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 /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian

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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
staff → master of sex
Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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MessageSujet: /! When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian    /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian   EmptyJeu 21 Mar - 23:54





Sebastian & Micah


Il n'avait pas voulu en arriver là. Tout avait commencé par quelques constats émerveillés, comme n'importe quel père l'aurait fait. Micah ressemblait tant à sa mère, ses lèvres roses si brillantes lorsqu'il les humectait sans en avoir conscience, son cœur si fort. Si fort que peut-être – peut-être qu'il pourrait supporter ça, qu'il pourrait les aimer Sam et lui, exactement comme sa mère les aimait.

Il y avait eu ces regards, au détour d'un repas. De l'application avec laquelle Micah préparait chaque chose, concentrant son attention pour leur cuisiner quelque chose de délicieux malgré ses difficultés naturelles à rester focalisé. La courbe de sa gorge lorsqu'il s'étirait après avoir dîner, la silhouette floue de son corps derrière la porte de la douche embuée.

Il avait osé le toucher. Poser sa main sur sa joue, déposer un baiser sur son front. Des contact paternels, rien de plus. Une étreinte, peut-être un peu trop longue. Une caresse furtive de son pouce sous son t-shirt, un effleurement de ses hanches. Juste pour goûter le grain de sa peau douce contre ses mains calleuses de mécanicien. Micah était si doux, si chaud, si réconfortant. Il voulait plonger dans sa chaleur, s'en submerger –

Micah ne l'avait jamais repoussé. Il disait non, il tremblait, il pleurait. Mais ses larmes étaient fragiles, précieuses. Micah était un fruit à peine mûr. Son corps était si délectable, si tendre. Et s'il mangeait un peu moins depuis, s'il sursautait à son toucher, ça ne le rendait que plus beau, plus vulnérable, et plus méritant encore, plus important à protéger. Il – il prendrait soin de son fils. Il était un bon père.

*******

« Micah... » La voix de Sam était douce, presque trop. Hésitante, même.

Il ne bougeait pas. Les mains crispées autour de son édredon, ses yeux fixaient le vide de son lit défait. Des petites mains incertaines glissèrent autour de sa taille et une douce chaleur l'envahit quand Sam se colla contre son ventre. Elle ne pouvait pas l'atteindre comme elle voulait à cause de la couette entre eux, alors elle resta juste comme ça, allongée en face de lui, ses bras autour de sa taille.

« Pourquoi tu pleures ? »

Il ne répondit rien. Il ne pleurait pas. Ses yeux étaient rouges, fatigués. Il avait tellement pleuré qu'il avait cru que ses yeux allaient fondre. Mais là, maintenant ? Il ne pleurait pas. Toutes les larmes avaient coulées, jusqu'à ce qu'il ne reste que la honte et le désarroi.

Micah n'avait rien vu venir. Encore aujourd'hui, il ne comprenait pas. Comment... ça avait pu arriver. Il était si heureux. Si insouciant. Il avait cru naïvement pouvoir tout affronter maintenant – maintenant qu'il avait Sebastian. Mais pas ça. Jamais.

Personne ne devait savoir. Leur père irait en prison et Sam... qui s'occuperait de Sam ? Et lui ? Micah se dégoutait. Il ne se sentait même plus humain. Il n'était qu'un morceau de chair sale et usé.

« Tu viens regarder la télé ? »

Il y avait plus qu'une question dans sa petite voix. Et Micah sentit son cœur se briser un peu plus. Quand il croyait qu'il ne pourrait pas l'aimer plus sans que son cœur ne se mette à exploser, Sam faisait ce genre de chose. Elle venait près de lui et lui demandait s'il avait besoin d'elle. Et la réponse était oui. Il avait besoin d'elle. Et c'est exactement pour ça qu'il n'osait même plus sortir de chez eux et la laisser seule. Il avait besoin de l'avoir à ses côtés et de savoir qu'elle y resterait pour toujours, en sécurité. Alors Micah esquissa l'ombre d'un sourire et hocha la tête. « Vas-y, je te rejoins. »

Elle glissa du lit pour rejoindre le salon, et Micah se redressa, hors de ses draps, hors de sa chambre, traversa le couloir et s'enferma dans la salle de bain.

Il vomit, plusieurs fois. Lava son visage, s'assit sur le bord de la baignoire et regarda ses mains.

*******

Sam avait allumé la télévision pile quand on sonna à la porte. Elle se tourna vers le couloir, hésitante. C'était à Micah d'ouvrir, seulement il était à la salle de bain. La sonnette retentit une nouvelle fois. La petite fille trottina jusqu'à l'une des fenêtres et se hissa sur la pointe des pieds pour tenter d'apercevoir leur visiteur. C'était un homme, mais elle ne distinguait pas bien... sa joue était collée au carreau, elle le voyait presque elle –

Sebastian ! Sebastian venait leur rendre visite ! Ni une ni deux, Sam déboula dans l'entrée et ouvrit grand la porte. « Sebastian ! » s'exclama t-elle en le serrant fort dans ses bras. Elle ne l'avait plus vu depuis longtemps. Micah ne voulait plus qu'ils aillent le voir. Il s'énervait quand elle insistait. « Il faut que tu ailles voir Micah ! » dit-elle en attrapant sa main.

Elle l'entraina à travers la maison, parce qu'elle avait peur pour son frère et qu'elle ne le reconnaissait plus. Il était silencieux et triste. Tout son instinct lui criait qu'il était malheureux mais il ne disait rien. Alors Sam avait peur. Elle était inquiète et personne ne lui disait rien.

*******

Micah s'était changé. Il avait enfilé un pantalon et un t-shirt propre. Il devait faire bonne figure, pour Sam. Il se lava les dents et n'osa pas observer son reflet dans le miroir une fois fini. Une fois prêt à s'abrutir devant la télévision, l'adolescent sortit de la salle de bain et tomba nez avec Sebastian.

Sebastian était chez lui. Micah chercha Sam du regard, elle était restée en retrait au bout du couloir, la moitié de son visage dépassait de l'angle du mur.

Son cœur s'arrêta de battre. Il recula d'un pas, horrifié.

« Qu'est-ce que tu fais chez moi ? »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian    /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian   EmptyVen 22 Mar - 2:37





Micah & Sebastian


Assis, seul, à une table du Morning Coffee. Téléphone en main, ne cessant d’aller et venir sur un contact. L’air… abandonné. C’était surement la vision que tous les clients et employés du café devaient avoir de moi en ce moment. Je me sentais effectivement abandonné, mais surtout impuissant. Comme si on m’avait vidé de mes forces et que je devais rester là à attendre que… quelque chose, n’importe quoi, me tombe dessus. J’ignorais ce qui se passait. J’ignorais si c’était ma faute. J’ignorais si je pouvais y faire quelque chose. J’ignorais juste… tout. Pour la seconde fois de ma vie, je me sentais… sans le moindre pouvoir. Comme si une putain de fatalité m’était arrivée dessus, et que je ne pouvais que la subir en attendant que ça se passe, ou que quelque chose ou quelqu’un arrange les choses. Et je voulais trouver quoi faire. Me morfondre dans mon coin n’allait certainement rien arranger. Je pressais donc la touche « appeler ».

« Allo ? » Au moins, lui, répondait. « Hey, c’est mh, moi. » commençais-je, idiotement. « Merci de cette indication Bas’, que puis-je faire pour toi ? » Il avait l’air occupé, je n’aurais jamais dû appeler. J’étais capable de me débrouiller seul. « Mh, non, tu sais quoi… laisse tomber. C’est pas important. » Je ne savais pas pourquoi je l’avais appelé. Il avait mieux à faire que m’entendre me plaindre. J’avais vingt-cinq ans pour l’amour de Dieu, je pouvais bien m’en sortir tout seul. « Seb, je te connais. C’est tout sauf « pas important » vu ta voix. Qu’est-ce qu’il y a ? » Je pouvais presque entendre l’inquiétude dans sa voix. Je savais que je n’aurais pas dû appeler. Il avait bien assez à faire pour ne pas avoir à se préoccuper de moi. Mais quand même… j’avais besoin de lui. « C’est… je, mh… je sais pas trop ce qui se passe. Mais… c’est un domaine tout nouveau pour moi. Je me fais peut-être des films. Mais, je… » Je marquais une longue pause, me rendant compte que j’étais incapable de véritablement formuler mon problème. J’entendais un souffle à travers le combiné. « C’est Micah ? » « C’est Micah. » confirmais-je, simplement. Parce qu’au final, c’était là le cœur de mon problème.

Je lui expliquais alors que je le sentais de plus en plus distant, sans raison apparente. Tellement que je ne l’avais pas vu depuis des jours, et qu’il ne retournait aucun de mes appels. J’y voyais là le comportement de quelqu’un qui essayait de me quitter, mais ne pouvais me résigner à accepter cette conclusion. Pas sans explication, pas sans une raison, pas… pas alors que tout était si parfait. Il n’avait pas pu se réveiller un matin en réalisant qu’en fait il ne m’aimait pas ? Ou au moins il me l’aurait dit… J’étais sûr qu’il y avait autre chose. J’en étais persuadé, et mon interlocuteur aussi. « Franchement… j’ai vu la manière dont il te regardait. Dans ses yeux c’était pas un amour qui s’efface aussi facilement. Je me trompe peut-être mais… je sais pas. Va le voir, confronte-le. » C’était sûrement la chose la plus logique à faire. Mais je crois que j’avais peur de ce qu’il me dirait si je l’obligeais à me voir. Peut-être que j’étais mieux dans l’ignorance. « Soit il te dira que c’est fini, et dans ce cas-là réserve le premier billet pour New York qu’on aille se bourrer la gueule pour que tu oublies cet idiot. » Je considérais l’option une seconde. « Soit il te dira le problème, et dans ce cas là… sois là pour lui et… résolvez le à deux. » Je murmurais un acquiescement. Evidemment que je serais là pour lui. « Et Seb… oublie ce que j’ai dit. S’il te dit que c’est fini… accroche toi. Ce que vous avez… ça ne peut pas se terminer comme ça. Il est jeune, il pense peut-être que vos problèmes sont insurmontables ou… il veut se protéger. Ou te protéger. Enfin… lâche pas l’affaire facilement. » Je me mordais la lèvre inférieure, essayant de ravaler le sanglot que j’ignorais être là. Je restais muet quelques secondes. « T’as raison… Putain Charlie c’est ton rôle de me prévenir que ça peut faire mal comme ça. » « Quoi ? L’amour ? C’est écrit dans tout bon bouquin et dans toutes les chansons de l’univers. » Il avait pas tort. Mais c’était pas au grand frère d’un jour faire s’asseoir son petit frère pour lui expliquer la dure réalité de la vie ? « Mh, je sais… C’est juste… tout était parfait. » Plus que parfait. On était heureux, amoureux, tout nous venait si naturellement… « C’est toujours comme ça. » Mais je ne pouvais pas avoir juste… une chose qui me rendrait heureux et ne changerait jamais ? La moindre source de bonheur m’était arrachée. Je soupirais, longuement. « Je sais bien… Bon, je vais essayer de trouver le courage d’aller frapper à sa porte. » « Bonne chance petit frère. » Je le remerciais, et terminais l’appel.

Charlie était mon pilier. J’ignorais sincèrement où j’en serais sans lui. Lorsque je disais regretter New York, c’était surtout lui que je regrettais là-bas. Je savais pertinemment ce que j’avais à faire avec Micah. Pourtant, sans les mots de mon frère, j’aurais été incapable de trouver la force de réaliser ça, et encore moins celle de m’exécuter. Il savait toujours ce qu’il devait me dire, et ce que j’avais besoin d’entendre. Gagné par une volonté de fer, j’attrapais ma veste sur la chaise en face, glissais mon téléphone dans ma poche, et annonçais à mes employés que je prenais ma journée avant de sortir en trombe du café.

***

J’étais finalement devant sa porte. Et s’il n’était pas là ? Si je tombais sur son père ? Mon Dieu, j’aurais dû réfléchir plus longuement avant de venir. Mais qu’importe, j’étais là, et je me consumais à petit feu. J’avais besoin de réponse, d’explication, ou juste… de voir qu’il allait bien. Un signe de vie ! Voilà ce dont j’avais besoin en priorité. Je sonnais donc une fois. Pas de réponse. Peut-être que la maison était vide ? Je pouvais pourtant jurer entendre la télévision. Je sonnais une seconde fois. J’attendais un peu… « Sebastian ! » entendais-je Sam hurler en m’ouvrant la porte. « Salut Princesse. » Un large sourire glissa sur mon visage alors que je me baissais à sa hauteur pour la prendre dans mes bras. Avant cet instant, je n’avais pas réalisé à quel point elle m’avait manqué. Je profitais donc de cette étreinte jusqu’à ce qu’elle se décolle de moi pour m’annoncer « Il faut que tu ailles voir Micah ! » avant de m’attraper la main et de m’embarquer dans un couloir. Pour… pourquoi est-ce que c’était la première chose à laquelle elle pensait en me voyant ? Elle m’arrêta au début du couloir. « Micah il… il est tout triste. Je sais pas pourquoi… » Depuis quand pouvait-on être aussi inquiète à sept ans ? Sam était à un âge où on ne pouvait être triste que parce qu’on avait oublié sa peluche dans le bus, ou parce que le prochain Disney mettait du temps à arriver. Pas… parce qu’on s’inquiétait pour son frère. Et j’imaginais Micah du genre à faire son possible pour cacher sa tristesse à sa sœur, et pourtant… elle réalisait la gravité de la situation. Je me rebaissais à sa hauteur, et la prenais à nouveau dans mes bras. Cette fois-ci, pas parce qu’elle m’avait manqué, mais parce que je voulais la rassurer. « Je vais faire mon possible pour l’aider. Pour comprendre, pour lui redonner le sourire. Je… » J’entendais du bruit dans une pièce voisine, et je n’avais pas le temps de poursuivre que la petite me faisait un signe de main pour que j’aille me poster devant la porte. Je posais alors un baiser sur son front, et y allais, attendant inquiet que la porte s’ouvre.

