NEWS
La version #23 vient de débarquer, toutes les nouveautés et les débat sont à venir découvrir ici !
BANQUE DE LIENS
Vous pouvez dès à présent poster un lien recherché dans la banque de liens !
NOËL A TOWN SQUARE
Vous l'attendiez, le marché de Noël vient d'ouvrir ses portes !
TOWN SQUARE HORROR STORY
L'intrigue d'Halloween est toujours là ! Venez y participer par ici !
LES DESSOUS DE TOWN SQUARE
Il vous observe, il vous juge, et expose le tout sur son blog. The Watcher vient de débarquer !
GUIDE DU NOUVEAU FOU DE CAFE
Vous êtes nouveaux ? Vous êtes perdus ? Venez lire le Guide du nouveau fou de café !
TOP SITES
N'oubliez pas de voter toutes les deux heures pour le forum sur les top-sites, merci !
CHALLENGE WEEK
Encore envie de défi ? Participez aux Challenge Weeks !
PUBLICITÉ
Aidez à promouvoir Morning Coffee en allant écrire un mot gentil sur nos fiches Bazzart et PRD !
NOUVELLE CATEGORIE
Les possibilités de rp s'agrandissent ! Le staff vous propose de découvrir la 3ème Dimension.
VENEZ GAGNER DES POINTS
Le système de point a été mis en place ! En savoir plus par ici !
Le deal à ne pas rater :
Retour en stock du coffret Pokémon Zénith Suprême – ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: /! SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyJeu 14 Fév - 17:57





...On se connaît nan ?


Le plaisir pour un photographe ? Avoir son propre studio. Un endroit à soi pour créer, et faire sa vie ! Depuis que Capucine avait fait son apparition à Town Square, je n'avais plus vraiment une minute pour moi. J'avais besoin de passer du temps avec elle, rattraper le temps perdu en somme, mais je ne pouvais pas laisser pour autant tomber mon boulot. Et mine de rien, me retrouver seul dans mon studio photo, j'en avais besoin. Ça faisait plusieurs mois que Violet et moi nous étions séparés, et j'avais pris goût à ma solitude. J'aime vraiment ma soeur, mais quelle pipelette !!!!!

Bref, bien installé dans mon studio, j'avais toute une après midi pour moi, au programme, rangement, post-prod sur mon dernier shooting, et réaménagement de la loge pour les maquilleuses et les mannequins. Du boulot. Mais quand on est un peu maladroit comme moi, on sait par avance que tout ne se passera pas comme sur des roulettes. Et c'est en faisant tomber mon échelle sur ma sacoche que je compris immédiatement que mon après midi n'allait pas se passer comme prévu.
Je me précipitais vers ma sacoche et l'ouvrais avec précaution, mais il était trop tard, mon bel appareil tout neuf venait d'en prendre un sacré coup. Impossible de le réparer seul, j'allais avoir besoin d'aide, et pour ça, pas le choix, direction le SAV de la marque, en centre ville. Je gromelais déjà de ma maladresse.

J'enfilais rapidement ma veste en cuir, récupérais mon casque et ma sacoche avant de sortir du studio et grimper sur ma moto. Il n'y avait pas long avant d'arriver au petit magasin de réparation. Je n'y avais mis les pieds qu'une seule fois, et j'avais regretté d'y avoir mis les pieds quand j'avais reçu la facture. Mais là, pas le choix. Quand on est photographe et qu'on n'a pas d'appareil photo, autant être un chanteur sans cordes vocales !
Je poussais la porte du magasin et soupirais déjà en voyant les gens assis sur les chaises. Un rapide calcul me faisait arriver à une bonne heure et demie d'attente, assis sur une chaise. Impossible.
Je me dirigeais alors au comptoir et faisais mes yeux doux à la jolie jeune femme en face de moi. "Excusez moi mademoiselle... je sais qu'il y a du monde devant moi, mais c'est très urgent, si mon boîtier n'est pas réparé dans l'heure qui suit, je suis un homme mort !", je la voyais hésiter une seconde, avant de me répondre en essayant d'être la plus juste possible "Je suis vraiment désolée monsieur mais on ne fait pas d'urgences ici, adressez vous directement à la marque peut être qu'ils vous feront un prix sur le modèle du dessus !". Je serrais les dents une seconde et tentais de garder mon calme. "Ecoutez je ne veux pas le modèle au dessus, c'est le dernier modèle de la marque, je dépense une fortune chez vous depuis des années, j'aimerai au moins que vous donniez ça à votre réparateur pour me dire au moins combien de temps ça prendra en réparation !". Elle esquissa un sourire avant de prendre mon appareil avec précaution. "Je vais voir c'que j'peux faire !!!". A moi de répondre un "Merci", plutôt sec et nonchalant.
Dans un soupire exaspéré, je me retournais et me retrouvais nez à nez avec le regard médusé de tous les gens qui attendaient ici, sûrement pour la même chose que moi. Bien qu'en voyant le petit appareil photo de cette vieille dame en face de moi, je me rassurais en me disant que mon coup de gueule était sans doute justifié puisque j'étais un pro, MOI !

Mais en balayant mon regard un peu plus sur le côté, je croisais le regard d'une adorable jeune femme, perdue dans ses pensées. Je plissais les yeux un instant, essayant de la reconnaître, je l'avais déjà vue quelque part, mais impossible pour moi de remettre un nom sur son visage.
Je m'assis alors sur la chaise libre à ses côtés et fonçais dans le tas : "Excusez moi mais... on se serait pas déjà croisés quelque part ?" . Bon ok je l'avoue ça fait un peu le mec lourd qui essaie de draguer, mais là c'était vraiment vrai, je l'avais déjà vue !!! Il fallait que je sache où !




Dernière édition par Arthur L. Delorme le Ven 8 Mar - 17:00, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyDim 17 Fév - 14:26




I'm sure I know you...


« MAËL JORDAN FINCHLEY JE VAIS T’ARRACHER LA TETE. » hurlais-je tandis que le jeune Maël partait en courant à l’autre bout de la boutique. Je lui avais dit de rester avec moi à la boutique cette après-midi tout d’abord parce que James n’était pas là. Et parce que je voulais lui apprendre quelques nouvelles techniques. Jusque là tout ce déroulait à merveille. On avait fermé la boutique au client, mis de la musique et on avait finis par disparaître dans la chambre noir. Sans aucun doute mon lieu préférer dans toute cette ville. Au moins ici personne ne viens me juger, personne ne me fait de remarque. Ici je peux être moi-même et surtout je peux m’abandonner à ma passion. Je pourrais sans aucun doute y rester pendant des jours sans même m’en lasser. Je voulais que Maël voie cela de la même manière que moi. J’avais connu ce gamin au Lycée de Town Square après une présentation de mon métier aux Terminale. Il m’avait interpellé dans le couloir et avais commencé à me poser tout un tas de question sur le métier de photographe. J’avais découvert un gamin pas réellement aider par la vie. Un gamin en échec scolaire qui cherchait une échappatoire pour s’en sortir. Je lui avais proposé de devenir mon assistant et il avait tout de suit accepter. Depuis je me suis mis en tête de lui apprendre tout ce que je savais. La moindre technique. Que ce soit pour prendre le meilleur cliché qui existe ou pour développer les photos d’une manière unique. Aujourd’hui je voulais lui apprendre à utiliser correctement le zoom de son appareil photo. Parce que oui il c’est parfaitement capter un moment, mais alors niveau focus il est carrément nul. Je lui avais donc confié mon appareil pour l’occasion. Un appareil qui m’a coûté la modique somme de tout un mois de salaire. Je dois avouer que j’avais eu du mal à joindre les deux bouts après cela, mais bordel ça valait le coup. J’aime bien mon vieux réflex et l’argentique qu’Ethanaël m’avait offert, mais ma dernière acquisition vaut carrément le détour. Bref. J’avais donc confié ma petite merveille à Maël et cet abrutit de service venait tout juste de le faire tomber. Je vais le tuer. J’envisage de l’étrangler ou alors de le noyer dans le produit à développer les photos. Pire de le torturer jusqu’à ce que mort s’en suive. Il vient de briser un objectif tout neuf et j’ai clairement pas les moyens de m’offrir la réparation. Le jeune homme s’excuse et me promet de m’aider à payer la réparation. Il a beau me faire ses yeux de chiens battu, je lui assène un coup dont il ce souviendra un bon moment je pense. C’est énerver et sur le point de pleurer, oui parce que pour un appareil photo comme celui là je suis prête à pleurer, que je quitte la boutique pour me rendre dans le service après-vente du magasin où j’ai acquis mon petit bijou.

Je mets un peu plus de dix minutes pour me rendre dans le magasin. Là je me retrouve face à une foule assez dense. Non mais tout le monde à décider de venir ici aujourd’hui ou quoi ? Je me rappelle vaguement que nous sommes Samedi et que par conséquent les gens qui bossent la semaine peuvent uniquement ce préoccuper de ce genre de chose le week-end. Encore un avantage d’être photographe. Je fais un peu ce que je veux avec mes horaires. Enfin. J’attends patiemment – ou pas – mon tour et supplie la vendeuse de faire quelque chose pour moi. Elle commence à me faire tout un discours sur le fait que je ne suis pas la seule à avoir une urgence et je commence légèrement à perdre patience lorsque Thomas – une ancienne conquête – fait son apparition derrière la jeune femme. Apparemment il travaille ici et contre la promesse d’aller boire un verre un de ces soirs il prend en charge la réparation de mon appareil. Comme quoi des fois cela peut avoir quelques avantages de changer de mec comme de chemise. Il me demande mon numéro pour pouvoir me contacter lorsqu’il aura terminé, mais je préfère attendre ici. Je veux pas qu’il est mon numéro en sa possession et puis de toute manière je pourrais rien faire d’autre alors autant attendre. Je prends gentiment place sur une chaise dans la salle d’attente et me perds quelque peu dans mes pensées au bout de quelques minutes. Je pense à ma vie. Mes amis et tout le reste. A croire que je deviendrais presque nostalgique d’un seul coup. Enfin. Je sursaute lorsqu’un jeune homme s’assoit à côté de moi. « Excusez moi mais... On se serait pas déjà croisés quelque part ? » me demande-t-il au bout de quelques secondes. Je tourne la tête vers lui, intriguée. Mon regard ce pose sur son visage. Une barbe de trois jours, la peau légèrement mate, des yeux clairs. Oui c’est définitif ce visage me dit quelque chose. Mais je n’arrive pas vraiment à savoir où j’ai bien pu le voir. Je reste silencieuse encore quelques secondes et finis par sourire. « Je sais où je vous ai déjà vu. Vous êtes photographe non ? Le shoot dans le parc de Town Square, avec les mannequins bizarres non ? » lui dis-je alors. Oui c’est ça. Je suis sûr que c’est lui. Il y a quelques semaines, j’avais participé à un shooting en pleine air. J’avais légèrement abandonné au bout de quelques heures à cause du comportement des mannequins qui m’exaspérait. Mais mon collègue avait tenu le coup lui. « Delorme c’est ça ? » demandais-je pour être sûre que je ne me méprenais pas. Il y a une chose que je n’avais pas oubliée par contre. C’est que cet homme est incroyablement sexy.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyLun 18 Fév - 9:41





...On se connaît nan ?


Je sens son regard se poser sur moi, sortie de ses pensées. Je lui offre un petit sourire attendant qu'elle éclaire ma lanterne sur l'endroit où j'aurai pu croiser un si joli visage. Un petit silence s'installe, elle semble réfléchir. J'ai abandonné cette idée, je la laisse faire, elle sera sûrement plus douée que moi. Depuis que j'habite dans cette petite ville, j'ai rencontré tellement de gens, que parfois ma mémoire me fait défaut. Un sourire illumine son visage, elle me dit alors : « Je sais où je vous ai déjà vu. Vous êtes photographe non ? Le shoot dans le parc de Town Square, avec les mannequins bizarres non ? ». Bingo, je peux enfin remettre les choses en place. Je revois cette journée dans ma tête. Je balance alors la tête en arrière, et passe une main dans mes cheveux. "Mais oui bien sûr !!! D'ailleurs dans mes souvenirs, vous n'êtes pas restée très longtemps... en même temps l'ambiance était à chier !". Je lâche un petit rire avant qu'elle ne remettre réellement un nom sur mon visage : « Delorme c’est ça ? ». Le sourire constant, je lui réponds alors "Oui c'est ça ! Quelle mémoire ! Je suis impressionné. Par contre maintenant que je resitue où je vous ai vue, ce n'est pas plus facile pour moi de remettre un nom sur votre visage..." Je grimace un peu. En général, ça ne fait pas plaisir aux gens quand je dis que je ne me souviens plus de leur nom. Mais avec un joli sourire, généralement ça passe. Je ne joue pas spécialement de mon côté charmeur, je ne suis pas quelqu'un d'imbus de sa personne...

C'est quand elle se présente à moi que je peux resituer pleinement. Parfois je me demande s'il n'y a pas trop de choses dans ma tête, ou si c'est juste pour le plaisir de discuter avec d'aussi jolies jeunes femmes qu'elle. Il n'y a pas à tortiller, Siloë-Jules est une très belle jeune femme, elle a les traits fins, des yeux pétillants et un sourire à en faire craquer plus d'un. Enfin il faudrait peut être que j'arrête de loucher sur sa bouche. Je vais me contenter de plonger mon regard dans ses magnifiques yeux marrons.

