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 Brand New Day | N&L

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MessageSujet: Brand New Day | N&L   Brand New Day | N&L EmptyVen 8 Juin - 20:48

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Essoufflée, j’arrivais en bas de mon immeuble, j’avais couru quelques heures dans le parc. La musique rythmant ma course, sous un beau soleil d’après-midi. C’était devenu un besoin de me défouler afin d’oublier cette envie qui me rongeait de fumer cette substance qui me détruisait. Résister à l’herbe, voilà mon but. Depuis ce fameux jour où Noam m’avait surpris plus défoncée que jamais j’avais tenté de réduire ma consommation. Mon dernier joint remontait à deux jours, ce qui n’était pas si mal à vrai dire. Je savais que de me désintoxiquer allait être dur, je préférais donc réduire plutôt que de supprimer d’un seul coup. J’entrepris de m’étirer sur un petit muret, afin de délivrer de la tension mes jambes après l’effort. Au fond de moi je savais que l’exercice ne me permettait pas d’oublier que la drogue. Non, il y avait autre chose. Je regardais ma montre, Noam n’allait plus tarder à arriver. Je montais les marches jusqu’à mon appartement. Oui, courir était également devenu mon petit rituel avant de le voir, oublier cette frustration qui me tenaillait quand je le voyais. En fait canaliser, c’était ce que courir m’apportait. Nous nous étions vus plusieurs fois, « entre amis » comme nous aimions le souligner, plus nous nous voyions et plus nous semblions trouver un équilibre. J’arrivais même à me convaincre que c’était peut-être ce que nous devions être depuis le tout début. Qu’on s’était malheureusement un peu perdus avant d’enfin arriver à notre but. Néanmoins, il y avait des pulsions qui refaisaient souvent surface à mon plus grand regret. C’est comme si mon corps refusait cette idée de rester à ce stade avec Noam. La solution la plus raisonnable était donc de canaliser ce qui m’agitait et quoi de mieux que courir pour ça ?

J’ouvrais la porte de l’appartement, qui s’ouvrit sur un intérieur rangé et propre. Ma vie avait presque retrouvé son cours normal. J’avais finis par reprendre mon travail au café, rattrapé les nombreux cours loupés lors de ce mois passé en enfer. Je remontais la pente petit à petit. Je me dirigeais vers la salle de bain et la douche. La chaleur détendit mes muscles raidis, c’était toujours le meilleur moment après avoir fait du sport. Au bout de quelques minutes, je partis dans ma chambre et restait de longues minutes dans mon armoire. Ok. Alors rien d’osé, rien qui pourrait faire penser que tu le désires encore. Je soupirais en secouant la tête. Je ne pouvais pas passer pour une bonne sœur non plus. Le choix se révélait difficile. J’abandonnais après quelques minutes à me prendre la tête puis sortis un débardeur noir et un jean. Rien de plus simple en gros.

J’avais à peine fini de me sécher les cheveux, de me préparer et de mettre les pâtes dans l’eau bouillante que des coups furent frappés à la porte. J’ouvrais à Noam avec un grand sourire, réellement heureuse de le voir. J’aimais cette complicité qui s’installait de nouveau doucement entre nous, c’était réconfortant. Avant que je n’ai pu dire quoi que ce soit, il brandit un DVD l’air victorieux. Je restais ébahie devant la jaquette que je connaissais par cœur. « Non, tu n’as pas fais ça ? » J’éclatais de rire à la fois surprise et ravie, avant d’afficher un air franchement étonné. « Tu as loué The Notebook. » Je marquais une pause, riant une nouvelle fois avant de lui indiquer de rentrer. « Noam Calloway a loué le film le plus romantique au monde. » Je lui prends le DVD des mains n’en revenant toujours pas avant de planter mes yeux dans les siens, le regard railleur et de poser un doigt suspicieux sur son torse. « Ok très bien, qui êtes-vous et qu’avez-vous fais de Noam ? »

Je me dirigeais vers la cuisine entendant la minuterie des pâtes sonnée. « Ok je te préviens, c’est pas un repas très glorieux, j’espère que des pâtes ça te va ! » j’affichais un regard désolé. En fait je ne savais vraiment rien faire en cuisine, j’étais nulle et ça ne changerait certainement jamais. Les pâtes étaient le seul truc que je pouvais faire sans mettre le feu à la cuisine. De toute façon Noam savait très bien que j’étais une catastrophe quand j’avais une casserole entre les mains. Des pâtes étaient certainement ce qu’il y avait de plus raisonnable. Je revenais avec deux assiettes entre les mains dans le salon où Noam avait déjà installé le DVD. Je posais notre diner sur la table basse et me posta entre lui et la télé tandis qu’il s’asseyait télé commande entre les mains prêt à lancer le film. Bras croisés, je pris un air faussement sérieux. « Je te préviens, si tu fais une quelconque remarque sur ce film t’auras affaire à moi ! » Puis une fois ma remarque terminé je vins m’assoir également sur le canapé mais à l’autre extrémité de façon à ne pas le toucher. Je ne voulais pas tenter le diable.
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MessageSujet: Re: Brand New Day | N&L   Brand New Day | N&L EmptySam 9 Juin - 16:49

Brand New Day | N&L 871640KlausCaroline7

Cela faisait désormais vingt minutes que je tournais en rond dans cette boutique. Entouré de DVD, j’essayais de trouver un film intéressant pour ce soir. Je devais passer la soirée en compagnie de Lennon. En tant qu’amis bien sûr. Je trouvais l’idée de moins en moins absurde en réalité. Après tout, cela fait des semaines et tout ce passe à merveille. On ce voit de temps en temps pour passer la soirée ensemble, comme au bon vieux temps. Pas de disputes, pas de cris, pas de larmes. Juste deux personnes heureuse de passer un moment ensemble. Je commence à me faire une raison, même si parfois la situation reste quelque peu tendue. Certains gestes ce font incertains tandis que les répliques sont très surveiller. Aucun d’entre nous ne veux tenter le diable et on ce contente de ce que l’on a, parce qu’après tout c’est ce qu’il y a de plus précieux. Enfin. Les mains enfoncées dans les poches de mon vieux jean, je tourne encore et toujours en rond à la recherche d’un film qui pourra faire plaisir à Lennon, parce que c’est avant tout le but de ma recherche. Alors que j’allais abandonner, mon regard ce pose sur une jaquette que je connais que trop bien. « The Notebook ». Sans aucun doute le film le plus romantique qui existe, mais qui reste avant tout le film préféré de Lennon. Malgré tout, j’hésite quelques instants. Bordel passé la soirée devant un film de fille, je suis vraiment tordu parfois. Sur un coup de tête, je finis par prendre celui-ci, ce qui vaut un petit sourire de la vendeuse. Je lève les yeux au ciel et enfile de nouveau ma veste avant de sortir de la boutique.

Sur le chemin, j’observe rapidement mon reflet dans la vitrine d’une pâtisserie. Je suis mal rasé, j’ai les yeux fatigués, je porte un vieux jean, un tee-shirt blanc et la veste grise de Gabriel. C’était peut être le seul faux pas d’ailleurs, porté une veste de son frère. Je jette un coup d’œil à ma montre. J’ai pas le temps de repasser chez moi sinon je vais être sérieusement en retard. Tant pis, je suis sûr qu’elle n’y fera même pas attention de toute manière. Je suis présentable et c’est tout ce qui m’importait au final. Je voulais pas faire d’effort particulier, je veux pas qu’elle croit que je fais ça pour lui plaire alors je reste normal. Enfin on essaye quoi. On essaye d’être des amis. Bien compliqué tout cela tout de même. Prise de tête un peu. Bref. J’accélère légèrement le pas et arrive assez rapidement devant la porte de l’appartement de Lennon. La dernière fois que je suis venu ici c’était le jour où l’on a décidé de devenir des amis. Après cela, nous avons soigneusement évité son appartement et préférer le mien, mais ce soir c’est bien chez elle que sa ce passe. Je frappe rapidement avant de cacher le DVD dans mon dos. C’est une Lennon ravissante et souriante qui m’ouvre la porte. Avant qu’elle puisse dire quoique ce soit, je brandis ma trouvaille et un sourire victorieux s’affiche sur mon visage, il faudra que quelques secondes pour que je comprenne qu’elle est contente. « Non, tu n’as pas fais ça ? » me dit-elle en riant. Je ne peux m’empêcher de la regarder en silence. Elle est vraiment belle lorsqu’elle rit de bon cœur comme ça. Je n’ai pas le temps de dire quoique ce soit qu’elle enchaîne. « Noam Calloway a loué le film le plus romantique au monde. » en souriant je lève les yeux au ciel. Cela ne fait pas réellement viril tout de même, mais pour voir son sourire je serais un peu capable de faire n’importe quoi. « Qu’est-ce que je ferais pas pour toi quand même, hein ! » dis-je en riant avant d’ajouter : « J’ai rien trouvé de mieux, en fait ». Je sais qu’elle va me tuer pour avoir osé déjà critiquer son film fétiche, mais bon. Elle me fait signe d’entrer et je la suis. Lorsque je me retourne, je me retrouve avec son doigt sur mon torse tandis qu’elle me fixe sérieusement. « Ok très bien, qui êtes-vous et qu’avez-vous fais de Noam ? ». Je ne peux m’empêcher de rire avec elle. « Je suis un sombre personnage aux mauvaises intentions. » dis-je en riant avant d’hausser les épaules pour lui montrer a quel point ça question était bête.

« Ok je te préviens, c’est pas un repas très glorieux, j’espère que des pâtes ça te va ! » hurle-t-elle depuis la cuisine tandis que j’allumais la télé pour préparer le DVD ou plutôt tandis que je suis en train de me battre avec son lecteur DVD. Je suis pas vraiment doué avec tous ses engins. Enfin. « Parfait, je meurs de faim de toute façon ! » lui répondis-je rapidement. De toute façon, n’importe quoi ça m’allais. J’ai plus vraiment d’argent en ce moment et j’ai pas avaler quelque chose de chaud depuis hier soir et je dois dire que mon ventre hurle famine, mais je veux surtout pas en parler avec Lennon. Je veux pas qu’elle soit au courant de ça. Ce serait l’inquiéter pour pas grand chose de toute façon. Enfin. Alors que j’ai trouvé comment faire marcher ce stupide truc, la voilà qui ce ramène avec deux énormes assiettes de pâtes. Autant dire le bonheur pour mon ventre affamé. Alors que je me posais sur le canapé, prêt à manger et à lancer le film, je vois Lennon ce dresser devant moi les bras croisés. Surpris je hausse les sourcils. « Je te préviens, si tu fais une quelconque remarque sur ce film t’auras affaire à moi ! » me lance-t-elle avant d’aller s’asseoir à son tour. Chacun a une extrémité du canapé pour être sûr de ne pas ce toucher. Je tourne la tête et lui sourit. « Je vais essayer. » dis-je avant de finalement m’asseoir par terre, le dos appuyé contre le canapé, je mets en route le DVD, et attrape mon assiette. En moins de cinq minutes, j’ai vidé le plat tandis qu’elle n’a pas encore attaqué le sien. Les minutes défilent et je finis par revenir m’asseoir sur le canapé, toujours à l’extrémité la plus loin de Lennon. Je regarde l’écran et ne peux m’empêcher de soupirer. « C’est débile quand même ! » lançais-je tandis que j’observais Ryan Gosling en train de ce ridiculisé. Dire que ce mec à jouer dans Drive, un film que j’ai sérieusement adoré, alors que là… Je sais pas c’est trop mielleux, trop propre et trop gentillet. « Et je suis sûr que toi tu rêve d’avoir le même mec… ! » Ah si les regards pouvaient tuer, je serais déjà mort. J’attrape un coussin et m’installe tranquillement avant de lui dire « D’accord, d’accord je me tais ».

