolescent ! Je grognais à nouveau, et me décollais du visage de celui-ci, tremblant comme un drogué à qui on venait d’enlever sa dose. « Tu es… » si jeune, me retenais-je de dire. « Je suis… » en couple, me mordais-je la langue pour ne pas l’avouer. Je perdais mon souffle, mes mots, ma santé mentale. Je restais silencieux quelques temps, cherchant quoi dire ou quoi faire, luttant pour ne pas céder aux pulsions que je regretterais plus tard. Machinalement, je dirigeais l’une de mes mains sur le visage du garçon, le frôlant, le caressant, comme pour m’apaiser. Et ça marchait. « Je n’ai pas été honnête avec toi… Et j’ai beau avoir envie de t’arracher tes vêtements dans la seconde… Je ne peux pas. » arrivais-je finalement à dire, beaucoup plus calme. « Je pense vraiment ce que j’ai dit. Je veux que tu te sentes bien… mais… tu risques de moins l’être si on va trop loin… alors que tu ignores certaines choses… » Il fallait que je lui dise. J’avais besoin d’être honnête. Je lui devais ça. Je ne pourrais plus me regarder dans un miroir si je me laissais aller à mes envies en profitant de lui et de sa certaine ignorance. L’égoïste que j’étais ne put hélas s’empêcher de voler un dernier baiser à Micah avant de s’humecter les lèvres, appréciant très certainement pour la dernière fois le parfum du garçon. « J-J’ai… quelqu’un. Je… On est… je sais même pas. Mais… tu me l’as faite oublier, et je… Je suis désolé. » bégayais-je enfin. Priant pour qu’il ne me déteste pas. Priant pour que la culpabilité sur mes épaules s’envole un jour. Et surtout, priant pour que les regrets que j’avais éprouvé à l’instant où j’avais prononcé ses paroles laissent place au soulagement d’avoir été honnête.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyMer 30 Jan - 22:26





Sebastian & Micah


Okay, d'accord, Micah avait appréhendé la réaction de Sebastian à son baiser. Mais euuh... pas de cette façon ? Il avait envisagé la possibilité d'être repoussé. Pas de se faire sauter dessus comme un steak bien saignant devant un loup affamé !

Sebastian le souleva brusquement contre son corps. Micah échappa un jappement de surprise, qui se mua en gémissement de plaisir alors que ses mains caressaient son dos, le comprimaient contre son torse. Sebastian ne lui laissait aucun répit, prenait le dessus, le maintenait en place, sur lui – contre lui. Et Micah haletait dans la chaleur de sa bouche, poussait de sa tête pour amplifier l'embrassade, raffolait de cette sensation toute neuve d'être dévoré et possédé par lui.

Puis l'adolescent se détacha un instant pour lui murmurer son bien-être. Sebastian grogna. L'animal... Micah sourit, ses lèvres rougies et légèrement enflées par leur échange. « Alors reste. » répondit-il avant de capturer sa bouche une nouvelle fois. Micah saisit sa nuque, s'y agrippa, comme à une ancre, alors que les mains de Sebastian s'aventuraient sous son pull et que toute pensée cohérente l'abandonnait. Son corps se cambra par réflexe, ses hanches roulèrent contre son bassin, intensifiant la friction, quémandant plus avec son corps à la manière d'un chat.

« Sebastian... » gémit Micah, et – et il suppliait, plein de désespoir et de besoin. Il le désirait. Il le désirait tellement que ça lui faisait mal.

Contre toute attente, Sebastian le repoussa. « Arrêtes... » Micah entendait les mots sans les écouter, sans leur accorder d'importance. Ses mains glissées sous ses vêtements tressaillirent un peu, mais il ne pouvait pas les enlever de la peau de son partenaire. Il ne savait pas pourquoi. Peut-être parce qu'il ne voulait pas s'arrêter de la toucher. Elle était brûlante et douce, et il voulait la sentir sur sa langue, ou pressée contre sa propre peau nue, ou – ou... Sebastian revint chercher ses lèvres. Mon dieu, il y avait une justice. Micah lécha l'intérieur de sa bouche, chaude et humide, avant de le perdre à nouveau. La détresse s'empara du jeune homme. Que devait-il faire pour le garder ? Que devait-il faire pour ne pas être rejeté ? « Je suis... » quoi ? Le point central de son univers ? Micah ne pensait qu'à lui, ne voyait que lui, ne voulait que lui. La force de sa présence était enivrante, comme une puissante liqueur. La chaleur de son corps n'avait pas diminuée, elle obsédait l'adolescent, enflammait son cœur et le creux de ses reins. Alors pourquoi ? Qu'est-ce qui n'allait pas ?

Il accueillit la main de Sebastian contre son visage en penchant la tête comme un petit animal. Embrassa sa paume, lécha ses doigts, captura une phalange entres ses dents avant de la suçoter. Ce fut la voix de Sebastian qui le ramena à la réalité. « Je n’ai pas été honnête avec toi… Et j’ai beau avoir envie de t’arracher tes vêtements dans la seconde… Je ne peux pas. » L'adolescent soupira contre sa main, un petit air de désolation sur le visage, la relâcha et rassembla ses esprits pour le contempler. « Je pense vraiment ce que j’ai dit. Je veux que tu te sentes bien… mais… tu risques de moins l’être si on va trop loin… alors que tu ignores certaines choses… » « Qu'est ce qu'il y a ? » demanda t-il d'une voix enrouée. La curiosité et l'inquiétude vinrent parasiter son désir et l'abandon délicieux auquel il venait à peine de gouter. Mais Sebastian avait cette expression... qui donnait l'impression qu'il souffrait, et Micah n'aimait pas le voir ainsi. Alors il répondit à son dernier baiser avec plus de tendresse, comme s'il pouvait l'apaiser, et se résigna à attendre que le couperet tombe.

« J-J’ai… quelqu’un. Je… On est… je sais même pas. Mais… tu me l’as faite oublier, et je… Je suis désolé. »

Micah entrouvrit les lèvres, sous le choc. « Mais tu... je croyais que... » Rien dans le comportement de Sebastian ne laissait présager qu'il avait quelqu'un dans sa vie. Peut-être que sa drôle de formulation pour qualifier cette personne y était pour quelque chose... D'ailleurs pourquoi est-ce qu'il lui avouait ça ? Le jeune homme se mordilla la lèvre alors que son cœur se serrait. Lui, il lui avait fait oublier cette personne ? Ce n'est pas comme si Micah s'était montré sous son meilleur jour ce soir. Entre le piège à loup de la poste et sa razzia sur les gâteaux, côté séduction on avait vu mieux...

Mais la grande question, c'était pourquoi il lui balançait ça MAINTENANT ? Ce genre de révélation, c'était un peu comme la première fois qu'on se déshabille devant quelqu'un. On prend le temps d'observer l'autre, on cherche les éventuels tatouages ridicules, tâches de naissance rigolote, troisième téton. Inspection de base, histoire de savoir où on met les pieds (ou autre chose) et on passe à la suite. Là c'était la même chose. Si on cache une petite amie, ou autre relation indéfinie, il y a une fenêtre bien précise pendant laquelle ce genre d'information peut-être accueillie sans dommage. Sebastian avait juste un timing de merde.

