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 Now I can talk, no one gets off → A&S

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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
staff → les habitués du café
Côté coeur : Marié à l'homme de ma vie, au père de nos deux magnifiques petites filles, à mon âme sœur ◕‿◕✿
Job : Propriétaire du Morning Coffee, architecte pendant les heures de sieste de Quinn et Mary
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MessageSujet: Now I can talk, no one gets off → A&S   Now I can talk, no one gets off → A&S EmptyLun 3 Sep - 21:07


Ainsley & Sebastian


Une nouvelle journée commençait au Morning Coffee. Cette fois, j’avais pris la charge d’ouvrir les portes au public. Tout particulièrement parce que je devais recevoir le nouveau lave-vaisselle aujourd’hui. Petit cadeau d’arrivée, ce dernier avait lâché dès mon premier jour de travail. Autant quelques jours de vaisselle à la main c’était sympa et ça rappelait les premières années du café, autant ça en devenait vite lassant. Mais heureusement, le calvaire était fini, et les employés et moi pouvions retourner au 21ème siècle tranquillement. Le reste de la matinée fut des plus normales et je n’avais à gérer aucune crise exceptionnelle. J’en profitais alors pour tester de nouvelles recettes afin de peut-être, dans le futur, agrandir le menu et la variété de café. Je m’étais promis de ne pas dénaturer le travail de mes géniteurs, ça ne voulait pas dire que je ne pouvais pas l’améliorer.

Entre deux commandes de clients, je testais donc des mélanges à l’image d’un chercheur qui travaillerait pour trouver le remède contre le sida. Mes cafés ne soignaient certainement pas les maladies, mais ils adoucissaient le cœur des gens et leur redonnaient le sourire. C’était déjà bien assez pour moi. Et c’était d’ailleurs la raison qui avait poussé mes parents à ouvrir ce café il y a de ça vingt-cinq ans. Aujourd’hui il faisait partie du paysage de Town Square ; tout le monde y venait, et tout le monde avait été touché par le décès de ses propriétaires. Ça ne les avait pas empêché d’y retourner et de retrouver cette même ambiance. Et c’est en partie pour ça que j’aimais tant cette ville. Tout le monde était là pour tout le monde, peu importe les circonstances.

Alors que je m’essayais à un mélange peut être douteux, une jeune femme vînt passer commande devant moi. Je la voyais lire chaque ligne du menu en face d’elle pour trouver le type de café dont elle avait besoin aujourd’hui. Les minutes passaient, et je l’entendais toujours bégayer sa commande qui ne prenait pas plus forme. J’attendais donc, sans dire le moindre mot. Le temps passait encore, et je finissais par goûter la tasse que je venais de concocter, agréablement surpris du résultat. J’en notais la composition, et tout en regardant la cliente l’air désespéré, j’en refaisais une tasse. Une fois celle-ci pleine, je soupirais longuement, et la déposais devant elle. « Tenez, goutez ça. Cadeau de la maison. » annonçais-je au même moment à la demoiselle, avant de me poser à l’arrière du comptoir, sirotant ma propre tasse que j’avais fait quelques minutes plus tôt.

Jetant un œil dans la salle, je remarquais que tout le monde était tranquillement dans son, accompagné ou seul, appréciant son café avec le plus souvent une petite douceur à côté. Personne ne semblait avoir besoin de moi pour l’instant, et j’appréciais donc les quelques minutes de répits que le monde malgré lui m’accordait. Je fixais la jeune inconnue devant moi, et ne pouvais m’empêcher d’espérer que son café lui plairait. Quitte à me stresser en ne sachant pas quoi prendre pendant de longues minutes, autant qu’elle me serve désormais de cobaye pour tester mes créations. Je me demandais également si c’était une habituée du lieu ou que c’était la première fois qu’elle mettait les pieds ici. Si elle était toujours comme ça pour choisir son café ou qu’aujourd’hui quelque chose la perturbait et l’empêchait de réfléchir normalement. J’aurais peut-être des réponses si j’avais la force d’engager une véritable conversation plus tard, en attendant, j’attendais une simple réaction face à cette boisson gratuite.
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MessageSujet: Re: Now I can talk, no one gets off → A&S   Now I can talk, no one gets off → A&S EmptyLun 3 Sep - 22:24