Je finis par me taire et l’observe en silence. Prise dans son film, elle ne fait pas vraiment attention à moi et je me permets de fixer ce profil que je connais par cœur. Elle finit par tourner la tête dans ma direction et rapidement mon regard retourne ce posé sur la télé. De mon humble point de vue masculin ce film devient de plus en plus niais et j’ai du mal à rester assis tranquillement. Pourtant celui-ci est loin d’être terminé. Malheureusement. « Qu’est-ce qui m’as pris de louer ça ? » murmurais-je alors, assez fort pour qu’elle puisse m’entendre. Une nouvelle fois, nos regards ce croisent et je regrette ce fossé que l’on a, plus ou moins, volontairement laissé entre nous. Tranquillement, je pose mon bras, le long de l’appuie tête du canapé. Je n’ai pas besoin de tourner la tête pour savoir qu’à ce moment elle m’observe. D’un simple signe je lui indique de ce rapproché. Il ne lui en faudra pas plus pour venir récupérer la place qui lui revenait de droit. Délicatement je dépose un baiser sur ses beaux cheveux blonds et la laisse profiter de son film. Maintenant qu’elle est contre moi, plus rien ne m’embête.
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MessageSujet: Re: Brand New Day | N&L   Brand New Day | N&L EmptyMer 13 Juin - 18:45

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Je respire mieux en voyant Noam s’assoir par terre, plus il était loin de moi et moins c’était dur. Je le vis engouffré ses pâtes comme si il n’avait rien mangé depuis des jours mais ne releva pas. Je n’avais aucune envie de lui sortir les vers du nez, je préférais qu’il me le dise s’il avait un problème et puis surtout, je ne souhaitais pas l’énerver. Pas ce soir. C’était sacré. Je ne voulais pas de dispute, ni de cris nous avions suffisamment criés ces derniers mois pour toute une année au moins. Le film débute, je crois que ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi absorbé par un écran. Ce film réussissait à réveiller mon caractère romantique pourtant profondément enfouis. Il faisait rêver, me donnait envie de croire en l’amour. Noam finit par revenir s’assoir sur le canapé. J’essayais alors de trouver une position plus confortable, je m’allongeais donc ne me gênant pas pour poser mes pieds sur les cuisses de Noam tout en posant ma tête sur l’accoudoir. « C’est débile quand même ! » Je tournais la tête vers lui avec un regard désapprobateur. On ne critique pas ce film, c’était interdit. Je levais les yeux aux ciels « Chut, ça fait à peine un quart d’heure et tu commences déjà » Je tentais de me reconcentrer sur le film mais il faut dire que c’était assez dur avec Noam à mes côtés. Instinctivement il avait fallut que je me rapproche de lui. Prise d’un moment de lucidité, je retirais mes pieds et m’installait de nouveau correctement« Et je suis sûr que toi tu rêve d’avoir le même mec… ! » Je lui lançais un regard noir, contrarié qu’il interrompe encore mon film. « D’accord, d’accord je me tais ». Qui n’en rêvait pas après tout ? Même l’acteur était juste parfait. Il fallait dire les choses. Ouai, Ryan Gosling avait un charme indéniable il me rappelait Noam quelque part. Mais ça je me gardais bien de lui révéler. Les yeux de Noam luisaient d’une lueur étrange, qu’est-ce que je voyais donc dans son regard ? Etait-ce là un éclat de jalousie, ou était-ce juste moi qui l’inventait, cherchant un prétexte pour imaginer que nous deux ça avait encore du sens. « Un mec comme lui, genre fougueux, romantique et prêt à tout pour la fille qu’il aime ? Evidemment que je rêve d’un mec comme ça. » Je n’étais pas totalement sans cœur contrairement à ce que d’autres pouvaient penser, j’avais beau savoir que rien de tel n’existait ça ne faisait pas vraiment de mal de rêver. Néanmoins malgré son romantisme, ce film était un témoignage de plus que l’amour : ça faisait mal. Alors arrête de rêver Lennon et reprend toi. Je lui lançais un regard railleur « Mais sois pas jaloux Noam, tu as déjà le prénom : Noah, Noam, c’est presque la même chose. » Je le cherchais, je le taquinais gentiment comme autre fois. Sauf que je regrettais presque d’avoir répondu ça. J’avais peur que ça soit trop ambigu et qu’il croit que j’étais encore trop attaché à notre histoire. Même si au fond c’était vrai. Oui j’étais encore attaché à l’espoir que ça puisse marcher je le sentais. Je guettais la moindre de ses paroles, le moindre de ses gestes pour mieux me rassurer. Mais ma tête semblait prendre le dessus, la raison l’emportait sur cet espérance. Noam et moi, nous étions des amis point.

Je replongeais sans attendre dans mon film, Ally aidait les soldats blessés et finissait par rencontrer son futur fiancé. Cette fille était courageuse quand même, je ne sais pas si je me serais remis d’une si grande séparation avec Noam. Oui, sans vraiment y penser, je ne pouvais m’empêcher de mettre en relation l’histoire de Noah et Ally avec la mienne. C’était ridicule mais réconfortant parce qu’à la fin ils avaient le droit à leur happy end. Mais comme d’habitude la sagesse revient au galop et je chassais bien vite ces idées. Je jette un regard à Noam que je vois gigoter. Ce film ne lui convient décidément pas à mon plus grand regret. « Qu’est-ce qui m’as pris de louer ça ? » Alors que je levais les yeux au ciel, exaspérée il allongea son bras sur le canapé et m’indique de me rapprocher. Sans vraiment réfléchir, je pose ma tête sur son épaule. Comme prise d’un flash-back, je nous revois quelque mois plutôt l’un contre l’autre, avant que tout dérape. Je sens ses lèvres effleurer mes cheveux et je sors de mes souvenirs. Je finis par attraper un coussin et lui met doucement dans la tête. « Arrête de critiquer tu veux ? » Avant de le reposer un peu plus loin. « Tu as loué ce film parce que tu savais que ça me ferait plaisir, alors fais-moi plaisir en silence. » dis je en riant. Me calant un peu plus contre lui, je finis par relever doucement la tête vers lui avant de passer un doigt sur sa joue, l’œil suspicieux. « C’est pas parce que je ne suis que ton amie, que ça doit être une excuse pour ne pas te raser. » Je levais les yeux au ciel en souriant. A vrai dire, je préférais quand il n’était pas rasé de près, je cherchais juste à l’embêter comme lui le faisait avec le film. Je reposais ma main sur ma cuisse, reposant mon regard sur l’écran mais néanmoins davantage concentrée sur le corps de Noam qui se soulevait doucement contre le mien. Ca en devenait presque une torture. Allez Lennon, courage. Oubliant notre proximité, je tentais avec difficulté de reporter toute mon attention sur l’écran.

Mais une caresse vint casser mes bonnes résolutions, je le sentais enroulés quelques mèches de mes cheveux autour de ses doigts et je me blottis un peu plus contre lui, enfouissant mon visage dans son cou sans plus vraiment prêter attention au film. Sa main se pose sur ma joue et je sourie, heureuse, sans vraiment penser à la conséquence de nos gestes. Nous jouions avec le feu, incapable de résister à l'autre. Mais d’un coup, il se relève se dégageant de mon étreinte, je le regarde s’éloigner de moi et lui adresse un sourire désolé. « Pardon, vieux réflexe… » J'étais à la fois déçue et fière de voir que Noam résistait et essayait de respecter ce que nous avions définis il y a quelques semaines. J’avais peur d’avoir gâché encore notre relation, que tout redevienne encore que des cris et des pleurs. Nous étions amis, je devais respecter ça.
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MessageSujet: Re: Brand New Day | N&L   Brand New Day | N&L EmptyJeu 14 Juin - 9:56

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« Chut, ça fait à peine un quart d’heure et tu commences déjà » me dit-elle tout en me toisant d’un regard noir. Oups. J’aurais dû me taire sur ce coup-là. Note pour moi-même : ne jamais critiquer le film préféré d’une femme. Et pourtant, je ne peux pas m’en empêcher, c’est trop tentant de critiquer ce film que je trouve légèrement bidon sur son sujet. Enfin. Avec un sourire, je tente de me faire pardonner, alors qu’elle s’étale sur le canapé posant ses pieds sur mes cuisses. Je l’observe en silence et essaye de nouveau de me laisser captiver par ce film. Il ne faudra que quelques minutes pour que je fasse une nouvelle remarque. « Et je suis sûr que toi tu rêve d’avoir le même mec… ! » lançais-je tandis qu’a l’écran, Ryan Gosling, tente encore une fois de draguer cette fille, trop riche et trop inaccessible pour lui. Ca faisait un peu trop comte de princesse tout ça tout de même, pas vraiment réel. Comme si un mec de son rang social pouvait entrer dans la vie d’une fille comme ça à l’époque. Enfin, après tout les histoires exceptionnelles sont les plus belles. Malgré tout, le romantisme reste quelque chose que j’ai parfois du mal à comprendre. « Un mec comme lui, genre fougueux, romantique et prêt à tout pour la fille qu’il aime ? Evidemment que je rêve d’un mec comme ça. » me répondit-elle alors, d’une manière qui me surpris, je ne pensais vraiment pas qu’elle allait me sortir ça. Un instant, mon regard fait des allers-retours entre son sourire malicieux et l’image de cet homme qu’elle venait de me décrire. C’est qui est le plus con dans tout ça c’est que je serais presque jaloux d’un personnage de film et pas seulement. Je pense être l’opposer total de ce mec idéal dont elle vient de dessiner les traits et je me sens comme inférieur à ce qu’elle souhaite vraiment. Un peu blesser dans mon égo et jaloux à point que je n’osais imaginer, je finis par lui réplique : « Et à la place, tu as juste un ami comme moi, je comprends ta douleur ! » avant d’exploser de rire. Je ne voulais pas qu’elle le prenne mal. C’était plus de l’ironie qu’autre chose de toute manière. Malgré tout, je ne peux m’empêcher de la regarder. Je deviens jaloux et cela n’annonce rien de bon pour la suite… Mais l’ambiance reste bon enfant et elle me taquine de nouveau. « Mais sois pas jaloux Noam, tu as déjà le prénom : Noah, Noam, c’est presque la même chose. » réplique qui me fit lever les yeux au ciel. Dire que je n’ai toujours pas compris pourquoi mes parents ne m’avaient pas appelé Noah justement, tout le monde ce demandais d’où pouvait bien sortir ce Noam. Enfin. C’est d’un air malicieux que je m’applique à lui répondre. « Je devrais m’en servir pour draguer les filles t’as raison ! Presque le même prénom et aussi pauvre que lui, c’est pas mal ça. » dis-je avant d’hausser les épaules. On va voir qui est jaloux maintenant. Mais avant qu’elle ne puisse réagir j’ajoute : « Remarque, moi j’aimerais bien une fille comme elle ! Avec un sacré tempérament et une joie de vivre a toute épreuve. » Inconsciemment, je viens de signer mon arrêt de mort, je crois…

