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 The couch next door ♠ Neal & Lee-Lou

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MessageSujet: The couch next door ♠ Neal & Lee-Lou   The couch next door ♠ Neal & Lee-Lou EmptyVen 28 Déc - 21:13



The couch next door
Neal & Lee-Lou

    Neal se réveilla en sursaut. Quelqu'un venait d'ouvrir la porte de son studio. La journée commençait bien...
    Il était rentré au petit matin, après avoir passé la majeure partie de la nuit à boire et à errer dans le centre de la ville. Il s'était endormi instantanément, et, en émergeant, quelques heures plus tard, il avait tenté de reprendre contact avec la réalité en s'occupant de sa montagne de factures en retard : il s'était rendormi, le nez dans les papiers.
    C'est donc l'esprit embrumé que Neal, avec une gueule de bois mémorable, se leva péniblement de son bureau et se dirigea vers la porte de son studio. Il n'était pas inquiet que quelqu'un ait pu entrer si facilement chez lui : le quartier était tranquille, et, surtout, il avait une petite idée de qui il s'agissait.

    Et en effet, lorsque le jeune homme arriva dans sa cuisine (l'intrus s'y était rendu entre temps), Neal vit sa voisine de palier, Lee-Lou, farfouiller dans ses placards. Foutue femme. Une sorte de pacte tacite entre les deux jeunes gens statuait que l'un comme l'autre pouvaient aller et venir comme bon leur semblait dans l'appartement adjacent. Mais Lee-Lou en profitait à chaque fois pour le dépouiller de ses maigres ressources alimentaires. Bon, du coup, Neal faisait pareil, mais ce n'était pas une raison pour venir le réveiller comme ça, chez lui, au milieu de l'après-midi. Passant une main sur son visage fatigué, Neal prit la parole :


    - Le café, c'est dans le placard au-dessus de la cafetière. Pas sous la machine à laver, perdu sous les serpillières, comme chez toi. Et puis t'avais dit que t'en rachèterais, putain.

    Le jeune homme s'approcha de l'intruse, la fixa, et ajouta :

    - Du coup, je risque d'avoir besoin de sucre, dans les jours à venir.

    Oui, c'était une menace. Oui, je sais, on a vu pire, comme ultimatum. Mais cette fille n'arrêtait pas de le dévaliser, c'était affreusement frustrant. Et en plus, elle oubliait à chaque fois où étaient rangés les ingrédients en question – car chez elle, il n'y avait aucune ébauche d'organisation logique. Mais le jeune homme avait perdu toute crédibilité dès lors qu'il était apparu devant elle les cheveux en vrac et une marque rouge imprimée sur sa joue par son livre de comptes, sur lequel il s'était endormi.
    Neal esquissa enfin un sourire. Il n'arrivait jamais à en vouloir à Lee-Lou : l'insolence de son interlocutrice ressemblait bien trop à la sienne pour qu'il s'en offusque. Et puis, un peu de compagnie était toujours appréciable – d'ailleurs, tout ce qui pouvait le sortir de ses comptes l'était. Neal s'approcha de sa voisine et lui ébouriffa plus ou moins affectueusement les cheveux en guise de bonjour. Il attrapa deux verres, une bouteille de scotch, et en versa généreusement dans les contenants, avant d'en tendre un à Lee-Lou. Il croyait à la phrase « combattre le mal par le mal » : sa gueule de bois finirait bien par passer.
    Sans se départir de son rictus espiègle, le jeune homme s'assit nonchalamment sur un plan de travail, et observa Lee-Lou en buvant quelques gorgées de whisky, songeant avec amusement que leur dispute ressemblait à s'y méprendre à une scène de ménage. Tant qu'elle n'habitait pas chez lui, c'était plutôt amusant. D'ailleurs, cela arrivait fréquemment que l'un aille dormir chez l'autre, en tout amitié (et ébriété), mais il partait toujours suffisamment tôt pour que la tranquillité de l'hôte ne soit pas perturbée outre mesure. Et de toute façon, c'était à peine si Neal remarquait la présence de son amie, la plupart du temps. Enfin, là, elle était bien là, et le jeune homme comptait bien en profiter. Il dégaina son plus beau sourire sarcastique, et lui lança :


    - C'est marrant, j'étais persuadé que les femmes avaient des formes que les hommes n'avaient pas ; mais j'ai beau chercher, chez toi, je les trouve pas !