La nuit blanche d'Ainsley n'avait pas été de tout repos. Une fois qu'elle s'y était mentalement préparée, la jeune femme s'était finalement mise à déballer ses cartons. Cartons qui s'avérèrent pour la plupart à moitié vide et donc d'une inutilité totale. Elle avait aussi dût monter étagères et autres commodes pour meubler un tant soit peu son appartement désespérément vide, qui avait, jusqu'alors, presque l'air inhabité. Malheureusement pour elle, bien qu'elle soit habile de ses mains en temps normal, monter des meubles n'était décidément pas son truc, et ses pouces et autres doigts avaient souffert le martyre lors de l'opération. Après ceci, elle entreprit de repasser tous ces vêtements qui avaient subis le déménagement, un par un, pour ensuite les plier au carré et les déposer délicatement dans l'armoire bancale qu'elle avait 'réussi' à monter. Alors qu'elle eût fini et qu'elle allait se coucher, aux environs de huit heures du matin, c'est le moment que sa grand-mère avait choisi pour l’appeler et prendre de ses nouvelles. Enfin, prendre de ses nouvelles, et surtout pour lui demander de lui rappeler comment se servir de l'imprimante. Il était donc pas loin de dix heures du matin quand Ainsley eût enfin l'occasion d'aller dans son lit pour se reposer, et dormir.

À quatorze heures, quand le soleil brillait dans le ciel, le bandeau qu'elle avait sur les yeux ne fit réellement plus effet. La jeune femme fut donc contrainte de se lever. Alors qu'elle s’assit sur le bord de son lit pour se frotter les yeux, elle se rendit compte qu'elle était presque autant fatiguée que quatre heures auparavant. Elle secoua la tête et se leva pour se regarder dans le miroir suspendu à sa porte. Le visage d'Ainsley était d'une pâleur effroyable. Des cernes violettes entouraient le bas de ses yeux. Des mèches de cheveux brunes encadraient son visage endormi. Elle soupira et fila se doucher. Quand elle en sortit, elle eût l'agréable sensation d'être plus réveillée et sourit quelques peu. La jeune femme s'appliqua à rendre son visage un peu plus vivant, et se prépara. Ainsley jeta un œil dans ses placards qui étaient eux aussi désespérément vides. Elle fit la moue et réfléchit à un endroit où elle pourrait prendre un café, histoire de se réveiller. Elle se remémora alors son parcours lors d'un jogging qu'elle avait fait quelques jours plus tôt. La devanture d'un commerce appelé 'Morning Coffee' lui revint alors à l'esprit. Un café, ce serait très bien. Elle attrapa ses clés et son sac à main puis parti à pieds.

Une ambiance chaleureuse la frappa alors qu'elle rentra dans le café. La chaleur et les nombreux murmures la fit quelques peu sourire. Ainsley baragouina un 'bonjour' en passant la porte, et s'approcha du comptoir. Pour être totalement franche, Ainsley n'avait jamais vraiment bu de café. À vrai dire, elle n'aimait pas le goût que ça avait, ni cette couleur noire peu attirante. En fait, elle en buvait seulement quand elle n'avait pas le choix, comme aujourd'hui, où seule la caféine pourrait peut être la réveiller un tant soit peu. Une fois au comptoir, elle regarda attentivement le menu. Elle ne savait décidément pas quoi choisir et ne cessait de bégayer maladroitement une commande ou une autre. La présence de l'homme, le propriétaire sans doute, derrière le comptoir qui l'épiait en attendant qu'elle retrouve la parole, la rendait mal à l'aise. « Je.. Je vais prendre.. Euh.. Ah oui, euh.. » À vrai dire, pas habituée des cafés, elle n'avait absolument pas la moindre idée de quoi prendre, et le grand choix proposé la perturbait encore plus. Ainsley le vit boire dans une tasse qu'il tenait à la main, puis il s'affaira sans prêter plus attention à elle.