« C'est un p'tit peu tard pour être désolé, sans vouloir t'emmerder. » remarqua Micah sans animosité. « Si t'avais quelque chose à cacher, ça aurait été poli de balancer l'info avant que ma bouche entre en contact avec la tienne, au lieu d'attendre que la fenêtre des révélations pré-flirt soit fermée. » Il pointa son index sur son torse. Son stupide torse qu'il avait seulement senti sous ses doigts. « Mais puisqu'il faut la rouvrir, autre chose à dire ? MST, herpès ? Je tiens à signaler que pour ma part, je suis blanc comme neige. D'ailleurs pendant qu'on y est je n'ai jamais couché avec un garçon. T'aurais été le premier – enfin peut-être que tu peux encore l'être. » C'était mal. C'était la pire chose qu'il ai dit de la soirée. Il était sans cœur. Une vraie trainée. Lui il était ce genre de garçon facile qui brisait les couples des autres ? Comment est-ce qu'il était tombé aussi bas ? Une seule explication possible : trop de sang sous la ceinture et pas assez pour irriguer sa conscience. Revenez plus tard pour l'auto flagellation, merci !

Affectueusement, Micah caressa sur la joue de Sebastian. Il en aimait l'aspect abrasif, l'exquise brûlure qu'elle laissait sous ses doigts. Il en savoura le contact un instant, puis rapprocha son visage du sien. Embrassa la ligne de sa mâchoire, la mordit gentiment avant de retrouver ses lèvres qui lui avait tant manquées. Il y déposa un baiser simplement destiné à marquer son affection puis enroula ses bras autour de sa nuque. « Tu veux ? »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyJeu 31 Jan - 0:46





Micah & Sebastian


Toute cette situation était un véritable supplice. Toute cette soirée l’avait été ! Entre rentrer chez moi pour trouver un gamin bloqué dans ma boite aux lettres, devoir sortir le dit gamin avec du lubrifiant à la fraise, le déshabiller presque intégralement par la suite, et maintenant être incapable de me détacher de lui… j’ignorais ce qui avait été le plus difficilement émotionnellement. Non, bon, d’accord… me détacher avait été le plus dur. En à peine quelques secondes j’étais devenu complètement addictif à ses lèvres, à ses mains, à son corps contre le mien… Cette proximité était devenue beaucoup trop importante trop rapidement. J’en voulais toujours plus, et j’avais envie de m’offrir complètement. Ce qui était impossible si je ne le libérais pas ma conscience d’abord. Ça ne rendait pas mes actes et mes pensées plus… nobles, j’allais tout de même blesser plusieurs personnes. Mais à ce moment très précis, la seule personne que je voulais éviter de blesser le plus était Micah. J’aurais dû lui faire comprendre plus tôt que je n’étais pas aussi libre qu’il aurait pu penser. Mais comment étais-je censé savoir que la soirée prendrait une telle tournure et que je l’apprécierais autant ? C’est pour ça, je me devais de mettre les choses au clair. Au risque de le perdre, et de le voir s’enfuir. Ça aurait été légitime. Je méritais qu’il m’abandonne sur place, confus et toujours excité. Je m’attendais à être insulté par tous les noms, qu’il me frappe, qu’il me fasse comprendre qu’il ne voulait plus jamais avoir à faire à moi. C’est pour ça que j’avais tant eu du mal à laisser sortir les mots de ma bouche. Il n’avait cessé de me regarder avec intérêt et inquiétude, répondant à mes caresses et mes baisers, murmurant mon nom de la manière la plus érotique possible, m’en donnant toujours plus. Sérieusement, il avait commencé à sucer l’un de mes doigts ! Comment un homme normal pourrait faire ce genre d’aveux lorsque quelqu’un agissait ainsi ? C’était presque un miracle que j’ai réussi à ne pas le plaquer contre le canapé pour abuser de lui. Mais finalement j’avais réussi à être franc. Et j’attendais sa réaction qui ne tarda pas.

« Mais tu... je croyais que... » furent ses premiers mots. Je maintenais mon regard sur lui, plissant les yeux comme ayant peur de le voir exploser d’une seconde à l’autre. Je vis toutes les expressions passer sur son visage. La surprise, l’incompréhension, peut-être même la joie ? Je me sentais comme un condamné qui attendait sa sanction. Je devais attendre que le jury délibère pour recevoir ma peine. Seulement, Micah prenait son temps. Je ne pouvais pas lui en vouloir, mais cela me donnait tout le temps de regretter. Pas d’avoir agi ainsi, non non. J’avais été bien trop comblé pour regretter mes actes aussi irrespectueux soient-ils. Mais plutôt d’avoir parlé si tard. Ma plus grande crainte était que le jeune homme regrette ses actes. Il était bien trop jeune pour qu’on se joue de lui. Il ne méritait pas ça. D’un coup je passais pour l’adulte qui profitait de la naïveté des plus jeunes, mais qui, par acquis de conscience, finissait par révéler la vérité avant d’aller trop loin. Mais au final, le mal était tout de même fait. Et je ne pouvais plus revenir en arrière. Mais en même temps, est-ce que j’aurais dû le rejeter à la place ? L’idée ne m’avait même pas effleuré l’esprit sur l’instant. Je ne voulais pas non plus lui faire croire que je ne lui portais pas d’intérêt. Ça aurait surement été pire comme mensonge.

Finalement, ma torture mentale se terminait lorsque Micah réouvrit la bouche. « C'est un p'tit peu tard pour être désolé, sans vouloir t'emmerder. » remarqua-t-il. Je ne pus m’empêcher de rire à ça, et haussais les épaules comme pour lui dire qu’il n’avait pas tort. J’étais surpris par le ton si posé de sa voix, et l’écoutais donc avec intérêt. « Si t'avais quelque chose à cacher, ça aurait été poli de balancer l'info avant que ma bouche entre en contact avec la tienne, au lieu d'attendre que la fenêtre des révélations pré-flirt soit fermée. » continuait-il. J’étais tiraillé entre l’envie de lui répondre, ou plutôt de le laisser poliment continuer. Je voulais lui expliquer que je n’avais jamais prévu que les choses se déroulent ainsi et que j’ouvrais rarement des conversations avec des « J’ai quelqu’un ! » ; mais préférais finalement le laisser dire tout ce qu’il avait à dire avant d’objecter. « Mais puisqu'il faut la rouvrir, autre chose à dire ? MST, herpès ? Je tiens à signaler que pour ma part, je suis blanc comme neige. D'ailleurs pendant qu'on y est je n'ai jamais couché avec un garçon. T'aurais été le premier – enfin peut-être que tu peux encore l'être. » finissait-il. Je sortais bouche bée de son exclamation. Bien trop d’informations m’avaient choqué. Son franc parlé, tout d’abord. Je m’attendais à tout sauf à ce qu’il me parle de maladies. Ensuite, je l’imaginais mal avoir la franchise de me dire qu’il n’avait jamais été avec un homme à un tel moment… Mais au moins ça me réconfortait dans la volonté que j’avais eu à arrêter nos actions avant qu’il ne fasse quelque chose qu’il pourrait regretter. Et finalement… est-ce qu’il me proposait de continuer là où on s’était arrêté ? J’avais tellement de choses à dire, pourtant, je restais sans voix. Ses paroles tournaient en boucle dans ma tête tandis que Micah vint poser sa main sur ma joue, la caressant doucement. Je me laissais fondre sous ce geste si attendrissant, devenant tout à coup bien plus apaisé. Ce sentiment fut de courte durée hélas, car rapidement je vis à nouveau son visage se rapprocher du mien, sentant soudainement des lèvres tracer la ligne de ma mâchoire, puis des dents… Et finalement je retrouvais ce qui m’avait tant manqué… sa bouche contre le mienne. C’était beaucoup moins animal que tout à l’heure… plus tendre. « Tu veux ? » entendais-je finalement tandis que les bras du garçon vinrent s’enrouler autour de ma nuque.

