Je m'appelle Duncan Leeroy Devenstone et je suis né(e) à Town Square le 21 janvier 1978. Donc si vous savez compter, ça veut dire que j'ai 36 ans. Je suis d'origine américaine mais avec une bonne dose de sang Irlandais, et j'ai 3 soeurs et 2 frères. J'aime les femmes et je suis actuellement veuf. Dans la vie de tous les jours, je suis bibliothécaire et je fais partie des cafés crèmes. J'ai un projet dans la vie : ouvrir un bar-bibliothèque où tous le monde pourrait se retrouver autour d'un bon café et d'un excellent livre. Un endroit chaleureux et familial où il ferait bon vivre. Mais surtout, mon rêve c'est de pouvoir un jour fonder à nouveau une famille et réussir à guérir la plaie béante qui trône au plein centre de mon cœur.

Comment définirais-tu ton caractère ?
Il parait que je suis un homme simple et compliqué à la fois. De nature avenante et sociable, je n'ai que très rarement du mal à me faire de nouveaux amis, pourtant il est rare, très rare que je me dévoile totalement. Peut être une peur banale de souffrir... J'aime être entouré des miens et ressens un besoin vital de les savoir heureux et pleinement épanouis. Au final, leur bonheur passe avant le mien, c'est assez facile à reconnaître. J'ai tendance parfois à m'oublier pour les autres et mes craintes et douleurs restent enfouies au plus profond de mon être, ce qui peut effectivement me donner un côté mystérieux. Côté mystérieux que je n'entretiens pas du tout mais qui pourtant me colle à la peau... Ce dernier est peut-être omniprésent vu ma capacité à m'enfermer dans ce monde qu'est la littérature et ses univers si différents les uns des autres, poussant à la réflexion et à l'imagination. J'aime me perdre totalement dans un univers à mille lieux du mien. J'aime la délicatesse et la noirceur d'une bonne tragédie et aime rire aux éclats à la lecture d'une bonne comédie... Je suis simple et n'hésite pas à exprimer mes opinions. Loin d'être une tête brûlée j'ai toujours été hors du système, préférant au final juger un livre à ses pages qu'à sa couverture... Peut être encore une chose à souligner, c'est ce côté protecteur qu'on s'accorde à l'unanimité à me donner. Côté protecteur à son maximum avec ma fille surtout, mais au final avec toute personne que je considère comme faisant partie intégrante de ma vie...

Parle-nous de ton métier :
Comment définir le fait d'exercer un métier qui vous passionne avec des mots ordinaires? Je n'ai jamais vraiment réussi à le faire et pourtant les mots sont une chose que j'affectionne particulièrement. L'amour que j'éprouve pour les livres est un amour inconditionnel. Une passion venant d'aussi loin que je m'en souvienne, transmise par mon grand-père paternel qui aimait tant lire des histoires à en couper le souffle à qui voulait les entendre... Je me souviens avec tendresse de ces soirées passées au coin du feu à l'écouter nous lire des romans plus incroyables les uns que les autres. Il était donc évident que ma passion pour la littérature me pousse dans ce domaine. L'amour du livre, l'amour pour ses reliures délicates et incroyables me satisfait encore et toujours. En perpétuelle quête d'une oeuvre étonnante, je ne me lasse jamais de lire, de fouiner, de chiner l'oeuvre parfaite... Les bibliothèques sont un lieu de savoir et de rêverie à mes yeux, y passer mes journées, mes soirées et mes nuits ne me dérange que très peu et les personnes me connaissant un minimum savent où me chercher au final... Il y a dans cet univers une ambiance si particulière que je ne me verrais pas exercer un autre métier, du moins je ne me verrais pas exercer un métier à des années lumières de ce dernier... Une passion est une passion et rares sont les personnes qui en vivent, j'en fais partie et si j'ai l'occasion de rendre heureuse une personne par la lecture d'un ouvrage, alors ma journée n'en sera que plus belle.