La jeune vendeuse nous interpelle et je détourne seulement maintenant mon regard de ma jolie voisine. "Mr Delorme ?". Je me retourne une seconde vers Siloë-Jules et m'excuse "Excuse-moi une seconde, je reviens !". Je me lève alors pour répondre à l'appel de la vendeuse. "Oui ?" "J'ai donné votre appareil à la personne qui s'occupe des réparations, il vient de terminer de réparer l'appareil de la jeune femme avec qui vous discutiez, ensuite il prendra le vôtre, mais ça mettra un peu plus de temps, il y a visiblement beaucoup de choses à faire... je pense que vous pouvez revenir ce soir juste avant la fermeture, il devrait être prêt." "Ah ouai à ce point là. Ok. Merci alors." Je lui adresse un signe de tête et fais volte-face au moment où elle appelle ma charmante voisine pour lui rendre son appareil. Au moment de nous croiser, je lui adresse un sourire charmeur et et lui dis plus ou moins discrètement : "Je t'attends dehors si tu veux qu'on aille se boire un café ou quelque chose histoire de discuter un peu ?". Je la regarde se diriger vers le comptoir et ne peux m'empêcher de baisser les yeux pour regarder sa silhouette dans sa globalité. Un petit sourire au bord des lèvres, je me fais griller par la petite vieille qui était assise juste là devant moi. Je lui adresse alors à elle aussi un joli sourire avant de sortir de la boutique, m'allumant une cigarette en attendant Siloë-Jules.

En l'attendant, je la regarde au comptoir, le réparateur est sorti pour l'occasion et discute avec elle, je vois bien qu'il se passe quelque chose entre eux, ou que quelque chose s'est passé, allez savoir. Il lui glisse un bout de papier discrètement. Il me fait gentiment sourire. Vu la tête qu'elle fait en se retournant, je comprends rapidement qu'il a été lourd, et mon sourire s'agrandit un peu plus. Elle sort de la boutique, son appareil en mains. "Ça y est ? Le petit bijou est réparé ?"



Dernière édition par Arthur L. Delorme le Dim 24 Fév - 9:55, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyMar 19 Fév - 19:34




I'm sure I know you...


Assise sur une chaise au SAV de la boutique où j’avais acheté mon nouvel appareil photo, j’attends sagement de savoir combien va me coûter la réparation de mon petit bijou. Maël l’avait fait tomber et j’avais légèrement crue le tuer à ce moment précis de sa vie. Enfin. J’étais perdue dans mes pensées lorsqu’un jeune homme finis par s’adresser à moi. Je sursaute quelque peu surprise et commence immédiatement à chercher où j’ai déjà vu ce visage. Parce que oui il ne m’est pas totalement inconnu. De plus, il est particulièrement beau. Très beau, trop beau même. Je suis obligé de me souvenir d’un visage comme cela. Une chose est sûr il n’est pas passé dans mon lit sinon je pense que je m’en souviendrais parfaitement bien. Non c’est autre chose… Après quelques minutes de réflexion je finis par retrouver. J’avais fait sa connaissance lors d’un shooting photo en plein air. Il semblerait qu’il s’en souvienne lui aussi. « Mais oui bien sûr !!! D'ailleurs dans mes souvenirs, vous n'êtes pas restée très longtemps... En même temps l'ambiance était à chier ! » me dit-il en me recalant parfaitement dans ses souvenirs. Exactement, je n’étais pas resté très longtemps. Dans le cadre de mon boulot je suis loin d’être sociable. Lorsque je prends des photos j’aime être seule. Je déteste être entouré de millions de gens qui me crient dans les oreilles de ne pas oublier que la séance leurs coûtent cent dollars la minute et qu’ils veulent de vrai résultat. Il n’y a rien de mieux pour me stresser et pour me frustrer surtout. La photographie est avant tout une passion et je déteste que l’on me brusque là-dedans. Alors j’avais foutu le camp. « Oui… Je suis pas spécialement fan des agents qui hurlent et des mannequins qui font des caprices. » lui dis-je en souriant. Au moins entre photographe on peut ce comprendre là-dessus. Je lui demande si je ne me trompe pas de personne en l’appelant par son nom de famille et il est impressionné par ma mémoire. Oui je n’oublie jamais les beaux hommes que je croise. Timidement il m’avoue ne pas ce souvenir de mon prénom et je dois avouer qu’il est plutôt mignon comme cela. « Hurtlake. Enfin… Siloë-Jules Hurtlake. » lui dis-je dans un sourire. D’ailleurs je dois encore dire Hurtlake ou pas ? Non parce que si Devon m’entendait il serait littéralement en train de me faire une crise là. Etant donner que nous sommes mariés désormais. Cette idée me fait frissonner et je préfère me concentrer sur… Sur monsieur Delorme étant donner que je n’ai aucune idée de son prénom. « Et je n’ai aucune idée du votre… » dis-je alors tout en souriant de plus belle. Va sérieusement falloir que je me calme sur les sourires. Je devrais pas le draguer aussi ouvertement. Enfin je le drague pas, c’est juste plus fort que moi. Si ça ce trouve il est marié et avec des enfants. Ce serait du gâchis quand même. Bref…

La vendeuse l’appelle pour lui parler de son appareil photo et je ne peux m’empêcher d’observer sa silhouette de dos. Il est tout de même bien foutu. Et il a une sacré belle paire de fesse. Non mais tu t’entends Siloë. Va falloir ce calmé là ! Aller on ce concentre ma vieille. Je me lève lorsque la vendeuse m’interpelle à mon tour et ma séduisante rencontre de la journée me propose de m’attendre pour qu’on aille ce boire un café. Oui oui attends moi. « Avec plaisir. » lui répondis-je tout en le regardant légèrement s’éloigner. Je secoue la tête et me dirige vers le comptoir. Thomas refait son apparition et m’explique ce qu’il a fait sur mon appareil. Autant dire que je ne comprends absolument pas ce qu’il me raconte. Il pourrait me parler chinois que ce serais pareil. En plus, il commence sérieusement à me gonfler avec ses sous-entendu. Il veut absolument que l’on ce revoit alors que je n’en ai pas du tout envie. D’accord on avait passé une bonne nuit ensemble mais ça s’arrête là. Je n’ai pas du tout envie de recommencer. Malgré tout je l’écoute patiemment et prends même le bout de papier avec son numéro qu’il me tend. Je lui offre un sourire et me retourne pour grimacer. Je vois Arthur de dos qui m’attend patiemment. Ce mec est un amour. J’attrape précieusement mon appareil photo et rejoins le jeune homme à l’extérieur. « Réparé pour la modique somme de 200 dollars. » lâchais-je d’un ton joyeux alors qu’au fond j’entends mon compte en banque pleurer. Voir même ce suicidé. Maël va sincèrement devoir m’aider à payer. « Je suis officiellement pauvre je crois… » dis-je alors tout en rangeant avec la plus grande précaution mon appareil photo dans mon sac à main. Je pose alors mon regard sur Arthur et remarque à quel point il est grand. Même sur mes talons je me sens vraiment petite à côté de lui. Mais bon je m’en fiche un peu. On ce met alors en route et je lui offre mon plus beau sourire. « Un café alors ? » demandais-je d’un air malicieux. Oui ce mec me plaît réellement, ça devient nocif.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyMer 20 Fév - 8:34





...On se connaît nan ?


On se connaissait, c'était désormais certain, on avait réussi à resituer l'endroit exacte et le moment, mais il me manquait toujours son nom, ou au moins son prénom. J'ai les idées un peu confuses quand il s'agit du boulot, j'ai plutôt tendance à faire abstraction du monde autour pour ne me concentrer que sur l'essentiel et éviter d'être perturbé par les sales caractères des mannequins ou des agents friands de fortune. « Hurtlake. Enfin… Siloë-Jules Hurtlake. » me dit-elle. En effet, ça me revenait désormais, je la revoyais exactement, dans ce parc, avec son appareil photo. Elle avait d'ailleurs un côté beaucoup plus "sauvage" qu'aujourd'hui, comme si une personne différente en elle se manifestait pendant le travail. Cela dit, je la comprends, je suis totalement pareil...
« Et je n’ai aucune idée du votre… » me dit elle avec un sourire à vous faire tomber tous les gars du quartier. Quel charme... Je lui rendis alors son sourire avant de répondre à sa requête : "Arthur ! J'm'appelle Arthur !!" . Finalement, cette journée qui avait plutôt mal commencé, n'allait pas se terminer si mal, puisque la jolie Siloë venait d'egayer cette journée aux abords largement pourris.
Je finissais par l'attendre dehors, fumant la dernière cigarette de mon paquet. Lorsqu'elle sortit, appareil en main, elle m'annonça le coût de la réparation. J'ai bien failli m'étouffer. "Les voleurs !!! On se ruine pour acheter leur matériel et même pas un geste... ingratitude !!". Je grimaçais légèrement, un peu dégoûté pour elle, et aussi parce que je m'attendais à recevoir le même sort. Je me demandais même si j'aurai pas mieux fait de changer directemennt d'appareil, ça aurait peut être même été moins cher. Quoi que ce dernier m'ayant coûté plus de 4000 dollars, j'espérais quand même ne pas en avoir pour cette somme en réparations...

Une fois son appareil rangé, je croisa son regard un instant, malgré le temps neigeux, un petit rayon de soleil perçait la couche épaisse de nuage, et ça donnait aux yeux de Siloë une couleur assez hallucinante. Je me perdais un instant dans son regard avant de reprendre pied et de sourire comme un con. « Un café alors ? » me demanda-t-elle avec un air malicieux. Comment s'empêcher de sourire à cette frimousse ? C'est marrant, Siloë avait un côté femme très affirmé, mais aussi un côté enfant très touchant. Pour un total je l'avoue, vraiment très attirant. Je lui répondis alors : "Oui si ça te va, ou un chocolat, un thé, une gauffre, des pancakes, ou la totale !! Bref... je t'invite quoi !! Y'a un café super mignon juste là au coin de la rue, je sais pas si tu connais ?" ça faisait 4 ans que je vivais à Time Square, mais les gens qui vivent ici n'y vivent pas nécessairement depuis des années. Il y a ceux qui sont nés ici, ceux qui y débarquent en milieu de vie, et ceux qui viennent d'arriver. La seule chose que je savais, c'est que j'avais rencontré Siloë-Jules ici, à Time Square, il y a quelques mois, j'en déduisais (peut être à tort) qu'elle habitait ici depuis un petit moment.

On arrivait rapidement au café, à trois pas d'ici, et je la laissais s'installer à une petite table près d'une grande baie vitrée. Ma table préférée. J'engageais alors la conversation : "Alors, qu'est-ce qui lui est arrivé à ton pauvre appareil photo ? Panne mécanique ou casse accidentelle ?". Dans mon cas c'était la 2eme solution, parfois j'étais un vrai boulet. J'avais choisi d'engager la conversation sur le métier que nous partagions, bien qu'il y avait d'autres choses plus personnelles que j'aurai aimé savoir, est-ce qu'elle avait quelqu'un dans sa vie, par exemple. Mais il était sans doute trop tôt... Mais en glissant mes yeux sur ses mains, je remarquais une bague à son annulaire gauche. Je me pinçais la lèvre machinalement et détournais le regard pour appeler le serveur d'un signe de main amical. Je l'écoutais très attentivement me raconter l'histoire de son assistant qui était un peu maladroit. Je souriais, après tout, j'étais comme lui, je ne pouvais pas dire grand chose...

Je ne lâchais pas ses yeux une seule seconde, plongé dedans comme on plonge dans un jaccuzzi bien chaud en plein hiver, il faut dire que je m'y sentais bien, dans son regard. De temps en temps mon regard glissait sur sa bouche, parfaitement dessinée, mais je me ravisais assez rapidement pour ne pas me faire griller, enfin je crois. Je ne voulais pas non plus qu'elle croit que j'allais lui sauter dessus d'une seconde à l'autre. Quoi que dans un autre monde, dans une autre vie, je n'aurai pas tellement hésité... Le serveur m'interrompit dans mes rêveries : "Bonjour, vous avez choisi ?". Je retournais mon regard vers Siloë-Jules pour la laisser choisir, et je choisissais à mon tour : "Je vais prendre un caramel macchiatto, et des pancakes au sirop d'érable !" Je demandais tout de même à Siloë : "T'es sûre tu veux rien manger ?". Il était encore tôt, je n'avais pas tellement eu le temps de déjeuner et je comptais bien en profiter...
Une fois la commande effectuée, je me reconcentrais sur Siloë pendant qu'elle terminait son histoire...





Dernière édition par Arthur L. Delorme le Dim 24 Fév - 9:54, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyJeu 21 Fév - 16:27




I'm sure I know you...


Ce bel homme ce prénomme donc Arthur. Joli prénom. A chaque fois que je rencontre quelqu’un je me demande si je dois balancer mes deux prénoms tout simplement me contenter d’un bref Siloë. Je ne sais pas ce qui avait pris à mes parents pour m’affubler d’un prénom composé. Pire d’un prénom composé avec un nom masculin. Bref. Ce n’est pas vraiment le moment de faire des suppositions sur mon prénom. Cela fait vingt-quatre ans que je m’appelle comme cela, je ne vais pas changer cela aujourd’hui. Et puis j’ai sincèrement d’autre chose à me préoccuper avec ce bel apollon. On discute quelque peu sur l’endroit où nous nous sommes rencontrés puis on nous appelle au comptoir pour nous parler de nos appareils respectifs. Arthur me propose d’aller prendre un café avant de sortir « m’attendre à l’extérieur de la boutique. Je discute rapidement avec Thomas qui comme toujours me fait son numéro de charme puis je sors a mon tour avec deux cents dollars en moins sur mon compte. Maël va réellement en entendre parler. Je crois que je ne lui confierais plus jamais quelque chose qui m’appartiens. Enfin. Me voici donc à l’extérieur en compagnie de ma rencontre du jour. Le jeune homme s’indigne du montant de la réparation et je rigole à sa remarque. C’est vrai que l’on paye déjà notre matériel assez et puis je suis une habituée donc il pourrait au moins me faire un prix. Mais non ce serait trop leurs demander. « Cette petite merveille m’as déjà coûté un mois de salaire alors a ce niveau-là on peut clairement appeler cela du vol. » lui dis-je d’un seul coup. Je range précieusement mon appareil dans mon sac à main et nous marchons tranquillement dans les rues de la ville.