Je restais immobile un temps. Mes yeux ne cessaient de chercher sur le visage de Micah un quelconque doute quant à sa proposition. Si je m’étais attendu à ça… Même dans mes rêves les plus fous je n’aurais jamais pensé qu’il serait resté, qu’il en redemanderait plus. J’avais tellement envie d’hurler que oui, je voulais. Plus que tout. Mais je continuais de chercher des excuses qui rendaient nos actes impossibles. Si j’avais eu l’esprit plus clair, s’il n’avait pas été assis sur moi, si nos deux corps ne se cherchaient pas l’un l’autre, j’aurais eu une réflexion adulte. Je lui aurais dit que j’avais déjà assez mal agi envers ma « copine » et que je ne pouvais pas lui faire ça. Je lui aurais dit qu’il était trop jeune et que je ne voulais pas qu’il s’offre à moi parce que son pantalon lui ordonnait. J’aurais été assez mature pour lui dire qu’on ne pouvait pas continuer. Sauf qu’à ce moment-là, mon cerveau avait l’impression d’avoir fait ce qui lui paraissait être bon et noble, et que maintenant il n’était plus capable de refuser quoi que ce soit à Micah. Alors au lieu d’être raisonnable, je finis par lui dire : « Je veux. » avant de venir reprendre possession de ses lèvres dans un baiser… tendre. Je répétais mon action quelques fois avant de venir enfouir mon visage dans la nuque du garçon, plaçant ci et là quelques baisers et allant mordiller quelque peu le lobe de son oreille. Je me redressais pour enfin éclaircir la situation. « Je ne comprends absolument pas pourquoi tu voudrais encore de moi après que je t’ai dit tout ça… mais je n’ai pas envie de laisser passer ma chance. » commençais-je, réfléchissant à tout ce que j’avais à avouer avant de pouvoir enfin profiter du jeune homme. « Je n’ai aucune idée de ce qui est en train de se passer, il y a à peine quelques heures tu n’étais encore que ce gamin énervant qui avait trouvé le moyen de se coincer dans une boite aux lettres… mais maintenant tu es devenu la personne la plus intrigante et attirante avec qui il m’ait été donné d’être et j’ai juste envie de t’embrasser et de découvrir chaque… parcelle de ton corps… » avouais-je en appuyant mes propos par des caresses bien passées. Longeant tout d’abord son dos, faisant glisser mes doigts sur sa colonne vertébrale jusqu’à venir placer mes mains sur ses fesses, forçant malgré moi le garçon a roulé son bassin et à créer une friction qui me faisait perdre le fil de mes pensées. J’embrassais par automatisme fougueusement mon partenaire avant de quitter à nouveau ses lèvres pour respirer et finir ce que j’avais à dire. « Et pour répondre à tes questions… je suis tout ce qu’il y a de plus clean, et… j’ai… moi non plus j’ai jamais été avec un homme. Et je sais probablement pas ce que je fais mais… j’ai envie… de découvrir. Avec toi. » expliquais-je difficilement, honteux de paraitre si peu expérimenté alors que j’avais étalé ma fierté de mâle dominant toute la soirée. Mais j’étais assez bien avec Micah pour lui avouer certaines de mes faiblesses. Mais désormais j’avais le cœur léger, admettant enfin à moi-même que je pouvais profiter de la situation sans remord. Du moins pas pour l’instant. Et pas qui ne plairait pas à mon compagnon. C’est donc libéré que je m’attelais à nouveau à la tâche et laissais place à mes instincts premiers en venant dévorer les lèvres du jeune homme. Les mordant, léchant, embrassant plus affectueusement. Je n’étais jamais rassasié de goût de sa bouche sur ma langue, et j’avais hâte de pouvoir la faire parcourir de nouveaux endroits, de nouvelles courbes. Sans plus attendre, je glissais mes mains sous le pull de l’adolescent, et évitant d’abimer encore plus sa main, l’en libérais. Dans les secondes qui suivirent, je me retrouvais dans ma même tenue, nos torses enfin disposés à se toucher et à apprécier leur chaleur respective. C’était sans surprise que je découvrais que Micah était toujours frais, et ne pouvais m’empêcher de penser que finalement tout ça n’était qu’une manière de plus de le réchauffer. Ce qui me surprenait plus était de ne remarquer que maintenant qu’il avait tout sauf le corps d’un jeune homme de dix-huit ans. Ce n’était pas la première fois qu’il se dénudait devant moi ce soir, mais je remarquais sa musculature qui en rendrait jaloux plus d’un. Et même si c’était une force et une sensation que je n’avais pas l’habitude de sentir contre moi, je me laissais fondre sous ce contact. A l’instinct toujours, je laissais mes mains voguer à nouveau sur les fesses de mon partenaire, cette fois ci moins hésitant, jouant avec l’élastique de la ceinture, baissant avec tentation le tissu. Le tout, sans avoir l’envie ou le courage de laisser échapper les lèvres de Micah que je n’étais pas près de vouloir un jour abandonner.
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyVen 1 Fév - 3:01





Sebastian & Micah


Sebastian le scrutait sans lui répondre. A son tour de patienter ? Soit. Micah se doutait qu'un dilemme se jouait dans sa tête. Ce n'est pas comme s'il n'était pas en train d'inciter un homme à tromper sa ''il ne savait pas quoi''. Enfin, inciter, il n'allait pas assumer l'entière responsabilité non plus. Sebastian l'avait enflammé comme une trainée de poudre, il ne pouvait pas lui reprocher maintenant de se comporter comme – une trainée, tout court... hmm. Et il allait arrêter de penser. Là tout de suite. Faire le vide dans son esprit, il pouvait faire ça. Bouddha style.

« Je veux. » la voix de Sebastian le tira de ses pensées (inexistantes). Son cœur battait un peu plus fort, alors qu'enfin, il l'embrassait. Micah cru que cet aveu sonnait le départ. Que leur corps allaient enfin se retrouver. Il offrit sa gorge à Sebastian, là où son pouls tambourinait frénétiquement, là où sa respiration s'accélérait de nouveau. Et tiens, c'était son oreille qu'il mordait là. Il semblerait que Micah se découvrait un nouvelle zone érogène. S'il pouvait juste continuer de faire – hmm – ce truc, avec sa langue. Oh seigneur –

Et juste comme ça, Sebastian s'arrêta pour le regarder de nouveau. Ce type était diabolique.

« Je ne comprends absolument pas pourquoi tu voudrais encore de moi après que je t’ai dit tout ça… mais je n’ai pas envie de laisser passer ma chance. » Micah rougit, incrédule et flatté. Il était une chance ? Lui ? Pour un homme comme Sebastian ? « Je n’ai aucune idée de ce qui est en train de se passer, il y a à peine quelques heures tu n’étais encore que ce gamin énervant qui avait trouvé le moyen de se coincer dans une boite aux lettres… mais maintenant tu es devenu la personne la plus intrigante et attirante avec qui il m’ait été donné d’être et j’ai juste envie de t’embrasser et de découvrir chaque… parcelle de ton corps… »

Et l'adolescent se sentit frémir, tant en réponse à ses mots qu'à ses mains qui longeaient son dos. Ses yeux brillants trahissaient son émotion, sa joie et sa reconnaissance. Il se sentait comme un objet précieux et convoité, sans trop savoir ce qu'il avait pu faire pour mériter ça. Une bouffée d'affection le submergeait, il avait envie de le prendre dans ses bras. De le serrer contre son cœur, de lui dire merci. Il avait tant de raisons de le remercier.

