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 Oh, it's raining today...

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MessageSujet: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyLun 8 Avr - 18:57

Oh, it's raining today...



Il ne pleuvait pas un peu, il ne pleuvait pas beaucoup, il pleuvait de manière diluvienne et, bien entendu, l’averse était arrivée sans crier gare alors que, marchant dans les rues de la vieille ville, je rentrais tranquillement chez moi. Et bien entendu, je me trouvais actuellement à l’exacte opposé de son immeuble et, ayant fais confiance à la météo comme un abruti, je n’avais pas de parapluie.

Il ne me fallu que quelques minutes pour me retrouver trempé jusqu’aux os malgré ma veste hélas non imperméable.

Bordel de merde…, grommelai-je en courant le long du trottoir tout en maintenant relevé le col, presque inutile, de ma veste pour me protéger le mieux possible. C’est à ce moment-là qu’une voiture acheva mon humeur déjà rendue exécrable par les caprices de la météo en roulant à toute vitesse dans une flaque ayant déjà eu le temps de se former et m’arrosant copieusement, le tout avec le sourire salaud et moqueur du chauffeur.

Me sentant à deux doigts de tuer quelqu’un si je ne m’abritais pas tout de suite, j’abandonnais l’idée de rentrer rapidement chez moi et jetai un coup d’œil aux alentours. Mon regard se posa alors sur une vitrine, de l’autre côté de la route, que j’avais déjà remarquée auparavant pour avoir plusieurs fois passé devant. Il s’agissait d’une librairie dans laquelle, en deux ans, je n’avais pas eu encore le temps de mettre les pieds malgré ma curiosité. C’était là l’occasion ou jamais.

Après un rapide coup d’œil à la chaussée, je traversai au pas de courses et, sans ralentir, poussais la porte de la boutique pour aussitôt pousser un soupire de soulagement, heureux d’être enfin abrité du déluge extérieur, n’ayant, je l’avoue, pas fais attention à l’heure déjà tardive.

Le fait que le lieu soit désert hormis une jeune femme, probablement une employée, n’attira pas mon attention sur le fait que l’endroit pouvait être entrain de fermer. J’étais bien trop heureux de pouvoir être enfin à l’abri.

C’est donc dégoulinant d’eau, mes cheveux collés sur mon front et m’arrivant dans les yeux, me donnant un air assez piteux, que j’adressai un petit sourire contrit à la Demoiselle, ou à la Dame.

Bonsoir, articulais-je en repoussant ma tignasse détrempée d’un geste des deux mains tout en réprimant un frisson dû au changement de température entre la libraire bien chauffée et la bise combinée à la pluie extérieur.

Ne voulant ensuite pas trop passer pour le type n’étant entré là que dans l’unique but de se protéger du climat digne d’un film catastrophe, même si c’était un peu le cas, je me tournai l’air de rien vers le premier rayon à ma portée, espérant que mon petit stratagème fonctionnerai jusqu’à ce que je réalise que comme un idiot j’étais entrain de regarder une série de livres parlant de comment bien vivre sa grossesse. Dans le genre alibi crédible, on faisait mieux tout de même.


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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyLun 8 Avr - 19:43

Saramea s’apprêtait à fermer vaillamment. Elle venait tout juste de terminer de passer le balais alors, elle allait débuter la comptabilité. Elle déposa son balais et alla de l’autre côté du comptoir afin de sortir les papiers du classeur. Par conséquent, son visage par le biais qu’elle dût faire face à la vitrine, se fit maussade en voyant la pluie phénoménale qui se déversait à l’extérieur. Ce n’était pas surprenant pour elle puisque la météo l’avait indiqué la veille. Par chance, un parapluie était gardé dans la réserve. C’était déjà cela de gagner. Autrement, Sara ne voulait pas appeler son père pour se faire rendre service et elle n’avait pas les moyens pour se payer un taxi si elle voulait économiser pour les études. Il ne faudrait seulement pas que le vent s’y mettre…

C’est de cette façon qu’elle se mit à se questionner sur ce qu’elle pourrait bien faire ce week-end. Elle avait un café avec un ami pour parler de ses projets de rentrer à l’université la session prochaine dans le cursus de littérature. Autrement, elle savait qu’elle devait s’entretenir avec son père au restaurant pour parler d’éventuels projets de départ… Cela n’était pas pour la réjouir, loin de là! De plus, elle devrait prendre des nouvelles de sa mère qui était toutefois toujours de plus en plus souffrante. Ce n’était toutefois pas pour lui miner le moral. Elle se plaisait bien chez elle, dans son logis à elle et dans cette nouvelle ville. Elle n’avait pas encore faite de rencontres profondément fraternelles, mais elle se familiarisait peu à peu.

Par ce bref aperçu de découragement, elle se remit au travail. Il était 8h58 et elle n’était pas d’avance. C’est alors à ce moment, entre l’intervalle où elle abaissa son regard sur ses papiers et qu’elle posa ses yeux sur l’écran que quelqu’un rentra. Un peu surprise, Saramea lui rendit un sourire timide suite à son entrée. Puis, celui-ci grommela quelque chose, sans toutefois, se faire assez fort pour que Saramea l’entende. C’est ainsi, qu’il la salua et se tourna aux rayons grossesses. Dans ces circonstances, Sara le regarda circonspecte, puis fronça les sourcils se rendant compte de la situation. Finalement, elle se racla la gorge doucement et traversa le comptoir, courtoise certes afin de s’adresser à cet étranger en laissant tout de même paraître son accent russe, mais délicat.

Est-ce pour Madame? Pourrais-je vous être utile? Demanda-t-elle soucieuse de pouvoir lui adresser un bon service. Autrement, elle était plutôt nonchalante à l’idée de fermer plus tard. Elle avait seulement prévu se faire un souper rapide et d’écouter un bon film.

Puis, un peu spontanément et consciencieuse, elle eut la l’appréhension de lui demander de surcroît : Est-ce que ça vas?
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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyLun 8 Avr - 20:30

Oh, it's raining today...



De toutes évidences, ma bourde n’allait hélas pas passer inaperçu comme j’aurai pu le souhaiter. En effet, surgissant tel une Diablesse hors de sa boite, la vendeuse était déjà sur moi, m’interrogeant sur ce qui semblait être mes étranges lectures.

Quand elle me demanda si c’était pour Madame, j’eu un petit sourire crispé entre l’amusement et l’agacement. A une époque, oui, j’aurai aimé arpenter ce genre de rayon volontairement. Durant toute ma relation avec Jeena, et surtout durant notre unique année de mariage, j’avais sincèrement espéré qu’on aille des enfants, au moins un. Je m’étais imaginé me levant en pleine nuit pour mon tour de biberon, me battant avec les couches-culottes, marchant plié en 3 pour tenir la petite main de mon fils ou de ma fille pas plus haut que trois pomme tenant absolument marcher tout seul et s’arrêtant tout les mètres pour s’extasier devant un brin d’herbe ou un caillou. Je n’avais pas imaginé plus loin, quand notre ou nos enfants seraient adolescents puis adultes. Mais finalement, nous n’en n’avions eu aucun et vu comment tout cela s’était terminé, ce n’était peut-être pas plus mal. Cela faisait un enfant de moins devant endurer le divorce de ses parents.

Finalement, l’amusement face au ridicule de ma position eu le dessus sur l’agacement et la rancœur que j’éprouvais toujours dès que je repensais à mon ex-femme et je ne pu m’empêcher de rire doucement, secouant négativement de la tête.

Non…, répondis-je en soupirant volontairement de manière exagérée. J’avoue tout, je suis rentré ici parce qu’il y avait de la lumière et que ça semblait sec, expliquais-je avec la mine de l’homme faisant là un terrible et honteux aveu, écartant les bras pour montrer mes pauvres vêtements trempés. Maintenant… Vous avez le choix, continuais-je après une courte pause tout en prenant un air mélodramatique accentué, sans même que je ne le veuille, par mes cheveux retombant en paquets humides sur mes yeux. Soit vous me fichez dehors sous cette pluie battante au risque de me voir mourir noyer au fond d'un caniveau, soit vous prenez pitié de moi et vous faites comme si vous n’aviez pas vu que je ne cherche aucun livre et vous me sauver la vie en me gardant au sec.


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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyLun 8 Avr - 21:25

«Surprenamment», cette circonstance avait été d'une maladresse des deux partis. Autrement suite a cela, Saramea resta discrète tout en affichant un regard surpris et les sourcils froncés. Elle se tut le temps que celui-ci termine son discours mélodramatique ou devrait-on plutôt dire, cette mise-en-scène. Déconcertée, Sara ne savait pas trop quoi dire. Puis, elle afficha son plus beau sourire tout en gloussant de rire. Elle se fit délicate et timide en posa du revers sa main devant ses lèvres. Ainsi, elle s'adressa a lui d'un ton amusé:

Oh il n'y a pas de problème en soit, le même dilemme s'offrait a moi de toute façon, je m'apprêtais certes a me préparer mentalement pour affronter le déluge ou bien faire ma comptabilité.

Fit-elle, angéliquement. puis toujours se tenant devant lui, elle lui demanda par la suite:

Le seul problème c'est que je ne pourrai certes vous être polie et vous tenir compagnie, car je dois terminer ma fermeture, mais ça ne me dérange pas que vous restiez et si vous voulez quelque chose ne vous gêner pas pour fouiller. Affima-t-elle positivement.

Par la suite, elle lui désigne du revers de la main un fauteuil pour s'asseoir. Finalement, elle le regarda une interrogation et une curiosité dans les yeux:

Voudriez-vous peut-être vous asseoir ou vous sécher dans la salle de bain ou quoique ce soit? Fit-elle inquiète.

Autrement, Saramea passe circonspectement dans sa tête la probabilité qu'une telle chose se produise. En Russie, les gens étaient tous méfiants les uns envers les autres. Les gens étaient tous très sérieux et froids de nature. Même Sara détonnait dans ce monde. Elle respirait trop le désir et la joie de vivre. Elle était aussi bien trop curieuse. Cela ne manquait pas a son charme et puis de toute manière en générale elle était apprécier. Ce n'était cependant pas assez pour lui donner le goût de rester en Russie. C'était entre autre pour cela que Saramea n'avait jamais eu d'amis c'était aussi pour cette raison qu'elle avait passé son enfance et tout son temps libre dans les livres. En plus de cela, elle travaillait a la librairie familiale depuis ses 14 ans. Elle était bien entendu le joyaux de sa mère passionnée elle aussi de littérature. C'était entre pour cela qu'elle demandait a Sara de lui faire la lecture a son chevet. Autrement, la mère de celle-ci ne manquait pas non plus d'admiration pour sa cadette tout aussi passionnée, mais de théâtre pour sa part. Bref même si Sara était bien dans son univers, la réalité la rattrapait vite. Le budjet, la famille, les obligations etc. etc. etc! Néanmoins, la famille ne manquait pas de vie malgré la maison sombre et mal entretenu et l'ombre de la souffrance omniprésente de la maternelle des deux petites a chacun de leurs pas.

En bref, cette situation était hors de la normale pour Sara. Ce n'était pas du tout le même ambiance auquel elle était habitué, mais elle s'y plaisait et s'y adapterait. Il suffisait seulement d'y plonger.


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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyMar 9 Avr - 15:46

Oh, it's raining today...



Je me retins de rire en baissant la tête en entendant le choix Cornélien auquel était confrontée la jeune vendeuse. Dilemme qui ne m’était que trop familier d’ailleurs. J’avais une formation littéraire, les livres m’intéressais mais pas les livres de comptes. Ainsi, j’étais généralement littéralement au supplice à chaque fois que je devais faire la compatibilité. J’avais vite opté pour la facilité, je l’avoue, en engageant très rapidement un expert comptable payé pour gérer à ma place tout ce qui était le plus important financièrement comme la location des locaux, les salaires depuis que j’avais pris l’habitude d’avoir toujours au moins un employé pour me seconder et pour tenir la boutique lors de mes absences, ainsi que les assurances et autres transactions, le plus souvent concernant les livrs que je rachetais et revendais avant même qu’ils n’aillent le temps de passer par les rayonnage de ma libraire. Car tout le monde parle toujours du marché lucratif de l’art, et le plus généralement des tableaux, mais beaucoup ignorait que certains livres suffisamment rare pouvaient se revendre aussi cher qu’une toile de grand Maître. Et durant les, en générale, courte période où ces livres étaient en ma possession, je me devais de les assurer comme on assure un objet de grande valeur, donc généralement pour plusieurs milliers de dollars. Et pour cela, je préférais faire confiance en mon comptable pour qui c’était le travail qu’en mes maigres connaissances dans le domaine.

