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 Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L

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MessageSujet: Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L   Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L EmptySam 1 Sep - 23:37

Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L Tumblr_m9hcr9883n1rppid9o1_250 Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L Tumblr_m9hcr9883n1rppid9o2_250

L’inquiétude me rongeait le sang, littéralement. Je saisissais mon portable et le déverrouillais, pour ce qui me semblait être la centième fois de la journée. Aucun message, aucun appel manqué. Je fis les cent pas dans le salon, tapotant nerveusement de l’index sur l’écran. D’un geste rageur, je le lançais sur le canapé avant de m’assoir sur un tabouret dans la cuisine et de grignoter un biscuit qui passait par là. Plus pour s’occuper les mains que par vrai faim. Attrapant le paquet de gâteaux, je m’asseyais dans le canapé où mes yeux se posèrent une nouvelle fois vers l’engin électronique. Il fallait que je détourne mon attention, coûte que coûte. J’allumais la télé sans grande conviction et y regardais une, puis deux séries débiles à l’eau de rose. Allez Lennon concentre toi. C’est simple le docteur veut se taper l’infirmière qui, elle, est amoureuse d’un patient. Putain arrête de jeter un coup d’œil à ce foutu portable. Je finissais par m’enfoncer dans le canapé, yeux rivés sur le plafond avant de me jeter de nouveau sur mon portable et de composer le numéro que j’avais fini par apprendre par cœur. Une sonnerie. Mon cœur battait la chamade. Deux sonneries. Je me mordais les lèvres, angoissée. Trois sonneries mon souffle se bloque. Quatre sonneries et la boite vocale se met en route, j’expire libéré de l’angoisse mais déçue à en mourir. La voix féminine habituelle annonce que je peux laisser un message après le bip. Mais je préférais raccrocher. A quoi cela aurait-il servi ? Je lui avais laissé une vingtaine de messages lui demandant de me rappeler ou de me donner de ses nouvelles. Un sms, c’est tout ce que je demandais. Mais rien. Un silence désarçonnant. Un silence dont je ne connaissais pas la cause. J’aurais du m’inquiéter plus que ça, j’aurais dû débarquer chez lui pour vérifier qu’il était en vie. Qui sait après tout. L’alcool, la drogue, il avait connu et une rechute pouvait être possible. Mais au fond je savais que ce n’était pas ça. Néanmoins valait-il mieux vérifier plutôt que de rester ainsi à tourner en rond.

Je claquais la porte derrière moi et resserrais ma veste autour de mon corps à cause d’un léger vent frais qui annonçait la fin de l’été. Deux semaines que je n’avais pas vu Noam. Nous qui d’habitude ne passions pas deux jours sans nous voir ou au moins nous parler, je me retrouvais d’un coup coupé du monde. Je grimaçais seule dans la rue. Genre, depuis quand Noam était devenue mon monde ? Il fallait vraiment que j’arrive à me passer de lui. Deux petites semaines et j’étais là à me faire un sang d’encre. A tous les coups j’allais arriver chez lui, il se foutrait de mon inquiétude et me dirais qu’il a paumé son portable. Mais oui, c’est sûrement ça. Mais pourquoi n’était-il pas venu à l’appartement ? Je finissais par ronchonner contre moi-même. M’en voulant d’être si faible face à lui. Où était donc passé ma fierté ?