Ses mots se perdirent dans sa gorge tandis que les mains de Sebastian elles, se perdaient sur ses fesses, que ses doigts s'y enfonçaient, forçant le contact entre leurs bassins. Pris de court, le jeune homme perdit son souffle dans un baiser inattendu, s'accrocha aux épaules de Sebastian. Et il – il lui parlait, mais comment Micah était censé se concentrer ? Et pour répondre à tes questions… je suis tout ce qu’il y a de plus clean, et… j’ai… moi non plus j’ai jamais été avec un homme. Et je sais probablement pas ce que je fais mais… j’ai envie… de découvrir. Avec toi. »

Micah étouffa un petit rire innocent. « J'rigolais pour les MST. » pouffa t-il avant de le regarder, d'étudier la mine confuse sur son visage. Il y quelques heures, il aurait rit au nez de quiconque oserait associer Sebastian Petterson au mot adorable, et pourtant... « Je sais pas ce que je fais non plus si ça peut te rassurer. » avoua t-il « Mais je... » il avait un million de choses à lui dire. Il aurait aimé lui faire comprendre qu'il lui plaisait vraiment. Combien il aimait être avec lui ce soir. Que pour rien au monde il n'aurait voulu être ailleurs que dans ses bras. Qu'il éprouvait quelque chose de spécial à ses côtés. Une complicité, une intimité troublante. Quelque chose de rare, de profond et de passionné. Quelque chose dont il ne soupçonnait pas l'existence, mais qui domestiquait sa raison et le rendait prêt à tout pour le découvrir un peu plus.

Il ne termina pas sa phrase. C'était bien trop soudain et intense pour qu'il le dise à voix haute. Ou même pour que son cerveau faiblement irrigué arrive à formuler ce qu'il ressentait.

Le sexe, c'était mieux. Il pouvait se concentrer sur le sexe.

Et c'est avec joie que Micah se replongea dans l'exploration des lèvres de son ex futur patron potentiel et nouvellement amant. Il soupira de plaisir lorsque ses mains retournèrent sous son pull, et se laissa faire lorsque Sebastian le lui enleva. Il trépignait d'impatience alors qu'il se déshabillait lui même. Se déhanchait langoureusement, pour aguicher son désir. Après d'interminables secondes Sebastian l'attira de nouveau contre lui. L'adolescent se pressa contre son corps, caressa sa peau nue, dessinait chaque muscle de ses doigts.

Sebastian retourna explorer la courbe de ses fesses. Micah se tortilla de plaisir, planta ses ongles courts dans son dos musculeux en réponse, mordit ses lèvres, gémit contre elles. Mon dieu – il aimait tellement sa bouche qu'il n'osait même pas imaginer combien il allait adorer le reste de son corps. Ce qui lui rappela qu'il avait un torse entier à disposition.

« Hmm... » susurra t-il entre deux baiser, dès qu'il se souvint comment aligner deux mots. Ce qui était assez compliqué dans son état. « Attends – non, ta bouche est géniale. Vraiment, garde ça en tête – » parce que l'adolescent commençait à s'habituer à embrasser Sebastian. D'une manière qui ne pourrait jamais vraiment devenir une habitude parce que c'était Sebastian, et qu'arrêter de l'embrasser était plus difficile que ça n'avait le droit de l'être. « Mais faut vraiment que je... » Il se détacha de lui, s'écarta assez pour pouvoir le regarder et –

« Oh la vache ! » s'écria Micah, les yeux ronds devant cette débauche de muscles, et d'abdos parfaits et lisses. « C'est en servant des cafés que t'as fais.... ça ? Woah, mais c'est illégal un corps pareil ! » C'est ça qu'il venait de caresser sans même prendre le temps d'observer ? Quelle hérésie ! Ça valait plus qu'un coup d'œil ! « Sérieux, bouge pas. Je suis désolé – mais, je dois immortaliser. Promis, je garderai ça pour moi. » Là dessus, le jeune homme se contorsionna pour attraper son portable sur la table. Puis il enclencha l'appareil photo cadra Sebastian – ainsi que son torse – …et clic !

« Voilà, on peut reprendre. » dit-il en balançant son téléphone quelque part dans les coussins. « Où j'en étais ? » Ah oui, son torse. Comment il avait pu le rater ? Ou même l'oublier ? « Okay donc, ta bouche est super, et tout, mais la mienne a envie d'aller explorer cette nouvelle contrée. » Et quelle contrée. Micah n'était pas sûr de s'en remettre un jour.

Il vola un dernier baiser à Sebastian, pour la route, avant de s'approprier sa gorge, et de descendre agacer un mamelon. L'adolescent prenait tout son temps, amenant ses lèvres et ses dents minutieusement sur celui de gauche, puis de droite, avant d'embrasser voracement son torse. Allant si bas qu'il dû descendre de ses cuisses pour s'agenouiller devant lui, afin d'accéder à son ventre dans lequel il planta ses dents de nouveau. Dans la chair ferme de ses abdominaux, qu'il lécha ensuite comme une excuse.

Et wow... c'était sa ceinture ça. Et il était à genoux devant Sebastian. Et il avait envie de plus, de tellement plus. Des mains pressantes (qui étaient peut-être attachées à Micah) débouclèrent sa ceinture, alors qu'il levait une mine tout sauf en innocente vers le visage de son amant. « J'espère que ce qu'il y a là-dessous n'est pas aussi impressionnant que ton torse. » lança t-il, joueur, alors qu'il déboutonnait son pantalon, en ouvrait les pans. Il baissa de nouveau un regard emplit de convoitise sur son entrejambe. Micah s'en approcha et tira sur le sous vêtement qui le dissimulait.

L'adolescent observa un moment le membre dressé de son amant. Étant un homme lui-même, il n'était pas totalement en terrain inconnu. C'est juste qu'il n'avait jamais fait quoi que ce soit avec sa bouche... Il commença à caresser le sexe dressé, savoura la douceur de sa peau fine sous ses doigts, se lécha inconsciemment les lèvres.

Micah hésita encore un instant, mais bon sang, il le voulait tellement. Il voulait le gouter, sentir son poids sur sa langue, sa texture dans sa bouche. Il referma ses lèvres sur l'extrémité, suça un peu et... il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il faisait, vraiment. Alors il leva les yeux vers Sebastian pour observer chacune de ses réactions avant de poursuivre sa descente, s'adonnant avec un plaisir inattendu à cette activité si délicieuse et soumise, y prenant du plaisir, gémissant...
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptySam 2 Fév - 2:09





Micah & Sebastian


C’était rassurant de savoir que je n’étais pas le seul ce soir à ne pas savoir quoi faire. J’avais l’impression d’avoir perdu près de dix ans de ma vie et que je me retrouvais pour la première fois dénudé en face d’une fille. La mécanique, pour l’instant, était pourtant la même. Et étant un homme moi-même, il y avait peu de risque que je fasse quelque chose qui pourrait de lui déplaire. J’étais cependant pétrifié. Tous les gestes que j’opérais n’étaient que des automatismes. Je laissais mes mains voguer là où bon leur semblait, c’est sans réellement m’en rendre compte que je commençais à nous déshabiller l’un l’autre, plein d’envie. La chaleur surprenante des mains de Micah sur mon torse me faisait frissonner d’une manière inattendue. Je pensais avoir tout vécu niveau caresse, mais le jeune homme arrivait à me donner tort. Son touché était plus envieux, je sentais la volonté qu’il avait à parcourir le moindre centimètre carré de peau, et rien que cette idée donnait une toute autre dimension à cet acte. Sincèrement, je n’arrivais pas à dire ce qui me procurait le plus de plaisir. L’habilité de la personne sur moi, le sentiment de nouveauté, ou tout simplement ce déhanchement qui rythmait nos baisers et qui me faisait complètement perdre la tête. J’en venais à détester la première personne à avoir jugé bon d’imposer aux hommes de porter des vêtements. Ça aurait été tellement mieux sans rien… Mon Dieu faites que tous ces bouts de tissus inutiles disparaissent vite…

