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 I See The Light ▽ Micastian

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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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MessageSujet: I See The Light ▽ Micastian   I See The Light ▽ Micastian EmptyDim 17 Mar - 23:08





Sebastian & Micah



« Oui je sais ce que c'est d'avoir la sensation de ne pas exister jusqu'à ce qu'il te regarde, qu'il te touche la main, qu'il se moque de toi. Le but c'est que les autres voient que tu es avec lui... tu es à lui.... »


******

« Micah. »

Micah se figea dans la cuisine. Sa tête pivota vers son père, assit à table. Il était six heures du matin, et l'adolescent venait de rentrer à pas de velours après avoir passé la nuit chez Sebastian.

« Qu'est ce que c'est que cette histoire ? »

« J'avais... envie de lait ? » tenta Micah en désignant la bouteille de lait qu'il venait de chiper dans le frigo.

« Je parle de ça. » Micah écarquilla les yeux avec horreur en voyant son père sortir son propre téléphone de sa poche. Mon dieu, il savait qu'il avait oublié quelque chose. Il se mit à lire l'écran sentencieusement : « Micah Summers, ramène tes jolies fesses tout de suite chez moi et enlève moi mes sous-vêtements... »
« PAPA ! » l'interrompit Micah en en récupérant son téléphone. « C'est quoi ton problème ? Bel exemple de confiance filiale, vraiment ! »
« Est-ce que Sebastian Petterson à la moindre idée de ce que détournement de mineur veut dire ? »
« Je suis majeur depuis six mois. » devant le regard inquisiteur de son père, il ajouta. « Accuse le de ce que tu veux. Je dirais qu'il ne m'a jamais touché. » Et il détestait ça. Il détestait devoir affronter son père. Ça le tuait. Parce qu'il l'aimait, plus que tout au monde, comme Sam. Il aurait fait n'importe quoi pour lui, donné n'importe quoi. Mais pas ça. Pas Sebastian. C'était la limite qu'il s'était promis de ne pas franchir, parce que les petits-amis vont et viennent, alors que la famille reste, sauf que maintenant Micah comprenait. Il comprenait ce que c'était de regarder quelqu'un et de vouloir enlever son cœur de sa poitrine pour le déposer à ses pieds.

« Micah. »
« Papa. »

Son père avait l'air exaspéré, en colère et inquiet. Micah aurait voulu lui dire ce qu'il voulait entendre. Que ce n'était pas ce qu'il croyait. Sauf que c'était exactement ce qu'il croyait, et plus encore. « Il n'est pas question que tu le revois. »

« Tu comptes m'enfermer dans ma chambre ? » répliqua Micah sans ciller. « Parce qu'il n'y a pas d'autre moyen. »
« Est-ce que tu as la moindre idée de l'âge qu'il a ? »
« Je sais. » Oh oui il savait. Parce qu'il était venu chez lui avec de la glace pour son anniversaire, et que le frère de Sebastian avait débarqué à l'improviste avec sa famille. Il les avait surprit en pleine séance de sexe et Micah n'avait jamais eu aussi honte de sa vie. Puis il avait vu Sebastian tenir son neveu dans ses bras, et expliquer à son frère qu'ils étaient ensemble. Charlie avait ris, puis l'avait accepté. Et Micah chérissait chaque souvenir de cette soirée.
« Je ne suis pas d'accord. »
« Ça ne change rien. »

******

Et rien n'avait changé.

Même après que Micah ai déclaré ses sentiments à Sebastian. Il n'avait pas fuit – ce que Micah avait continué de craindre quelques jour après les faits – au contraire, leur première nuit d'amour avait comme renforcé leur idylle. Et pas seulement grâce à la découverte de tout un nouvel horizon sexuel à explorer. D'accord, Micah avait mis à l'épreuve sa théorie selon laquelle ''ça ne peut pas être aussi bien à chaque fois'', résultat ? C'était aussi bien à chaque fois. Quand ce n'était pas mieux. Sérieusement, il envisageait de kidnapper Sebastian et de le séquestrer au lit.

Mais pas ce soir. Ce soir le premier lâché de lanternes du printemps avait lieu au bord de l'océan, et Sebastian l'avait invité à y participer avec lui. L'adolescent ne tenait pas en place. Il était dans une ruelle près du port. C'était une habitude qu'il avait prit, à force de voir leur relation secrète s'établir dans le temps. Sebastian ne voulait pas qu'ils soient publiques. Soit, qu'à cela ne tienne ! Micah ne le touchait pas en publique, mais il n'y avait pas de public quand on connaissait toutes les petites rues de Town Square où voler un baiser en catimini ! Et la ville, il la connaissait comme sa poche. La grande roue illuminait le paysage au loin. Toute la ville avait revêtue les couleurs du printemps. Les fleurs avaient bourgeonnées en même temps que les stands de souvenirs et de nourriture. Le problème, c'est que maintenant même sa ruelle était gorgée de touristes ! Est-ce que c'était vraiment un problème ? Ils allait participer au lâché de lanternes ! Comme un VRAI couple ! Oh mon dieu, c'était trop beau pour être vrai.

Remonté comme une pendule, l'adolescent tapotait nerveusement ses cuisses, adossé à un mur. Un mélange de joie et de crainte bouillonnait en lui comme de la lave en fusion. Et Si Sebastian revenait sur sa décision ? Et s'il décidait de remettre leur coming-out à plus tard ? Une pointe de stress l'aiguillonna tout à coup, immédiatement éclipsée par l'apparition de Sebastian dans son champ de vision. L'adolescent se détacha du mur et s'élança à sa rencontre avec la vivacité d'un chiot retrouvant son maître. « Bonsoir. » lança t-il, un fin sourire aux lèvres et le cœur battant un peu plus vite. Il se stoppa un mètre de lui. Sans rire, il avait envie de lui sauter dessus tant son invitation lui faisait plaisir. Au lieu de ça, Micah noua ses mains dans son dos et s'approcha d'un pas supplémentaire, ses grands yeux vermeils pétillants d'appréhension. « Prêt à rejoindre la fête ? »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: I See The Light ▽ Micastian   I See The Light ▽ Micastian EmptyLun 18 Mar - 1:57





Micah & Sebastian

La Fête du Printemps avait débuté aujourd’hui, et j’oubliais à quel point cette période de l’année était stressante pour les commerçants de la ville. Town Square se transformait en l’un de lieu les plus touristiques de l’Etat pendant cette période, et même si les touristes rapportaient gros, ils étaient aussi exténuants. C’est ce que j’avais entendu dire mes parents pendant des années, mais dans ma jeunesse, je profitais toujours de l’occasion pour faire la fête, sortir avec des amis, faire des tours de manèges en me goinfrant de gaufres. Je n’avais donc jamais réalisé que le printemps pouvait être autre chose que des jolies fleurs partout dans la ville. Mais là, la fête avait à peine commencé que je pouvais voir une influence hors du commun au Morning Coffee. Bien entendu, ce genre d’activité arrivait seulement au moment où je sentais enfin le besoin de vivre en dehors du café. Il y a plusieurs mois, j’aurais été ravi de devoir me plonger dans mon travail du matin jusqu’au soir à servir des centaines et des centaines de clients. Là, j’avais simplement envie de me balader dans la fête foraine avec Micah et Sam, et les aider à récolter le plus grand nombre de peluches possible pour la petite. Je voulais lui offrir une glace qu’elle ferait certainement tomber par terre. Je voulais faire un tour de grande roue amoureusement avec mon compagnon, et l’embrasser lorsque nous atteindrions le sommet de celle-ci. A la place de tout ça, j’allais être coincé au café à servir des boissons chaudes à des inconnus qui allaient tous me demander où se trouvait tel ou tel endroit de la ville. Il fallait que je prenne des vacances. De belles et longues vacances où je pourrais flâner main dans la main le long du ponton de la plage avec l’homme que j’aimais.

Mais malgré mon emploi du temps chargé, il y avait quelque chose qu’il me tenait à cœur de faire. Depuis toujours, j’avais rêvé d’un jour assister au premier lâché de lanternes de la Fête du Printemps avec la personne qui partageait ma vie. J’y étais toujours allé avec ma famille. Même lorsque j’étais à New York, j’étais toujours revenu pour le premier week-end de la fête avec mon frère pour que nous assistions à cet évènement tous ensembles. Je m’étais juré que si je n’étais pas avec eux, c’était avec la personne que j’aimais que je verrais la première lanterne s’envoler dans le ciel. Et cette année, non seulement je n’avais pas ma famille autour de moi, mais surtout, j’avais trouvé la personne qui s’était fait une place dans mon cœur et avec qui je voulais vivre ce moment. J’avais mis du temps à être complètement à l’aise avec mes sentiments pour le jeune homme, sûrement parce que tout avait été si rapide. Mais aujourd’hui, je savais ce que je voulais et ce que je ressentais. Tellement que j’étais prêt à enfin sortir du placard et d’exposer au reste du monde que Micah et moi étions en couple. A partir de maintenant, aucun regard, aucune remarque, ne pourrait me faire douter de ma relation avec le garçon. C’est dans cette optique que j’avais donc rejoint le port, là où allait se dérouler le premier lâché de lanternes du printemps.

Beaucoup de couples s’isolaient pour assister à l’évènement, mais ce soir, je voulais que tout le monde nous voie. Qu’ils soient dérangés ou pas, les badauds autour de nous seraient bien obligés de reconnaitre que Micah et moi étions ensemble, heureux de l’être, et honteusement amoureux l’un de l’autre. J’avançais excité ce soir-là le long du bord de mer, guettant les alentours jusqu’à reconnaitre la silhouette familière de mon amant. Je le reconnaissais finalement dans l’une des ruelles où nous avions l’habitude de nous voler quelques baisers. Aujourd’hui, cette dernière était noire de monde, et je ne pouvais plus m’en réjouir. Je rejoignais alors rapidement le jeune homme qui fit de même, et je le vis s’arrêter à un bon mètre de distance de moi. « Bonsoir. » me lançait-il. Je le sentais presque aussi excité que moi, et m’amusais de le voir garder cet écart entre nous. « Bonsoir. » répondais-je alors simplement, souriant et amusé de toute cette situation. Je le vis lier ses mains dans son dos, et réduire d’un pas l’espace entre nous. Mon regard le scruta de bas en haut, et j’adoptais un sourire un coin en le voyant presque… hésitant à m’approcher. Je l’avais déjà prévenu que j’étais prêt à ce que nous nous montrions au reste de la ville. Seulement, le garçon devait certainement penser que j’avais changé d’avis. Et ne pas l’approcher à cet instant devait renverser ses craintes.

