Je m'appelle Cioban Vanchev et je suis né(e) à Sofia le 20 aout 1988. Donc si vous savez compter, ça veut dire que j'ai 26 ans. Je suis d'origine Bulgare, et j'ai un frère et une soeur. J'aime les hommes et je suis actuellement célibataire. Dans la vie de tous les jours, je suis ouvrier ou plutôt homme à tout faire et je fais partie des café renversé. J'ai un projet dans la vie : construire une petite maison de mes propres mains quelque part à la campagne. Mais surtout, mon rêve c'est de vivre selon mes aspirations personnelles et ne rien devoir à personne.

Comment définirais-tu ton caractère ?
Cioban à forgé son caractère dans l'isolation subie malgré lui durant son enfance. Une solitude qui l'a rendu taciturne et réservé.  Des traits qui relèvent en réalité plus de la timidité que de l'indifférence pour les autres.
Quand il s'agit d'interagir avec le genre humain, il est plutôt maladroit. Aussi, comme il n'est pas dénue de fierté, il préfère ne pas parler si ce n'est pas nécessaire. Ça lui donne des airs de gros durs malgré qu'à l'intérieur il cache un coeur fragile. Certains le qualifierai même d'hautain du à sa façon de toujours observer les autres, le visage la plupart du temps inexpressif, ce qui passe pour de la froideur. Pourtant, il est réellement altruiste et donnerait sa chemise si il le fallait pour aider quelqu'un dans le besoin. Il n'aspire simplement qu'a vivre sa vie paisiblement, dans le calme et loin des  gens superficiels.

Parle-nous de ton métier :
Son métier il ne l'a pas réellement choisit. Originaire de Bulgarie et issu du milieu du cirque, il n'a pas suivit un parcours scolaire commun. A vrai dire le terme parcours est probablement inapproprié d'ailleurs.
C'est sa mère entre deux entraînements de sangles qui lui faisait la classe, à l'arrière de leur caravane. Son éducation laisse donc à désirer et l'apprentissage de son anglais n'a pas été exemplaire.
Ses parents voulaient le former au mât chinois mais lui ne voulait pas de cette vie d'artiste. Il aspirait à quelque chose de plus concret.
Et cette aspiration a trouvé forme dans le seul métier qu'on daigne donner à des étrangers de l’Europe de l'est n'ayant pas de diplôme et traînant des lacunes de langage: le bâtiment.
Il a commencé à 17 ans en tant que peintre en bâtiment et s'est formé sur le tas à la plomberie, traînant autour des postes pour en apprendre toujours plus. Il à ainsi acquis des connaissances correctes en ébénisterie, placage de poutres, terrassement et compagnie. Devenu polyvalent il se présente à présent comme un homme à tout faire et s'occupe de travaux divers. Il travaille à son propre compte.
On ne peut pas dire qu'il aime son métier mais il ne le dérange pas non plus. Ce n'est simplement pas le grand rêve en somme... mais ça paie et c'est l'essentiel.

Raconte-nous quelle est ton aspiration dans la vie :
Peu importe ses actions, Cioban à toujours été destiné à la marginalité. Son patrimoine génétique rempli la condition à elle toute seule. Dès qu'il ouvre la bouche et laisse aller son accent bulgare, aux yeux des gens il entre immédiatement dans la catégorie des immigrés, des gens qu'on met de côté. Et avoir des parents artistes et indépendant n'a pas aidé à sa cause...
Mais le bulgare s'en fiche, il porte fièrement ses origines et se soucie bien peu du regard qu'on porte sur lui. Il a simplement envie qu'on lui fiche la paix.
Être en marge de la société lui va très bien car celle-ci l'agace. Il a l'impression d'être né à la mauvaise époque car il ne se sent en phase avec rien. Les technologies l'agacent, le système politique le répugne. Il ne veut avoir de comptes à rendre à personne et refuse de se laisser happé par ce système qui ne tourne qu'autour du sexe et de l'argent. D'ailleurs, il a toujours refusé d'avoir un compte à la banque. Pas question de nourrir ce système pourri. Quand il peut il travaille en noir, histoire de pas devoir donner son salaire à l'état. C'est un vrai anarchiste, mais pas de ceux qui vont brûler des voitures. Lui fait partie des eaux calmes, des ermites à en devenir.  




Pseudo Aodann. Prénom Aodann. Fille ou garçon ♂ Age 22 ans. Pourquoi vous êtes-vous inscrit sur MC ? Parce que je cherchais un forum pour faire un duo avec Solveig   . Comment l'avez-vous connu ? Root-top je pense. Fréquence de connexion 4/7j. Avatar Harvey Newton Haydon. Pourquoi cet avatar Parce qu'il m'a inspiré et puis je n'ai jamais vraiment encore joué d'homme viril alors j'ai envie d'un peu faire quelque chose de nouveau. Statut inventé.Voulez-vous être parrainé ? Non. Code du règlement Chocolat chaud à la cannelle.