La poignée se tourna enfin, et je vis sortir de ce que je reconnais être une salle de bain… Micah. Ou plutôt le fantôme de Micah. « Qu'est-ce que tu fais chez moi ? » me demanda-t-il, surpris, dans un mouvement de recul. Je restais immobile quelques secondes, choqué et apeuré par la vision de l’homme devant moi. Je le détaillais de bas en haut, et ravalais difficilement ma salive. Je portais un bref regard vers Sam, à l’autre bout du couloir. « Ma belle, tu peux aller regarder la télé pendant que je parle en privé avec ton frère ? » Elle acquiesça d’un signe de tête, et partit en direction du salon. Je reportais mon regard sur le jeune homme, et lui répondais enfin. « Qu’est-ce que je fais chez toi ? Tu oses me poser la question ? » demandais-je, à demie voix, au bord de l’énervement. « Ça fait des jours que je n’ai aucune nouvelles de toi. Tu aurais aussi bien pu être mort sur le bas-côté d’une route que j’en aurais rien su. Tu me connais quand même, comment tu peux me laisser dans l’ignorance autant de temps ? Sauf si ça tu n’as absolument plus aucune considération pour moi et dans ce cas-là j’aimais bien comprendre pourquoi. ». Ma voix commençait à monter, et ne ressemblais plus au murmure que j’espérais pourtant émettre. Je remarquais alors une porte ouverte à côté de nous, et décidais d’y embarquer Micah de force. Par chance, il me semblait tellement faible qu’il n’opposa que peu de résistance. Je le faisais entrer, et me postais sur la porte que je fermais.

J’observais le garçon quelques secondes, et perdais tout l’énervement que j’avais éprouvé quelques secondes plus tôt. « Micah qu’est-ce qu’il t’arrive… ? » demandais-je alors, la voix cassée, l’air inquiet. « Tu ressembles à l’ombre de toi-même. » Il était extrêmement pâle, semblait avoir maigri et… il semblait comme effacé. Toute la joie de vivre qui émanait de lui, même lorsqu’il avait peu de raison de sourire, tout s’était envolé. Et ses yeux étaient gonflés, rougies par ce que j’imaginais être des pleurs. « Micah, tu m’inquiètes. » Je marquais une pause. « Sam… s’inquiète. » Et si ça, ça ne le faisait pas réagir, j’ignorais ce qui le pourrait.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian    /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian   EmptyVen 22 Mar - 20:13





Sebastian & Micah


Sebastian le scruta avec ce qui ressemblait à de l'effroi, avant de congédier sa sœur. Parler en privé ? Micah ne voulait même pas parler du tout. « Qu’est-ce que je fais chez toi ? Tu oses me poser la question ? » L'adolescent serra les dents devant le ton agressif. « Ça fait des jours que je n’ai aucune nouvelles de toi. Tu aurais aussi bien pu être mort sur le bas-côté d’une route que j’en aurais rien su. Tu me connais quand même, comment tu peux me laisser dans l’ignorance autant de temps ? Sauf si ça tu n’as absolument plus aucune considération pour moi et dans ce cas-là j’aimais bien comprendre pourquoi. » Micah ne savait pas quoi répondre. Son sang pulsait dans ses tempes avec ferveur, la panique s'accrochait à sa colonne vertébrale. Un millier d'explications, vraies, fausses, fourmillaient dans sa tête.

Avant qu'il ai pu dire quoi que ce soit, Sebastian saisit son bras. Micah tressaillit au contact brusque et essaya de s'en défaire par réflexe. « Lâche moi ! » Mais Sebastian ne le lâchait pas. Il le traîna littéralement dans sa chambre et le poussa à l'intérieur.

L'adolescent fulminait. L'angoisse et la culpabilité lui rongeaient les entrailles. Sebastian faisait barrage devant la porte, lui coupant toute retraite. Il se sentait pris au piège, tant physiquement que mentalement. « Micah qu’est-ce qu’il t’arrive… ? » Tiens, il retrouvait un semblant de civisme après s'être imposé chez lui, et l'avoir molesté jusqu'à sa chambre sans l'ombre d'une gêne. « Tu ressembles à l’ombre de toi-même. » Un court silence. Micah respirait fort. Il avait l'impression qu'un étau s'était formé autour de ses poumons, et les écrasait à intervalle régulier. « Micah, tu m’inquiètes. Sam… s’inquiète. »

Micah le regarda et ses yeux se remplirent de larmes tout à coup. Il aurait tant voulu se réfugier dans ses bras. Il aurait tant voulu faire disparaître sa peine. Il aurait tant voulu lui dire que ce n'était pas de sa faute. Il aurait tant voulu...

Il appartenait à Sebastian. Il était à lui corps et âme, et il lui avait été arraché.

L'adolescent esquissa un mouvement pour s'approcher lui –

Une infime seconde, il voulu lui revenir, se noyer en lui, soulager rien qu'un peu le fardeau qui creusait un vide inexorable dans son âme.

– puis il avorta son geste.

Il ne pourrait jamais lui revenir. Comment est-ce qu'il pouvait seulement lui avouer, et affronter la stupeur suivit du dégout dans son regard ? Plus jamais il ne voudrait poser les mains sur lui après ça. Et Micah – Micah ne pourrait jamais cesser de l'aimer. Mais il pouvait le laisser partir. Et c'était la bonne chose à à faire. C'était la seule chose à faire. Parce qu'il était perdu et qu'il ne savait plus quoi faire. A part ne pas pouvoir s'empêcher d'aimer Sebastian. Ce qui était une décision stupide que seul un ado stupide avait pu prendre, étant donné que l'univers lui avait offert l'amour et le bonheur pour mieux les lui enlever.

Micah ne pourrait pas supporter de le regarder l'abandonner. Et s'il ne l'abandonnait pas ? Est-ce qu'il y avait seulement une chance pour que –

Qu'importe. Même si Sebastian l'acceptait, que ferait-il ? Il dénoncerait son père. Sam et lui seraient seuls. Il n'y aurait plus personne pour payer les frais d'hôpitaux de maman. Sam serait livrée aux services sociaux, parce que Micah n'avait pas de quoi s'occuper d'elle. Seigneur, il n'avait même pas de quoi s'occuper de lui. Sa vie s'écroulerait sous ses pieds, et il assisterait au massacre, impuissant. Il ne pouvait pas avouer la vérité. Mais il ne pouvait pas non plus laisser Sebastian se morfondre sans réponse. Il devait lui mentir, trancher net et faire l'effort de ne pas être transparent pour une fois dans sa chienne de vie.

« C'est pas ton problème si Sam s'inquiète. »  Sa voix mal assurée tremblait de fatigue. Sa respiration ne s'était pas améliorée non plus. Lui d'habitude si enjoué, capable de dénicher le bien dans chaque petit moment et de s'en contenter, sentait les rats lui dévorer l'estomac. Pourtant, Micah releva le menton. Il pouvait se maitriser. Il devait se maitriser, laisser la tristesse et les remords de côté. Parce que s'effondrer n'était pas une option. Parce qu'il avait encore ça dans les veines. Parce qu'il le fallait, se répétait-il, comme une supplique désespérée à tout son être dont il s'efforçait de contrôler le moindre faux pas. « C'est ma sœur. Je sais m'occuper d'elle, je l'ai toujours fait, alors prétends pas débarquer en putain de héros. J'suis juste – malade, okay ? Mon asthme me lâche pas, j'peux pas toujours faire comme si tout allait bien alors que j'ai à peine le droit de courir sans m'essouffler au bout de dix mètres. » prétexta t-il en haussant les épaules. Ce qui était en partie vrai, pour l'asthme, en tout cas. « Et à quel moment je t'ai demandé de te pointer chez moi au juste ? Je pensais pourtant que le message était passé. C'est terminé Sebastian. » Un haut le cœur acide secoua Micah, ravagé par la comédie détestable à laquelle il se livrait pour ne pas le faire souffrir davantage. Il se mordit la langue pour ne pas flancher et plongea un regard emprunt d'une froide détermination dans celui de Sebastian. « Toi et moi, ça peut pas continuer. M'en veux pas, j'y ai cru, mais la vérité ? C'est que j'ai envie de vivre ma vie, et que le mariage et les gosses c'est pas dans mes projets. »
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Sebastian L. Summers
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Micah & Sebastian


Comment est-ce qu’on avait pu passer de cette nuit sur le port, à nous aimer sous les lanternes qui flottaient devant nous, à cet après-midi où je me sentais tout sauf le bienvenu dans les yeux de Micah ? Je m’étais inquiété pour lui, pour nous. Je vivais avec la peur constante qu’un nouveau malheur me tombe dessus, et… j’avais l’impression que c’était finalement arriver. Mes plus grandes craintes se réalisaient, et je perdais à nouveau une personne que j’aimais. Deux personnes que j’aimais. Et le pire dans tout ça, c’était que j’ignorais ce qui l’avait provoqué. Et j’avais besoin de savoir. Je voulais que pour une fois… juste… une fois, je sois capable d’arranger quelque chose. Mais pour ça, il fallait que j’arrive à faire parler Micah. Et c’était mal parti. Nous n’étions qu’à quelques mètres l’un de l’autre, et pourtant je le sentais si loin de moi, comme s’il mettait lui-même une barrière entre nous. Je l’avais forcé à m’affronter, parce que je savais qu’il aurait tout fait pour s’enfuir de ma confrontation autrement. Pour la première fois avec lui, j’avais profité de notre différence physique pour lui faire faire ce que je voulais. Et je m’en voulais déjà. Seulement… j’avais besoin qu’il me parle, qu’il me regarde dans les yeux et me dise la vérité.

Je ne cessais de l’observer, attendant une réaction, n’importe laquelle. Il bougea. Brièvement, ça aurait aussi bien pu être un tremblement. Mais… j’avais eu l’impression qu’il recherchait ma présence. Comme si le barrage qu’il avait créé entre nous s’était effondré, juste une seconde. Mais c’était juste ce dont j’avais besoin pour me faire garder espoir. Assez pour que je fasse un pas, lâche la porte et tende une main en direction du garçon. « C'est pas ton problème si Sam s'inquiète. » répondit-il enfin. Je me figeais sur place, lançant un regard à la fois triste et choqué vers lui. Comment… comment pouvait-il me dire ça ? Il savait à quel point j’étais attaché à sœur, j’avais tous les droits de me préoccuper de la petite. Et là n’était même pas la question. Je voulais simplement le faire réagir sur son état à lui. « C'est ma sœur. Je sais m'occuper d'elle, je l'ai toujours fait, alors prétends pas débarquer en putain de héros. J'suis juste – malade, okay ? Mon asthme me lâche pas, j'peux pas toujours faire comme si tout allait bien alors que j'ai à peine le droit de courir sans m'essouffler au bout de dix mètres. » Je fronçais les sourcils. Il était « malade » ? Son état ? Sa distance ? L’inquiétude dans le regard de sa sœur ? C’était pas dû à son asthme ça… « Tu crois que je suis là pour jouer les héros ? » demandais-je aussitôt, un brin énervé. « Je suis pas venu pour te dire comment t’occuper de ta sœur. Je suis là parce qu’en ce moment, j’ai plutôt l’impression que c’est elle qui doit s’occuper de toi. Sauf qu’elle ignore pourquoi. Et moi aussi. Et s’il te plait, me dit pas que c’est à cause de ton asthme. » Il me prenait pour un imbécile. La petite m’avait pratiquement demandé d’aider son frère. Pas parce qu’il était malade. Pas parce que son asthme le faisait souffrir. Elle le connaissait assez dans cet état pour ne pas avoir à exprimer cette détresse et cette inquiétude pour lui.

« Et à quel moment je t'ai demandé de te pointer chez moi au juste ? Je pensais pourtant que le message était passé. C'est terminé Sebastian. » Ses paroles m’avaient fait reculer d’un pas, me forçant à rentrer à nouveau en contact avec la porte. Je sentais presque mes jambes me lâcher sous le choc. Ça n’était pas censé faire si mal d’entendre ces mots. Pas quand j’avais toqué à sa porte en étant justement préparé à les entendre. Je m’étais voilé la face. J’étais tout sauf prêt à faire face à cette réalité. Si tant est que c’était réel. Je refusais que ce le soit. J’entendais encore ses mots résonner dans ma tête. Et à chaque fois que je me les répétais, je sentais une nouvelle pression sur mon cœur. Comme si quelqu’un essayait de me l’arracher, toujours plus fort à chaque fois. Et ce quelqu’un c’était Micah. Je voulais lui dire que je n’abandonnerais pas aussi facilement, que quelques soient ses raisons… ensemble on pouvait trouver une solution. Mais… j’en étais juste incapable. Je gardais mon regard par terre, m’aidant de la pression dans mon dos pour ne pas m’écrouler au sol. La gorge nouée, je n’arrivais pas à prononcer le moindre mot. Ce n’était pourtant pas faute d’essayer. « Toi et moi, ça peut pas continuer. M'en veux pas, j'y ai cru, mais la vérité ? C'est que j'ai envie de vivre ma vie, et que le mariage et les gosses c'est pas dans mes projets. » Et là c’était le coup de trop. Ma vision se troublait, mes forces m’abandonnaient, et je me laissais glisser le long de la porte, me retrouvant rapidement assis par terre.

J’ignorais combien de temps je restais là sans rien dire. Je fixais un point sur le sol, essayant de me concentrer sur autre chose que sur ce que Micah venait de me dire. Mais c’était impossible. Je ne cessais de me ressasser ses paroles, tant celles qu'il venait de prononcer, que celles que nous avions échangés des semaines plus tôt. Je me raclais la gorge, essayant de faire disparaître la boule qui m’empêchait de parler. « Rien de ce que tu diras pourra me faire fuir… C’était bien ça tes mots ? » lâchais-je, dans un mélange de déception et d’énervement. « J’ai pas la moindre idée de l’avenir, mais j’ai besoin de toi… Ça aussi tu l’as dit. » continuais-je en portant enfin mon regard rougi par les larmes que je retenais, sur Micah. « Quand je t’ai dit ce que je ressentais je t’ai laissé la possibilité de t’enfuir. » Je retrouvais quelques forces, et en profitais pour me relever, me postant juste en face du garçon. A peine un mètre nous séparait. « Tu aurais pu partir, je t’aurais pas retenu. Mais à la place t’es resté, et tu m’as bien fait comprendre que ton futur… malgré toute son incertitude, tu le voyais avec moi. Je t’ai dit que je te forçais à rien, qu’on pourrait aller très lentement à partir de maintenant. Tu peux donc pas me sortir cette excuse pour me dire que c'est fini. » Je réduisais quelque peu l’espace entre nous, lentement, plongeant mon regard dans le sien. « Tu m’as dit que t’avais besoin de moi. Et je crois que c’est toujours le cas. Maintenant plus que jamais. Parce que tu peux me dire autant que tu veux que c’est terminé, je partirai pas. Parce que je sais qu’il y a un problème plus gros que nous deux. » Je marquais une pause, détaillant le visage creusé du garçon, son teint pâle, et juste… sa tristesse que je le savais essayer de masquer. « Alors tu veux plus de nous ? C’est une chose. Mais je ne t’abandonnerai pas dans cet état. Peu importe ce que tu me diras, je serai là. Je veux t’aider, et je le ferai. Parce que je t’aime, et que ce n’est pas près de changer. ». J'étais loin de m'avouer vaincu face à notre couple, mais pour l'instant, j'avais le sentiment que c'était pas la chose la plus importante que j'avais à régler.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian    /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian   EmptySam 23 Mar - 4:17





Sebastian & Micah


Micah avait frappé en plein cœur, et Sebastian s'était écroulé.