Tête toujours baissée, sourire rieur accroché à mes lèvres, je relevais juste mes yeux noir sur la jeune femme quand elle me parla de fermeture. L’heure était donc plus tardive que je ne l’avais pensé et cette découverte me fit prendre conscience qu’il était vraiment temps que je pense à me racheter une montre.

Je ne voudrais surtout pas vous déranger, m’excusais-je sans pour autant faire le moindre mouvement en direction de la porte. Certes, j’étais sincère, je ne voulais réellement pas la déranger au risque de lui faire finir le travail encore plus tard. Après tout, elle avait probablement une vie qui l’attendait une fois la boutique fermée. Mais dans un même temps, la pluie qui avait redoublée dehors et dont les gouttes s’écrasaient violemment contre la vitrine à cause du vent ne me donnait vraiment pas envie de ressortir braver les éléments tout de suite, même si mon appartement ne se trouvait plus qu’à quelques rues d’ici. Et c’est gentil mais côté livres, j’ai tout ce qu’il me faut, ajoutais-je un grand sourire aux lèvres.

C’était fou comme la présence sympathique d’une adorable jeune femme pouvait avoir un effet apaisant même quand la météo nous a mit particulièrement de mauvaise humeur. Quelques minutes plus tôt, j’enrageais sous la pluie contre les automobilistes incorrects et contre tout les Dieux possible et imaginable responsables de ce sale temps. Et voila que maintenant que j’étais à l’abri et en charmant compagnie, j’avais retrouvé le sourire comme un gamin qui, après une déception, venait de se voir offrir un biscuit. Il fallait dire que la demoiselle, tout à fait charmante, y était pour beaucoup. Elle avait ce petit je ne sais quoi qui faisait qu’on pouvait difficilement rester énervé en parlant avec elle.

Ne voulant pas la mettre trop en retard, je désignais un rayonnage au hasard et me mit à observer sans vraiment y prêter attention les titres qui s’alignaient devant moi afin qu’elle puisse terminer tranquillement sa comptabilité sans avoir à s’occuper de moi mais c’était sans compter sur ma fichue curiosité qui, forcément, me titillait.

Excusez-moi mais j’aime bien votre petit accent. C’est d’Europe de l’Est non ?

Ce n’était en tout cas pas un accent francophone, ça j’en étais sûr pour avoir grandit avec une mère qui n’avait jamais réussit à se séparer de son accent suisse malgré les années. Et pour avoir étudié l’allemand, j’étais presque sûr que ce n’était pas ça non plus. Mais pour dire vrai, son accent me rappelait surtout cet accent d’habitude grossièrement imité par des acteurs voulant se faire passer pour des hommes de mains de la mafia Russe ou autre dans leurs films. A la différence près que celui de la demoiselle était bien plus naturel et mélodieux que ces vagues imitations souvent très mauvaises.



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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyMer 10 Avr - 3:26

Vous ne me dérangez pas du tout, soyez en rassuré. J'étais même un peu comment dire, rebuté à sortir dehors aussi, alors je comprends, si vous n'y voyez pas d'inconvénient. Dit-elle hésitante et avec une voix presque tremblante. Puis elle se racla la gorge et dit doucement.

Faites comme chez vous, si cela peut vous accommodez.

Sara était très polie. C'était souvent cela qui mettait mal à l'aise les jeunes de son âge. Elle était douce et délicate et chacun de ses mouvements étaient souvent calmes et posés. Cela entraînait souvent à mettre une barrière entre les gens et elle dans ses relations interpersonnelles. Cependant, au travail c'était différent. Le contact se faisait plutôt bien. Quoique selon cette circonstance-ci ce n'était peut-être pas de la même ordre.

Ainsi, Saramea était spécialement décourager à l'idée de faire la comptabilité. Seulement, elle s'y mit. Elle œuvrait dans la librairie seulement depuis trois mois et elle avait à faire ses preuves auprès de son employeur. Même si elle comptait reprendre l'université, il fallait d'abord qu'elle puisse rester ici. Elle n'avait toujours pas convaincu son père qui avait pour idée têtue de la laisser mener sa vie à condition qu'elle s'accorde aux valeurs traditionnelles. C'est-à-dire de se marier avec quelqu'un de riche et de former une famille. Bien entendu, Sara s'était entendue auprès de sa mère pour mener son père en bateau en lui présentant un faux copain, cependant l'idée était loin de la rassurer. Autre mesure, elle économisait et espérait gagner son estime en arrivant bien dans ses finances pour l'instant. C'était pour cette raison que Sara travaillait 6 jours sur 7 de 8h00 am à 9h00pm. Ce n'était pas pour lui déplaire, mais elle n'avait pas réellement le temps de faire ce qu'elle avait prévue de faire... Elle qui comptait vaillamment débuter ses lectures et réparer son automobile. Autrement, elle avait décliner à plusieurs reprises les invitations de son voisin. Ce qui aurait pu lui être heureux. Néanmoins, elle n'avait pas beaucoup le temps et de plus, elle se faisait très timide et réservée. Elle avait du mal à s'ouvrir. Sans compter qu'elle avait été confrontée à ce fameux secret de famille recomposée...

En plus, en l'occurrence, son accent ne se faisait pas très discret. Elle craignait ainsi par moment qu'on se fasse des idées sur elle. Cela était arrivé à quelques occasions entre son voyage de New-York à ici. Elle était tomber sur des jeunes hommes qui la bloqua dans une ruelle pour lui soutirer de l'argent ou essayer de l'acheter comme une vulgaire catin. Ainsi, elle avait appeler son père pour qu'il vienne la chercher. À ce moment là, il l'avait gardé confiné chez lui, enfermé dans la maison pour 5 jours, en la menaçant de la retourner en Russie . Enfin bref, cela avait été une drôle d'arrivée pour commencer...

De cette façon, le jeune homme qui un peu auparavant lui avait affirmer ne pas vouloir la déranger- ce qui ne la dérangeait pas du tout étant très tolérante et ouverte- lui avait certifié avoir tout ce qu'il lui fallait. Il était cependant poli et d'une bonne énergie. Autrement, il lui avait par la suite souligné son intérêt pour son accent et une interrogation à s'avoir si c'était bien de l'Europe de l'est.

Alors, Saramea retira ses lunettes qu'elle avait prise pour faire sa comptabilité et ferma ses documents au même moment. Puis, elle lui sourit, les yeux timides et surprise:

Oui, je viens de Moscou, vous reconnaissez l'accent rapidement à ce que je vois. Fit-elle affirmativement et en riant de ses petits yeux rieurs et moqueurs. Puis, elle traversa le comptoir et s'appuya sur le côté du comptoir du long de bras gauche suivi de sa main droite posée sur sa main gauche.

Et vous, si je peux me permettre de demander, vous venez d'ici? Fit-elle pour engager la conversation.

C'est alors que cette visite imprévue lui sembla lui être rassurante. Il faisait un temps fou dehors et Sara n'aimait pas s'attarder vaguement dans la boutique lorsqu'elle fermait. D'un autre côté, cela lui faisait sa journée. Elle avait eu beaucoup de clients, mais aucun avec lequel elle avait pu converser véritablement. C'était plus motivant du moins, finir sa journée avec l'idée que la journée avait été enrichie par des échanges sociaux plus ou moins profonds, mais tout de même courtois, et ce, en dehors du travail. La pauvre, travaillait 12 heures par jours depuis deux semaines.
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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyMer 10 Avr - 16:00

Oh, it's raining today...



Tout en écoutant la jeune femme me parler, je me fis la réflexion, de circonstance, qu’elle parlait comme un livre. Son anglais était mieux maîtrisé que celui de beaucoup d’autres personnes de son âge pour qui c’était pourtant la langue maternelle. Elle avait probablement dû entrainer son anglais en lisant directement dans la langue de Shakespear mais je trouvais cela plus mignon que déroutant. Son vocabulaire recherché combiné à son accent lui donnait un charme particulier qui, accompagné de ses mouvements presque dansant, apportait à lui seul un petit quelque chose d’indéfinissable en plus à la libraire et ui lui permettait de se démarquer de toutes les autres semblables. Car soyons honnêtes, il n’y avait rien que ne ressemblait plus à une libraire qu’une autre librairie. J’avais sorti la mienne du lot en la spécialisant dans un certain types de livres, ce qui m’apportait d’ailleurs un autre genre de clientèle, et le propriétaire de celle-ci avait sûrement du miser sur le charme éthéré de sa vendeuse pour se démarquer également. Sur sa gentillesse également car c’était rare de trouver des vendeuses acceptant de garder de pauvres bougres dans mon genre venu uniquement pour s’abriter alors que le magasin était fermé et qu’elle terminait la paperasserie. J’avoue que moi-même, je ne le ferais probablement pas.

Le rayon vers lequel je m’étais dirigé pour laisser la jeune femme travailler était déjà plus intéressant que celui avec les livres sur la grossesse. C’était le rayon poésie à priori vu les intitulés des livres alignés face à moi. Machinalement, je laissais mes doigts courir le long des tranches des livres tout en lisant silencieusement les noms des auteurs, bougeant légèrement les lèvres sans qu’aucun son n’en sorte. Je m’arrêtai sur un recueil d’Arthur Rimbaud que je sorti du rayonnage pour commencer à le feuilleter et qui avait la particularité d’être écris en français sur les pages droite et en anglais sur les gauches. Un petit sourire aux lèvres, je me demandais combien de gens, ici aux Etats-Unis, avait acheté une édition similaire sans même comprendre un seul mot de français juste pour parader devant leurs amis et connaissances en racontant partout que selon eux, la version original était tellement meilleure et perdait tellement de sa qualité lors de sa traduction en anglais.

C’est cette petite pensée sur les langues qui poussa ma curiosité à d’interroger sur la jeune vendeuse qui, décidemment, devait bien avoir du mal à finir son travail avec moi sur les bras.

Voir cette petite blonde ainsi concentrée sur son livre comptable avec ses lunettes sur le nez me fit gentiment rire. Elle avait tout de la jeune libraire intello pour le coup, dans le sens positif du terme bien sûr.

Sans reposer le bouquin que je continuais de feuilleter vaguement, je me rapprochais de son comptoir en souriant, haussant les épaules.

Je n’ai pas vraiment de mérite. Quand j’étais à l’Université, j’ai suivis un module optionnel d’un semestre sur les grands auteurs Russe, Gogol, Tolstoï, Soljenitsyne et autres et il se trouve que le professeur qui nous enseignait ce cours était russe et avec un accent bien plus prononcé que le vôtre. Il m’a marqué, c’est la seule personne que je n’aille jamais connu qui arrivait à rouler les « R » même quand il n’y en avait pas, ajoutais-je en riant à ce souvenir.

Ne voulant pas la déranger d’avantage, je repris ma lecture aléatoire du recueil bilingue de Rimbaud que je tenais dans les mains mais je vis alors la Demoiselle faire le tour du comptoir pour revenir de mon côté. Soit elle avait terminée sa comptabilité, soit elle avait abandonnée l’idée d’y arriver avec moi dans les pattes, je ne savais pas trop.

Et ce fut à présent à mon tour d’être interrogé. C’était de bonne guerre après tout.

Je viens d’Oregon oui, mais de la ville d’Astoria. Je suis venu m’installé ici il y a un peu plus de 2 ans histoire de changer un peu d’air. On ne peut pas vraiment dire que je sois parti bien loin contrairement à vous, dis-je en adressant un clin d’œil à la jeune femme avant de lever le bras pour montrer le livre que je tenais en main et de citer de mémoire, et dans la langue d’origine c'est-à-dire en français, Arthur Rimbaud. « Le monde est très grand et plein de contrées magnifiques que l'existence de mille hommes ne suffirait pas à visiter. »

C’était l’une des rares choses pour laquelle j’étais sincèrement reconnaissant envers ma mère. Le français étant sa langue maternelle, elle ne nous avait toujours parlé, à mes frères et sœur et moi, que dans cette langue depuis notre naissance, nous rendant ainsi parfaitement bilingue. C’était un avantage non négligeable lorsque l’on était un grand amoureux de la littérature comme c’était mon cas.


