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 CHALLENGE WEEK → Kiara J. Eastwood

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Morning Coffee
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MessageSujet: CHALLENGE WEEK → Kiara J. Eastwood   CHALLENGE WEEK → Kiara J. Eastwood EmptyLun 24 Juin - 21:08





Kiara Week

(du 25/06 au 01/07)

Règles

Un personnage, sept jours dans la semaine, sept mises en situation dans Town Square. Voici le principe des challenge weeks. Chaque jour de la semaine, un membre recevra une mise en situation qu'il devrait développer en un minimum de 500 mots. Dès qu'il aura répondu à une situation, Morning Coffee lui enverra la prochaine. Le tout, pendant sept jours, du lundi au dimanche. Si le membre a réussi son challenge, il gagne un prix.

Programme

Lundi ▪ Siloë à organiser une petite soirée pour son amie Kiara. Cette dernière a rendez-vous avec plusieurs hommes dans la même soirée et l'un d'entre eux va s'avérer très collants...
Mardi ▪ Particulièrement remonter contre son amie, Kiara décide de se venger et de faire subir une journée très "militaire" à la jeune Siloë.
Mercredi ▪ Il est tard, Kiara sors de la base après une journée de travail et retrouver sa voiture sur le parking. Mal réveillée ce matin, elle a laisser les clés à l'intérieur du véhicule. Impossible de l'ouvrir, elle tente le tout pour le tout, jusqu'à ce faire repérer par un flic en patrouille bien décidé à l'emmener au poste pour tentative de vol...
Jeudi ▪ La voisine de Kiara a besoin d'une babysitter, la jeune femme se retrouve alors avec trois enfants entre trois et six ans. Ils sont très, mais alors, très excités.
Vendredi ▪ a venir.
Samedi ▪ a venir.
Dimanche ▪ a venir.
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MessageSujet: Re: CHALLENGE WEEK → Kiara J. Eastwood   CHALLENGE WEEK → Kiara J. Eastwood EmptyMar 25 Juin - 22:42


challenge week - défi 1
kiara feat les prétendants.

 