Raconte-nous quelle est ton aspiration dans la vie :
Vivre de sa passion est une bonne chose, mais la vivre à plusieurs ou avoir la chance de la transmettre aux siens est une chose encore bien meilleure. La notion de famille a toujours été des plus importantes à mes yeux et je n'arrive pas à concevoir ma vie sans les miens. Très fusionnels, nous passons notre temps ensemble et malgré les tensions qui peuvent parfois venir contredire le beau temps nous restons une tribu unie. Tout est parfaitement naturel entre nous et notre lien en étonne plus d'un bien souvent. Tous regroupés autour de nos parents, nous avons tendance à représenter la pseudo famille parfaite. Mais même les plus belles histoires sont parfois entachées de tristesse et de noirceur, alors lorsque ma femme fut tuée dans un accident de voiture, même tout l'amour de ma famille ne réussit pas forcément à me sauver de la noirceur qui avait envahi mon coeur. Mais le temps et l'amour que je porte à ma fille réussit à me faire avancer... Cependant la plaie béante qui trône au milieu de mon coeur n'a jamais disparu totalement. Alors de plus en plus j'aspire à cela. J'aspire à retrouver l'amour et à fonder à nouveau une famille. A faire en sorte de donner à ma fille un cadre parfait pour que cette dernière puisse grandir de la meilleure manière qu'il soit et qu'elle puisse également jouir de la même tendresse et du même amour que j'eus la chance d'avoir étant enfant. De pouvoir à nouveau voir en ma famille cette tribu parfaite qui nous définissait tant.




Pseudo subrosa. Prénom Anne. Fille ou garçon Fille. Age 30 ans. Pourquoi vous êtes-vous inscrit sur MC ? Parce que le forum m'a l'air sympathique et agréable. Comment l'avez-vous connu ? Grâce à une amie inscrite ici. Fréquence de connexion 5/7j. Avatar Michael Fassbender. Pourquoi cet avatar Parce que j'adore cet homme et que j'avais envie de lui donner le beau rôle pour une fois, le pauvre et si souvent maltraité en jouant les BADASS MDR. Statut inventé. Lien du scénario [url=LIENDUSCENARIOICI]scénario[/url] Voulez-vous être parrainé ? Oui. Code du règlement expresso.

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[color=IndianRed][b]MICHAEL FASSBENDER[/b] ●[/color] Duncan L. Devenstone

"C'est ainsi que se termine mon histoire... Je la regardais s'en aller. Sans un regard, sans un regret..." Je me souviens encore maintenant de la voix de mon grand-père. Je me souviens encore maintenant du regard qu'il avait à chaque fois qu'il terminait de nous lire un livre, une histoire... Comme si il avait vécu chaque instant, chaque mot, chaque phrase en même tant que le héros ou l'héroïne du livre. A chaque fois qu'il refermait un livre, il restait quelques instants à fixer la couverture, caressant du bout des doigts la reliure de ce dernier, comme pour s'imprégner une dernière fois de l'univers qu'il devait désormais quitter... J'aimais ces instants, j'aimais le voir ainsi. Mon grand-père paternel était un homme sage, passionné et d'une intelligence hors norme. Toujours en quête de savoir, d'apprentissage et de découverte. Il aimait lire, aimait apprendre, aimait s'enrichir intellectuellement. C'est de lui que me vint ma passion, de sa manière de nous conter les histoires, de son amour pour la littérature et de son admiration pour les livres, leurs délicatesses, leurs beautés et leurs richesses en savoir. Mes sœurs, mes frères et moi même étions toujours captivés en l'écoutant et grâce à lui et à son imagination débordante, nous avons vécu une enfance des plus heureuse. Nos parents étant très famille, ces derniers nous ont inculqué une valeur de la famille assez forte. Nous étions et sommes donc très soudés et cela même si nous n'avions pas tous le même âge et forcément les mêmes besoins au même moment... Étant le premier enfant de la famille, j'ai toujours eu cette place de leader naturel... Là pour les miens. Là pour défendre mes frères et sœurs, là pour soulager mes parents, là pour aider mon grand-père à avancer dans le temps et l'âge... "Lorsque je te regarde Duncan, je vois déjà un vieil homme emplit de sagesse... Ton cœur est beau mon enfant..." aimait répéter mon grand-père lorsque je restais tard le soir pour l'aider à terminer sa journée paisiblement... "Un vieil homme sage..." Les paroles étaient assez amusantes mais il était vrai que j'étais plus sérieux que la moyenne, bien évidement comme tous le monde j'ai aimé pour la première fois, j'ai défié l'autorité de mes parents étant adolescent et enfreint quelques règles et lois mais j'avoue que je n'ai jamais été un rebelle dans l'âme et en puissance. Même si j'ai mes opinions et ma façon de voir les choses, mon grand-père et mon père m'ont inculqué le savoir-vivre et la manière de faire et d'être. Une petite-enfance, une enfance et une adolescence donc des plus agréables à vivre. Une première partie de vie à découvrir, à rire, à grandir, à apprendre avec les siens, avec des amis qui aujourd'hui en sont encore. Une enfance bercée de légendes, de contes, d'histoires et de romans. Une enfance à découvrir ce qui nourrirait mon existence toute entière, mais une enfance également entachée pour la toute première fois par la perte d'un être cher... Le dernier chapitre de son existence, la dernière histoire de sa vie... Plus jamais je n'entendrais sa voix, si particulière, si profonde, si aimante... A l'aube de mes dix-sept ans, mon grand-père décidait de nous jouer son acte le plus cruel et le plus triste. Il refermait à jamais le livre de sa vie et nous laissait continuer le nôtre sans lui... Aussi belle avait été ma vie jusqu'à cet instant, aussi cruelle devenait elle. Pour la première fois je comprenais la peine de ces héros qui avaient vécu une perte atroce. Pour la première fois je comprenais à quel point la tristesse pouvait être impitoyable mais également belle... Belle dans le souvenir de l'être perdu. Belle dans l'hommage que l'on rend à un être cher qui vous manquera éternellement... Mais le soutien des miens me permit d'avancer et je savais d'avance que jamais il ne me quitterait réellement, car à travers l'amour que je portais aux livres, je continuais à l'honorer...