Code:

[color=IndianRed][b]HARVEY NEWTON HAYDON[/b] ●[/color] Cioban Vanchev

Son enfance.
20 aout 1988. Sofia en Bulgarie.
Pleurant toute les larmes de son corps, un petit garçon frippé de 2,5 kg voit le jour à la maternité, entouré d'une farandole de visages souriants.  
Cioban est le premier enfant des artistes Pavel et Svetlana. Futur enfant prodige, fruit de la romance née sur le sable de la piste il devient tout de suite la mascotte du cirque car il est le premier destiné à y grandir.
Ses couches sont changées au fond des coulisses par une mère en costumes de paillettes, ses pleurs apaisés par un clown qui prend une pause et ses biberons donnés par le nain, emblème de la section freakshow.
Il grandit dans un monde de couleurs et de fantaisies où tout semble magique, libre et sans notion du monde réel.
Deux ans plus tard nait  Vladislav, un petit frère qui lui vole un peu la vedette maintenant qu'il sait marcher.
Trois ans après, c'est au tour de Katerina de voir le jour. Une petite fille qui viendra clôturer leur famille. Cioban à alors cinq ans.
Isolé du monde extérieur il ne peut être scolarisé du aux déplacements incessants du cirque. Il ne fréquente que les artistes et autres jeunes nés après lui. N'ayant pratiquement que son frère et sa soeur pour jouer, ils deviennent très proches, inséparbles même.  Mais cet isolement l'empêche de se développer correctement socialement. Trop timide avec les inconnus il préfère les éviter et s'accrocher au monde qu'il connait.

Le départ pour l'Amérique.
Cioban à onze ans quand Pavel et Svetlana sont repérés par un cirque américain. Leur duo de sangle fait fureur et on leur offre un poste dans un cirque reconnu de l'Oregon. Tentés par la nouvelle aventure ils acceptent, sans se rendre compte de la souffrance qu'ils imposent à leurs enfants. Si Katerina est encore un peu trop jeune pour comprendre, Vladislav et en particulier Cioban subissent ce déménagement radical comme un déchirement. Arraché à tous ses repères et lâchés dans un monde qu'il ne connait pas et dont il ne comprend pas la langue, le bulgare commence à nourrir une certaine rancoeur contre ses parents. Bien sûr il est trop jeune pour comprendre leurs motivations ainsi que les enjeux de ce poste pour leur carrière et fait preuve d'un raisonnement purement égoïste. Il refuse de continuer à s'entraîner au mât chinois, dégouté par le cirque.
Au milieu de ces nouveaux artistes il n'est plus personne. Il a perdu sa place d'enfant roi, gâté par tout le monde. Il est simplement une pièce d'industrie, un rouage isolé plus que jamais dans sa caravane.

La découverte de sa sexualité.
Il a quatorze ans lorsqu'il se rend compte que son corps réagit de manière étrange face au numéro du jeune acrobate, alors que celui de la contorsionniste le laisse de marbre.
Intrigué il commence alors à s'inviter aux répétitions de l'artiste, se surprenant lui même à observer son corps avec une drôle d'envie. De manière furtive il le suit, l'observe de loin, tentant de comprendre son obsession. Ce n'est que lorsqu'il surprend celui-ci avec un garçon qu'il comprend. Le sentiment de jalousie mêlé au feu dans le bas de son ventre le font réaliser. Embrasser un garçon, c'est aussi ce dont il a envie.
Effrayé par ces pulsions qui défient son éducation, il s'empresse d'aller épuiser son premier baiser auprès d'une jeune artiste adolescente. Dans ce geste désespéré, il espère ressentir quelque chose, comme si ça pouvait démentir ses conclusions. Mais le baiser ne lui fait rien et malgré lui il se retrouve affublé d'une petite amie à la suite de cette expérience. Trop maladroit socialement il ne sait pas comment lui dire que ça ne voulait rien dire pour lui. Puisqu'il doit la croiser tous les jours, il n'a pas le courage de provoquer un conflit.
Il devra attendre ses seize ans avant d'embrasser un garçon pour la première fois... Et pas n'importe lequel. Celui qu'il couve des yeux depuis deux ans, l'acrobate qui lui aussi aime les garçons. Il est âgé de vingt et un an et bien plus expérimenté que Cioban. C'est l'alcool qui le pousse à embrasser l'adolescent en pleine nuit derrière la grande tente. Mais il faut aussi dire que le bulgare fait bien plus que son âge avec sa stature déjà bien développée. Malgré tout, ses hormones, eux, son bien ceux d'un adolescent et l'étranger à bien vite les mains baladeuses. C'est la première fois qu'il touche quelqu'un car il s'est toujours arrangé pour garder  une relation platonique avec sa petite amie, prétextant ne pas être prêt...  La rencontre est rapide et se limite à des mains glissées dans le boxer de l'autre et des baisers affamés.
Au lendemain, l'acrobate nomme cet échange une erreur et tout espoir de relation s'écroule alors pour Cioban qui s'était déjà fait des idées. Blessé, il rompt impulsivement avec sa petite amie, sans pour autant lui énoncer les vraies raison.
Il ne connaîtra sa première fois qu'a dix-huit ans avec son premier et seul petit ami. Un spectateur récurant, rencontré au guichet des tickets et avec qui il ne connaîtra qu'une relation de six mois. Après cette expérience plutôt foireuse, il préfère ne plus s'impliquer sérieusement à nouveau. Il se considère comme un handicapé de la relation romantique.

Le chemin professionnel.
Depuis son enfance, Cioban est destiné à finir sur un mât chinois. Entraîné depuis le plus jeune âge il laisse cependant tout tomber après son déménagement.
Pour lui il n'est plus question d'avoir une vie d'artiste, il ne veut pas de cette instabilité qui l'a brisé.
Pour ne pas rester un membre inactif du cirque il commencera à aider le staff de construction et c'est ce qui lui donne le goût pour les travaux manuels.
Il aidera au montage et démontage des tentes, aux réparations mineurs et préparation des matériels.
A dix-sept ans il cherche l'indépendance financière et se fait alors embaucher dans une firme en tant que peintre en bâtiment. A côté il continue de vendre des tickets pour le cirque et ce pendant encore trois ans.
C'est à vingt ans qu'il décide de s'émanciper. Devenu ouvrier il quitte les caravanes pour se trouver un petit appartement minable.
Aujourd'hui dans un appartement plus correcte, il travail à son propre compte en tant qu'homme à tout faire.