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 we need to talk → lennon

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MessageSujet: we need to talk → lennon   we need to talk → lennon EmptyLun 14 Mai - 18:33

we need to talk → lennon 632987KlausCaroline3

La semaine a été plutôt dure. Voir extrêmement rude pour être précis. Pas seulement en sortie et autres drogues et alcools. Plutôt sentimentalement en fait. Déjà. J’ai fait ma première visite au cimetière et autant dire que cela n’as pas été une partie de plaisir. En même temps, vous me direz, personne n’y va pour rigoler là-bas. Enfin. C’était la première fois en deux ans que je m’étais les pieds dans ce lieu. Autant dire que la vision de cette pierre tombale m’as laissé froid, distant et sans sentiments. Pour la première fois depuis longtemps j’ai de nouveau versé des larmes pour Gabriel. Je me suis, en réalité, rendu compte à quel point il me manquait et a quel point ma vie n’avait plus aucun sens depuis son décès et depuis le départ de sa sœur. En parlant de Lennon. Elle a de nouveau débarqué dans ma vie. Je ne m’y attendais vraiment pas. Ce soir-là j’étais complètement sec, au point de m’exploser la tronche dans les escaliers tandis qu’elle m’attendait devant la porte de mon appartement. Les retrouvailles ne ce sont pas réellement dérouler comme j’avais toujours pu l’imaginer. Il paraît évident que Lennon me déteste et me tiens entièrement responsable de la mort de son frère et je sais que je ne peux pas la blâmer sur ce sujet-là. Enfin. Le tout a été plutôt explosif jusqu’à ce qu’on finisse par coucher ensemble. Cela aurait pu être une erreur ou juste l’histoire d’une nuit, mais je dois avouer que cela représentais beaucoup plus que cela pour moi. Mais bien entendu, il a fallut que je lui dise que je l’aimais et d’un seul ce fut panique à bord dans l’appartement. On était aussi paniquer l’un que l’autre, le tout avait finis en une dispute incroyable avant qu’elle claque la porte de mon appartement comme une dingue. Depuis pas de nouvelle et cela fait une semaine…

Une semaine que je sais parfaitement qu’elle est en ville, mais que je n’arrive pas à la trouver. Entre temps j’avais bien entendu repris mes conneries. J’avais même finis par coucher avec la petite amie de mon pote Ethanaël. Bon je l’avoue ce n’étais pas la meilleure idée que j’ai pu avoir, mais bon… Ce qui ai fait est fait après tout. Enfin. A force de chercher un peu partout, après tout la ville n’est pas immense non plus, j’ai finis par découvrir qu’elle avait repris son poste de serveuse dans le petit bar à la sortie de la ville. Il m’aura fallut plus de deux jours pour finir par me décider à aller la voir. En réalité, je ne sais absolument pas quoi lui dire. M’excuser ? Cela ne me ressemble vraiment pas. Me mettre à genou encore moins. Je dois avouer que ce sur ce coup-là, je suis tout de même un tout petit peu perdu sur la démarche à suivre. Malgré tout, je ne perds pas l’envie de la voir. Après la nuit qu’on a passée ensemble, je sais parfaitement qu’elle est la fille qui me faut dans ma vie. Je sais que je ne suis pas un exemple de bonté ces derniers temps, mais je sais que j’ai besoin d’elle. D’une façon inexplicable. Bref. D’un pas assuré, j’ouvre la porte du bar et l’aperçois de suite au fond du bar. Je m’adosse au comptoir et lui fait un sourire. « T’as cinq minutes à m’accorder ? » lui demandais-je alors doucement. Mais je n’ai même pas le temps de finir ma phrase qu’elle est déjà partie en salle. Du coin de l’œil je l’observe en silence. D’accord, je sens que cela va être une nouvelle fois très compliqué. Je crois que nous sommes carrément incapable d’avoir une discussion calme et censée tout les deux. Les mains enfoncées dans les poches, je me dirige vers elle alors qu’elle vidais une table. « Tu compte m’éviter longtemps ? » lui demandais-je alors. Une nouvelle fois, elle fais comme si je n’étais pas là. D’accord, d’accord. Je la suis de nouveau et cette fois prends place sur l’un des tabourets adossé contre le comptoir. Je pose alors mes coudes sur le bar et continue à l’observer tandis qu’elle s’acharne à ne pas me regarder tout en continuant son travail. Son patron s’adresse alors à moi : « Non merci, j’attends juste quelqu’un. » lui dis-je alors en attendant une réaction de la part de Lennon.



Dernière édition par B. Noam Calloway le Mer 16 Mai - 20:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: we need to talk → lennon   we need to talk → lennon EmptyLun 14 Mai - 19:17

we need to talk → lennon Tumblr_m3q0m9diJd1qfc8olo1_500

Cigarette à la main, posée dans le canapé. Je ferme les yeux quelques secondes. Doux moment de solitude qui aurait pu amener son brin de réconfort s’il n’était pas perturbé de ces mêmes réflexions qui me hantaient. La révélation que m’avait faite Ethan m’avait chamboulé littéralement. Noam couchant avec sa copine, c’était impensable. Etait-il si désespéré que trahir ses amis ne lui procurait aucun remord ? Cela ne lui ressemblait tellement pas mais Noam avait bel et bien changé, il fallait que je m’y fasse. Et pourtant ce n’est pas cet aspect qui me gênait le plus. Car s’il avait trahis Ethan, j’avais aussi l’impression qu’il m’avait trahis moi aussi. Comment pouvait-on dire à une personne qu’on l’aimait avant de coucher avec une autre sans plus de remords ? J’avais l’intime conviction que Noam agissait ainsi pour mieux m’achever. Ses paroles devaient être sans fondements, je ne voyais pas d’autre explication. Je m’étais fait avoir, quelle naïveté. Je soupirais tirant sur ma cigarette avant de passer une main sur mon visage, comme si cela allait suffire à éloigner ce qui me rongeait. Je regarde ma montre, l’heure d’aller au café n’allait plus tarder. J’en étais presque soulagée, au moins là-bas, j’allais pouvoir oublier tout ça, me concentrer sur mon travail pour quelques heures. Je finis ma cigarette et l’écrase dans le cendrier, qui trône sur la table de mon salon, avant d’aller chercher ma veste dans ma chambre et de refermer la porte derrière moi.

L’air était doux, le soleil avait enfin décidé de se montrer. J’avais la chance d’habiter juste à côté du café et pouvait donc y aller à pieds, si il y a deux ou trois ans montés dans une voiture ne m’aurait posé aucun problème, aujourd’hui rien que la vision de ces cercueils roulants me faisaient trembler. Foutu accident, foutu Noam, foutue vie. Au loin, l’enseigne du café apparaît et je m’engouffre dans la salle avec un pur bonheur. L’endroit était devenu mon chez moi, c’était la salle où j’oubliais ma vie et tous les soucis qui allait avec. J’affiche un sourire et salue quelques visages connues avant de me diriger au vestiaire et d’y déposer ma veste. Je m’arrête quelques secondes pour dire bonjour à Mme O’Connel, qui vient prendre son cappuccino tous les après-midi, je lui apporte sa boisson comme d’habitude et nous bavardons allègrement. Je lui souris, il n’y avait pas à dire ce travail me réussissait.

La cloche retentit dans le café, derrière le comptoir mes yeux se posent sur la personne qui vient d’entrer mais au lieu de sourire mes lèvres ne semblent pas réagir. Instinctivement, je fais volteface, me retourne vers les machines à café. « T’as cinq minutes à m’accorder ? » Lui. Encore et toujours. Le simple son de sa voix suffit à me briser le cœur, je mordais ma lèvre inférieur avant de me diriger vers une table que je desservais, je ne voulais pas le regarder, ni lui parler. Je l’ignorais donc du mieux que je pouvais espérant que ce rejet suffirait à lui faire quitter les lieux. J’entendais ses pas qui se rapprochaient malgré le brouhaha qui régnait dans la salle, mon cœur battait la chamade et bientôt je sentais sa présence derrière moi. « Tu compte m’éviter longtemps ? » Oui.Toute ma vie si je le pouvais. C’est exactement ce que je comptais faire. L’ignorer le plus possible, ne pas lui parler pour qu’il parte enfin. Je me retourne lui jette un regard avant de me rediriger vers le comptoir. Il avait encore cet air un peu perdu mais il était toujours aussi beau. Tellement que ça faisait mal. Il me suivit de nouveau vient s’assoir en face de moi, j’espérais que ma collègue viendrait s’occuper de lui mais il était évident que c’était à moi de m’en occuper. C’était moi qui gérait le comptoir après tout. Je jetais un regard à Jim qui s’adressa à Noam, il connaissait le jeune homme ou plutôt avait-il entendu des choses à son sujet, et craignait certainement qu’il s’énerve et gêne les clients. « Non merci, j’attends juste quelqu’un. » Jim comprit aisément son manège et m’intima par un hochement de tête de m’occuper du jeune homme, il ne voulait pas d’histoire et je le comprenais. Désespérée, je me retournais enfin vers lui. « Qu’est ce que je te sers ? » lui demandais-je. Puis je fis semblant de ne pas avoir compris sa phrase de toute à l’heure « J’imagine que t’attends Siloë ? Ou peut-être une autre fille qui sait. » Je haussais un sourcil interrogateur et un sourire ironique apparut sur mes lèvres. « Ne prend pas cet air surpris Noam. Ethan m’a raconté. » Je lui servis la boisson qu’il avait commandé et la posa devant lui. « Si c’est pour me parler de tes nombreux plans culs, j’ai du travail au cas où tu ne l’aurais pas remarqué. ». Sur ce je m’éloignais cafetière à la main pour resservir un café à un client. Je revins finalement vers lui et soupirais en m’appuyant sur le comptoir. « Qu’est ce que tu veux Noam ? » Car cette question me brulait les lèvres, car je ne comprenais pas ce qui le poussait à revenir vers moi après les deux fois où je l’avais laissé en plan, car je ne comprenais pas son attitude, car au fond je ne savais plus vraiment si le Noam pour qui j’avais des sentiments était toujours présent.
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MessageSujet: Re: we need to talk → lennon   we need to talk → lennon EmptyMar 15 Mai - 18:58

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« Qu’est ce que je te sers ? ». Le ton employé ce veux froid et distant. Je comprends bien qu’elle n’as pas envie de me voir, mais je n’ai pas envie d’abandonner tout de suite. Ce n’est pas du tout de mon genre de m’accrocher à une fille comme cela et en particulier de lui courir après. Mais à croire qu’avec Lennon tout est réellement différent. Après tout je lui ai dis je t’aime. Argh. Rien que d’y penser j’en frissonne encore. Enfin. Pour le moment, il ne faut pas que je pense à cela. « Un café serré s’il te plaît. » lui répondis-je rapidement tout en m’appuyant de nouveau sur le comptoir. Je n’ai pas réellement l’habitude de fréquenter ce genre d’endroit. Habituellement c’est plutôt un bar miteux à la sortie de la ville, plutôt du type angoissant et empli de filles de joie. Pas vraiment la même ambiance que ce petit café moderne et chaleureux. Les gens me fixent étrangement et je n’ai pas besoin de me demander pourquoi, même le patron à l’air de ce méfier de moi et pourtant. Pourtant aujourd’hui et juste pour cette jolie blonde j’ai réellement fait un effort. Tout d’abord, cela fait bien deux jours que je suis sobre et pas juste un peu, non totalement sobre. Bon d’accord, je ne serais pas contre un petit verre, mais je ne craque pas, parce que pour elle je voudrais y arriver. Et pour la première fois depuis bien longtemps aussi je n’ai pas l’air d’un SDF. J’ai enfilé un tee-shirt à manche longue beige que je n’avais jamais mis auparavant et mon plus beau jean. Je suis plus ou moins coiffé et je n’ai pas de cernes de milles kilomètres sous les yeux. Enfin. Pour le moment j’ai simplement l’impression qu’elle m’en veut à mort et je n’ai pas du tout tord.

« J’imagine que t’attends Siloë ? Ou peut-être une autre fille qui sait. ». Et bam prends toi ça dans la gueule Noam. L’espace d’un instant, je prends mon air de faux indigné. Mais apparemment cela ne fonctionne pas du tout. D’accord. Merci Ethanaël, je te retiens mec. Bien entendu, il lui a tout raconté. J’avais oublié que ces deux là étaient pote comme cul et chemise. Génial vraiment. Elle en rajoute encore une couche pour me faire comprendre que si j’étais venu lui parler de ça, ce n’était pas la peine de rester. Sans rien dire je lève les yeux au ciel et avale une grande gorgée de mon café brûlant. Le liquide me brûle la trachée et pourtant je m’en fiche. Mes yeux ce posent alors sur Lennon qui en réalité ce fiche complètement que je sois ici. « Bon je te l’accorde c’était une belle connerie pour elle comme pour moi. On va pas épiloguer. » dis-je alors pour classer assez rapidement le sujet. Ce soir là, j’avais retrouvé la brunette dans un bar on c’était soûler à mort et avions exposé nos petits problèmes de cœurs et aller savoir pourquoi on a finis dans le même lit. C’était juste comme ça, sans aucun raison ou même envie particulière. Enfin, si un peu tout de même. J’avais toujours eu envie d’avoir cette jolie fille dans mon lit, maintenant que c’était fait, je n’en étais pas tellement fier. Donc pas besoin d’en parler pendant dix ans.