« Prêt à rejoindre la fête ? » demanda-t-il finalement, sans bouger. J’avançais alors d’un pas, me retrouvant à quelques centimètres de lui. Je plongeais mon regard dans le sien, et hochais positivement la tête. « Absolument. Il y a juste un… petit truc que j’aimerais faire d’abord. » Je n’attendais pas plus longtemps pour enfin réduire l’espace entre nous, et coller mes lèvres aux siennes. Pour la première fois, j’embrassais avec envie l’homme qui comptait tant pour moi, et qui me faisais oublier toutes les critiques qu’on pourrait nous faire. Je menais l’une de mes mains dans sa nuque, l’autre sur ses hanches, et rapprochais toujours un peu plus nos deux corps alors que je prolongeais notre baiser. J’avais l’impression de goûter à ses lèvres comme pour la première fois. Je redécouvrais leur goût, leur douceur contre les miennes. Ce n’est qu’après une longue étreinte que je me décollais de lui pour murmurer contre son visage : « Je suis désolé d’avoir mis autant de temps avant d’avoir le courage de faire ça… ». Je regardais tendrement mon amant pendant quelques secondes, appréciant la manière dont son regard se posait sur moi. Je finissais par poser un dernier baiser sur ses lèvres avant de complètement me détacher de lui. J’attrapais rapidement sa main de la mienne, et entrelaçais nos doigts. Je ne faisais pas attention aux regards qui s’étaient posés sur nous, et entrainais le jeune homme en dehors de la ruelle. « Le premier lâché de lanternes du printemps a toujours été quelque chose de spécial et d’important pour moi. C’était un peu… une tradition familiale. » commençais-je calmement, déambulant dans le port, évitant de bousculer les nombreux passants autour de nous. « C’est pour ça que… je suis réellement heureux de passer cette soirée avec toi. Surtout… dans ces conditions. » avouais-je en désignant d’un signe de main nos doigts entrelacés, signe de notre… première sortie publique. « J’ai envie… qu’on crée nos propres traditions ensemble. » Et lancer une lanterne en amoureux avec Micah me semblait être un rituel que je serais ravi d’effectuer année après année à partir de maintenant.
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MessageSujet: Re: I See The Light ▽ Micastian   I See The Light ▽ Micastian EmptyLun 18 Mar - 15:42





Sebastian & Micah


Micah attendait. Ce n'était pas un sentiment nouveau, Sebastian le faisant attendre, vouloir chaque chose. Finalement il s'approcha, quelques petits centimètres séparaient leurs corps. Ses yeux brillants de ne le quittaient pas, happés par sa présence et par cette assurance nouvelle qui émanait de lui. « Absolument. Il y a juste un… petit truc que j’aimerais faire d’abord. » Le cœur de Micah bondit dans sa poitrine, lorsqu'il déposa ses lèvres sur les siennes dans un baiser au tendre goût d'évidence. Chacun de ses doutes céda sous l'intensité de ce bref échange, et Micah hissa une main sur le visage de Sebastian, l'emprisonnant de ses doigts comme pour le retenir à jamais. Son autre main serpenta doucement sur son cœur, à la fois serein et ému. Il chercha ses lèvres à son tour, les captura, amplifia l'embrassade alors que tout son corps se pressait contre celui de son amant.

Une fois le baiser rompu, la voix de Sebastian se fit entendre à nouveau. « Je suis désolé d’avoir mis autant de temps avant d’avoir le courage de faire ça… » Micah lui sourit et déposa son index sur ses lèvres. « T'excuses pas. » dit avec légèreté. Il rapprocha ensuite sa bouche de son oreille et confia un ton plus bas. « Ça valait la peine d'attendre. » Puis ils échangèrent un dernier baiser, et Sebastian les entraina hors de la ruelle, main dans la main. Micah jetait des regards exaltés partout autour de lui. Est-ce qu'on les regardait ? Waah, les gens allaient savoir qu'ils étaient ensemble ! Il serra un peu plus la main de Sebastian et observa son profil tout en marchant. Son regard oscillait entre son visage et leurs doigts entrelacés, comme s'il avait encore du mal à réaliser. « Le premier lâché de lanternes du printemps a toujours été quelque chose de spécial et d’important pour moi. C’était un peu… une tradition familiale. C’est pour ça que… je suis réellement heureux de passer cette soirée avec toi. Surtout… dans ces conditions. » Micah hocha la tête. Lui aussi il avait l'habitude de venir en famille. Sam adorait les lâchés de lanternes et il devrait revenir avec elle. Ils iraient ensemble après la fête foraine, mais ça ne serait pas pareil sans maman. Et entre leur dispute récente et le manque de sa mère, leur père ne viendrait sans doute pas non plus. Peut-être que Sebastian pourrait venir avec eux s'il n'était pas trop occupé par le Morning Coffee ? Micah ouvrit la bouche pour proposer, mais Sebastian reprit. « J’ai envie… qu’on crée nos propres traditions ensemble. » Créer leurs propres traditions, voilà une idée qui trouvait écho dans ce qu'il s'apprêtait à proposer. Micah sourit pour lui-même, heureux de constater qu'ils s'incluaient mutuellement dans les projets de l'autre.

Il n'était pas le plus heureux des ados, mais il s'en accommodait. Il avait appris à cacher ses faiblesses derrière son impertinence et à aller de l'avant, toujours. C'était tout ce qui l'avait fait tenir avec l'espoir de retrouver sa mère. Et puis Sebastian était arrivé, et il lui avait donné l'envie de faire plus que tenir. A ses côtés, Micah réapprenait à vivre. Cette soirée en était l'exemple parfait. Micah avait trépigné comme une collégienne pendant des jours. Bon sang, il était ridicule, mais c'était tellement bon.

« Bouge pas. » intima l'adolescent en lâchant la main de Sebastian. Il se faufila dans la foule à quelques mètres de là et commanda une gaufre à un stand de nourriture. De retour avec son trophée nappé de chocolat et d'un gros monticule de chantilly, le jeune homme en tendit un coin à Sebastian. « Nouvelle tradition numéro un ! Partager une gaufre ! » Il croqua dedans à son tour, puis grimpa sur un muret et porta son regard sur l'océan. Pour l'instant seule la lune reflétait de pâles rayons sur l'onde calme, en un étrange contraste avec les idées qui fusaient par dizaines dans l'esprit de Micah. « J'aimerai aller là où tu vivais avant. » dit-il tout en se retournant en équilibre pour regarder Sebastian. « On visiterait New York. Tu me ferais voir où était ton loft, et on irait regarder la ville du haut de l'Empire State Building. Après ça, on irait se promener main dans la main à Central Park et en fin de journée on irait dîner dans un restaurant français. Je pendrais un dessert qui en jette comme... de la mousse au cioccolato bianco. » Il avait fait un mélange français-italien avec un accent à couper au couteau, juste parce qu'il avait entendu ça dans une émission et que ça l'avait fasciné. Il avait même essayé d'en refaire chez lui. « On irait voir ton frère aussi ! Et je te regarderai t'occuper de Jamie, parce que ta photo devrait être ajoutée à côté du mot adorable dans le dico quand tu le tiens dans tes bras, et que j'adore voir ça. » Il marqua une pause et eut un rire futile. « C'est la tradition numéro deux ! » expliqua Micah en déposant précautionneusement la serviette en papier et leur gaufre sur le muret. « Tu dois dire un rêve, n'importe lequel ! Réalisable ou pas, et on a jusqu'à l'année prochaine pour essayer de le réaliser. » L'adolescent reprit les mains de Sebastian dans les siennes et porta ses phalanges à ses lèvres pour les embrasser. « Alors monsieur Petterson, à ton tour. A quoi tu rêves pour cette année ? »


Dernière édition par Micah B. Summers le Lun 18 Mar - 20:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I See The Light ▽ Micastian   I See The Light ▽ Micastian EmptyLun 18 Mar - 19:16





Micah & Sebastian

« Ça valait la peine d'attendre. » me rassurait Micah alors que je m’excusais d’avoir été un tel idiot si longtemps. Mes doutes et mes peurs constants m’avaient toujours empêché de profiter de notre couple complètement. J’avais envie de dire à tout le monde que j’avais un homme dans ma vie, et que celui-ci arrivait à me rendre heureux comme personne n’y était encore arrivé. A chaque fois qu’on me faisait des propositions au café, j’avais envie de répondre que j’étais pris, et en couple avec un homme merveilleux. A chaque fois que les clients les plus habitués, ceux que je connaissais depuis mon enfance, me demandaient comment j’allais, je voulais leur dire que j’étais comblé et amoureux. Pourtant je m’étais toujours mis des barrières, apeurés qu’un jour une remarque de trop me fasse regretter mon bonheur. Toutes les personnes qui connaissaient notre secret s’étaient fait un plaisir de faire des remarques désobligeantes, même si au final ils l’avaient accepté et étaient heureux pour nous. Seulement, même si les gens qui me sont le plus proche sont fait un plaisir de critiquer mes choix, les inconnus qui ne vivent que de ragots à longueur de journée ne risquaient pas de se priver de vider leur sac. J’allais donc désormais devoir affronter les « Tu les prends au berceau maintenant ? » entre autres blagues sur le fait que j’étais avec un garçon. Il m’avait fallu hélas trop longtemps pour me rendre compte que toutes ces remarques ne sauraient m’atteindre. Pas lorsque j’étais si heureux avec Micah, et qui me regardait avec tant d’amour. Peu m’importait les ragots et les jugements lorsque je pouvais fièrement me balader main dans la main en ville avec l’homme qui partageait ma vie. Alors oui, ça valait la peine d’attendre. Et maintenant, ça valait la peine d’affronter le reste du monde.