Mais alors qu’elle tentait de ce replongé dans son film, je lui fis signe de ce rapproché. Après tout, on n’arrêtait pas de ce lancer des regards depuis que ce film avait commencé. On voulait tout les deux la même chose. C’est bien joli de vouloir résister, mais faut pas abuser non plus. D’un seul coup, alors, elle ce retrouve tout contre moi et je me sens vraiment bien. Alors que je râle de nouveau sur ce film, elle me balance un coussin en pleine tête. « Tu as loué ce film parce que tu savais que ça me ferait plaisir, alors fais-moi plaisir en silence. » me dit-elle et je ne peux qu’abdiquer d’un signe de tête. Elle marquait un point sur ce coup-là. Doucement je me repositionne et elle ce cale un peu plus contre moi. Aller Noam tu regarde juste le film et tu n’y pense pas me répétais-je sans cesse. Lorsque je sens sa main sur ma joue, j’en sursaute presque. « C’est pas parce que je ne suis que ton amie, que ça doit être une excuse pour ne pas te raser. » et cette fois-ci je ne peux m’empêcher de soupirer avant de passer une main sur ma joue et sous mon menton. [color=steelblue]« Quoi t’aime pas ? » lui demandais-je tout en relevant la tête passant une nouvelle fois une main sous mon menton. « D’habitude quand je me rase, tu râle, faudrait savoir hein ! » ajoutais-je en riant, me souvenant d’une fois où elle m’avais dit préféré que j’ai une barbe de trois jours plutôt qu’une peau de bébé et puis de toute façon, je déteste être raser de près, a vingt-cinq ans, je trouve que cela fait trop gamin. Et puis ça donne du charme. Ou pas je sais. Une nouvelle fois, le silence retombe entre nous et je la vois ce replonger dans son film, plus intéressée que jamais. Je m’avoue vaincu par ce très cher Noah, et la laisse tranquille. Enfin. Pour un certain temps.

Alors que j’avais de plus en plus de mal à rester concentrer, je finis par m’amuser avec ses cheveux, enroulant des mèches blondes autour de mes doigts. Lorsqu’elle est contre moi, comme ça, je me sens obligé de la touchée, d’avoir un geste tendre envers elle. J’essaye de la déranger le moins possible, mais je vois bien qu’elle commence à gigoter. Et lorsqu’elle vient enfouir son visage dans le creux de mon cou, je me dis qu’on est en train de jouer avec le feu. Et pourtant, aucun de nous deux ne s’arrête… Mais lorsque je sens son souffle contre ma peau, je sais que je vais finir par craquer. A l’écran, une scène de retrouvaille ce déroule entre Noah et Ally, qui ce saute littéralement dessus. Cela fait un peu trop pour moi. Je veux pas la décevoir en brisant cet accord tacite que nous avions passé. Alors en soupirant je finis par me dégager de son étreinte pour me lever du canapé. Je fais quelques pas avant de me retourner et d’apercevoir son regard tourmenté. Elle s’excuse, invoquant un vieux réflexe. Vieux réflexe. Ce terme me fait doucement sourire. « C’est pas grave. » finis-je par lui dire avant de m’aventurer dans la cuisine. Ne sachant que faire, je fais le tour et finit par attraper le paquet de clope posé là. « Je peux ? » lui demandais-je, d’un signe de tête elle me répond que oui. J’enfile de nouveau la veste de Gabriel que j’avais laissé à l’entrée et ouvre la fenêtre. Appuyer sur le rebord, je fume ma clope en silence. Repensant à ces derniers instants sur le canapé. Priant inconsciemment pour qu'elle me rejoigne. Ce qu’elle finit par faire au bout d’incroyablement longues minutes. Un sourire apparaît alors sur mon visage, je voudrais juste la prendre dans mes bras et rester là sans rien dire. Je me contente de lui allumer sa cigarette. « Ton film est fini ? » lui demandais-je alors qu’elle commençait à me fixer d’une façon étrange. Nos regards ce croisent avant que je lève un sourcil inquisiteur. Ses yeux fixent en réalité ma veste. « Je peux te la rendre si tu veux… » dis-je doucement espérant qu’elle me laissera garder cette vieille veste que je chéri plus que n’importe lequel de mes vêtements. Malgré tout, si elle me la réclame, je ne pourrais rien dire après tout c’est celle de son frère. Enfin. De nouveau le silence s’installe entre nous, les bras s’effleurent, les regards ce croisent. Toujours en silence. Quand je finis par penser à quelque chose. « Oh, je t’ai pas dit ! J’ai peut-être, je dis bien peut-être trouver un job. » lui dis-je en souriant. Je finis par jeter mon mégot par la fenêtre et aperçois son reflet dans la vitre. Elle semble réellement heureuse et pour rien au monde je ne voudrais gâcher ça, mais je finis par la prendre dans mes bras, avant de lui murmurer. « C’est grâce à toi tout ça. »
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MessageSujet: Re: Brand New Day | N&L   Brand New Day | N&L EmptyDim 17 Juin - 18:58

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« Je devrais m’en servir pour draguer les filles t’as raison ! Presque le même prénom et aussi pauvre que lui, c’est pas mal ça. » Je hausse un sourcil, perplexe. D’accord je sais que je l’avais cherché mais tout de même, c’était étrange d’entendre Noam parler de draguer d’autres filles. Un pincement au cœur se fait ressentir, comme pour me rappeler que les sentiments étaient toujours là. Merci, j’étais au courant. Sans vraiment m’en rendre compte je pince les lèvres mais Noam semble ne pas le voir. « Remarque, moi j’aimerais bien une fille comme elle ! Avec un sacré tempérament et une joie de vivre a toute épreuve. » Sacré tempérament ça il l’avait dit. Ally gueule tellement que c’en est presque insupportable. C’est loin d’être la fille parfaite hein. Je fronce les sourcils en me disant que Noam arrive presque à me faire détester l’un des personnages principaux de mon film fétiche. Juste parce qu’il voulait une fille comme elle. J’en devenais pathétique. Soupirant doucement je resserrais le coussin contre moi comme si ça suffisait à combler le vide que je ressentais. Souhaitant montrer que sa remarque ne me touchait pas, même si c’était faux, j’affichais un léger sourire. « Une fille comme moi quoi. » Je lui adressais un clin d’œil avant de partir d’un franc éclat de rire.

Quelques paroles furent échangées moi lui reprochant de critiquer mon film, lui me reprochant de ne pas savoir ce que je voulais quand il s’agissait de sa barbe. Nos corps se rapprochent, nous ne devrions pas et nous le savons tous les deux. Je sens ses doigts parcourir les mèches de mes cheveux et je souris doucement. La tendresse était certainement une des choses qui m’avaient le plus manqué. Ce besoin d’avoir quelqu’un qui s’occupe de nous. Je me laisse un peu trop emporter et me retrouve à me blottir contre lui. Le film n’existe presque plus à mes yeux, tout ce qui compte c’est de sentir Noam contre moi. Je sais que je ne devrai pas, deux amis ne seraient pas proches comme ça mais pourtant je ne pouvais m’en empêcher. En effet, pendant des mois nous avions joués avec cette limite et aujourd’hui il était dur de rester cantonner dans la partie autorisée. Mais alors que je n’ai qu’une envie : m’accrocher à lui, Noam se dégage de mon étreinte en soupirant. Je suis un peu gênée, un peu perturbée car je n’ai pas vraiment eu l’habitude d’être repoussée. Surtout par Noam. A croire que lui s’habituait très bien à cette amitié qui devait subsister entre nous. Soit Noam avait complètement mis une croix sur notre possible relation, soit il était réellement plus fort que moi à ce jeu-là. Les deux solutions étaient possibles, même si la deuxième me semblait la plus plausible. Noam avait toujours été le plus fort de nous deux. Après la mort de Gabriel, c’est moi qui passais mon temps à pleurer, pas lui. C’est grâce à lui que j’avais réussi à surmonter ça. Néanmoins, je savais que Noam était plus faible que ce que je pensais, il suffisait de voir comment il était devenu après mon départ. Alors peut être que finalement Noam voulait simplement être mon ami.

Je m’excuse de ma conduite, réellement désolée d’avoir dérapé ainsi. Il me répond que ce n’est pas grave et je sens l’étau, qui s’était formé quand il s’était dégagé, se desserrer un peu. J’avais craint qu’il ne s’énerve, que l’on recommence une de nos impossibles disputes. Et franchement aujourd’hui, je n’étais absolument pas d’humeur pour ça. J’étais trop las de tout ça, j’avais espéré que maintenant que notre relation était ainsi définie plus rien ne viendrait nous monter l’un contre l’autre. Et apparemment, j’avais raison. Noam ne m’en voulait pas, c’était l’important. Noam s’évapore dans la cuisine avant de revenir pour me demander si il peut me prendre une cigarette, j’hoche la tête et le vois prendre sa veste puis ouvrir la fenêtre du salon. Mes yeux se posent sur ce vêtement qu’il porte et y restent accrochés. Je connais cette veste. Je fronce les sourcils en commençant par me dire que Noam la certainement déjà portée. Mais je sens qu’au fond, je la connais même mieux que ça. Un souvenir se fraye un chemin dans ma mémoire. Je nous revois quelques années plus tôt à un bar, Noam est avec Gabriel mais cette veste, ce n’est pas Noam qui la porte. C’est mon frère. De nombreux sentiments prennent alors possession de mon corps. La peine bien évidemment, toujours aussi présente malgré les années passées mais je sens que j’ai aussi envie de reprocher à Noam de la porter parce que ça me fait mal de voir ce vestige de nouveau. Je préfère rester quelques minutes sur le canapé, tentant de mettre mes idées au clair. Je mets le film sur pause, il est maintenant le dernier de mes soucis. Je pose mon regard sur Noam et finis par sourire doucement. Je me lève et finis par le rejoindre, sortant également une cigarette que Noam m’allume. « Ton film est fini ? » Je ne peux vraiment m’empêcher de fixer ce tissu qui me semble si familier. Je finis par relever la tête vers lui en haussant les épaules. « On va dire que oui. » Je repose mon regard sur le vêtement, préoccupé et la voix de Noam finit par me sortir de ma rêverie. « Je peux te la rendre si tu veux… » J’eu presque envie de dire oui, par pur égoïsme, juste pour avoir moi aussi un vêtement qui me rappellerait la présence de Gabriel. Du bout des doigts, j’effleure le tissu et un petit sourire se forme sur mon visage. « Non, elle te va beaucoup mieux qu’elle lui allait. Garde-la. » Mes pensées s’envolent de nouveau vers mon frère, je tire sur la cigarette, observant les toits qui s’étalent devant nous. Nos bras se touchent et nos regards se croisent, je lui souris doucement. « Oh, je t’ai pas dit ! J’ai peut-être, je dis bien peut-être trouver un job. » D’un coup un grand sourire éclaircit mon visage. Voilà une nouvelle que j’attendais depuis longtemps, Noam méritait bien ça. J’étais heureuse que sa vie recommence à trouver une certaine stabilité. Un petit vent frais me fait doucement frissonner et, je ne sais si c’est pour ça, mais je finis par me retrouver dans les bras de Noam. J’écarte la cigarette pour ne pas le brûler et pose ma tête sur son torse. « C’est grâce à toi tout ça. » J’avoue que sur le coup j’étais assez fière de moi d’avoir réussi à redonner un peu d’éclat à la vie de Noam. Mais le remord revint bien vite. « Non c’est à cause de moi tout ça. Si je n’étais pas partie, tu aurais sûrement déjà un job ou en train de faire des études. » Je soupire doucement avant de me séparer de Noam et de m’appuyer sur le rebord de la fenêtre. Je fuis son regard, je m’en veux de l’avoir entraîné la dedans. Je tire sur ma cigarette et expire doucement la fumée, contemplant la vie de Town Square qui s’agite sous mes yeux. La vue de mon appart était loin d’être la pire et c’était certainement l’un des meilleurs endroits pour réfléchir. « Je sais que je me suis déjà excusée mais je suis vraiment désolée Noam » Doucement je lui souris et de ma main libre je saisis la sienne, et caresse le dos de sa main. Je voulais lui montrer que je serais toujours là, qu’il n’était plus question de partir, de le laisser tomber. Je finis par jeter la fin de ma cigarette et le contemple, un sourire amusé. « Alors dans quoi vas-tu travailler ? » J’espérais pour lui que ça ne serait pas un boulot trop difficile, physiquement Noam n’était toujours pas au top de sa forme car toujours un peu trop maigre. Un emploi physique ne ferait que m’inquiéter. Préférant l’humour à l’inquiétude, j’affichais une grimace. « S’il te plait me dit pas que tu travailles comme barman ou je ne sais quoi dans un club de strip tease ! » J’éclatais de rire, même si ce n’était certainement pas le pire des travails pour un homme, pour moi c’était certainement la pire chose au monde. Je n’avais absolument pas besoin d’imaginer des filles aussi magnifique que dénudés à quelques mètres de Noam. Je réfléchis quelques instants avant de faire semblant d’avoir un éclair de génie « Mais c’est une super idée ça ! Peut être que je peux faire strip teaseuse plutôt que de travailler au café. Je gagnerais plus si ça se trouve » J’éclatais de nouveau de rire devant la tête que tirait Noam. « Je suis sûr que je m’en sortirais pas mal ! » Un peu prise dans mon délire je fais mine d’entreprendre un strip tease, relevant légèrement mon débardeur pour laisser découvrir mon ventre, tout en me balançant d’une jambe sur l’autre. Rapidement je le rabaisse et m’appuie contre le rebord de la fenêtre, un petit sourire pendu à mes lèvres. « Non je rigole, je ne serais pas assez douée » J'effectuais une grimace avant de rajouter. « Ni assez souple d’ailleurs »
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MessageSujet: Re: Brand New Day | N&L   Brand New Day | N&L EmptyMar 19 Juin - 17:36