« Je sais que pour le moment tu m’en veux à mort, mais tu pourras pas tout le temps m’éviter. » ajoutais-je alors qu’elle partait s’occuper de l’un de ces clients. C’est ça ignore moi ma belle, ça ne fera que me persuader dans mon envie de te reconquérir. Elle fait comme si elle n’avait rien entendu pourtant je vois bien qu’elle a tiqué sur mes dernières paroles. D’un seul coup, elle revient en furie. « Qu’est ce que tu veux Noam ? » me demande-t-elle d’un seul coup et juste cette petite question me fait sourire bêtement au moins elle a compris que j’avais quelque chose à lui dire ou tout du moins que je n’étais pas ici pour rien. Je dépose mes avant-bras sur le comptoir et me rapproche un peu d’elle pour être sûr qu’elle soit la seule à m’entendre. J’ai déjà pas l’habitude de parler comme cela, alors j’aimerais éviter que toute la ville m’entende. « Parce que je veux pas te laisser partir sur un échec, pas cette fois ! » avouais-je alors en lui murmurant doucement ces quelques mots au creux de l’oreille puis l’air de rien, je reprends ma place et vide le reste de ma tasse à café. L’espace d’un instant, je me contente de fixer le fond de ma tasse comme un enfant de quatre ans que l’on aurait pris en flagrant délit. Je ne suis pas réellement à l’aise avec ce genre de discussion et pourtant je crois que c’est la meilleure des façons d’aborder les choses avec elle. « Je sais tout ce que tu pense, mais je me fichais pas de toi Lennon, vraiment pas ! » avouais-je alors doucement tout en passant nerveusement une main dans mes cheveux. « S’il te plaît reste ici avec moi… »


Dernière édition par B. Noam Calloway le Mer 16 Mai - 20:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: we need to talk → lennon   we need to talk → lennon EmptyMar 15 Mai - 21:17

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« Bon je te l’accorde c’était une belle connerie pour elle comme pour moi. On va pas épiloguer. » Epiloguer ? Ce n’était pas moi qui étais venu le trouver. Si Noam voulait me parler il allait devoir supporter mes reproches qu’ils le veuillent ou non. Mais pourtant je ne disais rien, j’étais fatiguée de cette colère, fatiguée de lui reprocher des choses sans que ça le fasse changer. J’avais l’impression que notre dernière rencontre n’avait servi à rien, ou presque. Car le Noam qui se présentait à moi, aujourd’hui, avait plus d’allure que celui que j’avais retrouvé complètement saoul devant sa porte. Je ne savais si c’était pour me faire bonne impression ou juste par envie qu’il s’était arrangé, mais qu’importe si le physique avait été amélioré, le moral n’avait pas changé : car c’était bel et bien confirmé. Il avait bien couché avec Siloë. Je crois qu’au fond j’attendais d’avoir sa version de l’histoire pour vraiment y croire. Et avoir sa confirmation me faisait presque aussi mal que la fois où Ethanaël me l’avait annoncé. Je soupirais en essuyant quelques tasses. « Je sais que pour le moment tu m’en veux à mort, mais tu pourras pas tout le temps m’éviter. » Tu paries ? Avais-je envie de lui lancer mais je m’abstenais, réagir ça aurait été lui montrer que je me souciais de lui et je n’avais pas envie de lui donner matière à me faire souffrir. Un client me fit signe et je partis remplir sa tasse laissant Noam quelques secondes. J’hésitais à revenir vers lui mais je savais que je ne couperais pas à cette discussion et que si je ne lui parlais pas aujourd’hui, il reviendrait plus tard. Je me reposta devant lui m’appuyant sur le comptoir en soupirant. « Qu’est ce que tu veux Noam ? » J’étais fatiguée de ce jeu, fatiguée d’avoir l’impression qu’il avait besoin de moi pour mieux me prouver le contraire par la suite. N’était-ce pas ce qu’il avait fait ? Ne m’avait-il pas dis je t’aime avant de coucher avec une autre ? Il sourit bêtement, chose que je ne comprends pas. Il semble calme aujourd’hui, différent, pas de gueule de bois, il ne sentait pas non plus l’alcool. Je restais confuse : faisait-il vraiment des efforts ? Je ne voulais pas me faire avoir une nouvelle fois.

Il déposa ses avants bras sur le comptoir, nos visages étaient proches et je sentais mon corps crier pour que nos lèvres se rejoignent mais je refoulais cette envie au plus profond de mon être. Un peu d’estime, il fallait que j’arrête d’être si faible face à lui. « Parce que je veux pas te laisser partir sur un échec, pas cette fois ! » Mon cœur rate un battement, je sens son souffle chaud contre ma peau. Echec. J’avais l’impression que pourtant c’est tout ce que nous savions faire. Notre histoire n’était pas un conte de fée où tout se finirait bien, non notre histoire c’était échec sur échec, douleur sur douleur. Que voulait-il dire ? Espérait-il vraiment que nous deux ça finirait par être une évidence. « Je sais tout ce que tu pense, mais je me fichais pas de toi Lennon, vraiment pas ! » Que croire ? Ces mots avaient beau être beaux et agréables à entendre. Je ne savais plus si il jouait ou non. Noam passa une main dans ses cheveux signe qu’il était nerveux. Oui, je le connaissais vraiment par cœur il n’y avait pas à dire. Je lui soufflais alors dans un murmure. « Tu lui as dis je t’aime à elle aussi ? ou même à une autre ? » Je ne criais pas, je n’étais pas en colère, juste profondément blessée. Je n’arrivais pas à me convaincre que ce qu’il m’avait dit était vrai après les actes qu’il avait effectués, malgré ses belles paroles, malgré ses airs un peu angoissés. J’attendais sa réponse, craintive.

« S’il te plaît reste ici avec moi… » Je détaillais les traits de son visage en silence. « Tu sais que je t’ai promis de ne pas repartir Noam. Et même si ce que j’ai appris ma déçue, je ne trahirais pas ma promesse.» Un client me héla et je repartis prendre une commande, le quittant encore une fois pour quelques secondes. Je revins et prépara un espresso que je déposai sur la table du client gratifiant l’homme d’un sourire, même si le plaisir n’était plus vraiment là. Noam avait réussi à détruire mon seul refuge, le seul endroit où j’arrivais à le chasser de mes pensées.

Je revins vers lui, toujours aussi confuse et perdue. Je bredouillais, en l’implorant presque du regard. « Je sais pas quoi te dire Noam, ni ce que tu veux entendre. Comment aurais-tu réagis si je m’étais tapé un homme juste après t’avoir dit que je t’aimais ? Mets-toi à ma place. Je ne peux pas agir comme si rien ne s’était passé. » Je me redressais et passa une main sur ma nuque endolorie, avant d’attacher mes cheveux en queue de cheval. Je reposais mon regard sur lui, puis Jim m’appela, je me dirigeais vers mon patron et sentait le regard de Noam brulé mon dos. « Si tu veux parler tranquille avec lui, prends une petite pause dans le vestiaire, pas besoin de nourrir les commérages. » Il jeta un regard vers une tablée de femmes qui regardait Noam avec insistance, j’entendis les mots « Gabriel » « Honte » « Accident » Je remerciais Jim d’un sourire et pris Noam par la main pour l’emmener vers le vestiaire des serveuses qui sert également de burea à Jim. Le contact de la main de Noam sur la mienne fût pareil à un choc électrique. Pourquoi fallait-il toujours que je réagisse à son contact ? Je m’arrêtais, lui lachais la main avant de me tourner vers lui. « Ethan était ton ami ? Ca ne signifiait donc rien pour toi ? Comment veux-tu que je te fasse confiance après ce que tu lui as fais ? » Je n’osais pas regarder, j’avais haussé le ton sans le vouloir car je ne pouvais supporter qu’on trahisse une amitié pour une simple histoire d’un soir. Les yeux rivés sur le sol je marmonnais, un peu honteuse. « Désolé de m’être emportée. » Ce n'était pas mon genre de m'excuser mais jusqu'à maintenant Noam s'était montré correct, peut être y avait-il un espoir pour que nous communiquions sans crier.

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MessageSujet: Re: we need to talk → lennon   we need to talk → lennon EmptyMer 16 Mai - 23:34

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« Tu lui as dis je t’aime à elle aussi ? Ou même à une autre ? ». La question directe, concise et précise qui vient appuyer là où ça fait mal. Bon je l’avoue, j’avais tendu le bâton pour me faire battre, mais je ne m’attendais pas à un coup comme celui-ci. C’est comme si elle m’avait poussé de mon tabouret. Je me sens totalement déstabiliser. Beaucoup moins sûr de moi. L’assurance que je possédais en pénétrant dans ce café à désormais complètement disparue. Elle semble tout à fait calme et prends le contrôle total de ces sentiments et je ne peux m’empêcher de l’admirer pour cela. J’essaye alors de ravaler ma rancœur et mon envie d’hurler. De toute façon cela ne servirais à rien. On c’est déjà assez hurler dessus comme ça je pense. « Je sais que tu me connais assez pour savoir que j’ai pas l’habitude de dire ce genre de chose tout les jours. » lui dis-je alors le plus calmement possible également. Cela ne sers à rien d’envenimer les choses après tout on est assez adultes pour avoir une conversation calme et posé. « Tu est la seule et unique personne a qui j’ai pu dire ces quelques mots… » murmurais-je doucement pour être sûr qu’elle soit la seule à m’entendre. Après tout, ce n’est pas vraiment le genre de conversation à avoir en public, mais bon… Je crois que le sujet a encore besoin d’être aborder et s’il faut en parler pendant des mois je le ferais sans aucun problème. Finis de la laisser partir sans broncher.

Une nouvelle fois, elle me promet qu’elle ne partira pas puisqu’elle me l’avait promis. Cela peut paraître débile, mais je suis réellement heureux de l’entendre dire cela. Lennon as toujours été une femme de paroles et je sais que je peux lui faire confiance là-dessus. Malgré tout ma crainte première reste de la voir fuir la ville de nouveau. Un instant je l’observe s’éloigner pour aller servir un client. Elle rayonne dans cet endroit et je sais qu’elle affectionne particulièrement son job. Je voulais pas venir la déranger là-dedans, mais je savais qu’ici elle m’écouterait, pour ne pas faire d’histoire. « Je sais pas quoi te dire Noam, ni ce que tu veux entendre. Comment aurais-tu réagis si je m’étais tapé un homme juste après t’avoir dit que je t’aimais ? Mets-toi à ma place. Je ne peux pas agir comme si rien ne s’était passé. » me dit-elle d’un seul coup. La réalité me frappe alors de plein fouet. Je l’imagine dans les bras d’un autre homme, en tant que spectateur, et je sais que je ne pourrais pas supporter ce genre de vision. Mon regard plonge dans le sien en silence. La tension qui nous entoure est presque palpable. Je sais que tout va ce joué là-dessus, ou tout du moins, presque tout. Je crois bien ne m’être jamais senti aussi nerveux en face d’une femme. Soumis à la moindre de ses réactions, attentif au moindre de ces gestes. « J’aurais réagi comme toi. » avouais-je subitement dans un souffle. Parce que je ne supporte pas d’être aussi faible ou parce que je n’ai jamais été comme ça. « Je sais que rien ne pourra expliquer ce que j’ai fait, je l’ai fait c’est tout, mais… » je n’ai pas eu le temps de finir ma phrase qu’elle s’en va rejoindre son patron. Je la suis du regard puis suis la direction que celui-ci lui indique. Apparemment ça jase beaucoup dans le coin.

Elle passe alors a côté de moi et m’attrape par la main afin de m’emmener dans le fond du café. Ou plus exactement dans un bureau. Mais je m’en fiche totalement. Ce que je retiens, c’est l’image de la mien dans la sienne. Rapidement briser. « Je suis l’homme qu’on cache maintenant ? » répliquais-je sans réfléchir. Je déteste ça. Tous ces commérages sur mon dos. Toutes ces accusations à tord et à travers. A croire que tous les gens de cette ville m’ont aidé à plonger dans mon enfer. D’un seul coup, elle ce tourne vers moi et je sais que désormais le ton va légèrement changer. « Ethan était ton ami ? Ca ne signifiait donc rien pour toi ? Comment veux-tu que je te fasse confiance après ce que tu lui as fais ? » me dit-elle d’un seul coup en haussant le ton. Elle ne me regarde même pas et préfère fixer le sol avant de s’excuser rapidement pour s’être emporté. Tandis que je réfléchi à toutes ces questions. Oui Ethan était mon ami, enfin je crois. J’en sais rien en fait. Après son départ tout est devenu différent réellement. « J’ai pas d’amis Lennon ! » balançais-je alors d’un seul coup, parce qu’il fallait que ça sorte. Parce que je l’avais jamais dit à personne. Parce qu’elle était la personne la plus appropriée pour entendre tout ça. Je passe une nouvelle fois une main dans mes cheveux et parle très calmement : « Ca fait bien longtemps que j’ai plus d’amis… Avant j’en avais des tas, peut être même trop, et puis il y a eu cet accident et j’ai perdu mon meilleur ami celui que je considérais comme mon frère et tout le monde m’as tourné le dos les uns après les autres. Tu comprends on voulait pas être vu avec celui qui a laisser crever son pote en sauvant sa petite sœur. Personne à chercher à comprendre comment moi j’allais et toi t’es partie. Personne est venu m’aider moi alors j’ai appris à composer tout seul. J’ai pas d’amis alors non je regrette pas ce que j’ai fais ! »

Je me sens presque nul de me montrer aussi faible devant elle, mais cela faisait plus de deux ans que je gardais tout cela pour moi et il fallait bien que ça sorte un jour ou l’autre. Mais rapidement je reprends une constance. Je récupère ma fierté, me redresse et plante mon regard dans le sien. « Je sais que tu ne voulais pas entendre ça comme réponse, mais c’est tout ce que j’ai à dire Lennon. ». D’un seul coup, l’arrogance était de retour. Je retournais me cacher derrière ma carapace. Pourquoi faire ? Prouver que je ne suis pas un faible ? Sans doute. Ou prouver que plus rien ne m’atteint désormais. Qui sait…
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MessageSujet: Re: we need to talk → lennon   we need to talk → lennon EmptyJeu 17 Mai - 20:15

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« Je sais que tu me connais assez pour savoir que j’ai pas l’habitude de dire ce genre de chose tout les jours. » Même si ce qu’il disait était vrai avec les récents évènements, j’avais l’impression qu’il était redevenu un simple inconnu. Je doutais de tout, du moindre mot qu’il me disait et ça me rendait malade. Comment en étions nous arrivés là ? Il n’y a pas encore si longtemps, Noam était la personne en qui j’avais plus confiance et aujourd’hui chaque phrase me faisait douter. « Tu est la seule et unique personne a qui j’ai pu dire ces quelques mots… » Je me sentis touchée. Mon cœur s’enflamma presque sur le champ. J’avais envie de le croire de toute mon âme mais je sentais que je n’y arrivais pas ou, que je ne le voulais pas. Comme une barrière que j’essayais de construire autour de mon cœur pour le protéger du mal que pourrait me faire Noam.