Nous marchions alors main dans la main, et je sentais le regard de mon compagnon se poser sur mon visage. J’appréciais cette nouvelle proximité entre nous. Ça avait toujours été un supplice de garder mes distances lorsque nous nous baladions ensemble, sortant les chiens, ou emmenant Sam au parc, obligés de nous cacher au fin fond d’une ruelle ou derrière un arbre pour nous voler quelques baisers. A présent, je pouvais apprécier sa main dans la mienne, ou encore me pencher autant que je le désirais pour embrasser sa joue ou ses doigts que je portais à mes lèvres. Mais notre proximité fut de courte durée, car Micah se décida à m’abandonner quelques instants. « Bouge pas. » me demanda l’adolescent avant de se fondre dans la foule. J’allais rejoindre un muret près de nous en attendant qu’il revienne. Très rapidement, je le vis réapparaitre, et ne pus m’empêcher de rire en voyant ce qu’il avait en main. « Nouvelle tradition numéro un ! Partager une gaufre ! » s’exclama-t-il en m’incitant à mordre dans la gaufre. Je m’exécutais, et l’aidais à ce qu’il grimpe sur le muret à côté de moi. Je guettais mon compagnon du coin de l’œil, celui-ci semblait hypnotisé par l’océan en face de nous. « J'aimerai aller là où tu vivais avant. » lâcha-t-il d’un coup avant de porter son regard sur moi. Je le regardais interrogatif, attendant qu’il poursuive alors que j’attrapais de la chantilly d’un revers de doigt, et la portais à mes lèvres. « On visiterait New York. Tu me ferais voir où était ton loft, et on irait regarder la ville du haut de l'Empire State Building. Après ça, on irait se promener main dans la main à Central Park et en fin de journée on irait dîner dans un restaurant français. Je pendrais un dessert qui en jette comme... de la mousse au cioccolato bianco. » Je riais à l’écoute de son magnifique accent, et souriais de leur voir si passionné à l’idée de visiter New York avec moi. Si Town Square c’était chez moi, New York avait une place spéciale dans mon cœur. J’avais appris à être indépendant là-bas, j’avais découvert ma passion pour l’architecture, j’avais fait des rencontres incroyables, et… c’était là que se trouvait les derniers membres de ma famille. En parlant d’eux… « On irait voir ton frère aussi ! Et je te regarderai t'occuper de Jamie, parce que ta photo devrait être ajoutée à côté du mot adorable dans le dico quand tu le tiens dans tes bras, et que j'adore voir ça. » Je l’entendis pousser un petit rire, et fis de même. J’ignorais que Micah pensait ça de moi. Il faut dire qu’à chaque fois que j’avais le petit dans les bras, j’en oubliais un peu le monde extérieur, et ne faisais pas attention au regard que mon amant pouvait poser sur nous. « C'est la tradition numéro deux ! » expliqua-t-il finalement, posant la gaufre sur le muret. « Ça me plait comme programme. » commençais-je en caressant du bout des doigts l’avant-bras de mon compagnon. « Et à vrai dire, j’ai toujours mon loft là-bas, donc je pourrais faire plus que te montrer où il était. J’avais chargé mon frère de le vendre pour moi, mais je crois qu’il garde toujours l’espoir secret qu’un jour je retournerai vivre à New York, donc il n’a pris aucune mesure pour trouver un acheteur. » Je marquais une courte pause, jetant un coup d’œil à la ville derrière moi, mais fixant surtout le jeune homme à mes côtés. « Mais j’ai vraiment pas l’intention d’y retourner. Sauf pour te faire visiter, évidemment. On pourrait peut-être y aller avec Sam aussi. Ça lui ferait surement plaisir de découvrir New York. Sauf si tu me veux pour toi tout seul… » lançais-je, en donnant un coup de pied joueur dans celui de Micah. Je savais que les deux Summers n’avaient jamais mis les pieds dans une telle ville, et j’aurais adoré pouvoir leur offrir ça. Plus que pour leur faire plaisir, je voulais leur montrer un endroit qui me tenait à cœur, et qui avait contribué à faire de moi l’homme que j’étais à ce jour.

« Tu dois dire un rêve, n'importe lequel ! Réalisable ou pas, et on a jusqu'à l'année prochaine pour essayer le réaliser. » m’annonça Micah, prenant mes mains dans les siennes, et en embrassant les phalanges. « Alors monsieur Petterson, à ton tour. A quoi tu rêves pour cette année ? » Je l’observais baiser mes doigts, prenant mon temps pour réfléchir à un rêve que je voulais réaliser. J’en avais énormément, mais la plupart ne devait certainement pas être dits à haute voix, et ne serait pas réalisable au cours de cette année. « Eh bien… je rêve toujours de te faire aimer le café. » avouais-je, amusé, avant de lui voler un baiser. Puis un second. Puis un troisième. « Je sais, je rêve peut-être un peu grand. » remarquais-je en me détachant à contre cœur de ses lèvres. « Non plus sérieusement, je sais pas si c’est un rêve… mais je veux vraiment vendre mon loft. J’ai l’impression qu’il me retient de vivre réellement ici. Je n’ai pas besoin d’un logement à New York. J’aurais l’impression… d’avoir une issue de secours sur ma vie à Town Square. Et ce n’est pas ce que je veux. Mon futur est ici. » Avec toi. « On parle plus des souhaits à réaliser avant la fin de l’année… mais je veux créer une famille ici. Je veux pouvoir emmener mes enfants à la fête du printemps. Je veux… que comme moi ils fassent leur premier pas au Morning Coffee ! » Je me rendais soudainement compte que je m’étais éloigné du sujet de départ, et pour la première fois dans notre relation, c’était moi qui devais être en train d’effrayer Micah. « Exc – excuse-moi… je ne veux pas te faire peur avec ça. Il est sûrement trop tôt pour que j’aborde ce genre de sujet. C’est juste… c’est ça mes rêves. Je ne sais pas si j’en ai… à court-terme. Mais sur le long terme c’est de ça que j’ai envie. Et… je voulais juste que tu le saches. » Parce que je pensais de plus en plus à l’avenir, et au fait que je voulais que Micah soit à mes côtés dans celui-ci. Et je savais ce dont j’avais envie dans les années à venir. Je me raclais la gorge, quelque peu gêné, et me retirais de sur le muret, tendant une main à mon compagnon pour qu'il me suive : « On devrait peut-être aller chercher une lanterne. Le lâché devrait plus tarder… ».
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MessageSujet: Re: I See The Light ▽ Micastian   I See The Light ▽ Micastian EmptyMar 19 Mar - 2:55





Sebastian & Micah


Si Charlie nourrissait vraiment l'espoir que Sebastian revienne vivre à New York, il fallait d'urgence que Micah contrecarre ses éventuels plans de persuasion pour le ramener au bercail. Il aimait bien Charlie, même si leur première rencontre n'avait pas été des plus glorieuse et qu'il l'avait traité de coup d'un soir. Micah n'était pas rancunier. Mais de là à le laisser emmener Sebastian à des milliers de kilomètres de lui... Non. Petterson ou non, pas question de laisser ça arriver. « Mais j’ai vraiment pas l’intention d’y retourner. Sauf pour te faire visiter, évidemment. On pourrait peut-être y aller avec Sam aussi. Ça lui ferait surement plaisir de découvrir New York. Sauf si tu me veux pour toi tout seul… »

Micah esquissa un sourire et raya la guerre contre Charlie de ses préoccupations pour se concentrer sur Sam. « En fait, j'envisageais de négocier pour déguster ma mousse sur ton corps, ce qui risque d'être compromis avec Sam. » avoua t-il avec une moue faussement coupable, avant de déposer un baiser la joue de Sebastian pour le remercier d'avoir pensé à sa sœur. « Elle adorera voir New York. »

Puis ce fut au tour de Sebastian de formuler son rêve pour l'année à venir. Qu'est-ce qu'un homme qui avait tout pouvait bien désirer ? « Eh bien… je rêve toujours de te faire aimer le café. » Micah arqua un sourcil moqueur. « Hmm, alors là... » Non il ne pouvait pas le faire taire avec un baiser, c'était de la triche ! « ...tu rêves. » Un autre baiser, bien essayé. « Jamais. » conclut-il en abandonnant ses lèvres pour la troisième fois. « Je sais, je rêve peut-être un peu grand. » L'adolescent récupéra sa gaufre, amusé. « J'aime les hommes ambitieux. »

« Non plus sérieusement, je sais pas si c’est un rêve… mais je veux vraiment vendre mon loft. J’ai l’impression qu’il me retient de vivre réellement ici. Je n’ai pas besoin d’un logement à New York. J’aurais l’impression… d’avoir une issue de secours sur ma vie à Town Square. Et ce n’est pas ce que je veux. Mon futur est ici. » Bon, ce n'était pas vraiment un rêve. Et Micah avait l'impression d'un message implicite caché entre les lignes. Son futur était ici ? Est-ce qu'il parlait d'eux ou juste de sa volonté définitive de faire vivre le Morning Coffee et de tirer un trait sur sa vie de New Yorkais ? Sebastian était resté nébuleux sur ses sentiments, sans jamais les confier. Est-ce qu'il lui faisait une espèce de déclaration sous-entendue ?... Micah mordit pensivement dans sa gaufre, tandis qu'il poursuivait. « On parle plus des souhaits à réaliser avant la fin de l’année… mais je veux créer une famille ici. Je veux pouvoir emmener mes enfants à la fête du printemps. Je veux… que comme moi ils fassent leur premier pas au Morning Coffee ! » Micah avala de travers. Oh mon dieu ! Ça c'était une déclaration ! Un déclaration... d'intentions ! D'intention de famille et d'enfants. Et il toussait comme un perroquet malade en réponse. Génial. « Exc – excuse-moi… je ne veux pas te faire peur avec ça. Il est sûrement trop tôt pour que j’aborde ce genre de sujet. C’est juste… c’est ça mes rêves. Je ne sais pas si j’en ai… à court-terme. Mais sur le long terme c’est de ça que j’ai envie. Et… je voulais juste que tu le saches. » Son morceau de gaufre avalé, l'adolescent riva des yeux ronds sur Sebastian qui se détachait du mur et lui tendait la main. « On devrait peut-être aller chercher une lanterne. Le lâché devrait plus tarder… » Qu'est ce qu'il lui faisait là ? Il fuyait ?