Je me tourne vers Arthur et lui demande si nous allons prendre ce café. Un instant, il plonge son regard dans le mien et je me sens presque frissonner. Bordel je vais pas craquer pour un inconnu tout de même. Puis ce serait loin d’être mon genre. Enfin je le mettrais bien dans mon lit je dois l’avouer. Enfin. Il me dit alors connaître un café qui ce situe au coin de la rue et me demande si je le connais. Je me retiens d’exploser de rire. Après tout, ce n’est pas écris sur mon visage que j’ai toujours vécu à Town Square. « Tu parle du Morning Coffee ? » lui demandais-je alors. Il hoche rapidement de la tête et je lui souris de plus belle. « Je connais très bien oui. En même temps, j’ai passé toute ma vie ici. Personne ne connaît mieux cette ville que moi. » ajoutais-je en riant quelque peu. Je dois avouer que je n’ai jamais déménagé. Je n’ai jamais quitté la ville. Enfin uniquement lorsque je partais en vacances à Boston pour rendre visite à Timéo. Au début, je trouvais cela assez contraignant, mais au final ça me plaît. Ici je suis véritablement chez moi. « Ca fait longtemps que tu vis ici ? Je me serais rappelé d’un si beau visage si je l’avais déjà vu avant ce shooting. » lui dis-je tout en lui lançant un clin d’œil. Et voilà que je recommence. En même temps, cela fait tellement longtemps que je n’ai pas dragué un homme. Ca remonte à plusieurs mois déjà. Je m’étais mariée entre temps d’ailleurs. Bref. Nous arrivons rapidement devant l’enseigne du coffee shop. Sebastian est derrière son comptoir comme toujours et du coin de l’œil j’aperçois Lennon qui quitte son service. Heureusement d’ailleurs, car cette dernière ne m’apprécie pas réellement pour différente raison. Je lance un sourire au responsable de l’établissement et m’installe à une table près de la fenêtre. Toujours la même. Arthur me questionne alors sur le problème qu’a pu rencontrer mon appareil photo. « Je voulais enseigner quelque chose a mon assistant et cet idiot de première la laisser tomber sur le sol. » dis-je alors en riant quelque peu car après tout il vaut mieux en rire qu’en pleurer. « On dirait pas comme ça, mais je l’aime bien. » ajoutais-je tandis que Sebastian venait de ce matérialiser devant nous. Le jeune homme en face de moi passe commande et étant une habituée je lui demande de me servir la même chose que d’habitude ce qui fait râler le gérant. Il déteste que je lui dise cela. Il possède une carte de café tellement varié que je l’énerve particulièrement en lui demandant toujours un café noir. Que voulez-vous c’est Devon qui m’avait contaminé.

Je vois le regard d’Arthur ce poser sur ma main gauche et son sourire ce crisper. Ah oui mon alliance. Enfin fausse alliance. Ce truc qui orne mon annulaire gauche depuis quelques semaines désormais. J’avais récupérer ma couleur de cheveux, mais j’avais quelque peu oublié d’enlever cela de mon doigts. Bref. Ce n’est pas ce qui allait me faire rater un coup. « Oh. Il faut pas faire attention à ça. » lui dis-je en essayant de lui offrir un sourire rassurant. « Un stupide voyage à Vegas. » ajoutais-je en riant.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyVen 22 Fév - 9:56





...On se connaît nan ?


Siloë éclate de rire quand je lui parle du Morning Coffee, en même temps, je ne pouvais pas savoir qu'elle vivait ici depuis toujours, ce qu'elle m'avoua par la suite, avant de me demander « Ca fait longtemps que tu vis ici ? Je me serais rappelé d’un si beau visage si je l’avais déjà vu avant ce shooting. » Je lui offre un sourire charmeur avant de lui répondre. "Non, en fait je suis là que depuis 4 ans, mais j'ai ouvert mon studio ici y'a quelques mois à peine, avant je bossais pas ici, du coup je rentrais que le soir pour dormir !"

On arrivait enfin au café, et en effet, je remarquais qu'elle connaissait bien le personnel. On s'installait tranquillement pendant qu'elle me racontait ses mésaventures avec son assistant, qu'elle aimait bien visiblement. "C'est bien, tu as de la chance, moi j'ai du mal à trouver de bons assistants, soit ils sont pas motivés, soit jamais à l'heure, soit comme la dernière qui combine les deux, me faisait des avances en plus de ça ! Et je trouve ça déplacé de coucher avec ses assistantes !" Je lâchais un petit rire avant de me cacher gentiment derrière mes mains après ma réflexion genre 'je suis un timide'. Tu parles !

Mon regard se planta alors dans son alliance, mais je me fis rapidement griller quand elle me dit « Oh. Il faut pas faire attention à ça. Un stupide voyage à Vegas. » J'esquissais un petit sourire amusé, elle avait l'air tout à fait du genre à faire ce genre de folies, aller à Vegas avec un ami, amant, et se marier "pour le fun". "Je croyais que les mariages à Vegas étaient tout aussi réglo que les mariages en mairie ?". Je lui adressais cette fois ci un sourire plus taquin. Elle était mariée, surtout si elle avait gardé cette alliance, c'est qu'au fond, ça représentait quelque chose pour elle. De mon côté, j'avais retiré mon alliance avant même notre divorce avec Violet, quand je l'avais trompé avec une mannequin (pas bien !). J'ajoutais alors "En même temps, ça doit être plus sympa un mariage à Vegas, plutôt qu'un mariage en mairie qui finit pas un divorce !". La petite moue mélangée à une grimace adorable que je fis, en disait long sur mon passé. Il ne fallait pas être devin pour comprendre. J'étais un jeune divorcé, et je ne le cachais pas. Quant à mon fils, je n'en parlais pas directement. Premièrement parce que ça avait le don de faire fuir les femmes que je rencontrais, allez savoir pourquoi, et puis aussi parce que j'aime bien garder pour moi une partie de ma vie privée. Je protège mon fils comme je peux, et même si c'est parfois une erreur, c'est sans doute mieux comme ça. Les vrais savent. Par contre, je ne mens pas lorsqu'on me pose la question. Je suis quelqu'un de franc et d'honnête, et mentir ne fait pas partie de mes qualités.

Sebastian venait nous apporter nos cafés et je lui réglais directement la note en le remerciant. Les regards qu'ils s'échangeaient était plutôt mignons, visiblement très amicaux. Je réengageais la conversation avec Siloë une fois le serveur disparu. "Et alors, ça fait longtemps toi et ton mari Vegasien ?" Mon petit sourire taquin revenait. Ok, la curiosité faisait certainement partie de mes défauts, mais je ne m'en cachais pas. C'est aussi comme ça qu'on apprend à connaître les gens non ? Je l'écoutais me répondre à cette question avec un petit sourire au bord des lèvres. Sa réponse allait être critique rapport à mon attitude charmeuse envers elle. Je n'étais pas du genre à draguer les femmes mariées et heureuses en couple. A part celles qui viennent vers moi d'elles même, là c'est une toute autre histoire. J'étais à Time Square depuis 4 ans, et je ne voulais pas avoir d'ennuis, surtout pas avec le mari d'une de mes conquêtes. Et puis c'est bon pour avoir une sale réputation, surtout dans une petite ville comme celle là. Et puis je pensais à Lohan, je voulais pas qu'il pense de mauvaises choses de moi...




Dernière édition par Arthur L. Delorme le Dim 24 Fév - 9:53, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyDim 24 Fév - 2:17




I'm sure I know you...


Je même à rire lorsqu’il me demande si je connais le Morning Coffee. D’accord, il n’y a rien de drôle là dedans. C’est juste un café après tout, enfin pour les étrangers parce qu’a Town Square et pour ceux qui vivent ici depuis toujours c’est carrément une institution. Un véritable habitant de Town Square ne peut pas vivre sans passer au moins une fois par jour à ce café. On peut dire merci au Petterson là-dessus. Bref. Il finit par m’apprendre qu’il vit ici depuis quatre ans et je ne peux m’empêcher de me dire que c’est dommage que je ne l’ai pas rencontré avant. Surtout que l’on fait le même métier donc on va – désormais – forcément être amener à ce revoir. Pour le travail et peut être pour plus qui sait. Enfin on s’éloigne là Celio. « Un studio. Intéressant. Faudra que tu me montre ça un jour. » lui dis-je alors en souriant. Je pourrais venir bosser chez lui de temps en temps. On pourrait faire des shootings à deux. Dans un coin de ma tête je note qu’il faudra que je vérifie sur Internet si son travail est reconnu. On sait jamais c’est peut être une star dans le monde de la photo et je le sais même pas.

Une fois arrivé au café, on s’installe à une table vers la baie vitrée. Malgré le ciel gris, des rayons de soleil percent de temps en temps et illumine la pièce. La pièce et le regard du jeune homme en face de moi. On dirait un dieu grec. Sebastian m’interromps dans ma réflexion et nous passons commande. Je demande la même chose que d’habitude et finis par répondre à la question d’Arthur concernant mon appareil photo. Je lui parle donc de Maël et de sa maladresse légendaire. Il rigole et me parle de sa propre expérience avec les assistants. Apparemment, il n’a pas vraiment eu de chance sur ce côté là. Et c’est un gentleman en plus. Il ne mélange pas vie privée et vie professionnel. Merde ce serait peut être contraignant au final. Je lui offre un sourire. « C’est vrai que j’ai eu de la chance sur ce coup-là. Maël est juste un gamin paumé qui ce réfugie dans la photo et il cherche toujours à faire de son mieux. Et puis il me fait penser à moi il y a quelques années. » avouais-je alors. Oui j’aime beaucoup Maël. Peut être parce qu’il a eu le même passé que moi. Ou juste parce qu’il est adorable dans sa façon d’agir avec moi. J’en sais rien, mais je l’aime bien c’est tout. « Un jour tu trouveras la perle rare, j’en suis sûre. »

On discute encore quelque peu et son regard finis par ce planté sur mon alliance. Mon alliance. Bordel mais quelle conne. Pourquoi je porte toujours ça pour moi ? Cela fait déjà une bonne semaine que l’on est rentré de Vegas avec Devon. J’avais réussi à récupérer ma couleur de cheveux, mais je n’avais pas ôté la bague qu’il m’avait offerte. Tant pis. Je n’ai qu’à expliquer la situation à Arthur. Peut être qu’il va me comprendre ou alors il va juste me prendre pour une dingue doublé d’une gamine irresponsable. Je ris à sa réplique sur les mariages à Vegas. « On ne dit pas tout ce qui se passe à Vegas reste à Vegas ? » Mais la suite de ses paroles me surprenne. Un mariage à Vegas mieux qu’un mariage en mairie qui finit par un divorce ? Je dois comprendre qu’il est divorcé. Ce serait surprenant tout de même. Un beau garçon comme lui qui ce fait plaquer. Remarque. C’est peut être l’inverse. Enfin je n’en sais rien et ça ne me regarde pas. J’avale une gorgée du café que Sebastian vient tout juste de m’apporter et repose mon regard sur mon compagnon. Je sais que je ne devrais pas, mais c’est plus fort que moi. « Tu est divorcé ? » lui demandais-je en baissant quelque peu les yeux. « T’es pas obligé de me répondre. » ajoutais-je rapidement. Je veux pas qu’il croit que je vais le bombarder de question sur sa vie privée. Non ce n’est pas moi qui vais faire cela. Je déteste parler de la mienne alors je vais pas forcer quelqu’un à le faire. Malgré tout, je suis curieuse à son sujet.

Un instant, un léger silence s’installe entre nous. Je le regarde manger ses pancakes avec appétit et cette vision me fait sourire. Bordel j’en deviendrais presque mielleuse. Mais qu’est-ce qui m’arrive ? C’est lui qui me fait cet effet ou quoi ? Perdue dans mes pensées, je sursaute quelque peu lorsqu’il reprend la parole. Il me question sur mon mari et j’ai presque envie d’exploser de rire. Mais je me retiens et me mords la lèvre. C’est tellement bizarre d’entendre quelqu’un qualifier Devon comme mon mari. Mon mari. Rien que d’y penser j’en frissonne. « Promis tu te moque pas de moi ? » Oui parce qu’il va sûrement exploser de rire quand je vais lui raconter cette histoire. Enfin lui raconter. Evoquer le peu de détail dont je me souviens. Parce qu’il faut avouer que cette soirée reste tout de même assez floue. Très flou même. Je ne me souviens même pas d’avoir dit oui. On devait vraiment être bourré à mort. Enfin. « C’est mon meilleur ami. » Et cette fois je rigole pour de bon face à la stupidité de la situation. « On est partit à Vegas sur un coup de tête, on a du ce mettre la caisse de notre vie et on c’est réveiller marié. Un style de very bad trip. Et si j’ai encore cette alliance, c’est parce que c’est mon meilleur ami. Il m’a offert une bague je vais pas la mettre au placard. Mais je suis pas mariée. Enfin si, mais juste aux yeux de la loi. » Une nouvelle fois je bois une bonne gorgée de mon café et savoure sa saveur. Il y a vraiment que Sebastian qui peut rendre un café noir aussi bon. C’est une véritable drogue tout de même. Je joue nerveusement avec ma fameuse alliance et laisse mes ongles taper en rythme sur la table. On dirait que je suis stressé comme une Lycéenne. C’est débile tout de même. Ca fait longtemps qu’un homme ne m’avait pas fait cet effet tout de même. « Mais sinon je fais pas que des trucs débiles dans ma vie, hein. Je suis un peu du genre tête brûlée, mais je me calme avec l’âge. »

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyDim 24 Fév - 9:51





...On se connaît nan ?