« Je sais pas quoi te dire Noam, ni ce que tu veux entendre. Comment aurais-tu réagis si je m’étais tapé un homme juste après t’avoir dit que je t’aimais ? Mets-toi à ma place. Je ne peux pas agir comme si rien ne s’était passé. » Je vois à son visage que ça le fait réfléchir et pas qu’un peu. Il me regarde dans les yeux et je saisis tout le mal que ça lui aurait fait si tel avait été le cas. Une douleur semblable à celle que j’avais ressentie. « J’aurais réagi comme toi. » J’avais espéré qu’il me réponde cela, car ça prouvait qu’il tenait à moi. Jalousie. Il n’y avait pas de preuve plus forte pour prouver à quelqu’un qu’on tenait à lui. « Je sais que rien ne pourra expliquer ce que j’ai fait, je l’ai fait c’est tout, mais… » Je n’eu jamais la fin de sa réponse car Jim m’appelait pour me proposer d’aller quelques minutes dans le bureau, afin de discuter seul à seul. Sans le regard des commères posé sur nous. Elles nous avaient déjà fait assez de mal comme ça. J’attrapais donc la main de Noam le temps de l’emmener jusqu’au bureau avant de la relâcher et de fermer la porte. « Je suis l’homme qu’on cache maintenant ? » Je soupirais, pourquoi fallait-il que le moindre de mes gestes soient jugés comme la pire des trahisons. Avait-il donc lui aussi perdu toute confiance en moi. Je n’avais pas honte de lui, malgré ce qu’il pouvait penser. J’avais pensé bien faire. « Ne fais pas l’idiot Noam, tu sais très bien que je fais ça pour te protéger. Je crois que tu as souffert assez à cause des ragots, sans qu’il y en est de nouveau qui circulent sur notre rel… sur toi et moi. » Relation. Ce mot avait failli sortir de ma bouche. Je l’avais retenu au dernier moment, heureusement pour moi. Comment pouvions-nous définir ce qui nous liait ? Relation faisait tellement sérieux, tellement…couple. Ce que nous n’étions pas. Enfin à vrai dire ce que nous étions était totalement indéfini et je ne savais si nous allions mettre ça au clair un jour ou l’autre.

« Ethan était ton ami ? Ca ne signifiait donc rien pour toi ? Comment veux-tu que je te fasse confiance après ce que tu lui as fais ? » J’avais presque crié pour m’excuser juste après. Noam avait beau mérité ma colère, il faisait assez d’efforts pour que je la retienne et que je nous laisse une chance de nous expliquer calmement. Après avoir longtemps regardé le sol honteuse, je relevais la tête vers lui pour savoir ce qu’il pensait. « J’ai pas d’amis Lennon ! » Je le regardais, interdite. Si il en avait mais il s’amusait à les rejeter, comme il l’avait fait avec Ethan. « Ca fait bien longtemps que j’ai plus d’amis… Avant j’en avais des tas, peut être même trop, et puis il y a eu cet accident et j’ai perdu mon meilleur ami celui que je considérais comme mon frère et tout le monde m’as tourné le dos les uns après les autres. Tu comprends on voulait pas être vu avec celui qui a laisser crever son pote en sauvant sa petite sœur. Personne à chercher à comprendre comment moi j’allais et toi t’es partie. Personne est venu m’aider moi alors j’ai appris à composer tout seul. J’ai pas d’amis alors non je regrette pas ce que j’ai fais ! » Il souffrait, comme je n’avais jamais vu personne souffrir. J’eu envie de le prendre dans mes bras mais je m’abstenais. Je n’étais pas sûre que ce soit la meilleure chose à faire. Mais une de ses phrases m’avait frappé en plein cœur rouvrant une plaie que je pensais cicatrisée depuis deux ans. Celui qui a laissé crever son pote en sauvant sa petite sœur. De nouveau, je sentais la culpabilité m’envahir. Je revoyais les potes de Gabriel, me regarder en se demandant pourquoi c’était moi qui avait survécu. Ils me détestaient, sûrement, et je me détestais aussi. Je me détestais de ne pas avoir crié à Noam de sortir Gab d’abord, j’aurais dû faire quelque chose et au lieu de ça j’avais laissé mon frère mourir. Je revoyais mes parents pleurer leur fils chéri, parents que je m’appliquais à éviter car me voir leur rappelait toujours Gabriel et les faisait souffrir. Je me sentis faiblir sous le poids des remods et m’appuya contre le bureau, avant de planter mon regard dans le sien. « Comment veules-tu qu’il comprenne ? Alors que même moi je n’ai jamais compris ta décision. Tu as préféré sauvé la petite sœur plutôt que le mec aimé par tous. C’est Gab qui aurait du sortir de cette voiture, pas moi, et tu le sais très bien Noam. Tu aurais dû me laisser exploser avec la bagnole plutôt que lui, tu n’aurais pas eu a souffrir, tu n’aurais pas perdu tes amis. On aurait pleuré la sœur quelques jours et ça aurait été terminé. » Ainsi tout aurait été tellement plus simple, il n’y aurait pas eu autant de vies foutues en l’air. C’est moi qui aurait dû mourir cette fameuse nuit pas Gabriel.

Noam se redressa et je sentis qu’il avait eu un déclic. Comme si il y avait plusieurs Noam et qu’un autre avait prit sa place. « Je sais que tu ne voulais pas entendre ça comme réponse, mais c’est tout ce que j’ai à dire Lennon. » Je le regardais, je ne comprenais pas vraiment ce qu’il voulait dire mais je n’aimais pas le ton qu’il avait employé, ni le regard qu’il me lancait. Je ne me démontais pas et lui répondis plus dûrement que je l’aurais voulu. « Si c’est exactement ce que je voulais entendre : la vérité rien de plus. Mais ne prends pas tes grands airs avec moi. » Je préférais cent fois le Noam qui montrait sa souffrance que celui caché derrière son masque. J’avais l’impression qu’il ne me faisait pas confiance et voulait éviter de montrer sa faiblesse. « Ce n’est pas vraiment le Noam que j’apprécie et tu le sais. » dis –je brusquement. Puis je compris que ce n’était certainement pas la meilleure des solutions pour qu’il relâche sa garde. Je me radoucissais donc et me leva du bureau pour venir jusqu’à lui. « Je t’en prie Noam, ne me repousse pas. » lui murmurais-je dans un souffle, suppliante. « J’ai…j’ai trop besoin de toi. Besoin de l’ancien Noam, pas de celui qui semble se moquer de tout. »
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MessageSujet: Re: we need to talk → lennon   we need to talk → lennon EmptyJeu 17 Mai - 22:17

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« Ne fais pas l’idiot Noam, tu sais très bien que je fais ça pour te protéger. Je crois que tu as souffert assez à cause des ragots, sans qu’il y en est de nouveau qui circulent sur notre rel… sur toi et moi. » Me protéger. Je sais que cela part d’un bon sentiment, mais je n’ai pas besoin d’être protéger. Je veux juste avoir quelqu’un sur qui m’appuyer. Quelqu’un as aimé. Mais pas qu’elle me protège. C’est plutôt à moi de la protéger d’ailleurs. Enfin. Malgré tout, il n’y pas que cela qui me fait hésiter. Mais le mot : relation. Elle a buté là-dessus autant que moi. Je crois qu’il est impossible de définir une quelconque relation entre nous. Tout est tellement bizarre et en même temps spécial. Bref. Pas tellement une relation au final. Je peux juste dire qu’un lien étrange nous unis et qu’on est incapable de faire l’un sans l’autre. « Tu n’as pas à me protéger tu sais… Je fais même plus attention à tout leurs ragots, je sais ce que tout le monde pense de moi, mais de toute façon ça n’as plus aucun intérêt. » lui dis-je tout en baissant la tête. Dire que tout cela n’est qu’un constat morbide de ma vie actuelle. Depuis son départ, je me contente de survivre avec mon âme en peine. Je sais que toute la ville me tiens responsable de mon malheur, mais ils ne cherchent même pas à comprendre ce que je peux endurer derrière ce masque sans faille qui me protège. « J’ai entendu toutes les cruautés du monde me concernant, alors ce n’est pas quelques murmures en plus qui pourront changer quelque chose… » avouais-je en plantant mon regard dans le sien.

Enfin. Elle me fait alors une remarque sur le fait qu’Ethan était mon ami et que je n’aurais jamais dû lui faire un coup pareil. Et sans réfléchir, je finis par lui dire tout ce que j’ai sur le cœur depuis plus de deux ans. « Ca fait bien longtemps que j’ai plus d’amis… Avant j’en avais des tas, peut être même trop, et puis il y a eu cet accident et j’ai perdu mon meilleur ami celui que je considérais comme mon frère et tout le monde m’as tourné le dos les uns après les autres. Tu comprends on voulait pas être vu avec celui qui a laisser crever son pote en sauvant sa petite sœur. Personne à chercher à comprendre comment moi j’allais et toi t’es partie. Personne est venu m’aider moi alors j’ai appris à composer tout seul. J’ai pas d’amis alors non je regrette pas ce que j’ai fais ! » Tout au long de mon discours, je vois son visage ce décomposer. L’espace d’un instant, j’ai l’impression qu’elle comprend ne serait-ce qu’un peu ce que je peux ressentir depuis ce stupide accident ! A quel point je me déteste et a quel point les gens ont finis par m’abandonner les uns les autres alors que j’avais besoin de quelqu’un pour m’aider. Pour me dire que je ne pouvais pas faire mieux. Que je devais continuer à vivre ma vie. Finir mes études. Que je ne devais pas culpabiliser de cette façon-là. Mais personne n’était là et je me suis enfoncer dans mon enfer si réconfortant. C’est devenu une spirale infernale de laquelle je me sens incapable de sortir. Je finis par hausser les épaules et la voit chavirer sur le bureau. Je sais qu’elle a compris. « Comment veules-tu qu’il comprenne ? Alors que même moi je n’ai jamais compris ta décision. Tu as préféré sauvé la petite sœur plutôt que le mec aimé par tous. C’est Gab qui aurait du sortir de cette voiture, pas moi, et tu le sais très bien Noam. Tu aurais dû me laisser exploser avec la bagnole plutôt que lui, tu n’aurais pas eu à souffrir, tu n’aurais pas perdu tes amis. On aurait pleuré la sœur quelques jours et ça aurait été terminé. » Ces paroles me heurtent de pleins fouet. Je ne pensais pas qu’elle ce sentait aussi coupable que cela. Enfin je le savais, mais pas à ce point-là tout de même. Mon regard ce perds sur un point du mur derrière elle, tandis que les images de cette horrible nuit me reviennent en tête. Les unes après les autres.

Je revois la voiture retournée. Les corps immobile de Gabriel et Lennon. Tout ce sang sur le visage de mon meilleur ami. La respiration haletante et faible de Lennon. D’un seul coup, tout me revient en tête et je me sens plus faible que jamais… « Personne était là pour comprendre. » lui dis-je tout en continuant à fixer le mur. v« Je voulais le sauver, je te promets. Quand j’ai couru vers cette voiture, je voulais le sauver plus que tout au monde, mais… Y avait plus rien à faire. C’était pas beau à voir Lennon et ces images me hantent tous les jours. Mais, toi tu étais bien vivante et je pouvais pas te laisser, il m’en aurait voulu. » lui avouais-je sans pouvoir la regarder. Une nouvelle fois, je n’avais jamais parlé de cela à quelqu’un. Je n’ai jamais reparlé à qui que ce soit de ce qui c’était passer ce soir-là, du choix que j’avais fait, du fait que j’avais trouvé mon meilleur ami mort. Je ne suis pas médecin et je ne l’étais pas non plus à l’époque, mais je savais que plus personne ne pouvait faire quelque chose pour l’aider, malgré tout, tout les jours je m’en veux de ne pas l’avoir sortit de là en même temps qu’elle. Toutes ces choses là sont mes démons et je ne pourrais jamais m’en séparer quoiqu’il arrive. « Et rien ne serait parfait si la situation avait été inversé. Tu crois que Gabriel aurais réussi à vivre sa vie sans toi, sa petite sœur qu’il aimait par dessus tout ? Et moi… », mais je fus incapable de finir ma phrase. J’aurais voulu lui dire que je me voyais pas vivre la mienne sans elle, mais j’étais incapable de prononcer le moindre de ces mots, malgré tout j’espérais qu’elle me comprenne.

