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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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Côté coeur : Marié à l'homme de ma vie, au père de nos deux magnifiques petites filles, à mon âme sœur ◕‿◕✿
Job : Propriétaire du Morning Coffee, architecte pendant les heures de sieste de Quinn et Mary
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MessageSujet: /! I want to go home ▲ Micastian /!   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyDim 9 Fév - 3:21





New York, jour un


Me voilà de retour à New York. Pas avec Micah pour y passer quelques jours avant de rejoindre Paris pour notre voyage de noces. Pas pour venir voir Charlie qui était resté ici lorsque moi j’avais décidé de retourner dans la ville où nous avions grandi. Non, j’étais de retour seul dans cette immense ville. J’avais peur d’avoir oublié comment m’y comporter, comment appeler un taxi, comment me repérer dans le métro. Mais finalement les automatismes gagnés en six ans revenaient aussitôt. Ils se mêlaient à ceux que s’étaient ancrés en moi cette dernière année. Ma main ne cessait de chercher celle de Micah que je savais pourtant à plusieurs milliers de kilomètres. Mon regard le cherchait tout autant, scrutant tous les coins et recoins autour de moi. Pour combler le manque de sa présence, je greffais mon portable à ma main et ne cessais de l’appeler ou de lui envoyer des messages. C’était le plus souvent pour lui raconter des choses sans la moindre importance ou lui dire que je passais devant la vitrine de telle pâtisserie qu’il avait aimé lorsqu’on était venus ensemble. Je lui répétais sans cesse qu’ils me manquaient tous, Quinn, Mary, Sam, et surtout lui.

Mais c’est lui qui m’avait poussé à venir. Il avait probablement eu raison de le faire. C’était une opportunité… incroyable. J’aurais peut-être fini par regretter de ne pas accepter l’offre que mon ancien patron m’avait faite. Ce n’était pas tous les jours qu’un ancien travail rejeté à une époque attirait l’œil de quelqu’un. C’est pourtant ce qui m’était arrivé. En dernier recourt et en espérant pouvoir enfin combler un client, mon ancien patron avait ressorti des archives une réalisation que j’avais faite pendant le peu de temps durant lequel il m’avait employé. Il avait eu du mal à y croire, et moi aussi lorsqu’il me l’avait appris au téléphone, mais le commanditaire avait fait son choix sur mon travail. Le mien. A moi le propriétaire d’un café dans une petite ville de la côte Ouest.

On avait donc eu besoin de moi. J’ignorais ce qu’ils auraient bien pu faire si j’avais refusé de venir, mais la question ne se posait plus. Parce que j’étais là, à New York, dans le cabinet d’architecture où j’avais travaillé après mes études. Je serrais quelques mains d’anciens collègues qui ne mirent pas plus de quelques secondes à me reconnaitre. Leurs accueils étaient plutôt chaleureux. Seules certaines personnes semblaient râler dans leurs coins, surement celles qui avaient été refoulé par ce fameux client. Dur de se faire doubler par quelqu’un qui n’est même plus du métier. « Sebastian ! » m’accueillit mon vieil employeur, une main tendue que je m’empressais de serrer.   « Merci d’avoir accepté de venir. »« Je vous en prie. » L’homme desserra notre poignée de main, l’air dubitatif. Son regard se porta sur mon alliance. « Qu’est-ce que je vois là ? Vous vous êtes mariés ? » demanda-t-il aussitôt, en hurlant à moitié. Tous les regards se tournèrent vers nous au même moment. « Effectivement. Je me suis marié l’été dernier et je viens de devenir papa. J’ai eu deux petites filles il y a à peine plus d’un mois. » J’étais de ces pères qui trimbalaient plein des photographies de ses filles sur lui, mais je sentais que ça n’intéresserait que très bon l’homme en face de moi. Je devinais par contre grâce aux regards attendris de quelques femmes autour de moi que j’aurai à sortir mes photos d’ici peu.

« Félicitations ! C’est fou quand même. Vous êtes partis parce que vous aviez perdu deux membres de votre famille. Et vous revenez quand vous en gagnez deux nouveaux ! » Je feignais un faux rire en l’entendant me dire ça. J’avais oublié qu’il était l’homme qui me manquait le moins dans cette ville. Heureusement, je n’étais là que trois jours. Trois longs jours, loin des personnes que j’aimais. « J’espère qu’il ne va rien leur arriver, je ne voudrais pas que vous partiez à nouveau ! » Ah-ah. A l’aide. Laissez-moi rentrer chez moi.

***

Mis à part l’idiot pour lequel je travaillais pendant mon séjour, je n’étais pas mécontent de retrouver la vie New Yorkaise. Je maudissais les Starbucks à chaque coin de rue, et je pleurais toutes les cinq minutes d’être là sans Micah, mais à part ça… ça allait. Je passais le plus clair de mon temps à travailler, ou à préparer les personnes qui travailleront à ma place lorsque je serai de retour chez moi. Je n’avais pas forcément le temps de profiter de ce que j’aimais dans cette ville, mais c’était pour la bonne cause. Plus tôt j’aurai fini de bosser, plus tôt je serai dans l’avion direction la côte Ouest.

Je m’accordais tout de même des soirées tranquilles dans l’appartement de Charlie qu’il n’avait pas encore vendu. Il était presque vide, mais le peu qui restait me suffisait pour ces quelques jours. Je n’avais besoin que d’une connexion internet et d’un bon lit pour suivre. « Bonsoir mon amour. » me salua Micah à l’instant où notre conversation vidéo s’affichait à l’écran. « Mon dieu comme ton visage m’a manqué. » lâchais-je dans une longue expiration, soulagé d’enfin pouvoir poser les yeux sur mon mari. « Et ton corps aussi, baisse un peu l’ordinateur. » J’entendais un petit gloussement et il s’exécuta, me laissant l’admirer de haut en bas. « Parfait ! » Ça allait beaucoup mieux tout à coup.

La soirée s’était déroulée… anormalement ordinairement. C’était comme si j’étais resté à la maison avec tout le monde. J’avais discuté avec Sam tout excitée à l’idée de me parler par ordinateur interposé. J’avais accompagné Micah lorsqu’il était allé coucher nos filles dans leur chambre et il leur avait fait un bisou pour moi. Nous avions lancé le même film à la télévision pour le commenter tous ensemble. C’était… presque une soirée normale en famille. Et comme toute soirée normale en famille, Micah et moi avions fini sur un lit, l’un à côté de l’autre. Je ne pouvais pas sentir sa peau sous mes doigts, ou son parfum dans mes narines, mais j’appréciais tout autant le son de sa voix et souriais lorsqu’il faisait de même. « Je t’aime. Et tu me manques. » avouais-je tout à coup, hypnotisé par le regard de mon époux à travers l’écran.

Nous avions discuté de longues minutes avant que Micah me dise tout à coup qu’il avait préparé quelque chose pour moi. Intrigué, je m’installais un peu plus confortablement sur mon lit pour regarder l’ordinateur et sa surprise. « Tu te souviens de la semaine dernière ? » demanda-t-il en attrapant quelque chose sur la table de chevet à côté de lui. Je n’avais pas le temps de demander « quoi ? » que son visage apparaissait de nouveau à l’écran, ses lunettes sur le nez. « Oh. Oui. Très bien. » Je déglutissais en me souvenant de la semaine dernière. « Tu rêvais bien de voir comment ton secrétaire sexy s’était préparé pour toi, non ? » Oh mon dieu. Oh mon dieu. Il n’allait quand même pas… ? « Oui… Oui. » Un sourire qui ne m’inspirait rien de bon se glissa sur ses lèvres, et Micah éloigna quelque peu l’ordinateur de lui pour le mettre au bout de notre lit. « Je suis donc sur le point de réaliser un de tes rêves. »

Ses vêtements (et les miens) volaient un à un, et si ce n’était pas déjà assez clair avant, je décrétais officiellement être l’homme le plus chanceux de la planète. Mon mari était l’homme le plus merveilleux, le plus sexy, et le plus pervers du monde et j’en étais ravi. Il était aussi le plus sadique d’avoir attendu que je ne sois pas là pour faire ça, mais c’était aussi pour ça que je l’aimais. Je mourrais de frustration de ne pas pouvoir le toucher, de ne pas pouvoir remplacer ses doigts par les miens, de ne pas pouvoir lui faire l’amour comme il n’arrêtait pas de le demander. « J’aimerais tellement que ce soit toi, tes doigts, ton – hmm, Sebastian… » Ses gémissements étaient de plus en plus forts, rapides, bruyants. « Tu fais ça si bien. Et juste pour moi. Continue Micah. » l’encourageais-je, ma main autour de mon érection humide des premières traces de mon plaisir.

« Si tu te voyais mon amour. Tellement ouvert pour moi, attendant simplement que je te remplisse. »« Sebastiaaan… » Je ne me lasserai jamais d’entendre mon nom sur sa bouche dans de tels moments. C’était comme si j’étais le seul à pouvoir lui procurer ce plaisir qu’il demandait tant. Ce qui était normalement vrai, mais qui ne l’était pas ce soir. Je ne le touchais pas, et pourtant il faisait tout ça pour moi. C’était comme ça qu’il se rapprochait doucement de l’orgasme. « Je suis désolé de pas être là. J’aimerais tellement – mh, j’aimerais tellement… Jouis pour moi Micah. Touche-toi, et jouis pour moi. » Il n’en fallait pas plus pour que je le vois atteindre l’orgasme, les jets de semence atterrissant sur nos draps. J’accélérais les va-et-vient de ma main autour de mon membre, repositionnant l’ordinateur pour offrir un meilleur spectacle à mon mari qui portait son regard sur l’écran. Il ne disait rien, trop exténué par sa récente jouissance, mais je savais qu’il voulait que je le fasse à mon tour. Son regard intéressé à l’écran le criait et je le voyais presque saliver d’où j’étais. J’avais fini par jouir à mon tour, pour la première fois « seul » depuis… plus d’un an. J’avais été incapable d’éprouver le moindre plaisir sans la main de Micah sur moi depuis cette première nuit ensemble. Là encore, je n’en aurais pas été capable s’il ne m’avait pas donné ce spectacle.

J’avais fini par aller me coucher, frustré d’être seul dans le lit sans mon mari, même s’il restait avec moi de son côté de l’ordinateur. J’avais envie de pleurer de ne pas pouvoir l’embrasser ou l’enlacer, mais bénissant l’invention d’internet de me donner la possibilité de toujours pouvoir voir son visage lorsque le sommeil s’emparait de moi. Les paupières lourdes, je m’étais endormi, la vision d’un Micah tout aussi endormi en face de moi. C’était presque comme à la maison.


Dernière édition par Sebastian L. Summers le Jeu 6 Mar - 21:49, édité 1 fois
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyLun 10 Fév - 1:33





New York, jour deux


Mieux vaut tard que jamais, mais j’avais enfin trouvé le cadeau de Saint Valentin de Micah. Il serait loin de la maison pour son anniversaire, et de la montre de mon père pour Noël, mais j’avais espoir qu’il lui plairait. C’était quelque chose… d’important pour moi. Concrètement, ça serait probablement anecdotique pour lui. Mais j’avais confiance en me disant qu’il partagerait mon intérêt pour ça. Je serai fixé demain une fois rentré à la maison. En attendant j’avais encore un jour à tenir seul à New York. Comme hier, je me plongeais dans le travail, discutant simplement avec quelques collègues de temps en temps. Ils m’invitaient à déjeuner dans un petit restaurant du coin avec eux, et j’acceptais avec plaisir. Tout le monde me racontait les évènements récents de leurs vies. Comme moi, certains s’étaient mariés ou avaient eu des enfants. La plupart m’enviait de pouvoir élever une famille dans un endroit calme, loin de la folie New Yorkaise. Les autres voulaient pleurer pour moi, s’imaginant que je déprimais en me réveillant tous les jours dans ma petite ville. J’avais beau leur dire que j’étais comblé là-bas, ils n’avaient pas l’air de me croire. C’était ça, la mentalité du New Yorkais. Rien n’est plus beau que la vue d’un appartement face à Central Park.

Pour moi, rien n’était plus beau que la vue au réveil de mon mari. Rien n’était plus beau qu’une vie partagée entre ma famille actuelle, et le souvenir de celle que j’avais perdu. Town Square me permettait de faire le lien avec les deux. Le Morning Coffee me permettait de ne pas oublier mes parents, j’avais l’impression de leur rendre hommage et il n’y avait rien de plus important. En plus j’y étais avec Micah, qui avait réussi à trouver le métier de ses rêves et pouvait l’exercer dans cet endroit qui me tenait tellement à cœur. J’avais aimé vivre à New York, c’était une expérience que je ne regretterai jamais et qui m’avait permis moi aussi de découvrir une passion. Mais je n’y avais jamais été complètement heureux. Il m’avait toujours manqué quelque chose. Ça n’avait jamais vraiment été ma maison. J’étais chez moi avec ma famille, mon mari, mes filles, ma sœur. Et même maintenant avec mon frère, ma belle-sœur et mon neveu. J’y étais avec le souvenir de mes parents qui m’accompagnait à chaque fois que je mettais les pieds au café.

C’était peut-être inconcevable de s’imaginer plus heureux dans un lieu qui m’avait forcé à abandonner une passion, et pourtant c’était vrai. Pour autant, ce court séjour la réveillait. Et je ne pouvais m’empêcher de penser que je devais lui accorder une nouvelle place dans ma vie. Sans pour autant l’abandonner, depuis que les filles étaient nées, j’allais de moins au moins au Morning. Je le gérais à distance, allais parfois voir si tout se passait bien. Mais je me rendais compte qu’il n’avait pas besoin de moi pour qu’il continue à faire honneur au travail de mes parents. Il perdurait grâce Micah désormais, et même à Stella qui avait proposé d’y travailler. Charlie y avait aussi retrouvé ses marques. C’était… presque comme avant. Le café était redevenu cet endroit familial que j’avais connu dans mon enfance, l’antre des Petterson. Des Summers-Petterson maintenant.

Peut-être… peut-être qu’il était temps que je fasse confiance à tout le monde et que je m’en détache. Pas complètement, j’en serais incapable. Et je prenais du plaisir à lui donner de mon temps. Mais… l’odeur du crayon qui frotte sur le papier me manquait. Tout comme les heures que je passais penché sur mon bureau. Je me souvenais de ce moment de calme à simplement… réfléchir ou chercher l’inspiration. Je n’avais pas à répéter machinalement les gestes pour confectionner des cafés à des centaines de clients chaque jour. Je devais… créer une envie chez quelqu’un. Dessiner les quelques murs qui pourraient peut-être changer sa vie. J’avais l’impression d’avoir une importance dans la vie des gens, que ce soit dans leur travail ou leur vie privée. Tout le monde avait besoin de quelqu’un pour dessiner le décor dans lequel il vivrait sa vie. C’était moi ce quelqu’un. Je voulais créer le paysage d’inconnu. Personne ne s’inquiéterait de savoir qui serait derrière tout ça. Je n’avais pas de lien à créer avec les gens comme je pouvais avoir à le faire lorsque je servais un client au café. Je n’avais qu’à faire ce que j’aimais, en espérant que ça plaise à d’autre. C’était apaisant d’une certaine manière, cet anonymat.

Je voulais y retourner. Je ne voulais plus être l’homme barbu derrière la machine à café. Je savais ce que les gens pensaient de moi. Certains me voyaient simplement comme l’homme qui leur servait leur petit déjeuner chaque matin. D’autres, me connaissant un peu plus, savaient que j’étais le fils des anciens propriétaires décédés et que j’avais tout quitté pour continuer leur travail. Ils trouvaient ça respectable et me félicitaient, parce qu’à ma place ils en auraient été incapable. Ils y avaient aussi les imbéciles, qui pensaient que j’avais gâché ma vie de bien des manières. Ceux-là j’avais appris à les ignorer, et à m’empêcher de cracher dans leurs cafés. Au final on m’avait donné bien des étiquettes. Les seules que j’acceptais et que je chérissais étaient « le mari de Micah » et « le père de Quinn et Mary ». J’étais fier et heureux de ça. Epouser Micah et avoir nos filles étaient les deux plus belles décisions de ma vie, peu importe les critiques qu’on pourrait me faire face à ça. Tout le reste de ma vie pourrait s’effondrer, du moment que je restais un mari et un père, je serais un homme comblé.

Mais aujourd’hui, dans mon bureau New Yorkais de quelques jours, seul face à ma feuille griffonnée et mon stylo dans la main, j’avais l’impression d’être prêt à prendre une nouvelle décision. Une décision que je ne regretterai pas. Je savais qu’on me supporterait, et c’était bien grâce à ça que je trouvais le courage de finalement avouer que… ce métier me manquait. Je m’y étais accroché en construisant notre maison, en refaisant celle de Charlie, en proposant de dessiner la galerie d’Elena. Mais je n’avais jamais été prêt à l’avouer. Mais maintenant, je décidais qu’il y avait un autre titre que j’accepterais volontiers d’avoir dans ma vie : « Sebastian Summers-Petterson, architecte ».
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyLun 10 Fév - 18:07





New York, jour trois


« Une nouvelle tempête de neige s’est abattue sur les Etats-Unis, déjà confrontés à un hiver particulièrement rude. La plupart des administrations et des écoles sont fermées, tandis que des centaines de vols ont été annulés. »

Oh non. Non non non non non. Pourquoi je n’entendais ça que maintenant ? D’accord, la neige avait bien recouvert les rues de New York de plus en plus déserte à cause du froid, mais de là à annuler les vols… Non. Non, non, non, et non. C’était la Saint Valentin aujourd’hui, j’avais un vol dans moins d’une heure, et je devais arriver en fin de journée à Town Square pour la fêter avec mon mari. C’était notre première Saint Valentin en tant que mari et mari. Je ne pouvais pas la rater. Et même sans ça, je voulais rentrer. Trois jours loin de ma famille c’était déjà trop, j’avais besoin de les voir, de les prendre dans mes bras. Je voulais sentir les petites mains de Quinn et Mary sur moi. Je voulais sentir les bras forts de mon mari autour de moi. Je voulais entendre le rire de Sam dans mes oreilles. Même les animaux me manquaient. Tout était trop calme sans eux.

« Le gouverneur de l'Etat de New York, Andrew Cuomo a déclaré l'état d'urgence dans tout l'Etat de New York, à effet immédiat, alors qu'une tempête de neige continue d'apporter des quantités importantes de neige, glace et pluies verglaçantes aux collectivités dans le Nord et le Sud de l'Etat. "Il s'agit d'une tempête d'hiver significative ayant un impact sur toutes les régions de l'Etat et nous prenons toutes les mesures nécessaires pour maintenir les New-Yorkais en sécurité," a fait savoir M. Cuomo. […] Plus de 1000 vols ont également été annulés à cause des fortes neiges dans les trois principaux aéroports de New York. »

Alors que j’attendais patiemment à l’aéroport d’avoir plus de nouvelles quant à mon vol, je découvrais sans surprise qu’il était annulé à son tour. Ou au moins retardé quelques heures. Résigné, et déprimé, je sortais mon téléphone de ma poche pour prévenir Micah. « Hey… […] Non, je – pas encore. En fait… je sais pas quand je vais pouvoir rentrer. […] Non, rien de grave ! Il y a une tempête qui bloque un peu toute la ville, mais ça va bien finir par se calmer. […] Je te tiens au courant quand j’ai des nouvelles. […] Je ferai mon possible pour être là, je te le promets. […] Moi aussi je t’aime. » Je raccrochais et me laissais fondre un peu plus sur mon siège. J’allais faire mon possible, mais j’étais encore incapable de régler les problèmes météorologiques. Je ne pouvais qu’espérer et prier.

***

Les heures passaient et les nouvelles s’accumulaient. Hélas, aucune d’entre elles n’annonçait la moindre bonne nouvelle. La liste de vols annulés ne faisait que grandir, et je commençais à perdre espoir. J’essayais de trouver des alternatives, mais aucune ne semblait être une bonne idée. Les routes étaient fermées, à moins de rentrer à pied, je ne risquais de pas réussir à quitter l’Etat en un seul morceau. Je n’avais plus qu’à attendre, encore et encore. J’avais acheté tous les magazines que j’avais trouvé, et je les avais tous lus. Deux fois. J’avais fini par télécharger des jeux sur mon téléphone jusqu’à ce qu’il me lâche, faute de batterie. J’étais parti en quête d’une prise pour le recharger, et avais trouvé refuge dans un nouveau coin de l’aéroport, attendant que mon portable toujours éteint regagne de la vie.

Mon regard était fixé sur le panneau affichant les vols. J’avais arrêté bien vite de m’amuser à compter le nombre de destination « annulée », préférant gagner de l’espoir lorsque parfois je voyais la mention s’effacer. Avec un peu de chance ça serait mon tour. Un jour. « Annulé. Annulé. Annulé. Oh. Plus annulé. Annulé. Annulé. Ann – hey ! » Le « plus annulé » était le vol en direction de Portland. Mon vol. Et il allait très bientôt partir ! Sans plus attendre, j’attrapais mon sac et courais rejoindre la porte indiquée pour monter dans l’avion. Pressé et gagnant enfin un peu en espoir, je ne me rendais pas compte avant de poser mes fesses dans l’engin volant que j’avais laissé mon téléphone branché dans un des halls de l’aéroport. « Et merde. »

***

Bizarrement, j’oubliais toujours ma claustrophobie quand je montais dans un avion. Elle se réveillait néanmoins dès le décollage. Je devenais blanc comme un linge, me gavais de médicament, et m’enfonçais dans mon siège en espérant que le sommeil l’emporterait et me permettrait de survivre enfermé des heures dans une grosse boite métallique. Ça marchait rarement. Et aujourd’hui encore moins.

J’avais fini par m’enrouler dans une écharpe, de sorte à me cacher du reste de l’univers et surtout des hôtesses qui ne cessaient de venir me voir. « Vous vous sentez bien monsieur ? » me demandaient-elles toutes. Bien sûr que non ça n’allait pas. J’avais passé une demie journée coincé dans un aéroport rempli de monde. J’y avais oublié mon téléphone et je ne pouvais donc pas prévenir mon mari que j’étais en route pour la maison. Et en plus j’avais de plus en plus l’impression d’étouffer dans ce monstre volant. « Est-ce que j’ai l’air d’aller bien ? » leur répondais-je à chaque fois, sur un ton sec. J’ignorais comme éviter le sarcasme et me montrer plus poli dans un tel moment. Je voulais rentrer chez moi, retrouver mon mari, mes enfants, ma petite sœur, et ma ménagerie. Et plus encore, à ce moment-là, je voulais rester seul dans mon coin à me lamenter sur mon sort.