Je toise le contenu de mon armoire d'un air sceptique. Ce n'était pas comme si je n'avais rien à me mettre mais je le sais très bien. J'opte finalement pour un jean slim et un petit haut tout simple. « Alors ça, non ! » me fait Siloë en débarquant dans ma chambre avec un regard outré, son verre (que je lui ai servi quelques minutes plus tôt) toujours dans sa main. Je la regarde, et lève les mains en l'air en signe d'innocence. « Dois-je te rappeler que habille-toi je t'emmène pour une jolie surprise ne donne absolument aucun indice en ce qui concerne la tenue à porter ? » Elle lève les yeux au ciel et vient à son tour devant mon dressing. Après quelques secondes d'observation poussée les mains sur les hanches, elle en sort une robe printanière et mes compensées marron. Je la regarde avec de grands yeux. Cependant, je ne pose aucune question et file dans la salle de bain, après tout, elle doit savoir ce qu'elle fait, et puis j'ai toujours admiré son look : un conseil de sa part n'est pas de trop. Quelques minutes plus tard, elle s'est lancée dans l'élaboration d'un chignon tressé dans mes cheveux, et élude la moindre de mes questions concernant la mystérieuse surprise. Je me contente de rester les bras croisés, à faire mille et un scénarios. Quand elle estime que je suis prête, nous attrapons nos sacs et sortons de mon appartement. Je me rends vite compte qu'elle m'embarque pour les restaurants... Un dîner entre filles ? Génial ! Mais je reste perplexe face au mystère dont elle a enrobé toute cette histoire. Elle me montre l'enseigne du doigt et me pousse presque avec précipitation dans l'accueil du restaurant. Tandis que nous attendons dans le vestibule qu'un serveur vienne nous chercher, elle me dit : « Le mec derrière moi, avec la chemise blanche et la veste noir, c'est toi qu'il attend. » Je la regarde sans comprendre. Puis, l'évidence se fraye un chemin dans mon cerveau qui ne veut pourtant pas y croire. « Tu m'a piégée !!!!! » Je hurle à voix basse, la couvrant d'un regard furieux. Un petit sourire malicieux se dessine sur son visage, et dans un dernier espoir d'échapper à ses manoeuvres d'entremetteuses, je me retourner et pose la main sur la poignée de la porte. Mais elle est plus rapide que moi, à ma plus grande surprise. Ne suis-je pas celle qui a reçu un entraînement complet à l'armée américaine ? Siloë est plus petite que moi, elle s'est frayé un chemin sous mon bras et s'es plantée devant la porte. Vilaine. « Allez, il t'attend. » qu'elle fait, amusée, presque moqueuse. Je siffle entre mes dents et avec un doigt menaçant pointé sur elle, lui envoie un : « Tu vas me le payer, Griffinth ! ». Puis je fais volte-face, tandis qu'elle rigole. Je n'ai pas le choix. C'est sans grande grâce que je m'asseois en face du jeune homme, plutôt séduisant, certes, mais un peu trop Ken à mon goût. On dirait qu'il a été fait dans de la cire. Je le salue de bonne volonté. Siloë veut jouer, nous allons donc jouer le jeu. Après tout, pourquoi pas ? « J'avais peur que vous me posiez un lapin. » fait le jeune homme. « Je m'appelle Randy Wheeler. J'ai vingt-huit ans, et je suis enchanté de vous rencontrer, vraiment. » J'esquisse un sourire et lance un regard plein d'éclair à Siloë qui s'est installée à une table, un peu plus loin. Pendant plus de dix minutes, je fais un effort, et tente de parler de tout et de rien avec mon nouveau prétendant. Mais sans grande surprise, celui-ci se trouve être très ambitieux et passe plus de temps à parler de son travail d'avocat qu'à s'intéresser à la personne que je suis. Sous la table, je fais le geste du temps mort à mon amie qui aquiesce d'un coup de tête, encore une fois à ma plus grande surprise. Je ne mets pas longtemps à éconduire monsieur prétentieux, et c'est vexé qu'il quitte le restaurant, me laissant seule à la table. J'envoie un sourire presque victorieux à Siloë qui me rit presque au nez, C'est là qu'un deuxième jeune homme, tout aussi charmant physiquement, prend la place de celui qui vient de partir. Je lance une expression offensée à mon amie qui rigole en dégustant ses pâtes carbonara. Je lui ferai payer, promis.