Il me devenait impossible de me rassasier de la bouche de Micah. J’en venais à gémir de mécontentement lorsqu’il se détachait de moi pour parler. « Hmm... » murmurait-il alors que je forçais nos lèvres à garder le contact. « Attends – non, ta bouche est géniale. Vraiment, garde ça en tête – » insistait-il trop longuement. Je le recollais à moi, luttant à articuler contre ses lèvres : « Arrête de parler… on aura tout le temps de discuter plus tard… » demandais-je difficilement. Hélas, ma réclamation ne fut pas entendue et je vis le jeune homme s’éloigner clairement de moi en prononçant : « Mais faut vraiment que je... ». Il faut vraiment qu’il quoi ? Qu’est-ce qui pouvait bien être plus important à ce moment très précis ? « Oh la vache ! » l’entais-je s’écrier tout à coup alors qu’il commença à fixer avec insistance mon torse. Je ne savais pas si je devais être vexé et ou flatté devant une telle réaction. Je lui lançais un regard interrogateur tandis qu’il reprenait : « C'est en servant des cafés que t'as fait.... ça ? Woah, mais c'est illégal un corps pareil ! ». D’accord, je devais définitivement être flatté. J’aurais bien pris le temps de lui expliquer que le seul moyen pour m’occuper l’esprit en dehors de mon travail, s’était de faire du sport et qu’effectivement… à la longue mes efforts se dessinaient clairement sur mon corps. Mais ce n’était sûrement pas le moment de parler du fait que je noyais ma peine dans l’acharnement physique. Je souris alors, presque timidement. « Sérieux, bouge pas. Je suis désolé – mais, je dois immortaliser. Promis, je garderai ça pour moi. » J’éclatais de rire lorsque je le vis par la suite attraper son téléphone pour me prendre en photo. Si je m’étais attendu à ça ! J’attirais rapidement le garçon vers moi pour lui voler un baiser avant qu’il ne reprenne et jette l’appareil dans un amas de coussin. « Voilà, on peut reprendre. Où j’en étais ? » demanda-t-il. « Je te disais d’arrêter de parler pour occuper ta bouche plus productivement. » répliquais-je aussitôt, jouant sans m’en rendre compte avec l’élastique du pantalon que portait Micah. J’avais moi-même le regard fixé sur son torse, et ne pouvais m’empêcher de penser que j’en prendrais également une photo. On sait jamais, un soir où je manquais d’imagination dans mon lit…

« Okay donc, ta bouche est super, et tout, mais la mienne a envie d'aller explorer cette nouvelle contrée. » Oh. Oui. D’accord. Dans l’immédiat je n’avais pas pensé à une telle utilisation de ses lèvres pornographiques, mais je n’étais pas contre cette idée. « Ah! Qui suis-je pour empêcher ta bouche de vouloir rencontrer de nouveaux horizons ? Qu'elle se fasse plaisir ! » Et me fasse plaisir par la même occasion. Je répondais avec envie à ce dernier baiser, et laissais Micah descendre ses lèvres sur mon torse. Il en appréciait les moindres aspects, m’arrachant au passage quelques gémissements suite à l’utilisation de ses dents. C’est lorsqu’il continua son chemin un peu plus bas que je sentis mon cœur s’accélérer et que mes fantasmes passés reprenaient toute leur place dans ma tête. Je ne pouvais empêcher mon bassin de se mettre en avant pour accorder un meilleur accès à celui-ci. J’appréciais l’attention de l’adolescent sur mes abdominaux, et lui demanderais certainement une prochaine fois de s’y attarder plus longtemps, mais pour l’instant j’avais réellement besoin de libérer la frustration qui s’accumulait dans mon pantalon. Heureusement, je sentais enfin des mains sur ma ceinture. « J'espère que ce qu'il y a là-dessous n'est pas aussi impressionnant que ton torse. » lançait mon compagnon, joueur. Comme si c’était le moment de prendre son temps ! « Au contraire j’espère que si. » ironisais-je, haletant, pressé, avant de reprendre. « Si tu pouvais juste éviter de me prendre en photo cette fois… » Et c’est à l’instant où je terminais ma phrase que je faisais mon possible pour retenir un long gémissement libérateur. Micah m’avait enfin libéré de mon supplice, et c’est lorsque je tentais un regard vers ce dernier que je voyais l’image la plus érotique de ma vie.

Ce n’était pas la première fois que je voyais quelqu’un agenouillé entre mes jambes, le regard posé sur cette partie de mon anatomie. Cependant, c’était bien la première fois que j’y voyais un homme, d’une part, mais surtout… quelqu’un aussi envieux d’y toucher. C’est en sentant la main du garçon sur moi que j’en concluais qu’il était impossible que celui-ci n’ait aucune expérience dans le domaine. C’était certes quelque chose qu’il devait avoir l’habitude de faire sur lui-même, mais l’angle était différent et j’imaginais que la prise en main aussi. Cette main experte me fit perdre l’usage de la parole. Je voulais continuer de le regarder s’atteler à la tâche car la vision était presque aussi excitante que l’acte, mais ma nuque ne cessait de se crisper et il m’était impossible de rester en place. Je réussissais finalement à être maître de moi, et appréciais les mouvements effectués par la main valide Micah lorsque je vis à son visage qu’il voulait plus. Oh oui. Donne-moi plus. Et c’est soudainement que je sentais ses lèvres se refermer sur mon extrémité et que cette fois-ci je perdais toute raison. Dieu que c’était bon. Je pouvais sentir l’hésitation dans ses mouvements, dans son avancé. J’avais presque peur un instant en sentant des dents, mais rapidement, le jeune homme réussit à trouver un rythme qui nous ravie tous les deux. Je me surprenais à entendre des gémissements provenir de sa propre bouche, et ne pouvais m’empêcher de me sentir encore plus proche de la fin à cette écoute. J’avais l’impression d’avoir quinze ans à nouveau.

« Mh… Mi – Micah… ah… tu es certain que c’est ta pr – mphf – première fois ? Parce que je – oh oui refais.. aah – je te promets que si tu continues… comme ça… ce sera vite… mh, terminé. » intervenais-je, très difficilement. Après avoir fantasmé sur le jeune homme entre mes jambes pendant si longtemps, après que ce dernier ait créé une friction si merveilleuse un peu plus tôt, et après qu’il m’ait montré ses talents naturels, il m’était physiquement impossible de tenir encore très longtemps. Heureusement, ma demande sous-entendue fut rapidement comprise, et je voyais l’adolescent se détacher lentement de mon membre, en gardant le contact le plus longtemps possible. Mon coeur battait un rythme effréné, et ma respiration suivait le même modèle. J’attirais légèrement Micah vers moi et lui volais un baiser, profitant de ses lèvres si habiles. C’était désormais à mon tour de découvrir un nouveau territoire, et je forçais mon compagnon à se tenir debout devant moi tandis que je commençais à embrasser son bas ventre, faisant glisser mes doigts sur ses fesses, ses cuisses, le long de son entrejambe… Sans plus attendre je baissais d’abord son pantalon, murmurant un léger « Mh, j’ai comme un sentiment de déjà-vu… » avant d’enfin baisser ce vêtement qui m’avait tant provoqué plus tôt dans la soirée. Je souriais devant cette vision à hauteur de mes yeux, mais me surprenais à être autant à l’aise. Je vins déposer quelques chastes baisers sur son aine, le haut de ses cuisses, partout, sauf sur la raideur qui me faisait pourtant tant saliver. Je n’aurais jamais pensé être tant attiré à l’idée de donner du plaisir à un homme avec ma bouche. Néanmoins, c’est avec une envie incontrôlable que je fis parcourir ma langue tout son long, m’aidant de mes mains pour adopter l’angle adéquat. J’embrassais la peau ci et là avant de le prendre complètement en bouche et de démarrer une légère succion. D’une main je m’aidais à atteindre ce que ma bouche ne pouvait recouvrir, et de l’autre je caressais le corps du garçon. Ses abdominaux, ses fesses, l’intérieur de ses cuisses. J’étais presque bercé par mes mouvements et par les gémissements qui émanaient de mon compagnon. Ce n’est que lorsque je sentis son corps entier faiblir sous mes mains que je retirais ma bouche dans un bruit bien plus obscène que je ne l’aurais souhaité. « Viens là ! » ordonnais-je plein d’envie après avoir pris le temps de m’extirper de mes vêtements qui pendaient à mes chevilles, et faisant de même à Micah.