Avec ce que je venais de dire un peu plus tôt à propos du mariage et du divorce, je m'attendais un peu à ce genre de questions de la part de Siloë :« Tu es divorcé ? T’es pas obligé de me répondre. » J'esquissais un petit sourire. Son soudain intérêt pour mon divorce me faisait plus sourire qu'autre chose. "Et oui, je suis jeune pour être divorcé... j'me suis marié jeune, j'avais 22 ans, j'ai été un peu forcé. J'ai tenu 4 ans et puis j'ai craqué. Je n'aime pas être obligé de faire les choses, je préfère faire ce qui me parraît bon pour moi. Et ma séparation avec elle était mieux pour moi. C'est en grandissant qu'on apprend ça. J4ai grandi un peu tard !!" Je lui offrais un petit sourire adorable. J'étais libre désormais, libre comme l'air, et en la regardant, j'étais bien content de pouvoir être aussi libre.

Ma question par rapport à son mariage à Vegas la fit se sentir un peu mal à l'aise, bien que je sentais bien que cette histoire était quelque chose de plutôt futile. J'entends par futile que ce n'était pas quelque chose de sérieux comme on peut se marier par amour. Ce n'est pas une idée qu'on se fait, es mariages à Vegas ne durent jamais longtemps... Mais il restait cette alliance à son doigt. Elle finissait par me raconter cette histoire, avec une pointe de rose sur ses joues. Je ne pus m'empêcher de sourire. C'était plutôt une jolie histoire d'amitié entre eux. Mon sourire était un mélange du fait que je trouvais ça mignon qu'elle se soit fait un trip avec son meilleur ami à Vegas, et aussi parce que ça voulait dire qu'elle n'était pas réellement mariée, et qu'elle n'avait visiblement personne dans sa vie. C'était plutôt un bon point pour moi ! Sa petite réflexion rapport à sa tendance à faire des trucs fous me fit rire un peu. Je m'adossais contre le dossier de la banquette sur laquelle j'étais assis, et la regardais avec un regard qui en disait plutôt long. Elle me plaisait, ça ne faisait aucun doute. Et généralement, il ne faut pas être devin pour le voir à travers mes yeux, ils ne mentent jamais...

Sans que je n'ai pu le prévoir (pas que je sois devin, mais que quelqu'un qui est un minimum attentif à ce qui se passe autour de lui, et qui n'est pas plongé et absorbé par sa ravissante voisine de table, aurait certainement pu éviter ça...) un jeune homme maladroit passa près de nous et trébucha avec son café brulant entre les mains, café qui finit sur la chemise claire. Dans la précipitation, le jeune homme essaya de prendre une serviette pour essuyer le café renversé sur ma chemise, mais c'était pire que tout, c'était très chaud. Sans aucune gêne, je retirais donc ma chemise, me retrouvant ainsi en marcel blanc plutôt très moulant. Lui aussi en avait pris une couche mais c'était moins grave. "Je suis désolé vraiment, je peux peut être prendre votre numéro, je payerai le pressing !". Je ne pus m'empêcher de lâcher un rire nerveux. Il était en train de me draguer ouvertement. "Non ça va t'es gentil, je vais aller passer la tâche sous l'eau ça devrait aller ! T'en fais pas va !" Je me levais et lui tapais sur l'épaule amicalement avant de me retourner vers Siloë. "Je reviens hein, je vais essayer d'enlever un max de la tâche avant que ça s'imprègne trop !".

Je quittais donc la table, un peu excédé sur le coup. Pas seulement à cause de la tache sur une de mes chemises préférées, mais aussi et surtout parce que j'étais en train de me rapprocher doucement de Siloë et que ce petit malin venait de tout foutre en l'air. J'arrivais dans les toilettes, retirais aussi mon marcel pour passer un coup d'eau dessus et essayais tant bien que mal d'enlever un maximum de la tâche sur ma chemise. Un homme sortit des toilettes et ne se priva pas de se rincer l'oeil avant de me demander si j'avais besoin d'aide. Je lui offris un sourire avant de refuser son offre. J'avais l'habitude de me faire draguer par les gays, et heureusement, bien que j'étais 100% hétéro, ils ne me dérangeaient absolument pas. Je ne sais pas pourquoi la plupart des hommes hétéros ont du mal avec les mecs gays. Bref... Seul avec ma chemise et ma tâche, plongé dans mes pensées, j'entendais quelqu'un frapper à la porte, et la voix de Siloë demander si tout allait bien. Un petit sourire malicieux naquit sur mes lèvres avant de lui répondre : "Je sais pas trop, je commence a avoir la peau qui pèle, tu crois que j'devrai aller aux urgences ?" Elle entra en trombe dans les toilettes pour hommes avec un air légèrement affolé et mon sourire malicieux s'agrandit. "Non c'était une blague, je voulais juste voir si tu allais oser rentrer dans les toilettes pour hommes". Je m'approchais un peu plus d'elle, elle avait l'air presque figée sur place, son regard oscillait entre mes yeux, et mon torse nu. Je jouais un peu de cette proximité, me rapprochant un peu plus d'elle encore.

Je n'étais pas nécessairement le genre de mec qui fonce dans le tas comme ça quand une fille lui plait, mais là, c'était plus fort que moi. Ma main venait se glisser dans sa nuque et je la rapprochais de moi pour venir l'embrasser langoureusement, non sans envie. Au bout de quelques longues secondes, et le souffle un peu plus court, je reculais mon visage du sien, me mordant la lèvre tellement j'avais apprécié ce baiser. "Je suis désolé, j'aurai sans doute pas dû.."
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyLun 25 Fév - 17:08




I'm sure I know you...


Alors comme cela Arthur est divorcé. Je dois avouer que c’est assez surprenant. Malgré tout, j’écoute son histoire sans rien dire. Il n’a pas vraiment eu le choix et est rester marié pendant quatre ans à une femme qu’il ne semblait pas spécialement aimer. Tout du moins je ne vois aucune trace de mélancolie ou de regret dans sa voix lorsqu’il parle d’elle. C’est un bon pour moi après tout. Un divorcé et une jeune mariée. Cela fait un duo de choc tout de même. Enfin sur le papier en tout cas. Heureusement que je ne suis pas vraiment marié et que je n’entretiens aucune relation avec Devon. Enfin. Pas totalement… De toute manière ça n’as rien d’exclusif et je suis sûre qu’il ne ce gêne pas pour aller voir ailleurs lui aussi, alors j’ai bien le droit de faire ce que je veux à mon tour. Sans le vouloir le jeune homme me dévoile son âge. Vingt-six ans. Ca va, il n’as que deux ans de plus que moi. La conversation s’enchaîne sur mon fameux mariage et je dois avouer que je vire un peu au rouge lorsque je lui raconte ce qui c’est réellement passer. J’ai un peu passé l’âge d’aller me bourrée la gueule à Las Vegas pour finir par me réveiller mariée à mon meilleur ami. Encore heureux que je n’ai pas fait cela avec un illustre inconnu, je crois que cela aurait été pire. Au moins, je connais très bien mon mari et même si on est pas prêt de divorcer, on continue à faire notre vie chacun de notre côté. Malgré tout je me retrouve un peu nerveux face à Arthur et je me mets à jouer avec mon alliance. Il faudra vraiment que je parle avec Devon de tout cela tout de même, parce qu’on en avait fait une futilité, mais au fond ça ne l’était pas tant que ça. Bref. Arthur me dévore du regard et je me sens comme une adolescente lors de son premier rendez-vous. C’est pas humain d’être aussi nerveuse alors que j’ai côtoyé tant d’homme dans ma vie. Mais d’habitude j’ai déjà plusieurs verres d’alcool dans le sang et il en a de même pour l’homme qui m’aborde. J’ai jamais partagé un café et une conversation personnelle avec mes conquêtes. C’est peut être ça qui me dérange au fond, le côté personnel. Je ne parle jamais de ma vie privé, c’est pas quelque chose avec lequel je suis à l’aise.

On ce dévore du regard pendant quelques secondes. Je me cache derrière ma tasse de café qui ce vide de plus en plus et alors que j’allais reprendre la parole ne supportant plus vraiment ce silence, un homme passe à nos côtés, trébuche et renverse le contenu de sa tasse sur mon compagnon. Je vois le visage d’Arthur ce décomposer, sans aucun doute sous l’effet de la chaleur. Le jeune homme se répand en excuse tandis que je remarque que les abdominaux d’Arthur ce dessine gentiment sous son tee-shirt. Respire Siloë. « Je reviens hein, je vais essayer d'enlever un max de la tâche avant que ça s'imprègne trop ! » me dit le jeune blond avant de disparaître dans les toilettes pour homme. « Tant que tu reviens. » dis-je alors doucement pour moi-même étant donner qu’il n’est plus en face de moi. Je termine mon café et me retrouvant seule comme une idiote je commence à regarder autour de moi. Sebastian discute avec un couple de personnes âgées, je vais pas le déranger. Bon tant pis. Je vais attendre toute seule. Sauf que j’ai vidé ma tasse et que l’assiette à moitié pleine d’Arthur m’appelle dangereusement. Je tourne la tête et regarde la ville tourner sous mes yeux. Les minutes passent et mon ami ne réapparaît toujours pas. Je commence à me demander s’il n’aurait pas pris la fuite et décide d’aller voir dans les toilettes pour hommes. « Arthur tout va bien ? » demandais-je en frappant légèrement. « Je sais pas trop, je commence à avoir la peau qui pèle, tu crois que j'devrais aller aux urgences ? » Il me suffit d’entendre cela pour entrer en trombe dans la pièce. Heureusement il est tout seul, sinon je pense que j’aurais été mal accueilli, ou peut être pas en fait. Enfin. Il est là torse nu sous mes yeux et je me retrouve un peu déstabiliser. Ferme la bouche Siloë, ferme la bouche. Il me dit que tout cela n’était qu’une blague pour voir si j’étais capable d’entrer ici et je me retrouve comme une idiote. « Faut pas jouer à ça avec moi, je suis un peu capable de n’importe quoi. » Je tente de lui sourire, mais mes yeux ne cessent de faire des allers-retours entre ses yeux et son torse. Mon dieu il est taillé comme une statue grecque.

Il commence à ce rapproché dangereusement de moi et je me sens incapable de bouger. Je sais pourtant qu’il faudrait peut être que je recule. Certes il me plaît, mais je m’étais promis d’arrêter de sauter sur le premier venu. Enfin c’est pas vraiment le premier venu. Il est divorcé, il a vingt-six ans, il est photographe, possède son propre studio et vit ici depuis quatre ans. Autant donné que j’en sais plus sur lui que sur la plupart de mes conquêtes. J’ai à peine le temps de lever la tête vers lui que sa main glisse sur ma nuque et ses lèvres ce posent sur les miennes. Je me laisse emporter par ce baiser et ose poser une main sur son torse brûlant. Ses lèvres sont douces et j’allais répondre à ce baiser lorsqu’il ce recula quelque peu en s’excusant. « Non, non c’est pas… » Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase que quelqu’un ce met à frapper violemment sur la porte des toilettes. « Siloë je t’aime bien, mais si tu t’envoie en l’air dans mes toilettes je te promets que tu pose plus jamais les pieds au café. » hurla Sebastian avant de me laisser trente secondes pour sortir. Oh bordel. Je me sens plus honteuse que jamais. Je crois que je vais le tuer. Je baisse la tête ramasse le tee-shirt d’Arthur et lui pose sur le torse. « Je suis désolée, vraiment. Je crois qu’on ferait mieux de sortir d’ici. » Je tente de lui sourire, mais j’ai juste envie d’aller me cacher dans un trou.

Je jette un dernier coup d’œil à Arthur et sors de la pièce. Sebastian m’attends au bout du couloir les bras croisés sur son torse. Je lui lance un regard noir et le frappe au passage. « Espèce d’abrutit ! » murmurais-je entre mes dents tout en retournant gentiment m’asseoir à ma table. J’attrape mon sac à main et envisage très sérieuse de fuir cet endroit lorsqu’une main ce pose sur mes reins. Je me retourne et me retrouve face à face avec Arthur. Un peu trop proche d’ailleurs. Je sens son souffle sur mon visage et j’ai désespérément envie de l’embrasser de nouveau. « Je suis désolée pour cette… Intervention. Il est un peu chiant quand il s’agit de son café. » Voilà que je recommence à bégayer. Roh mais c’est pas possible, il faut vraiment que je me reprenne. « Tu veux peut être finir ton déjeuner non. » dis-je en laissant tomber mon sac a main sur la banquette. « Faut arrêter de me regarder comme ça, j’arrive plus à penser là… » murmurais-je doucement face à son regard insistant. Il va me rendre dingue.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyMar 26 Fév - 10:10





...On se connaît nan ?


