Morning Coffee staff → les habitués du café | Sujet: CHALLENGE WEEK → Hazel M. Hall Lun 11 Nov - 17:34 | |
|
Hazel Week (du 11/11 au 17/11) Règles Un personnage, sept jours dans la semaine, sept mises en situation dans Town Square. Voici le principe des challenge weeks. Chaque jour de la semaine, un membre recevra une mise en situation qu'il devrait développer en un minimum de 500 mots. Dès qu'il aura répondu à une situation, Morning Coffee lui enverra la prochaine. Le tout, pendant sept jours, du lundi au dimanche. Si le membre a réussi son challenge, il gagne un prix. Programme Lundi ▪ Hazel essaye de faire plaisir à ses proches en organisant un petit dîner chez elle. C'est une véritable catastrophe. Mardi ▪ Quelque chose clochait avec les pizzas de la veille. Enfin, surement. Hazel est réveillée par une affreuse nausée et passe sa journée avec une bassine dans les mains. Mercredi ▪ à venir. Jeudi ▪ à venir. Vendredi ▪ à venir. Samedi ▪ à venir. Dimanche ▪ à venir. |
|
| Sujet: Re: CHALLENGE WEEK → Hazel M. Hall Dim 17 Nov - 10:55 | |
| LUNDI 11 NOVEMBRE 2013
Couverte d'un bonnet, d'une écharpe et d'une paire de gants en laine, Hazel sortit de chez elle pour se rendre au parc. Depuis le début du mois, la chaleur avait bel et bien quitté la ville, et ce n'est pas sans un sourire ravie que la jeune femme (enfin, à partir de quel âge peut-on dire d'une femme qu'elle n'est plus jeune ?) avait vu partir la chaleur pour un peu de vent frais et de pluie. L'été n'a jamais été sa saison favorite : le soleil lui fait mal au yeux, le fait de devoir les fermer lorsqu'elle voulait regarder dehors la gêné, et si pour avoir la paix avec les rayons du soleil, il fallait qu'elle leur tourne le dos, c'était passablement énervant et gênant. De plus, elle a du mal à supporter les fortes chaleurs. En prenant en compte ce fait, l'automne est une saison tout à fait convenable pour elle. Et l'hiver, n'en parlons même pas.
Elle ne pouvait pas oublier qu'aujourd'hui est un jour férié. C'est-à-dire, que la veille, c'était Halloween, et qu'en plus, elle n'avait pas à travailler. Non pas que son job ne lui plaise pas, au contraire, jamais elle n'aurait pensé être aussi épanouit dans son travail. Mais à la vérité, elle préférait tout de même à rester toute sa journée confortablement calée entre les coussins de son lit, un livre entre les mains, écoutant de la musique et savourant un succulent pain au chocolat. Ou alors devant son bureau, un crayon entre ses doigts fin qui glissait sur une feuille de papier vierge, qui d'ailleurs ne le demeurerait plus à partir du moment où le crayon l'aurait touché. Simple suggestion. En somme, une journée parfaite à ses yeux. Mais alors que ces idées semblèrent s'illuminer dans son esprit, clignotant d'une lumière criarde. C'est quasiment si elle ne voyait pas dans sa tête deux grands panneaux avec une flèche qui montrait ces deux possibilités sur chacun d'eux. Et pensant à tous ces « deux » (avec ou sans apostrophe) dans la phrase qui avait germé dans son esprit, elle ne pu qu'imaginer des chiffres 2 sur tout ce qu'elle voyait. En conclusion, voilà un petit résumé de ce qui se passe dans la tête d'Hazel lorsque ses pensées se mettent à vagabonder, ce qui arrive assez souvent.
Ce qu'elle voulait faire aujourd'hui, lorsqu'elle a eue la merveilleuse idée d'avoir mis sa nouvelle belle et grosse écharpe en laine sur le porte manteau la veille (l'endroit où elle mettait toujours ses écharpes et manteaux, mais passons, elle avait commencé sa journée de bonne humeur, une simple « coïncidence » ne peut qu'avoir lieu de ces circonstances), c'est de se promener en ville. Les conditions étaient bonnes, c'est-à-dire que le soleil percé de temps en temps les nuages, qu'il ne faisait pas énormément chaud et qu'elle avait une bonne humeur à toute épreuve. C'est d'ailleurs en préparant son petit déjeuner, dansant sur la musique « girls just want to have fun » de Cyndi Lauper qui passait alors à la radio, qu'elle a posé son regard sur son écharpe à la couleur blanche tirant vers le crème qu'elle avait acheter il n'y a pas si longtemps lorsque les premières feuilles ont commençaient à tomber.