    Le jeune homme avait l'habitude de se moquer de Lee-Lou, et il le faisait toujours dans l'unique but de la provoquer, sans toutefois jamais réussir à la vexer réellement. D'ailleurs, ce n'était pas le but : il s'amusait juste, et si elle avait été susceptible, cela aurait été nettement moins drôle. Il raillait donc la plupart de ses actions, et, en général, elle le lui rendait bien.
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MessageSujet: Re: The couch next door ♠ Neal & Lee-Lou   The couch next door ♠ Neal & Lee-Lou EmptyVen 28 Déc - 21:54


the couch next door


Next door ▽ Bad girl and bad boy
Je n'avais plus de café. Plus une poussière de café. Je pouvais pas être de bonne humeur si je n'avais pas mon café du matin. Pourtant j'avais jurée m'en acheter. Quelle tête en l'air je fais sérieux. J'avais deux solutions. Soit aller au supermarché soit aller chez mon cher voisin de pallier Neal. Vu ma flemmardise je vais choisir la deuxième option. Je suis sûr qu'il allait encore me faire la morale ce crétin de beau gosse. Je pris les clés de chez lui si jamais il ne serait pas là. Mais à coup sûr il devait être chez lui. Endormi quelque part dans son studio. J'ouvris la porte. Je me demande ce qu'il fera si un jour une personne "mal intentionnée" venait chez lui. Ce serait une bonne blague. Et j'aimerais bien voir sa tête à ce moment là. Je ferma la porte derrière moi et alla dans la cuisine. J'ouvris plusieurs placards du bas. "Il est ou son foutu café ?" grommelle-je. J'entendis d'un coup une voix lourde et sévère. Oups j'avais réveillée le gros nounours. Je pris le café dans le placard d'en haut et me retourna vers lui avec un sourire narquois. "Ah bon ? Je savais pas que tu connaissais ma liste de course par coeur. J'ai sûrement dû oubliée d'en acheter. Zuut alors." Bien sûr je me moquais de lui. Mais entre nous deux c'était une forme de taquinerie qu'on adorait. Puis comme pour me rendre la pareil il me menaça de venir piquer mon sucre. Je pris une cuillère d'un tiroir. "Fais comme chez toi gros nounours." Après tout il venait tellement souvent chez moi que je le voyais même plus venir ou partir. C'était devenue un rituel. Je venais chez lui et je repartais sans me faire prier. Naturellement quoi. Idem pour lui. Des fois on passait la soirée ensemble ou on dormait chez l'un. Bien sûr sans aucune arrière pensée ou presque. Il s'approcha de moi pour laisser place à un petit sourire diabolique. Il m’ébouriffa les cheveux avant de prendre une bouteille de scotch. Déjà qu'il avait la gueule de bois. Mais bon. Je cherchais plus à comprendre depuis le temps. Il me servit un verre avant de s'assoir et me contempler. "Merci pour le verre, mais je prend toujours la café." Je bus un peu dans mon verre. Il me sortit finalement une de ces vannes débiles qu'il adore me faire. Si il l'aurait dit à une autre fille ça l'aurait sûrement blessée. Mais moi je n'y prêtais plus attention. Je trouvais même ça chou. "Toujours aussi gentleman à ce que je vois, et toi, ton pénis a grandit depuis qu'il est allé chez le gynéco ?" Moi aussi j'avais toujours ma phrase d'attaque. Je finis mon verre et me coucha sur son canapé comme si j'étais chez moi. "Putain ! Ton canapé sent vraiment la baise, depuis quand tu l'as pas nettoyé dis moi ?"► Nytro
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MessageSujet: Re: The couch next door ♠ Neal & Lee-Lou   The couch next door ♠ Neal & Lee-Lou EmptySam 29 Déc - 14:04



The couch next door
Neal & Lee-Lou

    Lee-Lou s'empara du café sans un mot d'excuse – Neal n'en attendait pas tant de sa part de toute façon – et se moqua ouvertement de lui :

    - Ah bon ? Je savais pas que tu connaissais ma liste de course par cœur. J'ai sûrement dû oublier d'en acheter. Zuut alors.

    Neal ne prit même pas la peine de lever les yeux au ciel. Cette fille était un démon. Mais elle s'adressait au Diable lui-même : il lui ferait bien payer son impudence un jour. Pas tout de suite ; là, il avait la flemme. Le jeune homme répliqua d'un ton indifférent :

    - Si tu continues à emmerder le monde comme ça, un jour, il va t'arriver des bricoles, ma belle. Et puis... un accident est si vite arrivé, ajouta-t-il avec un faux air menaçant, tout en passant furtivement une main dans le dos de la jeune fille, comme pour dire « surveille tes arrières ».

    Quant à son « ultimatum », il échoua, évidemment. Et son interlocutrice en profita pour le narguer :

    - Fais comme chez toi gros nounours.

    Elle était forcément suicidaire, Neal ne voyait pas d'autre explication. Ce surnom, il se demandait toujours où son esprit tortueux avait bien pu le trouver : il ressemblait à tout sauf à un « gros nounours ». Mais il s'efforçait toujours, tant bien que mal, de ne pas laisser paraître son exaspération. S'il montrait à quel point cela l'irritait, elle ne ferait qu'en rajouter une couche, encore et encore. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était répliquer avec les mêmes armes. A savoir, le ridicule.

    - Chez moi, c'est le bordel, et il y a des... parasites, dit-il en la désignant ostensiblement du regard. Pas sûr que tu veuilles de ça chez toi, mon poney.

    Quoi de plus ridicule qu'un poney ? C'est petit, velu, et ça ne sert à rien. Le portrait craché de Lee-Lou, en somme.
    Lorsqu'il tendit son verre de whisky à la jeune fille, celle-ci répondit :


    - Merci pour le verre, mais je prends toujours le café.