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« Non, elle te va beaucoup mieux qu’elle lui allait. Garde-la. » finis par me dire Lennon en ce qui concerne la veste de son frère. Je l’observe frôler le tissus et comprends de suite ses pensées. Instinctivement je passe un bras autour de ses épaules. Pas besoin de parler pour qu’elle comprenne où je voulais en venir. Et l’espace d’un instant, c’est comme si Gabriel était encore avec nous. « Je l’avais trouvé chez moi et je me suis jamais résolu à la rendre à tes parents. » lui dis-je comme pour justifier le fait que je sois en possession d’un tel objet. J’avais ramené quelques affaires de mon meilleur ami à ses parents. Des cours qu’il avait laissés à mon appart, son ordinateur portable et deux-trois trucs dans le genre, mais chez moi, planquer au fin fond d’un placard demeurait un carton empli de trucs qui lui appartienne et dont je serais incapable de me séparer. Cela n’a aucune réelle valeur, seulement des souvenirs que je garde précieusement. Un jour peut-être que je donnerais ce carton à Lennon, mais pour le moment, je préfère le garder. Un léger silence s’impose entre nous, alors comme pour briser la glace je finis par lui annoncer que j’ai peut être décroché un petit boulot et de suite j’arrive à lire la surprise et la joie sur son visage. Sans plus attendre, je la prends dans mes bras, comme pour la remercier de m’avoir enfin secoué et fait prendre conscience que je ne pouvais pas indéfiniment rester dans mon enfer. « Non c’est à cause de moi tout ça. Si je n’étais pas partie, tu aurais sûrement déjà un job ou en train de faire des études. » finit-elle par me dire avant de ce séparer de moi. Intrigué je l’observe cherchant à comprendre pourquoi elle me dit cela d’un seul coup. Et sans que je ne puisse dire quoique ce soit, elle s’excuse de nouveau. Je dois avouer que sur ce coup-là je suis un peu perdu, mais lorsque je sens sa main rejoindre la mienne, j’en profite pour capter son regard. « C’est pas de ta faute Lennon. Même si tu n’étais pas parti, je serais jamais allé passer cet examen. » lui avouais-je alors avant de replonger dans mes souvenirs. Après le Lycée, je ne voulais pas vraiment aller à l’Université. Les études ne me passionnaient vraiment pas et je rêvais d’indépendance. Mais Gabriel m’avais fait comprendre que c’était important d’avoir un diplôme, de faire quelque chose de bien de sa vie. Il m’avait fait rêver avec son projet de boîte de communication et j’avais finis par le suivre. Plus pour l’aider à réaliser son envie qu’autre chose. J’avoue qu’à force cela m’avais plus, mais depuis sa mort je me vois plus du tout travailler là-dedans. Pas sans lui en tout cas. « C’était le rêve de Gab pas le mien, t’as rien à voir là dedans je te promets. » lui dis-je alors pour lui faire comprendre que son départ, pour une fois, n’as rien à voir avec ça.

« Alors dans quoi vas-tu travailler ? » me demande-t-elle avant de s’empresser d’ajouter que si je bosse dans un bar de strip tease elle ne veut, en fait, pas le savoir. Son allusion me fait rire. Bien sûr que j’ai pensé me faire embaucher dans un bar. Après tout, c’est la vois la plus facile lorsqu’on n’a pas de diplôme et qu’on s’y connaît plutôt bien en alcool. Mais je ne suis pas forcément bien vu dans cette ville à cause de cela et le meilleur moyen de me séparer de cette image est de faire quelque chose de concret qui n’es pas lié au milieu de la nuit et de l’alcool et autres substances que j’avais l’habitude de consommer. « Tu te souviens du père de Tyler ? Il veut bien me prendre à l’essai pour l’aider sur ses chantiers. » finis-je par lui dire. J’avoue que je me vois ne pas vraiment travailler dans le bâtiment, mais je n’ai pas vraiment eu le choix. Cet homme a été la seule personne a ma répondre plus ou moins positivement, je ne pouvais pas refuser ça. Je sais par avance que ça va pas lui plaire, mais bon tant pis. Alors que j’allais ajouter quelque chose elle repart sur son idée de bar à strip tease. « Mais c’est une super idée ça ! Peut être que je peux faire strip teaseuse plutôt que de travailler au café. Je gagnerais plus si ça se trouve » Jalousie quand tu nous tiens. Je suis incapable de dire quoique ce soit. Ce serait me vendre trop facilement. Je me contente de la fixer bizarrement, mais lorsqu’elle commence à soulever son débardeur mimant un strip, j’ai l’impression de devenir dingue. L’attirance que je ressens pour elle me revient en pleine tête et j’en serais presque déstabiliser. « Tu sais que t’as pas le droit de faire ça ! » lui dis-je alors tout en secouant la tête. Bordel, elle m’impose des règles et après elle me tente. C’est le diable en personne cette fille. Jouant l’ignorant, de manière peu convaincante, je m’appui de nouveau contre la fenêtre. « Si tu veux que je respecte tes nouvelles règles, tu reste couverte de la tête au pied en ma présence ! » finis-je par lui dire en souriant. Tu es faible Noam, beaucoup trop. Je vois un sourire de satisfaction apparaître sur son visage et je ne peux m’empêcher de la bousculer légèrement.

« Le jour où je te laisserais bosser dans ce genre d’endroit c’est qu’il y aura un grave problème entre nous. » avouais-je alors. Cela fait quelque peu possessif, mais je parle pas uniquement comme le mec jaloux qui veut pas partager celle qui convoite. Je laisserais jamais Lennon travailler dans ce genre d’endroit. Parce que son frère me tuerais pour la laisser faire ça, et parce que je m’en voudrais à mort tout les jours qu’elle ce fasse traiter comme une moins que rien par des gros lards. « Après la souplesse ça se travaille » ajoutais-je lui lançant un clin d’œil. Gros sous entendu à deux balles. Je finis par me rendre compte que je suis de moins en moins crédible dans le rôle de l’ami bienveillant. En même temps, je voulais pas vraiment ça moi. Enfin je sais même pas ce que je veux, même sur ce coup là, je lui fais comprendre qu’on a beau prétendre, il restera toujours ce truc entre nous qui fait que rien n’es facile. « En fait, oublie ce que je viens de dire. » finis-je tout de même par dire préférant oublier ce léger passage. Je me sens quelque peu con et finis par passer une main sur ma nuque avant de m’éloigner d’elle. « Et ça aussi t’as pas le droit, les petits regards comme ça ! » lançais-je alors qu’elle ne cessait de me fixer avec son regard qui m’avait déjà fait craquer la dernière fois. J’ai l’impression qu’on m’interdit d’avoir ce que je veux et c’est légèrement voir même totalement affreux.
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MessageSujet: Re: Brand New Day | N&L   Brand New Day | N&L EmptyMer 20 Juin - 14:20

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« Tu te souviens du père de Tyler ? Il veut bien me prendre à l’essai pour l’aider sur ses chantiers. » Je ne peux m’empêcher de soupirer un peu même si j’étais contente pour lui, que ce soit dans un boulot aussi dur m’inquiétait. Soyons sérieux et réaliste quelques secondes, même si autrefois Noam avait eu une certaine carrure aujourd’hui après ce qu’il avait enduré il était plutôt du genre brindille. Et puis, un boulot comme celui-là, ça vous usait jusqu’à la moelle. Je grimaçais rien qu’à l’idée de voir un Noam brisé par les années à travailler. Bon allez Lennon, j’essayais d’afficher un sourire. « Je suis contente enfin… il va falloir que tu te remuscles un peu avant. » Je posais ma main sur son biceps et effectua une moue moqueuse. Ok c’était pas très fairplay mais si ça pouvait le dissuader de le faire ça serait pas plus mal. Oui je n’étais jamais contente apparemment, mais pourquoi il ne pouvait pas trouver un boulot dans un bureau sans danger. Finalement, je continue sur mon idée de striptease et je commence à me poser de sérieuses questions sur combien ça peut gagner. Etre payer pour danser et être à moitié à poil, ça devait pas être très dur mais pas sûr de supporter les gros lourds qui y trainent. Je commence à danser lentement tout en relevant mon haut sur une musique imaginaire, je vois Noam s’appuyer sur le rebord de la fenêtre, un peu perturbé parce que je viens de faire. Je recache mon ventre et m’appuie à côté de lui commençant à lui dire que je ne serais certainement pas à la hauteur pour ce job. Danser c’est pas un problème, mais si il y a un grand écart ou autre acrobatie du genre qui s’intègre à la chorégraphie ça risque d’être nettement plus difficile. Noam se tourne alors vers moi et me dit « Tu sais que t’as pas le droit de faire ça ! » Je le dévisage sans trop comprendre, j’avais rien fait de mal. Il s’appuie de nouveau contre le rebord de la fenêtre et continue sur sa lancée. « Si tu veux que je respecte tes nouvelles règles, tu reste couverte de la tête au pied en ma présence ! » Je le vois sourire et je comprends que je suis allée trop loin. Ca dépassait la limite qu’on s’était fixée. Et pourtant voir Noam réagir ainsi ne me convainc pas de redevenir la sage petite Lennon. Assez fière de redécouvrir, d’une certaine façon, le pouvoir que j’ai sur lui je ne peux m’empêcher d’avoir envie d’aller plus loin et un sourire se forme rapidement sur mon visage. Voyant ma réaction, contraire à ce qu’il espérait sûrement, Noam me pousse un peu pour me dissuader de faire quoi que ce soit.

