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 Don't listen to the words I say ~ ft. Lysandre Hamilton.

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MessageSujet: Don't listen to the words I say ~ ft. Lysandre Hamilton.   Don't listen to the words I say ~ ft. Lysandre Hamilton. EmptyVen 10 Jan - 20:07





Don't listen to the words I say


La musique était douce, quasiment inaudible, ce qu’Erica trouvait dommage. Elle était jolie, c’était une musique classique, mais pas des plus connues. Du Vivaldi, crut-elle reconnaitre par moment, bien qu’il fut difficile d’en juger : le bruit des conversations éclipsait nettement celui émit par les hauts parleurs. La belle brune aurait bien aimé s’isoler un instant, dans le calme, et en écoutant cette mélodie, mais c’était impossible. Elle se voyait mal expliquer son absence à son mari. Certes celui-ci ne lui en voudrait pas, elle en était persuadée, mais elle se devait d’être à ses côtés, comme dans toutes les réceptions auxquelles ils se devaient d’assister ensemble depuis leur mariage, il y a presque six ans de cela. C’était quelque chose à laquelle elle avait mis un certain temps avant de s’habituer. Il fallait dire que sa jeunesse avait tourné court lorsqu’elle était tombée enceinte de sa fille, et elle avait rapidement perdu l’habitude de devoir sortir ailleurs qu’au supermarché ou pour aller dîner, chez des parents ou des amis, et encore. Cela restait assez exceptionnel. Son ancien époux ne sortait pas souvent, mis à part pour voir sa maîtresse. Et dans ces cas, bien sûr, il n’allait pas emmener Erica. Ce n’était qu’après son divorce, qu’Erica avait dû se remettre à sortir, le tout grâce à Aeden. Mais cela n’empêchait pas qu’elle n’avait pas forcément toujours l’envie, ni le courage, de sortir jusqu’à tard le soir, même si c’était pour une réception mondaine des plus adultes, et non pas une de ces fêtes étudiantes qu’elle affectionnait particulièrement avant la naissance d’Aurora et Ezra.

Erica avait honte de se l’avouer, mais elle se mélangeait un peu les pinceaux entre les différentes soirées. Elle ne savait jamais trop pour quelle entreprise Aeden était l’avocat cette fois-ci, et il fallait dire qu’elle avait énormément de mal à s’intéresser à l’emploi de son époux… Chose qu’il ressentait parfaitement et qui lui déplaisait, elle en était consciente. En tout cas, la réception était très élégante, elle devait l’admettre. Elle-même s’était faite le plus élégante possible, avec une longue robe argentée à bretelles et un châle assorti aux boucles d’oreilles créoles qu’elle portait, dernier cadeau en date de son cher époux. Il lui avait d’ailleurs fallu prendre sur elle, elle qui préférait de loin revêtir un jean et une chemise bariolée, large et confortable…  Mais il fallait dire qu’elle aurait vraiment détonné dans cette salle blanche et beige, avec ces coupes de champagnes, et tous ces industriels importants et reconnus, dont elle serait bien incapable de retenir le nom. A vrai dire, elle n’était là que parce que c’était en quelque sorte son devoir. Elle ne connaissait presque personne, et n’éprouvait aucun plaisir dans ce genre de réunions mondaines. Et puis il fallait dire qu’elle n’aimait pas trop l’idée de laisser les enfants seuls à la maison. Bon, « les enfants » incluaient sa fille de dix-huit ans et son fils de dix-sept ans mais il n’empêchait pas qu’elle n’était pas tellement rassurée à l’idée de leur laisser leur petit-frère de cinq ans. Nathan était un petit garçon très malicieux, et Ezra et Aurora n’étaient pas vraiment les adolescents les plus responsables du monde. Un peu inquiète, elle ne put résister à l’envie de passer un coup de fil à la maison. Ah, le téléphone portable… Il avait probablement été inventé par une mère poule.

Erica fit signe à Aeden qu’elle allait s’isoler un moment. Devant son absence de réaction, elle s’exécuta et sorti de la salle. Le froid de décembre frappa sa peau pâle, et la mère de famille resserra son léger châle contre elle. Elle aurait dû demander à récupérer son blouson… Tant pis. Elle déverrouilla son téléphone et alla consulter la liste des appels récents. Le premier en tête de liste était son fils Ezra, qui l’avait appelé dans l’après-midi pour lui dire qu’il avait eu des ennuis avec sa voiture. Elle composa donc le numéro et le colla à son oreille. Ce fut en vain, cela sonna dans le vide. Légèrement inquiète, elle alla chercher le numéro d’Aurora, et le composa aussi. Le téléphone ne sonna même pas, cette fois-ci. Elle composa le numéro de la maison, de plus en plus inquiète, et cette fois-ci, une petite voix décrocha.

