Je m'appelle Sara Maira Belo et je suis né(e) à Rio de Janeiro le 25 janvier 1983. Donc si vous savez compter, ça veut dire que j'ai 31 ans. Je suis d'origine brésilienne, et j'ai un frère. J'aime les hommes et je suis actuellement célibataire. Dans la vie de tous les jours, je suis hôtesse de l'air et je fais partie des Cafés Macchiato. J'ai un projet dans la vie : devenir maman, la meilleure du monde. Mais surtout, mon rêve c'est de garder mes amis auprès de moi jusqu'à ce que nous ayons pleins de rides et des cheveux blancs.

Comment définirais-tu ton caractère ?

Louis Pauwels a dit : "La joie de vivre n'est pas un but, mais un devoir" et je suis parfaitement d'accord avec lui. La vie n'est pas facile à... vivre? Mais je trouve ce n'est pas un motif pour se laisser abattre et la rendre pire qu'elle ne peut l'être.
Rire, j'aime rire, si c'était une passion j'en ferais mon métier. Dès qu'une journée s'annonce maussade, je trouve le moyen de m'auto-remonter le moral, et aussi étrange que cela puisse paraître, j'y arrive très bien. Chaque petite chose drôle, je la trouve hilarante, et je pense que c'est ce qui fait de moi une personne agréable à vivre, ou peut être lourde sur les bords, mais peut m'importe. J'ai arrêté de me soucier de l'avis des gens depuis bien longtemps, seul celui de mes amis compte pour moi.
En général, j'arrive à bien cerner les gens, et je n'ai jamais su si c'était une qualité ou un défaut, croyez-moi, il y a des choses qu'on n'aimerait pas savoir sur certains comportements. Je me définirais comme étant... Joyeuse? Déjà dis? Très bien. Alors je dirais plutôt que je suis déterminée, même coriace, quand je veux quelque chose je trouve toujours le moyen de l'obtenir, et quand je n'y arrive pas (ce qui est très rare), ça me contrarie tellement que toute joie de vivre semble s'être évaporée, mais ce n'est qu'une impression que je m'empresse de chasser en râlant un bon coup avant de retrouver le sourire.
Je dirais que je suis aussi fidèle en amitié qu'en amour, et je trouve que la sincérité est aussi fondamentale que le respect et la confiance dans une relation, c'est pour ça que je ne dis pas aux gens ce qu'ils veulent entendre, mais ce qu'ils doivent entendre. Même si ça blesse sur le coup, je pars du principe que cela ne sera que bénéfique pour la suite. Et je n'attends qu'une seule chose, c'est qu'on fasse de même pour moi.

Parle-nous de ton métier :
Contrairement à beaucoup d'autres de mes collègues, être hôtesse de l'air n'était pas un rêve de petite fille. Disons que lorsque j'étais enfant, je voulais devenir psychologue, pour aider les gens, être à leur écoute. Quand on réfléchit bien, on s'y retrouve dans le métier d'agent de bord, nous sommes tout le temps à la disposition des voyageurs et devons avoir une oreille attentive pour subvenir à leurs besoins. Je vous avouerais tout de même que ce n'est pas ce qui m'a attiré dans ce métier, je ne saurais d'ailleurs décrire les raisons qui m'y ont menées. La première fois que je me suis retrouvée dans un avion, je m'y suis sentie bien, mon sourire ne semblait pas vouloir quitter mes lèvres et c'est au moment où je me suis dit "Je pourrais passer ma vie dans ce truc là", que j'ai décidé d'être hôtesse de l'air. Et puis, il faut se replacer dans le contexte, depuis que je suis petite je vois mon meilleur ami répéter les gestes qu'ils effectuent avant le décollage, et je l'entends me parler des avions comme si c'était la meilleure chose du monde (Et ça l'est, après les cookies).
J'aime les langues étrangères, et rien de tel que ce métier pour les pratiquer. J'aime porter l'uniforme, ne laisser aucun cheveu dépasser de mon chignon. J'aime faire ces démonstrations de sécurité qui font le sujet de nombreux sketchs ou encore prendre en charge les enfants non-accompagnés. Au final, les avions, c'est un peu comme ma deuxième maison. (Et La rime c'est cadeau)

Raconte-nous quelle est ton aspiration dans la vie :

Vous savez ce qu'on dit des amis? On dit qu'ils sont la famille que l'on choisie. Personnellement, je ne sais pas si je les ai réellement choisi, je dirais plus qu'ils me sont tombés dessus au moment où j'en avais le plus besoin et je ne les ai jamais lâché. On ne choisit pas ses amis comme un pack de yaourt au super marché ou la couleur du pull qu'on portera le matin, tes vrais amis, ils sont là et... c'est tout. Ils te prennent la main et restent agrippés à toi comme une moule à son rocher, même à l'autre bout du monde ils sont présents, et c'est ça que j'aime, j'y ai trouvé un certain réconfort que je n'avais pas dans ma famille: je ne suis pas seule. On donne sans chercher à recevoir, c'est naturel, sans artifices. Quand tu fais une connerie, tes vrais amis te remettent à ta place avant de te réconforter.
Je connais plus mon meilleur-ami que mon père, et je pourrais toujours plus compter sur lui que sur mon propre géniteur. C'est malheureux, je sais, mais au final je préfère que ce soit comme ça. Aucun lien de sang ne te relie à eux, alors quand ils restent, tu sais que c'est pour la vie.