"La place est libre?!?" Dit l'inconnue en me regardant de son regard vert émeraude... C'est la première fois que je réalisais à quel point l'amour était incroyable. La première fois aussi que je comprenais ce que voulait dire ce mot. Le coup de foudre... Peut être... Tout ce qui est sur, c'est que je sais à l'heure actuelle que je suis tombé amoureux d'elle au premier regard. J'étais à l'université à cette époque et la bibliothèque était comme ma deuxième maison voir même ma deuxième famille. C'était un soir où les lieux étaient bondés... Une période d'examen fallait-il croire. Elle était là devant moi à m'observer, un petit sourire aux lèvres... Sur l'instant j'eus du mal à sortir de mes rêveries mais très vite je lui désignais la place qui se trouvait en face de moi d'un signe de main, en guise d'accord muet pour son interrogation passée. Je dégageais rapidement mes affaires, ayant une facilité à m'étaler, la table était recouverte de mes recherches et notes. A son regard j'avais vite compris que cela l'amusait fortement. Peut être les différents dessins qui ornaient mes copies ou bien les annotations que je ne pouvais m'empêcher de faire sur les livres qui m'appartenaient. Tout ce que je pouvais savoir ce soir là, c'est qu'il n'était pas rare qu'elle m'observe et que je l'observe... Cependant durant cette nuit aucune parole ne fut échangée... Aucune hormis peut être cet "Au-revoir" un peu trop formel que je me décidais à lui dire lorsqu'enfin je désertais les lieux... Étrangement, même si aucun rapprochement ne s'était fait, le fait de m'éloigner d'elle créait une sensation des plus désagréables... J'aurai pu ne jamais la revoir, mais très vite elle vint à nouveau à la bibliothèque et très naturellement elle vint à nouveau me demander si la place était libre... Jour après jour, semaine après semaine... C'était devenu notre moment à nous, notre instant de silence, notre lieu de rencontre. Quelques regards... Un sourire par ci par là... Un mot échangé. Puis deux, puis trois... Doucement l'amitié s'installait... Les confidences arrivaient, les attentions et les marques de tendresse se faisaient de plus en plus présentes... Durant ces soirées, il n'y avait que nous deux, personne d'autre ne comptait. J'aimais l'observer, plonger mon regard dans le sien, observer chaque mouvement de son corps, voir ses longs cheveux roux tomber en cascade sur ses épaules parfois dénudées... Je comprenais alors à vingt ans que l'amour, le véritable amour, était beau, puissant, sincère et pure... Très vite à mes yeux ou peut être trop lentement aux vôtres, nous nous sommes décidés à vivre cet amour. Tout était naturel entre elle et moi, tout était simple et même les crises d'engueulades et les coups de gueules devenaient plus beau en sa présence, plus intense, plus passionnel... "Je te déteste Duncan Leeroy Devenstone... Je te déteste d'avoir capturé mon âme et mon cœur de la sorte... Sans toi, je n'arriverai plus à vivre..." Murmurait-elle régulièrement au creux de mon oreille après avoir passé la nuit à l'aimer d'une manière des plus douce et intense qui soit. "Et toi, d'avoir capturé mon être tout entier, d'avoir envouté mon esprit... Je t'aime tellement... A jamais..."  Laissais-je alors échapper avant que mes lèvres ne viennent à nouveau capturer les siennes...