« Allô Maman ? »
« Nathan ? » Demanda Erica en reconnaissant la voix de son petit dernier. « Où sont Ezra et Aurora ? Ils ne sont pas avec toi ? »

Il y eut un moment de silence qui ne rassura pas vraiment la maman poule, avant que la voix flûtée ne lui réponde.

« Je te passe Aurora. »
« Allô ? Maman ? »
« Je peux savoir pourquoi tu ne réponds pas sur ton téléphone ? » Demanda-t-elle, haussant légèrement la voix.
« Il n’a plus de batterie, c’est tout… J’ai laissé Nathan jouer à Angry Birds, alors la pile s’est vidée. »
« D’accord. » Répondit-elle, rassurée. « Et Ezra ? »

Un long silence passa à nouveau.

« Ezra est à la douche. » Répondit Aurora d’une voix prudente. Mais Erica n’était pas née de la dernière pluie, elle aussi avait été jeune. Elle savait très bien qu’il s’agissait d’une excuse que la jeune fille avait inventée pour expliquer l’absence de son petit frère, qui avait certainement dû profiter de l’absence de sa mère et de son beau-père pour se faire une petite sortie non autorisée. Et sa mère ne put que soupirer – cela ne servait à rien de gronder l’aînée pour ça, autant attendre de confronter directement le principal intéressé.
« D’accord. Tu devrais mettre Nathan au lit, il commence à se faire tard… N’oublie pas de vérifier que tous les volets sont fermés. Et surtout, verrouille bien la porte d’entrée. »
« Maman, ne t’inquiète pas. Passe une bonne soirée avec Aeden. » Répondit l’adolescente avant de raccrocher.

Erica ne put que soupirer en regardant son téléphone redevenir muet. Elle commençait déjà à se demander où pouvait bien avoir disparu Ezra… Un garçon de dix-sept ans avait tellement de possibilités, il pouvait être n’importe où. Elle rejeta la tête en arrière pour expirer, provoquant un nuage de buée à cause de la température… Et croisa le regard d’une jeune femme, sous l’ombre du porche, en bas des escaliers du palier. Elle adressa un petit sourire poli et énonça :

« Je suis désolée, je pensais que j’étais seule. »
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MessageSujet: Re: Don't listen to the words I say ~ ft. Lysandre Hamilton.   Don't listen to the words I say ~ ft. Lysandre Hamilton. EmptyVen 10 Jan - 23:02

Ce matin, un coup de téléphone chamboula la petite vie tranquille et calme de notre petite j’en-foutiste préférée.

« Lysandre, c’est papa, sache que ce soir l’entreprise fais une grande soirée et tu t’en doutes, je ne serais pas présent, je suis encore en Angleterre pour quelques jours. J’ai besoin que toi et tes frères fassiez l’ouverture et représentiez la famille. Et ce comme il se doit, tu t’en doutes bien. Bon, et bien voilà ma fille, bonne soirée. »

Et c’est ainsi que la communication se termina, encore une fois le père Hamilton n’avait même pas laissé le temps à sa fille de lui parler. A quoi bon, savoir qu’elle n’allait pas si bien lui importer peu vu qu’elle dilapider son argent à tort et à travers. A quoi bon savoir qu’elle allait bien, elle avait tout ce dont elle pouvait obtenir grâce à l’argent, donc oui, pour le père Hamilton sa fille allait bien. Mais personne ne s’était vraiment occupé ou préoccupé de savoir si Lysandre allait bien, si malgré l’accident mortel qui était survenu à son premier vrai amour elle avait réussi à sortir sa tête de l’eau.

La vérité dans tout ça, c’est que plus les années passèrent et plus la famille dont elle avait été chérie se transformer en lambeaux, se détruisait peu à peu comme un feu que l’on a oublié de raviver. Blessée au plus profond de son être, Lysandre s’asseyait dans son lit et tenta de penser à tout ça, d’y voir plus clair, de comprendre ce qui clochait avec elle pour que personne ne lui prête ne serait-ce qu’un regard. Mais c’était bien trop douloureux. Ne plus avoir de parents attentifs ou attentionné était déjà un lourd fardeau pour elle, la seule chose qui lui permettait de sourire encore était son frère et là encore, il n’était pas dans les parages pour la conseiller. Nichant sa tête dans la couverture qui sentait bon la lessive et une toute petite pointe de lavande, elle priait pour ne pas à réellement avoir à sortir de son lit, mais encore une fois, ce fut un vœu qui ne s’exauça pas. Un second appel retentit, agacée elle prit le téléphone avec une certaine colère perceptible mais on parlait dès que l’on en eu l’occasion.

