Blakey & Damian
Oh regarde un éléphant bleu ! moi j'les préfère roses d'abord

Brothership, we know it } J'étais dans un labyrinthe bleu et violet, entouré de haies aux fleurs roses au pistil doré. A ma droit : Robyn. MON Robynou d'amour. A ma gauche : Blakey : mon frérot d'amour aussi. On semblait tous les trois heureux, le sourire au visage. Il faisait beau, le ciel était dégagé et bleu. On entendait au loin le chant mélodieux d'un petit oiseau. On avançait, on parlait, on ne se heurtait jamais à un cul de sac. Soudain, un lapin blanc nous passe devant, l'air très affairé. Un lapin affairé ? Euké... Soit. On le suit, normal. Là on tombe sur un télétubbie, le violet là. Il commence à faire sa petite danse quand scoubidou lui passe devant en criant son nom comme un tebé. Regard perplexe entre nous, mais on est pas plus dérangés que ça quoi. Bon, on se casse quoi, au bout d'un moment faut peut être songer à avancer dans le labyrinthe et là, PAF, cul de sac ! Ouais j'avais dis qu'on en avait pas eu jusque là mais faut toujours qu'on me contredise hein ? Breuf. Et sur qui on tombe ? Nos parents, à Blakette et à moi. Et l'air réprobateur qu'il nous lancent à Robyn et à moi ben, jolempas. Genre il me fait flipper quoi. Genre je me sens trop mal tout d'un coup, l'estomac qui tombe dans mes chaussettes Mickey et tout ! Ouais parce que je sais que là ils ont capté. Capté ce que personne ne semble comprendre jusqu'à présent, ce que moi même je me cache et ne comprend pas...

« BIP BIP BIP » Ouech satané de réveil. Même si là je devrais lui en être reconnaissant itout quoi mais ce bruit me scie trop le crâne le matin quoi. Faudrait que je pense à mettre une chanson des 1D moi, héhé. Trêve de plaisanterie, moi je me sentais aussi mal que dans ce rêve. Ben oui parce que rien d'y repenser j'ai la boule au ventre. N'importe quel psy à la con l’interpréterait en disant des stupidités dans le genre de 'malgré ton caractère enfantin tu caches une réelle souffrance qui...' et patati et patata. JOVAIS TRÈS BIEN MERCI. Et c'est pas parce que je me parle tout seul que j'ai un problème okay ? Mais dans tous les cas je sais qu'il y a bel et bien un truc qui me ronge de l'intérieur : cacher ce secret. Mes sentiments, mon homosexualité, tout ! Je sais que j'arriverais jamais à dire à Robyn ce que je pense de lui, ça ruinerait notre amitié et je veux vraiment éviter ça. Mais à mon frère. Je lui ai jamais rien caché à lui. Mais comment aborder le sujet ? Et s'il me regardait différemment après ? Je ne le supporterais pas. D'ailleurs ça me fait penser... IL EST REVENU ! Il vit chez moi le bougre ! et josuicrocontent ! OMG faut que j'aille le réveiller moi il a pas encore de réveil... Alors, normal, j'arrive en pyjama pingou et je saute sur son lit. « BLAKEEEEEEEEEEY Y A UNE CAROTTE VOLANTE DEVANT LA FENÊTRE !! » Oui, tout va bien chez moi merci.

Blakey & Damian
Oh regarde un éléphant bleu ! moi j'les préfère roses d'abord

Brothership, we know it } Moi le matin, comme moi le soir, ben... On dirait que j'ai deux neuronnes qui se battent en duels, et qui s'entretuent. Enfin en plus joyeux parce que je vis au pays des bisounours personnellement quoi. Donc ne trouvez pas étonnant que je sois à genoux sur le lit de Blakette, mon petit frère -oui non je vous rassure il s'appelle pas comme ça en vrai - en train de lui crier qu'il y a une carotte volante devant la fenêtre, et ne vous étonnez pas non plus si lui me répond que sa Constance est chez les Oumpa Loumpas. On est comme ça tous les deux, tout à fait normaux. Donc voilà, on était partis dans une conversation très censée et terre-à-terre. Tu veux ton lait dans ta tasse Mickey ou celle Pocahontas ? Puis sans attendre de réponse de saute du lit de Blakey en mode Buzz l’Éclair et, mettant ma main sur ma bouche et refaisant la respiration de sangsue du plus célèbre personnage de Star Wars, je lançais un : Je suis ton frère ! Puis je sortais dans le couloir en courant comme un dingue. Quelques minutes plus tard je revenais avec un plateau sur lequel se trouvaient pains au chocolat, croissants et chocolat au lait pour nous deux, puis je m'allongeais à côté de mon frère pour entamer la discution. Je croquais à pleines dents dans le pain et jetais un coup d'oeil furtif vers mon frère. J'allais aborder un sujet fâcheux mais on se dit tout lui et moi après tout. Le problème, c'était que j'étais sur la pente glissante à risquer de mentionner Robyn dans la discution et ça je voulais pas. Je voulais pas en parler, j'étais trop perdu. Mais bon... Il fallait bien en parler un jour donc bon. T'en est où avec Constance ? Constance c'était le grand amour de mon frère. Une jolie fille bien que pas trop mon style - normal j'aime les mecs, maggle. Mais bon, lui comme moi on est dans le caca à ne pas savoir comment gérer tout ça, alors peut être qu'en parler nous aiderais ?