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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyJeu 11 Avr - 4:05

Sara écoutait attentivement le jeune homme. Ainsi, il lui semblait très cultivé. D'abord, il avait suivit un cours de langue. Sara adorait les langues. Elle en maîtrisait cinq, c'est-à-dire, l'anglais, le français, le russe, l'irlandais et le latin. Saramea avait d'abord appris l'anglais, car ses parents le maîtrisait alors mieux que le Russe. Sara avait toujours voulu savoir pourquoi, mais sa mère la retournait bredouille vaquer à ses occupations.

Autrement, elle avait apprit l'irlandais à la maison et par sa tante qui lui donnait des cours de littérature et de théologie de soir. Ensuite, elle avait apprit le russe et le latin à l'école. À cela s'ajoutait ces cours de soir de littérature française et ses cours de français de ces 14 à 16 ans. De cette façon, Sara s'intéressait beaucoup à la poésie alors, elle avait bien apprécier ce cours-ci. De plus, elle aimait les langues. Cela lui permettait jadis de s'occuper l'esprit et de découvrir autre chose, de voir et d'élargir ses horizons. À l'époque ou elle commençait les cours à 7 heures et ou elle les terminait à 15h30. Par la suite, elle commençait à travailler à 16h00 à librairie de ses parents. Deux fois par semaine cependant, elle avait ses cours de français de 16h00 à 18h00. Par la suite, elle rentrait à la maison faire ces travaux jusqu'à 23h00. Disons que cette époque était chargée, mais elle lui manquait. Ces temps-ci elle travaillait, mais pas à son compte et elle était encore toute jeune et elle vivait la vie d'une jeune femme de 30 ans à l'exception qu'elle n'avait pas d'enfants ni de compagnon. Bref, elle s'épanouissait toute de même dans ses lectures et dans ses correspondances.

À l'intention du jeune homme, son regard s'illuminait lorsqu'elle su qu'il avait été aux études supérieurs. Néanmoins, elle le connaissait que très peu, mais elle avait quand même la curiosité de converser avec même s'il se faisait tard. Elle rit ainsi volontiers de ses affirmation, mais toujours certes dans une réserve fine et sensible. Ainsi, elle lui dit en le regardant dans les yeux, néanmoins, un peu timide:

L'Oregon, je ne connais pas, il me faut pardonner si je peux me permettre de vous le demander, fit-elle en riant. Elle rajouta alors pour répondre et poursuivre la conversation:

Oh vous savez, je n'ai pas de mérite non plus, en soi c'est du courage plutôt fit-elle, enfin peut-être comprenez-vous tout de même en quoi cela peut représenter, fit-elle en cherchant ses mots, n'ayant pas toujours la maîtrise parfaite pour dire ce qu'elle voulait dire...

eee.. fit-elle hésitante, je veux dire même si pour votre part, comme vous dites, ce n'est pas bien loin la distance entre votre pays natale et votre lieu de résidence à présent. Néanmoins, excusez-moi pour ces interruptions et ces suppositions ne serait-ce peut-être trop avancées.

Sur ce, elle se sentait un peu gêner. Par moment, elle se trouvait trop spontanée, mais en même temps trop timide. Elle avait du mal à faire le point entre ces deux cultures. Déjà que souvent, à l'époque, elle ne se sentait pas disposée à agir au mieux dans le sens que la tradition russe l'indiquait. Elle espérait réussir à avoir plus confiance en elle. Chez elle, son apparence était parfois dévisagé. Elle avait les cheveux fins et blonds et non pas frisés et épais comme les autres.. Elle avait des trais fins et délicat au contraire des femmes costaud et grande. Quand à elle, elle mesurait 1 mètre 60 et était assez mince. Enfin, quand on savait véritablement les origines de Saramea, on comprenait. Cependant, elle-même ne savait pas, c'était ironique en soi. Ici, omit son accent, elle réussissait à se confondre aux autres.

Ummm, vous savez je peux vous proposez un siège, seulement, je ne voudrais pas vous retenir vu l'heure tardive. De plus, dans cette ordre d'idée, je peux vous déposez tout à l'heure selon votre guise. Fit-elle gentiment en se pinçant les lèvres charmé par ce poème.

vous vous y connaissez donc en littérature ou en poésie je suppose?

De cette façon elle lui indiqua du revers de la main toujours dans cette délicatesse et dans cette grâce les fauteuils devant le comptoir et à gauche de la porte d'entrée. Elle ne savait pas si cela allait lui paraître inopportun ou déplacé. Saramea était toujours autant polie que possible. Ainsi, elle souhaitait plutôt lui être agréable et serviable et non pas hautaine ou comme une personne qui prenait pour acquis que quiconque veuille lui parler.


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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyJeu 11 Avr - 18:14

Oh, it's raining today...



C’était plus fort que moi, je ne pouvais pas avoir un livre entre les mains sans le feuilleter et en lire des extraits. Et c’était comme ça avec tous les livres que ce soit des romans, des recettes de cuisines ou le dernier Barbara Cartland, même si j’évitais généralement d’approcher ces derniers. Il fallait dire que les livres d’amour à l’eau de rose, ce n’était définitivement pas mon truc, peu importe leur époque. Par curiosité, je m’étais appliqué à lire cette saga dont tout le monde parlait du nom de Twilight. Autant dire que j’avais perdu inutilement plusieurs heures de mon existence. Il en fallait pour tous les gouts, certes, mais ce n’était clairement pas les miens.

Je venais de tomber sur le poème du Dormeur du Val tout en écoutant la jeune femme, car oui il n’y a pas que les femmes qui peuvent être capable de faire deux choses à la fois, et relevai vivement la tête vers elle à sa remarque. Durant un instant, je cru à une plaisanterie mais non, elle semblait on ne peut plus sincère.

Vous ne connaissez pas l’Oregon ?, demandais-je complètement éberlué. Mais enfin… On y est en Oregon. Je veux dire, vous y vivez. Ou du moins, vous y travaillez en tout cas. C’est l’Etat dans lequel se trouve cette ville, Town Square. Ce n’est pas un pays étranger. Mon pays natal, c’est les Etats-Unis, expliquais-je en me retenant de rire devant cette conversation irréaliste.

Ne pas connaître tout les états c’était une chose. Après tout, un grand nombre d’américains en était également incapable mais ne pas connaître celui dans lequel on vivait, c’était fort quand même.

Quand elle me proposa un siège, je jetai un coup d’œil dehors. La pluie ne semblait pas vouloir se calmer et maintenant que je commençais à me réchauffer, je n’étais vraiment pas pressé de ressortir sous ces torrents d’eau. Suivant son geste, je me dirigeai alors vers les fauteuils, retirai ma veste que je déposais sur l’accoudoir et prit place découvrant avec une petite grimace que ma veste n’était définitivement pas imperméable vu l’humidité de ma chemise.

Ce ne sera pas la peine, je vis dans le quartier, expliquais-je en guise de remerciement pour son offre. Et oui, c’est mon domaine de prédilection si je puis dire, répondis-je en agitant doucement le recueil que j’avais toujours en main. J’ai étudié la littérature à l’Université d’Harvard et j’ai obtenu mon Doctorat. Je possède une librairie à présent, spécialisée dans les éditions rares. Ma clientèle est surtout composées de collectionneurs prêt à débourser de véritable fortune pour un livre donc j’ai meilleur temps de savoir de quoi je parle quand je discute avec eux, dis-je en riant.

Il fallait dire que beaucoup de mes clients correspondaient assez bien à l’adage « la culture c’est comme la confiture. Moins on en a, plus on l’étale ». Beaucoup d’entre eux n’avait pas d’avis propre au sujet des grands auteurs dont ils parlaient et se contentait de sortir des stéréotypes comme s’ils venaient d’eux. Je ne comptais plus le nombre de femmes venant me demander n’importe quel livre tant qu’il était dans les quelques milliers de dollars afin de l’offrir à une amie ou connaissance qu’elles voulaient impressionner. Cela me faisait plus rire qu’autre chose et heureusement sinon quoi, j’aurais désespéré depuis longtemps. Heureusement, j’avais également des clients érudits qui savaient exactement ce qu’ils voulaient. Ils étaient d’ailleurs mes plus fidèles clients.

Mais je manque à tous mes devoirs, annonçais-je en me redressant dans le fauteuil. Je m’appel Tristan Davenport et vous ?


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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyJeu 11 Avr - 20:38


Saramea se sentait toujours à l’aise dans cette librairie. Elle était petite, mais tout de même, elle avait une vaste diversité de livres. C’était entre autre pour cette raison que Sara avait tenue à y travailler. De plus, la dame avec qui elle travaillait était spécialement affectueuse. C’était une personne âgée qui avait cette librairie depuis 20 ans. Enfin, cette librairie avait permit à la dame de survenir au besoin de sa fille unique et d’elle-même lorsque son mari était décédé à l’âge de 30 ans d’une embolie pulmonaire. D’autant plus que cela lui permettait encore aujourd’hui de subvenir à ses besoins et de d’aider sa fille à payer ses études au Massachussetts. Par ailleurs, Sara adorait jaser avec la jeune fille par correspondance. C’était justement son employeur qui l’avait mise en contact avec elle. Elle avait ainsi pu développer une amitié croissante avec la jeune femme. Autrement, la dame lui permettait souvent de pouvoir rester le soir si Saramea préférait lire ici plutôt qu’à l’appartement. Ainsi, pour ce qui était de ce soir, il n’y avait pas de problème et d’ici là, peut-être serait-il plus rassurant de rouler sur la route sans cette pluie phénoménale.

D’autre part, Saramea eu une sourire surpris dû à la réaction de son interlocuteur. Alors que Sara croyait que celui-ci venait d’ailleurs vue le tournant de leur conversation, elle n’avait pas pensé qu’il parlait de cet état! Ainsi, elle se reprit en riant les yeux énergiques.Oh oui, je comprends alors! C’était que je croyais que lorsque vous me disiez venir de l’Oregon, vous parliez d’un pays en plus qu’on parlait de distance. Fit-elle en riant de bon cœur. Vous m’envoyer navrée et gêner à la fois de cette appréhension boiteuse. Il ne faut pas vous m’éprendre, je suis parfois lunatique dans mes réflexions.

Toute cette circonstance était certes maladroite, mais enfin Sara ne tenait pas en considération l’humiliation que cela avait pu causer. Elle était bien trop nonchalante et de bon cœur, bonne intention pour s’arrêter à ce que les autres pensaient d’elle ou bien à ce genre de banalité. La vie était trop courte pour elle et elle en avait l’expérience. À maintes et maintes reprises, Sara avait regretté de ne pas avoir voyagé plus avec son père ou bien de ne pas avoir accepté les propositions de collègues de travail pour aller au cinéma ou au musé. Depuis toutes petites, elle avait passé son temps au service de la librairie et au chevet de sa mère entre l’école et les devoirs. Enfin, elle était en bonne santé et elle se considérait chanceuse. C’était l’important. Elle aurait toujours le temps de voyager et de plus, elle avait les économies pour. Les heures qu’elle avait fait à la librairie de sa mère lui avait largement suffit pour ramener un salaire à la maison, mais aussi pour serrer tout au plus 2 000 $. Ainsi, avec son travail du moment, elle survenait largement à ses besoins et elle économisait pour faire venir sa sœur et pour gagner et prouver à son père qu’elle pourrait subvenir à ses besoins s’il l’aidait un peu à payer ses études. Par la suite, elle avait pour entente de lui repayer les frais d’administration. Elle ne devrait ainsi, plus rien à personne. Elle payerait ses choses elle-même pour vivre et ferait venir sa sœur en lui payant le billet d’avion. Sa sœur, avec l’argent qu’elle-même avait en reprenant le relais de Sara à la librairie familiale pourrait facilement se payer les études au départ et par la suite subvenir à ses besoins et aux frais subséquents de l’université avec un petit travail ici. Il ne manquait plus qu’elle termine son cours du moment et Sara la ferait venir. Enfin bref, son travail ici était la clef pour se sauver de se milieu familiale et faire de même avec sa cadette. Plus jamais elle serait séparée, deja que cela faisait deux fois.. De plus, cela était entendu avec sa mère, il était temps. Les temps étaient de plus en plus durs, mais elle approchait de son but.