Le bruit de la tasse devant elle la surprit. « Tenez, goûtez ça. Cadeau de la maison. » Elle leva les yeux vers l'homme et échappa un soupir de soulagement. « Oh, merci, merci beaucoup. » Ainsley lui sourit timidement et agrippa la tasse entre ses deux mains. La couleur du breuvage ne ressemblait pas à celle du café, mais elle ne le fit pas remarquer. Elle prit une gorgée. Bien qu'elle n'avait pas la moindre idée de ce que ça pouvait être, Ainsley fut très agréablement surprise. La boisson n'avait pas ce goût de café trop prononcé qu'elle n'aimait pas. C'était définitivement un mélange, mais elle adora ça. La jeune femme leva les yeux vers l'homme qui regardait autour de lui. « C'est excellent. Qu'est ce que c'est ? » Elle attendit sa réponse en sirotant sa propre boisson, le remerciant secrètement de ne pas avoir fait perdre plus de temps à chacun d'eux et d'avoir voler à son secours.
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MessageSujet: Re: Now I can talk, no one gets off → A&S   Now I can talk, no one gets off → A&S EmptyMer 5 Sep - 0:57


Ainsley & Sebastian


A peine revenu en ville, je redécouvrais toutes les sortes de clients qu’on pouvait trouver dans un café. L’habitué qui prend toujours la même chose. L’habitué qui choisit son café en fonction de son humeur du jour. Le nouveau perdu qui commande le premier nom sur la liste pour éviter de passer trop longtemps sur le menu et ainsi passer pour un touriste. Le nouveau qui ne prendra pas cette peine et décortiquera l’intégralité du menu avant de finalement prendre la plus basique des commandes. Le couple qui pense se connaitre par cœur et demande une tasse pour sa moitié mais se foire totalement sans que l’autre ne dise rien parce qu’il a envie de lui faire plaisir. La famille qui va demander un truc différent pour chaque membre juste pour me gonfler et me faire perdre mon temps. Et j’en passe et des meilleurs. J’ignorais si je préférais ne pas perdre mon temps en faisant les tasses les plus banales, ou si je préférais passer des heures à mélanger des ingrédients qui n’auraient jamais dû rentrer en contact avec du café en premier lieu. Le premier avait l’avantage d’être simple. Le second avait le talent de me faire utiliser mon cerveau plutôt que de vivre par automatisme. Et ce n’était pas plus mal. C’était probablement pour ça que je me plaisais à chercher de nouvelles recettes pour ma carte. En plus je me divertissais en les faisant tester à ma catégorie de client les plus drôles : les paumés.

Aujourd’hui j’avais droit à un beau spécimen. La jolie brune devant moi n’aurait très probablement jamais réussi à passer commande si je n’avais moi-même pas déposé une tasse sous ses yeux. Certes elle ne me payerait pas, mais au moins elle n’allait pas me stresser plus longtemps à baragouiner dans sa barbe. Et au moins j’aurais un avis objectif sur ma nouvelle tentative. Personnellement j’appréciais beaucoup. Mais j’étais biaisé par le fait que j’avais goûté les pires cafés du monde et que par conséquent ceux du Morning Coffee – aussi originaux soient-ils – seraient toujours bons. Sans oublié que par égo je n’admettrais jamais créer quelque chose de mauvais. Fin du débat. La jeune femme accepta finalement sa tasse d’un simple : « Oh, merci, merci beaucoup. », et j’attendis le verdict. Je faisais semblant de ne pas m’y intéresser en faisant glisser mon regard dans la salle, mais scrutais tout de même du coin de l’œil les lèvres de la demoiselle commençaient à toucher la porcelaine de la tasse. La première réaction évidente que je pus lire sur son visage était la surprise. Bonne ou mauvaise, je l’ignorais encore. Mais je finis par voir un léger sourire se dessiner sur son visage, et j’avais enfin ma réponse. Elle ne fut que confirmée lorsqu’elle leva le visage pour me regarder et m’annoncer spontanément : « C'est excellent. Qu'est-ce que c'est ? ».