Ce n’était pas trop tôt, mais nos deux corps étaient enfin complètement nus l’un contre l’autre dans la position que nous avions abandonné un peu plus tôt. Je reprenais possession des lèvres du garçon, l’embrassant de la manière la plus ardente possible. Nos deux corps se cherchaient, et je les aidais en alignant sans gêne ni réflexion nos deux membres et, les prenant en main autant que je pouvais, débutais un rapide mouvement de va et vient. Mon regard était plongé dans celui-ci de mon partenaire alors que je nous sentais tous les deux atteindre cet état de grâce. J’ignorais combien de temps il nous avait encore fallu pour que je sente nos corps presque collés se recouvrir quelque peu de notre jouissance. Sans réellement me préoccuper de côté hygiénique de la chose, j’enroulais mes bras autour de Micah pour le coller complètement à moi alors que j’enfouis mon visage dans sa nuque et que je commençai à la couvrir de baisers. Tout s’était passé très vite, et pour une première fois, tout s’était passé beaucoup trop facilement. Je m’étais senti dans mon élément, peu effrayé par ces quelques actions nouvelles. J’en demandais désormais encore plus, mais pour l’instant, je me contentais de sentir la chaleur du corps de mon compagnon contre le mien, attendant patiemment que l’un de nous vienne briser le silence qui s’était installé.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptySam 2 Fév - 23:49





Sebastian & Micah


Micah était en pleine admiration secrète de ces stars du porno qui vous avale l'attirail masculin de leur partenaire en entier comme si... comme si elles n'avaient même pas besoin de respirer.

La réalité était tout autre. Et Micah comprenait pourquoi les gens aimaient tellement faire ça. C'était tellement... il ne savait même pas. Tellement de sensations, tellement à cataloguer avec sa langue. Le toucher, l'odeur, le goût. Et sans doute qu'il devrait faire attention à ce qu'il faisait pour ne pas laisser trainer ses dents et donner du plaisir à son partenaire. C'était un bon point, pour lui, d'une certaine manière. Il y avait tellement à penser et à faire pour se concentrer sur le plaisir qu'il voulait procurer à Sebastian qu'il n'aurait pas pu être distrait, même s'il avait voulu. Méthode intéressante pour résoudre ses problèmes d'inattention tiens.

L'adolescent fini par trouver son rythme. Même s'il ne s'habituait pas complètement à cette largeur, écartant sa bouche, la remplissant. C'était tellement – tellement excitant qu'il ne pouvait pas s'empêcher de gémir de plaisir, alors qu'il haletait, tant bien que mal et que sa salive s'amoncelait dans sa bouche, coulant le le long de son menton.

Et Sebastian parlait – difficilement. Aussi difficilement que Micah avait du mal à l'écouter. Sa première fois ? Oh oui, ça l'était. Il sourit intérieurement en entendant son amant perdre pied, et refit ce petit mouvement qu'il venait de faire avec sa langue et qui semblait tant lui plaire. « Je te promets que si tu continues… comme ça… ce sera vite… mh, terminé. » Hey, non ! Micah ralentit l'allure, non sans un gros effort de volonté. C'était tellement bon de voir Sebastian si vulnérable, l'entendre murmurer son nom comme une plainte, mais une bonne plainte. Une plainte excitante qui donnait envie à l'adolescent de le torturer de désir avant de le faire jouir. De le faire jouir jusqu'à ce qu'il oubli qui il était.

Lentement, il se résigna pourtant à retirer sa bouche, lapant une dernière fois la chair enflée et palpitante, lui donnant un dernier baiser avec satisfaction.

Et peut-être qu'il ne devait pas jouer avec Sebastian. Peut-être qu'il ne devait pas faire le malin, parce qu'un baiser pressant plus tard, Micah se tenait debout et Sebastian était partout. Caressant ses cuisses, ses fesses, embrassant son bas ventre – mon dieu comment il allait tenir debout ? « T'es... t'es pas obligé – » soupira Micah – à moins qu'il ai grogné – au moment ou Sebastian baissait son caleçon. Il aurait sans doute du être embarrassé de cette érection insoutenable que son partenaire lui causait, mais il n'y arrivait pas. Parce qu'il était beaucoup trop excité et parce que Sebastian avait l'air... affamé, comme si il le voulait tellement, et –

C'était sa dernière pensée à peu près cohérente, parce que l'instant d'après Sebastian le léchait, l'embrassait et sa bouche autour de son membre était tellement chaude et moite... oh mon dieu. Micah avala une goulée d'air, ses hanches bougèrent totalement hors de contrôle. « Sebastian... » gémit-il dans un souffle erratique, passant sa main dans les cheveux de son amant, comme pour s'aider à se maintenir lui-même immobile. L'adolescent frissonnait, tremblait, sans défense. Incapable de faire quoi que ce soit à part gémir et s'entendre geindre pour – pour plus. Il ne savait pas exactement ce que Sebastian faisait avec sa bouche, parce que son cerveau était incapable de discerner un mouvement de l'autre, mais c'était un pur chaos d'extase incroyable. « Je – je peux pas... » bredouilla t-il, submergé par le plaisir. Et ça devait être la bonne chose à dire. A moins que ce soit la pire, car Sebastian le relâcha, et c'était vraiment, vraiment horrible de lui faire subir ça. Pire, d'en profiter pour le débarrasser de ses vêtements. Pas comme si Micah avait encore quelque chose à cacher remarque...

« Viens là ! » ordonna t-il, et quelque part dans la brume sexuelle qui l'enveloppait, Micah obéit. De retour à califourchon sur Sebastian, peau contre peau, ses lèvres de nouveaux prises d'assaut dans un baiser torride. Un râle de surprise roula hors de sa gorge, alors que Sebastian prenait de nouveau son sexe en main et et – le collait contre le sien, le pressait, les masturbait ensemble. Le frottement n'était pas vraiment lisse, mais la salive et la fermeté de ses mouvements noua les entrailles de Micah en quelque chose de brûlant. L'adolescent joignit sa main à la sienne, haletant, son regard rivé dans le sien. « Je vais... » respira t-il, à bout de souffle « Ah » et tout son corps se cambra sous le torrent dévastateur de l'orgasme, se répandant entre eux, zébrant leur ventre nus de semence en même temps que son amant.