Tyler est le cinquièment jeune homme que je rencontre. Même si le troisième prétendant étant plutôt intéressant et qu'il m'a laissé son numéro de téléphone, je ne peux pas dire que l'expérience des rendez-vous est très concluante pour l'instant. Je commence presque à être rodée en rendez-vous surprise, par contre. Quand je pense que c'est terminé, il en vient toujours un autre. A croire que mon amie a un réseau illimité de jeune célibataires en chasse. Après qu'il m'ait annoncé qu'il est vétérinaire et qu'il a maintenant vingt-sept ans, je demande à mon nouveau prétendant : « Qui êtes-vous ? » ce à quoi il s'empresse de répondre avec un sourire charmeur : « Je peux être qui vous voulez. » Il est tellement idiot et m'observe avec tellement d'insistance que j'ai presque envie de vomir. « Vous êtes très drôle. » Je dis en feignant l'amusement. « Quels sont vos loisirs, en dehors de votre travail ? » Je prends une gorgée de vin en attendant la réponse, mais je suppose déjà qu'elle ne va pas être à la hauteur de mes espérances. « Eh bien, jusqu'à aujourd'hui, c'était me lamenter devant des films à l'eau de rose, mais à partir d'aujourd'hui, j'espère bien que ce sera... faire un footing avec Kiara, regarder un film avec Kiara, me réveiller aux côtés de Kiara... » C'est un sourire gêné et presque dégouté que j'arbore désormais. C'est à ce moment qu'il attrape ma main et avec un regard des plus désagréables, me dit : « Faire l'amour à Kiara. » Je feins un rire qui en fait, est plutôt un cri de dégoût. Il n'est pas vilain, franchement, il est même plutôt pas mal, mais son regard descend un peu trop souvent dans mon décolleté, et il me rappelle de manière très nettes les pervers en manque de sexe qu'on voit suivre des nanas dans les rues dans les films policiers. « Enfin bon, il va quand même falloir attendre un peu hein. » Je fais, toujours plus embarrassée. Puis j'enlève la serviette de mes genoux, et lâche le masque que j'essaie de montrer depuis tout à l'heure. « Ecoutez Tyler, vous m'avez l'air d'être quelqu'un de très gentil, vraiment, mais je pense que ça ne pourra pas marcher entre nous. » Il me regarde avec des yeux surpris et presque en colère. « Vous ne pouvez pas dire ça ! » Je me pince les lèvres et lève les yeux au ciel. « Ecoutez, si je suis ici, c'est uniquement parce que je me suis fait piéger par mon amie, et bien qu'elle semble le penser, je ne cherche pas forcément quelqu'un. » Il lève un sourcil. « Mais vous savez, je ne vous demande pas de vous marier avec moi... Un verre ou... une nuit suffiraient. » Il m'envoie un clin d'oeil. Trop, c'est trop. Ignorant les regards interrogateurs de Siloë, je me lève et rajoute : « Non merci, je suis très bien toute seule, et puis si vous voulez vraiment savoir, vous n'êtes pas mon type d'homme. » Il paraît toujours aussi sûr de lui, il se lève même tout comme moi. « Je suis le type de tout le monde, vous ne savez juste pas encore que vous aimez les hommes comme moi. » Tant d'égocentricité fait presque mal aux yeux. Excédée, je me contente de quitter la table et c'est d'un pas pressé que je passe le vestibule et me retrouve dans la rue. « Kiara enfin, ne soyez pas si radicale, je sais que c'est très militaire mais bon ! » Je me retourne vers le vétérinaire qui m'a visiblement suivie dans la rue, et le foudroye du regard. S'il y a bien une chose qu'il n'a pas le droit d'évoquer en là tout de suite, c'est bien mon boulot. « Je vous ai demandé de me laisser. » « Ah non, pas littéralement. » Je commence à marcher mais il me suit. Je hais Siloë, je la hais. « Vous allez voir,  vous allez m'aimer. Et si je vous suivais jusqu'à votre appartement pour un dernier verre ? » « J'ai dis non. » « Non est un mot que je ne connais pas. Laissez-vous allez, vous avez l'air de ne pas avoir vu d'homme depuis longtemps. » Il m'attrape le bras de mon coeur et je lui plante mes ongles dans le biceps. « eh bien, vous n'êtes pas une fille facile, je préfère ça. » Il me suit toujours, content de lui. « Kiara, Kiara, c'est un joli nom. C'est africain ? Ah non, comme vous êtes militaire vos parents doivent être très conservateurs... Ils ne vous auraient pas donné un prénom africain. » Là, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Je me retourne et lui flanque la gifle de sa vie avant de m'éloigner pour rentrer chez moi. De loin, je vois Siloë tordue en deux. Je me vengerai. Promis, je me vengerai.

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MessageSujet: Re: CHALLENGE WEEK → Kiara J. Eastwood   CHALLENGE WEEK → Kiara J. Eastwood EmptyMer 26 Juin - 22:27


challenge week - défi 2
kiara feat siloë la victime.