Je finissais par me retrouver devant la porte de son appartement, hésitant à frapper. Mais putain, je n’avais rien à me reprocher de toute façon pourquoi j’agissais comme ça ? Pour quelle raison Noam me ferait-il la gueule ? Je frappais deux petits coups à la porte et attendait ce qui me sembla être une éternité. J’entendis des pas se rapprocher. Bonne nouvelle au moins n’était-il pas mort. A moins que ce soit son meurtrier qui ai pris possession de l’appartement. Ok Lennon arrête tes divagations, c’est du grand n’importe quoi. La porte s’ébranla et laissa place à Noam. « Ah, heureuse de voir que t’es pas mort ! »déclarais-je avec un sourire bien qu’au fond je me sentais vexé de ce si long silence. Il ne m’invita pas à entrer, se contentant de me fixer de ce regard qui me fit froncer les sourcils. Il m’en voulait. Il y avait quelque chose. « Tu … tu m’invites pas à entrer ? » Il semblait que ce n’était apparemment pas son intention il voulut refermer la porte mais je la bloquais avec mon pied. « Mais qu’est ce qu’il y a bordel Noam ? » Je repoussais la porte avec peine, Noam n'insista pas. Je savais très bien que si il le voulait il pouvait me foutre dehors avec facilité. Je pénétrais dans l’appartement et plantais mon regard dans le sien cherchant dans ses yeux la raison de cette colère. Qu'avais je fais ? Je croisais les bras avant de m’appuyer contre la porte. « Je m’inquiète depuis deux semaines. J’ai au moins le droit d’avoir une explication sur ce silence radio, je crois. »
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MessageSujet: Re: Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L   Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L EmptyDim 2 Sep - 21:34

Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L 256998KlausCaroline14 Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L 359141KlausCaroline15

Deux semaines. Cela fait deux semaines que j’ai appris que Lennon était allé s’envoyer en l’air avec l’un de ses amis. Et depuis j’agissais de nouveaux comme un idiot. J’avais coupé les ponts avec elle dès que j’avais appris la nouvelle. La jalousie me rongeait et je n’aimais pas du tout cette nouvelle sensation. Je me sentais trahie alors que l’on n’était même pas ensemble. Je veux dire elle ne m’a pas trompé, ce n’est pas ma copine et encore moins ma femme. C’est juste mon amie et pourtant je ne supporte pas l’idée de savoir qu’elle est finie dans le lit d’un autre homme. Et puis il avait fallut que je reçois ce stupide message de la part de ma mère. Cela faisait deux ans qu’elle ne m’adressait plus la parole, j’avais été tout simplement renié par ma famille après ma descente aux enfers et voilà que ma très chère mère ce permettait de me dire que ça fierté était de retour en ville autrement dit, Pryam, mon petit frère. Il revenait avec une ribambelle de diplôme et ma mère me demandait de ne pas lui faire honte et ce en particulier à lui. Il n’en avait pas fallut plus pour que je pète un câble. Pryam avait toujours été le chouchou de la famille, parce qu’il était le plus calme et le plus posé de nous deux, mais je ne pensais pas que mes parents pouvaient être cruel à ce point là. Enfin. Assis par terre, le dos appuyé sur mon canapé, je fixais la bouteille de whisky posé sur la table basse. J’en rêvais depuis des semaines. Un petit verre. Juste pour oublier. Oublier le fait que ma famille me déteste, que mon frère le fils prodigue était de retour et surtout oublier Lennon. Je voulais me noyé dans l’alcool et ce plus que tout.

Ce fut la sonnerie de mon portable qui me sortit de ma contemplation. Je l’avais jeté sur le canapé suite au message tellement charmant de ma très chère mère et ne l’avais pas récupérer depuis. Je soulève quelques coussins et finis par le retrouver. Sur l’écran s’affichait le prénom de Lennon. Je ne pris même pas la peine de décrocher. Je n’avais pas envie de lui parler. Je sais, cela paraît absurde, mais je n’arrive pas à me faire à l’idée qu’elle soit avec un autre homme et je préférais bouder. Une mauvaise habitude que j’avais prise au cours de ces dernières années. Lorsque l’appel bascula sur la messagerie je fus comme soulagé. Je ne me voyais plus passer une après-midi en toute amitié avec elle, pas après que je me sente aussi trahi par une simple coucherie. Dire que j’avais l’habitude de faire cela auparavant. Mais, maintenant, j’avais le sentiment bizarre que je voulais qu’elle soit plus que mon amie. C’était stupide comme idée. Noam Calloway en couple, plutôt mourir. Et pourtant cette idée ne cessait de me traverser l’esprit. Vraiment débile. Il n’en fallut pas plus pour que je me remette à contempler ma bouteille et le verre vide posé à ces côtés. Un duel incessant me martelait l’esprit. La tentation ce faisait de plus en plus forte. D’un côté je voulais la laisser gagner, mais de l’autre côté je voulais être plus fort que cette tentation qui me rongeait de l’intérieur. Je ne sais pas combien de temps je suis resté assis devant cette bouteille, mais le soleil avais disparu de mon champs de vision lorsque quelqu’un frappa à la porte de mon appartement. Après une légère hésitation je finis par aller ouvrir.

