Dès les premières paroles de la jeune femme, Harrison se mit à sourire tel un idiot complet. S’il avait été du genre à rougir, c’était sûr que ses joues allaient se teinter d’une couleur rouge quand elle lui fit la bise. Il ne savait pas pourquoi il se sentait si con en présence de Charlie. Il aimait et détestait cette sensation. Malgré tout, il était heureux de pouvoir la voir. Charlie était le genre de fille attachante, le genre de fille généreuse, talentueuse, respectable. Il avait rencontré peu de fille qui lui avait fait cet effet-là. Il fut ravi de voir qu’elle semblait tout aussi contente que lui de le voir. Il avait eu raison de lui donner rendez-vous, même si cela avait été une décision dure à prendre. Il avait mis au moins dix bonnes minutes avant d’appuyer sur le bouton appel de son téléphone portable. Il s’était fait les pires films dans sa tête. Et si elle ne se souvenait pas de lui, et si elle lui disait d’aller au diable, et si elle lui disait qu’elle n’avait pas envie d’être son amie. Bref, il avait psychoté, avait finalement préféré prendre son courage à deux mains pour ne pas avoir de regrets. Et effectivement, en ayant Charlie devant lui il n’eut absolument aucun regret. « Non, ne t’inquiète pas. On a pas vraiment beaucoup de boulot en ce moment. » et cela désespérait Harrison. Son boulot était une chose qui le passionnait. Il aurait pu en parler pendant des heures mais ne voulait surtout pas embêter Charlie avec tout le baratin juridique qu’il se tapait toute la journée. « Et toi ? Tu avais peut-être d’autres projets ce matin. » il se sentait maintenant coupable, peut-être l’avait-il dérangé, et peut-être que la bonté extrême de Charlie l’avait empêchée de lui refuser ce petit café matinal. Soudain, il prit peur, alors il détourna le regard, et contempla la vue que lui offrait le port. Certaines personnes pouvaient trouver ça carrément débile de venir se balader ici, mais Harrison aimait tellement le calme et la paysage. Ça lui changeait de Los Angeles où il avait passé ses dernières années. Et bien qu’il fut à Town Square depuis maintenant un an, il n’arrivait pas à se faire à cette ambiance qu’il appréciait beaucoup pourtant. « La vue est magnifique non ? » il n’avait pas pu s’empêcher de parler à haute voix. Il allait passer pour un con, à tous les coups. « Désolé, j’ai pensé tout haut. » répondit-il avec un sourire en coin et se grattant la nuque. Il but ensuite une gorgée de café, histoire de se ressaisir.

Harrison se détestait. Il était nerveux, stressé, perdu. Comme lors d’un premier rendez-vous. Cependant c’était tout, sauf ça. Charlie n’était pas du tout dans le même état d’esprit, et surtout elle était fiancée, ce qui voulait donc dire heureuse en ménage et prête à s’engager pour la vie. Harrison ne pouvait pas la considérer comme ça. Non, c’était impossible. Il n’avait pas besoin d’être aussi stressé. Il avait envie de se donner des claques. Au lieu de quoi, il fit un sourire timide à la fille qui se tenait à côté d’elle, espérant qu’elle ne se moque pas trop de lui intérieurement.

Dès les premières paroles de la jeune femme, Harrison se mit à sourire tel un idiot complet. S’il avait été du genre à rougir, c’était sûr que ses joues allaient se teinter d’une couleur rouge quand elle lui fit la bise. Il ne savait pas pourquoi il se sentait si con en présence de Charlie. Il aimait et détestait cette sensation. Malgré tout, il était heureux de pouvoir la voir. Charlie était le genre de fille attachante, le genre de fille généreuse, talentueuse, respectable. Il avait rencontré peu de fille qui lui avait fait cet effet-là. Il fut ravi de voir qu’elle semblait tout aussi contente que lui de le voir. Il avait eu raison de lui donner rendez-vous, même si cela avait été une décision dure à prendre. Il avait mis au moins dix bonnes minutes avant d’appuyer sur le bouton appel de son téléphone portable. Il s’était fait les pires films dans sa tête. Et si elle ne se souvenait pas de lui, et si elle lui disait d’aller au diable, et si elle lui disait qu’elle n’avait pas envie d’être son amie. Bref, il avait psychoté, avait finalement préféré prendre son courage à deux mains pour ne pas avoir de regrets. Et effectivement, en ayant Charlie devant lui il n’eut absolument aucun regret. « Non, ne t’inquiète pas. On a pas vraiment beaucoup de boulot en ce moment. » et cela désespérait Harrison. Son boulot était une chose qui le passionnait. Il aurait pu en parler pendant des heures mais ne voulait surtout pas embêter Charlie avec tout le baratin juridique qu’il se tapait toute la journée. « Et toi ? Tu avais peut-être d’autres projets ce matin. » il se sentait maintenant coupable, peut-être l’avait-il dérangé, et peut-être que la bonté extrême de Charlie l’avait empêchée de lui refuser ce petit café matinal. Soudain, il prit peur, alors il détourna le regard, et contempla la vue que lui offrait le port. Certaines personnes pouvaient trouver ça carrément débile de venir se balader ici, mais Harrison aimait tellement le calme et la paysage. Ça lui changeait de Los Angeles où il avait passé ses dernières années. Et bien qu’il fut à Town Square depuis maintenant un an, il n’arrivait pas à se faire à cette ambiance qu’il appréciait beaucoup pourtant. « La vue est magnifique non ? » il n’avait pas pu s’empêcher de parler à haute voix. Il allait passer pour un con, à tous les coups. « Désolé, j’ai pensé tout haut. » répondit-il avec un sourire en coin et se grattant la nuque. Il but ensuite une gorgée de café, histoire de se ressaisir.

Harrison se détestait. Il était nerveux, stressé, perdu. Comme lors d’un premier rendez-vous. Cependant c’était tout, sauf ça. Charlie n’était pas du tout dans le même état d’esprit, et surtout elle était fiancée, ce qui voulait donc dire heureuse en ménage et prête à s’engager pour la vie. Harrison ne pouvait pas la considérer comme ça. Non, c’était impossible. Il n’avait pas besoin d’être aussi stressé. Il avait envie de se donner des claques. Au lieu de quoi, il fit un sourire timide à la fille qui se tenait à côté d’elle, espérant qu’elle ne se moque pas trop de lui intérieurement.