 


Je me suis introduite chez elle sans un bruit. Hier soir, quand nous sommes rentrées après notre session cinéma, je lui ai volé le double des clés de son appartement, tout mon plan a fonctionné à merveille. L'appartement est plongé dans la pénombre, et j'avance à pas de loups, le seau d'eau dans les mains. Je lui avais bien dit, qu'elle allait me le payer. J'ai fais comme si de rien n'était, mais il faut se méfier de l'eau qui dort : aujourd'hui est un jour de vengeance suprême. Je compte mentalement jusqu'à trois, et avec un sadisme certain, lui balance le seau d'eau au visage, alors qu'elle dort encore dans son lit douillet. Elle l'a bien mérité. Elle se lève en sursaut comme si elle sortait d'un mauvais rêve, et devant son visage fatigué, ses yeux gonflés et ses cheveux en pagaille, je me retiens de mourir de rire. Je prends la voix du lieutenant qui m'a formée de mes douze à quatorze ans, et clame, la tête haute et la voix forte : « Jeune recrue Siloë-Jules Griffinth, le jour est venu de faire vos preuves. » Je suis raide comme un piquet, et affiche un sourire malicieux, incapable de garder mon sérieux. « Je suis en possession de votre téléphone portable, de votre ordinateur, de votre doudou et de vos clés de maison et de voiture. Pour les retrouver, vous allez devoir vous plier au défi que je vais vous lancer. Ceci est une initiation musclée, et un challenge auquel vous ne pouvez échapper. Debout, je vous veux fraîche et habillée dans dix minutes. » « Quoi ? » murmure Celio, complètement dans les vappes. J'ouvre ses rideaux d'un coup sec. « Vous m'avez bien entendue, nouvelle recrue, debout et tout de suite, sinon, c'est vingt pompes, et vous ne retrouverez pas vos clés. » Avec un grognement, elle se lève de son lit. « Et plus vite que ça, feignante ! » J'aboie tandis qu'elle se glisse dans la salle de bain, sans rien comprendre mais visiblement au courant qu'elle n'a pas le choix.

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Siloë a le visage déformé par la douleur et dégouline de sueur. Je la traîne derrière moi depuis neuf heures ce matin. La journée a commencé par des échauffements intenses, et la seule raison pour laquelle elle l'a fait, c'est retrouver ses biens. Puis je l'ai emmené au parcours du combattant que j'ai organisé hier, près du petit bois, avec tous les clichés de l'entraînement militaire : les filets, les murs à grimper, les pompes, la boue. Il lui reste encore des traces de boue au bas du pantalon, sur le visage et dans les cheveux. Au fur et à mesure, elle a appris à m'appeler chef étant donné que le moindre kiara lui valait une dizaine de pompes. Je l'ai fait courir, crier, ramper, cogner. Elle ressemble désormais à une pauvre petite crevette trempée, et je suis fière de ce que j'ai accompli. Sur l'horloge de Town Square, l'aiguille se pose sur le 6. Il est désormais six heures du soir et je fais vivre un enfer à ma meilleure copine depuis neuf heures, et oui. C'est une belle vengeance, moi je vous le dit. « Chef, je vais mouriiiiiir. » Loin devant elle, je me retourne et cours en arrière pour lui faire face tout en avançant. Elle se traîne avec une telle difficulté qu'elle boite presque. Elle se tient la hanche droite, une pointe de côté sûrement, elle a mal respiré. « C'est dans ta tête, jeune recrue, dans ta tête. » Elle me regarde, elle a l'air au bord des larmes. On pourrait me prendre pour une sadique mais cette vilaine mérite bien ce que je lui fais subir. Me coincer dans un restaurant avec cinq garçons complètement à côté de la plaque ? La plue grande erreur de sa vie. « Je... On en a pour longtemps encore ? » Je lui souris avec amusement. « ça fera dix pompes. » Elle fait semblant de commencer à pleurer et s'écroule par terre. Ses petits bras frèles tremblant quand elle essaye de se relèver. Au début de la journée, elle ne savait pas faire de pompes. Maintenant, même crevée, elle en est capable. Quand elle se relève, je m'arrête. « Bien joué petite recrue. » Je lui tends la bouteille d'eau. Au fur et à mesure de la journée, elle a regagné les choses que je lui ai dérobé au début de la journée : il ne lui manque plus que son portable. Or, c'est sûrement la chose la plus importante pour elle. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai gardé cet objet là pour la fin. C'est dingue comme les gens normaux sont incapables de vivre sans portable. Nous, les militaires, avons l'habitude de ne jamais avoir nos portables quand nous sommes sur les bases. Elle boit plus que jamais, et quand elle a terminé, je frappe dans mes mains : « Allez, maintenant, c'est parti pour un nouveau parcours du combattant » Elle me regarde avec de grands yeux si fatigués qu'elle est au bord des larmes. Mais elle ne bronche pas : elle le veut, son portable. Je souris : j'ai réussi, enfin. « Mademoiselle Siloë-Jules Griffinth, vous en avez terminé. Votre défi est relevé. » Elle ne comprend plus rien. « J'attendais que tu ne bronches plus. » Je fais en rigolant. Je vois ses épaules retomber, et elle tombe à genoux par terre, complètement crevée. « Mais enfin pourquoi ? »  me demande-t-elle complètement morte, avant de s'allonger par terre en plein milieu de la route. Je fais la même chose, même pas essoufflée. « Pour me venger. Je t'avais dit que je me vengerais. » Elle tourne la tête vers moi, il est vraiment temps qu'elle prenne une douche. « Tu a aujourd'hui appris à tes dépends, vilaine entremetteuse, qu'on ne présente pas une bande de jeunes premiers à Kiara Eastwood alors qu'elle n'a pas le temps pour des amoureux. » Je ris. « Et franchement, ceux-là, c'était pas les plus intéressants de toute manière. » Elle me regarde et semble réfléchir quelques secondes. « Bon, j'avoue. Surtout le vétérinaire, lui, c'était un cas. » Je montre une grimace de dégoût. « Je crois surtout qu'il avait pas trempé sa biscotte depuis des mois... » Elle me regarde, je la regarde. Quelques secondes de silence puis... Nous tombons dans un énorme fou rire, et ne pouvons pas nous arrêter. On se tortille sur la route, mortes de rire. Je lui tends son portable.
Une chose est sûre : ma vie sans Celio, ce serait une vie franchement plus chiante.