« Siloë je t’aime bien, mais si tu t’envoie en l’air dans mes toilettes je te promets que tu pose plus jamais les pieds au café. ». Je me pinçais la lèvre inférieure en essayant de dissimuler un sourire fortement amusé par la situation. Cela dit, je ne pensais pas que Siloë connaissait aussi bien le patron de ce café. « Je suis désolée, vraiment. Je crois qu’on ferait mieux de sortir d’ici. » Je lui offris alors un joli sourire tandis qu'elle posait mon débardeur sur mon torse pour que je le renfile. J'hochais la tête en essayant de dissimuler ce sourire qui ne voulait pas partir. La situation était plus que drôle, et voir que ça mettait Siloë dans l'embarras me faisait encore plus sourire. Elle était tellement à croquer quand elle rougissait. «Je te suis» lui dis-je en renfilant mon t-shirt. Je pris une seconde pour me passer un peu d'eau sur le visage, histoire de me remettre les idées en place après ce baiser, et sortais des toilettes pour rejoindre Siloë.

Elle était presque en train de partir, je ne pensais pas qu'un petit incident de ce genre aurait pu la faire fuir, mais je tentais quand même de la rattraper avant qu'elle ne m'échappe. Je posais ma main dans le bas de ses reins et la fis pivoter pour la retrouver tout contre moi, presque aussi proches que dans les toilettes. Je la regardais et avant même que je n'ai eu le temps de prendre la parole, elle s'excusa : « Je suis désolée pour cette… Intervention. Il est un peu chiant quand il s’agit de son café. » « C'est pas grave je comprends... il a sans doute pas tort...». A elle alors de reprendre de plus belle, sans doute pour éviter de penser à ce baiser qu'on venait d'échanger il y a quelques minutes à peine... « Tu veux peut être finir ton déjeuner non. Faut arrêter de me regarder comme ça, j’arrive plus à penser là… ». Je lâchais un rire amusé avant de lui répondre, tout en la lâchant de mon étreinte pour aller cherche mon manteau. «J'ai plus très faim, enfin... pas de pancakes !». Je finissais mon café d'une traite et laissais sur la table un billet de 20$ avant de faire un signe de main à Sebastian, toujours au comptoir en train de nous espionner. Finalement, j'aimais bien ce gars, son allure de bad boy lui allait bien, même si au fond, on voyait bien qu'il ne s'y cachait pas un bad boy tant que ça.

Je repris alors Siloë par la taille pour l'emmener dehors. « T'as pas peur de monter sur une moto j'espère...» Mon petit sourire malicieux en disait long, je ne comptais pas la laisser repartir en si bon chemin. Je lui donnais alors un casque et montais sur ma moto, la laissant monter derrière moi. On n'avait pas beaucoup de chemin, mais ça irait plus vite..! Je sentais ses bras se serrer autour de ma taille. Ça faisait un moment que je n'avais pas ressenti ça. Violet n'avait jamais aimé la moto, et je n'ai pas tellement l'habitude de faire monter des gens derrière moi. La moto c'est un peu quelque chose de sacré.

Nous arrivions rapidement devant mon studio, je la laissais alors descendre avant de mettre ma moto sur béquille. Je retirais mon casque et l'aidais avec le sien. J'adorais ses petits yeux pétillants. Elle n'avait pas nécessairement besoin de parler, il se passait tellement de choses dans son regard... Je descendais alors de ma moto, et avant qu'elle ne me demande où nous étions, je la pris par la main et l'entraîna dans mon studio. Quelques marches, un interrupteur, et... tadaaa !!!! «Voilà... C'est mon 2ème chez moi... mon appart étant squatté par ma soeur, mon studio c'est un peu comme ma 2ème maison !» Je me retournais vers elle, j'étais presque étonné qu'elle reste silencieuse. L'important c'est que nous étions seuls désormais, et que ni Sebastian ni personne ne pourrait nous déranger. Je m'approchais un peu plus d'elle, doucement, sans quitter son regard une seule seconde. J'aurai pu entendre son coeur battre à travers sa poitrine je crois. Elle ne reculait pas, j'en déduisais alors que l'idée d'aller plus loin que ce baiser ne la dérangeait pas. Je n'étais pas nécessairement de ce genre d'hommes à "foncer dans le tas", à part lorsque j'ai quelques verres d'alcool dans le sang, mais là c'était quelque chose de plus fort que ça, de viscéral, je ne pouvais pas m'en empêcher...

Mes lèvres se retrouvèrent assez rapidement contre les siennes, les scellant d'un baiser tout aussi langoureux que le premier. Ma main droite glissait dans son dos, le long de sa colonne vertébrale, perdant peu à peu de l'altitude. Un instant de répit pour respirer, et je lui dis alors, avec un petit air malicieux «Et si j'te faisais visiter...» On avançait alors, collés l'un à l'autre, sans vraiment desceller nos lèvres, tout en continuant de s'embrasser, passant par quelques salles de mon studio photo, et à chaque nouvelle pièce, je l'annonçais avant de regoûter au plaisir de ses lèvres, devenant de plus en plus brûlantes. Je la plaquais contre un mur, avant d'arriver dans la grande loge. Mes baisers descendirent dans son cou, pour le parcourir délicatement de mes lèvres, jusquà revenir à sa bouche, parfaitement dessinée. J'ouvris alors la porte de la loge, et la laissais admirer le magnifique canapé en cuir vieilli qui ornait la pièce. Le souffle légèrement plus court, j'annonçais non sans malice dans ma voix : «Je ne sais pas s'il est confortable, mais c'est toujours mieux que les toilettes du morning !!»

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyJeu 28 Fév - 11:45




I'm sure I know you...


Je crois que je vais tuer Sébastian. Très sérieusement ! D’accord c’est son café et il a peut être pas envie qu’on s’envoi en l’air dans ses toilettes, mais tout de même y a des manières de le dire. Et vu comme il venait d’hurler, je suppose que certains clients l’ont entendu… Habituellement, je ne suis pas gênée par ce genre de chose. Habituellement j’en aurais même rigolé, mais aujourd’hui aller savoir pourquoi ça ne me fait pas spécialement rire et je me retrouve même mal à l’aise face à Arthur. Je baisse la tête bredouille quelques mots et lui tends son tee-shirt pour qu’il ce rhabille. En attendant, je sors des toilettes de la manière la plus discrète qui puisse exister. Malheureusement Sebastian m’attends gentiment dehors, les bras croisés sur son torse, l’air moqueur. Je lui envoi un sourire niais avant de l’insulter gentiment. Je ne pourrais pas dire que le propriétaire du Morning est véritablement un ami, je le connais parce que je passe tout mon temps ici et parce que Devon lui voue une admiration sans faille, mais j’aime bien le taquiner de temps en temps et il semblerait qu’il a trouvé le moyen de ce vengé. Enfin… On va pas épiloguer. Arthur finis par me rejoindre et lorsque je sens sa main ce poser sur le creux de mes reins, j’ai l’impression de défaillir. Mais comment il arrive à me faire autant d’effet ? A croire que je suis en manque. On ce retrouve devant la table que nous occupions et je lui demande s’il a réellement envie de terminer son petit-déjeuner. Sa réponse me fait rapidement sourire. « J'ai plus très faim, enfin... pas de pancakes ! » Ah d’accord. Bon au moins est sur la même longueur d’onde. J’allais sortir de l’argent pour payer mon café, mais Arthur me double et je dois dire que je n’ai pas vraiment envie de me disputer avec lui pour un café. Peut être que j’aurais l’occasion de lui en payer un, un de ces jours. Le beau blond quitte le café et je me retourne une dernière fois pour envoyer un sourire à Sebastian qui explose de rire en me voyant partir avec le jeune homme. Je sens que je vais me faire charrier la prochaine fois. Tant pis. Ca doit bien valoir le coup.

On ce retrouve dehors et après quelques pas, Arthur s’arrête devant une moto et me tends un casque. Euh… Ah la moto est à lui. D’accord. Et il faut que je monte dessus c’est ça ? « T'as pas peur de monter sur une moto j'espère... » Oui effectivement c’est ce qu’il attend de moi. Je n’ai pas peur, mais je dois avouer que je ne suis jamais monté à l’arrière de ce genre d’engin. Je lance un sourire moqueur au jeune homme et enfile le casque. « J’ai peur de rien, moi ! » lui dis-je en riant. Hum… Je dois avoir l’air très sexy avec sa sur la tête. Bon tant pis, je m’occuperais de l’esthétisme plus tard. Par contre, je dois avouer qu’Arthur est à tomber en motard. C’est pas humain d’être aussi beau. Bref. Je monte derrière lui et passe mes bras autour de ses hanches et regarde le paysage défilé. En quelques minutes, il finit par s’arrêter devant un immeuble. Je descends prudemment de sa moto et regarde quelque peu autour de moi. Je connais parfaitement ce quartier étant donner que je passe ici tout les jours pour me rendre au travail. Je me demande s’il vit ici, mais avant que je ne puisse ouvrir la bouche, il m’attrape par la main et m’entraîne devant la porte. Porte qu’il ouvre et qui laisse apparaître un immense hangar aménagé. Le jeune homme m’annonce qu’il s’agit de son studio et je regarde autour de moi comme une enfant. C’est grand, aéré et c’est sans aucun doute le lieu idéal pour faire des photos. Je fais un tour sur moi-même et finis par me retrouver en face d’Arthur qui me regarde d’une manière qui ne me laisse pas indifférente.

Il ce rapproche dangereusement de moi et je sais plus vraiment quoi faire. J’ai l’impression de reprendre mon rôle de fille facile et aller savoir pourquoi j’ai la voix d’Ethan qui résonne dans ma tête, me rappelant que devait arrêter de faire ce genre de connerie. Enfin. Je l’oublie tout de suite lorsqu’Arthur me colle à lui. On verra plus tard pour les cas de consciences. Ses lèvres ce posent sur les miennes et je me laisse totalement aller. Mes mains ce croisent derrière sa nuque et je l’embrasse encore un peu plus. Il me propose de me faire visiter et je dois avouer que je suis à deux doigts de lui dire que je m’en fiche complètement. Mais bon ce ne serait pas très sympa pour lui le pauvre. Alors je le suis sagement sans pour autant lâcher ses lèvres. Il me fait avancer à reculons et me présente les pièces les unes après les autres. De temps en temps, je m’arrête et regarde autour de moi. « Cet endroit est magnifique » lâchais-je à moitié essouffler. J’ai à peine le temps de regarder ailleurs que je me retrouve plaqué contre un mur. Mais c’est qu’il est entreprenant le garçon, ce n’est pas vraiment ce qui me dérange. Il ouvre une nouvelle porte et je me retourne pour apercevoir un canapé. Ah oui carrément. Remarque pourquoi pas, hein. De toute manière je crois que je ne pourrais pas attendre plus longtemps. « On va aller tester ça. » lui dis-je en souriant d’un air malicieux avant de le pousser sur le canapé.

Je prends place à califourchon au-dessus de lui et revient goûter à ses lèvres tandis que mes mains s’activent à lui retirer sa chemise. J’ai bien l’intention de retrouver le torse que j’ai pu apercevoir tout à l’heure. Je fais voler ses vêtements et rapidement il fait de même avec les miens. Heureusement que j’ai pas honte de mon corps, car l’endroit est tout de même assez illuminé. Enfin. Ses lèvres ce perdent sur mon corps et j’ai l’impression de devenir dingue. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vécu un truc pareil juste sur l’instinct. D’humeur joueuse je me lève et m’amuse à retirer mon jean de manière très très lente tandis qu’il a déjà envoyé voler le sien. Je me retrouve tout de même assez rapidement en sous-vêtements face à lui et finis par retirer mes talons. D’un seul coup, je me sens incroyablement petite et il semblerait que cela le fait sourire. Oui je suis petite monsieur et alors ? Il m’attire de nouveau vers lui et nous reprenons là où nous nous étions arrêtés. On s’embrasse à perdre haleine et je suis obliger de me mordre la lèvre lorsqu’il m’embrasse dans le cou.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyJeu 28 Fév - 21:37





...On se connaît nan ?


En lui tendant le casque de moto, j'avais bien vu une petite hésitation dans son regard, aussi petite soit-elle, je l'avais décelée ! Alors quand elle me dit « J’ai peur de rien, moi ! » avec sa petite bouille, je ne pus m'empêcher de sourire, encore. J'avais l'impression de ne faire que ça depuis que je l'avais rencontrée un peu plus tôt dans la journée. Ce n'était pas plus mal cela dit !! Elle montait alors derrière moi et je la sentais se cramponner. C'était sans doute la première fois qu'elle montait sur une moto, je le sentais à sa façon de se tenir, sa façon de me serrer un peu plus dans les virages. J'aurai pu jouer avec ça, lui faire un peu peur, mais je n'était pas du genre. Je ne voulais pas non plus que tous les gens que je fais monter sur ma moto, ne veulent plus jamais remonter sur une moto de leur vie... Alors je faisais le gentleman, et prenais les virages assez larges pour qu'elle n'ait pas l'impression de flancher et de presque toucher l'asphalte.