Lennon était là, sur le palier, elle me fixait d’une façon inquiète avant de lâcher qu’elle était heureuse de voir que je n’étais pas mort. Son ironie me laissa de marbre. La main sur la porte, je n’avais qu’une envie c’était de la fermée et de la laisser dehors. Elle et son beau sourire. « Tu … tu m’invites pas à entrer ? » me demande-t-elle tandis que je la fixe en silence. Je suis partagé entre l’envie de la faire entrer et l’envie de la laisser dehors juste pour lui montrer qu’en fait je lui en veux. Cette envie ce fait la plus forte et je tente en vain de refermer la porte. Bien entendu, elle glisse son pied dans l’entrebâillement et me demande ce que j’ai. Elle insiste et je finis par la laisser entrer, pas envie de me battre avec elle aujourd’hui. « Va y fait comme chez toi. » dis-je tandis qu’elle entrait dans le salon. Et d’un seul coup, mon regard passa de la blondinette à la bouteille qui traîne sur ma table de salon. Je sens déjà la disputer ce profiler et pourtant ce n’est pas ce qu’elle me dit en premier. « Je m’inquiète depuis deux semaines. J’ai au moins le droit d’avoir une explication sur ce silence radio, je crois. » me dit-elle tout en plongeant son regard dans le mien. Je sais que je ne pourrais pas me cacher plus longtemps. De toute façon, je n’ai absolument rien à me reprocher. Et pourtant le regarde qu’elle me porte m’exaspère au plus haut point. « T’as qu’as demandé ça à ton copain, Hermès. » dis-je alors tout en ne la perdant pas des yeux alors qu’elle ce met à tourner en rond. Ma réplique l’arrête pourtant dans son élan et un silence s’installe entre nous. On ce dévisage en silence. « Je te souhaite plein de bonheur. » dis-je avant de retourner dans le salon et d’attraper la bouteille afin de la cacher dans un placard. Pas très discret je sais, mais je n’ai pas envie qu’on reparte sur ce sujet. Pour finir, j’ajoute bêtement : « Tu te tape le premier venu et mon frère est de retour en ville, quelle semaine de merde. » avant de m’affaler sur mon canapé.

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MessageSujet: Re: Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L   Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L EmptyDim 2 Sep - 23:04

Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L Tumblr_m9hcr9883n1rppid9o1_250 Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L Tumblr_m9hcr9883n1rppid9o2_250