    Dommage ; il aurait essayé, au moins. Neal ne réagit pas, se contentant de boire son propre scotch, qui était tellement bon marché que même lui ne pouvait s'empêcher de le trouver mauvais. Il en aurait bien volé à Lee-Lou, mais elle n'en avait pas. Décidément, cette fille ne lui était d'aucune utilité.

    Neal se moqua de son physique, et elle riposta du tac-au-tac :


    - Toujours aussi gentleman à ce que je vois, et toi, ton pénis a grandi depuis qu'il est allé chez le gynéco ?

    Le jeune homme ne put réprimer un éclat de rire. Il avait trouvé un adversaire à sa taille. Enfin, avec une tête de moins que lui. Il répliqua tout de même :

    - Je te proposerais bien de vérifier par toi-même, mais comme je suis toujours pas sûr que t'es vraiment une fille...

    Il finit son verre cul-sec et s'en resservit un tout en observant son interlocutrice, qui s'allongeait nonchalamment sur son canapé. Ok, elle avait décidé de rester. Ce n'était pas comme si cela le surprenait. D'ailleurs, il n'était pas mécontent de sa présence : Lee-Lou était bien plus amusante que certaines filles, et autrement plus divertissante que ses factures. Elle lui lança :

    - Putain ! Ton canapé sent vraiment la baise, depuis quand tu l'as pas nettoyé dis-moi ?

    Cette fille était la classe incarnée. Neal haussa les épaules avec désinvolture, et, sans prendre le temps de réfléchir, rétorqua :

    - Depuis que j'me suis tapé ta mère.

    Il sauta de son perchoir et s'approcha de la jeune fille. Il connaissait plus ou moins son passé, dans les grandes lignes, mais faire référence à sa mère dans ce cas précis était purement rhétorique. Espérons qu'elle ne s'en offusque pas.
    Négligemment, Neal souleva la tête de Lee-Lou, s'assit sur son canapé – oui parce que c'était le sien, quand même – et la reposa sur ses genoux. Avec un sourire narquois, il regarda ostensiblement le décolleté de la jeune fille, et dit :


    - Ah si, peut-être que t'es pas un mec, en fait !



Dernière édition par Neal A. Gray le Sam 29 Déc - 20:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The couch next door ♠ Neal & Lee-Lou   The couch next door ♠ Neal & Lee-Lou EmptySam 29 Déc - 15:06


the couch next door


Next door ▽ Bad girl and bad boy
Ce Neal, c'est vraiment un cas. Je sais bien qu'il se la joue rebelle en tout genre, grand Don Juan, mais pour moi ce n'est encore qu'un simple gosse. Ça se voit qu'il veut pas grandir. Qu'il est bloqué dans la jeunesse. C'est ce que on a en commun. Tout les deux nous sommes des profiteurs de la vie. Sauf que je crois que je fais mon d'excès que lui. Puis je sais pas combien de fois, je suis venue chez lui le matin et je le voyais dans les bras d'une blonde. C'est même assez courant. Mais aujourd'hui apparemment il n'avait pas eu le temps d'avoir une pause "sexe". Il avait dû être occuper par autre chose et je me demande quoi. "Si tu continues à emmerder le monde comme ça, un jour, il va t'arriver des bricoles, ma belle. Et puis... un accident est si vite arrivé" Des menaces en l'air comme d'habitudes. Sauf qu'elles ne se réaliseraient jamais. Et puis ses menaces étaient d'une nullité pas possible. Je crois que même Andrew aurait put faire mieux. Mais bon je ne lui en voulais pas. Ce n'est qu'un novice en la matière. "Toujours des paroles en l'air. Apprend plutôt à fermer ta porte au mieux de me menacer." Je crois que un jour je me déguiserais en voleuse pour lui apprendre une leçon. Genre le 1er avril. Je suis sûr qu'il paniqueraient en ne voyant plus la moitié de ses affaires.
A cause du petit surnom que je lui donna, il riposta rapidement. Je savais qu'il n'allait pas aimer. Mais j'adore le voir enrager de l'intérieur et essayer de répondre par une phrase encore pire. J'ai appris il y a longtemps que ce genre de paroles étaient stupides et sans réflexions. Mais le voir me traiter de toutes les façons c'était vraiment marrant et mignon. C'est ce qui fait son charme je crois. "Ohh un poney, merci c'est trop chou. On dirait un petit enfant qui réclame sa peluche." Je lui sourie d'un sourire sadique. Il détestait que je le traite de gamin. Rien qu'à voir ça tête à se moment là, me donnait envie de me pouffer de rire. Mais je dois quand même garder mon sérieux professionnel non ? Moi je suis une pro comparer à lui.
Après m'avoir servit d'un verre de whisky il me taquina comme d'habitude. Encore et encore. Mais bon je sais toujours riposter alors ça me dérange pas plus que ça. "Je te proposerais bien de vérifier par toi-même, mais comme je suis toujours pas sûr que t'es vraiment une fille... " La menace type chez lui. Me traiter comme un mec. J'avoue que je suis un garçon manqué mais bon des fois il exagère un peu. "Dommage, j'aurais pus donner mon avis à tes amantes avant qu'elles ne baisent avec toi." Je le regarda d'un œil menaçant. Je savais qu'il aimait me voir comme ça. C'était notre jeu après tout.
Je m'étais installée sur son canapé. Que j'avais qualifiée de "puant". Il avait soulevée délicatement ma tête avant de s'assoir et de reposer ma tête sur ses genoux. Il riposta en me disant qu'il ne l'avait pas nettoyé depuis la fois ou il c'était tapé ma mère. J'eus un pincement au coeur. Il savait bien que le sujet de ma famille était douloureux. Je n'avais jamais eu d'amour en retour de mes parents. Ils ne m'avaient jamais aimée. J'essayai de regarder autre part que son visage au dessus du mien. Je lui répondis sèchement. "Au moins je suis sûr qu'elle se tape toujours des plus jeunes." Il m'avait mit en mauvaise humeur maintenant. J'avais plus la force de riposter comme il se doit. Il n'aurait pas dû parler de ma mère. Il manquerait plus qu'il parle de mon frère aussi.
"Ah si, peut-être que t'es pas un mec, en fait !" Au moins il avait eu la chance de vérifier lui. J'avais oubliée que j'étais toujours en tenue de nuit. Nuisette assez décolletée avec mon peignoir par dessus. J'étais vraiment tête en l'air. Je lui pinça son oreille. "Voyeur ! Je suis sur que c'est ce qu'elle te disent les filles avec qui tu baises, à la fin de votre histoire de deux jour." Je reposa ma tête violemment sur ses genoux et fis la moue. ► Nytro
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MessageSujet: Re: The couch next door ♠ Neal & Lee-Lou   The couch next door ♠ Neal & Lee-Lou EmptyLun 31 Déc - 12:09