Sebastian s'était écroulé, sous ses yeux. Et Micah n'avait pas bougé. Tout ses muscles s'étaient tendus pour bondir auprès de lui, le retenir, l'empêcher de sombrer. Son cœur lacéré se consumait. Mais sa raison parlait plus fort.

« Rien de ce que tu diras pourra me faire fuir… C’était bien ça tes mots ? J’ai pas la moindre idée de l’avenir, mais j’ai besoin de toi… Ça aussi tu l’as dit. » Micah baissa les yeux pour rencontrer ceux de Sebastian, baignés de larmes contenues. Il serra les poings, tant en l'entendant lui jeter ses propres mots au visage que devant le spectacle insoutenable du mal qu'il lui avait fait. Est-ce qu'il se vengeait ? Est-ce qu'il essayait de lui rappeler combien ils étaient heureux ? Combien tout était parfait ? Combien ils s'appartenaient l'un à l'autre ? Combien Micah avait perdu, et tout ce qu'on lui avait arraché ? Il ne pouvait même pas lui en vouloir. Ce n'était que justice, que monnaie rendue. « Quand je t’ai dit ce que je ressentais je t’ai laissé la possibilité de t’enfuir. Tu aurais pu partir, je t’aurais pas retenu. Mais à la place t’es resté, et tu m’as bien fait comprendre que ton futur… malgré toute son incertitude, tu le voyais avec moi. Je t’ai dit que je te forçais à rien, qu’on pourrait aller très lentement à partir de maintenant. Tu peux donc pas me sortir cette excuse pour me dire que c'est fini. » La résolution dans sa voix le fit frémir. Sebastian s'était relevé, et s'approchait de lui. Micah lutta contre le besoin urgent de reculer. Parce qu'il savait que sa proximité était dangereuse. Son corps appelait le sien, inexorablement. Mais il ne bougea pas, malgré la distance entre eux qui s'amenuisait, malgré le regard pénétrant de Sebastian qui le transperçait comme pour lire en lui tout ce qu'il ne disait pas. « Tu m’as dit que t’avais besoin de moi. Et je crois que c’est toujours le cas. Maintenant plus que jamais. Parce que tu peux me dire autant que tu veux que c’est terminé, je partirai pas. Parce que je sais qu’il y a un problème plus gros que nous deux. » Son affirmation déchira la détermination de Micah comme un éclair déchire le ciel. Inattendue, effrayante, assourdissante. L'adolescent en eut le souffle coupé. « Alors tu veux plus de nous ? C’est une chose. Mais je ne t’abandonnerai pas dans cet état. Peu importe ce que tu me diras, je serai là. Je veux t’aider, et je le ferai. Parce que je t’aime, et que ce n’est pas près de changer. »

Micah se tenait là. Incapable de se défendre, incapable d'encaisser. Le souffle chaud de Sebastian caressait son visage. Le jeune homme ferma les yeux presque douloureusement. Il l'aimait. Sebastian l'aimait, malgré tout. Malgré toutes les horreurs qu'il venait de lui dire. Il ne partirait pas. Il ne le laisserait pas.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, Micah s'avança, à peine. Assez pour que leurs souffles se mêlent et que leurs visages se frôlent sans se toucher vraiment. Ses lèvres s'entrouvrirent malgré lui, muettes, tellement proches de celles de Sebastian. Il ne devait pas faire ça. Il ne devait pas céder. Il ne pouvait plus le toucher comme ça. Il venait de leur enlever ce droit à tous les deux. Il ne pouvait pas le garder, il le savait – il le savait. Alors pourquoi ça faisait si mal ?

« Je – je ne peux pas te le dire. » souffla Micah. Il ne reconnut même pas sa voix, chancelante, brisée. Je l'ai perdu, songea t-il tout à coup. Il avait perdu Sebastian, son unique amour. Juste comme ça, en reconnaissant que oui, il y avait quelque chose. Quelque chose de terrible qu'il devrait avouer tôt ou tard. Et ce fut comme si quelque chose de débloquait en lui. Toutes les larmes que Micah retenait se déversèrent sur ses joues. Et son corps prisonnier de l'interdit demeurait immobile, secoué de sanglots, incapable de se blottir contre Sebastian. Parce qu'il ne le méritait plus. Pas après ce qu'il avait subit, et encore moins après le coup qu'il venait de lui porter. « Je t'en supplie Sebastian, m'oblige pas à te mentir encore une fois. » C'était au dessus de ses forces. Micah était fatigué. Fatigué de lutter contre tout. De mentir à tout le monde. Il avait vu Sebastian s'effondrer par sa faute et ça lui avait transpercé le cœur. Il ne – c'était trop. Trop dur. Il ne s'en relèverait pas. Il le savait maintenant.

L'adolescent baissa la tête, et s'essuya le visage du revers de sa main. « Crois moi. Si tu savais, tu ne voudrais plus de moi. » expliqua t-il piteusement, entre deux respirations erratiques. Ses mains tremblaient, s'agitaient nerveusement. Ses nerfs lâchaient, qu'est ce qu'il devait faire maintenant ? Sebastian ne le laisserait pas dans cet état. Et Micah n'était plus sûr de vouloir qu'il s'en aille. Parce que – parce qu'il ne tiendrait pas longtemps sans lui. Et qu'il y avait Sam. Sam devait être protégée. Elle n'était pas encore abimée, elle avait encore une chance de vivre une vie normale et heureuse. Alors Micah releva un regard brillant de larmes, d'une détresse absolue et d'un tout dernier espoir vers Sebastian.

« Emmènes moi. » s'entendit-il supplier. « Emmènes nous, Sam et moi. Loin d'ici. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian    /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian   EmptySam 23 Mar - 18:35





Micah & Sebastian


Abandonner Micah me serait impossible, et surtout pas maintenant. Il avait réussi à me mettre à terre par ses mots, et j’ignorais encore où j’avais trouvé la force de me relever et d’y faire face… mais il fallait que je continue. Il avait besoin d’aide, j’en étais persuadé. Et si moi, je ne persévérais pas, qui le ferait ? Le jeune homme respirait la détresse, comme s’il recherchait de l’aide, mais n’osais pas l’accepter quand je lui offrais. Pourquoi gardait-il cette distance ? Qu’est-ce qu’il pouvait bien cacher ? Je ne le forcerais jamais à parler, et pour l’instant, tout ce que je voulais était qu’il accepte ma présence, qu’il n’essaye plus de me faire partir. Je le sentais alors se rapprocher de moi, doucement, sans pour autant me toucher. J’en avais envie. Je voulais juste sentir sa peau sous la mienne, lui montrer que j’étais toujours là, et que je le serai toujours. Peu importe la force avec laquelle il me demanderait de partir, si j’avais le moindre doute sur ses propos, et si j’avais la moindre sensation qu’il avait besoin de moi, je resterais. Il était si proche de moi. Je pouvais sentir son souffle sur mon visage. Je n’avais que quelques millimètres à faire pour déposer mes lèvres sur lui, pourtant, je sentais que je n’y étais pas invité. « Je – je ne peux pas te le dire. » m’avoua-t-il enfin, m’indiquant que j’avais eu raison de rester, que quelque chose le tracassait. Assez pour qu’il ne puisse pas me l’expliquer. « Tu peux tout me dire Micah. Quoi qu’il se passe, je serai là. » le rassurais-je, la voix pleine d’inquiétude. Et c’est à ce moment que je le vis craquer.

Les larmes coulèrent à flot sur ses joues, et je voulais immédiatement le prendre dans mes bras. Pourtant, j’étais pétrifié sur place. La distance était toujours présente entre nous, et ne savais pas s’il me voulait contre lui. Je lui tendais alors une main réconfortante, et laissais mes doigts glisser le long de son avant-bras, comme pour l’habituer à ma présence. Je le caressais doucement, essayant à ma façon de le consoler, de faire disparaitre ses larmes et sa tristesse. « Je t'en supplie Sebastian, m'oblige pas à te mentir encore une fois. » reprit-il, difficilement, presque honteux. J’essayais de rencontrer son regard, même si celui-ci recherchait plutôt le sol. « S’il te plait… ne me mens plus. Je supporte pas de te voir comme ça et de juste… pas savoir quoi faire. » Chaque mot prononcé me blessait, parce que c’était la vérité. Je me sentais impuissant. J’aimais Micah, et je savais qu’il m’aimait aussi. Mais s’il n’arrivait pas à me dire ce qu’il avait ou juste… me dire ce dont il avait besoin, je n’arrivais pas à arranger les choses. Je n’osais même pas le prendre dans mes bras et essuyer ses larmes. J’étais parfaitement inutile.

« Crois-moi. Si tu savais, tu ne voudrais plus de moi. » m’expliqua-t-il finalement, avant de baisser la tête, et d’essayer lui-même ses larmes. Je posais un regard triste sur le garçon, et restais silencieux quelques instants. Ses paroles se répétaient dans ma tête. J’avais beau y réfléchir, je ne voyais rien qui pourrait un jour m’empêcher de ne plus l’aimer et le vouloir près de moi. Je brisais alors toutes les barrières entre nous, et portais ma main à son visage, effaçant d’un revers de pouce les restes de larme sur sa joue. Je n’avais pas le temps de dire quoi que ce soit, de le rassurer, qu’il releva son regard humide vers moi : « Emmènes moi. Emmènes nous, Sam et moi. Loin d'ici. » . Il me suppliait. Pour la première fois depuis que j’étais chez lui, il me demandait enfin mon aide. Il ne m’en fallait pas plus pour briser la dernière distance entre nous, et de le prendre dans mes bras. Je me montrais rassurant et surtout protecteur, enroulant mes bras de telle façon à ce qu’il ne puisse que s’enrouler à son tour autour de moi. Plus rien ne pouvait le toucher, plus rien ne pouvait l’affecter. Il n’avait que ma présence contre lui, et je ne le laisserais plus partir. Serrés l’un contre l’autre, caressant l’arrière de son crâne, je lui murmurais contre son oreille : « Je suis là… je suis là… Je ferai tout ce que tu veux. On peut partir, où tu veux, aussi longtemps que tu veux. Si c’est ce dont tu as besoin… ». Je le berçais quelque peu, embrassant doucement ses cheveux. Je serais toujours plus mon étreinte, ayant peur que si je le lâchais, ne serait-ce qu’une seconde, il disparaitrait.

Je profitais donc de sa présence encore un peu, et me décollais du garçon juste assez pour que nos visages soient face à face. Je portais une main à sa joue, et effaçais les larmes que j’y voyais. En voyant de nouvelles couler, je venais déposer délicatement mes lèvres sur chacune d’entre elles, les embrassant pour qu’elles disparaissent. « Je t’aime tellement… je supporte pas de te voir comme ça… » murmurais-je en effaçant une dernière larme. Je caressais son visage quelques secondes, essayant de faire transparaitre dans mes gestes tout l’amour que je pouvais lui porter. « Je peux pas te forcer à me dire ce qu’il y a. Et je ferais n’importe quoi pour toi, même si tu refuses de me l’expliquer. Mais je veux juste que tu saches que tu peux tout me dire. Rien ne pourra changer ce que je ressens pour toi, et je ne te jugerai jamais. » Je marquais une courte pause, juste assez longue pour me laisser embrasser sur front tendrement. « J’ai envie que tu te sentes en sécurité avec moi. Si tu penses que fuir peut t’aider, on partira. Mais il faudra bien revenir un jour, et… je sais pas quoi faire Micah… » Je m’avouais vaincu, impuissant. Je collais ma joue contre la sienne, et me laissais respirer son odeur pour me rassurer, pour me donner le courage de surmonter toute cette situation, même j’ignorais toujours quel était le véritable problème. Je savais juste que si Micah pouvait s’ouvrir encore un peu à moins, on surmonterait ça, ensemble.
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MessageSujet: Re: /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian    /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian   EmptyDim 24 Mar - 1:17





Sebastian & Micah


Le contact des bras de Sebastian embrasa les sens et le corps de Micah. L'adolescent perdit instantanément pied, et le fil de ses idées. C'était si bon de le retrouver. De s'enivrer de l'odeur suave qui se dégageait de sa peau et de son souffle chaud, de s'ancrer à la solidité de son corps. Micah voulait se fondre dans ses bras et ne plus jamais les quitter. Désespérément, les siens s'accrochaient à son dos, ses doigts s'enfonçaient dans ses vêtement, s'y agrippaient comme si sa vie en dépendait. Et c'était le cas.

Cette pensée l'effleura, plus légère qu'une plume. Il était éperdument amoureux de Sebastian. Renoncer à lui, ce n'était pas seulement renoncer à la passion de l'avoir auprès de lui, à l'envie oppressante de le toucher, d'embrasser ses lèvres, au besoin dévorant de ne faire qu'un avec lui. Non. C'était renoncer à quelque chose de beaucoup plus fort, de plus profond, de plus immense, de plus solide. C'était écrit. C'était ainsi que les choses devaient être. Micah aimait Sebastian. Micah aimerait toujours Sebastian.

Pourtant il se sentait si seul. Si sale.

Alors Micah s'accrochait à Sebastian de toute ses forces. Parce que cette étreinte pouvait être leur dernière et qu'il voulait que ses bras qu'il chérissait tant soient l'écrin de son dernier répit.

« Je suis là… je suis là… Je ferai tout ce que tu veux. On peut partir, où tu veux, aussi longtemps que tu veux. Si c’est ce dont tu as besoin… » murmura Sebastian à son oreille. Il n'était que douceur et sa présence comme le soleil était chaude, forte, et intimement réconfortante. Et ses mots. Oh ses mots. S'il savait. S'il savait combien Micah désirait fuir à tout jamais.

Beaucoup trop tôt, Sebastian se détacha de lui pour caresser sa joue. Ses doigts étaient étaient si doux sur son visage. Micah cligna des yeux pour le contempler derrière le rideau de pleurs qui lui brouillaient la vue, et les quelques larmes qui perlaient au bord de ses cils roulèrent sur ses joues. Sebastian se pencha vers lui, et Micah voulu le retenir croyant qu'il allait l'embrasser. Sauf que – qu'il embrassait ses larmes. Et le geste était si affectueux, si tendre – Micah ferma les yeux un instant. « Je t’aime tellement… je supporte pas de te voir comme ça… » lui confia t-il en le caressant affectueusement.