L'adolescent s'effondra contre le torse de Sebastian, vulnérable et épuisé. Il aurait pu ronronner d'extase juste là, entre ses bras. Quand il retrouva un peu de force, Micah caressa le visage de son partenaire du bout des doigts, et se redressa un peu pour l'embrasser. Et tiens, c'était assez obscène se mélange de fluide collant et chaud entre eux. Obscène et hyper sexy. Le jeune homme hasarda ses doigts sur le torse de Sebastian, en récolta un peu sur ses phalanges et les porta à ses lèvres, goutant la saveur amer et un peu visqueuse. Il décida qu'il aimait ça « Allonge toi. » demanda t-il doucement, en guidant Sebastian. Il cueillit ses lèvres avec douceur avant de descendre lécher la peau nue de son torse humant paresseusement l'odeur masculine et musquée tout en nettoyant de sa langue la semence qui recouvrait son ventre, son bas ventre, son pubis.

« Je ne sais pas ce que tu m'as fait. » commença l'adolescent entre deux coups de langue lascifs « Mais si j'avais su, c'est pas pour travailler avec toi que je t'aurais harcelé. » Bon son entreprise de nettoyage était parfaitement inutile. Parce qu'il était lui même particulièrement souillé et qu'il n'avait aucune envie de ne pas se coller à Sebastian. Micah retourna donc se lover contre lui. Il se sentait bien là, bercé par les battements réguliers du cœur de son amant. De temps en temps, il goutait la peau de son cou, de sa mâchoire, de ses lèvres.

« Dis pourquoi t'as jamais voulu de moi ? » Demanda t-il finalement d'une petite voix. Il parlait en tant qu'employé, mais Micah avait encore un peu de mal à formuler des phrases cohérentes. Ou peut-être qu'il avait prit tellement de plaisir que son cerveau en subissait d'irréversibles séquelles... « Tu sais, tu peux me le dire maintenant, je crois que je vais retirer officiellement ma candidature. »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyDim 3 Fév - 1:59





Micah & Sebastian


C’était noble de la part de Micah de me dire que je n’étais pas obligé de réciproquer son action. Cependant, j’en mourais d’envie. Lorsque j’entendais les gémissements qu’il poussait lorsqu’il s’était occupé de moi, je ne pouvais que me demander ce qu’il se passerait quand ce serait moi qui aurais la bouche sur lui. Et une autre part de moi était curieuse. Curieuse de savoir pourquoi lui-même pouvait tirer tant de jouissance à faire ça. Je fus vite éclairé. Il était addictif de réaliser le pouvoir qu’on avait sur quelqu’un lorsqu’on lui procurait du plaisir. Je m’amusais à découvrir de nouveaux angles à adopter, une nouvelle vitesse à tester… Et il fallait bien avouer que j’appréciais la proximité que cela m’apportait. Je pouvais sentir Micah se donner pleinement à moi, oubliant le monde autour de nous, ne pensant qu’à apprécier ce que je lui donnais. D’une autre part, la nouveauté d’offrir quelque chose que je n’avais jusque-là que reçu était également excitante. C’est donc avec surprise que j’appréciais tout le temps que je pensais à explorer de ma langue l’anatomie de mon partenaire, oubliant toute la gêne et toutes les craintes que j’aurais pu avoir avec le recul.

Entre les gémissements et la prononciation de mon prénom, je devenais de plus en plus accro aux bruits que produisait mon compagnon. Je rêvais d’un jour lui faire perdre pied, le poussant tellement à bout qu’il en oublierait comment former une phrase, ne poussant que des cris, et hurlant mon nom. « Je – je peux pas... » l’entendais-je dire, m’informant qu’il était temps que je laisse m’échapper quelques instants. Nous finissions l’un contre l’autre, nos membres collés et lubrifiés par toute la salive et la sueur que nous avions dégagés. Ma main qui faisait grimper notre jouissance respective fut rapidement rejointe par celle de Micah, et c’est en cœur que nous nous fîmes atteindre l’orgasme. C’était parfait, libérateur, et en même temps insuffisant. J’avais toujours plus envie de me rapprocher du garçon, et c’est pour ça que je me recollais à lui tandis qu’il s’effondrait sur moi. J’avais l’instinct animal de frotter mon visage contre sa nuque, et ce n’est que lorsque le jeune homme vint poser sa main sur ma figure que je me redressais pour l’embrasser. C’était tendre, beaucoup moins bestial qu’avant. Ce qui l’était déjà plus, c’était le geste qu’il fit après. Les doigts de l’adolescent descendirent sur mon torse pour récolter le mélange de fluide qui s’était créé sur nous, et sans que je m’y attende, les porta à sa bouche. C’était surement l’action la plus obscène et excitante qu’il avait fait. J’étais choqué, mais surtout émoustillé, et me laissa faire lorsque Micah m’ordonna de m’allonger. Je devinais déjà ce qu’il comptait faire, et m’opérais sans broncher, sentant déjà mon bas ventre réagir. Si j’avais apprécié les lèvres du garçon sur mon ventre un peu plus tôt, ce n’était rien comparé à ce qu’il faisait en ce moment. Chaque coup de langue me faisait frissonner, et je me mordais la lèvre inférieure pour éviter d’être trop vocal. A l’inverse de mon compagnon qui s’exprima. « Je ne sais pas ce que tu m'as fait. » débuta-t-il entre deux coups de langue. Je riais intérieurement, car dans ma tête ce que je lui avais fait était plutôt clair. Mais il reprit presque aussitôt : « Mais si j'avais su, c'est pas pour travailler avec toi que je t'aurais harcelé. ». Cette fois ci, mon rire se fit plus audible, et j’accueillais avec plaisir Micah qui retournait se coller contre moi. Sa volonté d’enlever les traces sur mon corps fut vaine, et je ne cessais de penser qu’une bonne douche en tête à tête nous aiderait bien plus. C’était une image qu’il me plairait de voir un peu plus tard. Je mettais rapidement l’idée de côté dans ma tête, et répondais enfin : « Si tu avais essayé de me harceler pour une fellation, j’aurais très certainement appelé la police. » Je continuais de rire doucement tandis que je sentais de douces lèvres dans mon cou. Ma main parcourait le dos de mon amant, formant quelques arabesques, sentant la chair de poule se former sous mon passage. J’étais comblé de voir et sentir l’effet que je pouvais faire au jeune homme, et répondais avec le plus grand bonheur à tous les baisers qu’il venait déposer sur mes lèvres.

J’ignorais combien de temps nous étions restés dans le calme avant que Micah vienne briser le silence. « Dis pourquoi t'as jamais voulu de moi ? » Je lâchais un léger « Mh ? » interrogateur, saisissant mal le sens de sa question. J’avais l’impression qu’il me demandait pourquoi je n’avais jamais voulu physiquement de lui par le passé, et trouvais cette interrogation bien inadéquate. Finalement, je fus vite éclairé. « Tu sais, tu peux me le dire maintenant, je crois que je vais retirer officiellement ma candidature. » continua-t-il, plus manifeste. Candidature ? Il parlait donc de la volonté qu’il avait eu à travailler pour moi. Tout prenait plus de sens d’un coup. Je me raclais la gorge avant de répondre, gagnant du temps. La vérité c’est que je l’ignorais complètement. J’avais peut-être senti dès le début que l’intérêt que je portais à Micah n’était pas purement innocent. Il aurait été difficile de travailler avec lui dans ces conditions. Principalement pour une raison à laquelle je ne préférais pas penser alors qu’un homme nu qu’on pouvait appeler « mon amant » se trouvait sur moi. « Tu es bien trop attirant, il m’aurait été impossible de ne pas pouvoir ravager ton corps sur le comptoir devant tout le monde. Et je ne pouvais pas me permettre ça. » finis-je par répondre, avec une pointe d’ironie. Mon regard d’abord fixé dans le vide vint rejoindre celui de Micah, et je lui souris avec tendresse en caressant son visage. « Je devais sentir qu’il me serait impossible de simplement travailler avec toi et... que notre relation se devait d’être… plus que professionnelle. » expliquais-je cette fois avec plus de sérieux avant de déposer un doux baiser sur les lèvres de mon compagnon.

