Cette discutions de plus en plus articulée prenait de plus en plus d'ampleur. Sara n'avait pas de mal en soi à aborder le sujet qu'était la littérature aussi profondément. Néanmoins, elle se voyait mal débattre sur le sujet puisque ce qui différenciait leurs propos était négligeable. Tandis que le reste était favorablement semblable. Ainsi, elle lui répondit:

Si je peux me permettre je suis tout à fait d'accord avec vous, c'est seulement que comme j'ai voulu le laisser sous entendre, je n'estime pas forcément les auteurs qui écrirais des œuvres seulement pour faire parler d'eux. Je préfères les gens qui souhaite qu'on parle de leurs œuvre. Un peu comme Tolkien ou Jules Vernes quoi.

Puis, elle marque une pause puis se racla la gorge: Au fait, je suis d'accord que tous voulons laisser une trace, mais cela dit, ce n'est pas ce qui caractérise un auteur d'un autre personne ailleurs, tout simplement Fit-elle sereine en croisant les jambes délicatement de sorte à se mettre plus à l'aise étant assis depuis longuement.

La conversation qui somme toute aurait pu avoir l'air de passer du «coq à l'âne» prenait tout de même les allures d'intérêts intellectuels et critique. Ce qui en soit, plaisait énormément à la jeune fille. De plus, à en croire son interlocuteur, cela ne manquait pas de l'animer aussi. C'est pourquoi, Sara prenait part aussi convaincu à la discutions.

Si je peux me permettre, je ne crois pas que j'aurais tendance à vouloir aller dans ces universités, je trouves qu'indirectement ou voir directement, prévalue une classe élitisme. Fit-elle timidement. ! Puis elle répondit alertement : Mais, ce n'était certes péjoratif à votre égard, cela n'a rien de personnel, fit-elle les joues s'empourprant.

Ainsi, le jeune homme faisait des conférences à un endroit somme toute réputé. Décidemment ce jeune homme semblait aux yeux de Saramea de plus en plus intriguant... C'était une raison de plus pour vouloir parler avec lui. Sans parler de sa thèse.

À cela Sara lui répondit enthousiasme: Ohhh c'est vrai, vous ne savez peut-être pas, mais je crois que je m'avoues plus que simplement curieuse concernant votre thèse. Fit-elle les yeux étincelants

Finalement, la conversation suivait son cours concernant la question d'enfant. Ce qui en l'occurrence l'intéressait. Pour Saramea, elle adorait les enfants et rêvait d'en avoir plus que tout au monde. Bien certainement, Sara n'était pas dans la bonne situation pour envisager former une famille, mais c'était, à l'instar de sa personnalité, son plus grand rêve.

Pour ma part, je suis encore très jeune donc je n'ai pas du tout d'inquiétude, mais je suis impatiente d'en avoir, seulement, lorsque le bon moment sera venu. Fit-elle calmement. Puis, elle reprit énergiquement et avec une touche d'humour: Enfin j'en veux, mais des enfants ne se font pas tout seul et de plus pas en transition tout récent d'un pays à l'autre sans parler des études. Fit-elle en le regardant jovialement.

Puis, elle s'interrompue pour lui offrir ses plus sincères sympathies quant à son mariage de courte durée. Cela la chagrinait, elle avait foi au mariage et voulait nourrir cette tradition d'espoir à l'inverse de tous les stéréotypes qui étaient omniprésents.

Au fait, je vous témoigne mes regrets pour votre mariage, c'est dommage après tout. Fit-elle un peu timide en le regardant dans les yeux.

Oh, it's raining today...

Parler d’eux ou parler de leurs œuvres, c’est pareil non ? Après tout, vous venez bien de citer des noms d’auteurs, et non des noms d’œuvres.

Je me faisais l’avocat du Diable, je le savais, mais c’était dans ma nature. J’aimais bien titiller les gens, jouer avec les mots, c’était plus fort que moi. Cela en énervait certain, cela plaisait à d’autres. C’était également un moyen comme un autre d’évaluer la culture de mon interlocuteur. Ce genre de conversation était bien plus enrichissant que de parler de la dernière virée des peoples ou de la nouvelle émission de téléréalité à la mode.

J’éclatai de rire quand elle me parla de la Ivy League privilégiait une certaine élite.

Ma foi, on m’a déjà dit pire comme insulte, dis-je en riant avec sincérité. Mais vous avez raison, ils ont pour but de former l’élite. C’est pour cela que j’ai choisis Harvard d’ailleurs, je le reconnais. Pour faire parti de cette sorte d’élite. Ça doit vous paraître plutôt arrogant comme argument non ?

Ça l’était quelque peu, en effet, mais je n’en étais pas autrement gêné pur autant. J’avais travaillé très dur au lycée pour être accepté à Harvard et là-bas encore, je m’étais donné à 200% pour réussir mes études puis mon Doctorat avec brio. J’étais buté, depuis l’adolescence je savais ce que je voulais faire et je m’étais simplement donné tout les moyens d’y parvenir. Je me voyais pas ce qu’il y avait de mal à cela.

Saramea était bien la première personne no universitaire que je rencontrais et qui semblait réellement vouloir lire ma thèse. Pourtant, tout le monde savait que les thèses de Doctorat était ce qu’il y a de plus ennuyeux au monde non ?