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MessageSujet: Re: CHALLENGE WEEK → Kiara J. Eastwood   CHALLENGE WEEK → Kiara J. Eastwood EmptyJeu 27 Juin - 22:15


challenge week - défi 3
kiara feat le policier

 


Je salue un de mes collègues de la main, et tandis qu'il démarre sa voiture et quitte la base, je me dirige vers la voiture. Il est près de vingt-trois heures, et après plus de quatre jours d'entraînement sans relâche, je peux enfin rentrer chez moi, à Town Square. Le soulagement est évident, j'ai envie de faire la route le plus vite possible et de m'étaler comme une étoile de mer dans mon lit. C'est dans ces moments-là, les dernières heures, que ma ville me manque le plus, ainsi que ses habitants. Celio, Isaac... même Kenneth me manque, alors que pourtant, quand je rentre à la maison, il se fait souvent remonter les bretelles. Mes longues discussions avec Nathan me manquent aussi. J'ai envie de rentrer chez moi plus que jamais, je crois que je n'ai jamais autant eu envie de retrouver Town Square depuis le décès de ma mère. C'est avec un sourire que j'arrive enfin près de ma voiture. L'ouverture est automatique quand la clé électronique est à moins de cinq mètres, pourtant, quand j'essaie d'ouvrir la portière, je n'entends pas le clic habituel. Rien ne cède, j'ai beau essayer une, deux, trois fois... La porte ne veut pas s'ouvrir. Je fronce les sourcils, et essaye d'ouvrir la porte arrière. La même chose se produit. C'est moi qui suis bête où ? Peut-être que j'ai perdu toute ma force, j'ai le corps en compote, surtout les bras à force de piloter et de la pression que cela entraîne. Mais quand même, ne pas être capable d'ouvrir une porte de voiture, là, y'a un problème. Je me retourne, et me rends compte que je suis seule. Je ne peux appeler personne à la rescousse. C'est là que je les aperçois, les clés, sur le siège avant. Mon coeur a un raté. « Quelle conne ! » Je crie à moi-même en frappant la vitre de ma main. La clé a du glisser de ma poche l'autre jour quand je suis sortie. J'étais tellement pressée d'arriver à la base que je n'ai rien remarqué. Quelle CONNE. Je suis une vraie boulette, et à part le personnel qui entretient les lieux, il n'y a plus personne sur la base. Bon. Réfléchis, Kiara, réfléchis. Je pose le front sur la vitre et finis par me résigner : je vais devoir forcer la porte. J'ai beau réfléchir, je ne vois pas d'autre solution.