The couch next door
Neal & Lee-Lou

    Bien entendu, les pseudo-menaces que Neal proférait à l'égard de Lee-Lou n'étaient que du vent : il n'était pas un dangereux psychopathe. Et il n'essayait même pas de l'en persuader. Cela aurait pu être amusant, ceci dit, que le mec qu'elle laissait entrer si facilement dans son appartement soit en fait un pervers déséquilibré. A cette pensée, le jeune homme ne put réprimer un rictus discret. Le problème de Neal, c'était que son ton était le même, qu'il parle sérieusement ou qu'il plaisante. Ce qui faisait que les pires atrocités qui sortaient de sa bouche étaient souvent de l'humour noir, mais dit sur un ton si inexpressif que cela en devenait parfois insupportable à son auditoire. Et leur air outré le faisait beaucoup rire. Son interlocutrice ne se fit du reste aucune illusion sur la nature de ses propos, et rétorqua :

    - Toujours des paroles en l'air. Apprends plutôt à fermer ta porte au lieu de me menacer.

    Neal haussa négligemment les épaules. Oui, il laissait toujours la porte ouverte. Il devait être un peu canadien, au fond. Déjà, il ne voyait pas ce que les gens pourraient bien venir faire dans son studio ridicule : il ne possédait que le strict minimum – pas de télévision ni d'ordinateur -, son seul bien de valeur étant sa guitare, et cette dernière avait davantage une valeur sentimentale que pécuniaire, vu les périples qu'elle avait subis au cours de la vie de nomade de son propriétaire. Et puis, garder sa porte ouverte est nettement plus pratique lorsque l'on rentre chez soi complètement éméché. Il faut être pragmatique : Neal se retrouvait souvent dans cette situation. Celui-ci répliqua :

    - Qui te dit que j'attendais pas quelqu'un ?

    Il se tut une fraction de seconde, et ajouta d'un ton sarcastique :

    - De toute façon, ton odeur fait fuir tout ce qui vit à 5 kilomètres à la ronde... J'ai probablement déjà muté, pour supporter ta puanteur.

    Lorsque la jeune fille répondit à son attaque,

    - Ohh un poney, merci c'est trop chou. On dirait un petit enfant qui réclame sa peluche.

    Neal haussa un sourcil mi-agacé, mi-inquisiteur : cette fille était dérangée. Il n'était pas susceptible de nature, et se faire traiter de gamin était plutôt soft par rapport à ce qu'il supportait d'habitude. Non, ce qui l'irritait, c'était la faculté qu'avait Lee-Lou de supposer qu'il allait se vexer. Ce qui, du coup, arrivait, mais pas pour les bonnes raisons. Le jeune homme rétorqua :

    - Au moins, si t'étais une peluche, je pourrais te ranger au fond d'un placard et te laisser prendre la poussière... Il fit mine de réfléchir, et ajouta d'un air songeur : Quoique dans ton appart', c'est pas la poussière qui manque, finalement.

    Neal la charria ensuite à nouveau sur sa féminité, et elle répondit :


    - Dommage, j'aurais pu donner mon avis à tes amantes avant qu'elles ne baisent avec toi.

    Neal ne put réprimer un sourire amusé. Pas tant par le contenu de la réponse de Lee-Lou que par le décalage entre le mot « amantes », un peu dépassé, et « baisent ». Et puis, Lee-Lou savait toujours trouver les mots pour se moquer de lui, et il faisait de même. Le jeune homme répliqua :

    - Si cet avis était négatif, elles penseraient juste que t'es jalouse, de toute façon... Une lueur de défi apparut dans ses yeux, et il ajouta : Et elles auraient raison.