***

J’arrivais enfin chez moi ! La chance m’avait souri lorsque j’avais trouvé en moins d’une minute un taxi en dehors de l’aéroport de Portland. Je voyais la dernière ligne droite se dessiner devant moi. Au moins, j’étais dans le bon Etat. Et ici, aucun signe de tempête. Par-fait. Ce qui était moins parfait c’était le conducteur de taxi qui ne parlait pas un mot de notre langue et qui ne comprenait pas quand je le suppliais de me prêter son téléphone pour que j’appelle mon mari pour lui dire que j’étais sur le point d’arriver. J’abandonnais lorsque nous arrivions à mi-chemin. J’avais plus de chance de réussir à envoyer un message télépathique à Micah que de récupérer le portable de l’homme sur le siège conducteur.

Mais nous arrivions finalement à bon port. Je payais gracieusement le taxi, trop pressé pour attendre qu’il compte et me rende ma monnaie, et courais pour rejoindre la porte d’entrée de ma maison. Je n’avais jamais été aussi heureux de la voir. Je la caressais quelques secondes, comme pour lui dire qu’elle m’avait manqué et que je ne la quitterai plus jamais. J’abandonnais vite l’idée de chercher mes clés au fin fond de mon sac, et préférais trouver une autre solution pour rentrer. Sur le point de sonner, je remarquais la nuit tout autour de moi. J’ignorais l’heure, mais il y avait de forte chance pour que les filles soient déjà couchées. Je préférais alors toquer, en espérant que Micah m’entendrait, où qu’il soit dans la maison. « Viens m’ouvrir. S’il te plait… » suppliais-je contre la porte, un peu plus activement lorsque la pluie se décidait à tomber sur moi. Cette journée pouvait-elle devenir pire ?

Après un long moment, je commençais à entendre des pas à l’intérieur de la maison. La clé tournait lentement, et la porte s’entrouvrit sur Micah. Un large sourire se glissa sur mes lèvres à la seconde où j’aperçus son visage. « Mon am – ! » La porte se refermait aussitôt sur moi. «  – our… » finissais-je tout de même. « Micah je t’en supplie ouvre moi. Je suis désolé d’arriver si tard et de pas t’avoir donné de nouvelles. J’ai oublié mon téléphone à l’aéroport et je… » Je soupirais longuement, collé contre la porte en espérant qu’il m’entendrait assez à travers elle. « Tu peux être énervé autant que tu veux mais laisse-moi au moins te prendre dans mes bras. Tu m’as trop manqué. Et – je veux voir Mary. Et Quinn. Et Sam. S’il te plait… »
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyMar 11 Fév - 20:31





Sebastian & Micah


Oooh my love...

Micah fredonnait, allongé dans son bain et les yeux clos. Il était tard, et après son retour du Fitzgerald's, l'adolescent évacuait lentement l'alcool, juste assez présente dans ses veines pour engourdir son esprit et sa déception.

My darling, I've hungered for your touch. A long, lonely time...

S'il était honnête avec lui-même, Micah avait aimé cette soirée. Il n'était qu'un jeune homme de 19 ans, qui aimait sortir au bar avec ses amis et boire autour d'une table de billard. Pourtant, sans Sebastian tout semblait étrangement dénué de vie. Il aurait voulu qu'il soit là, avec lui. Mais aurait-il seulement accepté ? Sebastian n'était pas exactement du côté fêtard de la force. C'était un aspect de sa vie que Micah avait mis de côté sans vraiment s'en rendre compte. Il avait grandi, il s'était assagi. Le dernier point n'avait pas attendu Sebastian. Entre l'hôpital, Sam, et le trou noir dans les finances des Summers, il avait fait front et renoncé à ses études pour s'occuper des siens. Il l'avait toujours fait par plaisir et pas par devoir mais parfois, comme ce soir, il avait juste envie de s'amuser avec ses amis et son mari.

Mais Sebastian n'était pas là, et Micah était devenu ce jeune homme bien rangé qui quittait la soirée plus tôt que tout le monde pour s'occuper de ses enfants. Comment sa vie avait pu changer à ce point ? D'accord, c'est lui qui l'avait poussé à aller à New York, et personne n'y pouvait quoi que ce soit si la météo le gardait coincé à l'aéroport, mais merde, c'était si difficile de donner des nouvelles ? Ou juste de répondre au téléphone, il n'était quand même pas si exigeant !

Micah poussa un soupire interminable et remua faiblement dans l'eau pour laisser glisser sa main au sol à côté de la baignoire, où trônait la boite de chocolats (à moitié boulottée) qu'il avait acheté à Sebastian. « J'suis plus que le père de ses enfants maintenant. » se lamenta t-il en ouvrant de grands yeux tristounets pour regarder l'énième chocolat qui l'aiderait à combler sa solitude. « Juste bon à changer les couches pendant qu'il fait sa vie à New York. »

And time goes by, so slowly...

L'absence de Sebastian se faisait sentir absolument partout. Dans les rues de Town Square, dans chaque pièce de la maison. Ses quelques heures sans nouvelles creusaient un vide insoupçonnable dans son cœur et le laissait seul, vide et inutile.

Pourquoi est-ce qu'il ne le rappelait pas ?

La question titillait Micah, chevillée à son esprit comme seul le doute peut le faire. Il ne comprenait pas. Et à l'angoisse que son mari ne se préoccupe pas de lui le jour de la Saint Valentin venait s'ajouter l'inquiétude qu'il lui soit arrivé quelque chose.

Il aurait tout donné rien que pour entendre sa voix.

Micah avait soudainement envie de pleurer, d'attraper son téléphone et de rappeler encore et encore. Le manque de Sebastian était toxique. Il lui manquait dans son âme et dans sa chair. C'était trop difficile. Il devait appeler – quelqu'un. Peut-être l'aéroport ?

C'est à ce moment que trois chiens déchainés déboulèrent à toute vitesse par la porte entrouverte – pour entendre les filles si elles se réveillaient – de la salle de bain. Cachou glissait sur le carrelage, Crème de marron se prenait les pattes dans celles de Carpette et le chien-ours attaqua le bras de Micah à grand coups de léchouilles.

« Hey ! Mais qu'est ce qui vous prend ? » protesta Micah en rangeant son bras bien au chaud dans la flotte. Loin de se démonter, Carpette passa sa grosse tête par dessus le rebord de la baignoire et colla sa truffe sur la joue de Micah pour un round 2 de léchouilles folles. « Carpette ! Mais arrête ! » Il repoussa la bestiole de toutes ses forces et balança de l'eau dans leur direction générale pour qu'il dégagent à une distance respectable.

Trop tard, Cachou et Crème avaient profité de la diversion de l'ours pour se jeter sur la boite de chocolats.

« Cachou ! » Micah sorti de l'eau en quatrième vitesse, attrapa la boite pour la balancer dans le lavabo hors de portée du monstre, et lança un regard assassin à Crème encore occupé à mâchouiller ses chocolats. « Et toi tu prends exemple sur lui, c'est malin ! »

Il se sécha rapidement, enfila un pantalon de pyjama et un t-shirt volé à Sebastian, pendant que Carpette sautillait surplace comme un excité. « Ça va, j'arrive. » grommela Micah en éteignant la musique.

L'air plus frais hors de la salle de bain mordit sa peau encore humide de quelques gouttelettes. Pieds nus, Micah se laissa guider par les chiens jusqu'à la porte d'entrée. Il n'avait pourtant pas entendu sonner...

L'adolescent fronça les sourcils, ouvrit la porte.

Son cœur fit un bond dans sa poitrine en découvrant Sebastian sur le palier. Comme s'il était en hibernation et qu'à sa seule vue il recommençait à battre, que l'oxygène regagnait ses poumons et que le monde autour tournait de nouveau.

Le monde –

Le monde duquel Sebastian s'était coupé pour... pour quoi au juste ? Lui faire une stupide surprise ?

Micah se hérissa tout d'un coup, ses joues s'empourprèrent de colère, et il claqua violemment la porte au nez de son imbécile de mari. C'était puéril, mais bon sang, ça faisait un bien fou !

Côté chiens, c'était la débandade. Aucun des trois n'avait eu le temps de filer dehors. Du coup, Carpette grattait le carrelage comme un forcené au pied de la porte comme s'il allait creuser un trou pour que Sebastian s'y faufile comme une taupe. Cachou couinait comme un malheureux, et Crème mordillait et tirait sur son pantalon juste apporter sa dose d'emmerdement et faire comme les copains.

Dans tout ce bordel, Micah entendit à peine Sebastian lui sortir l'excuse la plus bidon de l'histoire de la création des excuses bidons.

« Menteur ! » cria Micah par dessus les grattements et couinements. Pour ne récolter en retour qu'une voix suppliante de l'autre côté de la porte.

« Tu peux être énervé autant que tu veux mais laisse-moi au moins te prendre dans mes bras. Tu m’as trop manqué. Et – je veux voir Mary. Et Quinn. Et Sam. S’il te plait… »

Et il mourrait d'envie que Sebastian le prenne dans ses bras. Mais c'était trop facile de se pointer la bouche en cœur après l'avoir fait languir pendant des heures et des heures.

« T'as oublié ton téléphone ! » l'accusa Micah avec colère. « Ton téléphone ! Le petit outil qui te reliait à moi ! Tu l'as oublié ! »

Sebastian était de retour... les mots résonnaient dans sa tête par dessus le chaos et la confusion.

« Comment t'as pu oublier ton téléphone ? T'es – t'es... » de retour, termina son cœur plus fort que les autres. Sa propre voix s'érailla, avant de flancher complètement. Micah baissa les yeux et prit une inspiration profonde.

Il se décolla lentement de la porte, posa la main sur la poignée et l'ouvrit de nouveau.

Sebastian se fit immédiatement assaillir par une boule de poils blanche suivie d'une autre noire et de celle... crème, qui se faisait une place entre les deux autres pour accueillir son maître en battant la queue et jappant de plaisir.

Micah s'avança à son tour sous la pluie battante.  En quelques secondes, ce fut un véritable déluge qui noya ses vêtements et trempa ses pieds nus.

Sebastian n'en menait pas large non plus. La pluie alourdissait ses cheveux et se glissait insidieusement dans son cou. Pour le commun des mortels, il avait seulement l'air d'un chien mouillé. Pour Micah, il était beau comme un dieu.

« Je te déteste. » Ça voulait dire « je t'aime mais je suis trop en colère contre toi pour te le dire ». Sebastian n'avait qu'à faire le tri, Micah n'en n'était plus capable. Il se jeta dans ses bras avec toute la force que quasi 3 jours de privation lui insufflait, et enfouit son visage au creux de son cou. Et tant pis s'il avait l'impression de câliner un glaçon trempé jusqu'au os. C'était son glaçon, et il était revenu pour la Saint Valentin. « T'es revenu... »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyJeu 13 Fév - 0:21





Micah & Sebastian


La pluie qui tombait, les chiens qui aboyaient derrière la porte, toutes ces nuisances sonores m’empêchaient d’entendre ce que Micah prononçait à travers la porte. Je reconnaissais quelques mots par ci par là, « téléphone », « outil ». J’essayais de les relier entre eux, sans grand résultat. Je pouvais tout de même deviner le fond de sa pensée. Il devait m’en vouloir. Je m’en voulais moi-même. Mais j’étais trop désespéré de voir mon mari après trois jours pour vraiment m’en préoccuper. J’aurai tout le temps de le faire… plus tard. Pour l’instant, je voulais le voir, l’embrasser, sentir son parfum et sentir sa peau contre la mienne. « Micah… s’il te plait… » quémandais-je à nouveau contre la porte.

Elle finit par s’ouvrir à nouveau, cette fois-ci sans se refermer aussitôt. Mon sourire renaissant sur mes lèvres lorsque je croisais enfin le regard de Micah d’une poignée de secondes. Je ne pouvais pas vraiment en profiter, les chiens se faisant un plaisir de me sauter dessus lorsqu’ils en avaient enfin la possibilité. Je manquais de perdre l’équilibre lorsque les deux plus gros me sautaient dessus. Evidemment, c’était la petite boule de poils inoffensive qui restait en retrait. Je caressais le dessus de leur tête à chacun, sans pour autant quitter des yeux mon mari immobile en face de moi. « Micah ? » l’appelais-je, la voix cassée, ému mais tellement heureux de le voir si proche. Je tendais une main vers lui alors qu’il s’avançait sous la pluie torrentielle.

« Je te déteste. » finit-il par m’annoncer en rejetant ma main tendue pour préférer mon corps tout entier. Je ne lui refusais pas cette étreinte que j’avais tellement espéré, et serrais mes bras autour de son corps humide mais tellement réconfortant. J’avais vraiment l’impression d’être rentré chez moi maintenant. « Moi aussi. » Moi aussi je me déteste. Moi aussi je t’aime. Je voulais tout dire à la fois, combien j’étais désolé, quel idiot j’avais pu être, à quel point il m’avait manqué. Je prendrai le temps de le faire plus tard, en attendant j’étais bien dans les bras de mon époux. « T'es revenu... » murmura-t-il dans mon cou. Je serrais un peu plus mon étreinte, comme pour lui montrer que j’étais là. J’étais bien là. « Et je repartirai plus. Plus jamais. » On pouvait me proposer de reconstruire la Chapelle Sixtine que j’aurais dit non si Micah et les filles ne pouvaient pas venir avec moi. Il pourrait m’encourager et me pousser autant qu’il voulait, je ne pouvais pas recommencer ça une deuxième fois. Ou pas avant une bonne vingtaine d’années.

Après un moment à rester immobiles sous la pluie, je me détachais quelque peu de Micah pour prendre son visage entre mes mains. Je l’admirais un moment, trempé jusqu’à l’os mais tellement beau, et venais l’embrasser tendrement. La tendresse se transformait rapidement en passion, tant ses lèvres m’avaient manqué ces droits derniers jours. « Je t’aime. Je t’aime tellement. » murmurais-je difficilement contre ses lèvres que je ne voulais pas lâcher. « Tu m’as tellement manqué. » continuais-je sans plus de facilité. Je finissais tout de même pas détacher nos visages et laissais courir mon regard sur son corps ruisselant. Je m’attardais une seconde sur ses pieds nus avant de réagir aussitôt. « Tu vas tomber malade, rentre vite ! » Sans vraiment lui laisser le temps de répondre, j’attrapais mon sac d’une main et venais me coller à Micah pour venir le soulever pour qu’il enroule ses jambes autour de moi. Je profitais de la position pour lui voler un baiser et nous menais tous les deux à l’intérieur, suivis de près par les bêtes.

En arrivant dans l’entrée, je balançais mon sac sur l’une des chaises à proximité, et fermais la porte derrière nous d’un coup de pied expert. Sans lâcher Micah, je nous dirigeais contre le mur le plus proche et le plaquais contre celui-ci pour abuser un peu plus de ses lèvres. Je les mordais, les embrassais, comme si je leur rappelais qu’elles étaient miennes. Je descendais doucement sur sa mâchoire pour finir dans son cou qu’il exposait pour moi. Je léchais quelques gouttes qui dégoulinaient lentement avant de suçoter quelques parcelles de sa peau blanche. « Joyeuse Saint Valentin mon amour. » lui souhaitais-je entre quelques baisers.

Je retrouvais petit à petit mon calme, rassasié pour quelques minutes des lèvres et de la peau de mon mari. Je le gardais toujours plaqué contre le mur, profitant encore un peu de la proximité de sa bouche pour y déposer quelques courts baisers. « On devrait… au moins se sécher avant de continuer… ça. » annonçais-je avec un sourire inquiet. Je voulais profiter de chaque seconde avec lui, mais je préférais éviter la pneumonie au passage. « Sauf si... Tu avais peut-être prévu quelque chose de spécial pour ce soir ? » demandais-je en le faisant retrouver la terre ferme, à contre-cœur. « Encore désolé d’arriver si tard, et sans t’avoir prévenu. Je suis le pire des idiots, je sais pas comment j’ai pu oublier mon téléphone à l’aéroport. » Je me sentais tellement bête. Et tellement désolé parce que j’avais inquiété Micah et surement ruiné tout son programme. Parce que je ne doutais pas qu’il en avait prévu un. « Il faut que je me rattrape. Laisse-moi au moins… t’offrir mes cadeaux ? Ou… cuisiner quelque chose pour toi et moi ? Je ferai ce que tu veux. » Je marquais une petite pause lorsqu’un sourire se glissa sur mon visage, celui qui montrait qu’une idée germait dans ma tête et qu’elle n’était pas prête de partir. « Mais juste... Avant ça… Dis-moi que les filles sont là. Mary, Quinn, Sam. Dis-moi que tu ne les as pas confiées à quelqu’un ce soir et que je peux les voir. » J’allais m’effondrer si je passais une minute de plus sans les voir toutes les trois. Ça faisait bien trop longtemps. « Juste… les voir. Je les réveillerai pas, je garde mes câlins pour demain matin promis, mais… J’ai besoin de les voir. »
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyJeu 13 Fév - 21:28





Sebastian & Micah


« Et je repartirai plus. Plus jamais. »

« Jamais ! » acquiesça Micah avec ferveur. Leur étreinte était étroite, fusionnelle, compacte. Comme s'ils essayaient de se fondre l'un en l'autre pour combler le manque.

Sebastian s'écarta de lui, obligeant ses doigts enfoncés dans le dos de sa veste à le relâcher. Il sourit tendrement, son visage ancré entre les mains sûres de son époux, et cligna doucement ses cils humides de pluie. Il n'était plus entièrement collé à Sebastian, mais il pouvait l'observer. Et dieu sait que Micah adorait par dessus contempler ses prunelles fascinantes, fatiguées du voyage et... émerveillées. Comme si Micah était un animal rare, en voix d'extinction et que Sebastian avait hérité du dernier spécimen sur Terre.

Micah eut un petit rire de joie pure, que Sebastian se fit un devoir d'étouffer de ses lèvres. « Je t'aime. Je t'aime tellement. » Il n'avait définitivement pas assez de marge de manœuvre dans ce baiser – Sebastian et sa maniaquerie du contrôle faisait des ravages après 2 jours au repos forcé – pour articuler quoi que ce soit, alors Micah se contenta de gémir et de caresser sa langue de la sienne. De la suçoter avec dévotion et gourmandise, parce que mon dieu – elle lui avait manqué au moins au temps que ses ''je t'aime''.

Après lui avoir signalé qu'il lui avait manqué, et Micah accrocha l'information dans un coin de sa tête, après tout il en avait douté ces dernières heures – horreur, la paranoïa Pettersonienne déteignait sur sa fringante assurance naturelle – Sebastian libéra son visage et l'observa de haut en bas.

« Tu vas tomber malade, rentre vite ! » s'écria t-il en avisant ses pieds nus et gelés. Micah ouvrit la bouche pour répliquer quelque chose de profondément spirituel sur l'ironie mordante de Sebastian qui s'inquiétait d'une éventuelle hypothermie après l'avoir laissé moisir dans la neige un an plus tôt, lorsqu'il se sentit soulevé. Comme s'il était soudainement incapable de marcher. Hey, il pouvait marcher !

Dans le doute Micah remua ses orteils, juste pour voir. Les traitres étaient engourdis à cause du froid ! Qu'à cela ne tienne, ses jambes fonctionnaient bien assez pour s'enrouler autour de la taille de son sauveur. Chemin faisant, des mains impatientes rampèrent sous la veste de Sebastian, la repoussèrent pour libérer l'accès à ses épaules. Sans succès, évidemment. Micah grogna en se débattant contre la saloperie de veste gorgée de d'eau qui semblait peser une tonne.

L'encadrement de la porte passa dans son champ de vision, puis la porte elle-même, claquée d'un bon coup de pied. Et, oh... Micah redressa la tête, comme une marmotte à l'affut. Il était en train de faire les connexion entre ce moment et celui où Sebastian l'avait porté pour la première fois dans sa maison, lorsque son dos percuta le premier mur qui passait, et que son souffle s'échappa de ses poumons.

Sebastian captura ses lèvres. C'était brusque et féroce, un marquage en règle à coup de dents contre ses lèvres fraîches et brillantes d'eau de pluie et de salive. Micah gémit, et poussa de la tête pour amplifier l'embrassade. Il mordait autant qu'il se faisait mordre, possédant la bouche de Sebastian avec fureur. Embrassait. Quémandait. Même s'il était incapable de formuler le moindre mot. Il voulait... il voulait lui appartenir. Maintenant. Combler cette part de lui qui manquait sans Sebastian pour le compléter.

Les lèvres de Sebastian s'égarèrent sur sa mâchoire, puis dans son cou. Micah inclina la tête pour lui offrir un meilleur accès, crispa ses doigts dans ses épaules, raffolait de la sensation de retrouver l'homme de sa vie, ses bras, sa stupide veste, les marques rouges qu'il semait sur sa gorge offerte...

Sebastian interrompit sa liste entre deux baisers. « Joyeuse Saint Valentin mon amour. » Pour Micah, c'était la Saint Valentin, Noël, le nouvel an et son anniversaire réunis. Il échappa un petit « Mhh... » brouillé de plaisir. « Je t'aime. » chuchota t-il en caressant la barbe humide de son mari. Comme pour le prouver, il l'embrassa plusieurs fois sur les lèvres. « Je t'aime, et t'es enfin rentré de New York. » Un large sourire. « T'as affronté une tempête de neige pour me rejoindre ! » Dans un éclat de joie, Micah l'embrassa encore une fois et se serra contre lui pour mieux le ressentir et le garder captif. « Même si t'es un idiot qui oublie son téléphone à l'autre bout du pays, je t'aime. Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aimeeeeeeee... »

Micah ne pouvait s'empêcher de l'embrasser et de l'étreindre en riant comme... comme un adolescent. C'était plus fort que lui. Ses pulsions étaient indomptables. Toutefois, Sebastian arbora une mine inquiète. « On devrait... au moins se sécher avant de continuer... ça. » Ça... c'était tout ce qu'il trouvait pour qualifier leurs retrouvailles ? Vraiment ? « Nan. » statua fermement Micah en embrassant la ride soucieuse entre ses deux yeux. « Sauf si... Tu avais peut-être prévu quelque chose de spécial pour ce soir ? »

« Peut-être. » miaula Micah, tel un sphinx. Il se sentit perdre de l'altitude. Sebastian le relâchait ? Hé ! « Naaaan ! » Il se pendit à son cou comme un jambon. Mais Sebastian avait décidé de le reposer et ses pieds, toujours glacés, retrouvèrent le plancher des vaches.

Il aurait croisé ses bras sur son buste pour bien montrer qu'il boudait si Sebastian n'était pas si proche, si séduisant, et qu'il ne proposait pas de se racheter en lui offrant des cadeaux.