« Le jour où je te laisserais bosser dans ce genre d’endroit c’est qu’il y aura un grave problème entre nous. » Je lève les yeux au ciel pour lui montrer à quel point ce qu’il dit est idiot, j’affiche un sourire en coins avant de le défier du regard. « Je ne crois pas que tu ais à me « laisser bosser » quelque part de toute façon. » Noam et ses grands airs de chevalier. A croire qu’il était mon père … ou mon frère, il pouvait toujours essayer de me donner des ordres et espérer que je les écoute. Il y avait néanmoins très peu de chance pour que ça se produise. De toute manière, il devait savoir que je ne ferais jamais ça j’avais beaucoup trop de fierté pour apparaître ainsi devant les déchets de la société. Je préférais amplement être connu pour un reportage que pour mes pas de danse dans le club de striptease du coin. « Après la souplesse ça se travaille » Je relève rapidement la tête en entendant ces mots. C’est étrange d’entendre de tel sous-entendus après les reproches qu’il vient de me faire sur le fait de m’être un peu dévoilée. Je scrute son visage un sourire mesquin aux lèvres. Autant dire que c’est toujours réconfortant de comprendre que quelqu’un à envie de vous. Et ce réconfort était triplé quand il s’agissait de Noam. « En fait, oublie ce que je viens de dire. » D’un regard rieur, je le contemple retrouver son air gêné. Noam était perdu et c’était vraiment drôle à voir. Je n’avais qu’une envie le perdre encore plus, c’était probablement horrible d’agir ainsi mais c’était plus fort que moi, le pouvoir est un sentiment bien agréable. « Et ça aussi t’as pas le droit, les petits regards comme ça ! » Je fais mine de prendre un air surpris, choqué. « Quoi mais… de quel regard tu parles Noam ? » J’explose de rire avant de le suivre tandis qu’il se rassoit sur le canapé. « A t’entendre j’ai le droit de rien faire. » dis –je avec une moue vexé. Mon regard se pose sur ma chaine hifi à laquelle est relié mon ipod, un sourire apparait sur mes lèvres. Une idée, sûrement la pire de toute ma vie mais impossible de l’ignorer. Je m’avance de la chaîne et commence à parcourir les chansons avant de trouver celle qui convenait. Tandis que les premières notes de « voulez vous coucher avec moi ce soir » commence à résonner dans l’appartement. Je me tourne vers Noam avec un sourire mesquin. « Tu veux tout m’interdire mais tu vois, si tu étais vraiment mon ami, ça ne devrait pas te poser de problème non ? Pas d'attirance, pas de sentiments, rien. Je devrais pouvoir me mettre nue que tu ne réagirais même pas » J’arquais un sourcil attendant sa réponse, mon petit sourire toujours pendu à mes lèvres. Je m’approche de lui me balançant doucement sur le rythme de la musique avant de fredonner les paroles de la chanson tout en débouclant et enlevant la ceinture de mon jean. « Pas mal comme première danse pour mon futur job de stripteaseuse, non ? » Je continue l’effeuillage déboutonnant lentement mon jean avant de le faire glisser le long de mes jambes. Sans vraiment lui laisser me donner son avis et tandis qu’il est toujours assis sur le canapé, je m’assois à califourchon sur lui et retire mon débardeur avant de lui murmurer à l’oreille en même temps que la musique. « Voulez-vous coucher avec moi ce soir ? »
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MessageSujet: Re: Brand New Day | N&L   Brand New Day | N&L EmptyJeu 21 Juin - 18:59

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« Quoi mais… de quel regard tu parles Noam ? » C’est ça joue l’offusquée Lennon. Cela va bien faire dix minutes qu’elle s’amuse. Un petit regard sexy ici, un soulevage de tee-shirt par là. Et moi dans tout ça hein ? Je suis censé me taire et ne rien faire. Mais elle va pas bien. Elle a complètement craqué. Malgré tout, j’essaye réellement de résister à son charme. La phrase ‘nous sommes amis’ tourne en boucle dans ma tête depuis le début et elle tourne de plus en plus rapidement. Pour gagner du temps, pour penser à autre chose enfin pour m’occuper, je décide de retourner m’asseoir sur le canapé et bien entendu elle me suit. Okay Noam trouve quelque chose à faire n’importe quoi, mais ne rentre surtout pas dans son petit jeu. Surtout pas. Elle finit par me dire qu’à m’entendre elle a absolument rien le droit de faire. Sa remarque me fait doucement sourire. « Pauvre de toi. » lui dis-je en riant légèrement. Comme si je l’empêchais réellement de vivre. Elle fait bien ce qu’elle veut de sa vie la petite, mais elle a pas le droit de me tenter comme ça alors qu’elle m’as imposé des règles stupides du genre nous ne sommes que des amis. Des amis. N’importe quoi. On est incapable de regarder un film sans être coller l’un à l’autre. Incapable de fumer une clope l’un à côté de l’autre sans ce toucher. Et on est simplement censé être amis. Je crois qu’a nous deux on va redéfinir le terme ‘ami’. Alors que je pensais qu’elle allait remettre son film en route, elle ce dirige vers sa chaîne hi-fi et lance une chanson. Il me faudra quelques secondes pour reconnaître le son. Non. Non. C’est pas vrai. Là cette fois elle a vraiment pas le droit de me faire un coup comme ça. « Tu veux tout m’interdire mais tu vois, si tu étais vraiment mon ami, ça ne devrait pas te poser de problème non ? Pas d'attirance, pas de sentiments, rien. Je devrais pouvoir me mettre nue que tu ne réagirais même pas » Je ne peux m’empêcher de la fixer, la bouche ouverte. Non. Non. C’est pas humain de me faire un coup comme ça. Je vois son sourire s’étirer. Je me mords les lèvres tandis qu’elle ce rapproche de moi. « En fait, je crois que je suis plus ton ami. » lui dis-je en riant légèrement. Non vraiment, je veux plus du tout être son ami. Comme ça j’ai le droit d’enfreindre toutes les règles. « Parce que ça me pose un problème. » avouais-je en souriant.

Et alors que je me disais qu’il fallait que je l’arrête dans son élan, elle commence à déboutonner son jean. Mais qu’est-ce qui lui prends d’un seul coup, elle veut tester son pouvoir de séduction ou quoi ? « Je peux savoir à quoi tu joue ? » lui demandais-je en arquant les sourcils. Ah bah pas besoin de réponse voilà qu’elle s’assoit à califourchon sur moi. Nerveusement je croise les bras sur ma poitrine. Surtout ne pas craquer. Elle finit par me demander si serait bien comme première danse pour son nouveau job. Je crois que je vais carrément défaillir. Elle continue à me fixer avec son petit sourire en coin et ce rapproche dangereusement de mon visage. Bordel elle serait vraiment douée comme strip teaseuse y a pas à dire. Le pire dans tout ça c’est qu’elle à vraiment l’air fier d’elle. « Voulez-vous coucher avec moi ce soir ? » vient-elle me murmurer à l’oreille alors qu’elle vient tout juste de ce retirer son débardeur. D’accord. Donc si je résume la situation, mon ‘amie’ est en sous-vêtements assise sur moi à califourchon et me murmure à l’oreille des trucs pas très catholique. Et je suis censé rester bien sagement les bras croisés c’est ça. Okay alors soit j’ai viré dingue, soit j’ai un sérieux problème. Alors que j’essaye encore et toujours de résister, elle continue sa petite danse sexy. Oh et puis merde. Je finis par prendre le dessus à son petit jeu. Revirement de situation de total. Elle ce retrouve allongée sur le canapé, moi au-dessus d’elle. Je plonge mon regard dans le sien. « Sinon tes amis, ils ont le droit à des petits avantages ? » lui demandais-je en souriant. Je sens l’une de ses mains ce glisser sous mon polo. C’est con, mais à son contact je me sens frissonner. Un jour faudrait que je comprenne comment elle arrive à me faire autant d’effet. Je rapproche ma bouche de sa jugulaire et murmure à son oreille. « Enfin quand je dis ami, je pensais particulièrement à moi. » avouais-je. Légèrement égoïste je sais, mais tant pis.

La tension sexuelle devient de plus en plus palpable. Elle ne cesse de me sourire et de chercher à me faire craquer. Je sens sa main ce balader sur mon torse et j’ai de plus en plus de mal à me retenir. Dans un effort surhumain, je finis par me relever et retourne tourner en rond dans le salon. Comme toujours, je passe une main sur ma nuque alors qu’elle ce relève en continuant à chanter sa stupide chanson. Une nouvelle fois je me mords les lèvres. Le pire dans tout ça c’est qu’elle à l’aire réellement fière d’elle. Alors qu’elle change de chanson, je décide de laisser tomber toutes mes bonnes intentions. On verra demain pour les cas de consciences. Alors qu’elle est de dos, je me faufile derrière elle et passe mes bras autour de ses hanches avant de déposer un baiser au creux de son cou. Elle ce tourne alors pour me faire face tout en passant ses bras autour de mon cou. Un instant nos regards ce croisent et je soupire doucement. « Tu me rends faible Lennon, j’aime pas ça. » lui dis-je avant de l’embrasser tendrement.
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MessageSujet: Re: Brand New Day | N&L   Brand New Day | N&L EmptyVen 22 Juin - 14:44