Micah sauta du muret et attrapa sa main. « T'as conscience que tu vas pas pouvoir changer de sujet si facilement j'espère ? Tu viens de me parler d'enfants ! » Il fallait qu'il le dise à voix haute, juste pour que le tissu du monde reste à jamais imprégné de ce moment. « D'enfants, que tu voudrais – avec moi. C'est bien ce que tu voulais dire ? J'étais bien inclus dans le projet ? » Le cœur de Micah était en pleine surcharge. Comme si Sebastian y avait planté deux pinces et balancé un électrochoc directement à l'intérieur. Il était à la fois heureux et terrifié. Mais de ce genre de peur qui donne des ailes. Du genre de peur qu'il avait déjà guérie en songeant qu'où qu'ils y aillent, ils iraient ensemble. « Parce que j'adore les enfants. J'ai changé les couches de Sam, je l'emmène à l'école et je garde la fille du patron du Fitzgerald's. J'ai un super CV, n'importe quel enfant voudrait de moi ! Et j'ai toujours voulu une grande famille, avec plein de bébés. » Il ralenti le pas inconsciemment, plongé dans des pensées plus terre à terre. Il ne savait même pas qui il était vraiment au fond. Il recommençait seulement à vivre auprès de Sebastian. Il n'avait pas fait d'études. Il n'était pas devenu indépendant, ou plutôt il avait été obligé d'essayer de le devenir. Le reste du temps il marchait aux coups de sang, et élaborait des plans foireux qui d'une manière totalement hors de contrôle lui permettaient de s'en sortir plutôt bien. La vie de Micah se résumait à système D géant, et dans ce micmac incroyable, sa petite sœur avait l'air à peu près heureuse et stable – et saine d'esprit aussi. Mais un bébé ?

« J'sais bien qu'on a pas le même âge... » reprit-il au bout d'un moment. En fait cet aspect de leur relation ne lui avait même pas effleuré l'esprit auparavant. Sebastian avait les attentes d'un homme de vingt-cinq ans, et Micah celles d'un ado de dix-huit. D'accord, mais hmm... entre leur toute première sortie publique en tant que couple, et les attentes familiales de Sebastian, ils avaient grillés une étape – comment dire ? Importante pour Micah ? « Écoute, c'est ton rêve. Pas pour l'année nécessairement mais c'est quand même ce qui t'est venu à l'esprit. » Cette fois l'adolescent se stoppa tout net et obligea son petit-ami – oui Micah avait un petit-ami – à se retourner pour lui faire face. « Si on oublie le côté rapide et les quarante-sept étapes qu'on vient de griller en trente secondes, alors que la plupart des couples y passent plusieurs années – on est un couple. J'osais même pas le dire avant ! Bref ! J'veux pas avoir l'air de chipoter sur un détail, mais au milieu de la foule de détails qui viennent de passer à la trappe y'en a quand même un qui me – » Micah s'interrompit tout à coup. Attendez qu'est ce qu'il faisait là ? Est-ce qu'il essayait de lui faire dire qu'il l'aimait ? Et – comment c'était possible qu'il lui parle d'enfants alors qu'il n'était même pas capable de lui dire ce qu'il ressentait ? Sebastian était une énigme. Une énigme atteinte de constipation sentimentale au stade terminal. Ou alors il ne l'aimait pas ? Du moins, pas autant que lui ?

Complètement perdu, l'adolescent secoua la tête avec impuissance et baissa les yeux pour fixer un point au sol. « Laisse tomber, c'est pas grave. »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: I See The Light ▽ Micastian   I See The Light ▽ Micastian EmptyMar 19 Mar - 16:00





Micah & Sebastian

Micah m’avait perturbé avec ses histoires de rêve. J’en avais toujours eu à long-terme, je voulais me marier, fonder une famille, la voir grandir, faire un boulot qui me plaisait. Je n’avais pas de réelles volontés précises sur les mois à venir. Sauf une que je n’étais pas prêt à lui dire. Mais à me retenir d’avouer la seule chose que je désirais avant la fin de l’année, je m’étais égaré dans mes pensées. J’avais parlé d’enfants ! Mais qu’est-ce qu’il m’avait pris ? On était ensemble depuis même pas deux mois, et j’étais déjà en train de lui dire que dans un futur plus ou moins proche, je voulais des enfants, de préférence que je pourrais élever avec le jeune homme. Le pauvre n’était pas encore majeur, devait déjà s’occuper de sa sœur comme de sa propre fille, et luttait pour maintenir la tête hors de l’eau. Comment j’avais pu lui mettre cette pression sur les épaules ? Certes j’avais la volonté d’être le plus honnête possible avec lui, mais pas si ça avait pour conséquence de l’effrayer. J’essayais donc de faire comme si je n’avais rien dit, et tentais tant bien que mal de m’échapper de toute cette situation. Ce qui n’était évidemment pas du goût de Micah. « T'as conscience que tu vas pas pouvoir changer de sujet si facilement j'espère ? Tu viens de me parler d'enfants ! » m’annonça-t-il en attrapant la main que je lui tendais. Je fermais longuement les yeux, espérant qu’une fois ouverts, toute cette situation aurait disparu. « D'enfants, que tu voudrais – avec moi. C'est bien ce que tu voulais dire ? J'étais bien inclus dans le projet ? » Loupé. Je lançais un regard intrigué à Micah, et murmurais un léger : « Bien sûr que tu étais inclus. ». J’étais idiot, mais pas au point de lui parler de mes projets si je ne voulais pas l’inclure dans ceux-ci.

« Parce que j'adore les enfants. J'ai changé les couches de Sam, je l'emmène à l'école et je garde la fille du patron du Fitzgerald's. J'ai un super CV, n'importe quel enfant voudrait de moi ! Et j'ai toujours voulu une grande famille, avec plein de bébés. » reprit-il avant de ralentir le pas. Je suivais sa cadence, n’osant pas commenter ses paroles. Je savais qu’il était génial avec les enfants, ça ne faisait que grossir l’envie que j’avais de fonder une famille avec lui. Mais ce n’était pas un fardeau que je pouvais lui imposer maintenant. Je sentais Micah en pleine réflexion, et posais un regard inquiet sur lui. Même s’il ne s’était pas enfui plus tôt, peut-être que la panique lui arrivait enfin et qu’il réalisait quel petit-ami anormal j’étais. Le garçon n’avait certainement pas espéré que notre relation allait se dérouler ainsi le jour où il m’avait embrassé pour la première fois. Dans quoi est-ce que j’étais en train de l’embarquer ? « J'sais bien qu'on a pas le même âge... » C’était bien là tout le problème. Je me fichais bien de notre différence d’âge, mais on ne pouvait pas ignorer le fait qu’on était à deux stades différents de nos vies et que nous n’avions certainement pas les mêmes attentes l’un envers l’autre. « Écoute, c'est ton rêve. Pas pour l'année nécessairement mais c'est quand même ce qui t'est venu à l'esprit. » reprit-il en forçant notre arrêt, et me positionnant en face de lui. Je plongeais mon regard dans le sien, et acquiesçais timidement ses paroles d’un hochement de tête. « Si on oublie le côté rapide et les quarante-sept étapes qu'on vient de griller en trente secondes, alors que la plupart des couples y passent plusieurs années – on est un couple. J'osais même pas le dire avant ! Bref ! J'veux pas avoir l'air de chipoter sur un détail, mais au milieu de la foule de détails qui viennent de passer à la trappe y'en a quand même un qui me – » Il se coupa net. J’attendis quelques secondes qu’il reprenne, mais rien ne venait. « Quoi ? Qui te quoi Micah ? » J’avais horreur qu’il n’aille pas au bout de ses pensées. L’une des choses que je désirais le plus dans notre relation était qu’on ose se dire ce qu’on avait sur le cœur, sans avoir à filtrer le moindre détail qui nous dérangeait. « Laisse tomber, c'est pas grave. » conclut-il, presque dépité, en baissant son regard.

Je restais immobile un instant, réfléchissant à ce que je devais faire pour arranger les choses. Finalement, c'est plutôt par instinct que je glissais mes paumes sous la mâchoire de Micah pour le forcer à relever la tête et à me regarder. « Ok, écoute-moi une minute. Ou même plusieurs parce que j’ai le sentiment que ça va être long. » Il était temps d’être parfaitement honnête, et ça risquait de durer un moment. « J’ai pas mal de choses à avouer, et… j’ai conscience que ça peut être effrayant. Et tu pourras t’enfuir dès que j’aurais fini, je t’en voudrais pas. Juste… écoute moi jusqu’au bout, d’accord ? » Je soufflais longuement, et faisais glisser mes doigts le long de ses bras, jusqu’à attraper ses mains et les serrer dans les miennes. Je fixais ce contact un bref instant avant de rediriger mon regard vers le jeune homme. « Si j’ai organisé cette soirée c’est parce que j’avais besoin d’enfin t’avouer certaines choses. Ça fait déjà quelques temps que j’ai réalisé mes sentiments et mes intentions envers toi. Mais tu me connais, j’attendais une occasion cliché et romantique pour me donner le courage de tout de dire. » Même si je savais que ma déclaration serait acceptée par mon compagnon, peu importe les circonstances, j’avais besoin de rendre cet instant spécial. Et les lanternes m’avaient paru être le moment le plus adéquate pour ça. « Micah, je veux créer des traditions avec toi. Des choses qu'on répéterait... année après année. Je veux… j’ai même avoué que je voulais créer une famille avec toi. J’arrive plus à organiser ma vie sans t’inclure dedans. Et pas seulement toi, mais Sam aussi. Je peux même plus faire mes courses sans me demander ce que vous aimeriez manger avec moi ! » avouais-je, à la fois amusé et ahuri par mes propres réalisations. « Le truc c’est qu’en effet… on a pas le même âge. Et même si ça me pose vraiment aucun problème, j’ai peur que mes attentes t’effraient. Mais… quand je parle d’enfant… ça veut pas dire que je les veux maintenant. Ni même dans un, deux, ou trois ans. » Quoique. « Enfin, ça me dérangerait pas. Mais ce que j’essaye te dire… c’est que je peux attendre. T’as dix-huit ans. Et même si tu aimes les enfants, ça ne veut pas dire que t’en voudras tout de suite. Et… ça ne me pose pas de problème. Parce que tout ce que je sais, c’est que j’en veux. Mais surtout j’en veux… avec toi à mes côtés. Et pour ça je serais prêt à attendre dix ans s’il le fallait. » Je lâchais furtivement ses mains, et les portais à mon visage, comme pour relâcher la pression que je créais moi-même. Pourquoi j’étais aussi stressé ? « J’ai l’impression de te demander en mariage, excuse-moi. » grommelais-je derrière mes mains. Je découvrais finalement mon visage, et attrapais à nouveau les mains de Micah. Je regardais autour de nous, et jugeant qu’il y avait bien trop de monde nous entourant pour que je continue à me confesser ainsi, guidais le jeune homme près d’un bout de muret vide.