« Je suis désolé de ne pas pouvoir t’aider avec ton travail… » reprenais-je en le faisant se redresser sur le canapé, et en faisant glisser ma main sur son torse, jouant avec la semence qui commençait à sécher. « Par contre, je peux peut-être t’aider avec ça… » proposais-je, provocateur. « Que dirais-tu de toi et moi, sous la douche, maintenant ? » Je continuais en cherchant la couverture de tout à l’heure et recouvrais le corps de Micah avec après l’avoir aidé à se lever. De mon côté j’enfilais mes sous-vêtements afin de m’offrir un peu de dignité, et attrapais la main du garçon pour le diriger à l’étage. Rapidement nous nous retrouvions dans la salle de bain accolée à ma chambre, et après avoir commencé à faire couler l’eau, je me débarrassais de mon vêtement, et faisais tomber la couverture de mon partenaire. Après m’être assuré de la température de la douche, j’entrainais Micah avec moi dans la cabine, ma main dans sa nuque, et nos lèvres ne formant presque plus qu’un. Je laissais les goûtes chaudes nous recouvrir tandis que mes mains parcouraient le corps de mon amant, oubliant presque que nous étions là pour nous nettoyer plutôt que pour nous apprécier à nouveau l’un l’autre.
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MessageSujet: Re: /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\   /!\ That's kinda awkward, huh ? ▽ Sebastian /!\ EmptyDim 3 Fév - 18:19





Sebastian & Micah


« Tu es bien trop attirant, il m’aurait été impossible de ne pas pouvoir ravager ton corps sur le comptoir devant tout le monde. Et je ne pouvais pas me permettre ça. »

C'était l'excuse la plus bidon et la plus excitante qu'on lui ai jamais servi. S'il lui était encore possible de rougir, Micah aurait sans doute arboré une intéressante teinte carmine aux images suspectes impliquant Sebastian, un comptoir et sa personne, qui envahissaient tout à coup son esprit. « Je vais tellement venir au Morning Coffee, commander le café le plus compliqué de la carte – que je boirais pas parce que j'aime pas le café – et me pencher exagérément sur le comptoir, dans un vibrant appel à la débauche. » rétorqua l'adolescent avec un petit sourire coquin, à peu près sûr de mettre rapidement son projet à exécution. Sebastian caressa gentiment son visage et ça devait être une bonne méthode pour le calmer, car Micah se pencha un peu pour en savourer le contact. « Je devais sentir qu’il me serait impossible de simplement travailler avec toi et... que notre relation se devait d’être… plus que professionnelle. » Oh. Leur relation. Sebastian avait utilisé le mot relation. De son plein gré. Naturellement même. Et d'accord, Micah s'était fermement mis d'accord avec son cerveau pour ne pas penser à ça avant encore une poignée d'heures, mais il se sentit inexplicablement soulagé. Ce qui était stupide, parce que ça ne voulait rien dire. On utilisait bien le mot relation pour les relations sexuelles... Raaah, couché cerveau, couché !

« Je suis désolé de ne pas pouvoir t’aider avec ton travail… » Micah haussa les épaules – en évitant au passage de se plaindre d'être ainsi redressé alors qu'il était vraiment bien installé. Il ne se voyait pas envahir la vie de Sebastian après avoir envahit son lit (d'accord, son canapé). Harceler un dieu grec pour qu'il vous embauche c'était une occupation sans doute pas très légale, mais moralement saine et compréhensible. Harceler un homme qui lui plaisait plus que de raison c'était... compréhensible aussi quelque part, mais vraiment malsain. « Par contre, je peux peut-être t’aider avec ça… » Le jeune homme baissa les yeux sur son torse collant. La sensation n'était plus très agréable, mais la caresse des doigts de Sebastian le faisait toujours autant frissonner. « Que dirais-tu de toi et moi, sous la douche, maintenant ? » Bah voyons ! Ce n'était pas lui qui avait manqué de mourir de froid et de... de sexe dans la même journée ! Il n'était tellement pas question qu'il bouge.

« Je dirais que pour rien au monde je ne vous raterais, toi et ton torse ruisselants d'eau sous la douche. » Micah battit des paupières. Est-ce qu'il venait VRAIMENT de dire ça ? Est-ce qu'il pouvait écouter son cerveau une demi seconde ? Et pourquoi l'argument : « Plus de sexe, sous la douche » clignotait en lettres de feu, sur un panneau géant, au milieu du désert qu'était son esprit ? Bon sang, il détestait quand son cerveau fusionnait avec ses hormones. Le traitre.

L'adolescent agrippa la couverture autour de ses épaules. D'abord inconsciemment, tout en suivant Sebastian. Puis il réalisa tout à coup. « T'es un gentleman ! T'es un gentleman secret ! C'est une qualité que j'étais vraiment pas prêt à t'accorder après le violent épisode de la porte. Un manque que tu compensais avec des performances sexuelles inattendues soit dit en passant – mais hé, t'es en train de me rendre la tâche compliquée pour te trouver des défauts là. »

Chemin faisant, Micah remarqua que la maison de Sebastian était... normale, silencieuse et rangée. L'opposée de la sienne. Il n'y avait pas la télé en fond sonore permanent, de poils de chien sur le canapé, ni de jouets en embuscade dans les escaliers et il était presque sûr que la porte de son frigidaire n'était pas recouverte d'aimants soigneusement récoltés depuis des années dans les paquets de céréales. Il nota distraitement en entrant dans la salle de bain, que Sebastian quand il sortait de la douche, était sûr de ne pas retrouver sa serviette déjà trempée par quelqu'un d'autre. Il en avait de la chance.

Micah en était là de ses constatations silencieuses, lorsque Sebastian le débarrassa de sa couverture. Il jeta un coup d'œil à son poignet. « Je devrais peut-être – » Il se sentit entrainé dans la cabine, une main nouée sur sa nuque et sa bouche bâillonnée d'un baiser chaud, humide et – c'était ingérable l'effet qu'il lui faisait. Micah sentit son corps se mouvoir avec langueur contre celui de son amant, s'accommodant à ses caresses, et il échappa ce qui aurait pu être une protestation ou un gémissement, avant de l'embrasser en retour avec délice. « Venir dans la douche tout de suite et t'embrasser comme si ma vie en dépendait. » murmura t-il amusé, mordillant ses lèvres entre chaque mot. « Pour le gentleman, on repassera. T'as ruiné mon bandage. » remarqua l'adolescent, parce que non seulement ça le faisait rire, mais en plus parce qu'il avait l'impression que son blabla incessant agaçait Sebastian dans ce genre de moments. Hypothèse qu'il se faisait un devoir de vérifier. « Tu n'es pas parfait, je me sens tellement mieux tout d'un coup. » Micah se mordit la lèvre, frottant son bassin contre celui de Sebastian, s'accrochant à ses épaules musclées. Il avait chaud. Et ce n'était pas seulement à cause du jet d'eau chaude qu'il squattait sans vergogne. Il remonta ses yeux bruns, aux pupilles dilatées par l'excitation dans celles fascinantes de Sebastian, caressa sa nuque, sa joue, égara le bout de ses doigts sur ses lèvres. « J'ai tellement envie de toi. » Sa voix se fit murmure suave. « Tu crois que je peux te laver, ou tu comptes me faire sauvagement l'amour contre le carrelage de ta douche ? »
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