« Je peux pas te forcer à me dire ce qu’il y a. Et je ferais n’importe quoi pour toi, même si tu refuses de me l’expliquer. Mais je veux juste que tu saches que tu peux tout me dire. Rien ne pourra changer ce que je ressens pour toi, et je ne te jugerai jamais. J’ai envie que tu te sentes en sécurité avec moi. Si tu penses que fuir peut t’aider, on partira. Mais il faudra bien revenir un jour, et… je sais pas quoi faire Micah… »

L'adolescent s'autorisa à frémir une dernière fois sous le bref contact de ses lèvres sur son front, avant de revenir à l'infecte réalité. La réalité où il ne pouvait pas fuir, ni avec Sebastian, ni avec Sam. Où il avait perdu le premier et refusait d'abandonner la seconde. Où il était prisonnier, sans aucune autre solution que subir, que se laisser infliger tout ce mal, persuadé que c'était la meilleure solution pour tout le monde.

Parce qu'il faudrait bien revenir un jour selon Sebastian. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il lui disait ça ? Pourquoi il ne l'emmenait-il pas ? Il l'avait supplié, et quoi ? Ce n'était pas suffisant ? La détresse s'empara de l'adolescent, accompagnée de ses favorites, la peur et la colère.

« Il n'y a rien à faire. » constata amèrement Micah en reculant à contrecœur. Il était trop tard. Trop tard pour lui. Inconsciemment, l'adolescent continua de reculer, ses pensées s'emmêlaient dans son esprit. Les mots de Sebastian se heurtaient aux souvenirs cuisants des caresses intruses d'un autre homme sur son corps. « Je suis tombé amoureux de toi. » dit-il alors que de nouveau, la panique et l'incertitude empoisonnaient ses veines. « Vraiment amoureux. Et je sais – je sais que t'es pas prêt à entendre la vérité. Parce que tu te diras que finalement, j'étais juste le pauvre gosse avec qui t'as perdu ton temps. Alors que pour moi ça comptait, par dessus tout. » Sa voix s'érailla. Chaque mot le transperçait un peu plus, brisait ce qui restait de son âme. Quelque part dans ses entrailles, un serpent s'acharnait à coup de crocs sur son cœur exsangue. Micah heurta son lit à force de reculer, et s'immobilisa, le regard rivé sur Sebastian.

Et ce fut trop. Trop à endurer. Micah craqua. Sebastian méritait de savoir la vérité. Il méritait de savoir ce que Micah était devenu. Ce qu'il avait fait et enduré. Et de mesurer pleinement quelle erreur il avait commise en imaginant son avenir avec lui.

« Tu crois vraiment que rien ne pourra changer ce que tu ressens pour moi ? Tu le crois vraiment ? » cracha t-il avec la hargne d'un animal blessé. Il n'avait pas voulu utiliser ses mots, ni ce ton agressif. Mais Sebastian se trompait. Il n'avait pas idée de la vérité. Rien ne serait plus jamais comme avant. Micah sentait plus que jamais ses dents déchirer la peau fragile de ses lèvres. Mais surtout il y avait ce martèlement implacable dans son ventre. Cette impression atroce qu'un marteau percutait ses intestins comme autant de syllabes destructrices, repassant sans pitié sur ses nerfs déjà à l'agonie, survoltés pas une colère désespérée. « Tu veux savoir que t'es plus le seul homme à avoir posé les mains sur moi ? » Il s'était mis à crier sans s'en rendre compte, choqué par ses propres mots. Parce que le dire rendait l'horreur encore plus réelle, et que la partager avec l'homme qu'il aimait était tellement humiliant. « Tu veux savoir combien mon père rêve de me baiser ? T'es prêt à entendre ça ? Tu crois que ça va t'aider ? Que tu vas savoir quoi faire maintenant ? A part faire demi tour et t'en aller ? »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian    /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian   EmptyDim 24 Mar - 2:52





Micah & Sebastian


C’était si bon de retrouver les bras de Micah. Je l’avais senti se détacher de moins de plus en plus dernièrement, tellement que je n’avais plus senti son corps contre le mien pendant de trop longs jours. C’était difficile à avouer et assurer, mais j’étais complètement du garçon. J’avais besoin de sa présence, de sa peau contre la mienne, de son rire dans mes oreilles… Alors le sentir à nouveau entre mes bras, même si c’était pour le réconforter et ôter ses pleurs… je me sentais à ma place. C’était là que je devais être, avec Micah. Tant de manière générale qu’aujourd’hui, parce qu’il avait besoin d’une épaule sur laquelle pleurer et d’une main chaude pour effacer ses larmes. Et il devait être rassuré. Il n’était pas seul, et ne devait surtout pas essayer de me faire fuir. Je ne savais même pas comment j’avais réussi à me relever après les mots qu’il m’avait dit, et pourtant j’étais encore là. Surement parce que mon amour pour le garçon était plus fort que ses mensonges, plus fort que sa volonté à me protéger. Parce qu’au final, c’était bien ça qu’il avait essayé de faire ? Il avait peur que je découvre la vérité, qu’elle me ferait fuir tôt ou tard.

Micah tremblait contre moi, mais je le sentais aussi s’agripper, comme s’il avait encore plus besoin de mon étreinte que je ne le pensais. Pourtant, malgré sa volonté évidente à me vouloir près de lui… il se mit à reculer. « Il n'y a rien à faire. » m’avoua-t-il, se détachant complètement de moi, et reculant. Je le regardais attristé, souhaitant lui dire qu’il devait garder espoir. Mais espoir de quoi ? Et si je lui promettais de résoudre quelque chose sur lequel je n’avais pas de pouvoir ? Je m’étais promis de le protéger, de le rendre heureux. Et si j’en étais incapable ? « Je suis tombé amoureux de toi. » reprit-il, une certaine panique dans sa voix. Qu’est-ce qui pouvait l’angoisser dans le fait de m’aimer ? « Vraiment amoureux. Et je sais – je sais que t'es pas prêt à entendre la vérité. Parce que tu te diras que finalement, j'étais juste le pauvre gosse avec qui t'as perdu ton temps. Alors que pour moi ça comptait, par dessus tout. » Quoi ? Non ! Il ne pouvait pas me dire ça. Je le vis reculer de plus en plus, et m’empressais de réduire la distance entre nous. Je lui laissais tout de même son espace, ne souhaitant pas l’étouffer alors qu’il était déjà bloqué par son lit. « Peu importe ce que tu me diras… je regretterais jamais de t’avoir donné mon cœur. Tous les moments que j’ai passés avec toi ont compté, et j’ai bien l’intention d’en vivre d’autres qui compteront tout autant. » lui confiais-je avec certitude. Il n’arriverait pas à mettre en doute la confiance que j’avais en notre relation.

Je n’arrivais pas à croire qu’il puisse tant douter de moi, de nous. Il connaissait l’étendue de mes sentiments à son égard, il savait tous les projets que j’avais et auxquels je continuerais de rêver, peu importe les épreuves. Au contraire, tout ça ne faisait que renforcer mon affection pour lui, parce que si j’arrivais à lui prouver qu’on pouvait surmonter une telle épreuve, quelle qu’elle soit, plus rien ne pourrait nous toucher. « Tu crois vraiment que rien ne pourra changer ce que tu ressens pour moi ? Tu le crois vraiment ? » « Oui je le crois. » répondais-je aussitôt, sentant que le jeune homme était sur le point d’enfin m’avouer ce qu’il se passait. Je commençais presque à le regretter à force de sentir cette… animosité dans sa voix. Il semblait presque plus énervé que triste à présent. Je tentais de me rapprocher à nouveau, doucement, lorsque ses mots me stoppèrent net : « Tu veux savoir que t'es plus le seul homme à avoir posé les mains sur moi ? » . Je me figeais sur place, et lançais un regard à la fois inquiet et interrogatif vers le garçon. « Qu – quoi ? » Un millier de connexions se firent dans mon cerveau. Toute personne normale serait venue à la conclusion que Micah m’avait trompé, et que c’était sa culpabilité qui le rongeait tant. Mais au plus profond de moi, je savais que ce n’était pas ça. C’était bien pire. Il n’aurait pas eu cette réaction autrement. Son rejet du monde extérieur, sa panique constante, ses forces qui l’abandonnaient... Ce n’était pas là les signes de tromperie.

Je sentais soudainement quelques larmes glisser sur mon visage, mais j’étais trop dans l’attente de plus d’explications de la part de Micah pour me préoccuper de devoir les essuyer. Je l’observais alors, le regard flouté par l’humidité lorsqu’il reprit. « Tu veux savoir combien mon père rêve de me baiser ? T'es prêt à entendre ça ? Tu crois que ça va t'aider ? Que tu vas savoir quoi faire maintenant ? A part faire demi-tour et t'en aller ? » J’avais l’impression de recevoir un coup dans la poitrine. Le même genre de coup que lorsque j’avais trouvé mon frère en larme sur le palier de ma porte neuf mois plus tôt. Je retenais un sanglot, laissant juste à mes yeux la liberté de pleurer à leur guise, parce que j’étais bien incapable de les retenir. Je me passais les mains sur mon visage, essayant à la fois d’effacer toutes mes larmes, et de contenir mon choc. Je restais ainsi un temps indéterminé, juste assez longtemps pour me repasser en tête les dernières phrases que Micah m’avait presque hurlé. J’ignorais complètement quoi faire, comment réagir, que dire. J’aurais aimé pouvoir appeler Charlie à ce moment très précis, parce que d’habitude, c’était lui qui arrivait à me donner de bon conseil pour que j’arrive à trouver des solutions. Mais là, j’étais seul, et il fallait que je fasse quelque chose.

Toujours le visage dans mes mains, je brisais le silence d’un franc : « Je ferai pas demi-tour. ». C’était là une évidence. Effectivement, je ne savais toujours pas quoi faire, mais il y a une chose dont j’étais sûr… c’est que je n’étais pas près de partir. Jamais. J’essuyais finalement complètement les larmes sur mon visage d’un revers de manche, et jetais mon regard vers Micah, toujours à quelques pas de moi. Je voulais lui montrer que je pouvais être fort pour lui, que malgré les larmes qui coulaient toujours malgré moi, je pouvais supporter son aveu, et que ça ne changeait rien, que je tiendrais mes promesses. Je faisais quelques pas, assez pour me permettre de tendre le bras et de venir caresser l’avant-bras du garçon. Je prenais sa main dans la mienne avant de plonger mon regard dans le sien. « Je sais ce qu’on va faire. » annonçais-je sûr de moi, lançant un léger sourire à mon compagnon. « Tout d’abord… tu vas faire tes valises. Pour toi et Sam. Prends tout ce dont vous avez besoin, parce qu’à partir de maintenant, c’est chez moi que vous allez vivre. » Je marquais une légère pause, gagnant en assurance au fil de mes mots. « Ensuite, une fois que tu seras loin de tout ça… » Je désignais l’environnement autour de nous. « Tu vas me raconter ce qui s’est passé. On prendra tout le temps qu’il nous faudra, parce que je ne veux pas te brusquer, mais je veux que tu me dises ce qu’il t’a fait… » Mon confiance en moi brisa en éclat à ce moment-là. Parler à voix haute de ce que j’avais compris était beaucoup plus difficile que ce que je pensais. « Je peux tout entendre. Regarde-moi, je suis toujours là, et je le serai toujours. » Je serais un peu plus sa main dans la mienne. « J’ignore la gravité de la situation, mais il suffit que je vois l’état dans lequel il a osé te mettre pour savoir que ça ne peut pas rester impuni. » J’essayais de rester le plus posé et le plus calme, mais à l’idée de savoir ce que son père avait pu lui faire… J’en avais la nausée. Micah… cet homme si tendre, si aimant, lui qui méritait tant de garder son sourire sur son visage… Comment avait-il pu à son propre fils ? « Mais pour l’instant, ne nous préoccupons pas de ça. Je veux juste vous voir Sam et toi… loin d’ici. S’il te plait… » suppliais-je presque, posant une main timide sur sa joue que je caressais lentement, lui montrant toute l’attention et l’amour que je lui portais toujours.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian    /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian   EmptyDim 24 Mar - 20:38





Sebastian & Micah


« Je ferai pas demi-tour. »

Co – comment ? « Tu ne... » comprends pas, voulu ajouter Micah. Il venait de lui porter le coup de grâce. Sebastian était... Il l'avait vu s'effondrer. Pas physiquement cette fois. Quelque chose s'était brisé dans son regard. Ses dernières défenses venaient de craquer et deux sillons brillants ornaient ses joues.

Tout était de sa faute. Micah le savait, il était prêt à en assumer les conséquences. Alors pourquoi ? Pourquoi il ne partait pas ? Il avait pourtant été clair. Qu'est-ce que Sebastian n'avait pas compris ?

La réalité le frappa tout à coup. Sebastian avait compris. Il avait parfaitement bien compris. Et il avait décidé de rester, malgré tout. Parce qu'il l'aimait, lui, malgré ses mensonges, malgré la vérité pire encore. Micah sentit son cœur se gonfler de reconnaissance et de culpabilité. De nouvelles larmes vinrent border ses yeux, secoué par l'émotion. Il voulait lui dire merci et pardon, mais les mots restaient noués dans sa gorge.