Dans un raffut inratable, je m'empare d'un morceau de la gouttière qui borde les murs de métal dur et froid. Je ne sais pas si ça va être suffisant, mais je n'ai pas le choix, je dois essayer. Je cours vers ma voiture et commence à essayer de passer le morceau de métal entre la vitre et la base qui lie à la porte. Je dois débloquer le petit bitogneau, là, juste-là. Je force en serrant les dents. Je sais forcer des portes, oui, mais pas des portes de voiture. Je ne suis pas flic moi, je suis pilote. Soudain, une lumière aveuglante me fait plisser les yeux, et en me retournant, j'entends le gyrophare. Bah bien, les voilà, les flics, ils vont pouvoir m'aider ! « LES MAINS EN L'AIR !! » crie le premier, avec un flingue à la main.
Euh... Ils se foutent de moi ?

Puis je comprends et lâche le morceau de métal. Bien sûr, il fallait que ça m'arrive à moi. J'observe ma tenue : tout à l'heure, j'ai quitté mes vêtements d'entraînement pour un vieux jogging, des baskets, et un sweat noir à capuche, ma tenue habituelle de fin de session. J'ai l'air maligne. « Je ne fais rien de mal, je... c'est ma voiture ! » Je crie avec une voix suppliante. Le policier n'est pas dupe, il garde son arme braquée sur moi. « Les mains en l'air, j'ai dit ! » Je mets les mains en l'air avec un sourire exaspéré. « Je vous dis que c'est ma voiture, monsieur l'agent. » Il me rit au nez et répond : « C'est ce que vous dites tous ! » Il s'approche de plus en plus. « J'imagine que vous avez une très bonne raison à me donner pour expliquer la présence de votre voiture sur une base militaire. » Je garde les mains en l'air, bien sûr, mais dis de la manière la plus évidente qui soit : « Mais c'est parce que je SUIS militaire ! » Là, il rigole pour de bon. « Bien sûr, et moi je suis la reine d'angleterre. Donnez-moi votre nom. » Je soupire, et tente de garder mon sang-froid. « Kiara Eastwood. » Il m'aveugle de sa lampe de poche comme si la lumière de ses phares n'était pas suffisante. « Et votre vrai nom ? » Je fronce les sourcils une nouvelle fois. « Kiara Eastwood, je vous jure ! » Il soupire comme s'il ne me croyait pas. « Vous allez vous reculer et vous mettre face à la porte de la voiture. » J'obéis, bien entendu, parce que j'ai toujours appris à obéir. « Mais je vous jure ! C'est MA voiture ! » Il rigole. « Mais oui, mais oui. » J'entends un petit clic dans mon dos et sans que j'ai eu le temps de dire ouf, me retrouve avec des menottes autour des poignets. « Vous vous foutez de moi ? » « Vous êtes en état d'arrestation pour tentative de vol de voiture. » Je me retourne vers lui maintenant qu'il a mis les menottes pour de bon. « QUOI ? » Je crie « MAIS JE VOUS DIS QUE- » « Oui, c'est votre voiture, j'ai compris. » Il me force à m'éloigner de ma voiture et me pousse vers la voiture de police. « Mais qu'est-ce que vous faîtes ? » « Je vous emmène au poste mademoiselle ! » Je tente de me débattre. « Mais je vous l'ai dit, je m'appelle Kiara Eastwood, j'ai 25 ans, et je suis pilote pour l'armée de l'air, vous vous trompez- » « ASSEYEZ-VOUS ! » Je coopère en serrant les dents. « Il me faut le numéro de votre tuteur. » « Mon quoi ? » « Votre TUTEUR. » Je plisse les yeux sans comprendre. « La personne qui est responsable de vous ! » J'ouvre la bouche de surprise, il se fout VRAIMENT de ma gueule. VRAIMENT. « J'AI VINGT-CINQ ANS ! » Il rigole et m'attache sans ménagement. « Bon, vous raconterez ça au poste, jeune fille. Et après, vous irez passer votre diplôme. La mauvaise graine comme vous, cependant, n'est pas prête d'aller à la graduation party. » Coincée à l'arrière de la voiture, je n'ai plus rien à faire, je suis totalement hors d'état de nuir. Comme un délinquante. Capturée par ceux qui assurent la sécurité de pays alors que nous sommes dans le même camp. J'ai envie de pleurer et rigoler à la fois. Il n'y a qu'à moi qu'il arrive des choses pareilles. Je devrais peut-être appeler Skylar, ou je ne sais pas... Quelle merde, quelle merde. « Vous allez le regretter. » Je fais au policier tandis qu'il démarre la voiture, hilare.