Et bien soit, si vous y tenez temps, je vous apporterai l’original un de ces jours. Elle est rangée quelque part dans mon bureau.

Enfin, il me le semblait du moins. A moins qu’elle soit rangée à ma librairie. J’avoue que je n’y avais pas réfléchis depuis des lustres. Je me souvenais l’avoir rangé en emménageant mais rangée où… c’était toute la question.

Reprenant ma tasse pour finir mon café, je faillis m’étouffer à la dernière déclaration de la jeune femme que j’observais une seconde avec des yeux comme des soucoupes avant de rire à nouveau.

Parce que moi je suis vieux peut-être ?

J’avais plusieurs années de plus, c’était évident mais tout de même pas à ce point. Mais elle avait raison sur un point, elle était encore très jeune. Trop pour déjà fonder une famille. Enfin, c’était l’image qu’elle donnait car, finalement, j’ignorais totalement son âge.

Merci, répondis-je quand elle me fit par de ces regrets. Mais ce sont des choses qui arrivent vos savez ? Et finalement, c’est peut-être mieux qu’il se soit terminé avant qu’on aille eu des enfants.

Saramea aimait bien les discutions philosophiques ou bien critiques. Cependant, il se faisait tard et elle avait plutôt envie de discuter de sujets légers. En fait, elle préférait apprendre à connaître son interlocuteur plutôt que de faire face à ces nuances qui somme toutes tournaient en rond selon Sara. Ainsi, elle lui répondis en déposant sa tasse de café sur la table d'appoint, pour finalement lui faire face amicalement.

Je suis d'accord avec vous, après tout je crois que je ne suis pas de taille pour argumenter ou faire fit des nuances ce soir vous m'excuserai, fit-elle timidement.

Après tout, Sara ne passait pas de très bonnes nuits ces derniers temps. Elle était inquiète pour sa mère et son voisin était de plus en plus perturbant. Il lui arrivait même de devoir quitter l'appartement pour se prendre une chambre d'hôtel. Son voisin avait la mauvaise manie de venir frapper à sa porte de manière un peu trop insistante. De cette façon, Sara était un peu trop insécure pour y passer la nuit. C'était ainsi ce qu'elle allait faire cette nuit afin de retrouver une nuit de sommeil convenable. La facture commençait à se faire saler, seulement, Sara ne pouvait pas se mettre à la tâche de chercher d'autre appartement avant ce week-end. Enfin, ce week-end, elle avait trois jours de congés. Ainsi, elle devait se trouver un appartement et s'inscrire à l'université à présent!

Suite aux affirmations du jeune hommes, elle se mit à rire. Puis elle se racla la gorge et lui répondit sur un ton amusé.

Oh vous s'avez, ça n'a rien d'arrogant à ce que j'ai vue ces derniers temps. Enfin en Russie, les hommes sont plutôt achalant ou condescendant! Au pire, je n'ai qu'à penser à mon voisin pour voir que vous ne l'êtes pas réellement. Fit-elle en rougissant.

Par la suite, elle ne manquait pas d'être embarrassée! Elle n'avait en aucun cas voulu le traiter de vieux! De cette façon, elle le regarda un peu ahuri ne sachant pas quoi dire. L'air béat, elle était fébrile. Ainsi, au moment ou elle s'apprêta à reprendre une gorgée de son café, elle s'abstenue.

Oh non! Bien ce n'est pas ce que je voulais dire! Je ne serais même pas en mesure de vous donner un âge!fit-elle désarmée...

Par chance la conversation continuait son train. Sur ce, Sara toujours aussi attentive à son interlocuteur lui sourie délicatement. Il avait raison, c'était malheureusement des choses qui arrivaient. L'amour était fragile et il l'avait toujours été malgré le stéréotype flagrant et omniprésente affirmant que les couples d'autrefois était plus solide... Enfin, c'était une autre histoire. Ainsi Sara prit suite aux affirmations afin de lui répondre.

Oui je sais. Vous avez sans doute raison concernant votre mariage, enfin vous semblez avoir du recul, fit-elle intriguée. Pour ma part, j'était supposé me mariée l'été dernier, mais je suis heureuse que ce n'est pas eu lieu. Enfin, je veux dire, le mariage, ça prend du temps pour se fonder et dans mon cas, c'était plutôt rapide.. Vous pouvez vous imaginer le portrait d'un mariage arrangé, je n'ai aucun doute. Fit-elle en roulant les yeux.

Finalement, Saramea resta perplexe. Elle commençait à craindre que sa patronne remarque sa présence prolongée dans la librairie. Ainsi, elle prit un «guest» et demanda à Tristan:

Oh fait, je ne voudrais pas être impolie ou donner de fausses impressions à savoir que je ne veuilles plus discuter, mais c'est que je me demandais si vous seriez d'accord pour continuer notre conversation à un café ou quelque chose comme ça...

Vous voyez, ce n'est pas ma boutique et je crois qu'il vaudrait peut-être mieux que je ferme boutique fit-elle en se pinçant les lèvres.

Elle ne voulait pas que cette conversation et que cette soirée se termine là, après-tout elle appréciait de plus en plus Tristan dans son estime...