Puis Sebastian s'approcha, et cette fois Micah ne recula pas. Il ne bougea pas non plus lorsque ses doigts frôlèrent son bras, serrèrent doucement sa main. « Je sais ce qu’on va faire. » Le jeune homme ne le lâchait plus des yeux. Sebastian lui souriait. Où est-ce qu'il trouvait encore la force de lui sourire ? Et qu'est-ce que Micah avait bien pu faire pour mériter Sebastian ? Sa force, son soutien, son amour... « Tout d’abord… tu vas faire tes valises. Pour toi et Sam. Prends tout ce dont vous avez besoin, parce qu’à partir de maintenant, c’est chez moi que vous allez vivre. » Micah hocha la tête. Il était à bout de forces, et ce que Sebastian demandait... ça ressemblait à son désir de fuite. Et c'était tout ce dont il avait besoin. Partir. Tout ce que son instinct de survie, dernier vestige de sa réflexion engourdie par la souffrance et les stress, lui hurlait de faire. « Ensuite, une fois que tu seras loin de tout ça… Tu vas me raconter ce qui s’est passé. On prendra tout le temps qu’il nous faudra, parce que je ne veux pas te brusquer, mais je veux que tu me dises ce qu’il t’a fait… » Alors il voulait savoir. L'adolescent baissa la tête honteux, incapable d'affronter son regard. La simple idée de lui raconter secouait son estomac en une nouvelle nausée acide. « Je peux tout entendre. Regarde-moi, » Micah obéit, et releva le visage « je suis toujours là, et je le serai toujours. J’ignore la gravité de la situation, mais il suffit que je vois l’état dans lequel il a osé te mettre pour savoir que ça ne peut pas rester impuni. » Non. Non ! Il ne devait pas ! Il n'avait pas le droit d'intervenir. Trop de choses étaient en jeu. Trop de mal en découlerait. Micah serra sa main, aiguillonné par un nouveau pic de stress. Il ouvrit la bouche affolé, mais Sebastian le coupa dans son élan. « Mais pour l’instant, ne nous préoccupons pas de ça. Je veux juste vous voir Sam et toi… loin d’ici. S’il te plait… »

Cette fois c'était lui qui suppliait, et c'était insupportable. Micah ne voulait plus jamais voir ce masque de souffrance sur son visage, alors il s'exécuta. Il relâcha la main de Sebastian et quelques secondes un silence flotta entre eux. « Pardon. » finit par dire l'adolescent dans un murmure. Du bout des doigts il effleura la joue de Sebastian, retrouva le contact rugueux qu'il lui avait tant manqué. « Je te demande pardon. Je – » sa voix se brisa alors qu'il ne savait pas quoi dire d'autre. Ce n'était pas le moment. Ils devaient partir. Faire leur valise et s'en aller. Après, ils pourraient parler. Après il retrouverait ses mots. Après il pourrait le remercier et s'excuser.

Micah recula doucement sa main et se détourna pour attraper son sac à dos. Il n'avait pas grand chose à emporter. Ses vêtements, et quelques affaires de toilette. Comme un automate, il empaqueta le tout et fit de même pour les affaires de sa sœur. Avec plus de soin cette fois. Soigneusement il plia ses affaires, fourra sa licorne en peluche dans sa valise rose à roulette au format petite fille. Ses crayons de couleur parce qu'elle adorait dessiner, l'écharpe et le bonnet que maman lui avait tricoté au cas où il ferait frais à nouveau. « Qu'est ce que je vais lui dire ? » se demanda t-il tout à coup à voix haute. Il n'y avait pas songé. Sam n'était au courant de rien et il n'avait pas la force d'inventer un mensonge. Juste aujourd'hui, il n'en pouvait plus de mentir.

« Est-ce que... » Micah se détourna de sa tâche un instant et s'adressa à Sebastian. « Est-ce que tu peux aller dire à Sam qu'on va chez toi ? Elle posera pas de question, elle me harcèle tout le temps pour qu'on aille te voir. » Cette pensée lui arracha un demi-sourire. Elle allait sauter de joie, et vouloir emmener Cachou pour que lui aussi il retrouve Carpette. Sebastian avait prit cette place dans leur vie qui l'avait rendu indispensable et irremplaçable. « Je lui expliquerai tout – moi même. Demain. »

Une longue demi-heure plus tard, Cachou était au bout de sa laisse, Sam traînait sa valisette rose hors de la maison, sans se poser de questions parce qu'elle aurait prétexté n'importe quoi pour se pavaner sur le trottoir avec sa valise à roulettes. Micah ne comprendrait jamais les filles et leur drôles de lubies, même à sept ans.

De son côté, l'adolescent eut l'agréable surprise de voir que Sebastian était venu en voiture. Sam et le chien se partagèrent l'arrière, il hésita un instant main sur la portière passager, et jeta un regard vers la maison. Il ne reviendrait pas. Il avait perdu son père. Il ne restait plus que Sam et lui maintenant, et un sentiment de solitude lui serra le cœur. Puis il rencontra le regard de Sebastian de l'autre côté de la voiture.

Il n'était pas seul. Sebastian lui avait prouvé qu'il était là et qu'il le resterait toujours. Mais qu'en était-il d'eux ? Qu'est-ce qu'ils allaient devenir ? Micah chassa les questions qui assaillaient son esprit, puisa le courage qui lui manquait dans le regard de Sebastian et monta dans la voiture.

*****

« Vas mettre ta valise dans la chambre. » admonesta fermement l'adolescent à sa petite sœur, greffée à Carpette. Le pauvre ours avait été attaqué en même temps par Cachou et la petite fille. Micah n'aurait pas voulu être sa place. « D'accord ! Tu viens Carpette ? » demanda Sam en se décollant de lui. Et elle fila dans l'escalier suivie des deux chiens.

Micah entendait encore les ''toc'' de sa valise qui cognait contre les marches lorsqu'il déposa son sac à dos au sol, et se tourna vers Sebastian, qui venait de refermer la porte derrière eux. C'était étrange. Il était à la fois soulagé et plein de maladresse. Un million de pensées lui traversait l'esprit, mais il n'osait pas. Ni parler, ni le toucher, ni l'approcher de trop près, alors qu'il en mourrait d'envie. « Je peux prendre une douche ? » demanda t-il, alors qu'il n'avait depuis longtemps plus l'habitude de demander l'autorisation pour faire quoi que ce soit.
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian    /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian   EmptyLun 25 Mar - 0:02





Micah & Sebastian


« Pardon. » J’avais les yeux pleins d’eau, mais refusais de laisser mes larmes couler à nouveau. Pas devant Micah. Mais il passa sa main sur mon visage, caressant ma joue du bout des doigts et… c’était la première fois qu’il faisait le premier pas. Depuis que j’étais arrivé, j’étais le seul à l’avoir touché, il ne m’avait jamais rejeté mais… ce n’était pas pour autant lui qui recherchais mon contact. Et là, ce geste normalement si anodin me fit sourire, et c’est finalement une larme de joie qui perla au coin de mon œil. « Je te demande pardon. Je – » Je secouais négativement la tête, lentement. « Non… non… t’excuses de rien. Il y a rien à pardonner. » Je ne savais même pas pour quoi il me demandait le pardon. Je pouvais imaginer ce qui lui passait par la tête, mais il n’avait réellement pas à s’excuser. Tout ce qui lui arrivait, ce qu’il m’avait dit, ce qu’il avait fait… rien de ça n’était sa faute. Je le laissais se détacher finalement de moi, et rassembler quelques affaires. Je profitais de son inattention pour me tourner, et fixer la porte de la chambre, laissant couler les dernières larmes qui ne demandaient qu’à sortir. Je passais la main sur mon visage, essayant de rassembler mes dernières forces pour me ressaisir. Tout irait bientôt mieux. Une fois sortis d’ici, on irait tous mieux.

J’expirais longuement, reprenant peu à peu mes esprits, et essuyais mes dernières larmes lorsque la voix de Micah me rappela à sa présence. « Qu'est ce que je vais lui dire ? » Je me tournais pour lui faire à nouveau face. « Est-ce que... Est-ce que tu peux aller dire à Sam qu'on va chez toi ? Elle posera pas de question, elle me harcèle tout le temps pour qu'on aille te voir. » Cette dernière information me fit sourire, à la fois parce que j’étais ravi de voir que je comptais pour la petite, mais surtout parce que je vis un léger sourire se glisser sur le visage de Micah lorsqu’il avait parlé. C’était le premier depuis longtemps, et il était éblouissant. « Je lui expliquerai tout – moi même. Demain. » J’acquiesçais d’un léger signe de tête. « D’accord. Je vais lui dire. » répondais-je simplement avant de le laisser finir ses valises dans la chambre. Je faisais un arrêt furtif dans la salle de bain pour vérifier que j’avais visage humain, et qu’on ne remarquait pas trop que j’avais pleuré. Inutile que l’enfant se pose des questions maintenant. Je faisais peine à voir, mais ça irait. Je retrouvais alors Sam, une brique de jus de pomme dans les mains, assise sur le canapé en face de la télévision.

« Il va mieux Micah ? » me demanda-t-elle immédiatement tandis que je m’asseyais à ses côtés. « Ça ira mieux. » répondais-je aussitôt. Parce que pour l’instant, et elle le verrait bien elle-même, le garçon était encore loin d’être en forme. Mais j’avais confiance. Je savais qu’avec un peu de temps, une fois qu’il se sentirait en sécurité, et aimer tant par moi que par Sam… tout finirait par s’arranger. « Mais en attendant vous allez venir chez moi un peu, tu veux ? » « Oh oui ! » Elle m’avait répondu avec une telle rapidité et une telle joie qu’elle en avait presque fait voler son jus de fruit que je rattrapais au vol. « Oh, pardon. » s’excusa-t-elle, penaude, récupérant sa brique dans ma main. Je riais à sa maladresse. Elle et Micah n’étaient pas frère et sœur pour rien. Dans les minutes qui suivirent, j’aidais les deux Summers à vérifier qu’ils avaient bien toutes leurs affaires, et les invitais à rejoindre ma voiture que j’avais gardé un peu plus bas dans la rue. Une fois les valises dans le coffre, Sam et Cachou à l’arrière, je n’attendais plus que Micah qui semblait faire comme ses adieux à sa maison. Il reporta son regard vers moi, et je lui lançais un franc sourire. Je l’espérais porteur d’espoir. Il ne devait pas s’attrister de partir. Une vie meilleure, plus saine, l’attendait lui et Sam. Du moins, c’est ce que je comptais bien leur apporter.

***

Une fois chez moi… chez nous ? Chez nous. Je laissais Micah et Sam entrer les premiers, et entendais l’aîné indiquer à la petite d’emmener ses affaires à l’étage. Suivie de près par Carpette qu’elle venait d’assaillir, et de Cachou qui venait de faire de même, elle s’exécuta. Je refermais la porte, et m’approchais d’un Micah… perdu. « Je peux prendre une douche ? » me demanda-t-il timidement. Je m’approchais de lui, et posais mes mains sur ses deux bras que je caressais lentement. « Tu es ici chez toi. Tu l’as toujours été. Pas la peine de me demander l’autorisation. Pour quoi que ce soit. » lui expliquais-je calmement. Je le sentais gêné, comme s’il avait perdu tous ces repères ici. Mais je voulais qu’il se sente à l’aise ici, comme il l’avait toujours été auparavant. Dès sa première soirée il n’avait jamais hésité à faire quoi que ce soit. Je voulais que sa liberté revienne. « Je vais aller préparer un petit truc à manger pendant ce temps. » lâchais-je avant de poser un rapide baiser sur sa joue sans vraiment réfléchir. C’était un automatisme. J’avais l’habitude de le quitter en lui faisant un dernier baiser, et malgré les circonstances, je n’arrivais pas à perdre mes habitudes. Et dans un sens… j’en avais de toute façon pas envie. J’essayais de rendre les choses le plus normales possible, faire comme si toute cette situation ne changeait rien. Parce qu’elle modifierait nos vies d’une certaine manière, mais notre relation… elle n’avait pas à en être modifiée. Je caressais du bout des doigts l’un de ses bras en le laissant, et rejoignais rapidement la cuisine tandis qu’il montait rejoindre la salle de bain.

Vue l’heure, je me décidais à préparer quelques gaufres, et fus rapidement rejoint par Sam et les chiens. « Qu’est-ce que tu faiiis ? » demanda-t-elle, enjouée. « Gaufres. Tu veux m’aider ? » répondais-je aussitôt. Elle répondit par l’affirmatif, et se retroussa les manches pour me donner un coup de main. Cet instant me rappelait celui quelques mois plus tôt, la semaine de mon anniversaire. L'enfant et moi avions préparés ensemble de cupcakes dans une ambiance... quelque peu gênante à l'époque. Et au final, ça n'avait pas beaucoup changé. Il ne nous fallut pas très longtemps pour venir à bout de notre préparation, et préparais quelques chocolats chauds pour accompagner le plat. J’installais Sam devant la télévision avec tout ça, et me décidais à faire un plateau repas quand je portais en haut. Je retrouvais Micah dans ma chambre, en train de finir de s’habiller. Je posais le plateau au centre du lit, et m’asseyais sur l’un des bords. « J’ai pensé que tu pourrais sûrement manger quelque chose. » confiais-je en regardant le garçon. « Sam s’occupe avec les chiens en bas. Si tu veux rester encore un peu ici au calme… » proposais-je, prenant en main le café que j’avais emmené avec moi. Je ne savais pas trop quoi faire ou ajouter de plus. Je ne voulais pas forcer Micah à parler, et espérais simplement réussir à lui changer les idées en attendant qu'il se sente prêt.
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Micah Summers-Petterson
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Sebastian & Micah


Ce n'était pas sa première douche de la journée, mais Micah y passait un temps considérable, passant ses mains sur son corps, essayant à chaque caresse de se réapproprier sa propre peau. Après un temps indéterminé, il coupa l'eau, sorti de la cabine de douche et se sécha rapidement. Il se sentait un peu mieux, plus comme un être humain et moins comme une loque.

A peu près sec, l'adolescent noua la serviette autour de sa taille, jeta un coup d'œil à ses vêtements et les laissa là. A la place, il alla dans la chambre et farfouilla dans le placard de Sebastian. Un boxer rose, sans doute victime d'une lessive malheureuse attira son attention. Micah sourit et lui chipa, ainsi qu'un pantalon. Il avait enfilé le premier et boutonnait le second lorsque Sebastian entra dans la chambre, accompagné d'une odeur de pâtisserie tiède. « J’ai pensé que tu pourrais sûrement manger quelque chose. » Micah tourna la tête et suivit le plateau des yeux, alléché par l'odeur et la perspective du chocolat chaud fumant qu'il venait d'apercevoir. « Sam s’occupe avec les chiens en bas. Si tu veux rester encore un peu ici au calme… » Sebastian s'assit sur le bord du lit, comme si... comme si le malaise de Micah était contagieux, et qu'il ne savait pas quoi faire de lui, ou d'eux, et préférait se concentrer sur son café.

« Je t'ai piqué des vêtements. Je me sens mieux dedans. » expliqua l'adolescent en baissant les yeux sur le pantalon qu'il finissait de fermer. C'était plus fort que lui, il fallait toujours qu'il lui pique ses affaires. Mais c'était différent aujourd'hui. D'une manière totalement infondée, ça le rassurait. C'était sa manière de le sentir proche de lui. Il considéra l'idée de prendre le pull le plus large qu'il trouverait et de s'enfouir dedans, mais laissa finalement le placard pour rejoindre Sebastian. Même s'il sentait son appétit le titiller, il s'accroupit en face de lui et déposa ses mains sur ses cuisses. « Merci » dit-il sans savoir si c'était pour les gaufres ou pour tout le reste.

Micah le contempla un instant. Et il – ne savait pas quoi dire non plus. Les sujets de conversation ne manquaient pas... Sam, son père, ce qu'il lui avait fait que Sebastian voulait savoir. Mais pour le moment, Micah se sentait seul, comme incomplet. C'était un sentiment difficile à mettre en mot. Sebastian lui manquait, même s'il pouvait le toucher. Et Micah voulait s'excuser encore et encore de ce qu'il lui avait dit. Mais il ne savait pas comment.