« Il est sûrement trop tôt dans notre relation pour que j’ai toutes ses envies avec toi. » reprenais-je enfin. « Mais je peux pas m’en empêcher. Je te forcerai jamais à rien. On a peut-être brulé quelques étapes, mais on peut prendre tout notre temps à partir de maintenant si tu en as besoin. Mais… » J’oubliais de dire quelque chose. J’étais tellement obnubilé par l’idée de rassurer Micah sur le fait que malgré toutes mes envies, tout pouvait être vu sur du très long terme, que j’oubliais ce qu’il voulait réellement entendre. « Je t’aime. » avouais-je enfin, avec un tel naturel et une telle facilité que je me demandais pourquoi je n’avais pas eu le courage de le faire plus tôt. Mais wow, c’était libérateur. « J’aurais sûrement du dire ça en premier. » remarquais-je dans un petit rire. « Mais je t’aime Micah. Toute cette soirée était l’occasion pour moi de te l’avouer enfin. J’ai juste été… perturbé par ces histoires de rêves. » Il ne fallait jamais me lancer sur ça. J’avais passé toute ma vie à espérer un jour pouvoir avouer à la personne que j’aimais tout ce que je désirais avec elle. Et j’étais enfin en face de cette personne. « Je voulais te le dire lorsqu’on aurait lancé notre lanterne ensemble. Je voulais te serrer dans mes bras et te le murmurer à l’oreille alors qu’on aurait regardé le ciel rempli de lumières en face de nous… » Mais mes plans avaient été quelque peu détournés, et finalement… c’était peut-être pas plus mal. Je me sentais enfin le cœur léger, libéré d’avoir dit ce que j’éprouvais à Micah. « Maintenant tu sais tout. Et… tu peux t’enfuir si tu veux. ».
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: I See The Light ▽ Micastian   I See The Light ▽ Micastian EmptyMer 20 Mar - 4:01





Sebastian & Micah


« Ok, écoute-moi une minute. Ou même plusieurs parce que j’ai le sentiment que ça va être long. » Des doigts glissés sous son menton l'obligèrent à relever la tête. « J’ai pas mal de choses à avouer, et… j’ai conscience que ça peut être effrayant. Et tu pourras t’enfuir dès que j’aurais fini, je t’en voudrais pas. Juste… écoute moi jusqu’au bout, d’accord ? » Micah hocha la tête silencieusement, et baissa les yeux sur leurs mains jointes gentiment en un contact permanent entre eux, qui le gardait ancré dans leur cocon, en sécurité. L'empêchait de se perdre en énièmes conjectures sur les sentiments de son amant. C'était ce qui lui manquait tant avant. Lorsqu'ils ne pouvaient pas se dévoiler en public : cette connexion constante, ce besoin tactile de Sebastian. « Si j’ai organisé cette soirée c’est parce que j’avais besoin d’enfin t’avouer certaines choses. Ça fait déjà quelques temps que j’ai réalisé mes sentiments et mes intentions envers toi. Mais tu me connais, j’attendais une occasion cliché et romantique pour me donner le courage de tout de dire. » avoua t-il, le comploteur. Le romantisme de la soirée sélectionnée pour leur première sortie de couple officielle n'avait pas échappée à Micah. Mais de là à penser qu'il avait prévu plus. Il n'était pas devin, et pourtant ça lui aurait épargné bien des palpitations ce soir. « Micah, je veux créer des traditions avec toi. Des choses qu'on répéterait... année après année. Je veux… j’ai même avoué que je voulais créer une famille avec toi. J’arrive plus à organiser ma vie sans t’inclure dedans. Et pas seulement toi, mais Sam aussi. Je peux même plus faire mes courses sans me demander ce que vous aimeriez manger avec moi ! » Micah ne pu s'empêcher de sourire en imaginant Sebastian s'arrêter devant les paquet de céréales que Sam affectionnait tant. Puis son esprit revint sur ses mots. Une famille. Il voulait créer une famille avec lui. Une onde de plaisir vertigineux le fit frissonner. Il l'aimait avec tant d'abandon et de tendresse que cette affirmation n'éveillait aucune crainte. Pourtant Sebastian semblait le penser bien qu'il n'ai pas fuit la première fois. Il avait cette petite ride soucieuse entre les sourcils qui voulait dire qu'il n'en avait pas fini. « Le truc c’est qu’en effet… on a pas le même âge. Et même si ça me pose vraiment aucun problème, j’ai peur que mes attentes t’effraient. Mais… quand je parle d’enfant… ça veut pas dire que je les veux maintenant. Ni même dans un, deux, ou trois ans. Enfin, ça me dérangerait pas. Mais ce que j’essaye te dire… c’est que je peux attendre. T’as dix-huit ans. Et même si tu aimes les enfants, ça ne veut pas dire que t’en voudras tout de suite. Et… ça ne me pose pas de problème. Parce que tout ce que je sais, c’est que j’en veux. Mais surtout j’en veux… avec toi à mes côtés. Et pour ça je serais prêt à attendre dix ans s’il le fallait. » Il relâcha ses main pour... les porter à son visage ? « J’ai l’impression de te demander en mariage, excuse-moi. » Micah étouffa un rire « On pourrait commencer par là. » remarqua t-il avec malice. Un peu pour détendre l'atmosphère aussi. Sebastian était – Micah avait envie de le prendre dans ses bras et de lui jurer que tout allait bien, mais il devait l'écouter jusqu'au bout d'abord alors il se retenait. Sebastian jeta un coup d'œil autour d'eux et l'emmena à l'écart de la foule et du passage.

« Il est sûrement trop tôt dans notre relation pour que j’ai toutes ses envies avec toi. Mais je peux pas m’en empêcher. Je te forcerai jamais à rien. On a peut-être brulé quelques étapes, mais on peut prendre tout notre temps à partir de maintenant si tu en as besoin. Mais… » « Mais quoi ? » demanda l'adolescent, suspendu à ses lèvres. « Je t’aime. » Quelque chose changea dans le cœur de Micah, ou plutôt se remit en place. Il voulait sourire et se jeter à son cou, animé d'une joie sauvage et d'une sérénité toute neuve. Ces mots, il les avait tant attendus, espérés, pour enfin lui donner sa confiance, se libérer de ses chaines, accepter ses doutes, sans peur. Plus fort de la certitude d'être aimé de Sebastian. La seule dont il ai réellement besoin pour affronter tout le reste. « J’aurais sûrement du dire ça en premier. Mais je t’aime Micah. Toute cette soirée était l’occasion pour moi de te l’avouer enfin. J’ai juste été… perturbé par ces histoires de rêves. » Ça sonnait un peu comme une excuse. Mais honnêtement ? Micah ne regrettait rien. Il savait maintenant à quoi rêvait Sebastian, et ça n'avait pas de prix. « Je voulais te le dire lorsqu’on aurait lancé notre lanterne ensemble. Je voulais te serrer dans mes bras et te le murmurer à l’oreille alors qu’on aurait regardé le ciel rempli de lumières en face de nous… » expliqua t-il, et Micah imaginea la scène. Il aurait bien voulu la vivre. Sebastian et ses clichés... il était vraiment tombés sous le charme des deux finalement. « Maintenant tu sais tout. Et… tu peux t’enfuir si tu veux. »

« Je m'en vais nulle part. » répondit simplement Micah. Et parce qu'il en avait besoin, il enroula ses bras autour de la taille de Sebastian et se laissa doucement aller contre lui. Ses doigts creusèrent possessivement leur chemin dans son dos et son visage se nicha dans son cou, s'immergeant de son odeur, de sa peau, parce qu'il n'y avait aucun autre endroit au monde où il aurait voulu être. « Avant de te rencontrer, j'avais tout perdu. » murmura t-il, sans bouger de ses bras. « Je travaillais à l'animalerie en pensant vaguement qu'un jour peut-être j'irais dans cette université de Seattle dont je t'avais parlé. Mais plus maintenant. » Micah resserra son étreinte malgré lui. Comme s'il avait peur de le perdre.« Je veux pas te quitter. Jamais. » Il y avait de la détresse dans ses mots. C'était – trop. Trop d'amour pour son jeune cœur inexpérimenté. Micah ne savait même pas qu'on pouvait aimer autant. Il était terrifié, impatient, émerveillé. Il voulait vivre cet amour et s'y consumer avec passion. Il voulait le chérir, le garder pour lui seul et le protéger jalousement comme une partie de son âme.

Après quelques instants, le jeune homme se détacha de Sebastian, tout en restant assez proche pour pouvoir le frôler quand il sentait qu'il en avait besoin. « Et pour en revenir à tes envies d'enfants, c'est vrai j'suis tout sauf prêt parce que j'ai rien à offrir. Regardes moi Sebastian, j'ai pas de diplôme, j'ai pas d'argent, je suis que... moi. » Et c'était peu de choses. Micah n'avait rien accompli dont il soit fier, et ces six derniers mois l'avaient vu surnager tant bien que mal pour joindre les deux bouts. Au mieux il serait canonisé par le saint patron des causes désespérées. Maigre consolation. « Je suis pas en train d'essayer de te dire que je me trouve pas assez bien. Ce que je veux dire c'est juste que – c'est vrai, j'ai dix-huit ans et tu sais quoi ? Je les ai même pas fêté. Parce que tout s'est écroulé juste avant. » Micah avait dix-sept ans lors de l'accident. Son anniversaire, personne n'avait eu le cœur à le fêter. Sam le lui avait souhaité à l'oreille avant de s'endormir dans ses bras. Elle était encore secouée de cauchemars à l'époque, comme lui. C'était à cette période que l'angoisse mêlée à son asthme l'avait régulièrement soumis à de violentes crises. Elles étaient toujours aussi fréquentes depuis et ça tenait du miracle que Sebastian n'en ai pas encore été témoin.