Une fois arrivés, casques retirés, je ne mis pas longtemps à lui sauter dessus. J'avais du mal à me retenir depuis le baiser dans les toilettes. Je n'y étais pas passé par 4 chemins, mais j'avais compris qu'elle voulait la même chose que moi, et ce n'était pas pour me déplaire ! Depuis mon divorce avec Violet, j'avais eu plusieurs aventures, certaines d'une nuit, certaines de quelques jour, mais jamais plus. Je ne voulais pas d'attaches, du moins pas pour l'instant. Je sentais que mon coeur avait du mal à s'attacher. J'arrivais de temps en temps à ressentir un pincement, quelque chose, parce que si le feeling ne passe pas avec une femme, je n'ira jamais jusqu'à faire l'amour avec elle. Il me fallait un minimum quand même... Et avec Siloë, c'était même encore autre chose. Elle m'attirait particulièrement, j'avais à la fois envie de la protéger, la couvrir de mes bras, et à la fois envie de lui donner du plaisir. Sûrement son côté femme enfant !

Nous voilà déjà arrivés devant la porte de la loge. Mon coeur avait pris un rythme plus soutenu, et ma respiration avait elle aussi accéléré. Elle me poussa sur le canapé. Il était plutôt confortable, et tant mieux. Ses mains froides venaient déboutonner ma chemise, pendant que mes lèvres semblaient scellées aux siennes. Mes mains quant à elles devenaient de plus en plus baladeuses, se faufilant sous les plusieurs couches qu'elles avait accumulées à cause du froid. Je sentais un frisson parcourir son dos pendant que mes mains glissaient sur son corps. Le temps de nous déshabiller était passé à une vitesse folle. Elle se leva alors pour retirer son pantalon d'une manière très... hum sensuelle. Inutile de dire que ça avait un effet dévastateur sur moi. Je ne pouvais m'empêcher de me mordre la lèvre d'envie. Je me penchais un peu et attrapais son pantalon pour l'attirer vers moi. Je l'aidais à se débarrasser du bout de tissus superflu, et je la regardais retirer ses talons. Elle était plus petite, mais ça ne me dérangeait pas, au contraire. Elle était vraiment à croquer. Je ne pouvais pas la quitter du regard... Je l'attirais de nouveau vers moi pour l'embrasser encore et encore. Habilement je finissais de la déshabiller, pendant qu'elle en faisait autant. Je prenais d'assaut son cou et le couvrais de baiser, laissant mes mains aller là où bon leur semblait. Je la faisais s'allonger sur le canapé et m'allongeais sur elle, mes mains glissant toujours sur sa peau qui se réchauffait doucement...

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptySam 2 Mar - 16:31




I'm sure I know you...


Bon j’ai peur de rien, mais je ne suis pas très rassuré de monter sur sa moto quand même. Je suis du genre tête brûlée et je suis un peu capable de faire n’importe quoi lorsqu’on me lance le défi, mais là dès le matin je me sens pas spécialement rassurée. Pourtant il me suffit de penser au baiser que le jeune homme m’a donné il y a quelques minutes pour monter derrière lui sans réfléchir plus longtemps. Oui ce genre de chose ça motive tout de même. Bref. Mieux vaut ne pas y penser pour le moment. Je me demande où est-ce qu’il peut bien m’emmener comme ça. Bon la question est un peu bête je dois l’avouer. Pas besoin d’être Einstein pour savoir qu’il m’emmène chez lui. Et finalement on atterrit dans son studio. Encore mieux ! Bon peut être pas pour ce que l’on a envie de faire, mais pour ma curiosité c’est déjà pas mal. Je me laisse entraîner comme une petite fille est reste émerveillée face à ce qu’il me montre. Je rêve de posséder mon propre studio. Ca fait des années que j’essaye d’économiser pour me permettre d’ouvrir mon studio. Mais à chaque fois je finis par avoir des dépenses imprévues et à la fin du mois il ne me reste que cent euros sur mon compte. Autant dire que je ne risque pas d’aller très loin comme cela. Enfin. Je suis pas vraiment là pour lui demander des conseils pour garder mon argent sur mon compte en banque. Mais plutôt pour lui demander s’il ne pourrait pas m’embrasser à nouveau. Je n’ai même pas besoin de lui demander il devine tout seul. Au moins on pense à la même chose, pas besoin de demander confirmation. Il m’entraîne dans différentes pièces. J’essaie de retenir tout ce qu’il me dit, mais je dois avouer être plus attiré par son corps d’apollon que par le reste. Pour le reste on verra plus tard.

Rapidement on atterrit sur un canapé. Bon c’est pas aussi confortable qu’un lit, mais je dois dire que sur ce coup-là je vais faire abstraction. Un dieu comme lui ça ne ce refuse pas. Il aura fallut que quelques baisers pour me convaincre. Nous sommes sans aucun doute en train de faire une belle connerie. Enfin je n’en sais rien du tout. Habituellement je ne revois jamais mes conquêtes. Je couche avec eux, je reste en général pour un café et je finis par partir. Mais avec Arthur, je n’ai pas vraiment envie d’agir de cette manière. J’ai l’impression qu’il a l’air un peu sur la même longueur d’ondes que moi. On fait le même métier, il a pas l’air de vouloir d’une relation stable et puis bon il faut l’avouer il est tout de même gentil. Enfin. Je penserais à ça plus tard. Pour l’instant, je n’ai qu’une seule envie c’est de le rendre dingue. Lui ce débrouille déjà très bien à ce niveau-là. Il bataille un peu avec toutes mes couches. En même temps je ne savais pas que j’allais m’adonner à ce genre d’activité aujourd’hui et il fait particulièrement froid dehors. Lorsqu’il a tout envoyé valser, je me lève pour retirer mon jean de manière sensuelle. Ses yeux fous me dévisagent et je ne peux m’empêcher de sourire. Il m’attire à nouveau à lui et ses mains commencent à parcourir mon corps lentement. Chacun de ses gestes me donnent des frissons. Je l’embrasse langoureusement et en quelques minutes on ce retrouve totalement nu. Ses mains sont partout et nulle part à la fois. C’est baiser ce font de plus en plus précis, de plus en plus fougueux. Il m’allonge et un gémissement s’échappe de mes lèvres lorsque sa peau brûlante entre en contact avec la mienne.

Je laisse mes mains glissées sur son corps parfait et profite de chaque centimètre carré de sa peau. Ses baisers deviennent brûlants et je finis par enrouler mes jambes autour de ses hanches le collant encore un peu plus à moi. Mon bassin ondule doucement sous ses caresses et tandis qu’il m’administre un traitement au plaisir sans fin, je le presse un peu plus l’incitant à ce laissé venir en moi. Encore quelques minutes et nos deux corps finissent par ne faire plus qu’un. Ses coups de reins sont d’abord lents et langoureux avant de devenir de plus en plus anarchiques. On s’embrasse sans vraiment s’embrasser juste pour étouffer nos gémissements. J’enfoui mon visage dans le creux de son cou et laisse mes doigts courir le long de son dos laissant au passage quelques traces rouges. Tant pis il aura un souvenir de moi. Son canapé est loin d’être véritablement confortable, mais à ce niveau-là je m’en tape. Les secondes, les minutes et les heures ce mélangent. C’est en même temps qu’on finit par pousser un dernier gémissement signe du plaisir et du désir que nous venons partager. Il reste tout de même coller à moi et c’est dans un sourire malicieux que je finis par lui dire : « Je devrais casser mon appareil photo plus souvent. »

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyLun 4 Mar - 19:58





...On se connaît nan ?


Il ne fallait pas être devin pour savoir ce qui allait se passer ici dans les longues dizaines de minutes qui allaient suivre. Oui. Nous n'avions pas prévu de tricoter des bonnets pour nouveaux nés. A vrai dire, je n'avais pas l'habitude de faire ce que j'étais en train de faire (tricoter des bonnets je parle...). J'avais trompé Violet avec une mannequin, c'est vrai, mais notre couple battait de l'aile depuis... depuis le début à vrai dire, ou pas loin. Et puis vu son caractère, c'était de circonstance. Ce n'est pas pour me chercher des excuses, mais de toute manière, il aurait bien fallu qu'on en arrive à se séparer un jour ou un autre, et il s'est trouvé que Sophia était là, le jour où j'ai décidé de mettre fin à ma relation, et à mon mariage avec Violet. Bref, tout ça pour dire, que mis à part Sophia, mon aventure d'un soir qui datait que d'il y a 8 mois, je n'avais couché qu'avec une seule fille avant aujourd'hui. J'avais eu une petite histoire de quelques semaines qui s'était essoufflée aussi vite qu'elle avait démarré. Je n'étais donc pas le don juan qu'on imaginait. Oui j'étais charmeur, oui j'aimais les femmes, mais je ne voulais pas mettre n'importe qui n'importe quand dans mon lit à tout bout de champs. J'étais quand même un gars bien, et prendre les femmes pour des objets ne faisait pas partie de mon état d'esprit. Enfin... me voilà donc dans ce canapé très inconfortable, avec une femme qui me plait beaucoup, et avec qui je vais... tricoter des bonnets péruviens pour enfants...

Après m'être protégé (oui parce que j'aime mon fils et que pour l'instant je ne veux pas lui offrir de petit frère et de petite soeur...), je ne mis pas très longtemps à passer à l'action. En même temps, Siloë entourant mon bassin de ses jambes, ne me poussait pas dans mes retranchements... Sa main dans ma nuque me rendait carrément dingue. J'avais tendance à être très, très sensible de la nuque, et il faut dire qu'elle savait bien y faire. Je frissonnais en sentant ses ongles se planter dans mon dos, laissant de longues traces rouges que je découvrirait plus tard. Nos bassins ondulaient maintenant à l'unissons, pour nous procurer un plaisir égal à l'un comme à l'autre. Ma main gauche remontait le long de sa cuisse, passant sur ses jolies fesses rondes. Mon autre main quant à elle, continuait de se balader là où bon lui semblait.

Le temps n'avait plus d'importance, je n'avais plus la notion de rien à vrai dire, mis à part l'envie dévorante de lui donner du plaisir. Et au bout d'un long et bon moment, le 7ème ciel arriva jusqu'à nous (à moins que ce soit nous qui y arrivions), et je la laissais étouffer un dernier gémissement dans mon cou. Mon coeur battait la chamade, mon souffle était très court. Je me décalais sur le côté pour pouvoir la prendre dans mes bras sans être obligé de l'écraser. J'étais à bout de forces. « Je devrais casser mon appareil photo plus souvent. » me dit elle avec un petit sourire malicieux. je ne pus m'empêcher de lâcher un petit rire amusé. « Je devrai t'inviter boire un café au Morning plus souvent !». Il me fallut quelques minutes avant que mon pouls redevienne à peu près normal. N'ayant pas l'habitude de ce genre de situation, je ne savais pas trop comment réagir. Etre naturel me semblait être la meilleure des solutions. Je me levais alors, en essayant de ne pas l'écraser, et lui tendais la main pour l'aider à se relever. «Une douche ?» Cette phrase n'avait aucun sous entendu malsain, ce n'était pas un appel à un second round. Ou du moins, pas au départ, elle le prendrait comme elle voudrait après tout... :lol: Je lui montrais alors la porte qui menait à une grande salle de bains avec une jolie douche italienne.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyVen 8 Mar - 0:13




I'm sure I know you...


En me levant ce matin, je ne pensais vraiment pas rencontre un aussi bel homme et encore moins finir dans son lit. Enfin… Sur son canapé pour être un peu plus précis. Et pourtant c’est bel et bien ce qui est en train d’arriver. Mon dieu voilà que je recommence à coucher avec le premier qui passe alors que je n’avais pas fait cela depuis plusieurs mois. Enfin le premier qui passe. Je l’ai déjà vu au boulot. Bon je me souviens à peine de lui, mais au moins c’est pas la première fois que je le vois. Et puis on a pris le temps de partager un petit déjeuner avant de venir ici. A croire qu’on fait les choses à l’envers. Bon tant pis, on pensera à cela tout à l’heure. Pour l’instant, je me concentre uniquement sur sa peau brûlante contre la mienne, ses lèvres qui jouent avec les miennes, ses mains sur mon corps. J’en perds presque la tête. Il ce protège rapidement (heureusement !) et très rapidement nous ne faisons plus qu’un pour mon plus grand bonheur. Ses hanches impriment rapidement la cadence et nous nous laissons emporter par notre désir. Mes mains cours doucement sur son corps. Je redessine ses abdominaux, presse ses fesses et finis par planter mes ongles dans la chair de son dos tant le plaisir est intense. Il m’en voudra peut être plus tard pour avoir laissé ma trace, mais pour l’instant il ne ce plaint pas vraiment. Nos baisers viennent étouffer nos gémissements. Nos bassins ondulent de manière anarchique et très vite nous ne faisons abstraction du temps. Les secondes et les minutes ce mélangent et c’est ensemble que nous poussons un dernier cri signe que nous avons atteint le septième ciel. Pas d’égoïsme, le plaisir est réellement partager. C’est à bout de souffle que je finis par plonger mon regard dans le sien. Je le taquine quelque peu et lui fais savoir que je devrais plus souvent casser mon appareil photo tandis qu’il me propose de m’offrir un café au Morning de manière plus régulière. Un léger rire s’échappe de mes lèvres tandis qu’il ce décolle et ce laisse tomber à côté de moi.