Par la suite, les deux étaient assis confortablement. Puis suite à l’affirmation du jeune homme dont elle avait attentivement écouté, elle lui répondit tout étonnée et enthousiasme:

Oh oui, enchantée. Pour ma part c’est Saramea Fitzmartin, mais vous pouvez m’appeler Sara bien entendu, enfin à votre guise. Fit-elle un sourire timide aux lèvres. Décidemment, elle commençait à croire suite aux dires de celui-ci que cette rencontre pouvait se révéler d’enrichissante.

Oh comme ça vous avez étudiez la littérature. Vous m’envoyer fort ravie, je compte commencer le cursus de littérature à la prochaine session. Fit-elle toute enjouée, mais de manière calme et discipliner. En faites, chez Sara c’était ses yeux noirs qui exprimaient tout. En rien, elle était excessive ou étourdie.

Et si vous me permettez, je viendrais vous rendre visite, comme vous savez, ça m’a l’air intéressant à la fin cette boutique. Il se voit ainsi que je suis nouvelle pour ne pas l’avoir trouvé depuis.
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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyJeu 18 Avr - 16:29

Oh, it's raining today...




Alors que la jeune femme s’expliquait sur son erreur, je l’écoutais attentivement, arquant un sourcil tout en me retenant de rire. Je ne savais pas trop si elle me disait la vérité où si elle essayait juste de trouver une excuse, d’autant qu’elle-même semblait prendre tout cela à la rigolade mais dans un cas comme dans l’autre, je trouvais la situation toujours aussi hilarante. J’aurais été mauvaise langue, j’aurai mis cette faute sur le compte de sa couleur de cheveux mais je n’étais pas du genre à m’arrêter à ce genre de cliché. Lors de mes études universitaires, j’étais en concurrence féroce avec une autre étudiante absolument brillant et pour tant blonde comme les blés. Depuis, je me méfiais, certaines cachaient bien leur jeu.

Une fois assis, et après m’être présenté, je m’installais confortablement dans le fauteuil comme si j’étais installé dans mon propre salon, les bras posés sur les accoudoirs, les jambes croisées, parfaitement à l’aise. C’était l’impression que je donnais toujours, où que je sois. Cela avait toujours amusé mon entourage d’ailleurs qui s’en moquait généralement gentiment. Peu importe où l’on se trouvait, j’avais toujours l’air d’être parfaitement adapté aux lieux, je n’avais jamais l’air gêné ou mal à l’aise. Et pourtant, Dieu sait à quel point c’était souvent le cas ! Seulement, je ne le montrais pas, c’est tout.

Fitzmartin ?, répétais-je en levant machinalement une main à mes lèvres, sourcils froncés. Ce n’est absolument pas russe ça comme nom. Vous êtes mariée ? Où alors votre père n’est pas d’origine d’Europe de l’Est ?

La curiosité est un vilain défaut, je sais, mais j’en étais affublé depuis toujours et ce n’étais pas à mon âge que l’on allait me changer. De plus, cette histoire de nom n’ayant aucune consonance d’Europe de l’Est avait piqué ma curiosité. J’avais été moi-même longtemps confronté à ce genre de question au sujet non pas de mon patronyme mais de mon prénom. Car, en effet, si j’avais pris l’habitude de le prononcé à la anglo-saxonne pour me faciliter la vie, normalement il se prononçait à la manière francophone et ma famille, ainsi que certains de mes proches, continuaient de le prononcer ainsi. C’est pourquoi, durant toute ma scolarité, j’avais dû expliquer à peu près un million de fois pourquoi mon prénom sonnait de manière aussi étrange aux oreilles de mes camarades.

Vous allez entrer dans quelle Université ?, lui demandais-je, la bombardant décidemment de question, quand elle m’apprit qu’elle comptait elle aussi suivre un cursus littéraire. Et c’est très volontiers que je vous accueillerai dans ma boutique. Vous pourrez venir m’y emprunter des livres plus spécifique en cas de besoin pendant vos études. J’ai pas mal d’ouvrages étudié en cursus littéraire en langue originelle.



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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyVen 19 Avr - 2:41

La conversation tout deux assis continuait graduellement son cours. Saramea malgré le malaise qui avait précédait commençait tranquillement à être rassurée. Au fond, elle voyait qu'il y avait eu quelques distorsions concernant la compréhension qu'elle avait de la langue américaine. Enfin, la barrière de langue avait souvent été un obstacle pour Sara afin d'engager la conversation avec d'autre. De sorte que depuis 3 mois, elle se sentait encore comme une étrangère. Il fallait dire qu'elle ne pouvait pas effacer 19 ans de culture d'ailleurs. Quoiqu'elle aimait bien son coin de pays et qu'elle aimait bien celui dans lequel elle se trouvait à présent. Ainsi, elle prenait cœur et joie à discuter avec quelqu'un qui en plus semblait sympathique et non pas brusque. L'humour dont il usait apportait une certaine douceur à ses yeux rieurs et à sa nonchalance omniprésente qui semblait lui facilité la tâche en guise de charisme.

Ainsi, Sara qui avait les jambes croisés par le biais de son pantalon en toile noir, avec les mains croisées et posées sur ses genoux. Le dos bien droit, elle sourit un peu déconcertée par le questionnement du jeune homme. Rare était les personnes qui s'attardaient sur son nom de famille ici. Alors, elle inclina un sourcil tout en se pinça les lèvres. Puis, elle continua à lui sourire en plissant les yeux et en passant sa main dans ses cheveux.

ummm non je ne suis pas marié, d'ailleurs il serait un peu trop tard pour moi dans mon petit coin de pays l'âge moyenne étant 17 ans. Fit-elle en riant légèrement.

En faites, c'est une longue histoire et comment dire... Je ne voudrais pas vous importuner et...

Et comment! Et comment expliqué toute cette histoire à un pur étranger qu'elle connaissait à peine. Elle qui avait connu la vérité en cherchant par elle-même et qui la savait depuis peu. En tentant de se débrouiller, elle lui en dit un peu plus dans l'espoir d'être polie et agréable.

En faites, mon père et ma mère son d'origine Irlandaise, seulement, par un jeu de circonstances mon père à grandi en Russie et a par la suite rencontré ma mère plus tard par un autre hasard, enfin comme à peu près tout le monde quoi. Fit-elle suspecte. Elle en disait bref, mais cela lui en faisait prendre un coup d'expliquer cela et de parler de sa personne à quelqu'un pour qui elle avait du respect, mais dont elle ne connaissait pas assez, dû moins pour l'instant, pour avoir de l'estime et une confiance légitime. Elle n'était pas méfiante ni fermée d'esprit, mais elle ne pouvait pas s'imposer comme ça.

Mais si vous voulez en savoir plus sur les questions subséquent à cela, il me fera un plaisir probablement de vous éclaircir dans un meilleur contexte fit-elle ardemment ne sachant pas quoi faire. Ainsi, elle se racla la gorge et baisa la tête.

Puis hésitante, elle demanda soucieuse: et vous? D'où cela vient-il? Fit-elle en souriant angéliquement espérant se sauver la face.

Oui l'université! Fit-elle enjouée. Il faudrait déjà que je règle des trucs familiale fit-elle discrètement. Enfin, je dois vous avouer qu'étant dans un contexte particulier depuis peu, j'ai une vie plutôt originale ces temps-ci fit-elle en arquant les sourcils. Et je ne voudrait pas vous mettre dans une imposture et vous intimider en devant pour bien vous répondre à vous compter ma vie qui risquerait fort de coûter de votre temps précieux. Fit-elle un peu honteuse.




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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyLun 22 Avr - 17:19

Oh, it's raining today...




Elle semblait si jeune que je me doutais bien qu’elle n’était pas mariée et que, donc, ce n’était pas de là que venait son nom. Cependant, sa réponse me surpris et je fronçais des sourcils en l’écoutant, ne sachant pas trop si elle faisait de l’humour sur un vieux cliché ou si elle était sérieuse.

Je croyais qu’en Russie, les mariages aussi jeunes étaient passés de mode avec la fin de la Guerre Froide. Vous venez de quel petit coin de pays pour être déjà vieille fille à votre âge ?

Après, comme beaucoup de monde, je ne connaissais pas particulièrement la culture Russe mais j’avais toujours vu ce pays comme se modernisant avec les décennies. Mais bon, ne connaissant que trop bien les bizarreries que certains pouvaient faire par religion, ma famille en étant tout de même un exemple flagrant, je n’aurais pas été étonné qu’il y aille encore de petits villages en Russie mariant les jeunes filles encore dans l’adolescence.

Très intrigué par tout cela, j’écoutais la demoiselle avec intérêt.

Des Irlandais se rencontrant par hasard en Russie, c’était effectivement un sacré signe du destin. J’allais le lui dire quand elle reprit la parole dans une phrase des plus… surprenante. Sur le coup, je restais à la fixer, avec probablement l’air très étonné, tentant de comprendre ce qu’elle avait bien voulu dire avant d’avoir un petit sourire amusé mais indulgent. Après tout, elle apprenait encore l’anglais et avec un vocabulaire aussi recherché que le sien, il n’était pas étonnant qu’elle aille parfois d’étranges tournures de phrases.

Vous voulez dire que si j’ai d’autres questions sur le sujet, vous vous ferez un plaisir d’y répondre, très probablement, c’est ça ?, rectifiais-je gentiment, espérant avoir correctement compris le sens de sa phrase. Il fallait avouer que ce n’était pas toujours évident, surtout là.

Et bien pour ma part, Davenport c’est d’ici. Mon père vient d’Oregon, comme ces parents et grands-parents avant lui. Et Tristan, prononçais-je cette fois-ci à la manière francophone et non anglophone comme tout à l’heure. C’est français. Ma mère vient de la partie francophone de la Suisse. Elle est venue ici toute jeune pour apprendre l’anglais et n’ai jamais repartie. Du coup, elle m’a apprit le français dès mes premiers jours, expliquais-je en agitant vaguement le recueil français-anglais que j’avais posé sur l’accoudoir du fauteuil un instant plus tôt. Ma mère adore l'histoire de Tristan et Iseult.

Apprenant qu’elle désirait reprendre l’université, je l’a questionnait alors sur celle qu’elle avait choisie, à supposer que son choix soit déjà fait. C’était une coutume assez étrange, mais connaître les universités des uns et des autres était une chose très courante aux USA, comme si ce choix révélait une partie de vous. Bien sûr, dire que l’on sortait d’une université de la célèbre Ivy league, comme c’était mon cas, faisait toujours son effet mais de nombreuses autres universités moins célèbres, et moins chers surtout, étaient toute aussi bonnes. Dont l’université d’Oregon d’ailleurs.

Une fois de plus, la demoiselle me prit par surprise quand je lui demandai dans quelle université elle comptait aller, ne répondant pas à ma question, confirmant juste qu’elle comptait y aller. Peut-être n’avait-elle pas encore choisis, tout simplement ?

En revanche, ça phrase suivante me laissa surprit pour de bon. Afin de ne pas la froisser, je fis un effort pour ne pas rire mais cela n’avait rien de moqueur, c’était juste que sa phrase était des plus étrange et sachant qu’elle était de langue maternelle étrangère, je trouvais ça plus mignon qu’autre chose ses efforts pour utiliser des mots aussi complexes.

Ne vous sentez pas obligée, répondis-je en souriant. Je suis trop curieux, c’est un de mes défauts. Pour l’Université, si vous optez pour celle d’Oregon, nous nous reverront sûrement. J’y fais quelques fois des interventions dans le cursus littéraire à la demande des Professeurs.





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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyMar 23 Avr - 3:23

Saramea resta perplexe lorsqu'elle vit le jeune homme froncer les sourcils. Ainsi, lorsqu'elle entendit la réponse de celui, elle comprit son attitude. C'est pourquoi elle lui répondit:

Je viens de Moscou, mais du rang social dans lequel je me trouve, c'est revenu à la mode depuis 25 ans environ. C'est entre autre dans le milieu un peu plus bourgeois que cela se passe ainsi.

Fit-elle gênée. Elle se reprit:il faut dire que la Russie a plusieurs facettes, enfin c'est comme ça que je le conçoit.