« Vas-y fais comme chez toi » Je levais les yeux aux ciels, quel humour. Je répondais froidement « Trop aimable ! » Je suis tellement absorbée par le visage fermé de Noam que je ne remarque même pas la bouteille de Whisky qui aurait pourtant accroché mon regard il y a quelques semaines. Je soupire, tentant de comprendre ce qui se passe dans sa tête. Mais essayant surtout de sous entendre qu’il m’avait manqué. « Je m’inquiète depuis deux semaines. J’ai au moins le droit d’avoir une explication sur ce silence radio, je crois. » Nous n’étions que des amis, normalement il ne devait avoir aucun compte à me rendre et je craignais qu’il m’envoie cette excuse en pleine figure. Devant son silence, je m’écarte de la porte et commence à faire les cents pas. « T’as qu’as demandé ça à ton copain, Hermès. » Coupé dans mon élan, je m’arrête. Qu’est ce que c’était cette histoire ? Avec Hermès ça remontait déjà à plusieurs semaines et puis surtout, comment avait-il pu le découvrir ? Les yeux rivés sur le sol, je n’ose plus le regarder dans les yeux. Je sais que Noam a souffert. Je me souvenais parfaitement de cette sensation après tout. Je murmure alors :« Ah alors c’est ça qui te gêne tant ? » Troublée, je reste quelques instants silencieuse afin d’évaluer la situation. J’avais couché avec Hermès quand Noam et moi n’étions plus censé nous revoir, quand il m’avait demandé de lui laisser un mois pour changer et que j’avais cru qu’il m’avait laissé tomber. Toujours plongée dans mes pensées, je reposais mon regard sur lui plantant mes prunelles dans les siennes. « Hermès n’est pas mon copain. » assénais-je. Je ne voulais en aucun cas qu’il pense que je m’étais stabilisé avec quelqu’un, que je jouais avec deux personnes à la fois. Comment pouvait-il penser ça de moi ? Presque paniquée à l’idée qu’il puisse penser que j’étais si horrible, je me mis à bégayer sans vraiment le vouloir.« C’est… c’était une histoire comme ça rien de plus » Je cherchais à accrocher son regard, je voulais qu’il comprenne que tout cela importait peu. Hermès était l’histoire d’une soirée, et il était peu probable que je le revois d’ailleurs un jour. « Je te souhaite plein de bonheur » Sa remarque me stoppa net, comment pouvait-il réagir ainsi alors qu’il pouvait voir aisément que je me sentais mal. Oui, j’aurais du lui parler de cette histoire quand on s’était revu par la suite, mais à quoi bon ? Ce n’était rien, rien du tout. Une vieille histoire remise au goût du jour pour la première et dernière fois. Je levais les yeux au ciel, contrariée par sa réplique. Je le vis ranger sa bouteille d’alcool, et cet action vint réveiller en moi la colère que j’avais oublié ces derniers temps. Il jouait le sourd ? Alors j’allais le forcer à m’écouter, reprenant les airs hautains qu’il détestait tant je croisais les bras avant de m’appuyer de nouveau contre la porte. « De toute façon tu es mal placé pour me juger après ce qu’il s’est passé avec Siloë. » dis-je avec un sourire sarcastique. Oui, il avait fait la même chose. Pire même. Puisque c’était après la première fois où il m’avait dit qu’il m’aimait. C’était lui le monstre dans l’histoire, pas moi. Enervée, je fouillais dans mes poches de blouson et sans vraiment lui demander son avis, j’allumais une cigarette que je portais à mes lèvres. Avec quelques gestes de la main, je continuais sur ma lancée, sarcastique. « Et puis, excuse-moi Noam mais j’ai dû louper le moment où on est passé de potes à couple, non ? » Je le regardais, attendant une réponse qui ne venait pas, je tirais alors de nouveau sur ma cigarette durant ce blanc et affichait un sourire. « C’est bien ce qu’il me semblait. Parce qu’aux dernières nouvelles, c’est toi qui était pas prêt pour ça. » Lui et ses grands discours sur son incapacité à aimer quelqu’un, à rester fidèle, sobre, clean. Combien de fois l’avais-je entendu ce discours ? Je ne le comptais plus. J’expirais la fumée, le regard toujours fixé à Noam avant de rire doucement. « Alors qu’est ce que tu veux ? Que je reste bien sagement à tes pieds en attendant que tu te décides ? Qu’on puisse enfin former un couple solide ? Parce que tu sais très bien que ça n’arrivera pas ! » Cruelle Lennon, le problème c’est que si ces paroles le blessaient, elle me détruisait moi aussi. Oui nous avions été amis jusque-là, tout du moins nous avions essayé. Mais Noam avec sa crise de jalousie remettait en cause ce que nous avions réussis à construire ces dernières semaines et je lui en voulais. Nous avions enfin trouvé un terrain d’entente, une sorte de clarté qui nous avait apporté pas mal de moments de bonheur. Et il ruinait tout, encore une fois. Je m’approchais de lui, mon visage à quelques centimètres du sien. Il fallait qu’il comprenne je lui chuchotais alors. « Tu n’es pas stable, je ne le suis pas vraiment non plus, on est incapable de s’entendre sur un truc et puis la dernière fois que je t’ai dit que je t’aimais, je n’ai jamais eu de réponse. Alors va falloir que tu m’expliques ce que tu attends de moi avant de venir jouer le jaloux. » Je le regardais, cherchant sur son visage la moindre explication à cette réaction que je trouvais plutôt excessive. Je vins alors lui murmurer à l’oreille posant mes mains sur son torse.« Et puis depuis quand tu fais dans la jalousie, Noam ? » Sans crier gare, il me repoussa, je le regardais éberluée. « Ah pardon, ça y est je suis plus assez bien pour toi ? » dis je en riant même si au fond j’étais profondément blessée par son geste. « Tu te tape le premier venu et mon frère est de retour en ville, quelle semaine de merde. » dit-il en s’affalant sur le canapé. En quoi le retour de son frère était-il une mauvaise chose. Je fronçais les sourcils, avant de lâcher. « C’est bien, je suis à l’origine de toutes tes emmerdes. Au moins tu n’as qu’une seule personne à blâmer, c’est plus facile pour gueuler. Vas-y fais toi plaisir, c’est moi qui est appelé ton frère » lâchais-je. J’avais fais ça pour son bien, car ces dernières semaines sans nouvelles je m’étais inquiétée pour lui, j’avais cru que je n’étais pas suffisamment efficace pour arriver à le faire remonter à la surface toute seule.
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MessageSujet: Re: Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L   Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L EmptyLun 3 Sep - 15:56

Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L 256998KlausCaroline14 Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L 359141KlausCaroline15

Comme je l’avais prédis, il ne fallut pas plus de cinq minutes pour que la discussion tourne mal. Je n’avais aucunement envie de lui parler et pourtant, je ne pu m’empêcher de faire une remarque sur sa coucherie avec Hermès. Je connaissais ce mec, enfin plus ou moins, je crois me souvenir que c’était l’un de ses exs et c’est tout. En même temps, à l’époque, je ne m’occupais aucunement des mecs que Lennon pouvait fréquenter, mais maintenant les choses ont bien changé. Enfin. Il avait suffit d’une remarque de ma part pour que la jolie blondinette s’emballe. Elle fut d’abord surprise que son histoire puisse me toucher d’une quelconque façon et d’un seul coup les reproches fusèrent. « De toute façon tu es mal placé pour me juger après ce qu’il s’est passé avec Siloë. » me lance-t-elle tandis que nos regards ce croisent. Nous sommes aussi éloigné l’un de l’autre que possible et pourtant la tension est plus que palpable entre nous. « Peut être, mais pourtant toi tu t’es pas gêné pour me juger, n’est-ce pas ? » lançais-je sans réfléchir. Et voilà. La guerre vient tout juste d’être lancée. C’est devenu une habitude entre nous, on ce lance au visage tout ce qu’on pense depuis trop longtemps et cela finis en une dispute incroyable. « Et puis, excuse-moi Noam mais j’ai dû louper le moment où on est passé de potes à couple, non ? » Je ne m’attendais pas à celle-là je dois l’avouer. Tellement pas que j’ouvre la bouche et la referme incapable de répliquer quoique ce soit. Elle essaye de jouer à la plus maligne et je déteste ça. Elle agite sa main et sa cigarette et je me contente de la fixer en silence. Mais à quoi elle joue sérieusement ? Et voilà qu’elle réplique de nouveau. Cette fois elle commence à me chauffer. Qu’est-ce qu’elle veut ? Que je lui dise qu’elle a raison. Elle peut s’asseoir dessus. « Et aux dernières nouvelles c’est pas moi qui voulais juste être ton ami. », mais qu’est-ce que je suis en train de faire bordel. Manquerait plus que je me mette à genou et que je lui fasse une déclaration. Noam va falloir ce ressaisir bordel.