Alors il le regardait, et il se sentait perdu. Puis il vit quelque chose dans le regard de Sebastian. D'aussi perdu et incomplet que lui. Alors l'adolescent grimpa sur ses genoux, prit son visage entre ses mains et l'embrassa, comme si c'était un argument. Micah ne savait même pas s'il avait le droit. S'il se l'autorisait à lui-même, ou même si Sebastian le désirait. Il ne voulait pas le savoir, tout ce qui importait, c'était son corps qui se pressait contre le sien. Micah attrapa son t-shirt, tira dessus pour le lui enlever et se colla contre son torse. Il reprit immédiatement possession de ses lèvres. Chacun de ses gestes était brusque, désespéré, affamé. Il embrassait Sebastian, comme si le seul air respirable émanait de sa bouche. C'était presque douloureux tant ça lui faisait du bien. L'adrénaline consumant ses veines, ses hanches brûlantes qui échappaient à son contrôle, cherchaient, se pressaient contre Sebastian instinctivement. Leur corps s'épousant si parfaitement, comme ils étaient supposés le faire. Comme s'ils étaient fait pour ça. Et tout à coup, quelque chose en lui s'apaisa.

Sebastian ne l'avait pas abandonné. Il était resté, et Micah l'embrassait, pressait ses lèvres sur les siennes, sur sa joue, plus bas sur sa mâchoire, dans son cou et – et il pleurait. Il pleurait. Il lui avait fait tant de mal. « Je suis désolé. » murmura t-il dans un souffle. Les mots s'étaient échappés de sa gorge sans même qu'il s'en rende compte. « Je suis désolé. » Il posa ses mains sur le torse de Sebastian et se décolla un peu de lui, le souffle court. « Je suis désolé. Je voulais pas te quitter. Je voulais pas te dire tout ça. Et je voulais pas – » Il ne termina sa phrase. C'était trop tôt pour qu'il évoque ce que lui avait fait son père.

Micah marqua une pause et roula finalement sur le côté. Il rampa plus ou moins gracieusement à quatre pattes sur le lit pour rejoindre le plateau. Il aurait voulu rester prêt de Sebastian, sa peau était déjà glacée de son départ. Sans trop s'en rendre compte, il attrapa le t-shirt de Sebastian et s'en servit pour essuyer ses larmes. Il le garda contre lui parce que son odeur l'apaisait, et attrapa une gaufre de sa main libre.

« Est-ce que tu veux savoir des... choses ? » demanda t-il sans quitter le plateau des yeux. « J'suis pas prêt mais je le serais jamais alors p'têtre que ça serait mieux d'en finir vite. Comme un pansement qu'on arrache. »
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Sebastian L. Summers
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Micah & Sebastian


« Je t'ai piqué des vêtements. Je me sens mieux dedans. » m’annonçait Micah alors que je venais de m’installer sur mon lit. J’appréciais de le voir reprendre ses vieilles habitudes. Il avait quelques affaires ici, et il venait d’ailleurs en apporter d’autres, pourtant, lorsqu’il voulait se sentir à l’aise… c’était mes vêtements qu’il préférait choisir. En temps normal ça m’emplissait de joie, j’avais l’impression qu’il ne pouvait pas se passer de m’avoir contre son corps et qu’il se sentait mieux lorsqu’il était proche de moi. Là… tout ça était amplifié. Malgré les circonstances, il avait toujours ce besoin de rester connecté à moi. J’avais peur qu’il s’éloigne, parce que c’est ce qu’il avait déjà tenté de faire un peu plus tôt, et pourtant… il arrivait à me surprendre en s’appropriant mes affaires. Et franchement… il n’y avait rien qui pouvait me rassurer plus à cet instant. Je le regardais donc finir de s’habiller… omettant juste de mettre un t-shirt. Non pas que ça me dérange. C’était juste… étrange qu’il reste découvert ainsi. Mais du moment que c’était comme ça qu’il se sentait bien, je ne m’en préoccupais pas réellement. Il s’approcha de moi, s’installant à mes côtés, et posant ses mains sur mes cuisses. « Merci » me dit-il simplement. Je lui laissais un sourire franc, avant de répondre un simple : « De rien. », comme si nous étions simplement en train de parler du plateau que je venais de lui apporter. Je savais parfaitement qu’il y avait plus derrière son remerciement, mais je préférais ne pas rentrer dans les détails et garder un côté léger dans cette conversation.

Nous nous regardions sans rien dire quelques instants, cherchant surement l’un comme l’autre quoi dire. J’aurais voulu essayer de parler de banalité avec lui, lui raconter comme Sam avait failli me renverser la patte à gaufre dessus tout à l’heure, ou comme les chiens n’avaient cessé de jouer entre mes jambes pendant que je préparais les chocolats chauds. Mais je n’arrivais pas à m’y résoudre. Plus je regardais Micah, et plus je le voyais perdu. Je n’avais qu’une idée en tête, réussir à le ramener à la vie normale, où nous étions parfaitement amoureux l’un de l’autre et où aucune ombre ne venait assombrir le tableau. Je ne voulais le forcer à rien, et pourtant… j’avais envie d’entendre ce qu’il avait à me dire pour mettre le plus rapidement tout ça derrière nous. J’étais sur le point de lui dire lorsque le garçon grimpa sur mes genoux et emprisonna mon visage pour m’embrasser comme si c’était la chose dont il avait le plus besoin au monde. Et qui étais-je pour lui refuser ça ? J’étais surpris, mais y répondais avec toute la passion et l’envie que j’avais en moi. J’enroulais mes bras autour de lui, et plongeais mes doigts dans sa peau fraiche, comme pour m’agripper à lui. J’ignorais avoir tant besoin de ce contact, pourtant j’avais besoin de le sentir toujours plus près de moi. Mon compagnon sembla éprouver la même chose, car il me débarrassa très rapidement de mon t-shirt, et nous nous retrouvions torses nus l’un contre l’autre. Que c’était bon. Je me laissais embarquer dans ses baisers, lui laissant le contrôle le plus total. Je ferais ce qu’il voulait. Toujours plus fougueux, toujours plus insatiable, Micah semblait se nourrir de moi pour redevenir l’homme que j’avais toujours connu.

Il embrassa mes lèvres, ma joue, ma mâchoire, mon cou et… je sentais des goûtes couler le long de ma peau nue. Des larmes. Il – il pleurait. Pourquoi ? « Je suis désolé. » souffla-t-il contre mes lèvres. Nous nous décollions en même temps l’un de l’autre, et je portais rapidement une main à ses visages pour essuyer ses larmes, pris d’une certaine panique. « Je suis désolé. » il répétait. J’avais fait quelque chose de mal ? J’avais peut-être été trop entreprenant ? Je n’avais pourtant répondu qu’à ses demandes… Ou peut-être qu’il n’avait lui-même pas voulu aller si loin si tôt. J’attendais qu’il continue, effrayé de ce qu’il allait bien pouvoir me dire. « Je suis désolé. Je voulais pas te quitter. Je voulais pas te dire tout ça. Et je voulais pas – » C’était donc ça. Je lui lançais un sourire plein de réconfort, continuant de caresser son visage pour effacer les dernières larmes restantes. « Shh… » le calmais-je doucement, caressant la ligne de ses cheveux sur son front, et déposant un court baiser au coin de ses lèvres. « Je sais très bien que tu voulais pas. Je – je comprends. ». C’était faux. Enfin, si, je comprenais. Mais je l’acceptais difficilement. En partie parce que j’avais réussi à me relever une fois, et que j’avais trouvé la force de rester, mais j’ignorais si j’en serais capable une seconde fois. Il m’avait anéanti pendant quelques secondes. Et malgré tout l’amour que je pouvais lui porter, et toute la volonté que j’avais pour faire perdurer notre couple… je n’étais pas sûr de toujours être capable de lire le mensonge dans ses paroles. J’avais rapidement compris que quelque chose n’allait pas tout à l’heure. Mais si un nouveau problème arrivait, maintenant, ou dans plusieurs années, et que je croyais à ses paroles ? Anéanti par de tels propos, je n’étais pas sûr d’avoir le courage de me battre encore. Il fallait – il n’avait plus le droit de me mentir. Pas sur ça. Pas dans de telles situations.

Je n’avais pas le temps de lui dire le fond de ma pensée qu’il s’éloignait pour rejoindre le plateau de gaufres. Je riais en le voyant attraper mon t-shirt pour s’essuyer le visage, mais me retins de faire une remarque. A la place, je le rejoignais, et plaçant mon torse contre son dos, enroulais mes bras autour de lui. Je le câlinais gentiment, lui laissant tout le loisir de me rejeter s’il ne souhaitait pas mon étreinte. Il ne s’en plaignait cependant pas, et me permettais de poser mon visage sur son épaule, l’enfouissant quelque peu dans son cou pour y faire quelques baisers. J’avais malgré moi emprisonné le bras qui retenait mon t-shirt, mais le laissais libre de tout mouvement pour attraper une gaufre. Je le regardais faire, sans rien dire, respirant simplement son parfum qui m’avait tant manqué. « Est-ce que tu veux savoir des... choses ? » demanda-t-il finalement, sans me regarder. Je restais muet quelques secondes, réfléchissant. Il reprenait avant que je dise quoi que ce soit : « J'suis pas prêt mais je le serais jamais alors p'têtre que ça serait mieux d'en finir vite. Comme un pansement qu'on arrache. » . Je redressais mon visage sur son épaule, et serrais un peu mon enlacement. « Je veux… savoir. » répondais-je finalement, hésitant. « Mais je veux pas que tu t’en sentes obligé. Si je pouvais, j’aimerais pouvoir mettre ça le plus rapidement derrière nous. Mais pas à n’importe quel prix. » Et là, s’il parlait sans y être prêt, j’avais peur de pas savoir comment le réconforter. C’était peut-être trop tôt. Il fallait peut-être attendre qu’il prenne le temps de respirer, que la cicatrice se referme un peu. A moins qu’elle ne puisse se refermer qu’une fois qu’il en aurait parlé. « C’est à toi de décider. » pensais-je à voix haute.

Soudain, ma réflexion passée me revenait en tête, et je ne pouvais plus attendre pour lui en faire part. Je tournais alors mon visage, toujours sur son épaule, pour fixer son profil à quelques centimètres de moi. « Juste… avant ça… » commençais-je, la voix posée, mais tout de même un brin inquiète. « J’ai besoin que tu me promettes de ne plus jamais me mettre à l’écart. Si… quoi que ce soit arrive à nouveau – pas ça, parce que je ferai tout pour être sûr que ça ne se reproduise jamais – juste… peu importe le problème, n’essaye pas de m’évincer de ta vie. » Je ne savais même pas ce qui l’avait poussé à vouloir me quitter réellement. Il voulait me protéger de cette histoire ? Il avait peur que je ne veuille plus de lui ? « Pour moi, à partir de maintenant, peu importe la galère, on y est à deux. Que ce soit dans notre couple directement, que ce soit un évènement extérieur… je veux qu’on en parle, pour résoudre les choses ensemble. » Pas de fuite, pas de rupture, je voulais qu’on affronte les problèmes tous les deux. J’avais le sentiment qu’on se le devait l’un à l’autre. Notre couple était… magique. Comme si tout avait été écrit à l’avance, et qu’on était fait l’un pour l’autre. Hors de question que quoi que ce soit vienne ruiner ce qu’on pourrait construire à deux. « J’ai cherché toute ma vie une personne avec qui je pourrais être l’homme que j’avais envie d’être, et avec qui je pourrais être honnête et tout partager. Je sais que c'est difficile, mais... S’il te plait… aie confiance en nous. N’essaye plus de me faire partir. » Je ne voulais pas partir.
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian    /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian   EmptyMar 26 Mar - 5:33





Sebastian & Micah


« Je veux… savoir. Mais je veux pas que tu t’en sentes obligé. Si je pouvais, j’aimerais pouvoir mettre ça le plus rapidement derrière nous. Mais pas à n’importe quel prix. » Ils étaient au moins d'accord pour mettre ça derrière eux le plus vite possible. Micah se lova un peu plus contre Sebastian et ferma les yeux. Il s'était toujours refusé à garder des séquelles des traumatismes qu'il avait subi. Après l'accident, il n'avait plus osé remonter dans une voiture. Et puis qui peut vivre dans ces conditions ? Effrayer à l'idée de monter dans une voiture ou de traverser la rue à seulement dix-huit ans ? Il s'était forcé à reprendre le dessus. C'était peut-être sa plus grande qualité, cette capacité à aller de l'avant. Toujours. Il avait recommencé en osant rester torse nu devant Sebastian au lieu de se couvrir comme il en avait eu envie au premier abord. Il ne voulait pas avoir peur de se dénuder devant lui, jamais. Il l'avait embrassé (ok, ça tenait plus du viol buccal option chevauchage intempestif) sur une impulsion maladroite, mais l'important, c'était que Sebastian était venu contre son dos, et que Micah s'y sentait bien. Que ses lèvres dans son cou étaient un délice et qu'il n'avait plus cette insupportable sensation de vide. Tout n'était pas parfait, mais leur connexion leur était revenue, au moins un peu. « C’est à toi de décider. » conclu Sebastian en écho à ses pensées.

Micah était en plein dilemme. Il n'en pouvait plus de pleurer. Il n'en pouvait plus de faire mal à Sebastian. Quand bien même il lui assurait pouvoir tout entendre.

« Juste… avant ça… » Oh. Sa voix était inquiète. Le jeune homme rouvrit les yeux et tourna la tête pour voir les siens. « J’ai besoin que tu me promettes de ne plus jamais me mettre à l’écart. Si… quoi que ce soit arrive à nouveau – pas ça, parce que je ferai tout pour être sûr que ça ne se reproduise jamais – juste… peu importe le problème, n’essaye pas de m’évincer de ta vie. Pour moi, à partir de maintenant, peu importe la galère, on y est à deux. Que ce soit dans notre couple directement, que ce soit un évènement extérieur… je veux qu’on en parle, pour résoudre les choses ensemble. » Parler, Micah pouvait faire ça. Il était très fort pour parler. Trop, souvent. C'était juste que pour le commun des mortels, parler n'impliquait pas de raconter qu'on était abusé sexuellement par son propre père. « J’ai cherché toute ma vie une personne avec qui je pourrais être l’homme que j’avais envie d’être, et avec qui je pourrais être honnête et tout partager. Je sais que c'est difficile, mais... S’il te plait… aie confiance en nous. N’essaye plus de me faire partir. »

L'évincer de sa vie, le faire partir. C'était la deuxième fois que Sebastian lui répétait de ne plus l'éloigner. Comme si... de tout ce qui s'était passé, c'était ce qui lui avait fait le plus de mal. Micah eu soudainement l'impression d'avoir transgressé une règle d'honnêteté sacrée entre eux. A bien y réfléchir, ce n'était pas la première fois que Sebastian lui tenait ce genre de discours. Chaque fois que Micah s'était montré hésitant, il l'avait rappelé à l'ordre. Et dieu sait que l'hésitation n'était pas quelque chose de courant chez lui. Il était franc, quitte à être ridicule parfois. Quitte à dire des trucs totalement irréfléchis sous l'effet d'une violente hypothermie... ou d'un orgasme particulièrement inoubliable.