Sara venait d'un milieu assez bourgeois. Son père étant dans le pétrole avait beaucoup d'argent. De plus, ils étaient assez bien connus et traiter dans la communauté. Sara avait fréquenté un séminaire chic de jeune fille et avait des cours privés avec des professeurs des meilleures universités. Cependant, elle ne manquait pas d'être réaliste et altruisme. Elle travail depuis l'aube de ses quatorze ans et elle avait été depuis été au chevet de sa mère entre le travail, les leçons, les cours etc.

Puis, suite à l'affirmation en réponse à sa propre réponse comme toute hurluberlue. De cette façon, la jeune fille le regarda timidement en rougissant délicatement.

Oui! C'est ça, je suis désolée fit-elle hésitante n'osant comment aborder sa maladresse linguistique. Cependant, cela n'empêcha pas de donner suite à la conversation.

Subséquemment, elle regarda le jeune homme avec un intérêt grandissait pour ce qu'il racontait de lui. Toute surprise, elle lui souriait attentivement en le regardant dans les yeux.

Vous devez le savoir certainement, mais votre mère vous a donné un bel héritage. La langue française est riche en nuance et très propice pour la poésie ce qui en soit est très profond en nuance, dit-elle animée par la conversation.

Puis, elle ria délicatement et somme toute timidement et lui dit: Je suis curieuse moi aussi à savoir si vous diriez que votre mère à bien choisit votre prénom en lien avec cette histoire.

Par la suite, la conversation se poursuivait concernant l'université, ainsi, tiraillée entre son envie de lui en parler sachant qu'il s'y connaissait et ses questionnements concernant l'université etc, elle poursuivit.

Oh vous ne savez pas, mais c'est que pour l'instant je dois régler mes papiers de visa si je veux rester plus longtemps que la date prévue à mon arrivée. En temps normale, je devrais rester 6 mois, c'est-à-dire trois mois encore. Disons que je me plais et voilà j'ai prise la décision d'aller à l'université d'Oregon avant d'arriver ici, mais cela reste confirmer avec mon emplois et ma famille. Après tout, J'aime bien changer d'air après tout ce temps en Russie.

Hésitante et fragile, elle marqua une pause afin de s'assurer de l'intérêt de Tristan.

Enfin ce que je veux dire, c'est que je ne veux pas trop me faire d'attendes si je dois entamer mes recherches et mes efforts seule déjà que c'est difficile de s'y retrouver dans une nouvelle ville. Il ne faut pas se méprendre cependant, je suis autonome, mais c'est que je n'ai pas la «bénédiction» de mon père pour rester ici. Alors, je travail afin de pouvoir économiser et m'émanciper un peu de ce «paturn» dépassé. Enfin, vous voyez je ne veux pas vous importuner, mais c'est ma réalité et vous pouvez concevoir le portrait du scénario maintenant. Fit-elle un peu triste.

Par la suite, elle rajouta: Je suis désolé cela peut avoir l'air pathétique et misérable de vous raconter cela, mais ....


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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyMar 23 Avr - 18:51

Oh, it's raining today...



En écoutant l’explication de Saramea, je ne pu m’empêcher de faire une grimace grinçante. Je détestais ces vieilles idéologies et ses vieux principes passé d’époque depuis des générations. Il n’y avait rien que m’horripilait plus que ses vieux cons resté coincés dans un mode de vie étouffant et qui l’imposait à leur progéniture sans leur demander leur avis. Et j’étais plutôt bien placé pour haïr ce genre de chose.

Mon père adorerait vivre là-bas alors, finis-je par dire en secouant la tête de dépit. C’est un religieux, un Homme de Dieu comme il adore le préciser. Prière trois fois par jours et pas de sexe avant le mariage… Il était à deux doigts de me renier légalement à mon divorce, expliquais-je avec un léger petit rire jaune. Alors vous pensez bien que le mariage adolescents, ça lui plairais bien. Je déteste ce genre de vieille mentalité. Le monde a évolué depuis l’Inquisition.

C’était d’ailleurs à peu de chose près la dernière chose que j’avais dis à mon père, il y a de cela plus de 2 ans maintenant, avant de couper pour de bon les ponts avec lui. La différence était que mon ton, à l’époque, avait été beaucoup plus sec et mes propos bien plus acerbes. Depuis, aucun de nous deux n’avaient essayé de prendre des nouvelles de l’autre et cela m’allait tout aussi bien comme ça.

Vous avez toutes les chances de votre côté. Après tout vous êtes majeur, vous n’êtes plus en Russie et en plus vous n’êtes même pas de nationalité russe à la base. Si vous ne voulez pas de cette vie, vous n’avez qu’à dire Niet. D’ailleurs, je m’avance peut-être un peu mais j’ai l’impression que c’est un peu ce que vous avez fait en venant ici non ?

D’accord, je me mêlais clairement de ce qu’il ne me regardait pas mais c’était comme ça, ce n’était plus à mon âge qu’on allait me changer.

J’eu un sourire quand la demoiselle félicita ma mère de m’avoir apprit le français. Pour être franc, s’était probablement le seul héritage valable au niveau de mon éducation qu’elle m’aille laisser. Mais il était sûr que quand on suivait un cursus littéraire, parler couramment français était un sacré avantage.

J’avoue que je lui en suis reconnaissant et au lycée, c’était du tonnerre comme technique de drague, ajoutais-je en riant de bon cœur, me rappelant comment j’avais usé de la langue de Molière pour charmer mes camarades. Cela fonctionnait encore maintenant d’ailleurs. Je pouvais leur lire ma liste de courses pour la semaine en français, que cela fonctionnait. Bizarrement, je n’avais pas du tout le même succès en usant de l’allemand.

Vous m’avez dit que vos parents sont Irlandais, pourquoi ne vous ont-ils pas apprit directement l’anglais ?

Car même si la jeune femme parlait vraiment bien, son accent et ses tournures de phrases laissaient deviner qu’elle ne le parlait pas encore couramment et que donc, ses parents ne le lui avaient pas apprit dès son plus jeune âge.

Est-ce que je pensais que ma mère avait bien choisit mon prénom ? Voila qui était une bonne question.

Je n’y ai jamais vraiment réfléchis. J’aime bien mon prénom, il a un côté littéraire et un peu vieillot. Après, être comparé à un type qui ne peut pas faire un combat sans être blessé…
, dis-je avec une grimace hilare. Etant moi-même un féru de sport de combats, je n’étais pas du genre à aimer l’idée d’être comparer à un personnage, même fictif, se faisant mortellement blesser 3 fois en une seule histoire. Mais j’aime bien l’idée romantique du personnage, même si c’est pas moins qui me laisserait mourir par chagrin d’amour.

La joie des visas. Tristan n’y avait jamais été confronté lui-même, ayant les papiers américains. Mais à Harvard, il avait eu beaucoup de potes venant du monde entier pour étudier dans cette célèbre université et devant donc régulièrement régler ce genre de problème.

Vous pouvez demander un visa étudiant le temps de vos études, ils l’accordent facilement si vous avez été accepté dans une école ou une université. Ensuite, c’est plus simple pour obtenir un permis de travail et de séjour une fois votre diplôme en poche. Vous êtes déjà acceptée à l’Université d’Oregon ? Si votre demande est encore en attente, je peux toucher deux mots pour vous au Doyen, nous sommes de bons amis, c’est un de mes fidèles clients en plus, il me doit quelques services.


Et à mes yeux, tout le monde, s’il le souhaitait, devait pouvoir suivre les études de son choix sans avoir à demander la bénédiction de ses parents.

Croyez-moi, si vous voulez vraiment aller à la fac, allez-y, peu importe ce que dis votre père. Vous êtes majeur, c’est à vous de choisir. Mon père a hurler comme un dingue quand il a apprit que je partais étudier la littérature à Harvard mais c’est nos vies, pas les leurs. Lequel vaut mieux : Avoir des remords ou des regrets ?
, dis-je en citant de mémoire Paul-Jean Toulet.



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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyMer 24 Avr - 2:25

Saramea écoutait précieusement son interlocuteur. Elle était ravie d'entendre parler de sa vie à lui. Il fallait avouer qu'elle était somme toute curieuse. En plus, elle était intéressée à apprendre à le connaître, et ce, en continuant à laisser libre cours à la conversation.

Enfin, à plusieurs reprises lors de ses affirmations, Sara haussait les sourcils intéressée par ce qu'il lui racontait. De cette façon, afin d'échanger tel qu'engageait la conversation et la fluidité de leur propos qui passaient de choses plus sérieuses à des choses plus personnelles, Sara lui répondit brièvement.

Ah oui votre père! J'étais loin de m'en doutez je vous assure fit-elle!

Puis elle rajouta un peu timide: Oh, mais désolé de vous dire cela, mais je vous ne croyait pas en âge de divorcer loin de là! Peut-être suis-je naïve, mais vous m'envoyez désolé! fit-elle en baissant la tête vers ses genoux.

À l'habitude, lorsque les gens étaient croyants à Moscou, on pouvait facilement le savoir et c'était de même pour leur progéniture, comme une sorte d'étiquette bourgeoise encore là ou comme une tradition...

Ainsi, entre deux vagues de propos, elle clissa un petit mot: Vous avez bien raison, ces clichés n'ont plus cette place de mise comme autrefois! s'il y a bien une chose qui ne devrait pas être imposer c'est bien cela, entre autre!

Fit-elle très clairement en se croisant les bras un peu timide d'aborder un sujet qui lui faisait rage et tourment en dedans d'elle. Cela ne cessait de lui créer des angoisses et de craintes à savoir qu'est-ce qu'elle allait raconter à son père, comme lui expliquer etc.

Oui c'est vrai je suis majeur en Russie et pour le visa je sais que c'est fort probable, seulement, pour ce qui est de ma nationalité, voyez-vous c'est très nébuleux. Les gens de notre communauté etc ne savent pas que mon père et ma mère ne sont pas exactement de la Russie. Ils gardent plutôt cela en secret pour une raison que je ne sais pas encore au fait. Mais au fond dans ma situation actuelle j'en ai rien à faire de tout cela, seulement, c'est que ma mère est très malade et ce n'est pas le moment de créer la discorde et je n'ai pas envie de sacrer les foudres en lui et ma mère qui prend mon parti...

Fit-elle honteuse. Après-tout cette information, elle l'a savait, mais pas de la part de ses parents, mais plutôt d'une correspondance qu'elle avait commencé avec sa famille d'Irlande du côté de sa mère... Là était tout le poids des cachotteries dans sa famille immédiate.

Cependant, vous avez raison c'est pour cela que je suis ici et je me débrouille bien sans prétention tout de même et concernant l'anglais c'est que mon père le maîtrisait mieux et il était souvent absent genre pendant plusieurs années il partait pour affaire et après il revenait. Fit-elle suspecte et craintive de jugement. Si prude et modeste était-elle.

Enfin je ne vous le fait pas dire, c'est une autre histoire comme on dit! Fit-elle un peu dépassée par le courant et la profondeur que prenait la conversation, n'était-ce pas mal de parler de cela à quelqu’un qui avait probablement d'autre chat à fouetter que cela.

ça! j'aurais pu m'en douter concernant votre charisme fit-elle à la blague ne riant légèrement.

Après c'était vrai, ce jeune homme semblait avoir du tact et un parler assez impressionnant. Ce n'était dire si il était mignon ou plus que charmant.

Je n'ai pas faite de demande, mais peut-être que cela ne sera tarder, enfin d'ici le temps que je fasse moins que 60 heures semaine. fit-elle en soupirant.

Oh je préfères avoir des remords maintenant, après tant de regret que j'ai, enfin je ne vous raconte pas ça ne date par d'hier que je viens d'une famille aux mentalités très arrêtées! fit-elle songeuse.

Mais au fait, on ne parle que de moi et avec tout le respect que je vous dois tout de même je m'avoues curieuse d'en savoir plus sur vous! Je ne peux pas continuer à parler de moi comme ça sans gêne!dit-elle en rougissant!
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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyMer 24 Avr - 17:25

Oh, it's raining today...



J’eus un sourire quand Saramea m’affirma ne pas s’être douté que mon père puisse être Révérend. En même temps, ce n’était pas marqué sur mon front, il était donc normal qu’elle ne se s’en soit pas douté. Pour couronner le tout, sans être athée, je n’étais de loin pas aussi pieu que lui et je ne portais donc pas le moindre signe religieux sur moi.