Elle et moi... A jamais... Il n'y avait rien de plus vrai... Et lorsque je répétais ces mots lors de notre mariage, j'étais persuadé que rien ne pourrait un jour nous désunir...


"C'est une fille!" Le visage parsemé de larmes, de larmes de joie, c'est ainsi que j'arrivais dans la salle d'attente pour annoncer aux miens la naissance de mon premier enfant, de ma princesse... Ce moment où ce cri retentit dans la pièce, cet instant où mon regard vient se poser sur ce petit être, ce moment où l'on prend conscience que la vie est une succession d'évènements qui mène à ce bonheur ultime... Un bonheur intense... Violent, enivrant... Jamais je ne pourrais l'oublier, jamais personne ne pourra m'enlever ce moment où lorsque pour la première fois de ma vie et de la sienne je la prenais dans mes bras et je comprenais qu'à jamais ma vie serait liée à la sienne... Il était incroyable de se dire que ce petit être dépendait désormais de nous, que durant tout une existence j'allais veiller sur lui... Je me souvenais alors de mon grand-père... Prenait conscience qu'il avait fait de même avec son fils, puis ses petits-enfants... En cet instant il était avec moi, avec nous... "Tu es le plus bel être vivant de cette terre... Le plus bel..." Murmurais-je tout en embrassant son front, puis en venant la blottir dans les bras de sa mère... Nous étions une famille. Lyanna, notre petit ange et moi formions une famille à part entière... L'immense joie qu'il en découlait me submergeait totalement et j'avais l'impression d'être invincible, que rien ne pourrais un jour venir ternir notre bonheur. Et durant de nombreuses années à vrai dire, ce bonheur ne fut pas entaché... Heureux! Tout simplement heureux... Mais comme dans tout bon roman une part de drame vient souvent orner le tout. Bousculer le héros, le mettre à terre pour l'obliger un jour à se relever et à comprendre encore une chose essentielle de la vie... Qu'il faut toujours profiter de l'instant présent, ne jamais regretter ses actes et aimer, aimer plus qu'il n'en est permis... "Mr Devenstone... Je suis l'agent Simons..." La suite n'était qu'une succession de mots incompréhensibles... Mon cerveau était resté bloqué sur ces premières paroles... "Je  suis désolée mais votre femme a eu un accident..." Je me souviens encore du regard de cet homme, même encore aujourd'hui la gêne peut se lire dans ses yeux lorsqu'il croise mon chemin... En une fraction de seconde un bonheur parfait peut devenir un enfer permanent... Un accident de voiture... Une priorité refusée... Une vie enlevée... Et quelle vie?!? La vie de la femme que j'aimais... La vie d'une mère... Une vie enlevée, deux vies brisées... L'abysse est sombre et il est facile d'y aller... Facile de se laisser tomber dans le vide, facile de se laisser mourir... Une période bien sombre... Difficile encore maintenant d'exprimer ces moments où la noirceur était ma meilleure compagne, au risque de tout perdre, de perdre mon intégrité, les miens, de perdre ma princesse... Mais le temps guérit toutes les blessures ou du moins donne cette impression, et grâce à l'aide des miens jour après jour j'ai réussi à me redresser, j'ai compris que ma fille, que Moïra, avait besoin de son père, besoin de moi. Alors même si mon cœur saigne encore, je serai ce père qui aime sa fille, qui aime plus que tout sa fille... "Elle a les yeux de sa mère..." Oui... Les yeux de sa mère et sa joie de vivre... Sa douceur... La vie réserve bien des surprises... "Ohhh! Grand-père que j'aimerais entendre ta voix... Pour m'aider à commencer ce nouveau chapitre... Pour m'aider à terminer définitivement ce livre... Pour me laisser accèder à nouveau au bonheur... Ohhh! Grand-père... Veille sur elle... Veille sur ma femme et dis lui que je serai un bon père..."