« C'est pas difficile. J'ai toujours été honnête, j'ai toujours tout partagé avec toi même – ce que je voulais pas. » rappela Micah étrangement sur la défensive. Enfin, non, il n'était pas sur la défensive. Il voulait juste tellement – le rassurer. Lui prouver qu'il avait eut confiance en eux depuis le début. « Parce que Micah Summers était personne à côté de Sebastian Petterson l'enfant chéri de Town Square, et que j'avais pas envie de paraître encore plus minable en te racontant mes problèmes. » Il ne lui avait jamais fait part de ses doutes, de ce sentiment d'infériorité qu'il éprouvait au début de leur relation. D'une part parce que Sebastian n'y pouvait rien, et de l'autre parce que Micah avait vite laissé son insouciance naturelle reprendre le dessus sur ses craintes. « Et puis, je sais pas, il suffisait que je te regarde et je voyais plus le patron du Morning Coffee. Juste un dieu grec qui a nourrit quelques un de mes fantasmes et moments de solitude. » Micah fit de son mieux pour ne pas rougir. C'était ridicule considérant que depuis cette époque Sebastian et lui s'étaient retrouvés nus l'un à côté de l'autre, sur l'autre et dans l'autre... Mais hey ! C'était gênant d'admettre qu'avant de se coincer dans sa boîte aux lettres il s'était autorisé quelques plaisirs solitaires en pensant à lui ! « Un connard aussi, qui m'en a fait baver et qui voulait pas m'embaucher. T'es un sacré cas, genre vachement asocial quand tu t'y mets parce que sérieusement, qui fait subir ça à un pauvre ado coincé dans sa porte ? Et puis pendant des semaines, j'ai du me retenir de te dire que je t'aimais après que ça soit malencontreusement sorti de ma bouche, c'était infernal. » Micah eut un petit rire amusé au creux des lèvres. Il n'aurait pas su dire pourquoi, il avait tout de suite eu confiance en Sebastian. Il y avait en lui quelque chose de – brisé, de beau, de tendre, de fort et à lui.

Okay c'était complètement possessif comme mode de pensée, mais pour sa défense... Non, rien à dire pour sa défense. Si Sebastian était du genre possessif ou jaloux, il n'avait pas eu la plus petite occasion de le montrer. A part dans le sexe. Il avait une petite faiblesse pour le marquage que Micah avait du lui transmettre...

« J'aurais eu deux ou trois bonnes raisons de douter d'un type aussi émotionnellement constipé, et qui en plus refusait qu'on sorte ensemble publiquement. » reprit-il avec plus de sérieux. Micah se tourna entre ses bras pour plonger ses yeux ambrés dans ceux de Sebastian, et glissa une main sur sa nuque. « J'ai jamais douté. Ni de toi, ni de nous. » Il se mordit la lèvre encore secoué de culpabilité. « J'voulais juste – je voulais pas que tu subisses ça, que tu me vois comme – comme ça. » Il avait paniqué, voilà tout. Il paniquait tout le temps, et à chaque fois ça se terminait en désastre. Et il regrettait. Comme il regrettait. Micah pouvait encore sentir son cœur se tordre à la pensée qu'il avait eut juste après avoir lamentablement essayé de quitter Sebastian : il ne s'en relèverait pas. Ça l'avait frappé et mis à terre comme une évidence, aussi limpide que douloureuse. « Je peux pas imaginer ma vie sans toi. Je te promets de ne plus jamais te mentir. » Non, non, non, plus jamais. Aussi longtemps qu'il vivrait même. Tendrement Micah caressa son torse de sa main libre, la hissa jusqu'à son visage, parce qu'il avait l'impression que ça le faisait toujours fondre et que ça le rassurait. Puis se pencha pour l'embrasser, gentiment, juste un baiser sur sa lèvre supérieure. « Je t'aime Sebastian, pour le meilleur et pour le pire. »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian    /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian   EmptyMar 26 Mar - 21:51





Micah & Sebastian


« C'est pas difficile. J'ai toujours été honnête, j'ai toujours tout partagé avec toi même – ce que je voulais pas. » Il y avait une différence entre ne pas réussir à se retenir de dire quelque chose, et se refuser à avouer la vérité de peur de se montrer… vulnérable, ou de faire fuir quelqu’un. Avant aujourd’hui, Micah avait toujours tout partagé avec moi. Mais aujourd’hui il m’avait montré qu’il était réellement capable de me mentir sur ses sentiments et de mettre les siens de côté pour me faire partir, et c’est de ça que j’avais réellement peur. Je ne voulais pas qu’un jour, pour une raison quelconque il cherche à nouveau à rompre alors qu’il avait toujours des sentiments pour moi. S’il souhaitait que je sorte de sa vie, je refusais que ce soit pour une raison autre que la perte de son amour. On pouvait venir à bout de tout autre problème. Et je voulais lui dire ça, mais il ne m’en laissa pas le temps. « Parce que Micah Summers était personne à côté de Sebastian Petterson l'enfant chéri de Town Square, et que j'avais pas envie de paraître encore plus minable en te racontant mes problèmes. » J’ignorais qu’il pensait ça de nous, enfin, de lui. Surtout parce que je n’avais jamais eu une très haute estime de moi, surtout pas depuis l’été dernier où tout ce que je voyais dans le miroir c’était l’étiquette « orphelin ». J’avais cinq-cinq ans, certes, mais je me voyais toujours comme un enfant triste d’avoir perdu ses parents. Il n’y avait aucune raison pour que j’ose penser que Micah n'était « personne » à côté de moi. Au contraire. « Tu n’as rien d’un minable. Tu es… tu ne te rends pas compte de l’homme merveilleux que tu es. » soufflais-je alors à son oreille, comme une évidence.

« Et puis, je sais pas, il suffisait que je te regarde et je voyais plus le patron du Morning Coffee. Juste un dieu grec qui a nourrit quelques un de mes fantasmes et moments de solitude. » Je riais à ça, assez ouvertement. Je ne me moquais bien, j'étais juste amusé qu’il m’avoue quelque chose comme ça. Surtout maintenant. A un autre instant, j’aurais aimé jouer de cette information, lui faire dire à quoi il pensait exactement dans ce genre de moment, de quelle manière il se touchait… Mais ce n’était pas ma place de m’exciter sur une telle information maintenant, mais je la retenais, pour une prochaine fois. « Un connard aussi... » « Hey ! » « …qui m'en a fait baver et qui voulait pas m'embaucher. T'es un sacré cas, genre vachement asocial quand tu t'y mets parce que sérieusement, qui fait subir ça à un pauvre ado coincé dans sa porte ? Et puis pendant des semaines, j'ai du me retenir de te dire que je t'aimais après que ça soit malencontreusement sorti de ma bouche, c'était infernal. » Je souriais en l’entendant rire, mais étais moi-même plutôt mélancolique. Je savais comme j’étais, toujours distant, et je m’en voulais d’avoir fait subir ça à Micah. Tant avant notre relation, que pendant. « Je suis désolé. » lançais-je timidement, posant un baiser sur le haut de son épaule dénudée.

J’avais toujours eu du mal à m’ouvrir aux autres. Pour la simple et bonne raison que j’avais peur de souffrir. Si jamais je me donnais corps et âme à quelqu’un, je ne pourrais pas supporter qu’on me l’enlève par la suite. C’est pour ça que j’étais le plus souvent distant avec le reste du monde. Mais certaines personnes arrivaient à s’accrocher, et me faisais baisser mes barrières, jamais totalement. Jusqu’à Micah. J’avais mis du temps à lui avouer mes sentiments pour ça. Parce qu’ils étaient là depuis sûrement aussi longtemps que lui, mais avant de les lui dire, il avait fallu que j’attende ce déclic, ce moment où je comprendrais qu’il ne me ferait pas de mal, qu’il ne partirait pas. Et aujourd’hui il m’avait fait douter de ça, c’est pour ça que j’étais tombé à terre. C’est pour ça que j’avais besoin qu’il me promette son honnêteté maintenant. « J'aurais eu deux ou trois bonnes raisons de douter d'un type aussi émotionnellement constipé, et qui en plus refusait qu'on sorte ensemble publiquement. » reprit-il. J’aurais compris qu’il doute à l’époque, je l’aurais fait à sa place. Mais je lui avais prouvé depuis mon attachement et mon implication dans notre couple. Mais maintenant, il pouvait oublier ses doutes.

Micah se tourna alors pour me faire face, et glissa l’une de ses mains dans ma nuque. Je souriais de le voir à nouveau si près de moi, et luttais pour ne pas rapprocher nos corps un peu plus. « J'ai jamais douté. Ni de toi, ni de nous. » m’avoua-t-il finalement. Il… « Jamais… ? » ne pouvais-je m’empêcher de demander, intrigué. Il était jeune, et j’avais été un petit-ami… honteux pendant un temps, comment avait-il pu avoir confiance en nous dès le début ? Et pourquoi avait-il cherché à m’évincer dans ce cas-là ? « J'voulais juste – je voulais pas que tu subisses ça, que tu me vois comme – comme ça. » Je le regardais tristement, parce qu’au final… je savais que son choix n’avait certainement pas dû être facile à prendre. Il m’avait blessé, mais avait sûrement dû l’être autant en me disant ses mots. Je pouvais comprendre, tout le monde n’aurait pas pu affronter la vérité. Mais moi si, et j’étais heureux qu’il s’en soit finalement rendu compte. « Je peux pas imaginer ma vie sans toi. Je te promets de ne plus jamais te mentir. » me dit-il finalement. Un sourire se glissa sur mon visage. C’était tout ce que je voulais entendre. Depuis le début, je n’avais besoin que de ces quelques mots, de cette promesse. J’observais sa main sur mon torse, et la vis se diriger sur mon visage. Oh. Comme cette caresse m’avait manqué. Je me laissais m’apaiser sous ses doigts, fermant les yeux quelques secondes pour en apprécier la simple chaleur. « Merci… » murmurais-je en portant ma main contre la sienne, la forçant à rester là encore un peu plus longtemps. Ce n’était presque rien, mais ce geste signifiait tellement pour moi, et il le savait. Rien n’était anodin. Micah me connaissait assez bien pour savoir à quel point j’aimais sentir ses doigts contre mon visage, sa paume contre ma mâchoire, épousant parfaitement sa forme.

Il m’embrassa. C’était un court baiser, mais il prenait toute son importance lorsque je l’entendais reprendre la parole juste après : « Je t'aime Sebastian, pour le meilleur et pour le pire. ». J’ouvrais alors enfin les yeux, et souriais tant par joie que par surprise d’un tel choix de mots. Je l’embrassais donc à mon tour. Mon baiser était mal placé, maladroit, probablement parce que j’étais trop perturbé par toute cette situation. Mais est-ce que ça importait ? « Pour le meilleur et pour le pire. » répétais-je, profondément heureux, parce que ça, ça importait. « Je t’aime. ». Je l’embrassais à nouveau, furtivement, et m’humectais les lèvres. « J’ai envie de me dire que le pire sera bientôt derrière nous. Et… qu’il y a plus que le meilleur qui nous attend. » On le méritait tellement. Après cette journée remplie de douleur et de pleurs, après ce que Micah avait vécu (même si j’ignorais toujours la gravité de la chose), j’estimais qu’il était temps qu’on soit finalement heureux ensemble, sans rien pour venir déranger notre vie ensemble.

Je menais l’une de mes mains à son torse, le caressant à peine du bout des doigts, traçant quelques lignes de son corps. Je fixais mes gestes, comme hypnotisé. « Tu es magnifique… » remarquais-je, instinctivement, avant de lever mon regard vers le visage du garçon. Je me rapprochais un peu plus de lui, et posais ma main à plat sur son cœur. « Est-ce que… Est-ce que tu veux me dire ce qu’il t’a fait ? » tentais-je, hésitant, plaçant ma main libre sur la cuisse de mon compagnon. J’effectuais quelques caressantes rassurantes, montrant que je restais là, et que le moindre de mes touchés n’était que rempli d’affection. « Je veux savoir… ce que je dois te faire oublier. » expliquais-je, ne quittant pas les yeux de Micah. « Il avait pas le droit de te toucher. Il… C’est… Tu mérites pas ça. » bégayais-je. Les larmes commençaient à monter à nouveau, sans pour autant couler. Je sentais le corps du garçon sous mes doigts, et ne pouvais m’empêcher d’imaginer ce qu’on avait pu lui faire. Je ressentais un mélange de tristesse et d’énervement, incapable de comprendre comment on avait pu abuser de lui, comment son propre père avait pu abuser de lui. Micah méritait d’être aimé, choyé, qu’on ne réponde qu’à des besoins qu’il exprimait, qu’on ne le force à rien… Il méritait d’être heureux.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian    /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian   EmptyMer 27 Mar - 21:00





Sebastian & Micah


« Pour le meilleur et pour le pire. Je t’aime. » répéta Sebastian, et Micah eut un petit sourire mi attendri mi réconforté. Et aussi – wow ! Ça sonnait très mariage tout ça ! La partie de son cerveau qui avait encore de la répartie et la morgue d'un délinquant potentiel avait envie de sonner l'alarme mais honnêtement ? Rien ne lui avait jamais paru plus clair que son amour pour Sebastian. Micah n'aurait pas su choisir de meilleurs moments entre la nuit de leur première fois, et celle passée sous un ciel illuminé de lanternes. Et là... il pouvait s'avancer à dire qu'ils venaient de traverser le pire. Alors oui, il l'aimait et il aurait besoin de lui, toujours.

« J’ai envie de me dire que le pire sera bientôt derrière nous. Et… qu’il y a plus que le meilleur qui nous attend. » reprit Sebastian après un baiser trop court. Micah se laissa aller contre son torse. « Si ça doit être pire je te préviens, je vous emmène Sam et toi au bout du monde et on revient jamais. » murmura t-il en levant le nez vers son visage.