Pseudo Elo' Prénom Elora. Fille ou garçon Fille. Age 15 ans. Pourquoi vous êtes-vous inscrit sur MC ? J'ai voulu me lancer dans le forum, et ce RPG correspond parfaitement à mes attentes . Comment l'avez-vous connu ? Dans les partenaires de "I love Harvard". Fréquence de connexion 7/7j. Avatar Zoe Saldana. Pourquoi cet avatar Manon a de bons goûts, faut avouer que Zoe est magnifique! Statut scénario. Lien du scénario scénario Voulez-vous être parrainé ? Non ca va aller, j'ai déjà un très bon guide . Code du règlement Caramel Macchiato.  

Code:

[color=IndianRed][b]Zoe Saldana[/b] ●[/color] Sara M. Belo

25 décembre 1992: Aujourd’hui c’est Noël, et maman m’a offert ce carnet, Ça ne te dérange pas si je te tutoie? Je vais t’appeler Bill.
Eh bien, bonjour Bill. Moi c’est Sara, et j’ai 9 ans, 10 dans un mois! Maman m’a dit que dès que j’avais un problème et qu’ils étaient occupés, je devais l’écrire. Sauf qu’ils sont toujours occupés, donc Bill tu es mon ami maintenant. Je vais aller chez Adrian, c’est mon meilleur ami et je vais tous les jours chez lui! Sinon je m’ennuie à la maison. Je n’ai pas beaucoup de chose à écrire mais c’est Noël et papa et maman sont gentils aujourd'hui, j’ai même pu faire des gâteaux! Bisous Bill.

25 janvier 1993: Aujourd’hui, je suis triste. C’est mon anniversaire et j’ai renversé mon verre de jus sur papa, j’avais pas fait exprès! Il s’est levé et j’ai eu peur, je crois que maman lui criait des choses mais je m’en souviens plus. Papa il avait beaucoup bu, parce qu’à chaque fois maman lui disait d’arrêter mais il ne l’écoutait pas et se resservait d’un verre de je sais pas quoi, en tout cas ça sentait mauvais. Comme son haleine quand il m’engueulait. Il m’a empêché d’aller voir Adri’, parce que quand je suis allée à l’entrée il m’a tirée fort par mon t-shirt et m’a traînée dans ma chambre. Alors je t’écris, et ça va mieux je ne pleure plus, merci Bill.

Mon regard parcourt les pages abîmées, et si un doux sourire s’était installé au coin de mes lèvres à la lecture de mon premier message, ce sont surtout les larmes qui menacent de tomber pour le deuxième. Mais je les retiens et fais glisser mon pouce sur les petits dessins accompagnant mes écrits. J’étais si jeune, et l'innocence du point de vue que j’adoptais sur les évènements me rend presque nostalgique. J’avais encore de l’espoir concernant mes parents, mais il s’est vite envolé, bien trop vite. Je ne suis pas née dans la pire famille qui soit, jamais mon père n’a levé la main sur moi sans raisons, mais j’étais malheureuse. Malheureuse parce que je n’étais pas une enfant désirée, et ils ne cherchaient pas à le cacher.
Je fais défiler les pages et m'arrête sur un passage au hasard, 4 ans plus tard.

4 mars 1997: Salut Bill! Aujourd’hui j’ai appris mon premier morceau au piano, “Your song” d’Elton John, je voulais faire une petite surprise à maman pour son anniversaire alors je me suis arrangée pour m’entraîner sur le piano du salon quand ils ne sont pas à la maison. C’était pas très difficile, ils ne sont jamais là, à croire que depuis quelques mois ils nous évitent au maximum, mais bon, Cael et moi on a l’habitude. Alors quand elle est rentrée, je lui ai dis de venir, elle m’a sorti son habituel “j’ai pleins de choses à faire”, soit l’équivalent de “j’ai pas de temps à perdre pour toi”, mais j’ai insisté et elle a fini par venir. Je lui ai joué le morceau, sans fautes, et j’étais fière. Mais son regard à la fin m’a… Je ne sais pas comment décrire ça Bill. Elle s’en foutait, clairement. Et je crois que j’ai failli pleurer quand je lui ai soufflé “joyeux anniversaire”. Elle m’a répondu merci d’une voix monotone et elle est juste partie, comme ça. Alors j’ai rejoins Adrian qui a su s’arranger pour venir pendant les vacances du carnaval, et on est retourné chez moi. Je lui ai joué le morceau comme il me l’a demandé, même si je voulais pas, c’était nul de toute façon. Et puis, il m’a prise dans ses bras et m’a dit que c’était magnifique. Et je l’ai cru.