    Il aimait bien tenter de pousser Lee-Lou à admettre qu'elle était d'une certaine façon attachée à lui. Même si elle n'était probablement pas jalouse des filles que Neal ramenait chez lui. Et puis, même Lee-Lou, qui le croisait tous les jours, avait tendance à se leurrer sur la véritable nature de ses relations : il était plutôt rare qu'il ramène une fille juste pour un soir chez lui. Car même pour se divertir, Neal ne choisissait pas la première gourde qui passait dans le coin. Il lui fallait une fille avec une personnalité forte, originale, imprévisible. Et à partir du moment où la fille en question possédait toutes ces qualités, pourquoi s'en débarrasser si tôt ? Il lui arrivait régulièrement de « sortir » avec une fille plusieurs semaines, voire plusieurs mois, jusqu'à ce qu'il se lasse – et elle aussi, parfois. Ce n'était pas parce qu'il refusait toute forme d'affection trop poussée et de confiance démesurée en sa partenaire qu'il ne la voyait que comme un objet à sa disposition. Mais fermons cette parenthèse. En effet, Neal était à présent assis sur son canapé, la tête de son interlocutrice reposant sur ses genoux, et il eut le malheur de faire une blague un peu blessante, à laquelle Lee-Lou riposta froidement :

    - Au moins je suis sûre qu'elle se tape toujours des plus jeunes.

    Neal soupira silencieusement. Il n'allait certainement pas s'excuser : encore une fois, sa vanne n'était que purement rhétorique, et si Lee-Lou était incapable de faire la part des choses, c'était son problème. Lui, il avait su tirer un trait sur son passé : il était peut-être temps qu'elle fasse de même. Neal était comme ça, extrême dans ses positions : il jugeait, intransigeant, l'humanité, et n'essayait même plus de comprendre pourquoi les hommes ne parvenaient pas à oublier ce qui entravait leur progression dans la vie. C'était pourtant tellement plus simple de se débarrasser du fardeau de tous leurs sentiments négatifs ! Bah, peu importait ; cela rappelait juste à Neal que Lee-Lou, qu'il tendait à croire sui generis, était après tout une femme comme les autres. Si le jeune homme aurait, normalement, dans cette situation, poussé son interlocuteur à bout, en sortant une nouvelle vanne cynique, il préféra s'abstenir : il n'avait pas encore envie que Lee-Lou s'en aille.

    Heureusement, l'atmosphère se réchauffa un peu, et Lee-Lou lui pinça l'oreille en s'écriant :


    - Voyeur ! Je suis sûre que c'est ce qu'elle te disent les filles avec qui tu baises, à la fin de votre histoire de deux jours.

    Neal éclata de rire. Lee-Lou était presque touchante de puérilité – mais une puérilité assumée. Elle s'évertuait à imaginer ce qu'il se passait entre ses « amantes », comme elle disait, et lui. Ce qui était tellement loin de la réalité que c'en était assez drôle. La mine boudeuse de la jeune fille venait parfaire le tableau. Neal répliqua :

    - J'avoue que quand je couche avec une fille, en général, elle est toute nue... Mais si tu veux, tu pourras venir, une fois, on t'expliquera comment ça marche !

    Sans même y penser, Neal était en train de jouer avec les cheveux de Lee-Lou. Avec elle, il était étrangement tactile – sans doute à cause de la proximité quotidienne. Il ne s'en rendait même pas compte, en fait. C'était juste leur façon de faire. 
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MessageSujet: Re: The couch next door ♠ Neal & Lee-Lou   The couch next door ♠ Neal & Lee-Lou EmptyLun 31 Déc - 18:38


Tu m'emmerdes mais je t'aime !
Ft. Neal et Lee-lou
"Qui te dit que j'attendais pas quelqu'un ? De toute façon, ton odeur fait fuir tout ce qui vit à 5 kilomètres à la ronde... J'ai probablement déjà muté, pour supporter ta puanteur." Ce mec est vraiment wouah. Il a le don de m'exaspérer des fois. Mais je trouve ça tellement amusant. Un peu comme une drogue. Je suis presque accro à ses répliques de gamins. Je me demande pourquoi. Même si d'un côté je veux pas le savoir. Il vaut des fois ne pas savoir le pourquoi des choses. "Juste mon intuition. Ouais t'as déjà sûrement muté, c'est pour ça que t'es aussi gentil avec moi. Faudra aller voir le médecin." lui répliquais-je avec un petit rire. De toute façon il était complétement cinglé. Nous étions tous les deux toqués. Je me demande quel genre de relation nous avons enfaite. Parce que ce chercher tout le temps c'est quand même assez étrange. J'irais pas jusqu'à genre voir un psychologue ou autre chose mais notre relation est super WEIRD.