«  Soeurette, debout, achètes-toi une robe et sois présentable pour ce soir, bisous. »

Et rebelote, à croire qu’elle n’avait pas besoin d’exister, juste d’être un corps qui se mouvait sans émotions, sans sentiments, sans cœur, ni âme. Se lever du bon pied, ouais tu parles, pensa-t-elle déjà démoralisée pour la journée à venir, mais il n’y avait pas, elle se devait de faire comme cela lui avait été commandé et ça lui bottait le cul.

Cherchant quelque chose à se mettre dans son immense dressing, elle ne trouva rien d’assez chic pour ce genre de soirée, et c’est partit pour la carte bancaire de Papa ! pensa-t-elle avec une grande joie ironique qui lui faisait un peu de bien. Autant qu’il paye pour si peu de considération.


*****

A cette soirée, la famille Hamilton était l’une des plus importantes. Alors c’est bien évidemment le trio fraternel qui serraient les mains, souriaient et montraient à quel point ils étaient une famille unie malgré le divorce de leurs parents il y a peu. Le faux semblant dans cette société était la clé de la réussite. Personne ici, n’était parfait, ni n’avait une relation parfaite avec son concubin, son mari, ou encore son père mais le pire dans tout ça c’est qu’il fallait uniquement aller au « afters » pour voir que machin coucher avec truc, que bidule et son mari étaient sur le point de divorcé parce qu’il avait couché avec la femme de ménage ; bref l’envers du décor était un enfer… le plus aberrant était comment quelques gouttes d’alcool, quelques heures et quelques soupçons de cocaïne dans un nez pouvaient changer du tout au tout une soirée, une personne, un univers.
Enfin bref, passons et revenons à nos moutons, ou plutôt à notre petite désinvolte.
Les sourires allaient à tout va, les embrassades chaleureuses prenaient place, les « je suis heureux de vous revoir Mademoiselle Hamilton » alors que Lysandre elle ne l’était pas le moins du monde. Elle regrettait d’être née, d’avoir cette famille et de devoir assister à ces soirées de faux culs. Lys essayait de faire face et ce fut assez simple de cacher son chagrin dans un verre de champagne où elle humectait ses lèvres pourpres de temps à autre et d’un sourire en coin, barrière contre toute autre forme d’expression. Son armure ajustait, elle régnait en maître sur cette party, cet endroit maudit.

Dès qu’elle put fuir cette même place qui lui rappeler son chagrin, sa solitude et le reste de ses tourments ; elle le fut. S’éclipsant dehors pour pouvoir fumer une cigarette sans avoir de comptes à rendre, de reproches comme quoi fumer tue, que cela pollue l’atmosphère ou encore qu’ils allaient s’y mettre pour faire comme elle ; pauvres imbéciles. Elle fut donc dans un endroit assez restreint et était partie tellement à la hâte qu’elle en avait oublié de prendre une veste ou un gilet pour ne pas mourir de froid.
Grelottant et consumant ce petit tube blanc, elle regardait le ciel qui était à présent étoilé comme jamais, aucun nuages ne perturbait sa vue et c’était avec un assez grand plaisir qu’elle se délectait de ce plaisir qu’offrait la nature. Passant de temps à autre sur ces bras pour leur redonner tout de même un peu de chaleur, elle pensait et se laissait aller. Même si c’était un peu idiot, elle aimait la nature, la supporter dans chacun des combats qui se présentaient mais il y avait bien une chose que personne ne pourrait l’interdire : fumer. Alors qu’elle se perdait dans ces pensées, elle entendit du bruit et partit donc se replacer légèrement dans l’obscurité qui lui faisait comme un petit nid douillet. Sans trop qu’elle ne le veuille, elle entendit toute la conversation qu’avait eu Erica avec ces deux enfants. Ce n’était pas une fouine, loin de là mais elle se trouvait juste au mauvais endroit ; au mauvais moment. Dès que la femme inconnue qui téléphonait eu finit sa conversation, Lysandre se délecta de l’ombre pour revenir dans un spot qui était légèrement éclairé. Toussotant pour faire part de sa présence, la dernière des Hamilton se rapprocha tout en regardant la femme qui de visage lui paraissait froide mais contre toute attente présenta ses excuses. Priant pour que ce ne soit pas  à cause de son nom, Lysandre acquiesçait de la tête.

« Ce n’est pas grave, et c’est en fait assez compréhensible… Je n’étais pas visible de là où j’étais… »

Connaissant le sujet de la conversation de la femme qui lui faisait face, la blondinette laissait derrière elle quelques indices pour lui faire comprendre le malencontreux incident mais apparemment pas assez explicite pour son interlocutrice. Mordillant sa lèvre et mettant son mégot dans le cendrier le plus proche, elle ne put s’empêcher de regarder à nouveau, avec tout autant d’intérêt la femme qui semblait avoir déjà donné la vie, non par son poids, ni par une tétine sur un porte clé, mais pour son regard protecteur et sa carrure qui même si elle était peu accommodante montrer qu’elle était une maman comblée et chaleureuse.
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