Mais rapidement je me redresse et retourne me cacher derrière ma carapace. Parce qu’après tout c’est tout ce que je sais faire de mieux et parce que je ne veux pas qu’elle me prenne pour un faible, mais il semblerait que cela ne lui plaise pas du tout. Elle avoue avoir entendu une vérité et que c’est tout ce qu’elle cherchait après tout. La situation était de nouveau tendue entre nous. Puis elle s’approche de moi et j’essaye d’éviter son regard. « Je t’en prie Noam, ne me repousse pas. J’ai…j’ai trop besoin de toi. Besoin de l’ancien Noam, pas de celui qui semble se moquer de tout. » sa voix ce veux suppliante et l’espace d’une seconde, je me retiens de craquer pour la prendre dans mes bras. Je recule d’un pas et observe son visage. Je comprends bien qu’elle n’aime pas ce que je suis devenu, mais je ne sais plus trop comment faire. « Je sais faire que ça maintenant, me moquer de tout. Prétendre que rien ne m’atteint et que je vais bien alors que c’est pas le cas. C’est tellement plus facile de faire semblant. » Malgré tout, je finis par m’avancer vers elle. Je sors alors une main de mes poches et la pose délicatement sur l’une de ces joues. Un sourire triste apparaît alors sur mes lèvres. « Tu mérite beaucoup mieux que moi, tu mérite un homme qui te rends heureux et qui te fera oublier tout tes problèmes. » lui dis-je avant de reprendre beaucoup plus doucement « Ce que je vais dire va sans doute te paraître égoïste, mais… Malgré tout, moi aussi j’ai besoin de toi dans ma vie. » Je finis alors par reculer jusqu’à ce que mon dos heurte le mur. Je suis perdu entre celui qui voudrais tellement qu’elle reste là et celui qui ne veux surtout pas que les gens perçoivent sa faiblesse. « Mais je serais toujours là pour toi, qu’importe ce que je suis devenu. » lui dis-je en reprenant de nouveau mon air arrogant et trop sûr de lui.
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MessageSujet: Re: we need to talk → lennon   we need to talk → lennon EmptyJeu 17 Mai - 23:45

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« Personne était là pour comprendre. Je voulais le sauver, je te promets. Quand j’ai couru vers cette voiture, je voulais le sauver plus que tout au monde, mais… Y avait plus rien à faire. C’était pas beau à voir Lennon et ces images me hantent tous les jours. Mais, toi tu étais bien vivante et je pouvais pas te laisser, il m’en aurait voulu. » Je savais qu’il avait raison, moi-même j’avais vu le visage de Gab, le sang coulant le long de son visage. Il ne bougeait plus, ne respirait plus et pourtant je n’arrivais pas à me persuader qu’à ce moment-là il n’était déjà plus avec nous. Il y aurait pu avoir un faible espoir de le ramener mais il avait fallu qu’on l’abandonne sans avoir pu essayer quoi que ce soit. « Et rien ne serait parfait si la situation avait été inversé. Tu crois que Gabriel aurais réussi à vivre sa vie sans toi, sa petite sœur qu’il aimait par dessus tout ? Et moi… » Il ne pût finir sa phrase et je restais sur ma fin, un peu frustrée car j’avais tant besoin d’entendre ces mots. Néanmoins je lui adressais un sourire pour lui dire que j’avais compris ses aveux non formulés. J’essayais d’imaginer Gabriel si la situation était inversée, je l’imaginais sans grand mal aussi perturbé que moi mais avec Noam ils auraient pu s’en sortir. Ils auraient été mieux, inébranlables, ils se seraient soutenus dans n’importe quelle circonstance. Ce que nous n’avions pas réussi à faire Noam et moi.

Le visage de Noam se peint d’arrogance ce que je n’apprécie pas. La situation devient tendue, avant que je me radoucisse, consciente que les mots durs ne changeront rien et ne l’enfermeront que plus dans cette attitude. Je me rapprochais donc de lui en lui demandant doucement. « Je t’en prie Noam, ne me repousse pas. J’ai…j’ai trop besoin de toi. Besoin de l’ancien Noam, pas de celui qui semble se moquer de tout. » Il recule d’un pas, et je me sens ridicule d’être là à le supplier. Pendant quelques secondes, j’ai peur de le faire fuir. « Je sais faire que ça maintenant, me moquer de tout. Prétendre que rien ne m’atteint et que je vais bien alors que c’est pas le cas. C’est tellement plus facile de faire semblant. » Je sens bientôt sa main sur mon visage et je ferme les yeux pour profiter de ce contact, contact que j’ai peur de ne plus jamais sentir, contact que je pourrais perdre tellement vite. Je lève mes yeux vers lui, plantant mon regard dans le sien. « Tu n’as pas à faire semblant Noam. Ca reviendra avec le temps... Tu m’as prouvé que tu te souciais de moi, non ? » Je fouillais dans ses yeux dans l’espoir de voir que j’avais raison. Si il se souciait de moi, c’est qu’il ne se moquait pas de tout, c’est qu’il avait un cœur, des sentiments. Il n’avait pas à faire semblant. « Il faut juste que tu essayes. Ce n’est pas trop tard Noam. » murmurais-je. Un sourire triste apparaît sur ses lèvres et je crains le pire. « Tu mérite beaucoup mieux que moi, tu mérites un homme qui te rends heureux et qui te fera oublier tout tes problèmes. Ce que je vais dire va sans doute te paraître égoïste, mais… Malgré tout, moi aussi j’ai besoin de toi dans ma vie. » Mais comme pour contredire ses paroles, il s’éloigne de moi et va se coller contre le mur. Je m’avance rapidement vers lui et emprisonne son visage entre mes mains, avant de coller mon front au sien et de fermer les yeux car je n’ai pas le courage de lui dire tout ce que je veux droit dans les yeux. J’ai peur de me sentir trop faible et de ne pas y arriver. « Je m’en fous de ce que je mérite Noam. Je ne veux pas oublier mes problèmes, je veux les surmonter et j’y arriverais pas sans toi. Pour être heureuse, j’ai juste besoin que tu le sois aussi. » Je rouvre les yeux et caresse doucement une de ses joues avec mon pouce avant de m’écarter de lui, un peu retournée parce que je lui ai dit, craintive de ce qu’il peut me répondre.

« Mais je serais toujours là pour toi, qu’importe ce que je suis devenu. » De nouveau, il arbore cet air fier qui ne lui ressemble tellement pas. Je souffre, de façon inimaginable. De nouveau, j’arbore un ton dur et je croise les bras. « Le problème c’est que ce n’est pas de ce Noam que j’ai besoin. Mais apparemment ça tu ne le comprends pas. » Non je n’en avais pas besoin et surtout, je ne l’aimais pas et j’étais pratiquement sûr que Gabriel ne l’aimait pas non plus. Je ne savais plus quel stratagème utiliser pour lui faire comprendre qu’il n’avait pas à être comme ça. Je baisse les yeux au sol, avant de les relever vers lui le regard plus déterminé que jamais. « Je ne crois pas que le nouveau Noam est besoin de moi. Je suis revenue pour le Noam que j’appréciais, celui a qui j’ai promis de ne pas repartir. Mais si aujourd’hui il n’est plus là je ne vois pas ce qui me retient encore ici. » J’étais consciente que tout ce que je disais allait à l’encontre de toutes les promesses effectuées. Je mettais tout en jeu, ma vie et celle de Noam. Il suffisait que Noam me dise de repartir pour que ma vie, comme la sienne, soit foutu en l’air. Je bluffais honteusement mais je n’avais pas d’autre choix pour remporter la partie face à lui.
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MessageSujet: Re: we need to talk → lennon   we need to talk → lennon EmptyVen 18 Mai - 16:55

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« Tu n’as pas à faire semblant Noam. Ca reviendra avec le temps... Tu m’as prouvé que tu te souciais de moi, non ? » Son regard ce voulait insistant et je sais qu’elle chercher à avoir une réelle réponse à sa question. Pour moi cela paraît évident. Bien sûr que je me soucis d’elle. Elle est la seule et unique personne qui compte désormais dans ma vie. La seule que je ne pourrais pas me permettre de perdre. Un instant, je me perds dans l’immensité de ces beaux yeux verts et je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche, qu’elle me dit une nouvelle fois qu’il faudrait que j’essaye car après tout il n’est jamais trop tard. Sa détermination me fait doucement sourire. Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi elle est aussi déterminée à vouloir me faire changer et ce dans tout les sens des termes. Je sais qu’elle voudrait que je sois à nouveau le mec sympathique et beaucoup moins orgueilleux. Enfin. « Je veux pas que tu es pitié de moi Lennon. » finis-je par lui avouer parce qu’après tout c’est bine pour cela que je me cache devant elle, je ne veux pas qu’elle a pitié de moi, qu’elle ce dise que j’ai absolument besoin d’aide. J’ai toujours été quelqu’un d’indépendant et j’ai rarement compté sur quelqu’un a part sur moi-même et il m’est bien difficile de pouvoir voir les choses d’une autre manière. « Depuis deux ans, je me dis que je dois veiller sur toi et pour ça je dois pas me montrer faible alors j’ai finis par cacher tout ça. » avouais-je en baissant les yeux, incapable de soutenir son regard plus longtemps.

Finalement je m’approche doucement d’elle pour déposer ma main sur sa joue fraîche. Nos visages ce rapprochent. Je sens son souffle chaud sur ma peau et frissonne légèrement. Malgré tout, je finis par lui dire qu’elle mérite beaucoup mieux que moi dans sa vie et jamais elle ne pourra m’enlever cette idée de la tête. J’avoue tout de même que j’ai besoin d’elle, quelque part, dans ma vie. Mais j’essaye de mettre une certaine distance entre nous. Je me recule de quelques pas, mais elle revient de suite à la charge. Elle emprisonne mon visage entre ses mains et colle son front au mien. L’espace d’un instant je ferme les yeux et tente de résister à la tentation, car pour le moment la seule envie qui me traverse l’esprit c’est de l’embrasser tendrement. « Je m’en fous de ce que je mérite Noam. Je ne veux pas oublier mes problèmes, je veux les surmonter et j’y arriverais pas sans toi. Pour être heureuse, j’ai juste besoin que tu le sois aussi. » me dit-elle sans même me regarder. Doucement son pouce caresse ma joue et je ne peux m’empêcher de soupirer. Etre heureux. J’ai l’impression que cela n’existe plus pour moi. Avant j’étais heureux. Oui ça c’était sûr, mais maintenant j’ai l’impression de ne plus savoir ce que cela veut bien pouvoir dire. Délicatement, je pose une main sur sa hanche. Nos deux corps ce frôlent un instant. « Toi tu peux être heureuse, j’en doute pas une seconde, mais je sais pas, j’ai l’impression que pour moi c’est plus vraiment jouable. » murmurais-je doucement. Sans réfléchir, je dépose un léger baiser sur son front et la laisse s’éloigner. « Mais j’aimerais bien être heureux avec toi. » avouais-je alors bêtement pour très rapidement récupérer mon côté arrogant.

« Le problème c’est que ce n’est pas de ce Noam que j’ai besoin. Mais apparemment ça tu ne le comprends pas. » me dit-elle d’un seul coup. Je sais qu’elle déteste la personne que je suis devenu. Cet homme arrogant. Effrayé par la vie. Alcoolique en plus de ça. « Je ne crois pas que le nouveau Noam est besoin de moi. Je suis revenue pour le Noam que j’appréciais, celui a qui j’ai promis de ne pas repartir. Mais si aujourd’hui il n’est plus là je ne vois pas ce qui me retient encore ici. » ajoute-elle en me fixant une nouvelle fois. Cette fois je sens une certaine once de colère m’envahir. On en revient toujours à la même chose. Cette menace. Elle sait parfaitement qu’elle me tient avec ça. Que c’est ma seule et unique faiblesse. « Et bien va y part puisque tu sais faire que ça de toute manière ! » lui dis-je d’un seul coup sur un stupide coup de sang. Le ton est monté d’un seul coup. Une nouvelle fois, j’enfonce mes mains dans mes poches. J’aurais presque envie de frapper un bon coup dans le mur, mais je me retiens car de l’autre côté de cette porte ce trouve une salle empli de personne et je ne veux pas lui attirer d’ennui. « Va y pars Lennon, va-t-en, fuis la ville, refait ta vie, mais arrêter de me menacer avec ça. Je changerais pas du jour au lendemain, c’est pas possible, je sais même pas comment je pourrais me sortir de tout ça. J’ai rien tu comprends ça ? Rien du tout. Pas de diplôme, pas de boulot, pas de vie… » lâchais-je d’un seul coup. Je sais que cette discussion n’est pas prête de s’apaiser désormais, on a jeté de l’huile sur le feu et tout va empirer. Cela me dépite quelque peu, mais bon. « Je sais, j’ai vingt-cinq ans et je suis un déchet de la société, mais j’ai pas envie de vivre. Pas envie de tout ça, je veux juste qu’on me laisse tranquille, qu’on arrête de parler dans mon dos et qu’on m’oublie. »
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MessageSujet: Re: we need to talk → lennon   we need to talk → lennon EmptyDim 20 Mai - 16:42

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« Mais j’aimerais bien être heureux avec toi. » Mon cœur loupa un battement, Noam était décidemment très doué pour me déstabiliser. Mais je n’étais pas vraiment sûr de ça : si c’était le cas nous ne serions pas là à nous prendre la tête comme deux gamins qui ne savent pas vraiment ce qu’ils veulent. « Je ne crois pas que le nouveau Noam est besoin de moi. Je suis revenue pour le Noam que j’appréciais, celui a qui j’ai promis de ne pas repartir. Mais si aujourd’hui il n’est plus là je ne vois pas ce qui me retient encore ici. » Je sens la colère l’envahir et je recule d’un pas. J’avais trouvé les mots pour le provoquer, mais il ne réagissait pas comme je l’avais prévu. « Va y pars Lennon, va-t-en, fuis la ville, refait ta vie, mais arrêter de me menacer avec ça. Je changerais pas du jour au lendemain, c’est pas possible, je sais même pas comment je pourrais me sortir de tout ça. J’ai rien tu comprends ça ? Rien du tout. Pas de diplôme, pas de boulot, pas de vie… » Moi qui pensait qu’il m’empêcherait de partir, qu’il m’avouerait qu’il avait besoin de moi et qu’il ferait tout pour que je reste à ces côtés. Encore une fois, je me sentais bien ridicule. Ebahie, sous le choc, je le détaillais du regard. La calme discussion avait pris fin laissant de nouveau place aux reproches. Les poings crispés, je m’énervais à mon tour. « Ferme là Noam ! Arrête de me reprocher mon départ ! Tu sais très bien que je voulais partir pour que tu m’oublies, que t’oublies cet accident et ce que t’as perdu ! Juste …tais-toi. » Je me tournai, lui faisant dos, avant d’appuyer mes mains sur le bureau, yeux fermés. J’étais fatiguée qu’il me reproche toujours la même chose. Je pensais qu’il avait compris que j’avais essayé de faire au mieux pour lui, comme pour moi. Je m’en voulais déjà assez de m’être trompée sans qu’il en rajoute une couche. « Tu m’avais moi. Mais comment ai-je pu être assez idiote pour croire que ça suffirait pour que tu changes ? Que cette fois tu ne voudrais pas me laisser partir ? C’est tellement plus facile de rejeter quelqu’un plutôt que de lui avouer qu’on tient à elle, c’est ça ? » Je me retournai, avant de m’assoir sur le bureau et de voir sa réaction. Je serrais les poings tellement forts que mes jointures me faisaient mal mais je n’y prêtais guère attention. Bien trop préoccupé, à calmer la colère qui me tenaillait : nous avions suffisamment crié la dernière fois pour recommencer aujourd’hui. Nous n’étions plus des enfants.