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MessageSujet: Re: CHALLENGE WEEK → Kiara J. Eastwood   CHALLENGE WEEK → Kiara J. Eastwood EmptyDim 30 Juin - 22:12


challenge week - défi 4
kiara feat les terreurs.

 


Je les regarde tous les deux avec attention. Brittany, trois ans, et Teddy, six ans. Et je me demande comment j'ai atterri là. J'habite en face d'un autre appartement, celui d'une jeune femme qui n'a pas du tout la même vie que moi. Elle a à peine deux ans de plus que moi, et est déjà casée depuis plus de dix ans avec son petit-ami du lycée. Deux enfants. Ils ont déjà deux enfants. Comment est-ce que je suis censée comprendre ça moi ? Dans leurs maisons, il y a des milliers de photos horribles de bébés, et de famille trop heureuse pour être vraie. J'ai presque envie de vomir, et puis il y a ce parfum dégoûtant de... d'enfants. Bon, soyons clairs : ce n'est pas que je n'aime pas les enfants mais... Si, en fait, j'aime pas les enfants des autres : je les trouve insupportables, je trouve qu'ils sont souvent odieux, idiots et mal élevés. Les seuls enfants que je supporte sont ceux de ma famille proche, et encore, il y en a certains que j'évite avec précaution. Peut-être que c'est parce que ma vie ne tourne pas autour de la famille. Je n'ai même jamais eu de vrai longue relation, alors je ne peux pas comprendre ce que c'est, tout ça. Une heure déjà que je garde les deux terreurs et j'ai déjà les cheveux ébourriffés et envie de crier. Pourtant, croyez-moi, les entraînement intensifs et les ordres, je connais. C'est décidé et cette fois c'est pour de bon : je hais les enfants. D'habitude, les gens me craignent un peu, ou me regardent avec admiration à cause de mon métier. Mais les enfants, eux, ils n'ont peur de rien, surtout pas d'une jeunette de vingt-cinq ans qui débarque chez eux. Je me rends compte que j'ai fermé les yeux quelques secondes. Quand je les rouvre, Teddy mange de la terre. Je bondis du canapé. « Non, NON SURTOUT PAS, c'est... c'est caca Teddy, la terre c'est caca, y'a des bêbêtes dedans ! » Il me regarde et se met à pleurer. Mon dieu, j'aurais jamais du dire ça. Je lui essuie la bouche avec un mouchoir. Quand je me retourne, Brittany est en train de mettre ses doigts tous gras sur la fenêtre qui mène au balcon. Cette fois, c'est vers elle que je bondis et je la prends dans mes bras pour qu'elle arrête, puis je ferme à clé pour qu'il ne vienne à l'idée d'aucune de ces terreurs d'aller se balader sur le balcon. Je suis une terrible baby-sitter, et franchement, qu'est-ce que j'aimerais pouvoir téléphoner à Isaac là tout de suite, pour lui demander des conseils ? Mes les deux enfants me font vivre un enfer. Il y a du crayon sur le tapis, je me suis fait traîter trois fois de grosse vache et de grosse nulle... Je suis militaire pourtant, je suis censée avoir un entraînement de fou, pas vrai ? Je me rends compte ce soir de la terrible réalité : oui, dans ma vie, il n'y a que mon travail : je ne sais même pas m'occuper de deux gamins. Je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer, tout ce que je sais, c'est que je regrette. Surtout qu'à l'origine, je voulais aller à l'hôpital pour voir la maman de Nathan, me faire pardonner de mon absence. Je crois qu'en fait, j'ai accepté le baby-sitting pour me trouver une bonne excuse. Je sais pas pourquoi j'ai peur de retourner là-bas et de la revoir, je l'aime tellement. Mais j'ai été égoïste. Et si je croise Nathan... Je ne sais pas, je le sentais pas, alors j'ai accepté de mettre les deux pieds dans cette galère affreuse. « Non, Brittany, ne mange pas mes cheveuuuuux. Teddy non, ça aussi c'est caca, c'est pour faire des dessins pas pour manger. Brittany, qu'est-ce que je t'ai dit, on mange pas les cheveux. » La petite plante ses petites dents dans ma clavicule et je me mords la lèvre pour ne pas jurer ou crier. Je préfère encore les vétérans de guerre qui croient tout savoir, vraiment. Je repose Brittany au milieu de ses poupées (absolument hideusement roses, d'ailleurs), et va chercher Teddy qui vient de filer dans la chambre de ses parents. « Teddy qu'est-ce que j'ai dit ? On reste dans le SALON ! » Encore une demi-heure comme ça, UNE DEMI-HEURE. Comment suis-je censée trouver un moyen de les calmer en une demi-heure. « Vous voulez que je vous lise une histoire ? » Je lance avec beaucoup d'espoir. Mais le petit Teddy casse tout mon espoir en répondant : « Les histoires, c'est pour les bébés. » Bah oui, mon petit, t'es un bébé encore hein. « Vous voulez faire de la pâte à modeler ? » « Nan, en plus Brittany la mange. » J'ai une expression de dégoût et retiens la petite par le bras tandis qu'elle manque de tomber. J'aurais du me douter qu'elle mangeait ça aussi. C'est dingue, ce petit a six ans, et il parle super bien, et en même temps il mange de la terre, j'comprends pas. A cet âge-là ils sont pas censés avoir passé cette étape, nan ?