Le casque posé sur le bonnet, son kit de survie pour braver le froid autour de son cou, de ses mains et de son crâne, le livre qu'elle prévoyait de lire tranquillement sur l'un des bancs d'un des nombreux parcs dans l'une de ses mains, et la basse de la musique qu'elle écoutée rythmant l'allure de ses pieds (elle faisait bien attention à ce que ses pieds touchent le sol au même moment où la basse jouait, cela lui donne l'impression d'avoir un pouvoir sur la chanson, dans faire partie en quelque sorte – et sans savoir pourquoi, cette action lui procurait un plaisir insatiable), elle marchait le sourire au lèvre. Jamais elle n'aurait rêvé meilleure ville. L'air pure, malgré le fait d'être dans un centre-ville, ces vieux bâtiments, mais aussi ces coins de verdure. Et sans doute était-ce une illusion de son esprit, mais il lui semblait que quasiment toute la population de Town Square soit heureuse. De plus, il y a dans cette ville un respect des traditions incroyables, et voir toutes ces citrouilles et moult autres décorations envahirent les maisons et les lieux publiques la remplissait encore plus de bonheur. Halloween a toujours été sa fête favorite.
Elle ne faisait pas tellement attention à ce qu'elle faisait. Enjamber un petit ruisseau que la pluie avait laissée dans un caniveau, passer un passage piéton, courir presque pour ne pas se faire écraser sur ce même passage piéton, effectuer quelques petits pas de danse lorsqu'elle de sentait à l'abri des regards indiscrets. En un rien de temps, elle se retrouva dans un petit parc où les arbres perdaient ses feuilles dorées, oranges et marrons. L'herbe n'était pas entièrement couverte de feuille, car les arbres ne les avaient pas encore complètement perdus. Mais il était indéniable qu'un paysage comme celui-ci était un sublime spectacle de la nature. Le sourire toujours à ses lèvres, elle se dirigea vers un banc où elle s'assit confortablement (c'est-à-dire les jambes recroquevillaient contre ses corps, les pieds touchant presque ses fesses, ce n'est pas la position la plus agréable pour bien des personnes, mais c'est l'une des préférés d'Hazel). Le livre posait sur ses genoux, et les mains gantées tenant les pages, elle relisait (re-re-re-relisait) avec avidité le troisième tome de la saga Harry Potter, son préféré. Les oreilles toujours bouchées par le flot de musique qui se déversait de son casque, elle avait à peine remarqué qu'une jeune femme, regardait tristement les feuilles tombaient. Elle n'était pas vieille, pour Hazel, elle ne devait pas avoir atteint la majorité. Cependant, la tristesse qui émanait d'elle, pour une raison qui lui était inconnue, lui donna envie d'en savoir plus. De la simple curiosité. Et de toute manière, elle savait que la regarder sans lui adresser la parole était malpoli. Elle retira donc son casque (et son bonnet avec, sans le faire exprès), s'assit normalement (du moins, comme font les gens civilisés), et souriant, demanda à la jeune femme assise à sa droite :
« Est-ce-que ça va ? » et considérant sa question inapproprié du fait de sa position. « Je ne veux pas te déranger, bien sur, c'est juste que tu as l'air si triste que je me demande ce qui peut t'arriver... ». Et sentant qu'encore une fois, sa remarque était inapproprié, elle ajouta en tendant sa main assez correctement pour qu'il soit compréhensible qu'elle attend qu'on la lui sert dans un signe de présentation « bien sur, si tu n'as pas envie de me répondre, ce n'est pas grave. Au faite, moi c'est Hazel ! ». - Spoiler:
Ecrit avec la chanson Confortably Numb des Pink Floyd. PS : je sais que cette chanson ne figure pas dans l'album The Dark Side of the Moon (j'ai vérifiée), mais comme dans l'album The Wall, mais c'est pas grave.
|
|