« Je sais, j’ai vingt-cinq ans et je suis un déchet de la société, mais j’ai pas envie de vivre. Pas envie de tout ça, je veux juste qu’on me laisse tranquille, qu’on arrête de parler dans mon dos et qu’on m’oublie. » Bras croisés, je tentais de calmer les rythmes de mon cœur et de regagner une contenance. J’essayais de réinstaurer le calme dans la tempête, ce qui s’avérait difficile. Doucement, je lui demandais. « Je t’en prie, explique moi, parce que je suis perdue. Un jour tu me dis que tu m’aimes et le lendemain, tu veux que je sorte de ta vie pour de bon. » Si il voulait qu’on le laisse tranquille pourquoi m’avait-il aimé l’espace d’une nuit, pourquoi m’avait-il dit ces mots qui m’avaient tant troublés. Après ça, il aurait dû savoir que je n’abandonnerais pas l’idée d’essayer de le faire changer. « Si tu voulais que je t’oublie, tu aurais dû me laisser tranquille au lieu de débarquer ici l’air de rien. Arrête de croire que je suis à ta disposition, que tu peux me repousser quand t’en as envie pour mieux me poursuivre le lendemain. Il serait peut-être temps que tu mettes les choses au clair, que tu saches ce que tu veux. » J’avais l’impression que c’était les montagnes russes, il y a encore quelques minutes il me disait presque qu’il me voulait pour lui seul et maintenant me voir partir ne semblait pas le gêner. Je me levais et me dirigeais vers Noam. « Honnêtement Noam, je repartirais pas. Mais ça peut pas continuer comme ça. » Je levais les yeux aux ciels, un peu énervée, un peu perdue. « Trouve toi un job, je suis sûr que le patron ici serait prêt à te prendre à l’essai si je lui demandais. Et puis va te renseigner à l’université. C’est pas en restant sans rien faire que tu vas changer, ça se fait par étapes. » Je marquais une pause et je repris la voix tremblante « Quand à toi et moi, tant que tu n’auras pas compris ce que tu veux vraiment, tant que t’es pas fermement décidé à bosser, à quitter l’alcool et toutes ses conneries, à changer, je… je crois qu’il vaut mieux qu’on reste quelques temps séparés. Faut que tu comprennes ce qui est important pour toi. Si je dois t’oublier autant que ça soit pour de bon, je veux pas que tu débarques pour mieux me rejeter après. » J’avais un cœur après tout et j’avais surtout enduré assez de souffrances pour la fin de ma vie.
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MessageSujet: Re: we need to talk → lennon   we need to talk → lennon EmptyDim 20 Mai - 18:50

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« Ferme là Noam ! Arrête de me reprocher mon départ ! Tu sais très bien que je voulais partir pour que tu m’oublies, que t’oublies cet accident et ce que t’as perdu ! Juste …tais-toi. » Et voilà. La discussion qui ce voulait être calme et réfléchie commence à virer à l’explosion. A croire que l’on est incapable de ce parler correctement et sans hausser le ton plus de vingt minutes. Je me demande vraiment ce qui cloche avec nous. Subitement, j’ai l’étrange impression que plus rien ne sera normal entre nous. Que l’on aura toujours quelque chose à ce reproché. Quelque chose qui ne va pas. Enfin. Je la vois me tourner le dos. D’un pas, je m’avance vers elle. « Comment veux tu que j’arrive à oublier Gabriel ? Et comment veux-tu que je puisse oublier une femme comme toi ! Je sais que tu pensais bien faire, au début je pensais que je pourrais tourner la page et puis y eu ce manque. C’est comme si on m’avait une parti de moi-même. Alors non j’ai pas pu t’oublier. » Je m’apprêtais à lui toucher l’épaule, mais finis par laisser mon geste en suspend. Elle a beau me tourner le dos, je vois bien qu’elle est en colère contre moi et que je ne pourrais pas la calmer aussi facilement. Malgré tout, je ne me suis jamais autant ouvert à quelqu’un qu’aujourd’hui. Certes, elle n’est pas n’importe qui, mais cela devient tout de même assez compliqué pour moi. Je n’ai jamais été comme ça et je trouve cela presque anormale de parler aussi ouvertement de ce que je ressens ou de ce que j’ai pu ressentir. Enfin. « Tu m’avais moi. Mais comment ai-je pu être assez idiote pour croire que ça suffirait pour que tu changes ? Que cette fois tu ne voudrais pas me laisser partir ? C’est tellement plus facile de rejeter quelqu’un plutôt que de lui avouer qu’on tient à elle, c’est ça ? » Je vois ces poings ce serrer et recule légèrement. J’aimerais bien éviter une nouvelle claque. Puis les paroles que j’avais prononcées chez moi la dernière fois me reviennent en tête. Dire que moi Blaine Noam Calloway j’ai dit à une femme que je l’aimais. Cela paraît totalement aberrant je l’avoue. Et pourtant c’était plus que réel.

« Mais je veux pas te laisser partir Lennon, je te l’ai dit, je veux juste que tu reste. Je… Ce que je t’ai dit l’autre jour c’était pas des paroles en l’air ! » lui avouais-je tout en baissant légèrement le regard. Je serais incapable de lui dire de nouveau, enfin pas comme ça. Il faudrait que je sois bourré ou alors je sais pas en fait. Enfin. La discussion évolue très rapidement et je finis par lui dire que de toute façon je n’ai plus rien dans ma vie. Je n’ai plus d’amis, pas de famille, pas de copine, pas de diplôme et donc par conséquent pas de boulot. Autant dire que ce n’est pas vraiment la situation la plus idéale du monde, mais à force j’ai pris l’habitude de tout cela. A croire que je me complet dans mon enfer. Oui ça doit bien être ça de toute manière. « Je t’en prie, explique moi, parce que je suis perdue. Un jour tu me dis que tu m’aimes et le lendemain, tu veux que je sorte de ta vie pour de bon. » Je vois bien qu’elle est perdue et le problème c’est que je le suis autant qu’elle. Après cette nuit passée en sa compagnie, je savais parfaitement qu’il y avait quelque chose en elle qui m’attirait. Quelque chose qui ne s’explique pas. Elle me fait frissonner. Mon cœur bat toujours d’une autre manière lorsque je suis en sa compagnie. Elle me demande alors de finir par savoir ce que je veux. « Mais, tu vois le problème c’est bien ça, je ne sais pas ce que je veux. Je tiens à toi d’une manière que je saurais même pas expliquer, t’es différente et je veux surtout pas te perdre, mais tout ça me fait peur. J’ai jamais aimé personne et je veux pas tout foutre en l’air. » lui dis-je alors posant mon regard dans le sien. Je hoche légèrement la tête et la regarde intensément, en essayant de lui faire comprendre que je suis plus que sincère avec elle sur ce coup-là.

« Trouve toi un job, je suis sûr que le patron ici serait prêt à te prendre à l’essai si je lui demandais. Et puis va te renseigner à l’université. C’est pas en restant sans rien faire que tu vas changer, ça se fait par étapes. » me dit-elle d’un seul coup en levant les yeux au ciel. On dirait une mère qui fait la morale à son fils. Si seulement la mienne pouvait faire ça un peu de temps en temps. Ca aiderait sûrement un peu plus. Enfin. « Comment veux-tu que je trouve un job alors que la moitié de la ville me prends pour un tueur et un connard de première ? » lui demandais-je de manière quelque peu effrontée je dois l’avouer. A croire qu’il y a que cela qui marche entre nous en ce moment. « Quand à toi et moi, tant que tu n’auras pas compris ce que tu veux vraiment, tant que t’es pas fermement décidé à bosser, à quitter l’alcool et toutes ses conneries, à changer, je… je crois qu’il vaut mieux qu’on reste quelques temps séparés. Faut que tu comprennes ce qui est important pour toi. Si je dois t’oublier autant que ça soit pour de bon, je veux pas que tu débarques pour mieux me rejeter après. » Et là c’est comme si elle m’avait planté un couteau dans le trou béant qui me sert de cœur. Ce séparé ? Encore ! Franchement, cette fois-ci je ne pouvais pas être d’accord avec elle. Je ne veux pas la voir s’éloigner de nouveau, surtout si l’on reste dans la même ville. Ce serait pire que mon enfer actuel. « Ce séparé vraiment ? » Perdu et attristé, je commence à tourner en rond.

« Je suis désolé, mais je peux pas être d’accord avec ça. Pendant six mois, j’ai rêvé nuit et jour que tu reviennes en ville, j’avais que ça en tête et maintenant que tu es là, je peux pas faire semblant de ne pas te voir ! Je sais que je t’ai rejeté, mais, je sais pas j’ai commencé à paniquer parce que je me suis rendu compte que t’étais plus simplement la petite Lennon, la petite sœur de mon meilleur pote, mais plutôt une femme qui me laisse pas indifférent ! » avouais-je alors tout en continuant à tourner en rond, je me sens de plus en plus nerveux, comme un gamin qui va finalement avouer à sa mère qu’il a fait une connerie. « Tu sais ce que je veux en fait ? Je voudrais vivre une vie normale ! La vie qu’un mec de vingt-cinq ans est censé avoir, mais j’y arrive pas. J’y arrive pas parce que je me dis que c’est pas moi qui méritais de vivre cette vie ! Je sais tu va dire que c’est toujours la même chose, mais je me sentirais coupable toute ma vie Lennon j’y peux rien. »
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MessageSujet: Re: we need to talk → lennon   we need to talk → lennon EmptyDim 20 Mai - 21:39

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« Comment veux tu que j’arrive à oublier Gabriel ? Et comment veux-tu que je puisse oublier une femme comme toi ! Je sais que tu pensais bien faire, au début je pensais que je pourrais tourner la page et puis y eu ce manque. C’est comme si on m’avait une parti de moi-même. Alors non j’ai pas pu t’oublier. » Nous nous étions fait avoir tous les deux. Nous avions pensés naïvement qu’oublier l’autre serait simple, presque indolore. Dans ses paroles, je retrouvais mes pensées comme si il ne faisait que dire ce que je n’arrivais pas à lui avouer. C’était déroutant. Je tentais de ne pas laisser ses mots me toucher, je ne voulais pas me laisser soumettre par ces belles phrases. De dos, il était plus facile de ne pas se laisser aller à ce que je ressentais pour lui. De contrôler mes émotions, mes paroles sans avoir à regarder ses yeux si torturés et ses lèvres qui me faisaient tant envies. « Tu m’avais moi. Mais comment ai-je pu être assez idiote pour croire que ça suffirait pour que tu changes ? Que cette fois tu ne voudrais pas me laisser partir ? C’est tellement plus facile de rejeter quelqu’un plutôt que de lui avouer qu’on tient à elle, c’est ça ? » Confuse, je finis par me retourner pour m’assoir sur le bureau. J’avais besoin de voir sa réaction, de lire dans ses yeux les sentiments qu’il éprouvait. « Mais je veux pas te laisser partir Lennon, je te l’ai dit, je veux juste que tu reste. Je… Ce que je t’ai dit l’autre jour c’était pas des paroles en l’air ! » Alors est-ce que c’était ça l’amour ? Donner à l’autre le moyen de nous briser, de nous anéantir ? Parce que depuis qu’il m’avait avoué ses sentiments j’avais l’impression que c’était tout ce que Noam réussissait à faire. Me faire souffrir. Et pourtant, ses paroles mettaient comme du baume sur les cicatrices qui avaient envahis mon cœur quand il avait déclaré vouloir que je parte. Pas des paroles en l’air… alors m’aimait-il vraiment ? Si c’était le cas, il avait une drôle de façon de le montrer, il fallait l’avouer. « Je t’en prie, explique moi, parce que je suis perdue. Un jour tu me dis que tu m’aimes et le lendemain, tu veux que je sorte de ta vie pour de bon. » A ce stade là c’était même plus de la confusion. C’était du vrai n’importe quoi. Je voulais que les choses soient claires entre nous mais il semblait qu’elles ne le seraient probablement jamais. Il m’aimait, puis me détestait. Il y avait de quoi devenir fou. « Mais, tu vois le problème c’est bien ça, je ne sais pas ce que je veux. Je tiens à toi d’une manière que je saurais même pas expliquer, t’es différente et je veux surtout pas te perdre, mais tout ça me fait peur. J’ai jamais aimé personne et je veux pas tout foutre en l’air. » Son regard comme ses paroles me touchent en plein cœur. La peur, je ne connaissais que trop bien ce sentiment et je ne pouvais reprocher à Noam de le ressentir aussi. Néanmoins j’avais besoin qu’il soit l’homme sûr de lui, sûr de ce qu’il souhaite, car je savais que moi je n’en avais pas la force. Il fallait que Noam soit fort pour nous deux.