Micah pressa un baiser sur le premier morceau de peau accessible, quelque part là entre sa joue et son nez. Sebastian le caressait, lui arrachait des frissons de bien-être incomparable. Son regard sur lui le brûlait à la fois de désir et de crainte. Est-ce qu'il le jugeait ? Est-ce qu'il s'imaginait les mains de son père à la place des siennes ? Puis ses yeux rencontrèrent les sien et le cœur de l'adolescent rata un battement. « Tu es magnifique… » Oh. Micah voulu le prendre ses bras mais Sebastian le maintint immobile d'une main sur son cœur. Seigneur – il devait le sentir battre la chamade comme jamais. Pourtant, Micah ne bougeait pas, parce que Sebastian savait l'arrêter d'un geste ou juste d'un regard. Il calmait le train infernal de ses pensées et le remettait sur le rail. « Est-ce que… Est-ce que tu veux me dire ce qu’il t’a fait ? » l'entendit-il demander, et non. Définitivement pas prêt. Micah voulait détourner le regard mais – il ne pouvait pas. Sebastian avait besoin de savoir. Il comprenait. Micah était à lui, il était le seul homme à qui il s'était offert. Il avait le droit de savoir. « Je veux savoir… ce que je dois te faire oublier. Il avait pas le droit de te toucher. Il… C’est… Tu mérites pas ça. »

Le regard de Sebastian était brouillé de larmes. Micah ne voulait pas voir ça. Il ne voulait plus. Il se redressa et prit son visage entre ses main. « Arrêtes... » supplia t-il en embrassant ses lèvres, plusieurs fois comme pour cautériser la plaie. « Écoutes. » Un nouveau baiser. « Écoutes moi Sebastian. » Micah déposa son front contre le sien et se concentra sur son souffle. Il fallait qu'il se calme. Inspirer. Expirer. Doucement. Voilà, c'est ça... « Ce qu'il a fait. Personne d'autre que toi et moi ne doit le savoir. Tu comprends ? Personne. » déclara t-il les yeux dans les yeux, les mains sur son visage. « Si on le dénonce, il sera arrêté, il ira en prison et... et Sam – j'aurais jamais sa garde. J'ai pas de quoi m'occuper d'elle. Même pas de moi. Ni de la maison, ni de maman à l'hôpital. » Un frisson d'angoisse le secoua douloureusement. Sa voix était lourde de sanglots retenus dans sa gorge. « Je peux pas la perdre. » Mais il ne pouvait pas perdre Sebastian non plus. Il ne pouvait pas lui cacher la vérité, quand bien même cette vérité l'enverrait tout droit au poste de police dénoncer son père. Micah ne pouvait pas – il ne pouvait pas sacrifier Sebastian pour garder Sam, et il ne pouvait pas non plus continuer de le regarder souffrir pour préserver sa sœur auprès de lui. Micah était en pleine crise de conscience et il ne pouvait rien faire. Rien, à part lâcher prise et s'en remettre entièrement à Sebastian.

Et c'était terrifiant. Remettre sa vie entre les mains de quelqu'un d'autre. Pourtant, Micah ferma les yeux et se détacha lentement de Sebastian. « Ce qu'il m'a fait... » commença t-il a voix basse. Les souvenirs remontaient. L'haleine parfois chargée de whisky de son père. Sa voix inhabituelle. Ses mains fébriles, demandeuses, fortes, trop fortes. Crispées dans la peau tendre de ses hanches jusqu'à y laisser des contusions visibles et douloureuses.

Micah avait froid alors que ses mains étaient chaudes. Il enfila le t-shirt de Sebastian qu'il avait gardé contre lui, ressentant tout à coup le besoin de se couvrir. L'odeur de son petit-ami lui donnait du courage mais il ne pouvait pas rester près de lui. Pas avec les images et le fantôme d'un autre qui hantait son corps. Sans un mot, Micah se détacha de Sebastian, descendit du lit et fit quelques pas dans la chambre. Il se sentait mal à l’aise et vulnérable, au bord des larmes et de la crise d’angoisse, les nerfs à fleur de peau. Nerveusement, il soupira avant de fuir le regard tendre de Sebastian pour se réfugier contre la fenêtre.

« Il s'est servit de moi comme de – » d'un objet, pensa t-il, le regard rivé au dehors. Inconsciemment Micah ramena ses bras autour de son torse comme pour se préserver des sensations qui l'assaillaient. « Il a jouit entre mes cuisses, sur – mes fesses, mon ventre.... Il a prit mes mains, et m'a obligé à le – Il... » Il n'en pouvait plus. Il voulait dire quelque chose de rassurant, n'importe quoi.

Fatigué de lutter pour arracher les mots de sa gorge et taire ses sanglots, Micah se laissa partir, recroquevillé contre le mur. « Il m'a pas – » Quoi ? Violé ? Les larmes brouillaient sa vue à nouveau, sa respiration saccadée. Il lui fallait son inhalateur, mais il ne savait même pas ce qu'il en avait fait. « Il est pas allé au bout. Il m'a pas... pénétré. » Seigneur – est-ce que c'était seulement rassurant ? « Il n'y a jamais eu que toi. » murmura Micah, à bout de nerfs. Il le répéta comme une excuse. Comme si Sebastian allait refuser de le croire, s'imaginer qu'il essayait de le préserver. « Il n'y a jamais eu que toi. »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian    /!\ When the lights have lost their glow, you're gonna cry, cry, cry ▽ Micastian   EmptyJeu 28 Mar - 1:40





Micah & Sebastian


Je ne voulais pas pleurer. Je… non, il fallait que je retienne mes larmes. Ce n’était pas mon droit de pleurer. J’avais promis d’aider Micah, je lui avais dit que je pouvais tout entendre, que je serais fort. Mais là… je me sentais de plus en plus faible, et j’avais l’impression que c’était lui qui me soutenait. Alors que ça aurait dû être l’inverse. « Arrêtes... » me dit-il en attrapant mon visage dans ses mains. Il ne cessait d’embrasser mes lèvres, comme si cherchait à effacer ma peine par ses baisers. Et ça marchait. Un peu. « Écoutes. Écoutes moi Sebastian. » Je plongeais mon regard dans le sien alors qu’il collait nos front. Je retrouvais petit à petit mon calme, près à entendre tout ce qu’il avait à me dire. « Ce qu'il a fait. Personne d'autre que toi et moi ne doit le savoir. Tu comprends ? Personne. » Je continuais de le regarder, impassible, attendant qu’il m’explique pourquoi avant de vraiment réagir. « Si on le dénonce, il sera arrêté, il ira en prison et... et Sam – j'aurais jamais sa garde. J'ai pas de quoi m'occuper d'elle. Même pas de moi. Ni de la maison, ni de maman à l'hôpital. » Je comprenais. Difficilement, mais je comprenais. Mais surtout, je sentais la panique dans la voix de mon compagnon et décidais de le prendre dans mes bras dans un câlin rassurant, montrant ma compréhension, et cherchant surtout à l’apaiser un peu. « Je peux pas la perdre. » reprit-il contre moi. Je le berçais quelques secondes, plaçant mon visage dans sa nuque. « Tu la perdrais pas. Je te le promets. » lui confiais-je avec assurance, avant de me décoller quelque peu pour à nouveau lui faire face. « Je ne sais pas encore comment on va régler cette histoire. Mais il y autre chose que je te promets… C’est que je ferai tout pour que tu ne le revois plus, et qu’il ne te fasse plus de mal. Ni à toi, ni à Sam. » Sur cette promesse, j’embrassais tendrement ses lèvres, comme pour sceller mes mots. La vérité c’est que je voulais voir son père croupir en prison, et avant ça, je voulais lui faire payer moi-même d’avoir osé toucher à Micah. Mais il n’avait pas tort non plus, c’était risqué pour lui et Sam si leur père était condamné. Pour autant, je ne pouvais pas rester sans rien faire. Mais il fallait qu’on prenne le temps ensemble d’évaluer nos options dans les jours à venir. Pour l’instant, je ne voulais pas qu’il se préoccupe de ça.

« Ce qu'il m'a fait... » murmura-t-il, se détachant peu à peu de moi. Je le laissais partir, comprenant qu’il avait certainement besoin d’espace en ce moment. Je restais néanmoins au aguet, près à lui tendre une main réconfortante si besoin. Je pouvais lire la douleur des souvenirs qui lui revenaient en tête, et souffrais de ne pas pouvoir les effacer et le soulager. Tremblant, il finit par se revêtir de mon t-shirt qu’il avait gardé près de lui. Par la suite, je le vis quitter le lit, et s’approcher de la fenêtre de la chambre. Je restais à ma place, suivant tous ses mouvements des yeux, prêt à bondir pour le rattraper s’il s’écroulait. Son regard fixait le monde extérieur, et j’attendais qu’il trouve ses mots. « Il s'est servi de moi comme de – » il ne finit pas sa phrase, mais je pouvais aisément connaitre le fond de sa pensée. Je restais suspendu à ses lèvres, attendant mais surtout redoutant ce qu’il allait bien pouvoir dire par la suite. Je glissais mes mains sous mes cuisses, les sentant se glacer, et tremblant de tout mon long. J’étais véritablement apeuré de ce qu’il allait me confier. J’avais évité d’y réfléchir jusqu’à présent, mais désormais, je m’imaginais les pires scénarios. Je voulais être capable de lui faire oublier cette épreuve, mais je me rendais soudainement compte que ce ne serait peut-être pas aussi facile que j’aurais voulu le croire.

« Il a jouit entre mes cuisses, sur – mes fesses, mon ventre.... Il a pris mes mains, et m'a obligé à le – Il... » J’étais soudainement pris de nausée. Je ne pouvais m’empêcher de l’imaginer forcer Micah, de le recouvrir de… non. Non. Pas Micah. Pas… non. Je fermais les yeux, comme pour essayer d’éviter d’affronter la vérité. Je laissais ma tête tomber dans mes mains avant de venir lier mes doigts dans ma nuque. Je n’osais plus regarder Micah quelques instants, parce que je me savais impuissant face à sa détresse. J’aurais voulu faire quelque chose, mais plus je le regardais, et plus je me sentais inutile. J’avais laissé faire ça. Au fil des semaines je l’avais senti s’éloigner de moi peu à peu. J’aurais dû le confronter dès le début, lui faire m’avouer que son père avait changé. Pourquoi je l’avais laissé faire ? Pourquoi est-ce maintenant il devait subir ça ? Comment j’avais pu être aussi aveugle, aussi idiot de penser que tout allait très bien. Je m’étais habitué à ma belle vie, sans penser un seul instant que Micah allait mal, qu’on lui faisait du mal. Mon Dieu, faites qu’il n’ait rien fait de plus.

Comme s’il avait entendu mes pensées, Micah reprit : « Il m'a pas – Il est pas allé au bout. Il m'a pas... pénétré. ». Dieu merci. Je relâchais un souffle que j’ignorais retenir, et réussissais à enfer relever la tête. Les yeux rougis de larme, je portais mon regard sur le garçon près de ma fenêtre. Faible, je me redressais pour quitter le lit à mon tour, et faisais un pas vers mon compagnon. Je ne savais pas si c’était assez pour me rassurer, mais pourtant je l’étais. Peut-être qu’au fond de moi j’étais soulagé de me dire que j’étais intervenu à temps, que si j’avais encore attendu… il l’aurait peut-être fait. Ce qu’il lui avait fait vivre était déjà assez horrible comme ça, et je n’étais pas sûr que lui ou moi ne nous serions relevés s’il avait abusé de tout son corps. Je retrouvais alors un peu d’espoir, me disant que peut-être j’avais été utile, et qu’on pourrait surmonté ça. « Il n'y a jamais eu que toi. » murmura-t-il alors que je m’approchais de lui. Il le répétait alors que j’arrivais à son niveau. Je sentais que Micah essayait de me rassurer, que j’étais le seul à l’avoir touché de cette façon. Seulement, ce n’était pas par volonté d’être le seul homme à l’avoir touché que je me sentais soulagé, non. C’était parce que je savais l’importance que ça avait eu pour nous d’attendre pour qu’on partage ensemble cette intimité. Je n’aurais pas supporter l’idée de savoir qu’on lui avait volé cette part de lui qu’il avait préservé pour ne la donner qu’à la personne qui l’aimait et qu’il désirait. Que ce soit moi ou à un autre, son père n’aurait pas eu le droit d’en abuser. Sinon, je n’aurais certainement plus été dans cette pièce en ce moment, mais plutôt vagabondant en ville pour lui faire payer ses actes.

Mais maintenant que j’étais quelque peu soulagé, je ne perdais plus de temps pour briser l’espace entre Micah et moi. J’enroulais mes bras autour de lui, les alignant avec les siens qu’il avait déjà serré contre son corps. Mon torse contre son dos, je nous laissais tous les deux tomber à terre, seulement retenu par le mur sur le côté. Je le serrais fort, et collais ma bouche à son oreille pour lui murmurer quelques mots rassurants, la voix hélas pleine de sanglots. « Tout va s’arranger… je te le promets. Tu es en sécurité maintenant… Plus jamais on te forcera à faire quoi que ce soit… J’y veillerais. » Je répétais toujours les mêmes paroles, m’assurant qu’elle prenait de plus en plus de sens à chaque fois qu’elles étaient prononcées. « Je t’aime. Je t’aime… » répétais-je désormais, ne cessant de bercer le jeune homme dans mes bras, et embrassant sa nuque pour lui prouver combien il m’était précieux.

Nous étions restés très longtemps presque enroulés l’un contre l’autre sur le sol de ma chambre, juste assez de temps pour qu’aucune larme ne coule à nouveau, et que les sanglots se terminent. Je n’avais cessé d’étreindre le garçon, d’embrasser sa peau, de lui répéter les promesses d’un avenir bien plus heureux. J’étais sûr que tout irait mieux. Maintenant qu’il n’était plus seul avec ce lourd secret, nous pourrions tout résoudre ensemble. Je ne savais pas encore comment tout allait se passer, mais je savais ce dont nous avions besoin pour l’instant. Nous nous étions donc rafraîchi quelque peu dans la salle de bain, et j’avais enfilé un autre t-shirt étant donné que Micah portait toujours le mien. Dès que nous étions sûrs d’être présentables, nous avions rejoint Sam. Qu'est ce qu'il y avait de mieux que l’insouciance d’une enfant pour oublier tous ses calvaires ? Nous étions donc restés tous les trois ensemble, entrelacés dans des câlins, oubliant pendant au moins quelques heures que notre vie ce n’était pas faite que des rires qui éclataient pourtant pendant ce temps. Mais c’était déjà un avant-goût de ce qui nous attendrait bientôt.
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