Curieux comme il était, Micah mordit directement à l'hameçon. « T'as des cadeaux pour moi ? » « Mais juste... » l'interrompit Sebastian. « Avant ça... Dis-moi que les filles sont là. Mary, Quinn, Sam. Dis-moi que tu ne les as pas confiées à quelqu'un ce soir et que je peux les voir. »

Le regard de Micah s'étrécit. Il considéra silencieusement l'idée de troquer cette information contre ses cadeaux. De toute façon il va te les donner et tu le sais très bien. Tu veux juste l'emmerder, le tacla violemment sa conscience.

« Tout le monde est dans la chambre. » dit-il en lui offrant un sourire tendre. « Sam squatte ton côté du lit. Je m'apprêtais à la rejoindre après mon bain. »

Sur ces mots, Micah le débarrassa de sa veste, glissa sa main dans la sienne et l'entraina dans la salle de bain. Il y avait de la flotte partout et une boite de chocolats vide dans l'évier. « C'est les chiens qui m'ont sorti du bain – au cas où te demanderais si mon amant est venu batifoler. » se justifia t-il en attrapant une serviette. Il la cala sur la tête de Sebastian et entreprit de l'aider à se sécher. Le geste était intime et familier. Micah frictionnait ses cheveux avec douceur, essuyait les gouttes sur sou cou.

« Change-toi avant d'aller les voir. » glissa t-il en lui volant un baiser alors qu'il passait la serviette sur sa mâchoire. « Laisse moi juste m'enfuir avant, parce que si tu te changes devant moi, je te laisserai plus partir. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptySam 15 Fév - 2:08





Micah & Sebastian


Ils m’avaient tous tellement manqué. Ça me paraissait inhumain de tant avoir besoin de la présence de quelques personnes auprès de moi. J’avais mal rien que de penser au fait que j’étais resté trois longs jours loin d’eux. J’ignorais comment j’avais fait pour survivre. Et j’ignorais comment je faisais maintenant pour traverser notre chambre sans m’attarder sur le forme de Sam de mon côté du lit, ou sur celles des deux berceaux de nos filles. Mais pour l’instant, je faisais confiance à Micah et le laissais me traîner dans notre salle de bain, au chaud. C’était le seul endroit où je pouvais me permettre de goûter librement sans créer des flaques gênantes à travers toute la maison. Je remarquais d’ailleurs vite qu’il y en avait déjà partout à travers la pièce. Je lançais un regard intrigué vers mon mari. On aurait dit que la tempête était passée par ici. « C'est les chiens qui m'ont sorti du bain – au cas où te demanderais si mon amant est venu batifoler. » répondit-il sans que j’ai à demander quoi que ce soit. Ça expliquait une bonne partie du décor. Quant au reste, je le devinais. La boîte de chocolats m’avait surement été destinée, mais en attendant mon retour il avait tapé dedans. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Je n’étais pas vraiment en position de réclamer quoi que ce soit après cette journée remplie d’imprévus et d’inquiétude. Je sentais bien que tout ça avait été mis de côté, effacé par notre bonheur mutuel de nous retrouver enfin, mais je préférais jouer la carte du mari parfait désormais.

Serviette en main, Micah s’approcha de moi pour l’enrouler autour de ma tête et l’essuyer gentiment. Je ne dis rien, appréciant simplement ses caresses. « Ça m’a manqué que tu prennes soin de moi comme ça. » commentais-je, un sourire tendre sur les lèvres. Mes bras s’enroulaient autour de sa taille et mes mains se liaient dans le bas de son dos pour le garder près de moi. Je déposais un baiser sur son nez alors qu’il continuait toujours d’effacer les gouttes d’eau qui ruisselaient encore sur mon visage. « Change-toi avant d'aller les voir. » m’ordonna-t-il gentiment avec un baiser. « Laisse-moi juste m'enfuir avant, parce que si tu te changes devant moi, je te laisserai plus partir. » Je souriais et serrais un peu plus mon étreinte autour de mon mari pour faire écho à ses paroles. « J’espère bien que tu ne me laisseras plus partir. » remarquais-je en riant. Je savais qu’il ne faisait pas référence à mon absence de ces derniers jours, mais moi, je n’avais que ça en tête. Je ne voulais plus partir. Je ne voulais plus lâcher Micah la moindre seconde. Mais là c’était pour la bonne cause, et je savais qu’il restait à quelques mètres de là.

Je récupérais la serviette des mains de Micah, et déposais un baiser sur ses lèvres. « File ! » lançais-je en enlevant mes bras autour de lui. Je plaquais ma main sur son torse et le forçais à reculer pour quitter la salle de bain. Un dernier clin d’œil et je le laissais retourner dans la chambre plongée dans le noir. Seul, je faisais rapidement voler mes vêtements à travers la pièce et essuyais vigoureusement mon corps congelé. Je trouvais quelques affaires sèches dans un coin, un pantalon de pyjama que je n’avais jamais gardé plus de vingt minutes au lit, et un pull. Pas de sous-vêtement, j’espérais de toute façon ne pas en avoir besoin ce soir.

Presque sec, je sortais de la salle de bain lentement, évitant le moindre bruit pour ne réveiller personne. Je découvrais la silhouette de Micah un peu plus loin, face aux deux berceaux de Quinn et Mary. Je n’attendais pas plus longtemps pour le rejoindre, et enroulais l’un de mes bras autour de sa taille. Je penchais mon visage vers les bébés endormis, devinant la forme de leurs petits corps plongés dans la pénombre. « Bonsoir mes amours. » murmurais-je le plus bas possible vers elles. « Votre deuxième papa est rentré, et ne vous quittera plus jamais ! » Je me rappelais du message que Micah m’avait envoyé lorsque j’étais à New York. Il y parlait de Quinn, du fait qu’elle avait surement compris que je n’étais pas là. Il avait peut-être vu dans ses mimiques ce qu’il voulait y voir, mais dans le fond j’y croyais. Elles comprenaient qui j’étais, et que j’étais toujours censé être là pour elles. Mais j’étais parti, loin. Je ne referai plus jamais cette erreur. Et demain, je rattraperai le temps perdu avec elles. Avec mes deux merveilleuses petites filles que j'aimais plus que tout.

Sentant l’humidité de Micah contre moi, j’embrassais sa joue avec de murmurer à son oreille : « Toi aussi tu devrais aller te sécher. Je vais faire un bisou discret à Sam pendant ce temps. » Je le laissais se détacher de moi à contre cœur, et rejoignais notre lit avant de jeter un dernier regard tendre vers les bébés endormis. Je découvrais Sam à ma place, sa peluche de licorne entre ses bras. La couette quelque peu descendue, je la remontais au niveau de ses épaules pour garder la petite fille bien au chaud. Avec ma délicatesse de bûcheron, je la réveillais. Je m’accroupissais à côté du lit lorsque je vis ses yeux s’ouvrir. « Sebastian ! Tu es rentré ! » remarqua Sam, toujours à moitié endormie. « Oui Princesse, et tu m’as manqué. » Elle esquissa un sourire avant de s’enfoncer à nouveau dans l’oreiller. « Toi aussi tu m’as manqué. » murmura-t-elle, replongeant petit à petit dans un lourd sommeil. Je passais une main dans ses cheveux et déposais un baiser sur son front. « Retourne dormir, on se verra demain. » Elle acquiesça d’un petit hochement de tête, et je sentais le sommeil à nouveau s’emparer d’elle.

Au même moment, Micah ressortit de la salle de bain. Je tendais une main vers lui pour qu’il me rejoigne. Sa main dans la mienne, j’en profitais pour l’attirer avec moi à l’extérieur de la chambre. De nouveau à la lumière, j’en profitais pour admirer son visage désormais sec. « Comment j’ai pu vivre trois jours sans toi ? » demandais-je, plus à moi-même qu’à lui. Ses lèvres m’avaient manqué, ses yeux m’avaient manqué, ses mains sur mon corps m’avaient manqué. Son rire, ses cheveux, sa voix, tout. J’avais pas assez de temps devant moi pour faire la liste de choses dont j’avais dû me séparer si longtemps.

J’attrapais sa main libre pour garder les deux dans les miennes, les baladant entre nous comme un enfant. « Tu avais « peut-être » organisé quelque chose de spécial pour nous alors ? » demandais-je, curieux et joueur avant de glisser mes lèvres jusqu’à son cou pour l’embrasser. « Un quelque chose lors duquel je pourrais t’offrir mes cadeaux peut-être ? » Je doutais peut-être d’eux, mais je mourrais d’envie de lui montrer ce que j’avais trouvé pour notre seconde Saint Valentin ensemble. Notre première en tant que couple marié.
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyDim 16 Fév - 21:45





Sebastian & Micah


Micah grelottait non stop depuis 5 minutes. C'est donc sans se faire prier qu'il  s'éclipsa dans la salle de bain. Une fois changé et séché, Sebastian l'attendait à proximité d'une Sam qui se lovait sous les couvertures. L'aîné l'avait entendue se réveiller malgré son sommeil de marmotte en pleine hibernation. Sans doute un coup de Sebastian et sa douceur de grizzly. L'homme développait d'inquiétantes ressemblances avec l'ours qui lui servait de chien.

Un sourire narquois flottait toujours sur les lèvres de l'adolescent lorsque son grizzly le mena hors de la chambre. « Comment j’ai pu vivre trois jours sans toi ? » Micah pencha la tête sur le côté et arbora une moue mutine qui contrastait joliment avec ses joues rougies.

Sebastian dut prendre le geste pour une invitation, car il nicha aussitôt sa bouche sur la peau de son cou exposée. Micah étouffa un petit rire en resserrant ses doigts autour des siens. « Tu avais « peut-être » organisé quelque chose de spécial pour nous alors ? Un quelque chose lors duquel je pourrais t’offrir mes cadeaux peut-être ? »

« Tu triches ! » protesta Micah, sans plus contenir son rire qui roulait librement hors de sa gorge. Il s'échappa de ses bras, recula de trois pas, ses yeux fauves rivés sur ceux de Sebastian. « Tu  peux pas monnayer mon quelque chose contre tes cadeaux. C'est trop tard, tu dois me les donner pour te faire pardonner. » Un air de défiance qui n'augurait rien de bon animait ses traits. « Et si tu veux pas me le donner, j'irais les chercher moi-même ! »

Il détala comme un lapin à travers la maison. Il avait bien deux secondes d'avance, le temps que Sebastian percute qu'il allait faire une razzia dans son sac. Ledit sac attendait toujours dans l'entrée. Micah ne l'avait pas vu, mais il avait bien entendu le pauvre truc se faire jeter à terre sans ménagement. Pourvu que ses cadeaux ne soient pas facilement cassables !

Il atteignit l'entrée et opéra une glissade (presque) contrôlée pour atterrir à genoux à côté de son coffre aux trésors improvisé. Il le dézippa à toute vitesse et fourra ses mains à l'intérieur. Deux secondes plus tard, Sebastian déboulait à son tour dans l'entrée. Micah retira ses mains et les utilisa pour tenir le sac contre lui, comme si c'était son bébé. « C'est aussi mon sac ! » s'écria t-il comme un kidnappeur qui essaie de justifier son crime. Il se releva, son butin serré contre sa poitrine, ses muscles tendus, prêt à s'enfuir au premier signe d'attaque.

Sebastian l'observait, sans doute à cheval entre l'exaspération et la franche incrédulité. Micah espérait qu'il s'amusait au moins un peu, parce que lui oui ! Il ne savait pas si c'était le plaisir de revoir son mari, ou la solitude de ces quelques jours, mais son tempérament joueur avait pris le dessus. En plus, il comptait bien amener son architecte New Yorkais tout droit dans son petit nid d'amour improvisé !

L'architecte en question (il fallait que Micah arrête de penser à lui comme ça, il sentait déjà sa libido interférer avec ses saines envies joueuses) fit un pas en avant. Erreur fatale. Micah poussa un cri de belette et se carapata à l'extérieur. Oui, à l'extérieur. Là il pleuvait à torrents.

« Oh la vache, fait froid ! Fait froid ! » couinait t-il en filant à tout blinde et toujours pieds nus, direction l'appartement. L'air de rien, il espérait que Sebastian le suivait. Il aurait eu drôlement l'air con tout seul dans son appart' décoré, avec Sebastian qui poireautait tranquillement dans l'entrée.

Micah avait confiance. Sebastian savait qu'il adorait jouer. Qu'il le poursuive. Qu'il l'attrape. Qu'il le capture et le laisse se faire pardonner ensuite à coup de bisous. Autant de jeux qui rassuraient Micah à une plus grande échelle. Qui lui prouvaient que Sebastian ne se laissait jamais de ses conneries. Qu'il l'aimait lui, avec tout le package ado survolté esclave de ses pulsions. Souvent des bêtises sans importances, parfois des trucs dramatiques.

Il grimpa quatre à quatre les marches de bois qui menaient à l'appartement. Son cœur fit un salto arrière dans sa poitrine en entendant Sebastian monter à sa suite. Après une lutte sans merci, la serrure céda. Micah ouvrit la porte, glissa une main à l'intérieur pour allumer la lumière, fit un pas pour entrer... et sursauta comme jamais en voyant Sebastian surgir à côté de lui. Son pied gauche glissa, le reste de son corps parti en avant. Le tout chuta, tête dans le sac que Micah avait volé.

Sonné, l'adolescent roula mollement pour se retrouver le dos. Un très très grand Sebastian le regardait de très très haut. Micah sourit bêtement et leva le bras de la victoire tout étalé comme une crêpe qu'il était sur son coussin le sac de voyage. « Tadaaaa ! » l'autre bras rejoignit le suivant dans les airs, pour désigner l'endroit. Pas de vraie lumière, lampe, lustre ou quoi. Micah avait tout viré pour tapisser le plafond de guirlandes lumineuses. Ça aurait pu donner un aspect Noël à l'endroit, mais les dizaines de minuscules lumières blanches et douces donnaient l'impression d'avoir un plafond d'étoiles au dessus de la tête. « Joyeuse Saint Valentin ! » Il tendit les mains vers Sebastian et fit les grabby hands pour qu'il l'aide à se relever. « Ya des gâteaux qui t'attendent à l'intérieur. Tu peux pas laisser le chef à terre, j'te les ai fait avec amour, pour que tu meurs pas de faim après ton voyage ! »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyLun 17 Fév - 0:29





Micah & Sebastian


« Tu triches ! » s’indignait Micah en se détachant quelque peu de moi. Je grognais à la perte de son corps contre le mien. « Quoi ? Pourquoi ? » boudais-je en croisant mes bras sur mon torse. « Tu  peux pas monnayer mon quelque chose contre tes cadeaux. C'est trop tard, tu dois me les donner pour te faire pardonner. Et si tu veux pas me le donner, j'irais les chercher moi-même ! » Avant que j’ai le temps de dire quoi que ce soit, avant même que j’ai le temps de comprendre ce qu’il allait faire, Micah se mit à courir à travers la maison. Il me fallut quelques secondes avant que mon corps se décide à le poursuivre. Je débutais ma course sans trop savoir où j’allais, mais faisais vite le lien entre tout ce qu’il avait dit, et son lien de destination : mon sac dans l’entrée.

J’y découvrais Micah, à genoux devant son Graal d’un soir, les mains plongées dedans. « Qui triche maintenant ? » lui demandais-je en riant. « C'est aussi mon sac ! » se justifia-t-il en le plaquant sur son torse. Je haussais les sourcils de surprise face à une telle scène. Un sourire se glissait sur mes lèvres, mais j’essayais de le retenir. Je m’attendais à une nouvelle fuite de Micah, et je ne pouvais pas me permettre d’éclater de rire de peur de perdre encore une fois de l’avance sur lui. C’est qu’il était rapide mon mari.

Trop rapide.

Un cri indescriptible, et il s’enfuyait à nouveau, le sac toujours contre lui. Cette fois-ci, il semblait privilégier l’extérieur de la maison pour s’échapper. L’extérieur. Là il pleuvait. Là où on était restés de longues minutes avant de décider qu’il était plus prudent de rentrer afin de mourir de froid ou d’une maladie quelconque. Cet extérieur . J’hésitais avant de le poursuivre. Pas par manque d’envie, non. Je réfléchissais plutôt à la raison qui l’avait poussé à aller dehors avec mon sac. Ainsi qu’à une solution pour éviter les trombes d’eau qui tombaient du ciel. J’avais beau réfléchir, rien ne venait. Et Micah prenait trop d’avance. Ça relevait déjà du miracle que je trouve où il était parti en partant à sa poursuite maintenant. Il y avait que nous pour passer de telles Saint Valentin.

En arrivant dehors, je ne mettais pas longtemps à me décider où aller. Pas par certitude, mais par espoir. J’espérais qu’il ne s’était pas amusé à planter une tente dehors, mais plutôt qu’il avait exploité l’appartement désormais libre de la maison. Par chance, le « plop plop » des pieds de Micah sur le bois des marches me confirmait que j’avais eu raison d’espérer. J’accélérais le pas éviter de finir aussi trempé que tout à l’heure, et retrouvais mon époux lorsqu’il ouvrait la porte et allumait la lumière de l’appartement. Souhaitant m’amuser à mon tour, je glissais mon visage à côté du sien alors qu’il ne m’avait pas vu. L’effet de surprise était plus intense que prévu, et Micah se retrouva sans trop savoir comment… par terre. J’appréciais la vue sur ses fesses bien en l’air avant qu’il se décide à se tourner.

« Tadaaaa ! » s’écria-t-il, fier, toujours à terre. Je remarquais le sac derrière sa tête, et espérais qu’il n’avait pas trop amoché l’un de ses cadeaux. Je souriais, attendri devant le spectacle devant moi. Micah désignait toute la pièce, simplement éclairée de quelques guirlandes qui rendaient l’appartement… féérique. Mes yeux suivaient le chemin de pétales de roses qui partaient de l’entrée pour finir sur le canapé du petit salon. « Joyeuse Saint Valentin ! »« Joyeuse Saint Valentin. » répétais-je, ému par l’attention. Mon regard se perdit à nouveau dans la pièce, appréciant chaque détail, chaque petite décoration que Micah avait préparée. C’était magnifique. « Ya des gâteaux qui t'attendent à l'intérieur. Tu peux pas laisser le chef à terre, j'te les ai fait avec amour, pour que tu meurs pas de faim après ton voyage ! » reprit Micah, agitant ses mains en l’air pour que je les attrape. Reportant toute mon attention sur lui, j’attrapais ses deux mains et l’aidais à se relever.

Une fois debout, je plantais un baiser sur le coin des lèvres de Micah. « Merci pour tout ça. »  murmurais-je contre son visage avant de lâcher ses mains. Je passais à côté du garçon pour venir récupérer le sac toujours à terre, et lui lançais un regard provocateur pour l’inciter à me suivre lorsque je suivais le chemin de pétales jusqu’au canapé. Je m’installais confortablement dessus, une jambe à moitié pliée sur lui, tourné par le côté pour faire face à Micah qui me rejoignait enfin. Je lançais un petit regard vers la table basse devant nous, recouverte des nombreux gâteaux que Micah avait fait pour nous. « Heureusement que tu en as fait. » lançais-je en désignant d’un signe de tête la table. « Parce que je t’ai ramené quelque chose, mais il y a des chances pour que mon premier cadeau ait souffert de ta chute. » Je ne faisais pas durer le suspense plus longtemps, et me baissais pour attraper une boite dans mon sac.

J’en sortais une boite cartonnée qui n’avait pas l’air d’avoir trop souffert. Je laissais Micah analyser le cadeau d’où il était avant de l’ouvrir délicatement, échangeant des regards entre les deux. « Je suis passé devant la boulangerie que tu avais adoré quand on est allé à New York l’année dernière. Je me suis dit que je te trouverais un petit quelque chose, et… J’ai vu qu’il faisait de jolis macarons en forme de cœur pour la Saint Valentin alors… je t’en ai pris la plus grosse boite. » expliquais-je en enlevant le couverte de la boite pour vérifier que les gâteaux étaient toujours intactes. Et ils étaient parfaits. Je lui tendais alors, le laissant apprécier les rangées de macarons de toutes les couleurs. « Et sinon… »

Je laissais la boite à Micah pour me replonger dans mon sac et en sortir une nouvelle petite boite en forme de renard avec écrit sur le ventre « to my foxy valentine ». Je souriais en la voyant, toujours aussi amusé que le jour où je l’avais trouvé à New York. « Je sais pas trop si… on peut considérer ça comme un cadeau. Parce que… c’est rien de très concret pour l’instant mais… je sais pas. Je trouvais ça, mh, pas mal ? » hésitant, un léger rictus sur le visage, je tendais le petit renard à Micah. En l’ouvrant, il découvrait seulement une photographie. Ou plutôt, le mélange entre une photographie et une image numérique. « C’est – c’est mon immeuble. Au centre. C’est… ce que j’ai dessiné et qui sera construit dans les années à venir. » indiquais-je en montrant du doigt l’immeuble au centre de ce paysage new yorkais.

« C’est pour ça que j’étais à New York. Le projet que j’avais fait il y a deux ans est ressorti des placards et… il va être réalisé. » expliquais-je, de plus en plus confiant. Et surtout de plus en plus fier. « Je sais pas si tu peux vraiment imaginer mais… je crois que c’est le rêve de n’importe quel architecte d’un jour faire quelque chose comme ça. » Ou au moins de n’importe quel architecte vivant à New York.  « C’est… c’est une chance incroyable. Encore plus pour moi qui le ferai sans y être. Je peux tout superviser d’ici. J’irai peut-être de temps en temps mais… plus sans toi. » J’appréciais cette chance qui m’était offerte, mais elle n’aurait jamais voulu le coup si ça voulait dire que je devais passer mon temps entre New York et Town Square. C’est pour ça que j’y étais allé ces trois jours, pour me déléguer du plus gros. « Et donc mon cadeau c’est… qu’un jour, dans quelques années, on ira tous ensemble pour inaugurer mon immeuble. Ce sera surement une soirée très barbante, mais il y aura plein de petits fours et de champagne, ce sera l’occasion de mettre nos plus beaux costumes, et… tu pourras faire l’amour à l’architecte dont parlera toute la ville. Au moins ce soir-là. » On m’aura vite oublié après, mais je me contentais d’une soirée de gloire lors de laquelle je pourrais exhiber mon mari et dire à qui voudra bien l’entendre : « Oui, c’est l’homme qui m’a permis de mener à bien ce projet. Je ne serais rien sans lui. ». « Peut-être même qu’on pourra le faire là-bas. Dans un des bureaux. Ou sur le toit. Ce serait… excitant. » continuais-je, lançant un regard aguicheur à mon époux.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyJeu 20 Fév - 21:18





Sebastian & Micah



Micah était passé du statut de seul et déprimé à celui de boule de câlins, dans le canapé, une boite de macarons et un Sebastian à disposition.

L'adolescent détourna ses prunelles émerveillées des macarons pour les porter sur lui. Plongé dans son sac, il en tira une... pochette en forme de renard ? Micah arqua un sourire tandis qu'un sourire amusé se formait sur ses lèvres. Il était certainement la seule personne au monde capable d'arborer deux expressions à la fois.