« Trouve toi un job, je suis sûr que le patron ici serait prêt à te prendre à l’essai si je lui demandais. Et puis va te renseigner à l’université. C’est pas en restant sans rien faire que tu vas changer, ça se fait par étapes. » dis je, tentant d’oublier l’envie qui me tenaillait de le prendre dans mes bras et de lui avouer ce que je ressentais. Je voulais plus que tout au monde qu’il redevienne le Noam que j’appréciai et malheureusement ça m’exaspérait de voir que ça ne serait pas aussi facile que je l’espérais. « Comment veux-tu que je trouve un job alors que la moitié de la ville me prends pour un tueur et un connard de première ? » Je voulais lui dire qu’il avait tort mais au fond, je savais que ce qu’il disait était vrai. Même Jim n’allait peut être pas lui donner un boulot aussi facilement que je lui avais dis. Mais qui ne tente rien n’a rien, après tout. Pour moi, Noam devait essayer. Par envie de mettre les choses au clair, je finis par lui dire : « Quand à toi et moi, tant que tu n’auras pas compris ce que tu veux vraiment, tant que t’es pas fermement décidé à bosser, à quitter l’alcool et toutes ses conneries, à changer, je… je crois qu’il vaut mieux qu’on reste quelques temps séparés. Faut que tu comprennes ce qui est important pour toi. Si je dois t’oublier autant que ça soit pour de bon, je veux pas que tu débarques pour mieux me rejeter après. » J’étais fatiguée de souffrir, de laisser Noam jouer avec mon cœur. Il fallait qu’il comprenne ce qu’il voulait, qu’il change si il souhaitait être avec moi ou qu’il m’oublie pour de bon. Je ne pouvais pas aller de l’avant si il venait toujours vers moi, c’était impossible. Même si cette phrase m’en avait coûté, je savais qu’au fond j’avais besoin de cette clarté. J’attendais sa réponse, l’espoir dans les yeux mais l’anxiété au cœur. « Ce séparé vraiment ? » Je le vois commencé à tourner en rond, comme un lion en cage. Je sais que mes paroles lui ont fait de la peine mais néanmoins je ne regrette pas de les avoir prononcés. « Je suis désolé, mais je peux pas être d’accord avec ça. Pendant six mois, j’ai rêvé nuit et jour que tu reviennes en ville, j’avais que ça en tête et maintenant que tu es là, je peux pas faire semblant de ne pas te voir ! Je sais que je t’ai rejeté, mais, je sais pas j’ai commencé à paniquer parce que je me suis rendu compte que t’étais plus simplement la petite Lennon, la petite sœur de mon meilleur pote, mais plutôt une femme qui me laisse pas indifférent ! » Ses mots font mouches, d’un coup, je laisse mon corps s’appuyer sur le bord de la table. Autant d’aveux m’ont fait flancher. J’avais subitement l’impression d’être l’héroïne d’une histoire d’amour. Mon cœur s’enflammait, tandis que ma bouche restait entrouverte : j’essayais de rassembler mes idées du mieux que je pouvais. « Tu sais ce que je veux en fait ? Je voudrais vivre une vie normale ! La vie qu’un mec de vingt-cinq ans est censé avoir, mais j’y arrive pas. J’y arrive pas parce que je me dis que c’est pas moi qui méritais de vivre cette vie ! Je sais tu va dire que c’est toujours la même chose, mais je me sentirais coupable toute ma vie Lennon j’y peux rien. » Je m’avance doucement vers lui, l’empêchant de tourner en rond et pose mes mains sur ses joues pour le calmer. Je pose mes lèvres sur les siennes, tendrement, comme j’en ai envie depuis qu’il m’a confié que ce qu’il m’avait dit l’autre jour n’était pas des paroles en l’air. Je l'embrasse et je sens que mon corps réagit tout entier à cette action. Je n’ai pas envie de me détacher de lui, mais nos lèvres se quittent et je le prends dans mes bras enfouissant ma tête dans son cou et inspirant avec un bonheur non feint l’odeur de sa peau. « Je sais que tu te sens coupable Noam. Mais cette vie c’est la tienne, ne la gâche pas. On en a qu’une seule. » murmurais-je les yeux fermés. J’avais tellement envie qu’il m’écoute, qu’une fois dans sa vie qu’il laisse un peu de bonheur l’emporter. « Je tiens à toi Noam. Je crois que tu n’imagines pas le manque qui m’a accompagné tous les jours quand j’étais loin de toi, en Louisiane. J’avoue avoir effleuré le bonheur du doigt. Mais mon bonheur ne peut pas être complet sans toi, j’ai finis par le comprendre quand Ethan m’a appelé. » Je marquais une pause et déposais un baiser dans son cou, avant de redresser la tête et de passer une main sur son front. « Quand j’ai entendu que tu étais malheureux, je m’en suis voulu immédiatement. Je me suis reprochée de t’avoir laissé. Et pourtant, une faible lueur d’espoir s’est allumée, je me suis prise à espérer que je te manquais, que tu avais besoin de moi, que je n’étais pas une simple fille que t’avais espéré réussir à avoir. » Je finis par m’éloigner un peu de lui, par séparer nos corps guettant sa réaction face à mes aveux. « Je me suis prise à espérer que j’étais la personne qui comptait le plus à tes yeux, car... je t'aime Noam et que j'avais peur de le reconnaitre, peur que ça ne soit pas réciproque. » Voilà, la bombe était lâchée, je me reculais rapidement de lui, tremblante, angoissée, avant de m'appuyer contre le mur et de guetter sa réaction.
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MessageSujet: Re: we need to talk → lennon   we need to talk → lennon EmptyLun 21 Mai - 20:32

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« Tu sais ce que je veux en fait ? Je voudrais vivre une vie normale ! La vie qu’un mec de vingt-cinq ans est censé avoir, mais j’y arrive pas. J’y arrive pas parce que je me dis que c’est pas moi qui méritais de vivre cette vie ! Je sais tu va dire que c’est toujours la même chose, mais je me sentirais coupable toute ma vie Lennon j’y peux rien. » C’était sorti d’un seul coup, parce qu’il fallait que ça sorte. Parce que je gardais ça enfoui en moi depuis bien trop longtemps. Pour la première fois, je me suis réellement exprimer face à elle. J’ai réellement pas l’habitude de faire cela et il faut dire que cela me déstabilise quelque peu, mais c’est rien à comparer de ce baiser qu’elle est en train de déposer sur mes lèvres. M’empêchant de tourner en rond, elle avait attrapé mon visage entre ses mains et capturer mes lèvres dans un doux baiser. Je senti un frisson me parcourir. Ces baisers. Je donnerais n’importe quoi pour que cela ne s’arrête pas. Rapidement je pose une nouvelle fois ma main sur ses hanches et prolonge ce baiser avec une certaine envie non dissimulé. Mais elle finit par reculer avant de venir ce blottir contre moi. Je passe mes bras autour de son corps et pose mon menton sur le haut de son crâne. « Je sais que tu te sens coupable Noam. Mais cette vie c’est la tienne, ne la gâche pas. On en a qu’une seule. » me dit-elle alors, ce qui me fit légèrement sourire. Habituellement, je déteste qu’on me fasse la morale, mais je sais qu’elle a raison sur ce coup-là. Je dépose un léger baiser sur son front. « Je sais… » murmurais-je alors doucement. Mais elle ne s’arrête pas là-dessus. « Je tiens à toi Noam. Je crois que tu n’imagines pas le manque qui m’a accompagné tous les jours quand j’étais loin de toi, en Louisiane. J’avoue avoir effleuré le bonheur du doigt. Mais mon bonheur ne peut pas être complet sans toi, j’ai finis par le comprendre quand Ethan m’a appelé. » Pour la première fois, je sais où elle avait fait son « exil ». La Louisiane. Cela doit être sympa. Enfin. J’en sais rien, après tout, je n’ai jamais quitté l’Etat. J’allais répliquer, mais celle-ci n’as apparemment pas finis. « Quand j’ai entendu que tu étais malheureux, je m’en suis voulu immédiatement. Je me suis reprochée de t’avoir laissé. Et pourtant, une faible lueur d’espoir s’est allumée, je me suis prise à espérer que je te manquais, que tu avais besoin de moi, que je n’étais pas une simple fille que t’avais espéré réussir à avoir. »

« Tu m’as vraiment manqué Lennon. Tu peux demander à Ethan, je cherchais par tous les moyens à avoir de tes nouvelles. » avouais-je de nouveau. Finis le gars qui ce cachait derrière ses sentiments. Enfin. Pour le moment. Parce que je n’avais pas réellement prévu ce qui allais ce passé ensuite. « Je me suis prise à espérer que j’étais la personne qui comptait le plus à tes yeux, car... je t'aime Noam et que j'avais peur de le reconnaitre, peur que ça ne soit pas réciproque. » Aller savoir pourquoi je pris cette annonce comme une bonne claque. Lennon amoureuse de moi. Bordel. J’imagine déjà Gabriel en train d’hurler comme un malade, puis me souviens rapidement qu’il ne pouvait plus vraiment me gueuler dessus. Malgré tout cette image me reste en tête. Je sens mes mains tremblés. Bordel. Pour des gens normaux cela aurait été un magnifique moment, pour deux âmes paumés comme nous, ça ne marche pas de la même façon. Je suis littéralement en train de flipper. « Je… Tu… » bafouais-je avant de refermer la bouche. Je suis incapable d’aligner deux mots. Une nouvelle fois, je me mets à tourner en rond. Okay Noam va y respire. « Tu te rends compte que ça devient concret tout ça ? » lui demandais-je alors tout en passant une main dans mes cheveux. Putain j’ai l’impression de devenir dingue. J’ai le cœur qui bat à cent à l’heure. J’ai jamais été habitué au bonheur et je dois dire que je ne sais pas du tout comment gérer la situation. « Je peux t’emprunter ça ? » dis-je tout en piquant le paquet de clopes qui dépassaient de la poche arrière de son jean. Je n’attends même pas son avis et finis par me jeter à l’extérieur. Il fallait que je m’excite sur quelque chose. Une fois ma cigarette allumé, je me remets à tourner en rond tout en voyant que Lennon avait décidé de me rejoindre. Nous étions à l’arrière du café et l’espace d’un instant, j’arrête de bouger pour respirer un bon coup. « Je peux pas gérer un tel truc… Je vais te faire du mal et je veux pas… » dis-je alors. Putain je suis incapable d’avoir un discours cohérent en plus de ça.

Okay Noam reprends tes esprits, personne est mort, elle t’a juste dit qu’elle t’aimait, toi aussi, alors où est le problème ? Ce genre de questions ne cessaient de ce succéder dans mon esprit. Finalement je jette ma clope que j’avais poncé en moins de cinq minutes et me rapproche de Lennon avant de mettre mes deux mains sur ses épaules. Délicatement, je replace l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. « Je sais ce que tu cherche. Tu cherche à retrouver celui que j’étais quand tu étais encore à l’hôpital, mais je sais pas si j’en suis encore capable. J’arrive même pas à avoir une vie normale, alors vivre pour deux… Je veux pas te faire de mal Lennon, je sais que je t’en ai déjà beaucoup fait… » avouais-je alors. Timidement, je me rapproche d’elle. Je caresse son doux visage et finis par coller mon front au sien, plongeant mon regard dans ces yeux verts d’eau. « Tu mérite tellement mieux… » murmurais-je alors avant de céder a la tentation et de déposer un baiser sur ses lèvres. Cette femme serait réellement capable de me rendre dingue. Je n’ai jamais ressenti cela pour personne et pourtant avec elle, je me sens prêt à devenir quelqu’un d’autre. Je veux y arriver, mais je doute de mes capacités. Je finis par séparer nos deux corps. L’air beaucoup plus grave que tout à l’heure. Une nouvelle fois, j’essaye de masquer ma faiblesse. « Laisse-moi un mois. Si dans un mois je n’ai pas changé, je te laisserais tranquille pour toujours et tu pourras tourner la page et je resterais qu’un simple souvenir. Juste un mois. Si je n’y arrive pas, je quitterais la ville et je te laisserais vivre heureuse avec quelqu’un d’autre. » lui dis-je alors d’un seul coup. Je sais que cela pour amener ma perte. Si je suis incapable d’être assez bien pour elle dans un mois, je n’aurais plus qu’à aller me jeter d’un pont et on en aura finis avec tout ça. J’irais rejoindre mon Gab. Enfin. « D’accord ? »
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MessageSujet: Re: we need to talk → lennon   we need to talk → lennon EmptyLun 21 Mai - 22:19

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Je crois ne jamais avoir eu aussi peur de ma vie, ni m’être déjà sentie aussi faible, voire même soumise à quelqu’un. Je sens mes jambes tremblés et m’appuie le plus possible contre le mur pour ne pas m’écrouler. Je ne pouvais détacher mes yeux de son visage, j’avais l’impression de lui avoir avoué la pire des nouvelles : j’attendais sa colère, je le voyais déjà fondre sur moi pour me rabrouer. J’en pouvais plus de son silence, j’avais l’impression que j’allais exploser d’une minute à l’autre. A moins qu’il le fasse en premier. « Je… Tu… » Il bafouille et mon cœur bat à tout rompre. Mais parle bon dieu, dis quelque chose avais-je envie de lui crier. Mais je préférais rester là cloitrée dans le silence à attendre le verdict. Noam recommença à tourner en rond, et je mordis ma lèvre inférieur. Qu’est ce qu’il m’énervait à faire ça : comme si je n’étais pas assez angoissée sans qu’il en rajoute. « Tu te rends compte que ça devient concret tout ça ? » Ok, Noam super, une fille te dit qu’elle t’aime et c’est tout ce que tu trouves à dire. Je soupire doucement avant d’appuyer ma tête contre le mur. J’ai l’impression que sa question n’attend pas de réponse, qu’elle est plus là pour que lui réalise ce qui est en train de se passer. Je reste donc silencieuse mais néanmoins, oui, je me rendais compte que maintenant le « nous » existait bel et bien qu’on le veuille ou pas. Il y a encore une semaine c’était moi qui avait perdu pied face à son je t’aime et voilà qu’aujourd’hui je lui disais ces mots qui m’avaient tant troublés. C’était la première fois que je le disais et autant vous dire que ça ne ressemblait pas aux films que j’avais vu : non Noam ne venait pas m’embrasser, non on allait pas se marier, habiter ensemble pour finalement avoir des enfants. La réalité était bien plus compliquée et bien plus douloureuse aussi.