Micah remonta un index sur son torse, le caressant jusqu'à son cœur sur lequel il déposa sa main, et se concentra un instant sur sa chaleur. Puis il redressa ses prunelles sur son visage et reprit la parole avec une douce certitude. « Mais je voudrais tout reconstruire avec toi. Tu comprends pas. J'ai pas peur. Rien de ce que tu diras ne pourra me faire fuir. L'envie et les projets que j'avais perdus, tu me les as rendus. Je sais pas encore ce que je veux faire et j'ai pas la moindre idée de l'avenir, mais il y a une chose dont je suis sûr : c'est toi. J'ai besoin de toi Sebastian. Tu me rends pas seulement heureux, tu m'as offert une nouvelle vie. » Littéralement. Sebastian avait balayé le petit employé d'animalerie résigné à son sort avec un seul baiser, pour le rendre à son vrai propriétaire : Micah Blake Summers, le jeune homme insoumis et pilleur de boites aux lettres. Tout son univers étriqué s'était effondré comme un château de cartes, et il s'était rendu compte que le soleil passait bien mieux maintenant que les ruines étaient tombées.

« Alors, parles moi d'enfants, parles moi de ce qu'on fera dans dix ans. » Le jeune homme saisit sa hanche et le tira plus prêt juste pour le plaisir de sentir chaque centimètres du corps de Sebastian contre le sien. Il l'embrassa, gentiment et lentement comme ils s'étaient embrassés des milliers de fois. Micah aurait été ravi d'embrasser Sebastian pour toujours. Il rompit le baiser avec un sourire tendre et chercha sa main. « Et viens avec moi chercher une lanterne. J'ai hâte que tu me serres dans tes bras pendant qu'on la regardera s'envoler. »
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MessageSujet: Re: I See The Light ▽ Micastian   I See The Light ▽ Micastian EmptyMer 20 Mar - 18:34





Micah & Sebastian

J’avais difficilement enfin réussi à être honnête envers Micah et moi-même. Quoique. Finalement, tout m’était venu plutôt naturellement une fois lancé. J’avais probablement plus dit que prévu, et j’avais réussi à me donner un stress incroyable… mais j’avais avoué ce que j’avais sur le cœur. A partir de maintenant, le choix était entre les mains du garçon. Il pouvait accepter la vision que j’avais de mon avenir, et ma volonté qu’il en fasse partie. Ou il pouvait partir maintenant. J’aurais très certainement été détruit s’il décidait de me quitter à cet instant, alors que j’avais réussi à lui dire que je l’aimais (entre autres choses). Mais il valait mieux que ce soit maintenant, avant que je fasse toujours plus de projets, et que je m’attache plus profondément à lui et Sam. J’attendais donc une réponse de sa part. Et c’est finalement avec la plus grande simplicité qu’il me répondit : « Je m'en vais nulle part. ». Un sourire ému se glissa alors sur mon visage, et je n’avais pas le temps de réagir plus que ses bras venaient s’enrouler autour de ma taille. Je serais alors mes bras autour du corps de mon amant, comme pour m’assurer que c’était bien réel, qu’il restait auprès de moi. « Avant de te rencontrer, j'avais tout perdu. » murmura-t-il, son visage dans mon cou. Je le maintenais là, caressant tendrement les courts cheveux de sa nuque. « Je travaillais à l'animalerie en pensant vaguement qu'un jour peut-être j'irais dans cette université de Seattle dont je t'avais parlé. Mais plus maintenant. » Micah resserra son étreinte, et je fis de même, enfouissant mon visage dans ses cheveux pour le sentir toujours plus proche de moi. « Je veux pas de te quitter. Jamais. » me confia-t-il alors. Je posais un baiser sur le haut de son crâne, parce que c’était bien le seul endroit que je pouvais atteindre de mes lèvres dans cette position, et que j’avais besoin de l’embrasser. « Alors ne me quitte pas… » C’était peut-être idiot de préciser ça maintenant, mais je tenais à lui dire… qu’il pouvait rester. Autant qu’il le souhaitait. « Le soir de notre première fois, je t’avais dit que tu trouverais toujours ta place dans ma bras. Aussi longtemps que tu en aurais envie. C’est encore plus vrai maintenant. » confiais-je toujours contre lui. Il était sûrement inutile de le préciser, ce n’était pas maintenant que j’allais changer d’avis là-dessus. Mais c’était ma manière de lui dire que moi, je souhaitais qu’il trouve indéfiniment sa place dans mes bras, comme en cet instant.

A contrecœur, je laissais mon compagnon se décoller de moi. Inconsciemment, je gardais une main accrochée à ses vêtements. Parce qu’après tout ça, je ne pouvais plus supporter l’idée de ne pas le sentir sous mes doigts. « Et pour en revenir à tes envies d'enfants, c'est vrai j'suis tout sauf prêt parce que j'ai rien à offrir. Regardes moi Sebastian, j'ai pas de diplôme, j'ai pas d'argent, je suis que... moi. » « Quoi ? Non ! » répliquais-je aussitôt, ahuri de voir la vision que Micah avait de lui-même. « Je suis pas en train d'essayer de te dire que je me trouve pas assez bien. Ce que je veux dire c'est juste que – c'est vrai, j'ai dix-huit ans et tu sais quoi ? Je les ai même pas fêtés. Parce que tout s'est écroulé juste avant. » Je n’avais jamais réellement pensé à ça, mais j’imaginais qu’effectivement, l’anniversaire du garçon avait dû tomber à la trappe. Dix-huit ans était un âge important. Micah aurait dû le fêter fièrement avec ses familles et ses amis, à boire de l’alcool illégalement et se goinfrer de pizzas. « Je peux pas… réparer ça. Mais je peux te promettre un merveilleux anniversaire pour tes dix-neuf ans. Avec moi. » Et pour rattraper son précédent anniversaire raté… deux fois plus de gâteaux, de cadeaux, et d’alcool. Mais ce n’est presque pour l’instant pas ce qui me dérangeait le plus dans toute cette histoire. « Mais juste… s’il te plait, ne pense pas ne rien avoir à offrir. Tu es… Juste regarde tout ce que tu apportes à Sam ! T’as pas besoin de diplôme ou d’argent pour arriver à la rendre heureuse. Tu es juste toi… débordant d’amour et de générosité, prêt à te plier en quatre pour elle. » Et franchement, c’est tout ce qu’elle demandait. « J’essaye pas de te convaincre d’avoir des enfants maintenant. Simplement… tu n’aurais pas besoin d’accomplir quoi que ce soit pour... être un bon père. ». C’était bizarre de finalement prononcer ce mot… père. Il y avait une différence entre parler de créer une famille et de devenir un parent. Ça rendait les choses plus… réelles ? En attendant, je concevais que Micah pouvait avoir un millier de raison de ne pas vouloir d’enfant maintenant. Mais celle qu’il m’avait donnée… n’en était pas une bonne à mes yeux.

Finalement, je suivais des yeux son index s’aventurer sur mon torse et s’immobiliser sur mon cœur, sur lequel je sentais sa paume se déposer. Nos regards se croisaient lorsqu’il dirigeait le sien vers mon visage, et je me laissais me noyer dans celui-ci. Un certain silence s’installa avant que Micah ne le rompe : « Mais je voudrais tout reconstruire avec toi. Tu comprends pas. J'ai pas peur. Rien de ce que tu diras ne pourra me faire fuir. L'envie et les projets que j'avais perdus, tu me les as rendus. Je sais pas encore ce que je veux faire et j'ai pas la moindre idée de l'avenir, mais il y a une chose dont je suis sûr : c'est toi. J'ai besoin de toi Sebastian. Tu me rends pas seulement heureux, tu m'as offert une nouvelle vie. ». Sur ces mots, je ne pouvais m’empêcher de porter ma main à son visage et de caresser sa joue. J’étais… tout simplement heureux. Je me sentais enfin respirer, réalisant que je n’étais pas le seul qui avait vu sa vie transformée par cette malheureuse main coincée dans ma boite aux lettres. « Micah… avant que tu débarques… sur le pas de ma porte, j’étais juste ce pauvre homme qui se démenait pour essayer de poursuivre le rêve de ses parents, et de faire honneur au travail de toute leur vie. A tel point que j’avais mis de côté mes propres rêves et ma propre existence. » Et… c’était bien la première fois que j’avais cette réalisation. « Je l’ai choisi, et je le regrette pas. Mais grâce à toi j’ai appris à retrouver une vraie vie en dehors de celle que j’essayais d’imiter. Une vie où tu fais partie, et où des projets viennent se greffer petit à petit. ». J’aimais mon rythme au quotidien, mais avec Micah… j’avais la volonté de plus. A une époque j’aurais pu passer mes journées entières au café sans broncher du moment que j’estimais que c’était bon pour l’endroit. Mais maintenant… mes vieux rêves remontaient à la surface. Mais surtout, j’éprouvais le besoin de passer du temps avec l’homme que j’aimais. Parce qu’en ce moment, rien ne m’importait plus que lui.

« Alors, parles moi d'enfants, parles moi de ce qu'on fera dans dix ans. » me demandait mon amant avant de rapprocher nos deux corps, et de s’emparer de mes lèvres. Notre baiser était lent et tendre, et j’appréciais ce contact si naturel entre nous. Il n’y avait plus cette folie du début, cette passion animale qui nous donnait envie de goûter un peu plus à l’autre. Ceux-ci existaient toujours, mais là, c’était plutôt un baiser rempli d’amour, et de volonté de faire passer l’importance qu’on avait l’un pour l’autre. « Je t’aime… » murmurais-je contre ses lèvres. Parce que maintenant que j’avais réussi à l’avouer, je n’étais pas près de m’arrêter de lui répéter. Je savais que mes mots ne perdraient jamais de leur valeur. Et là, savoir que Micah acceptait mes volontés d’avenir, ça faisait que me sentir encore plus à l’aise avec lui. Assez pour lui dire mes sentiments, encore et encore. Mais pour l’instant, je les faisais transparaitre par mes baisers, car je ne pouvais me rassasier des lèvres de mon aman. C’est finalement lui qui réussit avant moi et stopper cet embrassade. Il prit ma main dans la sienne. « Et viens avec moi chercher une lanterne. J'ai hâte que tu me serres dans tes bras pendant qu'on la regardera s'envoler. » Je lui lançais un sourire amoureux, comme s’il arrivait à me charmer toujours un peu plus à chacune de ses phrases.