Il me balança comme quoi si j'étais une peluche je serais entrain de baigner dans la poussière sur une de ses étagères. Et que je ne manquais pas de poussière chez moi. J'avoue que mon appartement est loin d'être propre. Mais déjà beaucoup plus que sa déchetterie. Son studio est vraiment.. sale ? Je ne sais même pas quel mot utiliser pour le définir. A noter, un aspirateur ou une bonne pour le cadeau de noël de Neal. "Ouais enfaite tu vois je suis un parasite qui vient squatter chez toi pour rependre sa maladie. Et je crois que je t'ai contagionné. Dommage pour toi." ET hop, une réplique de plus. La guerre-guerre entre nous n'était que commencer en plus. Je suis sûr qu'on gagnerait un concours pour nos "plus belles répliques". Enfin moi je gagnerais à coup sûr. Lui c'est juste des amuse-gueule qu'il me sort là. Rien à voir avec mes répliques à moi.

Ma tête poser sur ses genoux, il insinua que j'étais jalouses de ses amantes. Non mais puis quoi encore. Je ne serais jamais jalouse d'aucune de ses conquêtes. Je suis trop ami avec Neal pour être jalouse. Puis c'est pas mon appartenance non plus. Mais bon je sais qu'il dit juste ça pour me faire enrager encore plus. "Moi jalouse ? C'est plutôt toi qui es jaloux de ne pas m'avoir encore foutu dans ton lit. Et ouais ! Je crois que je suis là seule fille à ne pas avoir encore coucher avec toi. Je suis la plus forte. Je te le dis." Un peu pour le provoquer. Mais en même temps une constations véridique. Si il n'était pas "Neal" j'aurais déjà couchée avec. Faut dire. Je crois que j'ai même plus d'expérience que lui en la matière.

L'atmosphère s'assombrit quand il parla de ma mère. Je sais que pour lui le passée c'est du passée mais certaines choses restent dans le présent. J'aimerais bien être comme lui pour pouvoir tout oublier mais c'est impossible. Pour moi en tout cas. Il se tue après mon commentaire. Je relança la discussion avec un petit commentaire ironique. Bien sûr digne comme il l'est, il vint me rendre la pareil. Je n'attendais que ça. "J'avoue que quand je couche avec une fille, en général, elle est toute nue... Mais si tu veux, tu pourras venir, une fois, on t'expliquera comment ça marche !" Comme si j'avais besoins d'explications. Mais c'est gentil de sa part. Enfaite il est assez gentleman quand on le connait. D'un côté plus sadique et ironique bien sûr. "Merci c'est gentil de ta part. Mais j'ai pas besoins de conseils de la part d'un mec qui a C+ au lit". Je lui fis un clin d'oeil.

Il était encore une fois entrain de jouer avec mes cheveux. Comme si c'était un réel amuse temps pour lui. Je pris sa main qui était entrain de tripoter mes cheveux et je la reposa sur ses genoux. Je me releva pour me mettre debout devant lui. "Bon, j'imagine que t'as des choses à boire ici ? Non c'est vrai, tu as tout ici. Je vais juste en profiter un peu." Oui l'appel de l'alcool est trop fort à résister. Non pas que je sois accro mais je sais qu'il a les meilleurs chez lui. Je partis vers sa cuisine et pris plusieurs bouteilles. Vodka, whisky, champagne... ect. C'est fou tout ce qu'il a. Je m'assois sur ses jambes et prend une bouteille. Je l'ouvre et bois dedans. "MMmh, t'en veux ? Ah non c'est vrai t'es au régime. Faut dire que t'as même pas assez de muscle pour me porter." Je lui sourie sadiquement.

Spoiler:
© Belzébuth
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MessageSujet: Re: The couch next door ♠ Neal & Lee-Lou   The couch next door ♠ Neal & Lee-Lou EmptySam 12 Jan - 15:14



The couch next door
Neal & Lee-Lou

    - Juste mon intuition. Ouais t'as déjà sûrement muté, c'est pour ça que t'es aussi gentil avec moi. Faudra aller voir le médecin.


    Neal esquissa un sourire amusé. « Gentil » ? Evidemment, il était l'incarnation de la gentillesse... Enfin, il était vrai que si une autre fille avait envahi son appartement comme Lee-Lou ne cessait de le faire, il serait sans le moindre doute sorti de ses gonds. Oui mais voilà, c'était Lee-Lou, et c'était lui ; il était inutile d'essayer de décrire leur relation. Le jeune homme rétorqua avec un sourire de pseudo-séducteur :
    Spoiler:


    - Ou alors, tu pourrais faire l'infirmière...


    Neal avait conscience de cette réalité faisait que si l'un et l'autre arrêtaient de se provoquer, l'ennui allait lentement s'insinuer dans leurs rapports, jusqu'à ce qu'ils n'éprouvent l'un pour l'autre qu'une fade indifférence. Ce qui fondait leur « amitié », c'était le piment, la fièvre, le délire, même. Il fallait de l'action, du changement, des coups de théâtre. Un vaudeville à deux comédiens.


    - Ouais en fait tu vois je suis un parasite qui vient squatter chez toi pour répandre sa maladie. Et je crois que je t'ai contagionné. Dommage pour toi.