Un frisson me parcours lorsque l’air frais viens ce poser sur ma peau. Je tourne la tête vers lui et serait presque prête à le supplier pour qu’il revienne ce mettre sur moi. Pas vraiment le moment pour ça en réalité. Je ne sais plus trop comment agir d’un seul coup. Habituellement, mes amants s’endorment et je m’enfuis sans demander mon reste. Mais je peux pas vraiment lui faire le coup. Il est gentil et aussi bizarre que cela puisse paraître je compte bien le revoir après ce petit moment intime. Et puis il faut dire qu’il est plutôt doué au lit. Oh et puis il faut bien profiter de temps en temps. On ce regarde en souriant tout en essayant de retrouver un souffle normal. Ce qui est plutôt difficile il faut l’avouer. Finalement il ce lève et l’espace d’un instant, j’ai peur qu’il me demande de ramasser mes affaires et de partir sans rien dire de plus. Mais heureusement pour moi ce n’est pas le cas. « Une douche ? » Je suis en train de rêver c’est ça ? Apparemment non étant donner qu’il me tend la main. Main que je serre dans la mienne avant de me coller contre lui. Il fait plutôt froid dans la pièce et ma peau ce couvre d’une fine couche de frissons. Il m’entraîne dans une pièce attenante et me laisse découvrir une belle et grande douche italienne. Ce n’est pas du tout le moment propice et pourtant je ne peux m’empêcher de penser à Devon. Le coup de la douche c’est notre truc habituellement. Je secoue quelque peu la tête et plante de nouveau mon regard dans celui d’Arthur, chassant mon mari de mes pensées.

« Avec plaisir. » finis-je par lui dire tout en l’attirant avec moi sous la douche. Je me tourne un instant pour ouvrir l’eau et pousse le thermostat vers le chaud. L’eau ce met rapidement à couler entre nous et je passe ma main sur la nuque du jeune homme afin de l’embrasser de nouveau. Nos peaux glissent l’une contre l’eau au contact de l’eau et c’est plutôt agréable. Très agréable même. Il ce décale et ce tourne un instant pour ne faire je ne sais quoi et je remarque les quelques traces que j’ai laissé dans son dos. Mon dieu on dirait que je l’ai marqué. « Je suis désolée pour ça. » dis-je tout en laissant mon doigt glisser sur la trace rouge. Je dépose un baiser à cet endroit et sourit doucement. « Je peux me faire pardonner si tu veux. » finis-je par lui dire d’un air malicieux. Oui je suis pas prête de le lâcher…

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyVen 8 Mar - 18:29





...On se connaît nan ?


Pour être honnête, ça faisait très longtemps que je n'avais pas "pris mon pied" autant que ça avec une femme. Avec Violet c'était différent, surtout au début, parce qu'il y avait les sentiments. Mais même. C'était on ne peut plus sauvage avec Siloë, et j'adorais ça ! Je jetais un coup d'oeil sur la pendule, nous avions pris notre temps !! Heureusement, je n'avais rien de prévu de la journée, mon appareil photo étant en réparation, et je profitais donc de mon jour de repos, comme il se devait.

Encore nu devant elle, je lui proposais d'aller prendre une douche, après avoir bien transpiré sur ce canapé (que je ne verrai d'ailleurs plus jamais de la même manière à partir de maintenant). Je lui tendis alors ma main, qu'elle attrapa au passage pour se relever, avant de m'entraîner avec elle dans la salle de bain. J'en profitais pour regarder son corps nu - qui était parfait je dois l'avouer. J'adorais cette douche, et même si jusqu'à présent je n'avais fait qu'y prendre des douches seules, je l'adorais. Cela dit, je risquais de l'adorer encore plus aujourd'hui. Siloë m'attira vers elle, juste le temps pour elle d'ouvrir le robinet d'eau chaude que je me tournais pour nous préparer 2 serviettes pour notre sortie de douche. Je sentis alors ses doigts parcourir le long de mon dos, ce qui fit naître un frisson me parcourant de part en part. « Je suis désolée pour ça. » me dit elle avant que je ne me retourne. Je compris vite qu'elle avait laissé sa "marque" dans mon dos. Un petit sourire apparut sur mes lèvres. Je me rapprochais un peu d'elle. « Je peux me faire pardonner si tu veux. » me dit elle avec son air malicieux qui m'avait fait craquer déjà depuis le matin même. J'arquais mes sourcils avec un petit sourire tout aussi malicieux que le sien.

Il ne me fallut pas plus longtemps pour l'embrasser dans un instant de fougue extrême. Nos peaux se retrouvaient peu à peu et mes mains recommençaient leur course folle sur le corps nu de Siloë. L'eau ruisselait entre nous et la sensation était plus qu'agréable. Quand je lui avais proposé cette douche au départ, je n'y voyais aucune arrière pensée, mais il ne faut pas me chercher non plus ! Très rapidement le désir revint, comme si l'eau et la chaleur combinées au corps de Siloë étaient en train de me rendre dingue. Je la plaquais assez sauvagement contre le mur en pierre, ne lâchant pas ses lèvres. Elle avait visiblement compris que chaque fois qu'elle passait ses mains dans ma nuque, elle avait tout pouvoir sur moi, j'entrais quasi en transe. Le bout de mes doigts s'enfonçait dans la douceur de sa peau et le désir se faisait plus ardent de seconde en seconde. Elle était bien plus petit que moi, et bien que j'aimais les femmes plutôt petites, la position debout n'était pas aussi pratique que la position allongée, pour une question de pratique. Je la porta alors, mes deux mains placées sous ses fesses, juste le temps pour elle d'enrouler ses jambes autour de mon bassin. Il ne nous fallut pas longtemps avant de partir sur un 2nd round. C'était comme si nos corps étaient faits pour être ensembles, à ce moment précis. Je passais une main dans ses cheveux complètement trempés. C'est fou ce qu'une femme ruisselante est excitante ! Tous mes muscles étaient désormais contractés, saillants de tant d'efforts. Je plaça ma main sur le mur, à peu près au niveau de sa tête, simplement pour prendre appui et me reposer quelques dixièmes de secondes. Tout ça prenait une ampleur phénoménale et je sentais ma tête qui était en train de tourner à cause de la chaleur et du plaisir, qui montaient en même temps. Elle ne prenait plus la peine d'étouffer ses gémissements dans mon cou, et ça me rendait encore plus fou. Chaque ondulation de mon bassin ou du sien, chaque coup de rein était là simplement pour faire plaisir à l'autre et rien que cela.

Juste le temps de grimper au 7ème ciel pour la 2ème fois consécutive, que j'entendis la sonnette du studio rententir. Le coeur à mille à l'heure, les muscles tétanisant à moitié, j'essayais tant bien que mal de retrouver un rythme cardiaque correct et un souffle plus serein. Une 2eme coup de sonnette me coupa net. Je devais aller voir, au cas où. Je déposa alors un baiser sur les lèvres de Siloë avant de lui dire : «Bouge pas j'reviens !». Je sortis alors de la douche, entourant une serviette autour de ma taille, juste le temps d'aller voir qui était à la porte. Rien de très important, un livreur pour un colis important, contre signature. Et pendant que je signais pour ce foutu colis, je me demandais si Siloë allait vraiment m'attendre dans la douche, ou si elle était déjà en train de se rhabiller avant de s'enfuir...

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyDim 10 Mar - 15:12




I'm sure I know you...


Me levant du canapé, je me laisse entraîner par Arthur, jusqu’à la salle de bain où nous attendais une belle douche. Je dois avouer que je ne dirais pas non à laisser de l’eau couler sur ma peau et sur la sienne par la même occasion. Sans réfléchir plus longtemps, je l’emmène avec moi. Tandis que je tente de comprendre comment fonctionne le robinet – plus complexe que ce que l’on pourrait penser – Arthur me tourne le dos pour attraper des serviettes de bains. Lorsque je remarque les traces rouges que j’ai laissées sur sa peau je me mords la lèvre. Putain j’aurais pu faire attention quand même, on dirait que je l’ai marqué à vie maintenant. Enfin. Je laisse mon doigt courir sur un des sillons et m’excuse auprès du jeune homme. Il ce retourne et c’est d’un air malicieux que je finis par lui dire que je pourrais facilement me faire pardonner. Et oui je sais me montrer mignonne des fois. Il ne lui en faudra pas plus pour revenir m’embrasser. Bordel. Il embrasse vraiment bien quand même. Il sait y mettre de la fougue sans pour autant être brutal. C’est sauvage, mais c’est bon.

L’eau s’écoule entre nous et je me retrouve très rapidement trempée. Heureusement que j’avais mis l’eau chaude sinon on aurait finis par mourir congeler. Ou pas vu la chaleur qui ce dégage entre nous à l’instant même. Alors que je nouais mes mains autour de sa nuque, il finit par pousser contre le mur. Ses baisers font de plus en plus pressants et il ne me faudra pas longtemps pour laisser échapper de nouveaux gémissements d’entre mes lèvres. Ses mains sont partout et nulle part à la fois et il me rend dingue. Tout simplement. Pousser par le désir, il passe ses mains sous mes fesses et je comprends rapidement où il veut en venir. Sans quitter ses lèvres, j’enroule mes jambes autour de ses hanches. Il pose de nouveau mon dos contre le mur froid de la douche et en quelques minutes il s’invite en moi. Je laisse mes lèvres glisser dans le creux de son cou tandis que mes mains dessinent le contour de ses muscles contractés. Cela faisait longtemps que je n’avais pas passé un moment aussi bon. Je me laisse envahir par le désir et j’en ai presque la tête qui tourne. Cette fois je ne me cache plus, laissant exploser mon plaisir. Chaque ondulation de son bassin était synonyme d’un bien fou. Et bien entendu il ne nous faudra pas longtemps pour atteindre le septième ciel une nouvelle fois. Je suis à bout de souffle et je laisse mes pieds toucher le sol tout en restant accrocher à lui. Je crois que je ne vais pas le laisser partir facilement celui-là. Juste à l’instant où je pense cela, un puis deux coups de sonnette viennent nous interrompre. Roh c’est pas vrai. Je vois qu’il hésite, mais il finit par sortir de la douche tout en m’embrassant. Il me demande de ne pas bouger et je rigole. Je me tourne et profite de cet instant pour prendre une vraie douche. Je ferme les yeux et laisse l’eau couler sur mon visage. Je suis exténuée et je rêve d’un bon lit avec le jeune homme.

J’attends quelques minutes, mais commence à avoir froid et décide de sortir à mon tour. J’attrape la serviette qu’il avait laissée pour moi et m’enroule dedans. Je jette un coup d’œil dans le miroir et me rends compte que mon maquillage à légèrement couler. Tant pis. J’essaye de rattraper les dégâts rapidement et passe une main dans mes cheveux pour les démêlés. Ils sont encore trempées et commence à friser. J’entends Arthur discuter avec quelqu’un à la porte et me décide à faire le tour de son studio de manière plus attentionnée que tout à l’heureux. Parce que oui je dois l’avouer je n’avais rien écouté. Absolument rien. Je resserre la serviette autour de ma poitrine et part donc à l’aventure. Je me retrouve dans une pièce empli d’appareils photos et décide de m’arrêter là. Ouah. J’en ai le souffle coupé. Il a beaucoup plus de matériel que moi. J’en serais presque jalouse. J’effleure un vieil argentique du bout du doigt et attrape un autre appareil entre mes mains. C’est juste dingue. J’aimerais tellement pouvoir m’en servir. Perdue dans mes pensées, je finis par me rendre compte qu’Arthur m’appelle et me cherche. « Je suis là. » criais-je et il ne lui faudra que deux petites minutes pour me rejoindre. Je me force à garder la bouche fermer lorsque mes yeux ce posent sur son torse et lui offre un petit sourire. « C’est impressionnant tout ce que tu as. Je serais presque jalouse. » Je pose l’appareil que j’ai entre les mains et vais voir les autres. Je finis par tomber sur un appareil que je connais plutôt bien. « Oh mon dieu. J’ai toujours voulu en avoir un comme ça, mais j’ai jamais trouvé. » dis-je alors comme une petite fille. Je me tourne vers lui et vois qu’il sourit. Oui des fois je suis vraiment un peu trop surexcitée lorsque je parle de photo. Le pauvre, il va sincèrement me prendre pour une dingue. « Tu voudrais pas me servir de sujet un de ces jours ? » lui demandais-je d’un air malicieux.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyLun 11 Mar - 9:52





...On se connaît nan ?


Nan mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter qu'un livreur vienne nous casser un moment pareil ! Encore heureux, on avait fini quelques secondes plus tôt. D'ailleurs je crois que si ça n'avait pas été le cas, je n'aurai pas quitté Siloë pour aller ouvrir. Toujours est-il que je me retrouvais en serviette quasi dehors, et que je les pelais grave ! Une fois signé, le paquet déposé sur le buffet de l'entrée, la porte refermée, je retournais dans la loge en longeant le couloir. Ce que je craignais venait d'arriver. Siloë n'était plus là, volatilisée. En même temps, je l'aurai vue partir puisque j'étais devant la porte ! Je me décidais alors à l'appeler pour essayer de trouver où elle était. Heureusement que mon studio était bien chauffé parce que j'aurai pas pu me trimballer en serviette comme ça pendant des heures. Je trouvais ça mieux pour mes modèles que le studio soit bien chauffé, pour éviter qu'elles aient froid quand elles sont peu vêtues !