« Je peux t’emprunter ça ? »
Avant que j’ai pu dire quoi que ce soit, je sens mes clopes quitter la poche de mon jean et il se rue dans la ruelle derrière le café. Je reste quelques secondes à réfléchir avant de mettre mes mains dans mes poches et de le rejoindre, la tête basse. Je me sens presque coupable de lui avoir avoué que je l’aimais. Je reste dans l’angle de la porte du café, l’observant tandis qu’il fume comme un dingue. . « Je peux pas gérer un tel truc… Je vais te faire du mal et je veux pas… » Je soupire et secoue doucement la tête, déçue. Il me rejetait. Ces mots avaient beau faire en sorte de le disculper, ça ne changeait rien. Il me rejetait. J’aurais du m’en douter après tout, comment aurait-il pu agir autrement ? C’était de Noam qu’on parlait, le gars qui était jamais resté très longtemps avec la même fille, pourquoi est-ce que ça serait différent avec moi ? Je n’avais rien d’exceptionnel. Noam finit par jeter sa clope avant de se diriger vers moi. Je fuis son regard, buté préférant ne pas avoir à lui faire face. J’étais suffisamment faible comme ça sans avoir à le regarder en face tandis qu’il me disait clairement que nous deux c’était impossible. Je sens ses mains se poser sur mes épaules puis il replace une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, effleurant ma peau au passage. « Je sais ce que tu cherche. Tu cherche à retrouver celui que j’étais quand tu étais encore à l’hôpital, mais je sais pas si j’en suis encore capable. J’arrive même pas à avoir une vie normale, alors vivre pour deux… Je veux pas te faire de mal Lennon, je sais que je t’en ai déjà beaucoup fait… » Oui ça c’était sûr, il m’avait fait du mal mais c’était presque rien face à l’impression de se faire rejeter par la personne qu’on aime. Car plus il parlait, plus je sentais le point culminant arrivé : autrement dit le moment où il me dirait que c’était impossible. Il pose son front contre le mien, caresse mon visage, nos regards se croisent quelques instants avant que je ferme les yeux. Je le déteste d’avoir tant d’emprise sur moi. Parle Noam. Détruis moi une bonne fois pour toute. « Tu mérite tellement mieux… » Je voulais répliquer, lui dire de se taire mais je n’en eu pas le temps que ses lèvres se posaient déjà sur les mienne. Je lui rendis son baiser, l’attirant vers moi avec une main posé sur sa hanche. Bon dieu Noam, ne me lâche jamais, ne me laisse pas. Etait-ce là sa réponse ? Qu’il allait essayer ? Je l’espérais du plus profond de mon cœur. Je ne comprenais pas pourquoi tout le monde me disait que je méritais mieux, d’abord Ethan puis lui. Quand allaient-ils comprendre que me rabâcher cela ne servait à rien ? J’avais pris ma décision, me foutant de ce qu’il pourrait m’arriver par la suite, des souffrances que j’allais probablement endurer.

Nos deux corps se séparèrent vite, trop vite. Je pose mes yeux sur lui, je vois qu’il a un problème. Son air m’inquiète, il est grave. Je sens que la réponse que je craignais tant est sur le point d’arriver. « Laisse-moi un mois. Si dans un mois je n’ai pas changé, je te laisserais tranquille pour toujours et tu pourras tourner la page et je resterais qu’un simple souvenir. Juste un mois. Si je n’y arrive pas, je quitterais la ville et je te laisserais vivre heureuse avec quelqu’un d’autre. » Je reste interdite devant le flot d’idioties qui sort de ses lèvres. « Mais… mais n’importe quoi ! » m’écriais-je. « Je suis amoureuse de toi. De l’ancien Noam comme du nouveau. Je vais pas te laisser te débrouiller tout seul et attendre bien sagement pendant un mois ! » Je lui reprenais mon paquet de cigarette des mains avant de m’en allumer une et de remettre le reste dans ma poche. « D’accord ? » « Mais non ! Bien sûr que non je ne suis pas d’accord ! Si tu ne veux pas de moi, dis le moi tout de suite au lieu de trouver des excuses pareilles ! » Je marquais une pause, tirant sur ma cigarette. Je levais un sourcil et affichais un sourire ironique. « Et après laisse-moi deviner : au bout d’un mois tu vas faire comme si tu n’étais pas assez bien pour moi, comme ça se sera une façon de me larguer tout en douceur tout en me faisant croire que c’est de ta faute. » Je secouais la tête, dépitée. « Bien trouvé Noam. Mais qu’est-ce que je suis censée faire pendant ce temps-là ? Continué de croire que tu m’aimes vraiment ?» Nouvelle pause de ma part tandis que je retire sur ma cigarette.« A moins que ce soit une façon de me pousser à trouver un autre mec... Si c'est ce que tu veux, tu aurais du le dire plus tôt, çe ne devrait pas être si difficile. »Je devenais une garce, une garce brisée mais une garce quand même. Je voulais le faire souffrir autant que j'avais souffert, jouer avec son coeur comme il avait jouer avec le mien. Un petit rire nerveux sortit de mes lèvres tandis que je regardais son si beau visage. Noam ne voulait pas de moi, c’était aussi simple que ça : comment pouvait-on se séparer de la personne qu’on aimait pendant un mois, agir comme si elle n’était rien pour nous ? C’était impossible. « T’as juste à me dire la vérité Noam, dis moi que tu veux pas de moi, tu me dois bien ça, non ? Ne me laisse pas dans l’attente et dans l’espoir si c’est pour mieux me briser après. »
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MessageSujet: Re: we need to talk → lennon   we need to talk → lennon EmptyMar 22 Mai - 19:55

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« Mais… mais n’importe quoi ! Je suis amoureuse de toi. De l’ancien Noam comme du nouveau. Je vais pas te laisser te débrouiller tout seul et attendre bien sagement pendant un mois ! » ce mit elle à hurler. Je savais qu’elle n’allait pas du tout apprécier ma proposition, mais je m’attendais pas à une réaction aussi violente. Malgré tout, je ne retiens qu’une seule chose de son coup de sang. Elle a insisté sur le fait, qu’elle m’aime pour ce que je suis entièrement et qu’elle ne fait pas que courir après un fantôme. Parce que je sais parfaitement que même si j’arrête l’alcool, la drogue et que je trouve un boulot, je ne pourrais jamais oublier ce qu’étais ma vie ces dernières années. Les cicatrices seront toujours présentes et jamais elle ne pourra retrouver le Noam insouciant que j’étais à l’époque. Je n’eu même pas le temps d’ajouter quelque chose, je dû me contenter d’un sourire bête. « Mais non ! Bien sûr que non je ne suis pas d’accord ! Si tu ne veux pas de moi, dis le moi tout de suite au lieu de trouver des excuses pareilles ! » D’accord, j’ai compris ma belle, tu m’en veux à mort maintenant. Je lis la colère dans ses yeux et j’ai l’impression de l’entendre encore hurler. Sans réfléchir je l’attrape alors par le bras. « Hé ! » hurlais-je a mon tour aussi fort qu’elle voir même un peu plus fort. Je ne voulais pas lui faire peur. Juste la faire taire. Rapidement je lâche son bras de peur de lui faire mal. Nous prenons le soin de ne pas ce regarder dans les yeux et pourtant… « J’ai pas dit que j’allais fuir non plus ! Et j’ai pas dit que je voulais pas de toi ! Au contraire d’ailleurs. J’ai envie de toi depuis bien longtemps et je parle pas que de sexe » ajoutais-je lorsque je vis la tête qu’elle faisait, toujours obliger de me justifier. « J’aimerais retrouver les habitudes que l’on avait avant ton départ. » avouais-je alors tout en tentant de capter son regard. Mais apparemment j’allais pas me faire pardonner aussi facilement.

« Et après laisse-moi deviner : au bout d’un mois tu vas faire comme si tu n’étais pas assez bien pour moi, comme ça se sera une façon de me larguer tout en douceur tout en me faisant croire que c’est de ta faute. » Non mais j’hallucine quand même. Je lui propose quelque chose pour faire avancer les choses, pour nous donner une chance en tant que couple ou je ne sais quoi d’ailleurs et elle me pète littéralement un câble en imaginant déjà que je vais la larguer. Bon dieu vous avez un sérieux problème les nanas quand même. Une nouvelle fois, je n’ai même pas le temps de me défendre qu’elle enchaîne déjà. « Bien trouvé Noam. Mais qu’est-ce que je suis censée faire pendant ce temps-là ? Continué de croire que tu m’aimes vraiment ? A moins que ce soit une façon de me pousser à trouver un autre mec... Si c'est ce que tu veux, tu aurais du le dire plus tôt, ce ne devrait pas être si difficile. » Et bam prends toi ça en pleine tronche Calloway, ça t’apprendra à faire la belle gueule pour faire plaisir à une femme. De colère, de rage ou simplement par envie, je shoot dans un sac poubelle qui ce trouvais là, ce dernier finis sa course exploser contre le mur d’en face. Ce qui a le don de faire régner un silence glacial. L’espace d’un instant, je me dis que je suis beaucoup trop impulsif, mais je me concentre de nouveau sur tout ce qu’elle venait de me dire. Autant dire que ça fait beaucoup. « Je vais pas te laisser Lennon, pas après tout ça, je te l’assure, mais je te demande juste un peu de temps. Je peux pas reprendre ma vie en main en une soirée, par l’opération du saint esprit. Et puis merde tu veux que je te dise quoi de plus ?! » finis-je par lâcher énerver par la situation et par cette crise qu’elle venait de me faire. « Tu sais ce que tu pourrais faire ? » dis-je d’un seul coup pour répondre à sa question. « Tu pourrais m’aider, je sais pas… Pour vider mon appart, venir à l’université avec moi. Je demande jamais d’aide à personne, mais cette fois je sais que j’ai besoin de toi » avouais-je en baissant la tête.

Mais j’ai comme l’impression que cela lui passe au dessus de la tête, justement. Je vois dans son regard, ce côté garce que j’ai toujours détesté chez elle. Arrogante elle fume sa clope sans me lâcher du regard. Appuyer contre le mur, j’ai l’impression de voir une autre Lennon. Beaucoup plus cruelle. « T’as juste à me dire la vérité Noam, dis moi que tu veux pas de moi, tu me dois bien ça, non ? Ne me laisse pas dans l’attente et dans l’espoir si c’est pour mieux me briser après. » me dit-elle dans un élan d’arrogance serti dans un sourire ironique détestable. L’espace d’un instant, je m’arrête de gigoter, j’enfonce mes mains dans mes poches et me poste face à elle pour l’observer en silence. Son regard devient alors fuyant. Le mien ce fait beaucoup plus insistant. « La méchanceté et l’arrogance te vont mal Lennon. » finis-je par dire sans cesser de la fixée. Elle semble être une autre personne et elle me rappel son frère. Gabriel pouvait lui aussi devenir arrogant d’un seul coup, juste parce qu’il était contrarié par ce qu’on venait de lui dire. Il me tapait souvent sur le système avec ça, mais à force j’avais pris l’habitude. Avec Lennon c’est carrément une autre histoire. « T’es aussi flipper que moi dans cette histoire, parce que tout ce que tu chercher c’est retrouver cet homme confiant et sûr de lui que j’ai pu être avec toi. Mais j’ai fait ma part du travail, sans cette histoire tu serais heureuse à l’heure d’aujourd’hui. J’ai tenu ma promesse » dis-je alors en me souvenant d’une vieille conversation que j’avais eue une nuit avec Gabriel… « Je te demande pas la lune Lennon, juste un peu d’aide… » Et cette fois-ci ce n’est plus la colère qui parle, mais plutôt le Noam que je cache depuis bien longtemps.

Elle a pu l’apercevoir plusieurs fois, mais cette fois-ci j’en ai marre de me cacher. Je déteste me sentir aussi faible. Habituellement je dissimule mes faiblesses derrière l’alcool et la drogue, mais aujourd’hui je suis sobre et je ne peux plus me cacher. Peut être parce qu’elle me connaît trop. Ou pas. Je n’en sais rien en fait. « Je voudrais pouvoir dormir sept heures d’affiler sans faire une dizaine de cauchemar, je voudrais pourvoir reprendre le volant, écoute une chanson sans devenir dingue, passer devant le Lycée sans avoir envie de tout casser, arrêter de culpabiliser et vivre ma vie, comme tu vit la tienne depuis longtemps. » avouais-je alors avant d’enchaîner. « Et si je te demande juste un mois pour commencer, t’as pas a hurler comme ça, parce que tout ça je veux le faire pour toi ! » Bordel il va falloir que j’arrête d’être aussi romantique, cela ne me réussis vraiment pas. Je passe nerveusement une main dans mes cheveux et la fixe de nouveau. L’arrogance ce lis encore sur son visage. Fait chier ! « Mais maintenant c’est toi qui vois ! » lançais-je en adoptant la même attitude qu’elle. Ce qu’elle n’a pas encore compris, c’est que je suis bien plus doué qu’elle à ce petit jeu-là.
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MessageSujet: Re: we need to talk → lennon   we need to talk → lennon EmptyMar 22 Mai - 23:04

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« Mais non ! Bien sûr que non je ne suis pas d’accord ! Si tu ne veux pas de moi, dis le moi tout de suite au lieu de trouver des excuses pareilles ! » Je pétais un plomb littéralement. Comment pouvait-il me rejeter ainsi. Un mois, ça peut paraître pas grand-chose mais après lui avoir dit ce que je ressentais ça me semblait énorme. Et sa proposition résonnait encore comme un jeu à mes oreilles, un moyen de me faire attendre, de savoir que j’étais à lui sans pour autant qu’il soit à moi. Jeu douloureux en somme. « Hé ! » Noam crie, je le regarde toujours aussi énervée par ce qu’il vient de dire. Mais au moins je me tais, écoutant ce qu’il a à dire. « J’ai pas dit que j’allais fuir non plus ! Et j’ai pas dit que je voulais pas de toi ! Au contraire d’ailleurs. J’ai envie de toi depuis bien longtemps… » Je hausse un sourcil, surprise, flattée mais aussi un peu vexée d’être considérée comme un simple plan cul.« et je parle pas que de sexe ». Ok c’est bon, respire Lennon il vient de se rattraper. Enfin, j’avais l’impression pourtant que c’était exactement ce qu’il voulait faire : fuir. Me fuir en instaurant ce mois au terme duquel on déciderait de se donner ou non une chance, fuir ses sentiments, son passé. Un peu comme je l’avais fais en partant en Louisiane à vrai dire. « J’aimerais retrouver les habitudes que l’on avait avant ton départ. » Nos habitudes… Nos soirées télé, joints y compris, à l’époque c’était comme si on était en couple sans l’être. On passait notre temps ensemble, nous étions jamais séparés très longtemps. On parlait pas beaucoup non plus, ne nous disputions jamais, contrairement à maintenant où nous enchaînions les désaccords. Que nous était-il arrivé ? L’amour, peut-être. Tout ça me dépassait, ce sentiment au lieu de nous réunir semblait nous séparer.