« Tu n’es pas stable, je ne le suis pas vraiment non plus, on est incapable de s’entendre sur un truc et puis la dernière fois que je t’ai dit que je t’aimais, je n’ai jamais eu de réponse. Alors va falloir que tu m’expliques ce que tu attends de moi avant de venir jouer le jaloux. » vient-elle me murmurer. Son visage est si près de mieux que je sens son souffle sur ma peau. Je sens la colère monter en moi. Si elle n’avait pas été une femme je crois qu’elle en aurait déjà pris une. D’accord, d’accord, peut être qu’au fond elle pas tord, que ma jalousie est mal placé, mais jamais je ne pourrais lui avouer franchement. Et puis merde c’est quoi cette provocation. « Effectivement on pourrait ce demander qui est le plus instable des deux. » lançais-je alors qu’elle posait ses mains sur mon torse et jouer sa dernière carte. « Et puis depuis quand tu fais dans la jalousie, Noam ? » Cette fois elle en fait vraiment trop. Sans ménagement je la repousse et plante mon regard dans le sien. « Tu devrais pas jouer à ça Ainsworth ! » dis-je tout en tentant de me calmer. Il ne manquerait que ça, que je pète un câble. Elle n’aimerait pas ça. Vraiment. Parce que je la connais, elle joue la maligne et la plus forte, mais il n’en faut pas beaucoup pour la faire craquer et je ne veux pas en venir à son point là et pourtant… Elle ne cesse de me chercher. « Quand je me préoccupe pas de toi ça t’énerve et quand je le fais ça t’énerve aussi, c’est plutôt toi qui devrais me dire ce que t’attends de moi. Tu sais pas ce que tu veux Lennon ! » dis-je avant de m’affaler dans le canapé. Je ne croise même plus son regard et finis par parler du retour de mon frère. Je me disais qu’elle c’était calmer, jusqu’à ce qu’elle me sorte ça : « C’est bien, je suis à l’origine de toutes tes emmerdes. Au moins tu n’as qu’une seule personne à blâmer, c’est plus facile pour gueuler. Vas-y fais toi plaisir, c’est moi qui est appelé ton frère »

Sans réfléchir je me lève d’un bond et l’attrape par le bras. Je sais que je suis en train de faire n’importe quoi, mais c’est plus fort que moi. Je resserre ma main autour de son bras et plante mon regard sur le sien. « Et tu te trouve maligne Lennon, t’as fait ta bonne action, c’est ça que tu crois ?! » hurlais-je sans la lâcher. Je me suis toujours promis de ne jamais être violent avec les femmes, mais aujourd’hui j’ai l’impression qu’elle la chercher. Je lis l’incompréhension sur son visage et pourtant je ne décolère pas d’une seconde. « C’est bien remarque grâce à toi ma mère pourra dire à tout le monde que son fils prodigue est revenu en ville, elle pourra enfin être fier de sa progéniture. Non mais c’est bien Lennon, tu m’aide beaucoup ! » dis-je avant d’ajouter « Et Pryam pourra jouer au héros, non vraiment merci. ». Parce qu’elle me le demande, je finis par la lâcher et la repousse même avant de tourner en rond dans le salon. Elle m’a tellement énervé que je serais capable de taper dans n’importe quoi à l’instant même. Je serre les points et finis par lui faire face. « Tu m’aide pas du tout Lennon. » finis-je par dire doucement.
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MessageSujet: Re: Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L   Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L EmptyMar 4 Sep - 16:56

Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L Tumblr_m9hcr9883n1rppid9o1_250 Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L Tumblr_m9hcr9883n1rppid9o2_250

« Peut être, mais pourtant toi tu t’es pas gêné pour me juger, n’est-ce pas ? » Il n’avait pas tort, j’avais réagi comme lui quand j’avais appris son histoire avec Siloë. Mais que pouvais-je dire d’autres ? Devais-je le laisser penser que je n’étais qu’à lui alors que nous n’étions absolument rien d’autres que des amis ? Il fallait qu’il comprenne. Nous nous étions mis d’accord sur quelque chose : amis et rien d’autre. On ne pouvait commencer à jouer les jaloux au risque de tout gâcher et de se perdre pour de bon. Ma colère est intarissable, je sens les mots sortir de ma bouche dans un flot monstrueux. Je continue encore et encore lui balançant que je n’avais pas vu que nous étions passés d’amis à couple. Et que surtout, c’était lui qui m’avait autrefois balancé qu’il n’était pas prêt pour ça. « Et aux dernières nouvelles c’est pas moi qui voulais juste être ton ami. » Ces mots me calment quelque peu tandis que je plante mon regard dans le sien, je ne savais plus quoi penser de notre situation. J’avais envie de lui murmurer que moi aussi je voulais être plus que ça. Mais au fond, je savais pertinemment que ça serait impossible, être plus qu’amis avec Noam pouvait amener des conséquences insupportables. Je risquais de le perdre pour toujours. Et je ne pouvais décemment pas m’y résoudre.