Puis mon sourire se transforma en rire en voyant l’air penaud de la jeune vendeuse quand je fis mention de mon divorce. La pauvre, on aurait dit que je venais de lui annoncer la mort prématurée de toute ma famille.

Parce qu’il y a un âge pour divorcer ?, demandais-je en riant gentiment. Après tout, de nos jours, être divorcé à mon âge n’était plus vraiment un exploit. D’autres biens plus jeunes que moi à l’époque divorçaient chaque jour. En fait, l’exploit résidait surtout dans la très courte durée de mon mariage. Une chose était sûre, s’il me reprenait l’envie de me remarier un jour, ce que j’espérai quand même faire ne voulant pas m’arrêter sur un échec, j’y réfléchirai à deux fois. C’est que ça coûtait cher ce genre de plaisanterie mine de rien.

La jeune femme semblait avoir son petit caractère même si elle le cachait bien. Cela se voyait à la manière dont elle se retenait de ne pas fulminer quand il était question des éducations trop vieux jeux dont, visiblement, tout les deux avaient fait les frais à leur manière.

Je veux ne pas dire mais avec un nom comme Fitzmartin, ils doivent bien se douter que vous ne venez pas du coin
, dis-je avec un sourire amusé. Je doute qu’ils soient idiots à ce point et si vos parents, eux, sont persuadés du contraire, c’est qu’il y a un problème. Même moi, qui ai pourtant les papiers suisse, on ne me crois pas quand je dis que j’en suis originaire quand j’y vais en vacances et que je donne mon nom de famille.

Il fallait dire que, effectivement, Davenport, ça n’avait rien de très suisse comme nom. C’étit toujours amusant quand j’allais là-bas et que j’en parlais au cours de la conversation. Je devais même parfois sortie mon passeport Suisse pour qu’on accepte de me croire. D’autant que, en plus, je parlais français sans accents.

En tout cas, la vie familiale de Saramea semblait encore plus compliquée que la mienne. En même temps, la mienne était beaucoup plus simple depuis que je ne parlais plus à ma famille. C’était un choix que j’avais fais mais ce n’était pas forcément le choix le plus facile, je devais en convenir. Toutefois, je n’en éprouvais pas de regret, mes parents ainsi que mes frères et sœurs ayant trop cherché à me culpabiliser et à me formater toute ma vie durant.

Ne tardez pas trop à vous inscrire si vous voulez pouvoir commencer à la prochaine rentrée. L’esclavagisme est fini depuis longtemps, vous n’avez pas à travailler autant, surtout comme employée.


Je ne connaissais que trop bien les semaines de 60 heures. Voir même plus quand j’étais sur un « contrat » délicat, comme racheter une collection inestimable à une famille recevant des propositions de toutes part. Mais la différence était que dans mo commerce, c’était moi le patron. Mes employés, le plus souvent des universitaires justement travaillant chez moi à temps partiels à côté de leurs études, avaient des horaires bien moins éreintants.

Vous parler de moi ?, répétais-je, hilare. Il n’y a pas grand-chose à dire et je crois que vous savez déjà à peu près tout. Je suis libraire, divorcé et je déteste devoir rentrer à pieds sous la pluie. Vous voulez savoir quoi d’autre ?


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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyJeu 25 Avr - 4:50

Saramea eut un sourire timide lorsque le jeune homme l'interrogea sur le fait d'y avoir un âge pour divorcer. Bien entendu, il n'y en avait pas, seulement, Saramea avait été certes un peu naïve et spontanée dans son affirmation. Alors un peu embarrassée par cette réaction qu'elle avait eu, elle s'en excusa ainsi:

Euhh... non bien sûr que non, mais vous m'aviez pas l'air du vieux divorcé grognon que je m'imaginais... Fit-elle ne sachant pas comment s'expliquer.

Par la suite la question concernant son nom de famille continuait à faire portrait dans la conversation, elle lui répondit donc en cherchant du regard un endroit où poser ses yeux. Finalement, elle finit par le regarder dans les yeux malgré tout. Elle se racla la gorge et répondit:

En faites, voyez-vous, mon père est quelqu'un qui a les moyens pour faire taire les gens et les mauvaises langues comme il dit, fit-elle en faisant un signe de guillemets pour imagé le sens de ses propos. En faites, mon père est de Russie de naissance, seulement, sa mère a décidée de quitter son père, chose qui ne se faisait pas à l'époque vers 1930-1940.Puis, elle est déménager avec son fils en Angleterre lorsqu'il était petit par la suite. Mais c'était risquer et désapprouvé. En plus du conflit entre l'Ouest et l'Est à l'époque encore, voyez-vous, cela ne se faisait pas!

Malgré tout, elle a fait changer son nom ainsi que celui de son fils pour celui de son nouveau maris étant un Fitzmartin. Mon père à cette époque avait à peine quelques mois. Il a finalement déménager en Irlande pour le travail après l'obtention de son diplôme. Peu de temps après la mort de sa mère vers ses 18 ans, il a renoué les liens avec sa famille paternel. Seulement, mon père ayant repris contact avec son père voulait reprendre son nom d'origine: Dmitriévitch. Puis, entre temps il a rencontrer ma mère. Les parents de ma mère se trouvait à être un des employé de mon grand-père paternel qui s'en sortait bien quant à lui. Il avait plusieurs usines d'armements. Néanmoins, ma mère qui venait d'un famille reculée, traditionnelle et qui venait de quitter la campagne pour venir travailler en ville tomba amoureuse de mon père réciproquement et tout. Enfin tout le bla bla bla amoureux si je peux me permettre fit-elle en enchaînant.

Toutefois, quand cela s'est su auprès de sa belle-famille, comme quoi il était de nationalité Russe plutôt qu'Irlandais et tout, et bien ça la amener la zizanie. Eux ne sachant que son identité e par le biais du patron de mon grand-père paternel qui se trouvait être le patron de mon grand-père maternelle, l'avait associer directement au Dmitriévitch qui avait certes une réputation louche. La famille de ma mère était très xénophobe donc le tout compliqua la donne. Par la suite, ma mère et mon père on décidé de couper les ponts et de quitter le pays. Il n'a pas voulu changer de nom par la suite, pour ne pas avoir de problème avec sa belle-famille qui avait des intentions malsaines. En plus, sa famille ne le connaissait pas sous son nom de famille Irlandais alors c'était dans la poche. Finalement, ils ont changé le nom de famille à ma mère pour être certain. Voilà...

fit-elle en rougissant et soupirant. C'est cela les vrais raisons un peu tordue. Je suis désolée risquer de vous importunée fit-elle...

Saramea était hésitante et se sentait coupable de ne pouvoir répondre légitimement qu'au jeune homme qu'en lui racontant tout ces récits. Elle ne voulait pas l'ennuyer et le déranger. Elle n'aimait pas parler d'elle comme ça, car dans ces moments-là, elle se sentait égocentrique et elle ne l'était pas. Si douce était-elle et attentionnée...
Finalement, sur un note plus joyeuse, elle poursuivit la conversation avec lui...

Oui ! fit-elle en riant! Il me manquait un peu d'espoir je crois, mais en parler à recoller le tout. Je m'y mettrai dès demain. Je vaquerai à mon devoir ainsi Fit-elle angélique et en faisant un clin d'oeil furtif.

Je ne saurais vous remercier adéquatement, pourrais-je vous aider peut-être à mon tour, ainsi je me sentirais moins honteuse.

Sara toujours aussi modeste et timide. Ne sachant pas comme accepter l'aide des autres ou un compliment etc. C'était bien un manque de confiance qui la rongeait...

Oh, mais je ne sais pas depuis tout à l'heure je vous importune avec mes drôles d'histoires et je ne voudrais pas être déplacée. Je ne sais pas ce que je pourrais vous poser! Vous pourriez peut-être me parler de votre parcours scolaire, de littérature, de livres n'importe quoi pendant que nous y sommes. Cela fait bien une heure que nous sommes ici.

Sara se retourna du coup et remarqua que la pluie avait cessée, mais elle en fit abstraction un peu surprise de voir que la conversation avait continuer son cours malgré le motif qui l'avait nourri et présentée. La pluie avait arrêté effectivement.
Un peu surprise, elle se retourna et demanda poliment:

Par contre, si je peux me permettre, voudriez-vous quelque chose à boire comme du café ou de l'eau, enfin voyez-vous je ne peux pas vous retenir à mourir de soif ou de quoique ce soit. Fit-elle à la blague avec un sourire aux lèvres.
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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyJeu 25 Avr - 20:28

Oh, it's raining today...



Pour être franc, Saramea n’était pas la première à être surprise en apprenant que j’étais déjà divorcé, même si mon cas n’avait rien d’exceptionnel. Mais pour tout dire, dans mon entourage, ce qui avait le plus fait parler c’était juste la courte durée record de mon mariage. Cela avait aussi était la goutte de trop pour mes pieux parents.

Vieux non effectivement. Grognon en revanche, je ne sais pas trop
, répondis-je sans me séparer de mon sourire. Je trouvais son idée des divorcer assez amusante. Pourtant, il était reconnu que la plupart des mariages finissaient en divorces. Alors si nous devions tous devenir de vieux grognons, le monde était mal barré.

J’étais curieux, c’était à la fois ma plus grande qualité et mon plus grand défaut. Quand quelque chose m’intriguait, je grattais jusqu’à faire la lumière sur le mystère en question. C’était utile dans les études mais, il est vrai, cela pouvait s’avérer être souvent agaçant pour mon entourage qui en faisait régulièrement les frais. Cette fois-ci, ce fut au tour de la pauvre vendeuse d’avoir à le supporter. J’avais de la chance qu’elle soit sympathique et qu’elle ne m’ai pas encore envoyée me faire voir chez les Grecs.

Saramea me raconta alors toute son histoire. Ou, plus exactement, l’histoire de son père, l’émigré russe, irlandais quand ça l’arrangeait. Son histoire était digne d’un polar, vraiment. Je l’écoutais tout du long sans l’interrompre, légèrement bouche bée. Quand elle eu finit, je restais silencieux quelques secondes, le temps t’intégrer tout ce flots d’informations continue.

Et dire que je trouvais que j’avais une famille de merde…
, marmonnais-je bien plus pour moi que pour elle, pensant tout haut, révélant sans vraiment m’en rendre compte l’avis que je me faisais des miens. Sacrée famille en tout cas, repris-je en parlant cette fois-ci à haute voix. Vous devriez écrire la biographie de votre père, ça ferait fureur.

Bon au moins, je n’avais pas perdu ma soirée. J’avais réussis à convaincre une jeune fille à l’air brillante de ne pas tout gâcher et de s’inscrire au plus vite à l’Université. A croire que je n’étais pas soudainement entré dans cette librairie devant laquelle je passais pourtant tout les jours depuis 2 ans par hasard. Mais l’air de rien, la conversation était intéressante. J’en avais même oublié la raison première qui m’avait fait entrer dans cette boutique et donc, par conséquent, je n’avais pas remarqué qu’il avait enfin cessé de pleuvoir et je ne m’en souciais pas le moins du monde.

Je prendrais volontiers un café, merci, répondis-je comme si c’était tout à fait naturel de prendre un café dans un magasin fermé avec une parfaite inconnue en parlant de tout et n’importe quoi mais principalement de nos vies.

Sinon et bien pour vous répondre… Enfant, je n’avais pas le droit de regarder la télé alors j’ai pris l’habitude de lire et c’est devenu une vraie passion. J’étais très bon élève. A la fin du lycée, mon père a décidé que j’irais à Yale étudier la théologie. Il a envoyé mon dossier, m’a inscris quand mon dossier a été accepté et tout. Sauf que moi, ça m’intéressais pas. Alors dans son dos, j’ai envoyé mon dossier à Harvard où j’ai aussi été accepté. Le grand jour, j’ai pris mes bagages, j’ai dis au revoir à toute ma petite famille et je suis partis. Ce n’est que le lendemain que mon père a découvert que je n’étais pas parti pour Yale quand ils l’ont appelé pour savoir si j’avais renoncé. Il a tellement hurlé que je pense que tout l’Oregon l’a entendu, précisais-je en riant, me rappelant encore ses hurlements rageurs au téléphone.