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« En fait, je crois que je suis plus ton ami. » Bon dieu, à quoi est ce qu’on joue ? Qu’est ce que je fais ? Je sais très bien que je nous mettais de nouveau dans une situation des plus complexes. Mais pourtant je ne m’arrête pas, c’est comme si mon cerveau était déconnecté que je me laissais aller à mes envies. « Parce que ça me pose un problème. » Je lui rends son sourire. C’est dingue comment je pouvais sentir mon égo regonflé d’un coup. L’entendre ainsi me donnait envie de lui sauter littéralement dessus. Mais non, patience Lennon. Tu gâcherais tout sinon. « C’est ce que j’espérais entendre. » lui murmurais-je en souriant. C’était juste dingue de passer d’un extrême à l’autre en si peu de temps. Après avoir bataillé pour se contrôler, nous revoilà devenu aussi faible qu’avant. C’est comme si ma tête disait non mais que mon corps me poussait à agir. Perturbant mais finalement je décidais de mettre mon cerveau sur pause et puis il faut dire que les réactions de Noam n’aidait pas à me résonner. Je commence à me déshabiller sur la musique et en voyant la tête de Noam je me mords les lèvres pour ne pas rigoler. « Je peux savoir à quoi tu joue ? » Sans lui répondre je prends place à califourchon sur lui, je le vois reculer et croiser ses bras comme pour mettre une distance entre nous. C’est ça Noam essaye de me résister, c’est pas ça qui va me décourager. Je lui demande si cette danse ne serait pas mal pour mon job, comme pour justifier mes actes et faire comme si ce que je faisais n’était absolument pas sérieux. Je finis par enlever mon teeshirt et approche mon visage de son oreille avant de lui murmurer les paroles de la chanson. Je me déhanche doucement fermant les yeux et me laissant porter par la musique. Mais Noam réagit rapidement et m’allonge sur le canapé pour fini au-dessus de moi. Ca y est enfin il craque. Nos regards se croisent et je me mord doucement la lèvre inférieure. Allez vas-y embrasse-moi Noam, qu’est-ce que t’attend ? « Sinon tes amis, ils ont le droit à des petits avantages ? » J’adore le voir sourire, j’ai qu’une envie c’est prendre possession de ses lèvres mais je ne fais rien, refusant d’être la première craquer. Concours idiot, certes mais fierté oblige. Je passe une main sous son polo, caressant sa peau du bout des doigts. Je sens que tout mon corps se réveille, je veux qu’il se rapproche, je veux le sentir plus encore contre moi. Je vois son visage se rapproché et je pense la partie gagnée mais je sens son souffle contre mon oreille. « Enfin quand je dis ami, je pensais particulièrement à moi. » J’ai l’impression que des frissons parcourent mon corps. A la fois ravie de cet aveu et gênée. Ravie parce que Noam sous-entendais clairement qu’il voulait qu’il n’y ait que lui et gênée parce que malheureusement ce n’était pas le cas. Jamais je ne lui avais confié ce qui s’était passé avec Hermès et même si je ne comptais pas remettre le couvert avec lui on ne pourrait certainement jamais prévoir ce qui pourrait se passer. Ignorant ma culpabilité, je passais mon autre main sur sa nuque, caressant sa peau et ses cheveux du bout des doigts. Je plantais mon regard dans le sien avant de lui dire avec un sourire mesquin. « Il n’y a que mes très bons amis qui ont le droit à un traitement spécial »

On se jauge du regard, je sens son souffle sur ma peau, ma respiration se saccade. C’est de la torture pure et simple de voir ses lèvres si proches des miennes sans oser les toucher. J’ai envie de l’attirer à moi, de lui dire de m’embrasser, mais si on craque on sait tout deux que tout peut se compliquer. Comme pour le forcer à craquer, je passe main sur son torse, sur son ventre, ses hanches. Allez Noam, laisse tomber. Mais comme pour me contredire, il se lève d’un coup. Ça sera plus compliqué que ce que je pensais. Sans laisser tomber pour autant je me relève, toujours en sous-vêtement et recommence à chanter doucement la chanson qui continue de résonner dans l’appartement. Je le provoque du regard avec toujours ce petit sourire malicieux au bord des lèvres. Je le vois nerveux, il va craquer je le sais. La chanson se termine et je me retourne pour changer de musique, laissant Noam apprécié la vue. Oui je suis horrible je sais. Je le sens se rapprocher et je souris. Ses bras se frayent un passage autour de mes hanches et ses lèvres se posent sur mon cou. Comment arrivait-il à me faire un tel effet ? C’était inhumain. Je me retourne et il ressert ses bras autour de moi, me voilà collé contre lui d’une manière qui est vraiment loin de me laisser indifférente. Je passe mes bras autour de son cou, je penche ma tête sur le côté pour mieux le regarder mais sans quitter ses yeux. « Tu me rends faible Lennon, j’aime pas ça. » Son visage se rapproche et nos lèvres se rejoignent. Enfin. Le baiser est loin de représenter la tension qui régnait depuis toute à l’heure. Non, il est emplit d’une tendresse qui me touche. Nos lèvres finissent par se séparer, je crois que tous les deux on est un peu perdu. Je pose une main sur sa joue. « Je ne sais pas vraiment qui est le plus faible de nous deux Noam. » Je carresse doucement son visage avec mon pouce. Je redépose mes lèvres sur les sienne. Je crois qu’en fait c’était moi la plus faible des deux car au moins Noam, lui, avait essayé de résister. Notre baiser se fait plus pressant. Nous avions besoin d’avoir l’autre c’était indéniable. Mes mains finissent par parcourir son corps de manière empressée tandis que je sens ses doigts effleurer ma peau. Ses lèvres finissent par quitter les mienne avant de se poser sur mon front et je le sens soupirer. Regrette-t-il ? C’est possible. Il a sûrement raison, nous devrions en rester là, nous sommes déjà aller bien trop loin, nous ne devrions pas. Mais à vrai dire je ne veux pas qu’il s’arrête. Je m’en fous de ce qui se passera par la suite, tout ce qui importe c’est lui et moi maintenant. Je lève mon visage vers lui et viens embrasser son menton, l’arrête de sa mâchoire puis le creux de son cou avant de lui murmurer. « On aura tout le temps d’être ami demain …mais s’il te plait ne t’arrête pas. » Oui la c’était clair, j’étais définitivement la plus faible des deux, un peu gênée de tant me dévoiler j’enfouis mon visage dans son cou, espérant qu’il accède à ma requête.
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MessageSujet: Re: Brand New Day | N&L   Brand New Day | N&L EmptyDim 24 Juin - 12:44

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« Tu me rends faible Lennon, j’aime pas ça. » lui dis-je avant de l’embrasser tendrement. Autant dire que ce n’est pas réellement évident de lui dire cela à voix haute. J’ai jamais montré à Lennon que j’étais faible, au contraire. Après le décès de son frère, je me suis mis en tête de toujours lui montrer que je serais fort pour elle, que je n’abandonnerais jamais et que je ne baisserais jamais les bras devant elle. Un peu rater sur ce coup-là, mais qu’est-ce que je pouvais lui dire de plus ? Il suffit qu’elle me regarde dans les yeux et qu’elle me sourit pour que je craque. Et il est vrai que ça me plaît pas. J’ai essayé de résister, vraiment, mais elle n’aide pas du tout. De toute façon, je le savais. Je savais qu’on ne pouvait pas simplement être des amis. Je crois que depuis la première fois où on a couché ensemble rien n’est plus vraiment normal et seulement amical entre nous. Nos lèvres finissent par ce séparé et je sens qu’elle pose sa main sur ma joue. Nos regards ce croisent de nouveau et je comprends qu’elle est aussi paumée que moi. Ses paroles ne font que confirmer ce que je pense. « Je ne sais pas vraiment qui est le plus faible de nous deux Noam. » avoue-t-elle et avant que je ne puisse dire quoique ce soit, elle m’embrasse de nouveau. Le baiser ce fait plus passionné, plus fougueux. Les envies reviennent en force. Je sens ses mains parcourir mon corps, tandis que mes doigts effleurent sa peau nue. Malgré tout, les pensées ce bousculent dans mon esprit. Je me demande si on est pas en train de faire une nouvelle connerie. Si cela va pas inévitablement nous ramener à des disputes que l’on pensait oublier. Je veux plus me battre avec elle. Les dernières semaines qui viennent de s’écouler étaient tout simplement parfaites. On ce voyait pour déconner, ce chamailler gentiment, mais rien de plus. Pas de cris, pas de larme, pas d’excès de colère. Je finis par déposer un baiser sur son front avant de soupirer légèrement. Je sens qu’elle ce rapproche encore plus de moi. « On aura tout le temps d’être ami demain …mais s’il te plait ne t’arrête pas. » Cela me fait sourire, mais malgré tout j’hésite encore.

Lorsqu’elle enfoui son visage dans mon cou, je resserre mes bras autour de son corps. Je voudrais que le temps ce suspende quelques instants. Je voudrais pas que tout cela me pose autant de problème. Je me suis jamais posé autant de question sur une relation, mais il faut avouer que Lennon n’es pas n’importe qui. Je sens qu’elle s’accroche à moi et je me demande réellement ce qu’il faut faire. Je me recule quelque peu pour pouvoir poser mon regard dans le sien. « T’es sûre de toi ? » lui demandais-je alors. Bien sûr que, moi, j’en avais envie. Plus que tout d’ailleurs, mais je veux pas que l’on passe une nuit ensemble pour recommencer à s’engueuler. Je la vois hésiter. Au final, elle hoche la tête, me confirme son choix et je ne peux m’empêcher de sourire. En riant, je l’attrape et la met sur mon épaule comme un sac à patate. Je la sens s’agiter et me demander ce que je suis en train de faire, mais sûr de moi, je me dirige vers sa chambre. D’un coup de pied, je ferme la porte et la dépose sur son lit. Elle m’entraîne dans sa chute en riant. Je donnerais n’importe quoi pour entendre son rire toute la journée. « Cette fois rien ne va m’arrêter ! » lui dis-je en souriant faisant une petite réflexion sur la dernière fois où nous nous sommes retrouvés sur son lit. Enfin. Contrairement à elle, je suis encore entièrement habiller. Rapidement je me relève et ôte mon tee-shirt avant de revenir l’embrasser avec une certaine fougue. C’est dingue l’effet qu’elle me fait. J’ai jamais ressenti ça auparavant, et pourtant des filles j’en ai côtoyé. Auparavant, je ne faisais que ça, enchaîner les relations bidons. Je me suis jamais dit que j’étais tombé amoureux. Je me suis jamais réellement attacher à une femme, au point de vraiment la vouloir dans ma vie. A croire que les membres de la famille Ainsworth ce sont passer le mot pour changer ma vie. L’un m’aura permis de vivre ma jeunesse d’une manière de dingue et l’autre en en train de me faire tourner la tête d’une manière que je suis incapable de gérer. Malgré les envies et les pulsions, je vois bien qu’il y a un soucis. Lennon pose ses deux mains sur mon torse et me repousse légèrement. « Y a un soucis ? » lui demandais-je craignant déjà que les disputes reprennent.

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MessageSujet: Re: Brand New Day | N&L   Brand New Day | N&L EmptyLun 25 Juin - 14:14

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Oui, c’était une mauvaise idée. Nous avions trouvé une certaine stabilité, nous étions finalement heureux et on allait certainement mettre tout ça en l’air pour assouvir nos pulsions. Au revoir les moments de complicités, rire et sourire, nous allions laissés tout ça s’évanouir pour un bonheur complet qui ne durerait malheureusement pas éternellement. Nous étions faibles, nous étions humains. Là était le problème. Aucune raison ne serait suffisante pour nous arrêter, nous avions déclenchés le compte à rebours de notre autodestruction. J’ai envie qu’il nous arrête, qu’il nous empêche de tout foutre en l’air mais je vois bien que même si les yeux de Noam sont emplis de doute, ils sont aussi habités d’une lueur que je ne connais que trop bien. Non il ne nous arrêtera pas. Mon visage enfoui dans son cou, j’attends qu’il bouge, qu’il m’autorise à faire plus parce qu’au fond j’espère toujours qu’il est le courage de nous empêcher de faire une bêtise. Moi, ça fait longtemps que j’ai renoncé. Je sens ses bras se resserrer autour de mon corps et je lâche un soupir qui vient chatouiller le creux de son cou. Juste là comme ça, je me sens bien. Réellement. Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi apaisée que dans ses bras : à profiter de l’odeur de son cou, sentir la chaleur de sa peau contre la mienne. C’était perturbant d’être aussi soumise à quelqu’un. Lennon Ainsworth, celle qui n’avait peur de rien, qui ne laissait personne lui tenir la tête, je n’en menais pas large à ce moment précis, attendant la décision de l’homme que j’aimais. Ou que je tentais de ne pas aimer parce qu’après tout l’amour c’était bien trop compliqué.