Sur ce je lui raconte quelque chose sur me trouver un mec, en gros je lui dis la chose la plus idiote, quand il shoote dans un sac poubelle. Je ne peux m’empêcher de sursauter et je me tais. La partie de moi, si cruelle, semble s’évanouir quelque peu. « Je vais pas te laisser Lennon, pas après tout ça, je te l’assure, mais je te demande juste un peu de temps. Je peux pas reprendre ma vie en main en une soirée, par l’opération du saint esprit. Et puis merde tu veux que je te dise quoi de plus ?! » Ok je me sens idiote et pas qu’un peu. L’amour ça rend con, j’aurais dû m’en douter mais pourtant je n’arrive pas à quitter cet air arrogant qui est tellement plus facile à aborder que celui de la Lennon effrayée de le perdre. « Tu sais ce que tu pourrais faire ? Tu pourrais m’aider, je sais pas… Pour vider mon appart, venir à l’université avec moi. Je demande jamais d’aide à personne, mais cette fois je sais que j’ai besoin de toi » Je me radoucis un peu, touchée par ce qu’il me propose. J’acquiesce de la tête en silence sans pour autant me laisser démonter. J’ai besoin qu’il voit que je ne suis plus la gentille petite Lennon, que moi aussi j’ai perdu quelqu’un, que moi aussi j’ai souffert, moi aussi j’ai changé. Néanmoins, il était évident que j’allais tout faire pour l’aider. Oui j’irais à l’université avec lui, oui je m’occuperais de son appart, je ferais n’importe quoi pour lui si il me le demandait.

La clope au bec, je me sens presque en position de force. La cruauté apporte le pouvoir, sentiment si agréable. Fatiguée de me sentir si soumise à sa volonté, c’est ma façon de réagir, de me défendre. « T’as juste à me dire la vérité Noam, dis moi que tu veux pas de moi, tu me dois bien ça, non ? Ne me laisse pas dans l’attente et dans l’espoir si c’est pour mieux me briser après. » Je fuis son regard presque honteuse de mon comportement, mais je peux pas le laisser faire ce qu’il veut, moi aussi j’ai le droit de jouer l’inaccessible. « La méchanceté et l’arrogance te vont mal Lennon. » Tient, prends ça Lennon. Sourcils fronçés, je regarde le sol. Il m’énerve à prendre ses grands airs alors que d’habitude c’est lui qui agit ainsi. « C’est vrai. Pardon. J’imagine que la méchanceté et l’arrogance, ne vont bien qu’à toi ? » Il n’avais pas de conseils à me donner, ni de moral à me faire. « T’es aussi flipper que moi dans cette histoire, parce que tout ce que tu chercher c’est retrouver cet homme confiant et sûr de lui que j’ai pu être avec toi. Mais j’ai fait ma part du travail, sans cette histoire tu serais heureuse à l’heure d’aujourd’hui. J’ai tenu ma promesse » Sur le coup je ne comprennais plus rien, je haussais un sourcil me demandant si j’avais pas loupé un passage de l’histoire. Je jette mon mégot un peu plus loin avant de relever mon regard vers lui. « Tu parles de quoi là ? C’est quoi cette histoire de promesse ? »

« Je te demande pas la lune Lennon, juste un peu d’aide… »
Cette fois mon regard se radoucie vraiment, je sors du cadre de la porte pour me rapprocher de lui. « Evidemment que je vais t’aider Noam, je suis revenue pour ça » Même mon ton se fait plus doux, je n’aime pas qu’il doute de moi. Il devrait savoir que je ferais n’importe quoi pour lui. « Je voudrais pouvoir dormir sept heures d’affiler sans faire une dizaine de cauchemar, je voudrais pourvoir reprendre le volant, écoute une chanson sans devenir dingue, passer devant le Lycée sans avoir envie de tout casser, arrêter de culpabiliser et vivre ma vie, comme tu vit la tienne depuis longtemps. Et si je te demande juste un mois pour commencer, t’as pas a hurler comme ça, parce que tout ça je veux le faire pour toi ! » Ca dernière phrase aurait pu sembler romantique si celles d’avant ne m’avait pas autant retournée.« Tu rigoles j’espère ? » Encore une fois, Noam a trouvé les mots pour me rendre dingue, je recule le visage fermé, poings serrés. Je recule pour ne pas le frapper encore une fois. Mais au lieu de crier, je reprend cet air si agaçant, je raffiche un sourire j’en joue« Non, c’est vrai Noam. Tu as raison. Il n’y a pas une nuit qui se passe sans que je revoie l’accident, je peux pas monter dans une voiture sans sentir de nouveau mon corps encastré, je peux pas boire une goutte d’alcool sans revoir le visage de Gab, je peux pas aller chez moi parce que mes parents me font trop penser à lui ! C’est vrai, ma vie est parfaite. »Mais aussi tôt je me recalme, je croise les bras mon sourire disparait. « Donc si Noam, si tu me demandes un mois j’ai tous les droits de crier. Car j’ai pas envie d’attendre plus longtemps avant d’être heureuse. Je veux pas qu’il y ait d’autres Siloë ou d’autres excuses pour remettre les choses au lendemain. » Je le regarde, attristée et déçue qu’il pense que pour moi la vie est si simple. J’ai perdu mon frère bordel. Non je ne vis pas encore, je me contente encore de survivre. « Mais maintenant c’est toi qui vois ! » Fatiguée de cette discussion qui ne mène à rien tandis que Noam retrouve ses airs insupportables, je soupire. « Laisse tomber. Je te laisse un mois, t’as gagné. Vis, bois, tape toi quelques filles et on refera le point j’imagine. Maintenant excuse-moi mais j’ai du travail » Je rentre dans le café et j’entends la porte se fermer derrière moi. Noam m’a suivie. « Juste… laisse moi tranquille d’accord ? On ira voir l’université, tout ce que tu veux. » J’avais envie de pleurer, ce que j’avais confié à Noam sur mes peurs les plus profondes avaient fait ressurgir le souvenir de Gabriel de manière plus violente que jamais et je détestais Noam de penser que j’avais réussis à surmonter ça. « Quelques jous, c’est tout ce que je te demande »
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MessageSujet: Re: we need to talk → lennon   we need to talk → lennon EmptyMer 23 Mai - 16:24

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« T’es aussi flipper que moi dans cette histoire, parce que tout ce que tu chercher c’est retrouver cet homme confiant et sûr de lui que j’ai pu être avec toi. Mais j’ai fait ma part du travail, sans cette histoire tu serais heureuse à l’heure d’aujourd’hui. J’ai tenu ma promesse » Et merde. Qu’est-ce qui me prenais de parler de ça maintenant moi. Roh mais quel con Noam. Comme je m’en doutais, les questions ne ce firent pas attendre. « Tu parles de quoi là ? C’est quoi cette histoire de promesse ? » me demande-t-elle soudainement de nouveau intéresser par la conversation. L’espace d’un instant je baisse la tête. J’aurais vraiment dû la fermer. Oh et puis c’était une vieille histoire pas besoin de revenir là-dessus. « Rien ! » lui répondis-je alors, mais lorsque mon regard croise le sien, je sais que cela ne lui suffira pas. « Juste un vieux truc entre ton frère et moi. » ajoutais-je alors me souvenant de cette fameuse soirée. On avait passé la journée ensemble Gabriel et moi, comme très souvent, et cela avait finis dans le vieux parc de Town Square, sur notre banc. On avait que dix-huit à l’époque, mais on était parti dans une grande discussion philosophique et nous avions finis par évoquer le futur. Au fil de la conversation Gabriel m’avais fait promettre de prendre soin de sa sœur, s’il lui arrivait quoique ce soit. Je lui avais fait promettre de réaliser mes rêves s’il m’arrivait quelque chose. Je ne sais plus pourquoi on en était arrivé là. Après tout à dix-huit on ne prévoit pas vraiment de mourir, mais c’était venu dans la conversation et ce deal là je ne l’ai jamais oublié. Je sais que Gabriel l’aurais fait si j’étais mort dans cet accident, alors j’ai accompli ma promesse pas seulement pour lui bien entendu, mais c’est ce qui m’as poussé à rester à ses côtés dès le début. D’un seul coup, je sens les larmes me monter aux yeux. Rapidement je détourne la tête. « Laisse tomber… » lui dis-je alors tout en ravalant mes émotions le plus vite possible.

Je finis alors par lui dire que je voudrais tout simplement vivre une vie normal, sans me laisser bouffer par mes souvenirs, sans laisser mes nuits ce faire hanter par des cauchemars. Que je voulais vivre comme elle, mais apparemment je me suis bien mis le doigt dans l’œil, car sa réaction ce veux violente et me fait rapidement comprendre que j’avais tout faux. « Non, c’est vrai Noam. Tu as raison. Il n’y a pas une nuit qui se passe sans que je revoie l’accident, je peux pas monter dans une voiture sans sentir de nouveau mon corps encastré, je peux pas boire une goutte d’alcool sans revoir le visage de Gab, je peux pas aller chez moi parce que mes parents me font trop penser à lui ! C’est vrai, ma vie est parfaite. » Je ne sais même plus quoi dire. Elle cache mieux son malaise que moi, cela est certains, mais au fond son désespoir, sa tristesse est aussi grande que la mienne. L’espace d’un instant, je m’en veux d’avoir été aussi égoïste sur ce coup-là. Mais je ne trouve toujours rien à répliquer. « Donc si Noam, si tu me demandes un mois j’ai tous les droits de crier. Car j’ai pas envie d’attendre plus longtemps avant d’être heureuse. Je veux pas qu’il y ait d’autres Siloë ou d’autres excuses pour remettre les choses au lendemain. » Une nouvelle fois, je baisse le regard. Je trouve ces propose déplacer. A croire que nous ne pourrions jamais être d’accord. Mais où est passé le temps où l’on ce comprenait sans ce dire un mots, où un regard suffisait pour que je sache ce qu’elle attendait de moi. Cette époque me manque de plus en plus. Nous étions des épaves, mais au moins nous étions deux et ce de façon constante. « J’ai pas besoin d’excuse pour justifier mes choix ! » lançais-je alors même si je savais parfaitement que je l’avais déjà perdu. Elle avait décidé de m’en vouloir parce que je voulais remettre de l’ordre dans ma vie, avant de tenter quelque chose de réellement concret avec elle. Je crois qu’à ce stade là, je ne peux plus vraiment faire quelque chose. « Laisse tomber. Je te laisse un mois, t’as gagné. Vis, bois, tape toi quelques filles et on refera le point j’imagine. Maintenant excuse-moi mais j’ai du travail » Ce propos m’énerve au plus haut point, mes déjà elle rentre dans le café. Malgré tout, je ne peux m’empêcher de lui lancer : « Tu devrais pas réagir comme ça Lennon et tu le sais ! » avant de la suivre en silence cette fois-ci. Puisque Madame à du travail.

« Juste… laisse moi tranquille d’accord ? On ira voir l’université, tout ce que tu veux. » Sauf qu’elle m’avait coupé cette envie de m’en sortir, cette envie qui m’avait pris au tripes lorsqu’elle m’avait embrassé tout à l’heure. Désormais, je me rejeter et une nouvelle fois seul comme jamais. L’espace d’un instant, nos regards ce croisent et je comprends qu’elle est sur le point de craquer. Elle ce dirige machinalement derrière le comptoir. « J’ai plus besoin de toi en fait, laisse tomber. » lui dis-je alors blesser par ce revirement de situation, je décide de me débrouiller seul. Elle me dit de la laisser tranquille pendant quelques jours. « T’inquiète pas je vais bien te laisser tranquille ! » lançais-je alors tentant de contenir ma colère. D’un geste, j’attrape la boîte de mouchoir poser devant moi et la fit glisser jusque devant ses yeux sans rien dire de plus. Le temps de notre discussion, la clientèle du café avait changé et c’est comme cela que je finis par me retrouvez nez à nez avec un gars qui était auparavant l’un de mes potes. Celui-ci ne me fixait d’une manière que je n’aimais pas du tout. « Qu’est-ce que tu veux toi ? Ma photo peut être ? » lui dis-je tout en me dirigeant vers la sortie. Je n’en peux plus de tout ces regards accusateurs sur moi, de tout ces gens qui croient connaître ma vie et qui ce permette de juger. J’en ai marre de tout ! J’attrape la porte et la fait claqué derrière moi, comme ça ils auront de quoi discuter là dedans. Enerver je commence à descendre la rue, mais d’un pas mal assuré, je ralentis de plus en plus le rythme. Priant pour qu’elle vienne me chercher…
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