« Je sais pas trop si… on peut considérer ça comme un cadeau. Parce que… c’est rien de très concret pour l’instant mais… je sais pas. Je trouvais ça, mh, pas mal ? »

Rien de très concret. « C'est une pochette. » articula Micah, de plus en plus amusé. « En forme de renard. Je salue tes gouts. Est-ce que je dois en déduire qu'Oliver te manque ou est-ce que c'est plutôt ma queue de renard ? » le taquina t-il en attrapant la truffe du renard entre deux doigts pour l'ouvrir.

Il en tira une photographie. De New York. Avec les buildings et tout ce qu'il avait visité en sa compagnie pendant leur lune de miel.

« C’est – c’est mon immeuble. Au centre. C’est… ce que j’ai dessiné et qui sera construit dans les années à venir. » l'éclaira Sebastian. Et... son immeuble ?

« Je savais pas que t'allais construire un immeuble. » Il avait toujours su que Sebastian était architecte, et un bon. Le loft à New York et la réalisation de leur maison avaient quelque peu vendu la mèche. Mais c'était un sentiment confus. Une admiration restée en retrait. Parce qu'avant d'être l'architecte talentueux – et accessoirement inaccessible –  Sebastian était... son Sebastian. Le sale type qui s'était foutu de sa pomme quand il l'avait trouvé suspendu à sa boîte aux lettres. Sa passion pour l'architecture avait toujours fasciné Micah, mais elle l'effrayait aussi d'une manière infantile et infondée. Ce n'était pas son monde, et le jeune homme avait du mal à s'imaginer une place à ses côtés dans les hautes sphères de la société.

« C’est pour ça que j’étais à New York. Le projet que j’avais fait il y a deux ans est ressorti des placards et… il va être réalisé. Je sais pas si tu peux vraiment imaginer mais… je crois que c’est le rêve de n’importe quel architecte d’un jour faire quelque chose comme ça. » Oh il comprenait. Cette conversation, ils l'avaient déjà eu à la lake house. Dans le sens inverse. C'était Micah qui voulait accomplir quelque chose. Il avait eu la sensation d'y être parvenu le soir d'Halloween, mais sa fierté avec été fugace, éclipsée par la nostalgie de Sebastian. Et... avec le recul, il comprenait. Il ne faisait que des gâteaux dans un bled paumé. Qu'est-ce que ça représentait pour un homme qui projetait de construire un immeuble à New York ? A New York ! Micah n'allait jamais se remettre de cette révélation.

« C’est… c’est une chance incroyable. Encore plus pour moi qui le ferai sans y être. Je peux tout superviser d’ici. J’irai peut-être de temps en temps mais… plus sans toi. » poursuivit Sebastian. Micah se mordit la lèvre, secrètement flatté et avec des papillons qui lui volaient partout dans l'estomac. Sebastian était totalement fier, et heureux. Il y avait un sourire et des étoiles dans ses yeux.  « Et donc mon cadeau » reprit-il pendant que Micah était occupé à le dévorer du regard. « c’est… qu’un jour, dans quelques années, on ira tous ensemble pour inaugurer mon immeuble. Ce sera surement une soirée très barbante, mais il y aura plein de petits fours et de champagne, ce sera l’occasion de mettre nos plus beaux costumes, et… tu pourras faire l’amour à l’architecte dont parlera toute la ville. Au moins ce soir-là. Peut-être même qu’on pourra le faire là-bas. Dans un des bureaux. Ou sur le toit. Ce serait… excitant. »

Micah aurait tiqué sur l'histoire sexe sur le toit, vraiment, mais – « Pretty Woman est tellement de retour. » fut sa première réaction. Comme si Sebastian était au courant des délires qui avaient traversé sa caboche brune la première fois qu'il avait évoqué sa vie d'architecte New Yorkais. « Tu te rends bien compte qu'il y a moins d'un an, ma to do list comportait des trucs du genre ''éviter à tout prix mon banquier'' ou ''accommoder les restes pour les faire manger à Sam plusieurs jours de suite'' ? Ce qui est triste, et révolu. Mais les petits fours et le champagne ? Toute auto émasculation mise à part, je vais totalement me sentir Julia Roberts. Oublie le toit, on fera l'amour sur un piano en fin de soirée et le tour sera joué ! »

un silence tomba la dessus. Micah zyeuta la photo, puis Sebastian à nouveau. Enfin, il s'exclama comme soudainement frappé par une révélation divine. « J'ai épousé une future star. » Il enfonça son index dans l'épaule de Sebastian pour prévenir toute moquerie. « Te moque pas, t'es en train de m'inviter dans une de ces soirées qui à elle toute seule coûte le P.I.B d'une petite nation. » Pas que ça le dérangeait. Au contraire, l'idée et les images qui allaient avec faisait son chemin dans sa tête bien trop créative.

« Je vais me pavaner à ton bras comme une poule de luxe. » Hmm... non, entre la poule et Julia Roberts, son vagin fictif était à deux doigts (sans mauvais jeu de mots) de faire son un retour fracassant. « Poulet. » corrigea t-il prudemment, avant d'offrir un sourire radieux à Sebastian. « J'arrive pas à y croire. » Et il ne parlait plus de la soirée. « T'es incroyable. »

Là dessus, le jeune homme se fit câlin. Il déposa ses cadeaux sur la table basse et grimpa à califourchon sur les genoux de son architecte. Du bout des doigts il essuya une goutte d'eau qui perlait de sa tempe, puis s'aventura sur ses joues, dessina la ligne rugueuse de sa mâchoire. Ses prunelles suivaient les mouvements de ses doigts, attentives, concentrées – ce qui pour Micah représentait un effort herculéen mais... ça en valait la peine.

« Merci. » dit-il avec douceur, après l'avoir gratifié d'un baiser sur les lèvres. « Merci d'être là ce soir, et d'arriver à m'offrir des trucs qui me font encore plus halluciner qu'une maison. Ya pas de mots pour dire à quel point ça me rend fier et heureux de te voir revenir avec un tel projet. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyDim 23 Fév - 18:24





Micah & Sebastian


Je m’attendais à toutes les réactions de la part de Micah. Toutes, sauf celle-là. « Pretty Woman est tellement de retour. »« Quoi ? » Non, c’était définitivement pas ce à quoi je m’attendais. Je pensais qu’il serait fier, ou alors qu’il m’engueulerait parce que c’était pas un cadeau. J’aurais accepté les deux. Mais là, je ne savais pas trop quoi faire de cette information. Si… c’en était vraiment une. « Tu te rends bien compte qu'il y a moins d'un an, ma to do list comportait des trucs du genre ''éviter à tout prix mon banquier'' ou ''accommoder les restes pour les faire manger à Sam plusieurs jours de suite'' ? Ce qui est triste, et révolu. Mais les petits fours et le champagne ? Toute auto émasculation mise à part, je vais totalement me sentir Julia Roberts. Oublie le toit, on fera l'amour sur un piano en fin de soirée et le tour sera joué ! » Je fronçais les sourcils, incapable de savoir si tout ce qu’il disait était bien ou mal. Il était en train de se comparer à une prostituée. Certes, la plus célèbre et celle qui finissait le mieux dans l’histoire des prostituées, mais quand même. J’avais vraiment l’air d’être Richard Gere ? J’étais pas si grisonnant. Pas encore.

« J'ai épousé une future star. » lâcha-t-il après un moment. Après la confusion, je me retrouvais amusé par sa remarque. Moi, une star. On en était bien loin. « Te moque pas, t'es en train de m'inviter dans une de ces soirées qui à elle toute seule coûte le P.I.B d'une petite nation. » reprit-il. « Arrête, quand même pas. » m’indignais-je, un sourire aux lèvres. On était encore loin de parler de la soirée d’inauguration, mais je comptais bien veiller à ce qu’elle ne fasse pas culpabiliser en termes de budget. Quitte à organiser moi-même un barbecue sur toit. Décidemment, il devenait très prisé. « Je vais me pavaner à ton bras comme une poule de luxe. » continua-t-il. « T’as fini de te féminiser oui ? » le coupais-je, autant outré qu’amusé. « Poulet. » corrigea-t-il aussitôt. C’était mieux. Pas beaucoup, parce que ça restait très réducteur, mais au moins il ne se comparait plus à une fille. Il y avait du progrès ! « J'arrive pas à y croire. T'es incroyable. » conclut-il avant de venir se coller à moi.

Les cadeaux terminaient sur la table en face de nous, et Micah en profitait pour grimper sur mes cuisses. J’avais encore pas mal de choses à dire, mais pour l’instant, je profitais des caresses et baisers de mon mari. Je déposais mes mains dans le bas de son dos, le caressant tendrement alors que je glissais mon visage jusque dans son cou. Je le caressais du bout des lèvres, y déposant ci et là quelques minuscules baisers. Je retrouvais avec bonheur sa peau, la moindre courbe qui m’avait tant manqué ces derniers jours. « Merci. » finit-il par dire après m’avoir embrassé. « Merci d'être là ce soir, et d'arriver à m'offrir des trucs qui me font encore plus halluciner qu'une maison. Ya pas de mots pour dire à quel point ça me rend fier et heureux de te voir revenir avec un tel projet. » Je l’écoutais religieusement, un sourire ancré sur les lèvres. C’était ça que j’attendais d’entendre depuis le début.

« Merci à toi. » réagissais-je aussitôt dans un soupir de soulagement. « Tu sais pas – tu sais pas combien j’avais besoin de t’entendre dire ça. » Mes mains quittaient son dos pour venir se poser sur chacune de ses joues pendant que je venais l’embrasser. Elles glissaient ensuite le long de son corps pour venir se poser sur son torse. « Ce projet c’est… c’est une chance énorme. Vraiment. Mais ça vaudrait rien si j’avais personne avec qui le partager. J’ai envie que tu sois fier de moi. J’ai envie de partager ça avec toi. Mais… » J’inspirais longuement, un sourire ému toujours sur le visage. « Ça me dérange que tout ça te donne l’impression d’être un… mari objet à mon bras. Tu es… mon mari. Mon merveilleux mari, certes très séduisant, mais aussi très talentueux. Et tu seras pas là pour simplement faire joli à côté moi, j’ai envie que tu sois là parce que tu le veux, parce que ça te fait plaisir qu’on partage ça ensemble. » J’avais l’impression de retourner aux premiers mois de notre relation, où j’avais lutté pour lui faire comprendre qu’il ne me devait rien, qu’il m’apportait autant que moi je pouvais lui apporter. Je savais qu’on avait dépassé ce stade depuis longtemps, mais j’avais du mal à interpréter ses comparaisons réductrices autrement. Il n’était pas Pretty Woman. Il n’était pas un poulet de luxe. Il était… Micah, mon mari, le père de mes enfants, l’homme qui me donnait la force et l’envie de me lever chaque jour, de vivre, et de réaliser mes rêves.

« Regarde tout ce que tu as fait pour nous. » Mon regard embrassait la pièce, passait de toutes les guirlandes à la table bien garnie devant nous. « Je connais personne qui serait capable de faire tout ça. Tu es véritablement un homme merveilleux, bourré de talents et d’une imagination incroyable. » Je dessinais des immeubles, d’accord. Mais j’avais bossé des années pour y arriver et ce projet à New York était plus un énorme coup de chance qu’autre chose. Micah, lui, avait un don. Un véritable talent inné qui lui faisait créer des choses magnifiques. Et je ne parlais pas que de ses cadeaux. La pièce était métamorphosée, c’était devenu le paradis des amoureux. Jamais je n’aurai pensé à utiliser l’appartement pour nous, lui oui. Il avait ce don pour rendre les choses simples merveilleuses. « J’avais peur de gâcher notre Saint Valentin en arrivant si tard, en t’inquiétant après avoir perdu mon téléphone. Mais toi tu as réussi à la rendre parfaite. » Mes mains toujours sur son torse, je le caressais tendrement du bout des doigts avant de venir déposer un baiser sur les lèvres de mon mari. « Je t’aime. Et j’ai l’impression que tu m’éblouies un peu plus chaque jour. Et je t’aime. Je sais que je viens déjà de le dire. Mais je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Et je t’aime. » répétais-je encore et encore. « Alors maintenant montre-moi que tu n’as rien d’une femme prostituée-poule, que tu es un homme avec qui la nature a été très généreuse, et faisons l’amour comme des bêtes. »
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyMar 25 Fév - 15:29





Sebastian & Micah


« Ça me dérange que tout ça te donne l’impression d’être un… mari objet à mon bras. Tu es… mon mari. Mon merveilleux mari, certes très séduisant, mais aussi très talentueux. Et tu seras pas là pour simplement faire joli à côté moi, j’ai envie que tu sois là parce que tu le veux, parce que ça te fait plaisir qu’on partage ça ensemble. »

« J'ai envie d'y aller ! » argumenta Micah « Je vendrais mon corps, et ptêtre même le tien pour du champagne ! »

Le jeune homme voulait voir son mari sourire et seulement ça. Peu importe le sentiment d'infériorité tenace qui lui collait à peau. Ce n'était pas le sujet. Évidemment, ça n'empêcha pas Sebastian de poursuivre sa croisade. Ce qui fit sourire Micah, parce que comparer ses malheureuses guirlandes et son armada de pâtisseries à un immeuble, c'était plus que foireux. Mais c'était adorable de le voir essayer. De penser vraiment que Micah méritait autant d'éloges que lui pour si peu.

Tout en écoutant d'une oreille, l'intéressé embrassait furtivement les lèvres de Sebastian entre deux phrases. Il se fichait bien de ne pas être à la hauteur de l'architecte New Yorkais, et de l'amertume que cette idée faisait germer dans la tête de ce dernier. Micah avait envie de retrouver l'homme dont il était éperdument amoureux. Sebastian aurait pu vivre dans une caravane pourrie au fin fond du Texas entouré par des vaches ses six dernières années, ça ne changeait rien au goût de ses lèvres.

« J’avais peur de gâcher notre Saint Valentin en arrivant si tard, en t’inquiétant après avoir perdu mon téléphone. Mais toi tu as réussi à la rendre parfaite. »

« Rendre parfait l'imparfait, c'est un don inné. Tu savais pas ? » Et le sourire plein de malice dégainé était loin d'être feint. Micah caressa avec attention les avant-bras de Sebastian jusqu'à retrouver ses mains contre ses torse et les recouvrir des siennes. « Je t’aime. Et j’ai l’impression que tu m'éblouis un peu plus chaque jour. Et je t’aime. Je sais que je viens déjà de le dire. Mais je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Et je t’aime. Alors maintenant montre-moi que tu n’as rien d’une femme prostituée-poule, que tu es un homme avec qui la nature a été très généreuse, et faisons l’amour comme des bêtes. »

Ah parce que maintenant il voulait faire l'amour ! « C'est pas très bestial de faire l'amour sur le canapé. » nota Micah, une moue mi boudeuse mi en pleine réflexion au creux des lèvres, comme si ça demandait vraiment d'y réfléchir. Mais si Sebastian croyait pouvoir lui faire la leçon sans que son emmerdeur de mari n'en imprime que le dixième qui l'intéressait, il se fourrait profondément le doigt dans l'œil.  

« Pour ton information, j'suis pas ton boy toy, sauf sexuellement. En parlant de ça, j'aurais adoré l'être un peu plus tout à l'heure contre le mur. Ça ça aurait été bestial. » Micah relâcha ses mains pour glisser les siennes sous son pull, et annonça avec enthousiasme. « Ça m'excite que tu sois assez fort pour me porter. On pourra faire l'amour comme ça ? »

Il avait le chic pour demander ça avec sa bouille curieuse et candide, comme s'il n'essayait pas de gratter une partie de jambe en l'air torride qui lui laisserait des bleus à l'intérieur de ses cuises cramponnées autour de la taille de Sebastian. « Tu sais que j'adore m'accrocher à toi. Je me demande comment ça serait de l'être tout en te sentant en moi... » Il laissa ses ongles écorcher la peau sensible d'un mamelon, juste assez pour arracher un souffle à Sebastian et voir sa pomme d'Adam remonter lentement dans sa gorge. Un sourire fendit les lèvres de Micah qui se pencha pour venir mordiller son cou, respirer profondément la fragrance enivrante de sa peau et enfin, lécher tendrement le lobe de son oreille.

D'une voix suave, Micah murmura alors au creux de celle-ci : « Tu es à moi autant que je suis à toi. N'oublie jamais ça, mon amour. »

Ouais, parce que l'histoire du mari objet lui plaisait moyennement dans la bouche de Sebastian. Contrairement à ce qu'il semblait croire, Micah ne se considérait pas inférieur à lui. Il avait juste assez de lucidité pour admettre que le reste du monde voyait les choses de cette façon. Pas besoin d'analyser la chose et d'empoisonner leurs retrouvailles avec des considérations trop terres à terres qui deviendraient vite vexantes.

Avec un soupir, l'adolescent s'écarta assez pour le contempler. Il laissa son index remonter le long de sa gorge, puis sous son menton qu'il redressa afin que Sebastian redresse son visage. « J'ai plus envie de sexe. » mentit-il, juste pour faire passer à Sebastian l'envie de discourir sur ses délires impliquant Julia Roberts et des poules à l'avenir. Micah avait besoin d'action. D'actes. Ce flot de paroles l'avait égaré quelque part entre le désir et l'impression perplexe de ne plus être l'obsession physique de son mari. Non seulement c'était désagréable, mais c'était aussi hautement déconcertant.

Là dessus, il se laissa tomber mollement sur le côté pour se donner le temps de réfléchir à sa prochaine manoeuvre. Moitié allongé dans le canapé, ses jambes reposaient toujours sur les cuisses de son mari. Micah les replia pour le pousser avec ses pieds. « J'ai envie de regarder Valentine's day. » dit-il en attrapant le dvd qui trainait sur la table basse. il le lui tendit avec une nonchalance calculée. « Tu veux bien le mettre ? S'teuplaiiiiit. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyMer 26 Fév - 4:04





Micah & Sebastian


« C'est pas très bestial de faire l'amour sur le canapé. » Est-ce que c’était un challenge ? Je voyais ça comme un challenge. A priori, il avait probablement raison. Les quelques souvenirs que j’avais d’expériences passées tous les deux sur un canapé lui donnaient raison. Quoique. Si le cuir qui collait aux fesses au lac lors de ma demande en mariage n’avait en effet rien de bestial, j’avais souvenir de notre première nuit ensemble qui avait commencé assez bestialement sur mon canapé. Pour deux hommes inexpérimentés comme nous, ça avait été bestiale. Alors ça pouvait l’être à nouveau. Et encore plus intensément. J’étais sur le point de mettre mes plans en route lorsque Micah reprenait. « Pour ton information, j'suis pas ton boy toy, sauf sexuellement. En parlant de ça, j'aurais adoré l'être un peu plus tout à l'heure contre le mur. Ça ça aurait été bestial. » Je plissais les yeux une seconde, examinant ses paroles. Il n’avait pas tort. Il avait même fortement raison. « Tu sais… il y a pas mal de murs tout à fait confortables ici aussi. » proposais-je, faussement innocent. Confortables ou pas, si Micah voulait poursuivre les choses contre n’importe lequel des murs autour de nous, j’étais partant. « Ça m'excite que tu sois assez fort pour me porter. On pourra faire l'amour comme ça ? » demanda-t-il finalement en faisant glisser ses mains sous mon pull.

Un long soupir de contentement m’échappa lorsque je sentais les doigts de mon mari glisser sur mon torse. Ce qu’ils avaient pu me manquer. « Avec plaisir. » lâchais-je finalement, un large sourire sur les lèvres. C’était surprenant qu’on n’y ait pas pensé avant. J’aimais mon petit confort, et faire l’amour à mon mari sur des draps soyeux étaient l’un de mes petits plaisirs personnels, mais je n’avais rien contre l’idée de profiter de nos jolis murs. Au contraire. Maintenant que l’idée était plantée dans ma tête, mon cœur s’accélérait rien qu’en l’imaginant. Il se cramponnerait à moi, ses ongles ancrés dans ma chair jusqu’à la rougir comme jamais. Je serais obligé de plaquer mon corps contre le sien pour le maintenir entre le mur et moi, nous empêchant probablement de respirer normalement entre la pression et le plaisir qui nous envahissait. C’était… « Hm… ». Mes pensées, ses paroles et ses ongles sur mes tétons m’arrachaient un profond gémissement. « Tu sais que j'adore m'accrocher à toi. Je me demande comment ça serait de l'être tout en te sentant en moi... » Je ne trouvais pas les mots pour exprimer combien j’en rêvais. Ce ne serait probablement pas la plus adéquate des positions pour maitriser nos mouvements, mais l’idée seulement nous mènerait surement à l’orgasme en quelques courtes minutes. Secondes peut-être. Nous n’avions pas été ensemble depuis trois jours, nos pulsions avaient toutes les raisons de faire honte à nos performances habituelles. Mais peu importe. Ça nous donnerait simplement de recommencer. Encore et encore. Jusqu’au lever du jour.

Ses lèvres de Micah s’aventuraient dans mon cou, et je laissais tomber ma tête en arrière pour lui donner tout l’accès qu’il désirait. Mes doigts glissaient sous ses vêtements, griffant le bas de son dos alors que sa bouche migrait jusqu’à mon oreille. « Tu es à moi autant que je suis à toi. N'oublie jamais ça, mon amour. » murmura-t-il contre celle-ci. J’ignorais d’où cette pensée lui venait, mais je ne risquais pas de le contredire. « A toi. Totalement à toi. » haletais-je entre quelques longs soupirs. Et il était à moi aussi, comme en témoignant les marques que j’étais en train de laisser dans son dos. Je quittais celui-ci pour descendre sur ses fesses lentement. Toujours vêtues, je les caressais gentiment, mais avec envie. J’avais presque envie de me contorsionner pour les embrasser et leur murmurer combien j’avais été triste sans elles ces derniers jours. Je le ferai peut-être même. Plus tard.

Pour l’instant, Micah se détachait de moi, laissant trainer sur mon corps son index qui terminait sous mon menton. « J'ai plus envie de sexe. » P – pardon ? Mon cerveau venait de faire un tour sur lui-même. Mon cœur aussi certainement. Tous mes organes en fait. J’avais peur d’avoir mal entendu. Pourtant, il se détachait de moi, confirmant que j’avais bien entendu… ça. « J'ai envie de regarder Valentine's day. » reprit-il en me poussant quelque peu avec ses pieds tendus vers moi. Hein ? « Euh ? » fut la seule chose que j’arrivais à prononcer. J’avais l’impression d’avoir voyagé dans un autre monde. Un monde où pendant  une seconde mon entrejambe trépignait d’impatience à l’idée de retrouver mon amant, et pendant celle qui suivait la distance s’imposait et la télévision devenait notre occupation préférée. « Tu veux bien le mettre ? S'teuplaiiiiit. » quémanda-t-il en tendant le dvd vers moi. Je l’attrapais machinalement, observant l’objet sous toutes ses coutures.