Noam se détache un peu de moi pour scruter mes prunelles, certainement à la recherche d’un éclair de rationalité qui nous empêcherait de continuer. « T’es sûre de toi ? » Non évidemment que non je n’étais pas sûr de moi. Si il y a encore quelques minutes je faisais la midinette pour l’attirer à moi, maintenant que tout ça allait se concrétiser toute confiance semblait avoir disparue. Noam avait fait en sorte que toute la décision me revienne. C’était mesquin. Comment j’étais censé être raisonnable aujourd’hui alors que je l’avais jamais été auparavant. Noam tu pourrais m’aider sérieusement. Je pose mon regard sur le sol, tentant de peser le pour et le contre. Mais franchement avec lui aussi proche de moi, le contre semblait ne pas compter. Je repose mon regard sur son visage et finit par hocher la tête. J’ai à peine eu le temps d’être soulagée d’avoir enfin pris une décision que je me retrouve tête en bas sur l’épaule de Noam. J’entends son rire, le son que j’aimais le plus au monde, et je ne pus m’empêcher de joindre mon rire au sien. Je tentais de me débattre comme je pouvais, mais pas trop pour pas qu’il ne me lâche. « Mais qu’est ce que tu fous, repose moi ! » dis je avant de me remettre à rire. A ce moment précis, on pouvait vraiment dire que j’étais soumise. Je vois le couloir défiler devant mes yeux et on finit par pénétrer dans ma chambre. Il tente de me poser sur mon lit, et j’accroche mes deux bras autour de son cou pour l’entraîner avec moi. Il est là au-dessus de moi et il me sourit. « Cette fois rien ne va m’arrêter ! » Je ne peux m’empêcher d’exploser de rire devant cette remarque mais mon hilarité diminue bien vite tandis que je me souviens de ce qui a suivis. Je grimace un peu avant de diriger mon esprit sur autre chose, je ne veux pas penser à tout ça et Noam m’offre la distraction parfaite. Il ôte son tee shirt et mes yeux se promènent sur sa peau dénudée avec une envie non feinte. « On sait jamais ce qui peut se passer, peut-être qu’on est frappé d’une malédiction ! » Je ris encore jusqu’à ce que ses lèvres viennent se poser sur les mienne. Je pose mes mains sur ses joues pour ne renforcer que plus notre baiser. Bon Dieu Noam. Tout mon corps frissonne, tout mon corps se tend vers lui. Mes jambes se referment autour de ses hanches et l’attirent un peu plus contre moi. Nos lèvres se caressent, se rejoignent, se cherchent. Je tourne la tête d’un côté tandis que Noam crible mon cou de baisers et mon regard se pose sur la table de nuit et je fronce les sourcils en voyant ce qui repose sur celle-ci. Je pose mes mains sur le torse de Noam et le repousse doucement, de suite il s’inquiète. « Y a un soucis ? » Je me dégage de son étreinte et fais dos à Noam tandis que je me poste devant la table de nuit. Je renverse un cadre dans lequel résidait une photo de Gabriel et de moi. Je ne supportais pas de sentir le regard de Gabriel. Au fond, j’avais toujours l’impression qu’il allait m’en vouloir de ce que j’allais faire. Compliquer ainsi notre relation avec Noam. Pour camoufler mon geste, afin que Noam ne se rende compte de rien, je saisissais mon portable avant de lui faire face et affichait un sourire avant de l’éteindre. « Au moins, là on est sûr que rien ne pourra nous arrêter. » J’explose de rire avant de me caler au-dessus de lui, son rire résonne également et il finit par me chatouiller pour me faire regretter ce que je viens de dire. Je me débats un peu et finalement réussi à emprisonner ses poignets, je sais qu’il m’a laissé faire mais je suis fière quand même. J’affiche un sourire satisfait avant de le taquiner. « Noam soumis, on aura tout vu ! » Je le vois faire le vexer et je dépose quelques baisers sur son front, ses pommettes, son menton évitant avec soin de frôler ses lèvres. Je descends sur son cou, son torse et je relâche finalement ses poignets pour pouvoir poser mes lèvres ci et là sur son ventre. Il me laisse faire quelques secondes avant de me faire basculer, je lève les yeux au ciel. « Ca aura pas duré très longtemps. Faut toujours que tu reprennes la main. » J’affiche un sourire malicieux, et détourne ma tête pour lui cacher, je croise mes bras sur ma poitrine. « Je fais la grève pour la peine. » dis-je avant de laisser échapper un rire devant la tête qu’il affiche.
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MessageSujet: Re: Brand New Day | N&L   Brand New Day | N&L EmptyMar 26 Juin - 15:34

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D’un seul coup, on oubliait cette prétendu amitié. On ne faisait plus vraiment attention aux belles paroles que nous avions prononcées la dernière fois. Pas vraiment des amis, pas vraiment des amants. On s’amuse à jouer sur les deux tableaux. Sans connaître forcément la suite, on consomme des moments de pur bonheur, sans ce prendre la tête. Pour dire, c’est bien la première fois que l’on rit autant depuis que l’on c’est retrouver. La dérision nous empêche de nous poser trop de question. Et c’est ainsi, en riant comme deux enfants, que l’on ce retrouve sur son lit. Je ne peux m’empêcher de faire une remarque sur notre dernière, vaine, tentative. « On sait jamais ce qui peut se passer, peut-être qu’on est frappé d’une malédiction ! » me dit-elle avant de rire de nouveau. Je lève les yeux au ciel avant d’emprisonner ses lèvres dans un baiser. D’un seul coup, notre étreinte ce fait plus pressante, je sens sa peau brûlante contre mon corps et ses jambes s’enroulés autour de mes hanches. « Parle pas de malheur ! » murmurais-je avant de passer une main sur ses reins pour la sentir encore un peu plus contre moi. Mes lèvres frôlent l’arête de sa mâchoire avant de descendre le long du creux de son cou. Et d’un seul coup, je sens ses mains ce posées sur mon torse et me pousser légèrement. Rapidement elle se dégage de mon étreinte et s’assoit sur le bord de son lit. Surpris et pris de cours, je me laisse tomber sur le matelas, attendant une réponse de sa part à ma question. Sérieusement je crains le pire. Je m’appuie alors sur mon coude pour me relever légèrement et aperçois qu’elle attrape un truc sur la table de nuit. Intrigué je finis par hausser les sourcils me demandant ce qu’elle peut bien trafiquer dans un moment pareil. Si elle ce lève et quitte cette pièce, je deviens officiellement dingue. Et alors que je craignais, sincèrement, le pire elle brandit son portable avec un large sourire avant de l’éteindre complètement et annoncer fièrement. « Au moins, là on est sûr que rien ne pourra nous arrêter. » Ensemble nous partons dans un nouveau fou rire tandis que je me laissais retomber, une nouvelle fois, sur le lit. Je croise son regard et lui sourit bêtement. « Bon maintenant reviens-là ! » dis-je tout en attrapant son bras et c’est ainsi qu’elle cette cale au-dessus de moi. On ce taquine, on ce cherche, on rigole et je sais que chacun de notre côté on oublie tout ce qui nous pose problème en dehors de cette chambre. Je passe mes mains sur ses hanches et la chatouille, car je sais qu’elle craint particulièrement ça. Voilà qu’elle s’agite, mais je vois bien qu’elle ne veut pas ce laisser faire et lorsqu’elle m’attrape par le poignet, je baisse ma garde et en moins de deux secondes, je me retrouve emprisonner.

« Noam soumis, on aura tout vu ! » me lance-t-elle d’un seul coup, ce qui a le don de blesser légèrement mon égo. Bah quoi ? Je suis un mec avant tout et sa fierté débordante me plaît pas tellement, malgré tout je rigole tandis qu’elle s’applique à couvrir mon corps de baiser en prenant soin de ne surtout pas approcher mes lèvres. Quelque peu frustré, je me laisse tout de même faire. Alors que je m’agite, elle appuie un peu plus sur mes poignets avant de me lâcher et il ne m’en faudra pas plus pour reprendre le dessus. « C’est qui qui est soumis maintenant ? » lui demandais-je tout en souriant. Elle avait voulu me chercher, elle m’a trouvé. Cela faisait bien longtemps que je m’étais pas autant senti heureux ou tout du moins presque. J’ai l’impression que plus rien ne peut m’atteindre et qu’en fait on peut très bien avoir une relation presque normal. Enfin, je préfère ne pas penser à cela pour l’instant et me concentre sur Lennon qui ce met à bouder. « Je fais la grève pour la peine. » me dit-elle tout en croisant ses bras sur sa poitrine et en tournant la tête ce qui me surprend quelque peu. Lennon qui fait la grève du sexe on aura vraiment tout vu et comme si j’allais la laisser faire sans rien dire. « T’es même pas capable de le faire ! » lui dis-je cherchant à la provoquer. Je sais parfaitement qu’en disant cela elle va tout faire pour ne pas craquer. Un jour notre fierté nous perdra, mais pour le moment mon unique but et de lui montrer qu’elle peut pas me résister. Je me poste à califourchon au-dessus d’elle et pose mon regard dans le sien tandis que d’une main je frôle ses hanches, son bas-ventre. Je rapproche mon visage du sien, effleure sa jugulaire des lèvres et murmure doucement à son oreille « Alors tu fais toujours la grève ? » lui demandais-je alors que je vois qu’elle essaye de garder sa tête tourner tout en serrant un peu plus ses bras autour de sa poitrine. Ce petit jeu me plaît beaucoup, parce que je sais qu’elle ne va pas tenir longtemps et cela me fait sourire. Habillement je caresse et embrasse les moindres centimètres carrés de sa peau lorsque je sens sa main ce poser sur ma nuque, je relève la tête et d’un signe elle me fait signe de remonter d’un cran. Je viens poser mon front contre le sien et sens de nouveau son souffle sur ma peau. Délicatement et du bout du doigt je frôle son visage et lorsqu’elle m’embrasse je comprends que la grève est finis et que nous repassons aux choses sérieuses. D’une main je dégrafe son soutien-gorge tandis que je sens ses mains ce diriger vers mon jean. Nos lèvres ne ce décollent pas, nos langues ce frôlent, on s’agrippe l’un à l’autre.