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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyVen 26 Avr - 3:47

Saramea toujours aussi perplexe avait tout de même garder son sourire angélique. Ainsi, la conversation n'était pas moins fluide. De la sorte, elle riait toujours, du moins lorsque les affirmations de Tristan étaient drôles.

Par la suite, elle répondit à l'affirmation de celui-ci concernant l'idée de faire une bibliographie. C'était un drôle d'idée, mais en soi il avait raison. Cependant ce n'était pas le genre de Sara. Cela lui faisait un peu trop penser au feuilleton télé des «feu de l'amour» ou un truc du genre...

Oh, oui vous avez raison, mais ce n'est certes pas mon genre d'écriture. Fit-elle un peu inquiète. Par la suite, elle prit soin de se passer la main dans les cheveux afin de les porter derrière ses épaules afin de ne pas les avoir en plein visage.

très bien, va pour le café! ça ne prendra que 5 minutes, fit-elle enjouée. De la sorte, elle se retira et alla derrière la boutique afin de préparer le café dans la salle des employés. Par la suite, elle prépara un petit cabaret et y mit deux tasses délicatement. Puis, elle rajouta un petit sucrier en porcelaine et un panier rempli de petits contenant de lait ou de crème. Une fois le café préparé, elle le servie soigneusement dans les tasses. Elle prit soin de fermer la cafetière et de la rincer pour finalement la laisser dans le lavabo. Alors sur ce, elle repartit rejoindre Tristan.

Voilà, tout y est. Elle déposa le tout sur la petit table base qu'il y avait entre les deux fauteuils. De la même façon, elle le laissa se servir le premier et l'écouta lorsqu'il reprit la parole le concernant. Ravie, elle le scruta attentivement les mais sur les genoux croisées entre l'unes dans l'autre. Surprise, elle lui répondit lorsqu'il termina son affirmation.

Oh, mais c'était courageux ma foi! Et ça la marché! fit-elle étonnée. De cette façon, elle était admirative envers le jeune homme. Il avait donc poursuivit ses rêves coûte que coûte. Peu de gens le faisaient, malgré l'époque moins restrictive qu'auparavant, et ce, même ici, même s'il s'agissait des États-Unis et du rêve américain. Ce n'était certes pas toujours le cas à ce qu'avait pu comprendre Sara et dont elle-même nouvellement arrivée ici vivait.

Vous savez, vous m'impressionné tout de même. Et finalement tout s'est arrangé?,fit-elle suspecte et perplexe. En soi, elle aussi était curieuse. Toujours alerte et intéressée, Saramea avait toujours été l'oreille attentive de tous. Elle avait le coeur sur la main et adorait plus que tout apprendre de ce que les autres avaient à lui apprendre.

Et pourquoi Havard après tout plutôt qu'une autre université? demanda-t-elle dans cette foulé de curiosité.
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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyVen 26 Avr - 8:26

Oh, it's raining today...



Parce que vous avez un genre d’écriture ?, demandais-je à brûle-pourpoint, intrigué par cette révélation. La jeune vendeuse serait-elle un auteur en herbe ? Ce n’était pas impossible. Tout les amoureux de la littérature s’essayaient à l’écriture au moins une fois, avec plus ou moins de succès. Après, n’était pas écrivain qui le voulait. Ou du moins, n’était pas bon écrivain qui le voulait car il fallait se l’avouer, ses dernières années, les écrivains, souvent féminine d’ailleurs étrangement, au talent plus que relatif mais au succès retentissant, arrivaient foisons. Mais je n’étais pas très impartial, je le reconnais. Pour moi, des Stephenie Meier et des E.L. James restaient, malgré leur succès, des auteurs de romans de gare. J’étais probablement trop critique certes, mais au moins je reconnais qu’elles ont le méritent de faire lire des gens surtout des jeunes qui ne le faisaient pas avant leurs arrivées, mais il n’y avait rien à faire, je n’accrochais pas et ce n’était pas faute d’avoir essayé. Je préférais de loin leur prédécesseurs comme, pour reprendre mes deux exemples, Anne Rice ou Pauline Réage.

Quand mon hôtesse improvisée s’éclipsa pour faire le café, je me relevai et repris mon exploration des rayons de la librairie. J’étais un peu comme en terrain connu. Après tout, la plupart des librairies proposaient les mêmes livres. Moi-même j’avais finalement cédé à min employée du moment en proposant également une sélection des dernières parutions mais dans ma libraire, ce n’était pas ce que je vendais le plus et cela n’avait rien de bien étrange. Ma clientèle ne venait pas dans ma boutique pour trouver le dernier Stephen King. Mais bon, j’étais toujours trop gentil avec mes employés Et puis bon, voir exposé le dernier Clive Cussler non loin d’une édition originale hors de prix, et qui me coûtait ne fortune en assurance en attendant que son futur propriétaire vienne le prendre d’ailleurs, d’Edgar Allan Poe me faisait rire, je l’avoue.

Je feuilletais un Dean R. Koontz que je n’avais pas encore eu le temps de lire quand Saramea refit son apparition avec un service à thé qui me rappela, je ne sais pas pourquoi, mon voyage en Angleterre. Je reposai alors le livre dans son rayon et vînt mettre deux sucres, pas de crème, dans mon café.

Merci beaucoup, dis-je en souriant tout en reprenant place, buvant une gorgée de ma drogue caféïnée par prédilection.

Je manquais de peu de m’étouffer quand elle annonça que mon choix de défier mon père était courageux.

Ce n’est pas vraiment du courage, j’ai juste hérité de l’esprit borné de mon père
, expliquais-je en reprenant une petite gorgée brûlante avant de reposer ma tasse sur la table basse le temps que mon café tiédisse un peu. Et finalement non, rien ne s’est arrangé. Je n’ai plus parlé à mes parents depuis des années. Mes frères et ma sœur m’envoient une carte par politesse à Noël, de temps en temps à mon anniversaire et je fais pareil pour eux, mais c’est tout. J’ai coupé les ponts avec ma famille en partant à l’université, dis-je en fronçant légèrement les sourcils.

Je l’avoue, j’avais quelques regrets à ce niveau-là. Enfin, pour ma mère et mes frères et sœur en tout cas. Pour mon père, pas le moindre par contre. D'utant que j'étais revenu en Oregon finalement, donc non loin d'eux. J’avais bien tenté d’arranger un peu les choses en les invitant à mon mariage mais comme déjà dit, mon divorce un an plus tard avait eu raison de notre très maigre tentative de réconciliation. Résultat, je savais juste de part des amis de la famille que mon frère aîné avait des enfants, que je n’avais jamais vu, et que ma sœur serait, aux dernières nouvelles, fiancées mais c’était à peu près tout.

Pourquoi Harvard ? La question me fit éclater de rire.

Pour contredire mon père bien sûr !

Je tentai alors de reprendre mon sérieux pour mieux m’expliquer, entre deux petits rires amusés.

J’aurai pu suivre un cursus littéraire directement à Yale bien sûr mais comme je vous l’ai dis, je suis assez borné et du coup, je refusais d’aller à Yale uniquement parce que mon père voulait que j’y aille. Et Harvard se trouvait avoir aussi l’avantage d’être situé littéralement à l’autre extrémité du pays, comme Yale, de m’offrir une bourse d’études et de faire partie de la Ivy League, donc c’était le meilleur des choix pour le gamin que j’étais rêvant de fuir l’Oregon pour quelques années.




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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyDim 28 Avr - 6:43

À cela, Saramea ne savait pas quoi dire. Il était vrai qu'elle écrivait, seulement, elle ne pouvait dire si elle avait un style en particulier. Il lui arrivait souvent d'écrire de la poésie ou bien d'écrire du fantastique. Cependant , ces derniers temps, elle employait le peu de son temps libre dans l'écriture de roman policier. Elle venait toutefois de débuter une petit idée qui lui avait traverser l'esprit. Elle n'avait pas d'histoire terminée ni même parmi ses ébauches de fantastique. Cependant, elle avait un bel échantillon de poème et de nouvelles.

Ainsi, elle lui répondit : C'est seulement que je trouve qu'écrire quelque chose portant sur moi ou ma famille serait égocentrique, voyez-vous?... Fit-elle timide.

En effet, il ne fallait pas grand chose pour voir qu'un manque de confiance en soi étant flagrant chez la jeune femme.

Par la suite, elle répondit au jeune homme après ces brèves explications.

Je dois dire somme toute qu'Havard est une bonne université et Yale aussi d'ailleurs.
Constatant que le jeune homme avait fréquenter une des meilleures universités du pays, Sara était flatté d'avoir à faire à un jeune homme aussi bien éduqué.

Par la suite, elle se servit à son tour un tasse de café. Elle préférait attendre qu'il refroidisse. Quelques minutes s'étaient depuis qu'elle avait amener le plateau. Elle prit subtilement sa tasse et y versa une touche de lait ainsi que deux sucres.

Elle prit une petite gorgée silencieusement tout en continuant de regarder le jeune homme, puis elle déposa celle-ci et le regarda en souriant.

Pour ma part, je crois que je resterais bien dans le coin. Disons que je ne me vois pas déménager encore.

Fit-elle en rougissant légèrement.Et puis je crois que c'est une bonne université quand même, fit-elle inquiète...

Sara était toute fois convaincue d'aller rejoindre le rang de ses rêves à l'université à présent qu'ils avaient engagé la conversation, seulement, elle ne se voyait pas tout laisser tomber encore une fois malgré le peu de stabilité qu'elle avait. Néanmoins, elle souhaitait le gardé. Elle était bien ici et d'ailleurs son appartement lui convenait à merveille. Par la suite, elle pourrait aussi y sa soeur Katrina avec elle. Sa soeur cadette deux ans plus jeune viendrait la rejoindre à la saison chaud qui suivait. Les deux étaient toutes folles de joie à cette idée. Cependant, Kitty, comme elle l'appelait était passionnée par les animaux, elle souhaitait aller en médecine vétérinaire.

À ce sujet, savez-vous si le cursus en littérature est bon ici et s'il y a un cursus en médecine vétérinaire, cela pourrait mettre bien utile à savoir. Dit-elle hésitante en haussant les épaules et en se pinçant les lèvres armé d'un sourire délicat.

Par la suite, elle lui demanda tout aussi enjouée: Et vous, votre style d'écriture, quel est-il?
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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyDim 28 Avr - 18:21

Oh, it's raining today...



Tout les auteurs ne sont-ils pas un peu égocentriques ?, lui demandais-je en me penchant légèrement en avant, le plus sérieusement du monde même si un petit sourire ne cessait d’étirer mes lèvres. La conversation prenait une tournure qui me plaisait de plus en plus. J’adore ce genre de discussions un peu philosophique ou tirant sur le débat. C’était une des raisons qui faisait qu’un bon nombre de mes amis, de mes vrais amis, étaient généralement bien plus âgés que moi et travaillaient le plus souvent dans le même domaine.

Je veux dire, quand on publie un ouvrage, c’est dans l’espoir et le but d’être lu, d’être reconnu et pour les plus ambitieux de gagner ainsi une petite part d’immortalité en restant vivant dans l’esprit collectif. C’est aussi pour exposer nos idées, nos visions du monde ou pour une grande partie des auteurs actuels de voir son livre adapté sur grand écran et marquer toute une génération d’adolescentes influençables. Je pense sincèrement que les écrivains sont les plus grands égocentriques qui soient. S’ils ne l’étaient pas, ils ne publieraient pas leurs écrits
, terminais-je avec un clin d’œil. Cela n’avait rien de négatif quand je disais cela, après tout j’avais fais de la littérature le pilier central de mon existence et j’aspirai moi-même, un jour peut-être, à devenir auteur.

Dire qu’Harvard ou que Yale étaient de bonnes université équivalait à dire que la terre était ronde ou que le feu, ça brûle. Cela me fit rire de bon cœur.

Comme toutes les universités hors de prix de la Ivy League. Croyez-moi, aux pris qu’elles coûtent pour chaque années d’études, c’est la moindre des choses qu’ils y dispensent des cours de haut niveau. Mais croyez-moi, leurs réputations fait beaucoup. Il y a pleins d’autres université moins célèbre dont les cours sont tout aussi bons.


La timidité de la jeune femme était touchante et sa gêne quand elle me parla de l’Université de l’Oregon m’amusa. C’était à croire que le fait que je sois allé à Harvard et qu’elle allait à la fac d’ici la mettait mal à l’aise.