On dit souvent que l’ignorance est le plus grand des mépris. Mes parents l’avaient compris, ils ont cessés de m’accorder de l’importance dès mes 14 ans, le fait de montrer à quelqu'un de la colère ou de la haine prouve qu'on lui porte encore un quelconque intérêt, mais l’ignorance.... Ça fait mal. J’ai beau dire que mon frère et moi y sommes habitués, même encore aujourd’hui ça blesse. On ne peut pas dire que j'ai réellement eu de famille, la seule que j'avais c'était Adrian. Il y avait mon frère aussi, mais c'était différent, il était plus vieux que moi alors dès qu'il a eu l'occasion de partir il l'a fait. Je ne le blâme pas, j'aurais fait pareil.
C'est pour ça que ce n’était pas une période facile pour moi, Adrian était parti et je ne le voyais que très rarement, c’était compliqué de s’appeler et je crois que je n’ai jamais écrit autant qu’à ce moment là. Bill n’était, et n’est toujours qu’un bouquin, mais l’importance que je lui accorde est vraiment énorme. Je veux dire, toute ma vie est écrite là dedans. Je continue alors de lire mais tout ce que j’ai pu rapporter n’est pas très joyeux, alors je passe beaucoup de pages, jusqu’à tomber sur une qui m’intéresse tout particulièrement.

21 août 2002: Au moment où je t’écris Bill, je suis à Londres,  dans MON appartement. Le mien (Bon celui d’Adri’ aussi, mais là je le boude, il se moque de moi parce je t’ai donné un prénom, ne le prends pas mal Billy.), j’ai un appartement! C’était difficile de quitter Rio, et j’ai toujours cet horrible accent quand je parle Anglais, mais ça fait rire tout le monde alors… tant mieux? Donc voilà, Adrian et moi avons commencé les révisions pour notre formation d’agents de bord, je crois qu’on ne passe pas une journée sans parler d’avions. Je me suis faite plusieurs amis, et franchement ils sont géniaux, même si ils ont des prénoms étranges. Franchement Bill, je me sens bien ici, j’ai eu une appel de mon frère mais du côté de mes parents c’est le calme plat, ça ne m’étonne pas. Tu sais, à l’aéroport j’ai failli pleurer parce qu’ils restent mes parents tout de même, mais face à leurs expressions impassibles, j’ai ravalé mes larmes pour ne pas paraître ridicule. 

Depuis j’ai appris à relativiser, et c’est à cette période que j’ai adopté la méthode de “l’auto-remontage de moral”. C’est à Londres que j’ai commencé à apprécier chacune de mes journées, même celles où j’ai passé ma formation (et je peux vous dire que j'ai énormément stressé). Finalement je suis devenue hôtesse de l’air, Adrian aussi, et je n’ai plus aucun souvenir de la soirée qu’on a passé pour fêter ça, sauf le mal de tête du lendemain.

12 janvier 2004: Hey Bill! Ca fait plus de deux mois que je n’ai pas écrit, mais je crois que je n’ai pas vraiment eu le temps. Ca va bientôt faire un an que j’ai passé ma formation et depuis j’ai énormément voyagé. J’aime ce métier, je pourrais me marier avec ce métier. Même les acouphènes et les gens désagréables j’ai appris à les aim... Bon, n'exagérons rien, il y a franchement des passagers horribles. Mais au moins, j’ai de bonnes anecdotes à raconter! J’ai rencontré un tas de gens et découvert des lieux magnifiques, je crois que je ne m’en lasserais jamais.

On a vécu plusieurs années autant dans notre petit appartement que dans les airs, ou encore dans des pays tous plus fabuleux les uns que le autres, et puis il est arrivé un moment où Adri’ m’a fait part de son envie de déménager, il est donc parti à Town Square, une ville qu’il avait énormément appréciée lors d’un de ses vols. Moi? Je suis restée à Londres. Il m’a fallu un long moment pour m’adapter à la solitude et même si mon travail et mon réseau social me permettait de ne jamais réellement être seule, il me manquait et je pense que c’était pareil pour lui. Alors au final je l’ai rejoint, et il ne m’a fallu que quelques semaines pour comprendre ce qui l’avait attiré dans cette ville, je pense que je m’y plaît autant que lui et je compte bien m’installer définitivement ici.

28 décembre 2014: Coucou Bill. Je t’ai délaissé dernièrement et je m’en excuse. Je viens de te relire et je suis toujours aussi étonnée de la façon dont j’ai pu changer en si peu de temps. J’ai 31 ans maintenant , ça fait plusieurs année que je vis à Town Square et j’aime cette ville. Je suis dans une certaine stabilité qui me plaît bien, Adrian et moi sommes toujours aussi proche qu’avant, même un peu trop parfois, ça va faire le cinquième rencard qu’il me ruine! Mais bon,  il a quand même réussi à me faire réaliser quelque chose: si je voulais me trouver quelqu’un, c’était pour fonder une famille. Mais au final ce n’est pas un mari qu’il me faut, c’est un enfant. Je veux être maman, je ne sais pas d’où ça vient mais c’est devenu beaucoup plus qu'une envie, je pense que j’ai besoin de m’assurer que je ne suis pas aussi minable que ma propre mère.
Connais tu l’insémination artificielle, Bill?