La chaleur ne cesse de monter dans la pièce. L’un comme l’autre on essaye de faire durer les choses. On ce titille, on ce cherche, on ce provoque et les problèmes de consciences ce font bien lointain. Elle c’est exactement comment me faire craquer et plus d’une fois, je me mords les lèvres pour contenir mon excitation. Le désir ne cesse de monter. Je profite de chaque centimètre carré de sa peau, de chacun de ses baisers, plongeant régulièrement mon regard dans le sien. D’une main habile je lui retire son boxer, dernière barrière entre nous. Une nouvelle fois, je m’amuse à partir de son cou pour couvrir son corps de baiser avant d’atteindre les endroits qui la font frémir. Je sais exactement comment la faire vibrer et c’est ce qui me plaît au fond. Son corps brûlant est entièrement mien. Une nouvelle fois elle me parle, mais je pose un doigt sur sa bouche pour lui faire signe de ce taire avant de l’embrasser de nouveau. Alors que j’emmêle mes doigts aux siens, nos corps finirent par ne faire plus qu’un. Lentement, mais sûrement, mes hanches impriment la cadence tandis que je sens ses ongles s’enfoncer dans mon dos. Je passe une main sur ses reins collant le plus possible son corps au mien. Je voudrais ne jamais me séparer d’elle. Nos soupirs rythment nos ébats. J’ai l’impression d’être ailleurs, vraiment.
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MessageSujet: Re: Brand New Day | N&L   Brand New Day | N&L EmptyMer 27 Juin - 22:22

« C’est qui qui est soumis maintenant ? » Je l’avais cherché je l’avoue mais pour une fille il faut avouer que c’est frustrant de ne pas pouvoir prendre la main sans la demander avant ou sans qu’on nous laisse faire. La force physique n’était décidemment pas ma qualité première, et pourtant, j’appréciais de l’avoir ainsi au-dessus de moi. Savoir qu’il était le plus fort de nous deux avait un côté réconfortant. Mais plutôt mourir que de l’admettre, ma fierté me perdra certainement un jour. Je tentais donc de me défendre de son emprise, en m’efforçant de lui faire la tête. Bras croisé et tête tourné vers le mur, j’ai l’impression de redevenir gamine mais il fallait bien que Noam apprenne que la partie n’est pas si facile à gagner, et surtout que je ne suis pas si facile à convaincre. « Je fais la grève pour la peine. » Au fond je savais que je ne tiendrais pas longtemps. Noam savait comment me faire changer d’avis, et quoi que je dise, même si j’essayais de résister je serais certainement toujours faible face à lui. « T’es même pas capable de le faire ! » Je tourne mon visage vers lui et arque un sourcil. Me provoquerait-il ? La c’était sûr que j’allais en baver pour garder mes positions mais qu’il me défie comme ça ne m’encourageait que plus à lui résister. Je retourne la tête vers le mur pour lui montrer que je suis effectivement décidée à faire la grève. Immédiatement ces doigts frôlent le creux de mes hanches, mon nombril, le bas de mon ventre. Je frissonne sous ces caresses mais me concentre sur le mur blanc pour ne pas craquer. Mais au fond, je sais que j’ai déjà envie de laisser tomber cette stupide provocation. Ses lèvres se posent sur mon cou, je ferme les yeux avec force et ressert mes bras. C’est de la torture pure et simple, je sens mon corps se rebeller contre ma décision, il fallait que je garde la tête froide tandis que tout mon corps s’enflammait. « Alors tu fais toujours la grève ? » Je ne répondais pas, gardant la même position entêtée. Et pourtant alors que pendant quelques secondes il recommence à me couvrir de baiser, je ne tiens plus. Ma main se pose alors sur sa nuque tandis que d’une pression je lui indique de remonter. Nos fronts se touchent et mes yeux fixent ses lèvres qui me font tant envies. Il fallait toujours que je me lance dans des grands défis pour toujours laisser tomber. Enfin, spécialement face à Noam, il me rendait faible. C’était insupportable mais tellement bon. Je finis donc par l’embrasser, ignorant ma fierté blessée. Je l’embrasse avec fougue comme si j’attendais ça pendant des mois, comme si j’avais besoin de le lier à moi, de me fondre en lui. Un besoin voilà un mot qui correspondait bien à Noam. Un besoin vital, une évidence.

Mes mains se dirigent rapidement vers son jean, pour accélérer les choses tandis que je sens les doigts de Noam voleter dans mon dos et enlever mon soutien-gorge d’une manière experte. Nos caresses se font plus pressantes ainsi que nos baisers. Mais pourtant on profite, on fait durer les choses jusqu’à ce que, l’un comme l’autre, nous ne pouvions plus résister. J’avais besoin de l’avoir, là tout de suite, notre proximité physique ne me suffisait plus. Noam retira mon boxer, mes mains partaient de sa nuque pour venir frôler son dos, ses reins, tandis que ce dernier m’administrait un plaisir insupportable. Plus, j’en voulais plus. Alors que je m’apprêtais à le supplier pour qu’il vienne enfin, il posa un doigt sur ma bouche. Soumise Lennon, encore une fois. Un peu vexée je tournais la tête mais finis par laisser tomber sous l’effet que me procurait ses baisers. Finalement nous finîmes par ne former plus qu’un même être, motivés par la seule et unique volonté de partager ce que nous ressentions l’un pour l’autre. Sous le rythme de ses reins, je sentais mon âme partir au loin, je tentais de résister aux assauts de l’envie qui prenait peu à peu possession de mon être. Je me mordais la lèvre, plantais mes ongles dans le dos de mon amant, c’était insupportable, un plaisir indescriptible. A ce moment précis, j’avais envie de garder Noam rien que pour moi, de le garder imprimer dans ma peau. M’aurait-il demandé que j’aurais sûrement accepté d’être sienne à jamais, de former un couple ou n’importe quoi d’autre. Brusquement je sentais le plaisir m’envahir, indomptable, dévastant tout sur son passage, nos corps furent parcourus de mêmes soubresauts. Noam referma ses paumes sur mon visage et m’embrassa violement tandis que doigts s’imprégnaient dans son dos et que je tentais de le serrer contre moi à m’en étouffer.

Je ne savais pas combien d’heure s’était écoulé, combien de temps nous avions passés ainsi en silence, nus l’un contre l’autre, positionné tous deux sur le côté et pourtant face à face. Nous nous contemplions silencieusement craignant que les premiers mots que nous allions prononcés brisent la magie du moment écoulé. La main de Noam se posa doucement sur ma joue, et carressa doucement ma peau. Je fermais les yeux et souriais dans la pénombre. Je déposais un baiser sur ses doigts quand il vint effleurer mes lèvres. Je me rapproche de lui, il me prend dans ses bras. Je ne veux pas brisé cela et pourtant je sens que je ne peux plus supporter ce silence. Noam pose sa main sur mes cheveux et rejoue avec des mèches comme il l’avait fait un peu plus tôt dans la soirée. Du doigt je trace le contour de ses côtes que je trouve bien trop saillante à mon goût et soupire. « Je t’avais bien dis qu’être amis étaient impossibles. » Nous n’étions pas fais pour ça et pourtant je ne voyais pas de meilleur décision, à part si Noam décidait subitement d’accepter les termes que je lui avais proposés il y a quelques semaines. J’en doutais fort, malheureusement. A croire que nous étions condamnés à remettre en doute cette amitié à chacune de nos rencontres car oublier le corps de Noam était impossible. Rien que de le sentir à mes côtés me donnait encore une fois envie de lui. Je relève la tête vers lui mais ne sais si il peut apercevoir le sourire qui s’est formé sur mes lèvres dans la pénombre. « Tu devrais savoir que j’ai toujours raison Noam. »
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MessageSujet: Re: Brand New Day | N&L   Brand New Day | N&L EmptyMar 24 Juil - 16:37

Brand New Day | N&L 871640KlausCaroline7

Il y en aura pas fallut beaucoup pour que l’on craque au final. Et c’est à cela que je ne cesse de penser depuis que nous sommes tout les deux allongés dans la pénombre. Je la vois me fixer et je ne peu m’empêcher de sourire. Malgré tout, je ne cesse de penser à cela. Je repense au moment où nous regardions son film, on n’a pas été capable de rester loin l’un de l’autre plus de cinq minutes. C’est comme un besoin constant de l’avoir près de moi, de savoir qu’elle ne partira plus et qu’elle est toujours là. Lennon est sans aucun doute ma plus grande faiblesse et l’unique d’ailleurs. Et je sais très bien d’où tout cela vient. Auparavant, elle n’était que la petite sœur de mon meilleur ami que je trouvais incroyablement sexy. Et puis y a eu cet accident, et je n’ai réussi à la sauver qu’elle… Contrairement à ce qu’elle doit constamment penser, je culpabilise encore tout les jours de n’avoir pu sauver Gabriel et depuis je me rattrape avec elle. Avant j’avais constamment besoin d’avoir Gabriel dans ma vie, on passait pas deux jours sans ce voir ou ce donner des nouvelles et maintenant c’est elle dont je ne peux plus me passer. Perdu dans mes pensées, je sursaute légèrement lorsqu’elle bouge à côté de moi. Je ne sais pas depuis combien de temps nous sommes silencieux comme cela côte à côte. Ma main va alors délicatement ce posé sur sa joue. On s’observe en silence. Je redessine les angles de son visage. Je crois bien que je n’ai jamais été aussi tendre avec une femme. Alors qu’elle ce rapproche de moi, je l’emprisonne dans mes bras. Et par habitude, je recommence à jouer avec les mèches blondes de ses cheveux tandis que je sens ses doigts voleter sur mes côtes. Et alors que je pensais que le silence allait durer encore un bon moment, elle finit par parler. « Je t’avais bien dis qu’être amis étaient impossibles. » Et je ne peu m’empêcher de rire nerveusement. Je sais déjà où elle veut en venir. Je sais déjà de quoi elle va me parler et ça ne me plaît pas, mais je préfère déjà me dire de me calmer. Je veux surtout pas me prendre la tête avec elle ce soir. Elle finis par me dire que je devrais savoir qu’elle a toujours raison et tout en me relevant quelque peu je secoue la tête. Je sais qu’aucun de nous ne veux hausser le ton ce soir alors je me contente de hausser les épaules. « Ca va les chevilles ? » finis-je par lui répondre avant de définitivement me lever du lit.

Je cherche quelque peu mon caleçon et finis par l’enfiler de nouveau. Je fais le tour du lit et dépose un léger baiser sur les lèvres de ma blondinette. « J’ai faim. » finis-je par lui dire avant de disparaître dans le couloir. Je sais qu’elle va me suivre, qu’elle ne va pas rester toute seule dans son lit alors que je me balade en calbute dans sa cuisine. Sans aucune gêne j’ouvre les placards et finis par attraper une boîte de céréales. Ca fait des semaines que j’ai pas vu des placards aussi rempli. Chez moi c’est un peu voir beaucoup vide et je dois avouer que je me sers un énorme bol. Et c’est à ce moment là qu’elle débarque enrouler dans ses draps. Je relève la tête, la bouche pleine et essaye de lui sourire. Sans rien dire elle vient s’asseoir tout près de moi. Elle passe ses jambes sur ma cuisse et me regarde avec insistance. « Qu’est-ce qui y a ? » lui demandais-je tout en continuant à manger. Je sais qu’elle va ce poser des questions, je bouffe comme un gros quand je suis chez elle et ça fait bien long que je ne l’ai plus invité à manger. Mais moi c’est autre chose qui me trotte dans la tête. « En fait, t’as peut être pas tord. » finis-je par avouer bêtement. On a jamais été aussi proche l’un de l’autre. Et le pire c’est que j’adore ça. Oui c’est sans aucun doute ça le pire. « Et ça me plaît pas. » dis-je alors en souriant.

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