Je me laissais alors entrainer dans la foule, à la recherche du premier vendeur qu’on trouverait. En attendant, j’entrelaçais nos doigts, et me rapprochais un peu plus du garçon, parce que ce contact m’était insuffisant. Nous marchions en silence quelques instants, profitant simplement de la présence de l’autre jusqu’à ce qu’on tombe sur un premier marchand. « Choisis celle qui te plait. » indiquais-je à Micah, et payant son choix aussitôt. Je remerciais le vendeur, et reprenais la route, notre chemin simplifié par les passants qui commençaient à se poster à des endroits stratégiques pour observer le début du lâché de lanterne. Je glissais une main dans le dos de mon amant, et le guidais dans un endroit un peu plus reculé du port, sur un ponton que le public avait semblé oublier – à notre plus grand bonheur. « Ça te convient ici ? » demandais-je en rejoignant la fin de la plateforme de bois. Je m’asseyais à son extrémité et attendais que le jeune homme se joigne à moi. Je m’emparais de sa main, et commençais à tracer des lignes dans sa paume, fixant celle-ci du regard. « Tu veux que je te dise où je nous vois idéalement dans dix ans ? » demandais-je, la voix calme, en jetant un regard furtif vers Micah avant de le reposer sur sa main. « Je nous vois… mariés, et parfaitement heureux. Tu as trouvé ta vocation, tu es épanoui, et je te soutiens à cent pourcents dans ton choix, peu importe ce que c’est. Moi… je crois que j’ai réduit mes heures au café. Parce que j’ai décidé de me replonger dans l’architecture et… que je veux passer du temps avec nos enfants – et Sam, qui sera sûrement en pleine crise d’adolescence et qui passera tout son temps chez nous. » Je riais à ce dernier détail. J’aimerais croire qu’elle vivrait simplement chez nous, mais la logique voudrait qu’elle soit toujours chez leur père… Dans tous les cas, j’étais sûr qu’elle passerait du temps avec nous. De toute façon, j’avais déjà prévu l’emplacement de sa chambre dans la seule chose que je n’avouais pas ce soir, le fait que dans dix ans nous serions dans la maison que j’étais en train de faire construire... maintenant. Je jouais encore quelques instants avec sa main, la caressant, entrelaçant nos doigts, jusqu’à ce qu’une lumière au loin attrape mon regard du coin de l’œil.

« Ça commence… » murmurais-je en indiquant du doigt la lanterne qui atteignait le ciel, bientôt rejointe de nombreuses autres. Je me levais donc, et aidais Micah à faire de même, attrapant la lanterne qu’il avait gardée près de lui. Je sortais le briquet que j’avais en poche, et commençais à allumer la partie prévue à cet effet alors que nous tenions le papier à deux. « Prêt à faire un vœu ? » demandais-je, voyant la lanterne presque prête à prendre son envol. Je posais mon regard sur Micah, seulement illuminé par la flamme devant nous, et souriais devant la beauté d’une telle image. C’était effectivement une tradition que j’allais attendre avec impatience chaque année si ça me permettait de le voir ainsi à chaque fois. Je reportais mon regard sur la lanterne, et réfléchissais à un souhait que je pouvais faire moi-même. Mais je ne pouvais me résoudre à en trouver. Pour la première fois depuis très longtemps j’étais heureux. Même plus que je ne l’avais jamais été. Qu’est-ce que je pouvais bien demander ? Rien ne pourrait m’empêcher de faire mon possible pour réaliser mes rêves à présent.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: I See The Light ▽ Micastian   I See The Light ▽ Micastian EmptyJeu 21 Mar - 1:33





Sebastian & Micah


« Je t’aime… »

Micah se mordit la lèvre inférieure, retenant un sourire. A quel moment ils en étaient arrivés là ? Au point où Sebastian était entièrement détendu, sans masque. Lui faisait si pleinement confiance, que Micah voulait demander au monde par quel miracle il avait foutu en l'air cette putain de barrière qui avait si longtemps retenu ces mots quelques part coincés dans la gorge de Sebastian. Il avait envie de les entendre, encore et encore. Il se demanda quel effet ils auraient, murmuré contre sa peau nue, mordu au creux de son oreille – Hmm... mauvaise idée de se demander ça maintenant. Couchée libido.

Déployant un effort de volonté peu commun, Micah se détacha de son petit-ami, en se promettant que plus tard dans la soirée, il frissonnerait sous l'assaut de ses « Je t'aime » mêlés à ses coups de reins. Juste pour vérifier que c'était bel et bien le meilleur cocktail du monde.

Il flânèrent comme deux amoureux sur le port. L'adolescent était dans une bulle étanche aux regards et murmures s'il y en avait. Sebastian se rapprocha de lui, il sourit et tourna la tête pour presser ses lèvres contre son cou. Et oh ! Il fallait qu'il –

« Choisis celle qui te plait. »

Gné ? Micah battit des cils et remarqua qu'ils venaient de s'arrêter en face d'un stand. Ah. La lanterne. « On devrait choisir à deux. » remarqua t-il, juste par soucis de titiller Sebastian. Il s'approcha du stand et en sélectionna une qu'il lui présenta en ajoutant : « Mais comme j'ai choisi la gaufre tout seul... Gaufre que j'ai oublié sur le mur tout à l'heure. Tu sais, quand tu t'es enfuit. Faut que t'arrête de faire ça soit dit en passant, ça marchera jamais avec moi. »

Là dessus, il laissa Sebastian payer et reluqua la foule qui se rassemblait au bord de l'eau. Ils allaient devoir se faire une petite place. Une main dans son dos lui indiqua que Sebastian avait fini leur unique emplette. Micah enroula son bras autour de sa taille et – okay apparemment Sebastian savait où ils allaient. Tant mieux, ça lui laissait tout le loisir de ronronner contre lui en chemin. Et Micah était intenable. Toute trace d'incertitude et de stress avait quitté son corps pour l'abandonner au plus parfait, au plus pur bonheur. Et quand Micah était heureux, qu'est ce qu'il faisait ? Il jouait. A attraper les lèvres de Sebastian entre les siennes, à mordiller le lobe de son oreille, les obligeant à s'arrêter tout les deux mètres pour l'entrainer dans un vrai baiser.

Finalement, ils arrivèrent sur un ponton de bois qui s'avançait sur l'eau. Il était étrangement abandonné de la foule. Peut-être parce qu'il était légèrement l'écart ? Ou complètement vermoulu et ils allaient finir à la flotte...

« Ça te convient ici ? » L'adolescent jeta un coup d'oeil à gauche, un coup d'œil à droite. « Tu nous emmène dans un p'tit coin reculé et à l'abri des regards ? » finit-il par demander, joueur. « Tu sais, c'est une lanterne, pas un sextoy. Mais je ne suis pas fermé à de nouvelles expériences ! »

Hermétique à sa proposition ou en train d'y réfléchir silencieusement, Sebastian alla s'asseoir à l'extrémité du ponton. Micah l'y rejoignit en laissant pendre ses jambes dans le vide. Sa main se retrouva prisonnière de Sebastian, et il eut un rire en sentant ses doigts tracer des lignes sur sa paume parce que ça le chatouillait à cet endroit. « Tu veux que je te dise où je nous vois idéalement dans dix ans ? » « C'est le thème de la soirée. » répondit Micah en calant paresseusement sa tête sur l'épaule de Sebastian. « Fais moi rêver. » « Je nous vois… mariés, et parfaitement heureux. Tu as trouvé ta vocation, tu es épanoui, et je te soutiens à cent pourcents dans ton choix, peu importe ce que c’est. Moi… je crois que j’ai réduit mes heures au café. Parce que j’ai décidé de me replonger dans l’architecture et… que je veux passer du temps avec nos enfants – et Sam, qui sera sûrement en pleine crise d’adolescence et qui passera tout son temps chez nous. »

Micah ne répondit rien, se contentant de fixer l'eau en mettant tout ça en image dans son esprit. Mariés et heureux. Cette partie là, il pouvait s'y faire sans mal. Bon, il avait du mal à s'imaginer marié avec l'image de son père accusant Sebastian de détournement de mineur dans un coin de sa tête. Détail, détail... il y remédierait avec le temps. Trouver sa vocation. Il la trouverait, sans aucun doute. Micah n'était rien sinon passionné et curieux de tout ce qui l'entourait. « Tu vas te remettre à l'architecture ? » questionna t-il à voix haute sans vraiment attendre de réponse. « Depuis que tu m'as dit que c'était ta vocation, je rêve de te voir le nez plongé dans des plans. Et ce que t'as pu faire à New York aussi ! Faut ajouter ça au voyage là-bas ! » Plus de temps pour l'architecture et moins au café. Un sourire flotta sur les lèvres de Micah. C'était vrai qu'il avait changé depuis leur rencontre. Il devenait de moins en moins "Le patron du Morning Coffee" et de plus en plus Sebastian, architecte et futur père. Père...wow, Micah avait frissonné en l'entendant dire de lui qu'il serait un bon père. Il était définitivement TROP tôt pour qu'il se pose ce genre de question comme – sérieusement. Mais quand même... il avait pris soin de Sam par instinct et il aimait prendre soin de ceux qu'il aimait en général, sentir qu'il leur était nécessaire. Alors peut-être...

La voix de Sebastian le tira de ses pensées.

« Ça commence… » Micah leva les yeux au ciel, suivant la direction de son doigt. Les premières lanternes s'envolaient déjà ! L'adolescent se redressa comme un ressort. Il attrapa un bout de la lanterne dans l'idée (l'illusion) de se rendre utile, pendant que Sebastian l'allumait. « Prêt à faire un vœu ? » demanda Sebastian en plongeant son regard dans le sien. Micah sourit et hocha la tête. « Prêt. » Il n'avait rien à souhaiter pour lui même. Tout était parfait. Une seule chose manquait à son bonheur. Ensemble, il lâchèrent la lanterne qui prit son envol dans le ciel.