«Siloë ????». Elle mit quelques secondes avant de se rendre compte que je l'appelais, et elle me répondit enfin : « Je suis là. ». Je me dirigeais au son de sa voix, et la retrouvais dans l'arrière studio, là où je rangeais tout mon matériel. C'est vrai que c'était plutôt impressionnant. Mais j'avais trimé pour tout ça, alors j'estimais le mériter. « C’est impressionnant tout ce que tu as. Je serais presque jalouse. » Je la regardais manipuler mes appareils pendant que je me rapprochais d'elle avec un petit sourire. Elle était délicate, ça se voyait qu'elle connaissait la valeur de ces petites bêtes. Quand on est photographe, on est passionné par un rien, à part pour les appareils photos jetables, et encore ! On peut faire beaucoup de choses avec pas grand chose, suffit d'avoir la fibre artistique... Je m'adossais sur le mur près d'elle et croisais mes bras tout en ne la lâchant pas du regard. «C'est moi qui vais être jaloux si tu continues de les caresser comme ça !». Elle lâcha un petit rire avant de changer d'appareil entre ses mains . « Oh mon dieu. J’ai toujours voulu en avoir un comme ça, mais j’ai jamais trouvé. » Je lui offrais un petit sourire avant de lâcher. «J'te le prête si tu veux ! C'est une merveille ! Tu verras il fait des trucs assez hallucinants...» Je me redressais et ouvrais un petit placard, pour en sortir un flash cobra datant de la même année que l'appareil argentique qu'elle avait entre les mains. «Tiens... et puis ça me permettra d'être sûr de te revoir !». Le petit sourire au coin des lèvres voulait dire beaucoup. Je n'étais pas du genre à taper la causette avec mes conquêtes, mais avec elle c'était différent. Finalement, j'étais un peu attaché à elle quand même. Pas le genre d'attachement qui fait qu'on veut passer sa vie avec la personne, mais ce genre d'attachement qui fait qu'on a envie de la revoir, tout simplement.

« Tu voudrais pas me servir de sujet un de ces jours ? » me dit-elle en me regardant de haut en bas, ses yeux s'attardant son mon buste encore légèrement luisant. Il faut dire qu'après ce qu'on venait de faire, mes muscles étaient plutôt bien dessinés, comme après une séance de sport. J'éclatais littéralement de rire avant de lui dire : « Tu sais que j'ai fait des photos pour une ligne de sous vêtements y'a quelques années, j'avais besoin de fric. Et c'est entre autre grâce à ça que j'ai pu m'acheter une bonne partie de ce que tu vois ici !» J'espérais juste qu'elle n'allait pas me demander de voir ces photos. Pas que je ne les aimais pas, mais je n'étais pas mannequin de profession, et ça me gênait quand même, même si elle m'avait vu pendant des heures nu ! Je fis le tour d'elle pour aller chercher un appareil bien spécifique. Mon premier appareil photo ! J'avais 12 ans et c'est ma soeur qui me l'avait acheté, y mettant toutes ses économies. Un Polaroïd, un vrai, le premier, avec les bandes de couleur sur le dessus. JE m'en servais souvent, notemment pour faire les photos "backstage", ou en soirée. Et je les affichais toutes dans la loge. Ça faisait partie de la déco, une tapisserie improvisée ! Et parfois je restais des minutes entières à me remémorer les souvenirs grâce à ces photos.

«Siloë ?» Elle se retourna vers moi, juste le temps que j'appuie sur le bouton pour déclencher la photo. Elle me fit un sourire après coup, avant de me taper sur l'épaule. Je venais de lui voler une photo, mais j'espérais bien me souvenir longtemps de cette journée passée avec elle. «On en fait une tous les 2 ?» Je m'approchais d'elle et passais mon bras dans son dos, posant ma main à sa taille pour la rapprocher de moi. Mon autre main tendue, je pointais le Polaroïd vers nous, et tirais la langue comme un enfant avant de déclencher la photo. Je déposais un baiser sur sa joue avant de détacher mon étreinte. La photo sortait de la petite machine et j'éclatais de rire en voyant que Siloë avait finalement fait la même tête que moi. On était mignons là tous les deux, comme des ados ! Surtout que la photo se coupait en dessous de nos épaules et que du coup on devinait notre nudité. Je trouvais ça plutôt marrant...

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyDim 17 Mar - 17:38




I'm sure I know you...


Je m’échappe de la douche et décide de faire un tour dans le studio. Je n’ai pas vraiment suivi la visite qu’il m’a fait faire tout à l’heure étant un peu trop passionner par ses lèvres. Mais maintenant qu’il est occupé je peux aller me balader tranquillement. Enroulée dans une serviette je finis par arriver dans une pièce empli du matériel d’Arthur. Autant dire qu’il possède un sacré collection. Cela ce voit qu’il aime son métier et sans aucun doute qu’il fait ça depuis longtemps. On ne possède pas autant de boîtier et d’objectif lorsque l’on démarre dans le métier. Même avec près de cinq ans de carrière derrière moi je n’ai pas autant de matériel. Bon en même temps j’ai pas mal galérer pendant mes premières années. Jusqu’à ce que James me repère sans lui j’aurais sans aucun doute déjà abandonné l’idée de devenir photographe. Enfin. Impressionner je frôle un peu tout du bout des doigts comme pour m’assurer que c’est bel et bien la sous mes yeux. Arthur m’appelle et finit par me rejoindre. Le pauvre il a dû avoir peur de m’avoir vu partir. Je lui explique à quel point je suis impressionner et surtout que je serais presque jaloux de tout ce qu’il a en sa possession. Le jeune homme me regarde tendrement et je ne peux m’empêcher de sentir le rouge me monter aux joues. « C'est moi qui vais être jaloux si tu continues de les caresser comme ça ! » Je rigole nerveusement et continue mon inspection comme si de rien n’était. « C’est moche la jalousie Monsieur Delorme. » dis-je d’une voix enfantine. Avant de poser mon regard sur un appareil bien particulier.

L’appareil que je voudrais avoir depuis que j’ai découvert le métier. C’est hallucinant. J’en rêve vraiment depuis des années, mais je n’ai jamais eu les moyens. Arthur ne semble pas étonné par mon intérêt et finit par me dire qu’il pourrait me le prêter. Cette fois je me sens obligée de me tourner vers lui. Il est sérieux ? Mon dieu oui il est sérieux. J’en reviens pas. On ne ce connaît même pas et il me propose de me prêter un appareil qui vaut une petit fortune. Je suis tellement surprise et impressionner que je ne sais même pas quoi lui dire. Je me contente de lui sourire comme une idiote. Il s’éclipse un instant et revient avec un flash pour coller avec l’argentique que j’ai entre les mains. « Tiens... Et puis ça me permettra d'être sûr de te revoir ! » Oh. Il voulait déjà me revoir. Je dois avouer être assez impressionné. Je ne sais pas trop quoi dire. Je me sens comme une adolescente d’un seul coup. Aller Siloë reprends toi. « Ouah. Euh… Merci. » lui dis-je alors comme une idiote. « Non vraiment merci beaucoup. Je te promets que je vais en prendre soin. C’est super gentil. Vraiment. » Je redépose délicatement l’appareil photo sur le meuble me promettant de ne pas l’oublier en partant.

En riant et de manière joueuse je demande au bel apollon s’il ne voudrait pas me servir de sujet un de ces jours. Je serais totalement capable d’en monter un de toutes pièces juste pour pouvoir le prendre en photo et ce sous toutes les coutures. Je suis sûre qu’on pourrait passer une bonne journée en plus. Juste a partagé notre passion sans complexe. « Tu sais que j'ai fait des photos pour une ligne de sous vêtements y'a quelques années, j'avais besoin de fric. Et c'est entre autre grâce à ça que j'ai pu m'acheter une bonne partie de ce que tu vois ici ! » Oh mais c’est que ça devient intéressant. Monsieur à été mannequin. Je lui souris malicieusement et m’approche de lui dangereusement. Je laisse un courir un doigt sur son torse et plante mon regard dans le sien. « Et… Tu crois qu’un jour je pourrais voir ces photos ? » Je m’attends déjà a un non, mais qui ne tente rien n’as rien après tout. Et puis je sais pas. Peut être qu’avec mon charme il va craquer. Pourtant il ne reste pas devant moi. Il ce dérobe et je continue mon observation pendant qu’il part à la recherche de je ne sais quoi. Il m’appelle et lorsque je me retourne j’ai à peine le temps d’entre le déclencheur d’un appareil pour comprendre qu’il vient de me prendre en photo. Oh non. Je déteste ça. J’ai beau être photographe je ne m’aime pas sur les clichés. « Bon celle là tu l’enterre d’accord ? » lui dis-je rapidement. « J’aime pas me voir en photo… » Non je déteste vraiment ça.

Pourtant il arrive à m’attirer à lui et à me proposer une photo. Je plante mon regard dans le sien et hoche les épaules. « Bon juste pour toi alors. » Je me tourne vers l’appareil qu’il tient à un bras et comme une gamine de douze ans je tire la langue. Heureusement Arthur à décider de faire la même chose que moi et je me sens un peu moins idiote du coup. Il a l’air content de son cliché étant donner qu’il éclate de rire. Je me poste sur la pointe des pieds et regarde le résultat. Pas mal en effet. On dirait deux idiots, mais c’est pas grave. « On est mignon. Un peu con, mais c’est pas grave. » dis-je en riant de plus belle. Un peu nu aussi. Mais ça aussi c’est pas grave. Je m’approche encore un peu de lui et lui vole un baiser. Après tout je vais pas m’en priver alors qu’il est juste là devant moi. Je glisse deux doigts entre sa serviette et la peau de son ventre pour l’attirer à moi. « En tout cas, c’est une très bonne matinée. » Je l’embrasse encore une fois. « Vraiment très bien. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth EmptyMar 19 Mar - 20:02





...On se connaît nan ?


J'eus le malheur d'avouer à Siloë qu'il y a quelques années, j'avais fait des photos pratiquement nu pour une marque de lingerie masculine. Aussitôt, elle s'approcha de moi, me faisant du charme : « Et… Tu crois qu’un jour je pourrais voir ces photos ? ». Un large sourire s'épanouit sur mon visage. Elle savait ce qu'elle voulait, et j'aimais ça. A vrai dire, j'adorais sa façon de me demander les choses, accompagnant ses demande d'un sourire malicieux. Je secouais alors la tête. «Quand tu seras sage ! Une autre fois peut être ! Je veux être sûr que tu sois une tombe et que ces photos restent entre nous !». Pas que j'en avais honte, mais que c'était quand même intime de montrer ce genre de choses. Ok, on venait de faire l'amour, 2 fois, et alors ? Ce n'était pas la même chose après tout !

On finissait par se prendre en photos en faisant les cons. J'adorais celle de nous deux, je comptais bien l'afficher, et non l'enterrer comme elle me le demandait. Elle se rapprocha d'ailleurs de moi et m'attirait vers elle pour m'embrasser.« En tout cas, c’est une très bonne matinée...Vraiment très bien. » Je lui souris, la prenant dans mes bras pour l'embrasser à nouveau. «Moi aussi j'ai passé une très bonne matinée, j'aurai jamais pensé la passer à faire ce genre de choses, mais je ne vais pas m'en plaindre !!». J'embrassais le bout de son nez, juste avant d'entendre crier «ARTHUUUUUUUUUUUUUUUUUUR». Je sursautais et me séparais de Siloë, et de notre petit moment de tendresse. J'allais pour me diriger vers la porte d'entrée d'où venait le cri, quand Capucine, ma petite soeur, arriva en trombe dans la grande salle du studio. D'abord ébahie de nous voir Siloë et moi en tenues légères, elle se reprit rapidement, en prenant un air grave. «ARTHUR LUCAS DELORME !!! Tu m'avais promis de venir avec moi ce matin pour mon entretien avec le boss du journal !! Tu m'as plantée comme une grosse gourde, je t'ai attendu toute la matinée... et toi, t'étais là comme un don juan à... à ... à faire des cochonneries avec une fille... » elle se décalait pour regarder Siloë, avant de se remettre dans mon champs de vision, et de continuer sur sa lancée «... bien trop jolie pour tes petits yeux de merlan fris ! ». J'attendais une demi seconde pour être sûr qu'elle avait bien fini de m'engueuler. J'étais mort de rire intérieurement, et même si j'essayais de le cacher, j'avais du mal, ça se voyait dans mes yeux et dans le sourire que j'essayais de dissimuler. Je me décalais alors et tendais la main à Siloë pour qu'elle me rejoigne. La pauvre elle ne savait plus où se mettre. «Capucine, j'te présente Siloë. Siloë, c'est Capucine, ma petite soeur...». Capucine fit un sourire à Siloë avant de croiser mon regard et de me faire les gros yeux. «Toi, tu perds rien pour attendre ! T'as de la chance que j'ai réussi à décaler le rendez vous d'une heure ! Alors maintenant habille ton p'tit kiki et on va à ce foutu entretien !». Elle se retournait en secouant la tête d'un air désespéré, et avant de quitte le studio elle ajoutait «Et bouge ton boule !». J'éclatais de rire avant de me retourner vers Siloë. «Je suis désolé de cette apparition... décidément, cette journée va de surprises en surprises...».

On allait tous les deux dans la loge pour se rhabiller, je mettais un peu d'ordre et en profitais pour la regarder enfiler ses vêtements. Je ne voulais pas en perdre une miette. Avant de la laisser filer, je courais dans le studio et mettait le fameux appareil argentique sur lequel elle avait craqué, dans son sac, et lui tendait la bandoulière pour qu'elle le récupère. «Tiens... n'oublie pas ça... ce serait dommage qu'on ne se revoit pas !». Je lui adressais un sourire rempli de tendresse. J'avais passé un réel bon moment avec elle, et j'espérais, en effet, que ce ne soit pas la dernière fois que nous nous voyions. Je déposais un dernier baiser sur ses lèvres avant de la laisser sortir du studio, et de refermer la porte. Je lui adressais un signe de mains, et retrouvais ma soeur pour aller à son entretien...

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty
MessageSujet: Re: /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth   /!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

/!\ SAV, pas une partie de plaisir... pour le reste... × Siloë-Jules griffinth

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MORNING COFFEE ™ :: Rps terminés-