| Sujet: <jilly&skylar> one hell of a roommate Mar 2 Juil - 0:38 | |
| Je suis toute seule pour une fois que Skylar est pas dans mes pattes et que j’ai ma journée de congé. J’en ai profité justement pour faire le ménage (c’est-à-dire foutre le bordel comme Skylar dirait) et pour faire de la nourriture pour la semaine qui suivait puisque je savais pertinemment qu’elle allait être très occupée, j’avais un nouveau cas à ma charge qui allait me demander de bien jouer. Bref, un roastbeef à assaisonnement espagnol était désormais dans le congélateur, je préparais la paella pour ce soir. J’avais également pris le soin de faire une pizza ultra piccante, de la sauce à spaghetti, des longes de porc assaisonnées, bref tout ce qu’il faudrait pour passer la semaine. En direct de la paella, je remuais mon riz joyeusement quand j’entendais la porte s’ouvrir puis se refermer. Sourire en coin, j’ajoute un peu plus de tabasco qu’à l’habitude pour que Skylar se plaigne et que je finisse par avoir raison. Bah si, effectivement... Je lui proposais de faire la cuisine et il refusait catégoriquement sous prétexte que son boulot c’était de faire la vaisselle. À ce propos, il s’amuserait bien avec la tonne de casseroles et de chaudrons qui trainait sur le comptoir... « Hey! » lui criais-je de la cuisine. Je cuisinais en débardeur et en sous-vêtements, comme à mon habitude. Je m’étais brûlée une seule fois et ça ne m’avait pas empêché de continuer mes magouilles. « Dinner is almost ready » lui disais-je avec un fin sourire en coin. J’étais une femme diabolique et je le savais clairement. Ma mère avait demandé quand est-ce qu’elle allait avoir ses petits enfants, ce à quoi j’avais répondu que j’étais moi-même une enfant et que Bella en avait déjà presque deux, le reste ne me regardait pas.
Je montais la table, des napperons, non pas de nappe, j’aime pas la nappe. Elle vient d’une vieille tante de Skylar et elle est hideuse et on parlera pas du fauteuil dans le salon qu’il m’a infligé... J’ai envie de vomir chaque fois que je la vois. Ah misère de chez misère. Bref, je monte la table, je mets deux coupes vides et je sors la bouteille de vin que je mets sur la table. Je place les ustensiles sagement et je sers la paella dans deux assiettes que je remplis sagement. Je les glisse sur la table avec un sourire lorsque Skylar arrive dans la pièce. « Don’t you say you’ve got the perfect roomate, uh? » Je me lançais des fleurs moi-même, si personne ne le faisait j’allais le faire moi-même. Puis je repensais à la veille où je m’étais ramenée un homme à coucher que j’avais renvoyé le lendemain matin sans même lui faire à déjeuner et je lui avais demandé si je lui appelais un taxi. Il semblait un peu insulté, mais m’avait quand même donné son numéro pour que je le rappelle, je l’avais jeté instinctivement. Pas de relations amoureuse sérieuses pour moi. J’en ai pas besoin, j’ai tout ce dont j’ai besoin pour être heureuse, pas besoin d’un homme pour me briser le coeur ou me faire vivre des états d’âme sans dessus-dessous. Skylar, lui buvait son café avec un sourire en coin de me voir si caractérielle le matin et je lui avais lancé un regard noir, une gueule endormie et j’étais retournée dormir, probablement trop hangover pour faire quoi que ce soit. Étrangement, il avait été gentil ce matin en glissant des tylenols près de mon lit, un sceau vide et une grande bouteille d’eau. Je regrettais désormais d’avoir mis un peu plus de piquant que nécessaire, mais je tentais de me convaincre que ça allait être juste un peu plus épicé qu’à l’habitude, il serait comme ma mère l’aurait fait... « Long and harsh day, wasn't it? » lui demandais-je en prenant place à la table |
|