Et Micah souhaita pouvoir présenter Sebastian à sa mère.

Sans la quitter des yeux, il s'approcha de Sebastian, cala son dos contre son torse et ramena ses bras autour de lui. Sa tête bascula légèrement en arrière pour se poser sur son épaule. Leur lanterne fut rapidement rejointe par des dizaines et des dizaines d'autres dont les lueurs se reflétaient sur l'onde en un océan de lumières dorées.

« C'est magnifique. » murmura Micah tout bas, émerveillé. Il enroula ses bras autour de ceux de Sebastian, et se laissa bercer par sa présence, sa chaleur contre son dos. « J'aurais jamais cru avoir ce que j'ai aujourd'hui. » L'avoir lui. Parce que Sebastian était tout. Et que pour la première fois et même si c'était lointain, il l'avait fait rêver d'avenir, penser à lui, à eux, établir des projets. Un luxe que Micah n'avait plus osé caresser du bout des doigts. Il tourna la tête pour l'embrasser sur la joue, comme pour le remercier. « Et je suis fou de toi. Je peux te le dire maintenant, autant que je veux. » minauda Micah, ravi. Il n'avait plus osé jusqu'à ce soir. Pour ne pas qu'il se sente obligé de lui dire que lui aussi. Il y avait d'autres choses qu'il n'avait plus osé faire tiens...

« En parlant de ce que je veux... » L'adolescent se tourna sournoisement et bondit dans les bras de Sebastian. Il enroula ses jambes autour de sa taille en une vibrante attaque koala et s'accrocha à sa nuque. Se foutant bien qu'ils soient sur un ponton, et que la dernière fois qu'il avait fait ça ils étaient tombés lamentablement, Micah enfouit son visage dans le cou de sa proie et s'empara d'un morceau de peau. Il l'embrassa, le lécha gentiment pour s'excuser du mal qu'il allait lui faire, et le mordilla finalement, l'attrapa entre ses lèvres jusqu'à laisser une marque. Un suçon affreusement possessif. Micah admira son œuvre en pouffant de rire. « Vengeance pour tous ceux que j'ai pas pu faire pendant plus d'un mois ! »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: I See The Light ▽ Micastian   I See The Light ▽ Micastian EmptyJeu 21 Mar - 22:45





Micah & Sebastian


Micah m’avait déjà apporté énormément de chose. Grâce à lui, j’avais retrouvé le sourire, le goût de vivre, et surtout… il me donnait envie de redevenir la personne que j’étais avant l’été dernier. J’ai toujours eu beaucoup d’envie, d’espoir, et d’ambition pour l’avenir. Mais avant de le rencontrer, j’avais simplement envie que les journées se déroulent sans accroc, sans oser espérer que de bonnes choses arrivent. Maintenant, je me permettais de rêver, et de retourner aux choses que j’aimais réellement. J’avais besoin de trouver une manière d’allier la vie que je m’étais créé ces derniers mois, et celle dont j’avais toujours rêvé et dont je rêvais à nouveau. Et je pense que si ce n’était pas pour Micah, je n’aurais jamais trouvé le courage de chercher à améliorer les choses. Alors oui, je voulais retourner à l’architecture, peut-être ouvrir un petit cabinet ou juste, retourner à mes plans pour le plaisir. Je n’en savais rien encore. Parce que pour l’instant il y avait quelque chose qui me tenait plus à cœur, sur laquelle je voulais concentrer le plus clair de mon temps, et c’était ma relation avec Micah.

Nous étions donc en train de vivre notre premier lâché de lanterne en amoureux, et c’était… magique. Je me demandais ce qu’il pouvait bien souhaiter, mais ne m’en préoccupais pas bien longtemps. Tout ce que je voulais, c’était que son voeu devienne réalité. J’aurais peut-être du souhaiter ça ? Que le souhait du garçon se réalise ? Pas sûr que ça fonctionne ainsi. Mais c’était tout de même ce que je voulais. Ma priorité principale en ce moment était de rendre Micah heureux, et qu’il puisse réaliser tout ce qu’il désirait. Il méritait d’enfin connaitre le bonheur, et si j’arrivais à y contribuer… ça ferait le mien. Je le regardais admirer notre lanterne s’élever dans le ciel, parce que malgré la beauté de la scène en face de nous, c’était toujours le garçon que je préférais contempler. Je le laissais alors se placer contre mon torse, et enrouler mes bras autour de lui. Je serais mon étreinte, et posais mon visage sur son épaule, à peine tournée de sorte que je puisse baiser son cou facilement. Je caressais quelque peu l’endroit de mes lèvres lorsque j’entendis mon compagnon briser le silence qui s’était installé : « C'est magnifique. ». J’acquiesçais dans un murmure, trop occupé à profiter du garçon pour formuler de vrais mots. Micah enroula à son tour ses bras autour des miens, et me surprenais de la sérénité qui dégageait de cette position. C’était tout simplement… parfait. Je me sentais à ma place. Je me sentais important, et en sécurité contre le garçon. Comme si… à cet instant, rien ne pourrait nous arriver. « J'aurais jamais cru avoir ce que j'ai aujourd'hui. » m’annonça-t-il avant de poser un baiser sur ma joue. Je souriais face à ce geste, et resserrais encore un peu plus mes bras autour de lui. « Et je suis fou de toi. Je peux te le dire maintenant, autant que je veux. » reprit-il presque aussitôt. C’était cette fois-ci à mon tour d’embrasser sa joue, et de murmurer à son oreille : « Te retiens jamais de me dire ce que tu ressens. Redis le moi-même encore et encore, jour après jour. Je ne m’en lasserai jamais. ». J’en mordillais le lobe quelques instants, joueur, jusqu’à ce que mon compagnon décide de se tourner pour me faire face.

« En parlant de ce que je veux... » s’exclama-t-il avant de me bondir dans le bras, d’enrouler ses jambes autour de ma taille et ses bras autour de ma nuque. Voilà une position qui me rappelait bien des souvenirs. Je riais en me remémorant cette scène sur la plage, quelques mois plus tôt, et positionnais mes mains sur le garçon de sorte à ce qu’il tienne contre moi, et qu’il m’évite de perdre l’équilibre. Tomber dans la neige, ça va, dans l’eau, moins. Je sentais finalement les lèvres de mon amant s’emparer d’une parcelle de peau de mon cou, et je compris vite ce qu’il essayait de faire. Je me laissais facilement entraîner dans ses actions, appréciant la moindre succion, frémissant lorsqu’il léchait la zone meurtrie. Je gémissais légèrement, tant par plaisir que par douleur. J’étais à Micah, complètement. Mon corps, mon cœur, mon futur, il pouvait tout prendre. Et le voir me marquer avant tant de ferveur… ça ne me faisait que le vouloir plus. Je pouvais sentir la volonté avec laquelle il voulait prouver au reste du monde que j’étais sien, et ça me rassurait. Je me sentais important, désirable et… Il s’arrêta, recula le visage et commença à rire ouvertement. « Vengeance pour tous ceux que j'ai pas pu faire pendant plus d'un mois ! » commentait-il. « Comme si tu t’étais retenu d’en faire ailleurs pendant ce temps... » remarquais-je, l’air ailleurs. Je n’arrivais pas à me concentrer, étant bien trop obnubilé par ses lèvres rougies dont je m’emparais presque aussitôt que j’arrêtais de parler. Je l’embrassais avec passion, léchais l’intérieur de sa bouche, mordillais sa lèvre inférieure, jouant avec sa langue. J’avais besoin de plus, je voulais le posséder, ne faire qu’un avec lui… lui montrer que je l’aimais, tant par les gestes que la parole.

Je me séparais enfin de ses lèvres, difficilement, et observais le visage de Micah quelques instants, sans rien dire. Je plongeais dans son regard, brillant et rempli… de la même envie que moi probablement. Je faisais se frôler nos nez, lui volant un baiser au passage. « J’avais prévu qu’on passe la soirée ici. Je voulais te câliner et t’embrasser jusqu’à ce que la dernière lanterne dans le ciel disparaisse, mais… » Je m’humectais les lèvres, marquant une courte pause, jugeant si je devais vraiment continuer ma phrase. « Mais là… la seule chose dont j’ai envie… c’est toi. Je te veux nu et gémissant contre moi alors que je te ferais l’amour. Mais surtout, je veux te répéter combien je t’aime pendant que je le ferais… » continuais-je, décidé, avant d’embrasser tendrement le garçon. « Qu’est-ce que tu en dis… ? » demandais-je enfin, plein d’espoir.

Sans grande surprise, Micah se détacha de moi en répondant positivement à ma proposition. Et c’est main dans la main, ou plutôt enroulés l’un contre l’autre, s’arrêtant tous les quelques mètres pour s’embrasser, que nous nous étions rendus chez moi. J’ignorais comment j’avais réussi à attendre d’être montés dans ma chambre avant de lui arracher tous ses vêtements, et de recouvrir son corps entier de baisers et de caresses. Comme promis, j’avais pris mon temps avec lui, lui montrant par le moindre de mes gestes à quel point il comptait pour moi. J’avais pris les mêmes précautions que lors de notre première fois, le préparant lentement et prudemment. La seule différence fut les « Je t’aime » murmurés lorsque je pénétrais, rythmant chacun de mes coups de reins. J’avais l’impression de nous offrir une nouvelle première nuit ensemble. Comme si nous nous redécouvrions sous un nouveau jour, sachant cette fois les sentiments qui nous animaient respectivement. Ça avait duré des heures, recommençant avec toujours plus d’envie, avec plus de besoin d’avoir l’autre contre soi. Nous avions fini par sentir la fatigue nous rattraper, nus l’un contre l’autre, cherchant tous les moyens pour rester le plus proches possible, même exténués et sans la moindre force pour ne serait-ce que lever la tête pour se nicher dans le cou de l’autre. Et c’est finalement nos corps entrelacés que nous nous étions endormis, bercés par un dernier « Je t’aime ».
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