Je feignais l’indifférence devant une telle réaction qui me réjouissait pourtant intérieurement, et soupirais longuement avant d’attraper le bout de papier sur lequel j’avais noté mes ingrédients. Je le portais à hauteur de mes yeux, cachant en partie mon visage de la jeune femme, et lisais nonchalamment : « Capuccino, crème, chocolat, cacao et… gingembre. ». Je reposais le papier et reposais mon regard sur ma cliente : « Plus communément appelé… un moccacino. Le gingembre en plus. » Je venais de créer le moccacino aphrodisiaque, et c’était loin d’être déplaisant. Je pourrais aussi demander le nom de la demoiselle et ainsi nommer cette création pour elle. Mais ça aurait pu donner de fausse impression, et je n’étais certainement pas revenu pour ça. Je préférais même faire profil bas niveau… aphrodisiasme. Du moins si ce mot existait.

Continuant de siroter ma tasse que je n’avais pas lâchée, un nouveau client arriva. Je m’empressais de le servir avant de retourner à la paumée des cafés. Je ne pouvais m’empêcher d’admirer cet air surpris à chaque gorgée, comme si c’était incroyable d’apprécier une tasse à ce point. Puis soudain, je compris. Ce devait être la première fois qu’elle appréciait réellement un café. Même si pour le coup sa boisson ne comprenait qu’un faible pourcentage de caféine vu tout ce que j’avais pu y mettre dedans. La curiosité me titillait et je ne pus retenir ma question : « Pourquoi avoir mis la tête dans le menu des cafés si vous saviez qu’à la base que vous n’appréciez pas ça ? ». Pour quelqu’un qui évitait toute communication depuis son retour à Town Square, cette question impliquait beau trop le début d’une véritable conversation. C’était peut-être le début du retour de ma sociabilité. Même si on en était encore bien loin tant j’avais eu l’air de souffrir en ouvrant la bouche.
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MessageSujet: Re: Now I can talk, no one gets off → A&S   Now I can talk, no one gets off → A&S EmptyMer 5 Sep - 19:53

Ainsley n'avait jamais fréquenté les cafés. Cela était probablement dû au fait qu'elle n'avait jamais aimé ça, mais leur ambiance l'avait toujours attiré pour des raisons qu'elle ne comprenait pas forcément. Elle était probablement influencée par ces fantasmes américains à la Friends. Elle s'imaginait probablement des dizaines de groupes d'amis qui se rassemblaient pour raconter leur journée, des écrivains en herbe qui trouvaient leur inspiration chez les serveurs ou les gens qui se sont fait posés un lapin, la femme d'affaire très occupée qui dès le matin prenait trois cafés noirs et serrés « to go » parce qu'une journée incroyablement longue arrivait et que ce ne serait surement pas la seule de sa semaine. Voilà ce que la jeune femme aimait chez les cafés, cette ambiance particulière qu'elle ne pouvait n'imaginer qu'ici. Peut être même avec un piano dans un coin où le futur Stevie Wonder se ferait repérer. Pour certains, cet endroit n'était qu'un endroit où ils étaient forcés de passer dès le matin. Pour Ainsley, c'était un endroit plein de fantaisies et de promesses pour le futur. Mais malheureusement pour elle, elle n'y connaissait rien. Quand elle fût rentrée dans le Morning Coffee, rien n'était comme elle l'avait imaginé : il y avait peu de clients installés et un seul petit salon au milieu. Pas d'écrivains, pas de musiciens, pas de groupes d'amis. Intérieurement, elle fût déçue de ne pas s'être attendue à ce que tout cela ne soit simplement le fruit de son imagination et pas la réalité. Finalement, ce n'était qu'un endroit où l'on servait des cafés et des muffins après tout.