Je ne sais pas du tout pour le cursus vétérinaire mais ils ont un excellent cursus littéraire avec des Professeurs reconnus dans tout le pays et surtout avec la possibilité de s’inscrire à une formidable conférence optionnelle, qu’ils n’ont pas à Harvard, sur Edgar Allan Poe donné par le plus talentueux des conférenciers, votre serviteur en personne
, annonçais-je à grand renforts de moulinage de bras avant de m’incliner tant bien que mal, toujours assis dans le fauteuil, devant la demoiselle.

Profitant d’être ainsi penché, je récupérai ma tasse de café et en bu une bonne gorgée. Il était corsé, exactement comme je l’aimais.

La question de Saramea me pris un peu de cours et, la tasse toujours en main, je l’observai en haussant un sourcil, me retenant de rire.

Je n’ai jamais dis que j’écrivais. Mais j’imagine qu’il serait difficile de croire qu’un type avec un doctorat en littérature n’écrive pas.

Je me laissais alors aller en arrière pour m’appuyer sur le dossier de mon fauteuil, réfléchissant à ma réponse tout en buvant une nouvelle gorgée de café.

Le romantisme, le fantastique. Mais pas ceux de nos jours. Je n’écrirai jamais un nouveau Twilight, ça c’est certain, dis-je en grimaçant, hilare. Je suis plus vieux jeu. Le romantisme et le fantastique du 19ème siècle me passionne. Oscar Wilde par exemple ou Guy de Maupassant. J’ai fais ma thèse de Doctorat sur les poèmes d’Edgar Allan Poe, qui est de très loin mon auteur préféré.

Je me raclais alors légèrement la gorge et leva les yeux au plafond, non pas par ennui ou pour détourner mon regard mais pour me concentrer sur mes souvenirs avant de citer de mémoire.

Pleure maintenant ou jamais plus ! Vois ! Sur cette morne et rigide bière gît ton amour, Lénore ! Allons ! Que l’office mortuaire se lise, le chant funèbre se chante ! Une antienne pour la morte la plus royale qui jamais soit morte si jeune, une psalmodie pour elle, morte deux fois parce qu’elle est morte si jeune !

Ma citation finie, je reposai mes yeux noir sur la demoiselle avec un sourire rieur.

Très joyeux n’est-ce pas ? Ça n’empêche pas que j’ai la ferme intention, si un jour j’ai la chance d’avoir une fille, de l’appeler Lenore en honneur à ce poème. J'aime vraiment les écrits de cette époque. Ils sont emprunts d'un mystère, d'une noirceur, d'une profondeur qu'on ne voit plus de nos jours.




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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyLun 29 Avr - 4:29

À cela, Saramea ne savait pas nécessairement quoi penser. Elle n'était pas forcément en désaccord, seulement, elle avait une idée un peu plus nuancée sur le sujet. Pour elle, l'écriture était un moyen de relier l'imaginaire à la réalité, de faire le pont harmonieux entre la vie et la réalité qui pour était contraignait bien souvent la vie dans la beauté pure et simple. Pour elle, il s'agissait d'un moyen pour réunir l'abstrait et le concret. Autrement, c'était un moyen de faire passer un message, de donner espoir, de créer les souvenir et une appartenance à une oeuvre qui passait de l'imagination de l'auteur sur papier et puis sur papier à l'imagination du lecteur. C'était entre autre pour cela qu'elle n'était pas toujours d'accord avec le processus comme quoi bien souvent on réadaptait des oeuvres littéraires. Ainsi, elle trouvait que cela coupait cours à l'idée propre du public par rapport à l'oeuvre. Enfin, l'important tout de même restait le cheminement. Plutôt du côté de Kant, elle avait pour principe quant à cela que c'était le cheminement qui important et qu'à cela, ce n'était pas tout les auteurs qui le faisait dans un but égocentrique et donc dans leur intérêt de se faire connaître. En clair, cela était un lourd débat à l'esprit de Sara. C'est pourquoi elle mit frein à ses pensées et répondit perplexe, mais calmement à l'affirmation de Tristan.

Je ne suis pas particulièrement de votre avis. Je ne crois pas que la voie d'une oeuvre soit de se faire vendre le plus possible ou de faire connaître son auteur et je ne suis pas convaincu que ce se soit tous les auteurs qui veule transcender leur vie par le biais de la popularité...

Fit-elle en marqua une pause. Puis elle secoua la tête d'un hochement et puis continua:En faites, bien que vous n'avez pas affirmer le contraire, je suis plutôt d'avis qu'il y a des gens qui écrivent pour laisser passer un message ou se donner les moyens de garder espoir par le biais d'exprimer leurs craintes, désirs, tourment etc. Voyez-vous, je crois que de nos jours la littérature ne s'emploie plus de la bonne façon. Bien souvent, on cherche à les user afin de faire de l'argent ou bien on écrit des textes, des pièces, des scénarios avec ce qui risque de plus blaire par rapport aux modes. Ainsi l'auteur se laisse quasi aliéner par le goût des autres et les tendances tandis qu'elles sont en l'occurrence de plus en plus éphémères. Pour moi, le problème, c'est qu'il n'y a plus de chef d'oeuvre qui laisse une trace et qui sont des chef d'oeuvres qui traversera les marques, le passage et les limites du temps malgré notre mort. Fiit-elle en soupirant et en regardant droit dans les yeux sont interlocuteur. Non-loin d'être gênée et faute de ne pas pouvoir bien se faire comprendre vue la barrière de langue qu'il y avait tout de même pour elle en thème de confusion, elle était un peu découragé. Elle aimait bien discuter, mais disons que cela l'avait vraiment prise par surprise. Elle était d'accord avec le jeune homme, seulement, son coeur lui dictait la belle intention pour laquelle est gardait tous ses espoirs.

En somme, c'est que je refuse que la littérature, cet art qui m'apparaît comme si riche et complet quand il est digne de ce nom, soit que dans le but de nourrir les intentions de son auteur.

Suite à cela, la conversation était dirigée concernant l'université et ses cursus dans l'Oregon. Par la suite, Sara lui répondit: C'est vrai j'ai largement entendue parler des mérites de ces écoles, et ce, en thème de grandeur coûteuse. Fit-elle ne sachant pas trop comment se faire comprendre.Oh oui! Vous y êtes donc ! Dites-moi alors, à quand est prévue votre prochaine conférence fit-elle curieuse. Est-ce ouvert aux public je serais ravie et curieuse d'y assister après tout! fit-elle amusée avec un sourire sur ses lèvres.

Circonspecte elle prit quiétude à l'orientation de la conversation. Après tout, tout deux étaient passionnés en littérature et avait beaucoup de point commun. D'autre part, elle était enthousiasme de l'entendre parler de ses goûts en plus que son humour la faisait rire. Ainsi, elle lâcha un léger petit rire amusé concernant ce qu'accompagnait comme croyance un Doctorat en Littérature. Il avait raison, il ne fallait pas la tête à Papineau pour le savoir.

Vous savez, j'ai peut-être l'air naïve comme vous dites en Amérique puisque je suis blonde et d'ailleurs, mais en l'occurrence, je me doutais bien que vous écriviez. Il était plus probable ainsi que le contraire non?

La conversation qui suivait son train, Sara répondit à sa prochaine affirmation de la sorte:

Ohh c'est vrai, c'est originale comme thèse de Doctorat pour en avoir parfois lues auparavant. Ce sont des auteurs certes que je ne connais pas bien, mais je risque d'être servi avec vou gante serviteur. Fit-elle en lui faisant un léger clin d'oeil et un sourire niais afin de reprendre le gag de tout à l'heure de sorte à mettre une touche d'humour dans ces propos.

Lénore, oh c'est jolie! Il faut avouer que je ne connaissait pas! Vous m'avouer vaincu ce soir, je suis ignorante sur cela fit-elle en riant délicatement et en prenant par la suite une gorgée de son verre.

Ainsi, vous avez penser avoir des enfants? fit-elle hésitante n'osant pas trop lui être déplacée, elle ne voulait pas lui être trop curieuse et casse-pied.
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MessageSujet: Re: Oh, it's raining today...   Oh, it's raining today... EmptyLun 29 Avr - 9:11

Oh, it's raining today...



Je n’ai jamais dis que le but pour tous était de vendre le plus possible, rectifiai-je gentiment sans quitter la jeune femme des yeux.

J’étais d’accord avec ce qu’elle expliqua ensuite. Je n’aimais pas cette mode de suivre le courant d’un livre ayant bien marché juste pour se faire de l’argent. Avec l’arrivée de la saga Twilight, on ne comptait plus le nombre de série parlant de jeunes vampires amourachés et autres créatures fantastique adolescentes. Idem pour les copie du pourtant déjà terne Fifty shades of Grey. Non seulement les œuvres original n’avait pas la moindre âme mais, de plus, leurs copies étaient encore plus essoufflées.

Je vais vous poser une question. Pourquoi un auteur publie-t-il ses œuvres ? Il pourrait se contenter d’écrire pour lui sans le faire partager. Alors pourquoi faire en sorte d’être lu par le plus grand monde si ce n’est dans l’espoir de laisser au moins une petite trace de lui quelque part ?


C’était le genre de débat auquel l’adorable Sara allait devoir s’habituer car ce genre de discussion était monnaie courante dans le cursus littéraire à l’Université, que ce soit en cours ou entre étudiants.

Quand il fut question du coût des Université de la Ivy League, je ne pu qu’approuver d’un signe de tête.

Oh oui. Il faut plus d’années pour rembourser la bourse d’études que pour les études elles-mêmes. Mais ça valait la peine. Un diplôme et un Doctorat d’Harvard impressionnent plus mes clients qu’un de l’Université d’Alaska, plaisantais-je. Et c’est moins loin de New York, ajoutai-je en faisant référence aux virées que j’y avais fait à l’époque avec mes potes étudiants durant nos weekends.

Oui, j’y suis donc !
, répondis-je en riant devant son intérêt. Je ne connais pas encore la date exacte mais c’est généralement en fin d’hiver ou au printemps, plusieurs mois après la rentrée scolaire. Donc si vous vous inscrivez pour la prochaine rentrée, vous serez tenue au courant. Sinon, je me ferais un plaisir de vous inviter. Généralement il n’y a que des étudiants parce que le publique n’est pas toujours au courant mais oui, c’est ouvert à tous. Mais il m’arrive aussi de donner des conférences en dehors de l’Université, ajoutai-je en terminant mon café avant d’éclater de rire. Je suis le chouchou des clubs de lectrices des environs.

Je n’en donnais pas qu’aux clubs du livre bien sûr, une petite partie de mes revenus provenaient justement de mes conférences en temps que spécialistes des auteurs fantastique du 19ème siècle, mais c’était une plaisanterie récurrente avec mon ami le doyen de l’Université d’Oregon justement qui se moquait gentiment du fait que ce fameux club très actifs composés en majorité de femmes de 50 à 65 ans m’invitaient tout les ans et me chouchoutaient à chaque fois.

J’essai d’écrire, c’est plus juste. Je n’ai jamais rien publié en dehors de ma thèse jusqu’à présent.


Je fus surpris d’apprendre qu’elle avait lu quelques thèses. Généralement, seuls les experts les lisaient et parfois des étudiants pour se donner des idées mais il fallait être honnête, la majeur partie du temps, les Thèses prenaient la poussière au fond de bibliothèques universitaire sans jamais quitter leur rayonnage.

En fait, la mienne portait sur la fascination de Poe envers la mort de très jeunes femmes dont, selon lui, la beauté restait ainsi éternelle, pour résumer. Lenore, Annabel Lee etc.

J’eu un nouveau sourire quand elle me répondit bien aimer le prénom de Lenore. Quand j’en avais parlé à celle qui est désormais mon ex-femme, elle avait refusée tout net. Selon elle, ce prénom était trop vieillot, alors que c’était une des raisons qui me faisait l’aimer d’ailleurs, et pas assez original.

Oui, j’aimerai en avoir. En fait, j’aurai voulu déjà en avoir mais mon mariage a été de trop courte durée pour cela malheureusement. Mais je ne perds pas espoir d’en avoir. J’ai encore quelques années devant moi pour en faire. Et vous ?




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