J’ouvrais le boitier, espérant y trouver un petit mot avec inscrit quelque chose comme « C’était une blague ! Je t’ai bien eu, hein ? ». Mais il n’y avait rien à part… le dvd. J’avais presque espéré y trouver une version pornographique du film. Ça aurait été moins… surprenant. Je restais muet pendant un moment encore, continuant d’inspecter le bout de plastique en quête d’un indice. Mais après une enquête peu fructueuse, je posais un regard sérieux sur Micah et demandait : « Qui êtes-vous ? Et qu’avez-vous fait de mon mari ? ». Je ne voyais que trois possibilités. La première, Micah était possédé par un esprit démoniaque quelconque qui n’avait pas envie de moi ou voulait me torturer. La seconde, j’avais fait quelque chose de mal, et il me le faisait payer en me privant de sexe contre le mur. La troisième, c’était une blague.

« Non parce que – d’accord c’est le film parfait pour la Saint Valentin mais… Tu viens de refuser de faire l’amour. » Lui. L’homme qui m’avait fait prendre goût au sexe minimum deux fois par jour. « J’admets que notre petite… expérience par webcam interposée à New York était très intéressante mais… Ça fait quand même trois jours qu’on a pas jouis… ensemble. Vraiment ensemble. En se touchant l’un l’autre. Je veux pas passer pour un parfait obsédé, mais j’ai vraiment très envie de toi, de… te sentir proche de moi. Et avant il y a quelques minutes, j’avais l’impression que toi aussi. » Je n’étais pas en manque de sexe. J’étais en manque de Micah. J’étais en manque de mon mari, de ses mains sur moi, de sa virilité frottant contre la mienne, de toutes ces choses qui me faisaient me sentir tellement connecté à lui. Je voulais lui faire l’amour. Le retrouver après tout ce temps loin l’un de l’autre. « Alors… j’ai fait quelque chose de mal ? J’ai dit quelque chose qui fallait pas ? » Aussi intéressante était l’idée de la possession démoniaque, j’avais plutôt l’impression d’avoir fait une bêtise. C’était peut-être mes dernières paroles, ou le fait d’être arrivé si tard sans donner de nouvelles. Je n’en savais rien. Et… je voulais simplement comprendre s’il y avait un problème. « Si… tu veux vraiment pas, oublie le sexe. On regardera ton film, promis. Mais dis-moi s’il y a quelque chose qui va pas. »
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyJeu 27 Fév - 16:01





Sebastian & Micah


Micah était en pleine crise de bouderie évidente. Il ne manquait que le panneau jaune fluo clignotant dans tous les sens avec marqué ''JE BOUDE'' en lettres de feu, juste au dessus de sa tête.

Mais non, Sebastian n'y entendait rien. L'homme scrutait le dvd. En dedans, en dehors, reluquait la boite comme si Micah y avait planqué tous les secrets de l'univers. Ou qu'il était retourné à l'état primitif et qu'il ne savait pas à quoi ça servait. Peut-être qu'il ne savait pas. « C'est un dvd. Ca se met dans le lecteur. » railla Micah en arborant sa plus belle mine innocente. Pas comme si Sebastian en avait quelque chose à secouer. Il lui livra un regard. Le genre de regard qu'on adresse à quelqu'un à qui une deuxième tête vient de pousser sans prévenir.

« Qui êtes-vous ? Et qu’avez-vous fait de mon mari ? » Bien. Au moins la mécanique du dvd n'était pas en cause. Une partie des fonctions cérébrales de son néandertal de mari était intacte. Pas la meilleure, mais c'était déjà ça de pris.

Micah haussa les épaules, et laissa une main trainer sur la table pour récupérer un macaron pendant que les connexions se faisaient – lentement – dans la tête de Sebastian. Et c'était drôle de le voir s'auto-qualifier d'obsédé sexuel, alors qu'il avait si soigneusement adopté une attitude anti-sexy au point d'agacer Micah. Surtout que l'adolescent n'était pas exigeant. Il voyait des situations sexy partout, tout le temps et généralement dans les moments les moins propices. Il avait tenté plusieurs fois d'abuser de Sebastian dans des lieux publics et se félicitait d'avoir (presque) toujours réussi à le faire céder à ses caprices. Sebastian ne lui résistait jamais. Jamais.

« Alors… j’ai fait quelque chose de mal ? J’ai dit quelque chose qui fallait pas ? » Bingo ! Micah aurait applaudi s'il n'avait pas peur de finir étouffé entre les coussins du canapé pour abus de sarcasmes. « Si… tu veux vraiment pas, oublie le sexe. On regardera ton film, promis. Mais dis-moi s’il y a quelque chose qui va pas. »

Au lieu de lui balancer une petite vanne de son cru, Micah lui lança son dernier tiers de macaron sur son stupide torse. « Ce qui va pas ? Tu crois que t'es le seul en manque de l'autre ici ? Manque auquel j'espérais remédier tout à l'heure dans l'entrée histoire de lier l'utile à l'agréable quitte en enlever nos vêtements trempés, et okay – je t'aurais certainement laissé en plan moi aussi après 3 jours loin des filles. » Probablement. Peut-être ? Avec son sens des priorités complètement perverti, rien n'était moins sûr. C'était juste pour leur faire un coucou dans le noir, et Micah n'avait aucun contrôle sur ses pulsions alors... non, en fait il ne l'aurait probablement pas laissé en plan. Juste un petit quart d'heure ! Le temps que ses hormones le lâche et que Sebastian soit bien imprégné partout sur lui, rien qui faisait de lui un père indigne !

Et peut-être aussi qu'il pouvait finir son explication avant que Sebastian ne dépasse son seuil de tolérance à l'engueulade après ses quelques heures dans sa boite de conserve volante. « Ce dont j'me serais passé, c'est ton speech sur ma pseudo non-estime de moi. Si tu voulais te la jouer tue l'amour, c'est aussi réussi que si Sam avait débarqué en chantant qu'elle aime les licornes ! » Il se redressa sur ses coudes, comme si ça pouvait donner plus d'ampleur a ses arguments. « Depuis quand tu me prends au sérieux quand je parle de putes et de poules ? Est-ce que je dois me méfier de ton nouveau merveilleux sens de l'analyse Sherlock ? Parce qu'à ce train là, tu vas peut-être me dire que je me féminise en trouvant excitant que tu me fasse l'amour en me portant virilement dans tes bras. » Il se laissa retomber dans les coussins avec défaitisme. « Je suis super content et toi tout ce que tu retiens, c'est que ça te dérange que j'me sente comme un mari objet. C'est moi qui devrais me demander qui m'a volé mon Sebastian. L'homme qui me connait par cœur et sait que je suis loin de me rabaisser à ce point. » Il marmonnait, sa voix basse et exaspérée par la tournure de la soirée. Ce n'était pas grand chose, mais c'était assez pour lui faire passer l'envie de dire tout ce qui lui passait par la tête. « Tu peux pas me sortir que t'as compris de travers tout ce que j'ai dis et appuyer sur mon accélérateur sexuel, j'suis pas une saloperie de voiture. Quand mon mari aura assez envie de moi pour me faire des avances sans m'envelopper du papier bulle juste avant, je serais tout à lui. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyJeu 27 Fév - 17:07





Micah & Sebastian


Micah venait de me balancer un bout de macaron sur le torse. Je prenais ça pour le plus flagrant signe de « oui, tu as fait quelque chose de mal ». J’aurais pu réfléchir à ce que j’avais bien pu lui faire, mais j’avais le sentiment que mon mari ne m’en laisserait pas le temps. « Ce qui va pas ? » Gagné. « Tu crois que t'es le seul en manque de l'autre ici ? Manque auquel j'espérais remédier tout à l'heure dans l'entrée histoire de lier l'utile à l'agréable quitte en enlever nos vêtements trempés, et okay – je t'aurais certainement laissé en plan moi aussi après 3 jours loin des filles. » J’avais eu peur un moment. Peur qu’il me reproche vraiment d’accorder quelques minutes à nos filles et à Sam au lieu de rester uniquement à ses côtés. Certes je n’avais pu que les apercevoir dans l’ombre, et je n’avais pu que deviner leurs visages endormis, mais j’avais eu besoin de ça. Autant que j’avais eu besoin de prendre Micah dans mes bras à la seconde où je l’avais vu. Evidement que j’étais en manque de lui, mais je préférais prendre quelques minutes avec les filles pour ensuite lui accorder exclusivement tout le reste de la nuit. Je voulais prendre mon temps ce soir avec Micah. Et je n’aurais pas pu passer tout ce temps ensemble sans me dire sans cesse « je veux voir Quinn, Mary et Sam ». J’avais voulu les voir tous les quatre avec Micah, au moins une fois, même rapidement, avant de passer une belle Saint Valentin avec mon époux.

« Ce dont j'me serais passé, c'est ton speech sur ma pseudo non-estime de moi. Si tu voulais te la jouer tue l'amour, c'est aussi réussi que si Sam avait débarqué en chantant qu'elle aime les licornes ! » C’était donc ça qu’il me reprochait. « Depuis quand tu me prends au sérieux quand je parle de putes et de poules ? Est-ce que je dois me méfier de ton nouveau merveilleux sens de l'analyse Sherlock ? Parce qu'à ce train là, tu vas peut-être me dire que je me féminise en trouvant excitant que tu me fasses l'amour en me portant virilement dans tes bras. » J’avais envie de réagir. De lui rebalancer son macaron sur lui ou de lui répondre simplement. Peut-être même les deux. Mais je préférais attendre qu’il finisse de dire tout ce qu’il avait à dire. « Je suis super content et toi tout ce que tu retiens, c'est que ça te dérange que j'me sente comme un mari objet. C'est moi qui devrais me demander qui m'a volé mon Sebastian. L'homme qui me connait par cœur et sait que je suis loin de me rabaisser à ce point. » Je finissais par me poser des questions. Est-ce que c’était vraiment ce qu’il avait compris de mon discours ? Est-ce que mes paroles n’avaient respiré que ça ? « Tu peux pas me sortir que t'as compris de travers tout ce que j'ai dit et appuyer sur mon accélérateur sexuel, j'suis pas une saloperie de voiture. Quand mon mari aura assez envie de moi pour me faire des avances sans m'envelopper du papier bulle juste avant, je serais tout à lui. »

Micah avait fini par s’enfoncer dans les coussins du canapé, tandis que moi je n’avais pas bougé. Mon regard était posé sur lui, et j’essayais d’analyser tous les sentiments qui pouvaient passer sur son visage. Je le sentais… énervé, déçu, frustré. J’avais du mal à comprendre pourquoi il avait si mal pris quelque chose qui avait été dit avec tellement d’amour, mais c’était loin d’être ma priorité maintenant. Ma priorité, c’était que mon mari était mal par rapport à quelque chose que je lui avais dit. Que je le comprenne ou pas, il fallait que je répare ça. « Je suis désolé. » annonçais-je simplement après avoir attendu pour être sûr que Micah avait bien terminé. « Je pensais pas… Je sais que tu ne te considères pas comme un mari objet. Mais ça m’a fait douter que tu parles de toi comme ça. C’était surement complètement ironique, j’en ai conscience maintenant. Mais je déteste que tu parles de toi comme ça. Pour toutes les raisons que j’ai cité tout à l’heure, je te trouve parfait et j’aime pas que tu t’associes à ça même ironiquement. » expliquais-je calmement, jouant nerveusement avec le bout de macaron que je gardais entre les doigts. « Mais j’étais heureux de ta réaction, vraiment. Je réalise que j’aurais peut-être du plus me concentrer sur ça que sur… autre chose. Mais je t’ai dit que ça me soulageait de te voir si fier de moi, de voir… que tu voulais partager ça avec moi. » Ça aurait été son droit de ne pas être aussi heureux que moi face à cette situation. C’était un milieu qu’il ne connaissait pas, dans une ville où il n’avait été qu’une fois, il aurait pu juste… être heureux de me voir heureux. Mais il était fier de moi. Il réalisait quelle opportunité c’était, et j’en étais plus que ravi.

« J’ai pas compris de travers tout ce que tu avais dit. Vraiment. Je me suis juste… focalisé sur ce qui fallait pas. Et j’en suis désolé. C’est la Saint Valentin, on vient de se retrouver et j’aurais dû me concentrer sur le positif. » La journée avait été longue, éprouvante, et j’étais passé par tous les sentiments humainement possibles. J’avais été négatif de longues heures, abandonnant parfois l’espoir de rentrer à temps chez nous. Peut-être qu’il me restait des séquelles, que je continuais de voir le mal partout. « Je promets de le faire maintenant. Tout ce qui m’importe c’est toi et… nous deux. » Je posais le bout de macaron sur la table devant nous, et menais l’une de mes mains sur la jambe de Micah, la caressant tendrement. « Je t’aime, et tu m’as manqué. Et... je suis un idiot. »
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyVen 28 Fév - 4:39





Sebastian & Micah


« J’ai pas compris de travers tout ce que tu avais dit. Vraiment. Je me suis juste… focalisé sur ce qui fallait pas. Et j’en suis désolé. C’est la Saint Valentin, on vient de se retrouver et j’aurais dû me concentrer sur le positif. »

Un peu d'optimisme aurait été de bon ton, effectivement. C'était sans doute une bonne partie de ce qui vexait Micah : voir Sebastian si apte à la morosité alors que lui respirait la joie de le retrouver. C'était comme de vivre dans un monde rose bonbon avec un type tout en noir qui décide exprès d'aller à l'encontre de la charte de bonne humeur générale. Comme si lui n'était pas aussi heureux de le retrouver que ça en fin de compte.

Il étendit sa jambe sous la caresse de Sebastian. Le contact était tendre, et mêlé à ses ''je t'aime'', il envoya directement une vague de chaleur apaisante au creux de son ventre. Micah aurait miaulé de plaisir et se serait affalé un peu plus contre lui si Sebastian n'avait pas l'air si incertain. Il ne devait jamais avoir l'air anxieux ou navré. Pas alors qu'il avait traversé le pays en avion malgré les tempêtes de neige pour le rejoindre. Pas alors qu'il n'y avait rien à pardonner. Micah voulait l'étreindre et l'embrasser. Sebastian lui avait manqué. Et... il était là. Il était là. Et Micah ne le touchait même pas.

Quelque chose se tordit dans les entrailles de l'adolescent. Un sentiments d'urgence indescriptible. Et dans un élan, il se redressa en attrapant la main de Sebastian encore sur sa jambe pour se tracter tout droit dans ses bras. Et peu importe qu'il ne soit pas vraiment dans ses bras. Que Sebastian ne lui rende pas tout de suite son étreinte. Micah chercha ses lèvres, les captura avec une douceur qui ne correspondait pas au besoin pressant qui envahissait chaque cellule de son corps.

Il lécha et mordilla, conversant sans mot dans une offrande de paix. « J'ai besoin de toi. »  gémit-il, alors que leurs souffles s'accéléraient. Il retrouva ses lèvres avec délice. C'était brouillon, et maladroit – et tellement bon. Il guida les mains de Sebastian sur la peau nue de ses hanches, sous son t-shirt qui vola très exactement 2,5 secondes plus tard. Il soupira de plaisir alors que ses yeux se fermaient un instant sous le torrent de sensations qui l'assaillaient.

Micah rouvrit deux prunelles ambrées luisantes de désir, parcouru  le corps de Sebastian et... son pull était vraiment de trop. Il lui retira. Parce que c'était la seule chose censée que son cerveau lui criait, même si ce n'était plus tellement lui aux commandes là tout de suite. Puis il se pressa contre corps, caressa sa peau, traça la courbe ferme de ses muscles, sans jamais cesser de l'embrasser. Mon dieu – Sebastian était une drogue envoyée sur Terre juste pour lui. Micah ne savait plus comment vivre sans lui. Son corps ne savait plus comment vivre sans lui, et maintenant qu'il le retrouvait, il ne savait même pas exactement par où commencer à part plus de Sebastian.

Il s'écarta finalement, pour reprendre son souffle. Ses lèvres rougies et légèrement enflées par leur échange s'étirèrent en un fin sourire. « Allonge toi. »  demanda t-il en guidant Sebastian. Il caressa son ventre du bout des doigts avant de descendre aux rebords de son pantalon qu'il tira pour l'en libérer. Avec douceur il effleura l'intérieur d'une cuisse. Ses yeux suivaient avec attention le chemin de ses phalanges. Il se mordit la lèvre en observant le membre dressé de son amant, osa un coup d'œil vers son visage et se pencha pour y déposer un baiser.

Le corps sous le sien se contracta en réponse. Micah sourit. Il lapa langoureusement sans le prendre en bouche, parce qu'il n'était pas certain d'arriver à le relâcher s'il commençait et qu'il voulait prendre son temps. Cataloguer chaque sensation pour la graver dans sa mémoire et la ressortir si Sebastian l'abandonnait de nouveau. Tout ses sens étaient aux abois. Son sang bouillonnait dans ses veines comme de la lave en fusion. C'était un supplice, mais c'était tendre. Comme une délicieuse brûlure qui se répandait dans tout son corps.

Avant de se rassembler dangereusement entre ses cuisses. Okay. Remonter. Maintenant. Micah retrouva les abdominaux de Sebastian, les dessina de sa langue avant d'y planter ses dents pour y laisser sa marque. C'était plus fort que lui et c'était – lui. Cette sale manie de mordre. Sa manière de marquer son territoire. De dire à Sebastian qu'il lui appartenait et à lui seul. Le reste du monde pouvait se contenter de son alliance et des suçons dans son cou.

Le jeune homme continua sa montée jusqu'aux lèvres de Sebastian. Les lécha pour les amadouer et qu'elles s'entrouvrent pour lui. Une fois repu de sa bouche, il glissa sa main sur sa joue. « Je me sens... »  Mal, mais ce n'était pas le bon mot. Des vertiges l'assaillaient et la tête lui tournait. C'était ça de perdre Sebastian pendant 3 jours ? Tout son corps était en pleine surcharge. Du plaisir de le retrouver et de – d'autre chose. D'un sentiment de peur à l'idée de le perdre à nouveau. « J'ai l'impression que mon cœur va exploser. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyDim 2 Mar - 23:55





Micah & Sebastian


Je gardais toujours ma main sur la jambe de Micah, cherchant le plus de contact à mon mari. Il ne refusait pas ma caresse. A l’inverse, il avait l’air apaisé par ce simple geste. Je lançais un sourire timide vers le garçon, cherchant sur son visage un signe qui me dirait comme il se sentait, s’il m’en voulait encore. Plus qu’un signe, je le vis se redresser et attraper ma main sur lui. Il s’en servit pour se rapprocher de moi, se glissant contre mon corps et s’appropriant mes lèvres sans le moindre mot. Je mettais quelques secondes avant de répondre à ses baisers, surtout que ce soit sa seule réponse face à mes excuses. Mais il n’y avait rien de plus clair pour moi. Ça allait mieux. Et il était temps de véritablement se retrouver après tout ce temps.

« J'ai besoin de toi. » murmura-t-il contre mes lèvres qu’il faisait siennes. Il y avait de l’envie dans ses caresses, m’embrassant comme si sa vie en dépendait. Sans que je m’en rende compte, mes mains se faufilaient sous ses vêtements, caressant sa peau douce et chaude. Gêné par ses vêtements, je profitais de la situation pour faire voler son t-shirt et apprécier pleinement son corps. Mes ongles s’ancraient dans son dos, le griffant gentiment alors que Micah forçait son corps contre le mien, prolongeant ses baisers. Il émit un long gémissement, m’arrachant un sourire, heureux de retrouver tous ces sons qui me rendaient fou. Fou de mon mari. Fou de l’effet que je pouvais lui faire. « Micah… » gémissais-je à mon tour lorsqu’il s’éloignait un peu, assez pour observer mon corps et décider de faire voler mon pull. Je l’aidais dans la manœuvre, pressé de sentir sa peau nue contre la mienne. Nos torses se retrouvaient, bouillonnant l’un pour l’autre. Un peu plus de mon côté encore à cause des longs doigts qui glissaient le long de mes abdominaux. Je gémissais lors de leur course, espérant qu’ils descendraient un peu plus bas. Encore un peu…

« Allonge toi. » m’ordonna-t-il finalement, gentiment. Il s’était détaché de moi, me laissant tout l’espace pour faire ce qu’il demandait. Ses doigts sur mon bas ventre s’emparaient bientôt de mon pantalon, le faisant glisser le long de mes jambes pour m’en débarrasser. Je retenais un long souffle lorsque je sentais mon érection libre, en contact avec l’air frais qui détonnait complètement avec mon corps bouillant. Pour me torturer un peu plus, Micah caressa ma cuisse, ses yeux rivés sur elle et mon entrejambe qui priait pour qu’on la touche. Peut-être encore plus pour augmenter mon supplice, il vint déposer un baiser sur celle-ci. Un simple baiser qui raidit tout mon corps, frustré de recevoir ce contact si bon, si court, et qu’il n’avait pas eu depuis longtemps. Je grognais alors qu’il donna quelques coups de langue sur la longueur, retenant sans grande facilité mes hanches pour qu’elles ne soient pas automatiquement attirées par le visage et le bouche de mon mari. Je voulais disparaitre entre ses lèvres, retrouver cet antre chaude et humide qui  m’avait tant manqué.

Mais ce n’était pas du goût de mon amant qui remontait vite ses lèvres sur mon ventre, le léchant, le mordant. J’étais sûr de découvrir la marque de ses dents au réveil, et je gémissais rien qu’à l’idée. « Marque moi… » l’encourageais-je, conscient que les dernières traces qu’il avait bien pu poser sur moi avait dû s’effacer ces derniers jours. Je voulais que tout mon corps crie au monde que j’appartenais à Micah. Celui-ci remontait doucement, arrivant finalement à mes lèvres qu’il retournait embrasser. Je découvrais mes deux mains à l’arrière de son crâne, l’une accrochée à sa chevelure, l’autre délicatement posée dessus. « Je me sens... » haletait-il contre mes lèvres. « J'ai l'impression que mon cœur va exploser. » reprit-il difficilement. Si je n’étais pas dans le même état, ça aurait probablement été difficile à comprendre. Je n’aurais jamais cru que trois jours éloignés l’un de l’autre serait si dure. Et pourtant je m’étais préparé au pire. Mais nos retrouvailles… C’était tout. Tout ce dont nous avions rêvé, tout ce que nos corps, nos corps, avaient demandé pendant tout ce temps. « Je suis là. Je suis là. » répétais-je entre plusieurs baisers maladroits. « Je partirai plus. » le rassurais-je. Je l’avais déjà dit, mais je n’arrêterai jamais de le faire. J’avais besoin de le conforter, et moi aussi. J’avais besoin de savoir que nous n’aurions plus à revivre ça. Jamais.