Mais en fait, les cafés la rendaient surtout mal à l'aise. Elle n'en avait jamais bu, sa grand mère non plus, et ses amis étaient trop jeunes à l'époque pour en boire. A part le café, l'espresso, et le cappuccino, elle n'avait aucune idée de ce que c'était réellement. Ce n'était pas de sa faute, rien ne la reliait réellement au café à part le fait qu'elle était tellement fatiguée ce jour là que seule la caféine pouvait la maintenir éveillée jusqu'au couché. Mais quand elle vit la réaction de l'homme derrière son comptoir, elle se demanda si elle n'aurait pas plutôt dû s'acheter un Coca Cola à la place. Plus tôt, elle l'avait vu mijoter des sortes de cafés, dont la tasse qu'il lui avait servit. Mais, alors qu'elle lui demandait ce qu'il y avait dans le mélange qu'il lui avait concocté, Ainsley eût l'impression qu'il était complètement indifférent. Alors qu'il cachait son visage avec un papier qu'il aurait probablement pu lire là où il était posé, la jeune femme haussa les sourcils avec surprise. Tout à coup, elle ne comprenait pas vraiment l'attitude de l'homme. Qu'avait-elle bien fait pour l'agacer ainsi ? Elle savait bien qu'elle avait été longue à lire le menu, mais elle était surtout stressée de voir quelqu'un l'épier de la façon dont il l'avait fait. Il était pressé peut être ? Une tournée de muffins à mettre au four ? Ainsley respira, discrètement, un bon coup alors qu'il lui expliquait que c'était un moccacino. « Un moccacino aphrodisiaque en gros. » Elle en reprit une gorgée en le regardant. Finalement, elle n'était plus certaine de réellement fantasmer sur les cafés.

Derrière elle, la clochette de la porte retentit, et un nouveau client arriva. L'homme le servit rapidement, puis le client quitta la boutique. Ainsley continuait à boire son moccacino avec une appréciation certaine malgré l'attitude agacée de l'homme qui l'avait elle-même agacée. Ce qu'elle aimait surtout, c'était le fait que malgré le fait que la boisson contenait la caféine qui la réveillait doucement, elle ne sentait presque pas le café qui était pourtant bien présent. La jeune femme était presque arrivée jusqu'au bout de la tasse quand l'homme en face d'elle, qui n'avait toujours pas quitté son comptoir tout comme elle, lui adressa la parole. Elle ne l'avait pas entendu parler depuis si longtemps qu'elle en fut presque surprise. La question n'était pas personnelle en soi, et elle ne comprit pas vraiment l'intérêt. Pourquoi avait-elle regardé le menu si elle n'aimait pas ça ? Pour en commander pour sûr, mais pour quoi d'autre ? « J'ai passé la nuit debout à m'installer dans mon nouvel appartement, je me suis couchée à dix heures du matin pour me réveiller à quatorze heures. J'ai ouvert mes placards à la recherche d'un café pour me réveiller, et me suis rendue compte que je ne les avais jamais remplis depuis mon emménagement, donc je suis venue ici en espérant en trouver. » Elle brandit sa tasse. « Apparemment, j'ai été assez intelligente sur ce coup. » Elle finit la boisson, imitant l'indifférence qu'il avait jugé nécessaire quelques minutes plus tôt.
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MessageSujet: Re: Now I can talk, no one gets off → A&S   Now I can talk, no one gets off → A&S Empty

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