    Le jeune homme laissa échapper un éclat de rire. Il était vrai que ces derniers temps, il s'était un peu laisser aller, niveau rangement et ménage. D'ailleurs, qu'est-ce que cela pouvait bien changer, puisqu'il vivait seul ? Oui mais voilà, c'était là que se situait le problème : il ne vivait pas seul, il y avait toujours cette présence intruse dans son appartement. Enfin, en même temps, Neal ne changeait aucune de ses habitudes pour elle... Et il était vrai que, d'une certaine façon, elle l'influençait dans son comportement, et réciproquement. A force de se côtoyer quotidiennement, il était inévitable d'adopter ne serait-ce que des tics de langage. Mais la solidité de leur relation reposait sur leur habilité à ne pas se laisser dévorer par cette altérité, à garder chacun leur essence propre, sans jamais entamer les fondations de leur personnalité respective. Neal répliqua avec un sourire amusé et, un peu malgré lui, affectueux :


    - Ça va, j'ai vu pire, comme parasite. Il fit mine de la regarder de haut en bas, avant d'ajouter : C'est sexy, les bactéries...


    L'attitude de Neal était assez insondable : tantôt il remettait en question sa féminité, tantôt il « draguait » innocemment la jeune fille – mais jamais bien sérieusement, il ne voulait pas qu'elle s'imagine des choses. D'ailleurs, il n'y pensait même pas : il avait confiance en son détachement par rapport à lui. Ce comportement concentrait l'ambivalence de leur relation : il aurait été bien incapable d'en définir les règles.

    Mais ce qui intéressait le plus le jeune homme, c'était la façon dont elle allait réagir à son commentaire sur une éventuelle jalousie. Elle répliqua :



    - Moi jalouse ? C'est plutôt toi qui es jaloux de ne pas m'avoir encore foutue dans ton lit. Et ouais ! Je crois que je suis la seule fille à ne pas avoir encore couché avec toi. Je suis la plus forte. Je te le dis.


    Neal éclata de rire. Encore une fois, elle grossissait la réalité : il n'était pas un Don Juan – et, de toute façon, ce n'était pas son problème. Et puis, c'était dangereux de sa part d'adopter un tel discours : elle connaissait son goût pour les défis, il pouvait très bien prendre ça pour un challenge à relever. Venant d'elle, du reste, cette « accusation », c'était l'hôpital qui se fout de la charité. Elle était loin d'être aussi innocente qu'elle prétendait parfois être à côté de lui. Il haussa les épaules, et répondit :


    - La plus forte ? J'aurais plutôt dit la moins baisable.


    Plutôt cru, comme langage... Mais Neal n'utilisait ce type de provocation grossière qu'avec elle, sans doute parce qu'elle remettait toujours le sujet ses relations sexuelles sur le tapis. Il aurait peut-être dû songer à l'emmener voir un psychanalyste.


    - Merci c'est gentil de ta part. Mais j'ai pas besoin de conseils de la part d'un mec qui a C+ au lit.


    - Ah donc c'était bien toi, cette fille, l'autre soir ? Je me disais bien qu'elle sentait le phoque ! rétorqua Neal du tac-au-tac, avec un sourire sarcastique.


    Neal réalisa que Lee-Lou venait d'enlever sa main de ses cheveux, et la jeune fille se leva pour lui faire face.


    - Bon, j'imagine que t'as des choses à boire ici ? Non c'est vrai, tu as tout ici. Je vais juste en profiter un peu.


    Neal n'eut même pas le temps de répondre que Lee-Lou était repartie dans la cuisine. Il soupira en se passant une main sur le visage, sa gueule de bois le faisant toujours souffrir, et attendit que le démon revienne. Avec plusieurs bouteilles. Neal siffla entre ses dents. Elle le rendait dingue, à voler ses provisions tout le temps. Mais Lee-Lou s'en moquait éperdument, et lança les hostilités avec une bouteille de vodka, assise tranquillement sur ses genoux. Bah oui, pourquoi se gêner. Elle eut quand même la décence de lui en proposer :


    - MMmh, t'en veux ? Ah non c'est vrai t'es au régime. Faut dire que t'as même pas assez de muscle pour me porter.


    Ni une, ni deux le jeune homme souleva la jeune fille dans les airs, un bras dans son dos, l'autre sous les genoux, comme la princesse alcoolique et horripilante qu'elle était. Pour une fois, sa réaction était sans doute prévisible ; quoiqu'un autre jour, il l'aurait sans doute poussée sur le canapé avant de s'emparer de la bouteille. Neal esquissa un sourire ironique, et dit d'un ton empreint sarcasme :


    - Je vais me répéter : un accident est si vite arrivé...


    A ces mots, il déposa un baiser furtif sur le front de sa proie - ou de son trophée, selon le point de vue. Pour la tester, une nouvelle fois. Puisqu'après tout, c'était la seule chose qu'il savait faire.  