Je retournais embraser Micah avec plus de tendresse cette fois, mes mains quittant ses cheveux pour venir caresser doucement son visage. Mes doigts descendaient jusque sur ses épaules nues, puis le long de son dos pour venir se glisser sous son pantalon. Je prenais ses fesses en main, avec peut-être plus de force que je voulais. « Qu’est-ce que tu fais encore habillé ? » demandais-je, à la fois outré et amusé. Je réparais cet oubli rapidement, écartant l’élastique du vêtement pour l’en débarrasser. Micah le fit voler à travers le pièce, me permettant enfin de sentir son corps nu contre le mien. « Enfin… » murmurais-je contre ses lèvres avant de me redresser sur le canapé. Je me retrouvais assis sur celui-ci, mon mari sur moi. Ma main se faufila entre nous, cherchant son érection qui pressait contre la mienne. Je baissais les yeux, observant mes doigts enroulés autour de sa virilité, la caressant avec envie. Ses gémissements à mes oreilles me faisaient en vouloir plus, alors j’entrainais Micah en avant, le forçant à se retrouver couché sur les coussins à son tour.

Ses jambes écartées, je me glissais entre elles. Je laissais courir mes lèvres sur son corps, m’attardant de longues secondes sur chacun de ses tétons durcis par le désir. J’arrivais finalement sur son bas ventre, évitant son érection dressée pour venir embrasser l’intérieur de ses cuisses. Je lançais un regard provocateur vers Micah avant de plaquer mes mains sous ses jambes, les élevant un peu plus pour avoir accès à ses fesses. Je frottais légèrement ma barbe contre elles,  les faisant à peine rougir au contact. Souriant contre sa peau, je finissais par chercher son entrée avec ma bouche, tentant un léger coup de langue contre elle. Le corps de Micah se contractait sous le contact, et il émettait un son… parfait, m’incitant à continuer. Encore, et encore. Mes coups de langue se faisaient plus précis, l’anneau de chair s’habituant à ma présence qui forçait l’entrée en mon amant. Frustré et désireux de plus, je me redressais entre ses jambes, le regard fuyant tout autour de nous pour trouver… « Dis-moi que… » Du lubrifiant. Qui trônait en plein milieu de la table basse à côté de nous. « Mon Dieu je t’aime. » lançais-je au Micah très prévisible contre moi. Je le laissais un court instant pour attraper la petite bouteille, retournant aussitôt coller mon corps contre le sien.

Je déposais un tendre baiser sur les lèvres de mon amant avant de descendre de nouveau entre ses jambes. Mes doigts généreusement lubrifiés, j’en glissais un entre ses fesses, provoquant quelque peu son entrée avant de le pénétrer, doucement. Je commençais de lents va-et-vient en lui, ma bouche rejoignant enfin son érection. Je l’embrassais avec envie, salivant quelque peu à l’idée de la sentir entièrement au fond de ma gorge. J’arrêtais de lutter contre mon envie lorsqu’un second doigt pénétrait en lui. Mes lèvres s’enroulaient autour de son extrémité, la suçotant gentiment. Je le prenais entièrement en bouche lorsque j’ajoutais un troisième doigt, préparant Micah avec toute la précaution et le désir que j’avais en moi. Je sentais déjà le parfum de mon mari sur ma langue, et c’est la seule chose qui me ramena à la réalité et me fit le libérer. Parce que quelques secondes de plus, et j’aurais eu envie de le sentir jouir dans ma bouche. J’en avais déjà envie. Mais pour l’instant, celle que j’avais de lui faire l’amour était encore plus intense.

Je remontais donc le long de son corps, mes lèvres atterrissant dans son cou que j’embrassais avec passion. Mes dents venaient râper sa peau, y laissant quelques marques. Je le libérais de mes doigts, récupérant le lubrifiant pour en mettre sur mon érection horriblement délaissée. « Toujours envie que je te fasse l’amour contre le mur ? » demandais-je en allant jusqu’à son oreille que je mordillais, joueur. Je prenais mon membre en main, l’alignant face à son entrée pour le pénétrer. Je grognais en sentant sa peau s’écarter, s’habituer à ma présence. « Micah… » gémissais-je, le visage de nouveau enfoui dans son cou. C’était… trop. Et parfait. Tellement parfait. Je me sentais de plus en plus en lui, exactement là où je devais être. En train de faire l’amour à l’homme que j’aimais.

Je le laissais s’habituer à ma présence quelques instants avant de débuter de lents va-et-vient. Ses jambes s’enroulaient autour de moi, et j’attrapais ses deux mains pour qu’elles fassent de même derrière ma nuque. Non sans difficulté, j’arrivais à soulever Micah, l’éloignant du canapé pour rejoindre le mur le plus proche. Hélas, tout de même trop loin lorsque j’essayais de faire l’amour à mon mari en même temps. Ce n’est qu’en le plaquant contre un pan que je redirigeais mon érection en lui, recommençant mes va-et-vient, cette fois-ci avec plus de force et de bestialité. Nos lèvres se retrouvaient comme par automatisme, nos corps étaient plaqués l’un contre l’autre, et j’ignorais comment mes jambes pouvaient bien tenir avec tout le plaisir qui m’envahissait. C’était un miracle que j’ai réussi à tenir jusqu’à présent après avoir accumulé tant de frustration et de manque depuis mon départ.   « Je suis pas – hm, je suis pas sûr de tenir très longtemps… » le prévins-je sans honte. Il le savait. Il était même probablement dans le même état. Et ça se confirmait alors que je le sentais jouir entre nous, gémissant comme jamais contre le mur. Quelques va-et-vient plus tard, et je le rejoignais dans l’orgasme, le remplissant de longs jets de ma jouissance.

Nous restions haletants quelques instants contre le mur avant que mon cerveau ne me conseille de bouger. Sans lâcher Micah, et remerciant mes jambes de toujours tenir debout, je nous menais tous les deux dans la chambre à côté. Je déposais délicatement Micah sur le lit alors que je libérais enfin de mon érection. Incapable de prononcer le moindre du mot, je venais simplement me coucher contre lui, voire à moitié sur lui. L’une de mes mains trouvait sa place sur son ventre, jouant avec sa semence juste là. Je la récoltais du bout des doigts pour les porter à mes lèvres et les suçoter. Je recommençais plusieurs fois, les passant parfois sur celles de Micah pour qu’il y goûte à son tour. Je finissais par me racler la gorge, et plongeais mon regard dans celui de mon mari. « Le mur… totalement à refaire. » Souvent. Bientôt.
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Micah Summers-Petterson
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Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyJeu 6 Mar - 22:29





Sebastian & Micah


« Je suis là. Je suis là. »

Micah écoutait d'une oreille, incapable de se résoudre à lâcher les lèvres de Sebastian. Il léchait, embrassait, mordait avec l'énergie du désespoir. Son cœur dansait une salsa endiablée dans sa poitrine, son pouls pulsait à un rythme implacable dans sa gorge et il allait s'évanouir dans deux secondes. Ou initier la crise d'asthme la plus épique de sa vie.

Il avala le souffle de Sebastian dans sa bouche, se nourrissait de ses soupirs à défaut de vraiment respirer – ce qui était stupide dans son état, mais Micah n'en avait rien à foutre. « Je t'aime. » souffla t-il. Parce qu'il l'aimait tellement. Trop et mal. Mais assez pour le ressentir jusque dans ses tripes. Pour que le vide en lui le rende nerveux, instable, hypersensible et tellement mal dans sa peau. Comme une plaie qu'on gratte jusqu'au sang.

« Ne me laisse plus. » Les mots étaient forcés hors de la sécheresse de sa gorge et du manque d'air dans ses poumons. « Je partirai plus. » assura Sebastian et sa voix n'était pas rassurante. Dans le sens rassurante-douce. Vindicative-rassurante. Comme s'il avait dit ça, autant pour lui-même que pour Micah. Peut-être même plus pour lui. Micah n'était pas le meilleur juge des émotions complexes quand il chevauchait Sebastian entièrement nu.

Il se cambra sous la caresse le long de sa colonne. Sebastian empoigna brusquement ses fesses, le faisant s'arquer pitoyablement entre ses mains, son dos courbé en un arc douloureux. Et il parlait. Micah était quasi certain d'avoir discerné un ton interrogatif, mais il ne pouvait pas se concentrer. Ne pouvait pas faire autre chose que se presser entre ses doigts enfoncés dans sa peau pour qu'ils y laissent leurs marques –

Sebastian tirait sur son pantalon. Micah releva la tête comme un suricate à l'affut. Timon serait fier. Pourquoi est-ce qu'il pensait à Timon ? Trop de Roi Lion avec Sam. Et c'était horrible de penser à Sam maintenant. Cette pensée n'avait jamais existé. Non monsieur. Où ils en étaient ?

Son pantalon. Micah se débattit avec une grâce approximative et envoya voler le vêtement rebelle avant que Sebastian ne le déchire en petit morceaux. « Enfin… » grogna t-il avec cette satisfaction affamée qui donnait à Micah l'impression d'être un tout petit, minuscule, faon, entre les griffes d'un très gros loup.

Sebastian avait vraiment foutu quelque chose en l'air en lui. Parce que sentir le sang se réunir tout droit entre ses jambes n'était pas une réaction humaine et normale dans ce genre de cas. Mais le passé avait déjà prouvé une ou deux fois que Micah n'avait aucun instinct de préservation. Serial killer présumé ou non, Sebastian arrivait toujours à le garder greffé à lui comme la plus volontaire et suicidaire de toutes les proies.

Sebastian se redressa, et l'afflux sanguin entre les cuisses de Micah n'était pas passé inaperçu car il enroula une main autour de son érection avant qu'elle ai seulement de temps de fêter ses retrouvailles avec la sienne. Micah aurait protesté s'il n'était pas programmé pour le sexe. Son bassin se mouvait, malgré lui, ondoyait langoureusement dans le poing de Sebastian, lui arrachant une litanie de petits bruits à cheval entre le gémissement et le cri de plaisir.

C'est là que la gravité changea complètement et que Micah se retrouva sur le dos. Surplombé par une masse dense de muscles décidés à prendre d'assaut son torse. Micah se tortilla sous la caresse de sa langue contre ses tétons. Ses hanches se soulevèrent en même temps que son bas ventre, réclamant alors que Sebastian évitait soigneusement son entrejambe. Comment ça, il l'évitait ? Au prix d'un effort de volonté herculéen, Micah se redressa sur ses coudes pour capter le regard de Sebastian, ses pupilles luisantes de convoitise. Intenses.

« Seb – Sebastian... qu'est-ce que tu... »La question mourut dans sa gorge en même temps que Sebastian ramenait ses jambes contre lui. Micah sentait sa barbe. Sa caresse rugueuse contre ses fesses, suivie d'un coup de langue brûlant –

« A – ah... » La bouche de Sebastian était tellement chaude –

Micah ouvrit ses cuisses comme la trainée qu'il était définitivement quand il était question de sexe, passa ses mains sur ses fesses, les écarta largement pour lui offrir un meilleur accès. Toute sensation de honte soudainement écrasée par le besoin intense de sentir Sebastian. Il échappa un cri mêlé d'un sanglot plaisir et enfouit le visage contre le canapé, mordant le coussin pour étouffer ses gémissements.

Sebastian se retira. Micah desserra ses dents ancrées dans le coussin pour geindre faiblement, mais Sebastian scrutait la pièce du regard. « Dis-moi que… » Que quoi ? Qu'il aurait bien aimé un peu plus d'action là tout de suite ? « Mon Dieu je t’aime. » Et après il ne voulait pas passer pour un obsédé sexuel. Bin voyons.

Micah laissa ses jambes retomber mollement, relâcha ses fesses où il se sentait encore humide et sensible, et caressa le peu de Sebastian qui passait rapidement l'embrasser avant de lui filer entre les doigts.

S'il y avait un mot pour définir leurs retrouvailles, ''tendresse'' n'en faisait pas partie. Micah n'allait pas se plaindre. Il n'avait jamais été l'élément tendre du couple. Encore que Sebastian ne pouvait pas non plus prétendre au titre, avec ses manières d'homme des cavernes. Là encore, qui était Micah pour se plaindre ? Il adorait cette part de son mari. Son assurance instinctive, sa fermeté qui le maintenait en place, sa force.

Le mot force prit tout son sens, lorsqu'un long doigt glissa en Micah. Ses doigts s'enfoncèrent dans le canapé, son corps se cambra, et la bouche de Sebastian sur son membre délaissé était un supplice. Ça faisait 3 jours, comment Micah était supposé survivre à ça ? Il grogna. A chaque caresse, sa peau en sueur, brûlante, se soulevait pour rencontrer la main libre de Sebastian, ses lèvres. Un second doigt se fraya un chemin en lui, puis un troisième, accompagné de l'étau humide refermé autour de son érection. Micah ne savait pas ce qui se passait. Ne savait plus. Seulement que Sebastian le torturait. Le faisait passer par un pur chaos d'extase au lieu de lui faire l'amour, alors qu'il voulait – il voulait le sentir, son orgasme, sa jouissance en lui.

« S – s'il te plait. » Micah était étourdi de plaisir, son corps tremblait et des larmes coulaient de ses yeux embrumés. « Stop – »

Et Sebastian – se stoppa. Seulement pour venir mordre son cou et lui susurrer à l'oreille. « Toujours envie que je te fasse l’amour contre le mur ? » Micah hocha la tête fébrilement, et juste comme ça, Sebastian entra en lui, grognant et gémissant contre sa peau comme la plus douce des mélodie.

Micah se fichait de la pression, intense, qui malmenait sa chair écartée. Le temps que son corps se souvienne, s'ajuste. Il plaqua ses mains douloureuses d'avoir trop serré le tissu du canapé au creux des reins de son mari, l'attirant en lui, plus fort, plus profond...

Il captura ses hanches de ses cuisses, le forçant à bouger. Il gémit doucement en le sentant en lui. Solide. Brûlant. Intime. Puis il enfonça ses doigts dans les muscles de son dos, jouissant de chaque mouvement, du plaisir qui irradiait.

Mais Sebastian ne l'entendait pas de cette oreille. Il noua les bras de Micah derrière sa nuque. L'adolescent se laissa faire, et se serra contre lui. Son mari le souleva et Micah ne faisait pas tant attention au trajet, trop occupé à embrasser son visage, jusqu'à ce que son dos heurte le mur, lui arrachant un jappement de surprise et de douleur.

Micah pressa le visage sur l'épaule de Sebastian, pendant qu'il se faisait prendre inlassablement par son animal de mari. Il mordit violemment la chair en sueur, incapable de contrôler les mouvement de ses hanches, le plaisir étourdissant d'être possédé par Sebastian, de le sentir en lui, de l'aimer.

« Plus fort. » ordonna Micah, entre deux halètements. « Plus fort ! »

Sebastian obéit, ou peut-être qu'il l'aurait fait sans que Micah demande. Son corps répondait à chacun de ses mouvements avec une passion irrésistible. Et il criait. Il avait mal. Son dos cognait contre le mur à chaque coup de rein brutal. Mais la joie pure et sauvage qu'il ressentait lui donnait envie de rire et de le dévorer, exactement comme Sebastian lui faisait mal dans ce qu'il savait lui donner du plaisir. Et peut-être que Micah avait développé un léger penchant sado-maso, mais il avait besoin de cette pointe de souffrance qui rendait tout plus aiguisé. Plus tangible.

Il creusa de ses ongles dans le dos de Sebastian. Micah pouvait sentir ses muscles se contracter sous lui, tandis qu'il le portait, lui faisait férocement l'amour. Il frissonna. Quelque chose de brûlant se noua dans son ventre. Il était si proche –  « Je suis pas – hm, je suis pas sûr de tenir très longtemps… » souffla Sebastian, et l'adolescent se sentit jouir dans un râle de pur plaisir. « Sebastian... » gémit-il, tremblant et vulnérable.

Il ne pouvait plus bouger, seulement accepter les coups de reins de son époux, encore et encore. Jusqu'à ce que l'orgasme le submerge et qu'il se répande au fond de lui. Et – ça aurait du être obscène, l'acuité avec laquelle il sentait sa semence en lui, sa chaleur humide. Mais tout était distant et embrumé par un océan d'extase, et ses paupières étaient tellement lourdes.

Micah ferma les yeux, et mobilisa ses dernières forces pour rester accroché à Sebastian. Il frissonnait convulsivement et son souffle était erratique. De temps en temps, il léchait sa gorge salée du sueur, pressait ses lèvres contre la marque de ses dents sur son épaule.

Il reprit conscience de son environnement lorsque Sebastian le déposa sur le lit et se retira de lui. Micah ne voulait pas le perdre. Pas déjà. Il se pelotonna contre lui pour retrouver leur proximité, captura ses lèvres en souriant après que Sebastian y ai apporté sa propre jouissance.  « Le mur… totalement à refaire. » lâcha t-il paresseusement. Micah termina de suçoter ses phalanges et esquissa un sourire épuisé et malicieux. « Faut que tu partes à New York plus souvent. Ça réveille ton côté animal qui me martyrise contre la première surface venue. » Il poussa un petit « rawrrr » ridicule et lui sauta (roula) dessus avec toute la grâce maladroite d'un bébé Simba excité. « Mon épine dorsale te dit qu'elle apprécierait que tu la ramasses à la petite cuillère. » taquina t-il en se penchant pour lui voler un baiser. « Elle t'aime pas trop. Mais je t'aime pour deux, ça compense. »

Il le regarda plein d'affection, flottant encore dans un nuage de bien-être post-coïtal. Il sentait les mains de Sebsatian le caresser amoureusement et se laissa apprivoiser par elles. Il posa sa tête sur son torse et se fit câlin à son tour, les yeux mi clos.

***

Micah passa la tête hors de la chambre deux bonnes heures plus tard. Enroulé dans un draps et le corps rassasié de quelques orgasmes supplémentaires. Personne en vue. Parfait ! Le jeune homme récupéra le dvd abandonné plus tôt. Il le déposa sur un plateau, accompagné de ses gâteaux et de sa boite de macarons, auxquels il ajouta deux verres et la bouteille de vin qui attendait dans le frigo depuis le début de la journée.

De retour dans la chambre, le drap censé protéger les yeux de Sam en cas d'intrusion vola. « Room service ! » annonça t-il en déposant le plateau sur le côté du lit où se trouvait un dieu grec alanguit dans les draps.

Le temps que Sebastian remue sa divine carcasse, Micah retourna se faufiler dans le lit tout contre son dos, et juste assez redressé sur un coude pour récupérer un gâteau en tendant l'autre bras. « J'sais pas comment tu fais pour rien manger après touuut ton voyage, mais moi je meurs de faim ! » Il agita sa pâtisserie sous le nez de Sebastian pour qu'il croque dedans, puis se débrouilla pour bourrer tout ce qu'il en restait dans sa bouche.

Micah qui mange comme le dernier des porcelets. Rien de nouveau ni de très sexy mais hé, Sebastian était tombé sous le charme de sa naïveté pleine de naturel !
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyDim 9 Mar - 21:29





Micah & Sebastian


« Faut que tu partes à New York plus souvent. Ça réveille ton côté animal qui me martyrise contre la première surface venue. » Un rire m’échappait lorsque Micah ponctuait sa phrase d’un petit « rawr » animal. L’idée de martyriser mon mari sexuellement ne m’était pas totalement repoussante. A l’inverse, il fallait que je trouve des moments pour réitérer l’expérience à l’avenir. Par contre, je préférais éviter la partie « retour à New York ». Le sexe de retrouvailles était merveilleux, mais les jours qui précèdent à me lamenter d’être loin de l’homme que j’aimais étaient bien trop affreux. J’avais confiance en nous et nos performances sexuelles. Maintenant qu’on avait goûté à ça, je doutais qu’on se prive de recommencer. De nombreux murs nous entouraient, et il me suffisait d’être loin de Micah pendant une poignée de minutes pour qu’il me manque. Nous n’avions pas besoin d’être séparé à nouveau pour recommencer. J’y veillerai.

Micah roula jusqu’à moi, se faisant une place sur mon corps pour me voler un baiser. « Mon épine dorsale te dit qu'elle apprécierait que tu la ramasses à la petite cuillère. Elle t'aime pas trop. Mais je t'aime pour deux, ça compense. » Je feins de bouder, attristé d’apprendre qu’une part de lui ne m’aimait pas. Une sourire se réaffichait rapidement sur les lèvres, une idée germant dans un coin de ma tête. « Tu diras à ton épine dorsale que je me ferai pardonner avec un bon massage. » lançais-je en déposant un baiser sur le bout de son nez. L’une de mes mains s’aventurait à l’arrière de son crâne, le caressant tendrement. « Mais pour l’instant… » reprenais-je avec une faible voix. « Je dirais pas non à une petite sieste. » Je voyais Micah se lover un peu plus contre moi, sa tête se posant contre mon torse. Je continuais mes caresses, nous berçant tous les deux, déjà exténués par toute cette sauvagerie contre le mur.

La journée avait longue et exténuante. Mes dernières forces étaient parties lorsque mon orgasme avait jailli, et une petite heure de sommeil ne serait pas de refus. La soirée était loin d’être terminée, mais je savais que mon vieux corps n’allait pas tenir le coup s’il ne se reposait pas un peu avant. J’avais un massage de prévu. Et quelques autres orgasmes dans toutes les pièces du petit appartement. J’avais besoin de toutes mes forces pour réaliser tout ça. Et même si j’ignorais pourquoi, Micah semblait être dans le même cas.

***

Je me réveillais… quelques heures plus tard certainement. Ma sieste avait été entrecoupée d’orgasmes, de massages, et à nouveau d’orgasmes. C’est la voix de Micah avec son « Room service ! » qui me tirait définitivement des bras de Morphée. Je les remplaçais par ceux de mon époux qui venait se faufiler contre moi après avoir posé quelque chose sur le lit. Je grommelais dans ma barbe en me tournant pour lui faire face, l’air rayonnant et quinze fois plus éveillé que moi. Tel un chaton, je venais frotter mon visage contre son cou, essayant d’échapper à la lumière et au reste du monde. « J'sais pas comment tu fais pour rien manger après touuut ton voyage, mais moi je meurs de faim ! » dit-il lorsque j’éloignais mon visage et le surélevait en pliant mon bras sous celui-ci.   « J’avais seulement faim de viande fraiche. » murmurais-je, la bouche pleine du bout de macaron que j’avais croqué. « J’avais faim de ton corps. » continuais-je, amusé en allant lui voler un baiser. Au risque de passer pour un cannibale, c’était plus ou moins vrai. Mon corps ne demandait qu’à être rassasié de Micah, pas de nourriture. Même si… en ce moment je n’aurais pas dit non à quelques gâteaux.