« T'es pas belle. » Je lève les yeux au ciel. J'ai envie de lui répondre que lui non plus, mais bon, ce serait pas judicieux, et leur mère m'incendierait sur-le-champ quand elle rentrera. « Avant je l'étais. » Je lui réponds alors, j'ai rien d'autre à dire. Je plone mon visage dans mes mains et quand je retrouve la lumière, Brittany a disparu derrière le canapé et Teddy est en train d'approcher de mes cheveux avec des ciseaux. « AAAAAH ! Où as-tu trouvé ça ? » Je lui demande, effrayée, en lui prenant les ciseaux des mains. Je suis une baby-sitter absolument nulle. « Je voulais te rendre plus belle. » Ah bah merci, mais j'ai déjà les cheveux assez courts comme ça, PETITE TERREUR. « Non, je veux garder mes cheveux longs hein. » Je passe au dessus du canapé et attrape Brittany qui gratte le cuir. « Maman elle arrive quand ? » Les deux enfants me regardent avec espoir. « Heuuu, très bientôt, dans vingt minutes. » Brittany se met à pleurer. « Mais c'est très bientôt. » « Brittany elle t'aime pas. » me lance Teddy sans la moindre compassion. Dieu mais qu'est-ce que fait leur mère ? Je donnerais tout pour être à l'hôpital, là, promis de chez promis. « Vous voulez voir un film ? » En guise de réponse, au-dessus des cris de sa soeur, Teddy me tire la langue. Je hais les enfants, JE HAIS LES ENFANTS.
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