Spoiler:
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MessageSujet: Re: The couch next door ♠ Neal & Lee-Lou   The couch next door ♠ Neal & Lee-Lou EmptyDim 27 Jan - 16:46


Tu m'emmerdes mais je t'aime !
Ft. Neal et Lee-lou
Neal avait un peu trop d'imagination quand il avait but. Insinuer que je pourrais faire l'infirmière c'était assez osé mais entre nous on s'en contrefichait. On pouvait tout faire. Se draguer, s'insulter, s'emmerder, se faire rigoler, tout était permit. Son sourire de séducteur me faisait rire. Je trouvais ça plutôt enfantin que sexy comme il espérait sûrement le faire. Enfin j'imagine que ça doit être sa façon à lui de m'énerver et de me distraire. Nous sommes comme chats et chiens mais en plus sexy bien sûr. Nous sommes deux beaux gosses qui adorent faire chier le monde et surtout se faire chier entre eux. ET j'adore ça. Je crois pas que nous aurions une vraie relation si nous nous faisions pas chier mutuellement. On s'ennuierait très vite et nous nous parlerions plus. Enfin j'ai une grande gueule alors je pourrais toujours rallumer le feu mais ça ne serait pas comme avant. Cela deviendrait lassant.
Je me tortille devant lui avant de lui dire. "Je pourrais, et j'en serais une très bonne infirmière. Sauf avec toi." Je lui lança un regard de défie avant de rire toute seule. Ouais je pourrais passer pour une sadique mais nous le sommes touts les deux donc non je pense. C'est notre façon de s'exprimer entre nous.

Je sais que je suis un peu trop squatteuse mais enfaite je m'en fous un peu de ce qu'il pense. Lui aussi il squatte souvent chez moi. J'imagine ce qu'il peut penser de moi mais je pense exactement la même chose de lui. Nous sommes deux loups solitaires qui se battent pour un terrain ou qui ne savent pas gérer alors ils vont piquer chez l'autre. Je sais c'est bizarre comme comparaison. C'est ce qui me vient en nous regardons. Nous sommes presque comme deux jumeaux séparés à la naissance. On réagit pareil, on a les mêmes habitudes, le même langage. C'est carrément fou.
Il me regarde d'un air un peu affectueux avec comme une idée en tête. J'aime pas trop ça mais je m'en fous. Moi je me lança sans réfléchir. Je fonce la tête baisser sans me soucier des gens autour de moi. Je suis comme ça. "Hum t'as raison je suis sexy, plus que toi déjà. Merci du compliment enfin si ça en était un." Toujours en garde à vous avec moi. Avec lui je suis toujours sur ma défensive. Je peux pas me relâcher un instant. J'ai peur de paraître faible devant lui. ET c'est pas mon but, surtout avec lui. Ce mec c'est un vrai dur à cuir et je ne vois pas vraiment de faille en lui. Je suis sûr que c'est un alien. Je le regarde de haut en bas en plissant les yeux. Je dois être flippante quand je fais cette tête mais je m'en fous. Aucune manière entre nous un point c'est tout.

Je reste là de marbre à côté de lui. Toujours en position d'attaque comme un doberman. J'aime bien l'embêter sur sa vie sexuelle. C'est le sujet ou je suis sans gène. Je peux paraitre méchante et manipulatrice mais c'est plutôt lui qu'il l'est. Il n'a aucune pitié. ET moi je ne lui en rends aucune non plus. Il rétorque vivement à mon accusation sur le fait que je ne suis pas jalouse et que c'est lui qui doit l'être vu qu'il ne m'a pas encore sautée. "La plus forte ? J'aurais plutôt dit la moins baisable." La moins baisable ? C'est plutôt lui le moins baisable. Je parie qu'il doit être nul au lit. C'est pour ça que toutes les filles le jettent. Il a pas ce rythme qu'il faut quand on fait l'amour. Il doit être super lent et super lassant. "Vraiment ? Tu ne peux pas le savoir tant que t'as pas essayé non ? Monsieur le moins baisable pour les filles." lui dis-je avec fermeté mais aussi avec un petit sourire en coin. J'adore faire ça vraiment.

Bien sûr il essaye de me dire des choses horribles mais je sais que ce sont des grosses conneries. Je suis trop confiante pour me laisser amadouer par ces petites phrases emmerdantes. "Je peux pas être ce phoque d'hier soir vu que tu as bien dis que je ne t'ai jamais baisé. Ça devait être ma jumelle phoque ou ta cousine. Faut dire que tu baises tout les gens qui te passent sous le nez. Ça se trouve t'as même baisé ta mère sans te rendre compte." Je rigole un petit coup avant de lui tirer ses joues. Il est trop chou quand il fait cette tête de déterrer. Je pourrais même dire que je fonds carrément quand il me regarde de cette façon. Bref gardons notre sérieux. Je sais pas pourquoi je réagis comme ça. Puis je m'en fous.

D'un coup comme ça il me prend dans ses bras telle une mariée. Je fais tombée mon verre par terre qui se brise. Je suis choquée par son acte mais bon je lui ais lancé en quelque sorte un défi. C'est normale qu'il le relève. Il me dépose un baiser sur mon front tout en me lançant sa réplique sur le fait qu'un accident est vite arrivé. Ouais mon oeil. Son accident c'était m'embrassé ? Et bah dit donc hein. C'est sûr c'est un accident tellement dangereux. Je le regarde en riant. Il doit sûrement rien comprendre. Je m'accroche à son cou et l'embrasse au coin de la bouche. "Un accident tu disais ?"
© Belzébuth
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