Mon regard fuyait autour de nous, à la chercher du plateau que Micah avait posé en arrivant dans la pièce. Je m’extirpais quelque peu des draps et m’asseyais sur le lit pour rapprocher le plateau de nous. J’attrapais un macaron que je gobais d’un coup. J’en attrapais un autre, et le posais au creux de ma main. Me tournant vers mon mari, je tendais celle-ci, l’air solennel. « Je t’offre mon cœur. » annonçais-je sérieusement en désignant du regard le macaron en forme de cœur. Je le laissais l’attraper avant de reporter mon attention sur notre festin. J’attrapais la bouteille et partais en quête d’un tire-bouchon. « Hm ? » me demandais-je à mon même, allant jusqu’à regarder sous le drap pour voir si j’en trouvais un. Mon regard se posait seulement sur la nudité de Micah, et j’en oubliais rapidement ce que je venais faire là-dessous.

« Ah ! Tire-bouchon ! » annonçais-je tout à coup, me souvenant de ma quête initiale. « Doit y en avoir un dans la cuisine, t’as qu’à lancer le DVD pendant que je vais le chercher. » proposais-je après avoir remarqué son fameux film près des gâteaux. J’embrassais le front de Micah et sortais du lit rapidement. Conscient que son regard suivait mon corps nu sortant de la chambre, je venais claquer gentiment mes deux fesses pour lui donner de quoi voir alors que je disparaissais dans la pièce principale.

Je ne perdais pas de temps et trouvais immédiatement le tiroir qui m’intéressait. J’y découvrais avec surprise en l’ouvrant… un paquet cadeau. J’hésitais un instant avant de le sortir de là. Il y était caché. Très mal, mais tout de même. Quoiqu’il avait peut-être oublié le tire-bouchon exprès pour que je trouve moi-même le cadeau. C’était… tellement tentant de le prendre en main. De l’observer sous tous les angles pour essayer de deviner ce que c’était. La curiosité était trop forte, et je finissais par le prendre entre mes doigts. J’essayais d’estimer son poids, je toquais dessus pour en deviner la matière. Je devinais un livre assez rapidement. Comme un enfant, je trépignais presque sur place, curieux de savoir ce qui se cachait réellement derrière le papier. Fier de ma trouvaille, je repartais vers la chambre avant de me souvenir d’une chose. « Merde. Tire-bouchon ! » Demi-tour, je retournais au tiroir pour prendre ce pour quoi j’étais vraiment venu.

Mes deux objets en main, posés contre mon torse, je retrouvais Micah dans la chambre, un petit sourire heureux mais aussi honteux sur les lèvres. J’avais le sourire de celui qui savait qu’il venait de faire une bêtise. Une petite bêtise, mais quand même. « Micaaah ? » l’appelais-je pour que son regard se tourne vers moi. « C’est pour moi ? » demandais-je tout de même, réalisant tout à coup que… ce n’était peut-être pas du tout pour moi. « Je – j’ai l’ai trouvé. Dans un tiroir. Je fouinais pas, il était juste au même endroit que ça. » me justifiais-je en montrant le tire-bouchon. « C’est… Pardon. J’aurais dû le laisser là-bas. » Je rejoignais notre lit, et m’agenouillait sur celui-ci en déposant le paquet face à Micah, comme un chat qui ramenait une souris morte à son maître en sachant pertinemment qu'il ne fallait pas. De mon côté, je reprenais en main la bouteille de vin et l’ouvrais. Un peu honteux, j'essayais de devenir le gentil mari qui ouvrait une bonne bouteille afin de lui faire oublier que j’étais pour l'instant un sale mari fouineur qui avait oublié que la curiosité était un vilain défaut.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyMer 12 Mar - 3:35





Sebastian & Micah


« Je t’offre mon cœur. » déclara Sebastian, en lui tendant sentencieusement un macaron.

Micah cligna des yeux et se mit à rire.« Psychopaaaaathe ! J'ai toujours su que t'étais un psychopathe ! » l'accusa t-il en gloussant. Il attrapa quand même le macaron entre ses doigts, puis jeta un regard en biais à Sebastian, alias l'homme qui le comparait à de la viande fraîche, en train de se redresser sur lit et fouiner partout. Sans doute en quête d'un instrument de mort pour le découper en rondelles. Il faudrait que Micah s'assure qu'il n'y avait pas de scie planquée sous le lit.

Parce qu'il avait l'instinct de survie d'un lemmings, et qu'il était désespérément amoureux, le jeune homme se redressa aussi pour se coller à Sebastian. Il avait la peau chaude et Micah y fit glisser ses mains, caressantes, conversant sans mot. Son souffle sur son épaule...

« Ah ! Tire-bouchon ! » s'écria Sebastian après l'avoir reluqué sous le drap. Et... ''tire-bouchon'' ? Le premier mot qui lui venait à l'esprit en plein câlin, après s'être rincé l'œil sans aucune gêne sous le drap c'était tire-bouchon ? Sérieusement ?

Pas le temps d'être choqué, son psychopathe cannibale l'embrassait déjà sur le front. « Doit y en avoir un dans la cuisine, t’as qu’à lancer le DVD pendant que je vais le chercher. » Micah en resta comme deux ronds de flan. Il papillonna des yeux, la moitié de son cerveau médusée se demandant quelle partie de son corps exactement il comptait tire-bouchonnée, l'autre partie en vadrouille avec les fesses de son mari qu'il claquait outrageusement en s'enfuyant de la chambre.

Après avoir fixé la porte 30 bonnes secondes, l'adolescent glissa sur ses fesses jusqu'au bord du lit et se pencha en avant pour regarder sous le lit tout en gardant son fessier sur le matelas. Pas de bol ou coup en traitre de la gravité – plus tard Micah accuserait ses récents orgasmes et leurs effets dévastateur sur sa matière grise – l'adolescent perdit l'équilibre. Oh non. Non non non ! Il battit des bras pour se redresser, s'agrippa au drap. Trop tard. Le drap suivit alors qu'il tombait en avant. « Eeep – »

Badaboum. Micah remua. Aïe, son épaule le lançait. Il remua un peu plus. Essaya. Le traitre de drap s'était sournoisement enroulé autour de lui ! « Saloperie... » grommela l'adolescent en gigotant pour se désaucissonner. Un bras se libéra, puis le reste de son corps et – tiens, il n'y avait rien sous le lit. Si Sebastian planquait une scie pour aller avec son tire-bouchon, ce n'était pas par ici.

Il grimpa sur le lit à quatre pattes et les cheveux hirsutes de sa bataille avec le drap. Son regard croisa le dvd qu'il était censé mettre, mais Micah se contenta de grogner, de se mettre à genoux, et de se masser l'épaule.

C'est là que Sebastian revint dans la chambre en l'interpellant du « Micaaah ? » le plus suspect de l'univers. C'était le chant mélodieux de la sirène qui vous interpelle avant de vous dévorer tout cru dans les fonds marins. « Micah Blake Summers-Petterson » mort tire-bouchonné par son mari. Tout le monde se fendrait la poire en venant sur sa tombe.

Tel le lapin pris dans les phares d'une voiture déboulant à pleine vitesse, Micah releva les yeux vers Sebastian, tire-bouchon en main et cadeau dans l'autre.

Attendez... cadeau ? « Hey ! » s'exclama Micah totalement... indigné ? Oui il était indigné. Par lui-même, parce qu'il avait totalement zappé son propre cadeau. Mais c'était plus sûr de faire porter le chapeau à Sebastian. D'ailleurs, il endossait le rôle à la perfection. S'il avait eu des oreilles de chien à la Carpette, elles auraient été rabattue sur sa tête. « C’est pour moi ? Je – j’ai l’ai trouvé. Dans un tiroir. Je fouinais pas, il était juste au même endroit que ça. » Il agita son arme. Petit rappel que non, il n'était pas inoffensif. Sebastian avait un tire-bouchon dans la main et il comptait s'en servir.  « C’est… Pardon. J’aurais dû le laisser là-bas. »

Un mètre 80 de dieu grec tout en muscles s'agenouilla piteusement face à lui et entreprit de... dé-bouchonner la bouteille de vin. La bouteille. Pas lui donc... Micah ravala son indignation – fictive – et se contenta d'une petite moue boudeuse, en se recroquevillant contre la tête de lit, ses genoux ramenés contre son torse. « Tu triches. » fit-il d'une petite voix. « J'avais décidé pas te le donner parce que t'étais comme le type du film qui prend l'avion pour la saint valentin et va retrouver sa femme et ses enfants, et que tu nous méritais pas moi et mon super cadeau. »

Il essayait vraiment de ne pas sourire, mais c'était difficile avec ses zygomatiques rebelles et la bouille adorable de Sebastian. « Pour ma défense, c'était totalement pas normal que t'oublies ton téléphone ! Et si tu dois passer ta vie à t'excuser de quelque chose, c'est de ça ! Parce que je peux pas t'en vouloir d'être une fouine. T'as épousé le maître des fouines. » Il haussa les épaules avec un petit sourire et poussa la cadeau vers lui à l'aide de son pied.

« C'est pas une super soirée à New York au bras de l'architecte star de la soirée. » se justifia t-il, pendant que Sebastian le prenait entre ses mains. « Mais c'est presque aussi rare ! J'ai parcouru plusieurs villes pour le trouver ! Je me sentais comme Indianna Jones à la recherche d'une relique. Enfin – si Indianna avait une petite assistante de 7 ans à la place de la fille sexy. »

Évidemment, Sam était partie à la chasse au trésor avec lui. C'était la quête qui l'avait aidé à tenir pendant ces trois jours. Entre ça, les enfants et son travail, l'adolescent n'avait pas eu une minute à lui. Ça l'avait empêché de se morfondre en sniffant les draps du côté de Sebastian jusqu'à l'overdose. Tous les sites y étaient passés. Tous les bleds alentours munis d'une librairie également, photographie à l'appui pour montrer quel livre exactement ils cherchaient. Il avait même décidé d'aller jusqu'à Portland si nécessaire !

« Allez ouvre-le. » dit-il finalement avec douceur, avant de glisser un tout dernière indice. « Et peut-être qu'après tu voudras me raconter une histoire, au lieu de regarder ton double maléfique qui mène une double vie à la télé. »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyJeu 13 Mar - 0:12





Micah & Sebastian


« Tu triches. » lâchait Micah alors que je m’attelais à ouvrir la bouteille de vin. « Pardon. » m’excusais-je avec une petite moue lorsque je lançais un regard vers lui. « J'avais décidé de pas te le donner parce que t'étais comme le type du film qui prend l'avion pour la saint valentin et va retrouver sa femme et ses enfants, et que tu nous méritais pas moi et mon super cadeau. » La moue s’effaçait pour laisser place à l’incompréhension. « Par… don ? » J’étais qui ? Quelle femme ? Quels enfants ? J’avais certainement loupé un passage, peut-être que j’avais dormi alors qu’il m’avait raconté quelque chose un peu plus tôt dans la soirée. J’étais… dans le flou, les sourcils froncés, mais un sourire se glissant petit à petit sur mes lèvres alors que je voyais Micah se battre pour cacher le sien.

« Pour ma défense, c'était totalement pas normal que t'oublies ton téléphone ! Et si tu dois passer ta vie à t'excuser de quelque chose, c'est de ça ! Parce que je peux pas t'en vouloir d'être une fouine. T'as épousé le maître des fouines. » Et je comptais bien m’en vouloir toute ma vie. Je passerai le restant de mes jours à me demander comment j’avais bien pu l’oublier. J’avais honte, et j’étais énervé contre le moi d’il y a quelques heures. Si la situation avait été inversée… je serais mort d’inquiétude. Micah avait certainement plus de recul que moi face à ce genre de situation, mais je n’avais pas de mal à imaginer l’état dans lequel il avait pu être. Et je m’en voulais. Et il avait raison de le faire aussi. « Je me ferais pardonner. » promettais-je finalement, le regard espiègle qui en disait long sur la manière avec laquelle je comptais le faire.

Le cadeau se rapprochait petit à petit de moi alors que je nous servais enfin un verre à chacun. « C'est pas une super soirée à New York au bras de l'architecte star de la soirée. » Je récupérais le paquet, et offrais en échange un verre à mon mari. « Mais c'est presque aussi rare ! J'ai parcouru plusieurs villes pour le trouver ! Je me sentais comme Indiana Jones à la recherche d'une relique. Enfin – si Indiana avait une petite assistante de 7 ans à la place de la fille sexy. » Le cadeau à nouveau entre les mains, j’écoutais religieusement Micah en espérant que ses explications m’indiquerait ce qui se cachait sous le papier. Ce n’était probablement pas l’idée que Micah avait voulu véhiculer, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’imaginer Sam déguisée en Indy, chapeau sur la tête, et fouet à la ceinture. « Allez ouvre-le. » m’entraina Micah. « Et peut-être qu'après tu voudras me raconter une histoire, au lieu de regarder ton double maléfique qui mène une double vie à la télé. » J’avais vraiment loupé un épisode.

Je lançais un dernier regard interloqué vers mon mari avant de glisser un doigt sous le scotch d’un des côtés du paquet. Je faisais durer le suspense un peu plus longtemps, échangeant quelques regards entre le cadeau qui se dévoilait toujours un peu plus, et Micah qui sirotait son verre en m’observant. Le papier tombait enfin sur les draps, m’offrant enfin la réponse que j’attendais tant. C’était bien un livre. Mais pas n’importe lequel. « La Reine des Neiges... » murmurais-je en observant le vieil ouvrage sous tous les angles. « C’est… Mais, comment ? » bégayais-je en reposant les yeux sur mon époux. « Tu es… C’est tellement mieux qu’une super soirée à New York. » Tellement, tellement mieux. C’était miraculeux. Je retrouvais entre les mains le seul objet que j’avais réellement regretté perdre suite à l’incendie de l’année dernière. Ce n’était pas le même, évidemment. Mais ça restait la trace de plusieurs de mes plus précieux souvenirs d’enfance. « Merci. Vraiment… merci. » murmurais-je, profondément ému. « Je sais pas comment t’as fait pour retrouver le même. Tu es… un magicien. » Micah Houdini. Micah Potter. Migandalf. Dumblemicah.

Un large sourire plaqué sur le visage, je feuilletais quelques pages du vieux livre, relisant quelques-unes de mes répliques préférées dans la tête. Rapidement, je le refermais et le posais au pied du lit. « Je sais que tu voulais que je te raconte une histoire mais d’abord… Il faut que je te remercie comme il se doit… » annonçais-je en m’avançant à quatre pattes vers lui, tel un prédateur. Lorsque j’arrivais à son niveau, je m’emparais de son verre et le déposais sur la table de chevet à côté. Sans plus attendre, je venais l’embrasser, tendrement. « Merci. » Mes baisers descendaient dans son cou. « Merci. » Pour descendre cette fois jusque sur le haut de son corps. « Merci. » répétais-je toujours, cette fois-ci mes lèvres s’attardant sur les mamelons. J’avais continué ainsi jusqu’à arriver jusqu’à sa virilité que ma bouche avait retrouvé avec plaisir.

***

Après plusieurs nouveaux orgasmes, j’avais fait ce qu’il m’avait demandé avant que j’ouvre mon cadeau. Collé contre moi, je lui avais lu les premières pages du livre. Ce n’était probablement pas la bonne époque pour lire un tel conte, mais jamais ça ne m’avait importé quand j’étais plus jeune et que ma mère me le racontait presque tous les soirs. Ça avait été notre petit rituel tous les deux, et j’en avais parlé à Micah. Il avait dû comprendre mon attachement à ces souvenirs, à ces quelques pages qui avaient tant comptées. Et il avait réussi à le retrouver. Même livre, même édition, les mêmes traces du temps. C’était comme si je ne l’avais jamais perdu.

A nouveau, nous avions fini par nous rendormir. Cette fois-ci, sans nous réveiller avant que le soleil se lève. J’étais le premier à émerger. A contrecœur, je m’étais détaché de Micah et avais débarré la chambre des cadavres de bouteille et de verres vides. J’étais revenu quelques minutes plus tard avec deux tasses fumantes, l’une de café, l’autre de chocolat chaud. J’étais retourné sous les draps, emportant avec moi l’autre trouvaille que j’avais faite en allant dans la pièce principale de l’appartement, le babyphone. Tasse dans une main, l’appareil dans l’autre, je sirotais mon café en écoutant les gazouillis de nos filles qui venaient certainement de se réveiller. Leur père faisait la même chose contre moi, ses yeux s’entrouvrant à peine alors qu’il retrouvait se coller à moi. « Bonjour mon amour. Ecoute ça. » lançais-je en déposant un baiser sur son front et en déposant le babyphone juste à côté de lui pour qu’il entende comme moi les petits sons que produisaient nos deux merveilleux bébés.
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyJeu 13 Mar - 23:48





Sebastian & Micah


« Bonjour mon amour. Écoute ça. »

Micah étira lentement ses muscles engourdis de sommeil. L'odeur du café et du chocolat parasitait son cocon de chaleur paresseuse, de Sebastian et de sexe. Il fronça le nez, puis le nicha résolument dans le torse de son époux. « 'jour. » marmonna t-il tout pâteux et flasque, en remuant les lèvres pour embrasser la peau rafraichie par son escapade en dehors du lit.

Des bruits s'invitaient dans sa demi conscience de bonheur matinal. Des presque-pleurs, des gargouillis étouffés et des petits couinements avortés dans l'œuf par une bonne dose de fatigue qui se dissipait doucement. « J'adore quand elles font ça. »

Il les entendait souvent. Parce qu'il était souvent le premier levé de la maison. C'était le seul avantage de travailler si tôt, avoir tout le loisir d'écouter une symphonie de bruits de bébés endormies-mais-presque-réveillées. Micah y était devenu accro. Presque autant qu'au sexe. Presque. Parce qu'il ne pouvait pas se résoudre à dire adieu beaucoup plus longtemps à sa vie sexuelle débridée, et que tôt ou tard, elles devraient dormir dans leur chambre.

Il cligna des yeux plusieurs fois. A peine mieux réveillé, il pencha la tête pour épier Sebastian d'en dessous, en train de siroter son café. Une main caressa son torse, remonta la ligne de son cou avec une infinie douceur pour se perdre sur sa joue. « Ça m'a tellement manqué de me réveiller à tes cotés. » constata t-il à voix haute. Il avait le cœur gonflé de bonheur et l'esprit clair. Son corps délicieusement assouvi était douloureux par endroits, couvert de semence sèche et d'autre fluides corporels à divers stade d'assèchement. Il était dégoutant et obscène mais il n'en avait royalement rien à foutre. Pour la première fois en trois interminables jours, Micah se sentait enfin reposé.

Il referma ses bras autour de Sebastian et se laissa bercer par les battements réguliers de son cœur entrecoupés des petits cris qui s'échappaient du babyphone. Il n'avait plus assez l'occasion de l'étreindre longuement chaque matin pour s'en refuser quelques minutes supplémentaires. « Mon amour... » murmura t-il affectueusement, près de se rendormir, mais pas tout à fait. Micah au réveil était tendre et câlin. Et il se sentait bien là. Tellement extraordinairement bien.

Il n'en oubliait pas ses devoirs paternels pour autant. Après un moment, il se décolla à contrecœur de Sebastian et se frotta les yeux encore gonflés de sommeil. « Je dois prendre une douche. » fit-il en grimaçant après avoir soulevé le drap pour faire un rapide état des lieux. Puis il laissa sa tête retomber sur l'épaule de Sebastian et miaula d'une petite voix demandeuse. « Tu veux bien venir avec moi ? »

Une poignée de minutes plus tard, un nuage de vapeur embrumait la salle de bain et les rires de Micah s'échappaient de la cabine de douche. « Tu me chatouilles ! » gloussait t-il en se tortillant sous les mains de son mari en mission lavage – parce qu'il avait la flemme de le faire lui même. Ce qui était le prétexte le plus bidon jamais inventé pour avoir encore plus de câlins, mais Micah comptait sur sa fibre gentleman pour faire l'impasse là-dessus.

A son tour, il savonnait consciencieusement le torse de Sebastian en retour, en se mordant doucement la lèvre pour s'arrêter de couiner à chaque caresse. Ses gestes étaient intimes et tendres. Pas dénués de désir, parce que Micah ne pouvait jamais faire taire sa libido en présence de Sebastian, mais c'était ce désir instinctif et toujours présent à la surface qu'il avait appris à contenir parce qu'il y avait une vie en dehors de leur lit.

Il releva le visage pour laver son cou, et tomba nez à nez avec les lèvres de Sebastian. Il en profita pour les embrasser. D'un baiser long et profond comme il les adorait. Ses doigts se nouèrent dans sa nuque avec cette pointe de possessivité qui le caractérisait, et il rompit le baiser, un peu haletant. « Je t'aime. » Il frotta gentiment son nez contre le sien, happa encore une fois ses lèvres entre les siennes entrouvertes. « Je t'adore. » Son cœur battait un peu plus fort, d'un mélange de joie et de confusion. « Plus que tu ne pourras jamais l'imaginer. » Un petit sourire amoureux s'était glissé sur ses lèvres. Micah lui vola encore un baiser, chaste, uniquement destiné à montrer son affection, qui se changea en moue coupable. « Je me sentais tellement mal sans toi. Je sais que je devrais pas. Que trois jours c'est rien mais – je peux pas me passer de toi. »

Il bâillonna toute éventuelle réponse d'un nouveau baiser. Puis d'une multitude d'autres, furtifs et légers, suivis d'un rire joueur. « Je peux même pas vivre trois jours sans toi. Tu m'as complètement détraqué. » reprocha gentiment Micah en le relâchant pour reprendre où il en était avec son entreprise de lavage. « En revanche je veux bien vivre les trois prochains jours sans couches ! Papa Micah, spécialiste des câlins et des biberons, ça m'irait bien pendant trois jours. Nan ? »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyVen 14 Mar - 4:19





Micah & Sebastian


Abandonnant ma tasse de café pour préférer me nourrir des câlins et baisers de mon mari, je me rappelais que c’était la première fois depuis bien trop longtemps que je pouvais me réveiller contre lui. J’avais vite repris mes habitudes, oubliant totalement les trois jours où j’avais dû apprendre à vivre sans. Je n’avais pas réussi. Je m’étais réveillé chaque matin en cherchant le contact de mon époux près de moi. Je commençais toujours à préparer mon café et son chocolat chaud sans me rendre compte qu’il n’était pas là pour le boire. Je le finissais tout de même, au moins pour sentir l’odeur et me rappeler que ses baisers avaient ce goût le matin. Je me raccrochais à ces petits souvenirs, ces détails qui rendaient mes matinées si parfaites aux côtés de Micah.

J’avais vite retrouvé ça, m’habituant de nouveau à sa peau contre la mienne, à sa façon de s’étirer contre moi, à ses paroles endormies prononcées tout contre moi. « Ça m'a tellement manqué de me réveiller à tes cotés. » dit-il pour nous deux, ses bras enroulés autour de moi. Ma main se posait à l’arrière de son crâne, caressant ses cheveux tendrement. « A moi aussi. » murmurais-je à mon tour en embrassant le sommet de son crâne. J’avais envie de lui répéter encore et encore, jusqu’à ce qu’il comprenne combien ça avait été un supplice sans lui. Mais à la manière dont il s’accrochait à moi, ignorant le reste du monde le temps de profiter de quelques minutes collé à moi, je comprenais qu’il avait vécu exactement la même chose. J’aurais probablement pu regretter d’être parti. Mais une part de moi était heureuse, pas à cause de l’opportunité qui m’avait été offerte, mais plutôt parce que maintenant… je savais. Je savais ce que c’était de me séparer de Micah plus d’une poignée d’heures. Et c’était horrible. J’avais au moins appris que j’avais besoin de Micah près de moi. Jamais je ne m’en séparerai à nouveau.

« Mon amour... » murmurait Micah, l’air endormi. Je m’attendais à ce qu’il se rendorme avec moi en guise d’oreiller, mais fut surpris de l’entendre dire : « Je dois prendre une douche. ». Le bonheur, le repos, l’amour et les orgasmes m’avaient fait oublié que lui comme moi étions recouverts de semence, salive, et autres fluides qui avaient depuis séchés. Une douche semblait être en effet la meilleure des idées en ce moment. « Tu veux bien venir avec moi ? » demanda-t-il, comme s’il en avait vraiment besoin. « Si tu veux bien que ta douche prenne cinq fois plus de temps que si tu y étais allé seul… oui. » répondais-je, l’air espiègle. Il fallait être réaliste, la douche ne serait jamais une simple douche lorsque nous la partagions ensemble.

Et ça s’était vite confirmé quelques minutes plus tard lorsque je prenais plus de plaisir à caresser les fesses de Micah plutôt que de laver tout le reste de son corps. « Tu me chatouilles ! » m’accusait-il alors que mes mains remontaient un peu trop lentement le long de ses flancs. « Mais non ! » me justifiais-je en arrivant sur son torse. Mes doigts frôlaient ses tétons, assez pour le faire frémir. Son corps m’avait manqué. La manière dont il réagissait sous mes doigts m’avait manqué. Et je prenais plaisir à lui montrer que j’étais de retour, qu’il n’avait pas intérêt à avoir changé pendant mon absence. Et j’étais ravi de voir que non.

C’était désormais au tour de Micah de s’occuper de moi. Lui aussi oubliait souvent l’aspect « nettoyage » de notre douche pour en profiter plutôt pour me caresser. Non pas que je m’en plaigne. « Je t'aime. » lâchait-il tout à coup après m’avoir longuement embrassé. « Je t'adore. » reprit-il après un nouveau baiser. « Plus que tu ne pourras jamais l'imaginer. » Je souriais contre le baiser qu’il déposait à nouveau. « Je crois que j’en ai une petite idée. » murmurais-je contre son visage. « Parce que je t’aime et t’adore tout autant. » Ce n’était pas nouveau. Mais je ne me lassais jamais de le répéter, ou de l’entendre lui me le dire. Sans pour autant douter, je prenais un plaisir fou à nous entendre tous les deux répéter ce genre de déclaration. Nos sentiments restaient inchangés, ou peut-être même plus intenses encore. Après si longtemps éloignés, ça me paraissait encore plus vrai. Sans trop savoir comment c’était possible, je me sentais encore plus amoureux maintenant que je ne l’étais avant de partir.

« Je me sentais tellement mal sans toi. Je sais que je devrais pas. Que trois jours c'est rien mais – je peux pas me passer de toi. » Je n’avais pas le temps de répondre que Micah m’assaillait d’une multitude de baisers. « Je peux même pas vivre trois jours sans toi. Tu m'as complètement détraqué. » continua-t-il, comme une accusation. « En revanche je veux bien vivre les trois prochains jours sans couches ! Papa Micah, spécialiste des câlins et des biberons, ça m'irait bien pendant trois jours. Nan ? » Cette fois-ci, l’attaque par baiser semblait terminée et Micah reprenait l’exploration/lavage de mon corps. « Je m’occuperai de toutes les couches pendant les trois jours à venir. Promis. » promettais-je avec un sourire tendre avant de déposer un baiser au coin de ses lèvres. « Ensuite… sache que t’es pas le seul à être complètement détraqué. J’ai l’impression que c’est un miracle pour moi d’avoir tenu trois jours si loin de toi sans craquer et rentrer à pied s’il le fallait. » C’était quelque peu rassurant de se savoir tous les deux dans le même état. Combien de fois j’avais hésité à rentrer lorsque j’étais à New York. « Trois jours c’est pas rien. Pas pour nous. » Peut-être que pour le commun des mortels c’était facile, mais pour nous c’était la plus difficile des épreuves. Nous n’étions jamais séparés. Même dans la même pièce, nous avions toujours ce besoin maladif de se toucher l’un l’autre, d’échanger des regards, des caresses ou des baisers. C’était notre façon d’être, notre manière de nous aimer. J’avais conscience de cette dépendance, et j’avais appris à l’embrasser. Nous étions pareils Micah et moi, aussi détraqués l’un que l’autre.

***


Lavés de toute trace suspecte, rhabillés des vêtements qui trainaient un peu partout dans la pièce principale de l’appartement, et rassasiés de la présence de l’autre pour au moins… une minute trente, Micah et moi repartions en direction de notre maison. Babyphone en main, je me laissais toujours bercer par les petits bruits de nos adorables bébés. Patientes, Quinn et Mary avaient l’air de rester sagement dans leur berceau à simplement attendre que l’un de leurs pères vienne s’occuper d’elles.

Je pénétrais enfin dans notre chambre, découvrant une Sam endormie et couchée dans la largeur de notre lit. Je ris face à cette image, plaignant Micah qui avait passé ces dernières nuits avec elle à ses côtés. Sans faire de bruit pour ne pas la réveiller, je m’avançais vers les berceaux d’où je voyais déjà quelques petites mains dans les airs. « Bonjour mes amours… » les saluais-je toutes les deux, chacune de mes mains glissant dans leurs berceaux pour caresser leurs visages. « Papa est rentré ! Et vous lui avez énooormément manqué. » leur murmurais-je avec un large sourire. Même si tous les médecins me diraient le contraire, j’avais l’impression qu’elles comprenaient clairement ce que je leur disais. Leurs petits corps s’agitaient en me voyant, et leurs visages s’illuminaient grâce à de beaux sourires.

Sans plus attendre, incapable de me retenir encore plusieurs secondes, je sortais Mary de son berceau et la serrais tendrement contre moi. « Je t’aime toi. » lui confiais-je en déposant un baiser sur sa joue potelée de bébé. Je cherchais Micah du regard, et le trouvais presque aussitôt. Je lui confiais notre fille, et allais chercher cette fois-ci Quinn. « Et toi aussi je t’aime. » lui confiais-je à son tour avec un nouveau câlin, et un nouveau baiser. Comblé, rayonnant d’avoir retrouvé nos enfants, je réduisais l’écart entre Micah et moi pour me coller à lui et le bébé. « Je t’aime. » murmurais-je contre les lèvres de mon mari que je venais embrasser. Je laissais mon visage tomber contre son épaule, tourné de sorte à voir les deux petites filles entre nous dans ce câlin collectif.

« Hey ! Moi aussi je veux faire un câlin ! » entendait-on Sam s’indigner derrière lui. L’enfant avait dû finir par se réveiller, et bondit du lit pour venir entourer les corps de son grand frère et moi de ses petits bras. « Bon retour à la maison Sebastian ! » m’annonçait-elle en levant ses grands yeux vers moi. « Merci Princesse, vous m’avez manqué. »

***

Câlin collectif terminé, j’invitais Micah à aller tranquillement préparer le petit déjeuner pour tout le monde alors que je tenais ma promesse et m’occupais des couches sales de nos enfants. Mais alors que je m’attendais à aller le retrouver dans la cuisine, je découvrais tout le monde sur notre lit, plateau au pied de celui-ci, rempli de tout ce dont nous avions besoin pour tenir quelques jours sans mourir de faim et de soif. Je découvrais même, éparpillés et affalés un peu partout dans la chambre, tous nos animaux. Les bébés dans les bras, j’allais m’allonger à côté de Micah et lui confiais l’une de nos filles. Je prenais le temps d’avaler l’un des gâteaux sur le plateau avant d’attraper l’un des biberons que je commençais à donner à Quinn. Mon regard plongé dans le sien, j’oubliais complètement le reste du monde, et me laissais fondre contre mon oreiller et mes draps qui m’avaient manqué. Un petit bruit me ramena à la réalité, et je lançais un regard vers Sam, Micah et Mary. « J’espère que personne avait prévu quelque chose aujourd’hui. Parce que je compte bien rester dans ce lit jusqu’à demain, et faire des câlins avec chacun d’entre vous jusqu’à ce que vous en ayez marre. »
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyDim 16 Mar - 15:57





Sebastian & Micah


« Tu veux manger quoi ? » bailla Micah, tout en vissant la tétine sur le premier biberon de la journée. Il vérifia qu'il était bien refermé et le passa à Sam, son commis de cuisine préféré. Rehaussée sur un petit escabeau en plastique, la cadette l'enfourna dans le chauffe-biberon et répondit sans hésitation. « Des céréales ! »

Brave petite. Élevée aux céréales multicolores pas chères. Micah attrapa le paquet de Froot Loops ainsi qu'un second biberon identique au premier, mais avec un papillon jaune dessiné dessus à la place du poisson rose.

Le plateau était déjà garni des pâtisseries de la veille récupérées dans l'appartement, et une tranche de bacon grillait sur le feu. Une seule tranche, qui se partagerait entre les 3 chiens. Ça ne les empêchait pas de grappiller des bouts de gâteaux mais la tranche de bacon était devenue le rituel du matin.

Le second biberon terminé passa entre les mains de Sam, puis dans le chauffe-biberon. Micah ajouta du jus d'orange sur le plateau, ainsi qu'une bouteille de lait et une petite coupelle vide pour Macaron. « J'crois qu'on a tout. » dit-il récupérant le bacon, pendant que Sam se trouvait un coin vide pour y mettre son bol de céréales.

Les gestes étaient les mêmes que les matins précédents sans Sebastian. Sam et lui préparant le petit déjeuner et les biberons des jumelles pendant que les chiens prenaient l'air dehors. C'était surprenant de voir Sam en action. En un rien de temps elle avait appris à les seconder dans les tâches parentales. Elle savait préparer les biberons et changer les couches. Elle portait soigneusement Mary et Quinn et poussait les chiens quand ils jouaient trop près d'elles. Micah savait qu'elle serait une super tata, parce que c'était une Summers et que dans la famille, on avait ça dans le sang.  Mais ça l'enchantait quand même, secrètement.

Tout un cortège animalier les accompagna dans la chambre. Micah alluma son ordinateur pour y mettre une quelconque chaine télé qui diffusait des dessins animés, et ouvrit les volets pour laisser entrer de timides rayons de soleil hivernaux. « Tiens Carpette. » entendit-il derrière lui. « Tiens Cachou. » ça sentait la tranche de bacon sacrifiée. « Tiens Crème. »

Il jeta un œil aux chiens et s'affala à son tour sur le lit. Puis son regard se fit happer par Sebastian. Les cheveux en désordre, toujours en pyjama et les jumelles dans les bras. Il ouvrait de grands yeux sur le plateau et Micah ne put s'empêcher d'attraper son téléphone pour immortaliser cette scène à tout jamais. Il en ferait la vignette à coller à coté du mot ''papa Sebastian'' dans le dictionnaire des Summers-Petterson.

Un clic plus tard, Micah reposait son téléphone et réclamait un bébé en tendant les bras. « A moi, à moi ! » Il récupéra Mary, et l'ajusta sur son torse. « Saaam, tu me passes le biberon steuplait ? » Son adorable bout de chou de sœur fit dangereusement tanguer son bol en se penchant pour récupérer le biberon. Genre séisme, ou ras de marée de lait sur le lit. « Tiens. » dit-elle en lui tendant finalement le biberon au papillon jaune.

« Aww... Papa nous a volé le poisson rose. » Mary cligna des yeux en faisant des gestes vers le biberon. « Mais on va rien lui dire. Nope. Tu sais pourquoi ? Parce qu'il nous a ramené un renard. Et qui veut un poisson rose quand il y a un joli renard New Yorkais à la maison, hm ? Certainement pas une petite fille sophistiquée comme toi. »

Si les bébés copiaient leurs parents, il était certain que les filles apprendraient très vite à parler au contact de Micah. Ce qui était une bonne chose. Une bonne et merveilleuse chose. Micah mourrait d'envie d'entendre leurs voix. En attendant, il se laissa aller doucement contre Sebastian qui sortait de sa transe méditative en compagnie de Quinn.

« J’espère que personne avait prévu quelque chose aujourd’hui. Parce que je compte bien rester dans ce lit jusqu’à demain, et faire des câlins avec chacun d’entre vous jusqu’à ce que vous en ayez marre. »

Mary continuait de téter. Sam décrocha son attention des dessins animés pour se tourner toute sourire vers lui. « Moi je veux faire du basket ! »

« T'es vraiment un garçon manqué. » se moqua Micah. « C'est pas vrai ! » s'indigna Sam et lui collant un coup de cuillère sur le tibia. « Aïe ! T'as pas le droit de me taper quand j'ai un bébé dans les bras ! » Il gigota pour la pousser du pied hors du lit, mais le petit monstre s'accrochait. « Arrêêêêêêtes ! Toi t'as pas le droit de m'embêter quand Mary boit son biberon ! » Un point pour elle. Micah lui tira la langue avec toute la maturité dont il était capable, puis retourna se lover contre Sebastian. Il nicha son visage sur son épaule et donna un petit coup de nez sur le lobe de son oreille. « Moi j'accepte ma sentence câlins. » susurra t-il en ronronnant de plaisir. Il le suçota puis le prit entre ses dents et tira doucement dessus, joueur, avant d'y déposer un baiser. « Tu sais que j'vais pas te laisser tranquille tant que j'aurais pas eu ma dose. »

« Pourquoi ya une bouteille de champagne à côté du jacuzzi ? » le coupa Sam en pleine séance de bisous dans le cou. Micah exigea un dernier vrai baiser sur les lèvres, le fit durer un peu, parce qu'il en mourrait d'envie et que de toute façon Sam regardait dehors.

Finalement il se résigna à le rompre et reporta son attention sur Mary qui pressait ses petits doigts autour du biberon. « C'était pour Sebastian et moi, hier soir. » expliqua t-il. « Je voulais qu'on prenne un bain de minuit mais j'ai... oublié ? » Trop de sexe. De merveilleux et épuisant sexe de retrouvailles. Dans le canapé, contre le mur, au lit. Même s'il avait eu assez de matière grise disponible pour se souvenir du jacuzzi, Micah aurait été incapable de marcher jusque là.
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\   /!\ I want to go home ▲ Micastian /!\ EmptyVen 21 Mar - 21:52





Micah & Sebastian


« Moi je veux faire du basket ! » rétorquait Sam, pas forcément enjouée par mon idée de rester au lit toute la journée pour faire des câlins. Soit. On pouvait faire moitié-câlin, moitié-ouunpeumoinsquandmême-basket. C’était un bon compromis. C’était ça aussi d’être une famille, savoir écouter et répondre aux envies de tous ces membres. Et j’étais incapable de leur refuser quoi que ce soit. A Micah, à Sam. A Quinn et Mary surement d’ici peu. J’étais faible. Faible quand il s’agissait de faire plaisir aux personnes que j’aimais. Alors… on irait jouer au basket. Plus tard. Après m’être rassasié de tous les câlins que je n’avais pas eus ces trois derniers jours. Et quand les deux animaux à côté de moi auront fini de se battre. « Aïe ! T'as pas le droit de me taper quand j'ai un bébé dans les bras ! » se plaignait Micah en contre-attaquant. « Arrêêêêêêtes ! Toi t'as pas le droit de m'embêter quand Mary boit son biberon ! » Je riais dans mon coin, heureux de retrouver cette ambiance de chamaillerie fraternelle. J’aurais bien accepté de régler leur différend, mais j’étais bien trop occupé à admirer Quinn engloutir son biberon d’un coup. « Hey respire de temps en temps. Qui c’est qui t’a appris à être une gloutonne comme ça ? Ça vient pas de moi ça. » accusais-je gentiment Micah en lui jetant un regard lorsqu’il retournait se lover contre moi. « Tu tiens ça de ton autre papa. » murmurais-je un peu plus bas pour que Micah n’entende pas. Même si… j’étais sûr qu’il entendait.

« Moi j'accepte ma sentence câlins. » dit-il tout contre mon oreille dont il suçotait le lobe. « Tu sais que j'vais pas te laisser tranquille tant que j'aurais pas eu ma dose. » continua-t-il. Le visage toujours baissé vers Quinn, j’esquissais un petit sourire discret avant de lancer un regard en coin vers mon mari. « J’espère que tu l’auras jamais alors. » Je pouvais vivre avec un Micah câlin accroché à moi. J’avais envie qu’il n’ait jamais sa dose, qu’il se soit jamais rassasié de mes caresses. Ce n’était peut-être pas sain, ou pratique jour après jour, mais c’était une idée… assez plaisante. En attendant, je me contentais des câlins que j’avais et des baisers que Micah parsemait dans mon cou. De temps en temps, j’enlevais le biberon de la bouche de Quinn, la forçant à respirer un peu et récoltant au passage le plus triste des regards. J’avais eu tort. Je ne pouvais déjà rien leur refuser à elles non plus.

La voix de Sam se faisait entendre pas loin. Je croyais reconnaitre le mot champagne, sans grande certitude. Je me laissais attendrir par la vue de Quinn qui m’avait tant manqué. Sur celle de Mary dans les bras de son père elle aussi. Plus encore, je me laissais fondre sous les baisers de Micah qu’il faisait migrer jusqu’à mes lèvres. J’y répondais par automatisme, mes lèvres attirées par les siennes à l’instant où j’avais vu son visage se diriger vers le mien. J’espérais que Sam n’attendait pas une réponse, parce que je n’avais pas l’intention de laisser s’échapper son frère. Ce qui ne semblait pas être son cas, parce qu’il s’éloignait doucement de moi. « C'était pour Sebastian et moi, hier soir. » lui répondit-il. « Quoi ? » demandais-je tout de même, en manque de sa bouche, mais intrigué. « Je voulais qu'on prenne un bain de minuit mais j'ai... oublié ? » Champagne. Bain de minuit. Sam qui semblait incapable de lâcher la fenêtre du regard… Tout prenait son sens. Un sourire espiègle se glissait au coin de mes lèvres lorsque je glissais à l’oreille de mon mari : « On pourra faire ça ce soir. Si tu veux que je te remontre combien de temps je sais rester en apnée sous l’eau. » De doux souvenirs de notre premier séjour au lac remontaient à la surface, et j’effaçais le sourire qu’ils me provoquaient en déposant un baiser sur la joue de Micah.

« Moi aussi j’ai oublié quelque chose. » annonçais-je en espérant attirer l’attention des personnes autour de moi. Je reposais mon regard sur Quinn qui venait de terminer son biberon. Je lui enlevais de la bouche, récoltant une petite moue boudeuse. « Il y a pas qu’à ton papa que j’ai ramené un cadeau de New York. » lui confiais-je. « Il y a aussi à toi, ta sœur et… ta tante. » J’avais parlé assez fort pour que la petite fille de l’autre côté du lit m’entende. « Moi ? Tu m’as ramené un cadeau ? » s’excitait-elle en bondissait sur le lit, manquait de renverser le plateau sur lequel était nos petits déjeuners.   « Evidemment ! » répondais-je, faussement outré par le fait qu’elle ose penser que je l’avais oubliée. « C’est quoi ? C’est quoi ? C’est quoi ? » demandait-elle avec insistance. « Un super cadeau, tu vas voir. » Je déposais un baiser sur le front de Quinn, et la confiais à Micah le temps de m’échapper du lit pour retrouver le sac que j’avais ramené hier. Je le retrouvais dans un coin de la chambre, et allais farfouiller dedans pour en sortir trois paquets joliment emballés.

Je rejoignais le lit, m’y asseyais en tailleur au centre, tout le monde en face de moi. Je tendais le plus gros cadeau vers Sam, et l’un des plus petits vers Micah et les bébés. Je le débarrassais de Mary, lui offrant le dernier paquet qu’elle essayait d’attraper avec ses petits doigts. Sam tâtait son cadeau, essayant de deviner à travers le papier ce que ça pouvait bien être. « On dirait des vêtements. C’est pas un super cadeau des vêtements. » s’inquiétait-elle en lançant un regard de détresse vers moi. « Ouvre-le au lieu de le critiquer ! » Elle riait à ma remarque, et déchirait le cadeau d’un seul coup. Elle en sortait effectivement des vêtements. « Qu’est-ce que… OH ! » s’écria-t-elle, tendant le vêtement à bout de bras devant elle pour mieux le voir. « C’est une tenue pour faire du basket ! Avec la Reine des neiges dessus ! Regarde Micah ! » Elle mit cette fois-ci son cadeau sous le nez de son frère. « Merci Sebastian ! » lâcha-t-elle avec un large sourire. « On pourra jouer tout à l’heure pour que je l’essaye ? S’il te plait, s’il te plait, s’il te plait. »« Bien sûr. » lui promettais-je, fier d’avoir réussi à lui faire finalement aimer son cadeau.

« Elles ont eu quoi Quinn et Mary ? » demandait Sam alors qu’elle faisait un câlin à son maillot Disney. En guise de réponse, j’ouvrais le cadeau qui reposait sur le ventre de Mary contre moi. J’en sortais rapidement un petit renard rouge en peluche. Micah fit de même pour le cadeau de Quinn, et en sortait un violet. « Toi qui parlais de joli renard New Yorkais à la maison pour nos petites filles sophistiquées… » fis-je remarquer à Micah, un sourire tendre sur le visage. Je sortais la peluche du papier, et la tendais à Mary qui l’attrapait aussitôt par la queue qu’elle serrait fort dans sa petite main. Elle la ramenait contre son visage, se frottant contre elle. « Ah ! Là je sais pas si c’est de ton papa ou de moi que tu as hérité ça. Peut-être les deux. » remarquais-je sans réfléchir. « Les queues ça nous connait. »« Ah oui ? Pourquoi ? » demandait la naïveté de Sam. J’espérais qu’elle resterait aussi innocente pendant encore bien des années. Et... que Micah lui répondrait pour moi.
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