Voyant que la colère n’aboutissait à rien, je me met à jouer à Lennon la maligne ou plutôt l’insupportable. Je joue avec le feu, tente de le séduire pour lui faire accepter ce que je lui reproche, pour lui faire avouer ce qu’il ressentait à mon égard. Car à ce moment précis, j’avais énormément besoin d’entendre ces mots. Je lui murmurais alors « Et puis depuis quand tu fais dans la jalousie, Noam ? » Sans vraiment que je comprenne ce qu’il se passe, il me repousse sans ménagement. Interloquée, je le regarde me dire d’un ton froid. « Tu devrais pas jouer à ça Ainsworth ! » Il met cette distance entre nous qui me tue, mais je sais qu’il a raison, que je vais trop loin. Tout ça est stupide et pourtant je suis beaucoup trop fière pour perdre cette partie, pour avouer qu’il a raison. Surtout après la façon dont il m’a repoussé, il a blessé mon ego, il n’aurait pas du. « Quand je me préoccupe pas de toi ça t’énerve et quand je le fais ça t’énerve aussi, c’est plutôt toi qui devrais me dire ce que t’attends de moi. Tu sais pas ce que tu veux Lennon ! » Je reste silencieuse devant ces paroles, mon cœur me crie qu’au fond je sais exactement ce que je veux mais ma tête calme les ardeurs. Trop risqué. Je le regarde s’assoir dans le canapé et je pose mon regard sur le sol en proie à un dilemme qui me ronge. Je ne pouvais lui répondre car moi-même je ne savais pas ce que je voulais, je ne savais pas quelle issue était la moins dangereuse. Je relève la tête vers lui quand il me parle de son frère et fronçais les sourcils avant de lâcher. « C’est bien, je suis à l’origine de toutes tes emmerdes. Au moins tu n’as qu’une seule personne à blâmer, c’est plus facile pour gueuler. Vas-y fais toi plaisir, c’est moi qui est appelé ton frère » Je vis ses yeux se poser sur moi, furibond, et je regrettais presque de lui avoir avoué cela. Sans crier gare il m’attrape le bras et je le regarde effarée par son geste. « Et tu te trouve maligne Lennon, t’as fait ta bonne action, c’est ça que tu crois ?! » Je le regarde sans comprendre d’où vient tant de colère pour une action que je croyais juste. Je n’aimais pas le voir ainsi, il m’effrayait littéralement mais encore une fois ma fierté m’empêchait de le montrer. Je me débattais tentant en vain de me détacher de l’étau de sa main. « C’est bien remarque grâce à toi ma mère pourra dire à tout le monde que son fils prodigue est revenu en ville, elle pourra enfin être fier de sa progéniture. Non mais c’est bien Lennon, tu m’aide beaucoup ! Et Pryam pourra jouer au héros, non vraiment merci. ». C’était donc ça ? Noam ne supportait pas la comparaison avec son frère, quelle idiotie. Ne pouvait-il pas comprendre que Pryam venait pour soutenir la personne qu’il admirait le plus ? Mais le problème là-dedans c’est que Noam était beaucoup trop fier pour admettre qu’il avait besoin de son petit frère. « Lâche moi » murmurais-je en détournant le regard. Je lui en voulais d’avoir agis ainsi, j’étais faible face à lui et il en avait profité pour déverser sur moi toute sa colère. J’évitais son regard du mieux que je pouvais, je n’avais plus envie de le voir, ni de lui parler. Il m’avait déçu. Je me mettais dos à Noam, l’épaule contre le mur et tentais de mettre mes idées au clair. Je me demandais si il ne valait pas mieux partir et ne plus jamais le revoir afin d’éviter cette folie. « Tu m’aide pas du tout Lennon. » entendais-je mais je ne me retournais pas pour autant. Je ne savais si je pourrais de nouveau lui faire face un jour, il m’avait profondément blessé. « Qu’est ce que tu en sais ? » Comment pouvait-il que je ne l’aidais pas alors qu’il n’avait pas encore vu Pryam, j’étais persuadé qu’une entrevue avec son petit frère lui serait bénéfique. « On en reparlera dans quelques semaines. » Noam tenta de s’approcher de moi et je fuyais rapidement de l’autre côté de la pièce. « Laisse moi tranquille » lui disais-je sourcils froncés. Je regardais au sol, le reste de cigarette que j’avais lâché quand Noam m’avait attrapé et j’en profitais pour masser mon bras endolorie. « C’est comme ça que t’as réagis quand t’as découvert qu’Ethan m’avait appelé ? Tu lui as foutu une branlée ? » J’avais presque murmuré ses mots, encore incapable de le regarder dans les yeux. Je finis par reposer mon regard sur lui, plantant mon regard dans le sien. « Je crois qu’on a trouvé lequel était le plus instable des deux. »
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MessageSujet: Re: Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L   Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L EmptySam 8 Sep - 16:52

Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L 256998KlausCaroline14 Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L 359141KlausCaroline15

Je ne sais pas ce qui m’a pris. Mais le fait qu’elle évoque mon petit frère et plus particulièrement qu’elle m’avoue qu’elle était à l’origine de son retour a suffit à me mettre dans une colère noire. Je n’ai toujours pas digérer le message de ma mère et malheureusement c’est Lennon qui en fait les frais. Je n’ai jamais été violent. Et jamais je n’aurais l’idée de frapper une femme, mais je ne sais pas, j’ai finis par l’attraper par le bras pour qu’elle me comprenne. « C’est bien remarque grâce à toi ma mère pourra dire à tout le monde que son fils prodigue est revenu en ville, elle pourra enfin être fier de sa progéniture. Non mais c’est bien Lennon, tu m’aide beaucoup ! Et Pryam pourra jouer au héros, non vraiment merci. » lançais-je tout en rapprochant mon visage du sien. Mais d’un seul coup, la colère redescend et la pression aussi. Je me rends compte du geste que je viens d’avoir envers elle. De la violence qui a pu s’émaner de moi et je lis la peur sur son visage. Elle m’ordonne de la lâcher et c’est ce que je fais immédiatement. Abasourdis par mon geste, je me sens presque idiot. « Qu’est-ce que tu en sais ? » finit-elle par me dire alors que je venais une nouvelle fois d’ajouter qu’elle ne m’aidait pas. L’espace d’un instant, nos regards ce croisent. Je repense au message de ma mère, mais également à la dernière fois où j’ai vu mon petit frère. La dispute avait été grandiose et d’une violence presque rare pour nous deux. Il m’avait fait comprendre que mon comportement l’insupportait, mais il n’a jamais cherché à comprendre pourquoi. Il n’avait pas voulu voir ma culpabilité et avais finis par me dire qu’il avait perdu un ami et son frère dans cet accident. Il en avait pas fallut plus pour qu’on arrête de ce parler. J’ai su qu’il était parti, je ne sais pas où, je ne sais pas pourquoi et je ne sais pas comment il va depuis plus de deux ans. Bien sûr, qu’il me manque. Il reste tout de même mon petit frère, mais j’suis beaucoup trop fier pour l’avouer réellement.

Conscient de mon acte et du fait que je lui avais fait mal, j’essaye de retourner vers elle, mais elle s’éloigne immédiatement fuyant mon regard. « Laisse-moi tranquille. » me dit-elle avant de me tourner le dos pour de bon. Mal à l’aise, j’enfonce mes mains dans les poches de mon jeans et baisse la tête. « Excuse-moi Lenny… » dis-je doucement. Je sais que ça ne changera rien, parce que je n’aurais jamais du réagir de cette façon envers elle, surtout envers elle. Parce que même si j’ai du mal à cautionner son attitude, elle reste celle qui m’as toujours soutenu et je lui dois vraiment beaucoup. « C’est comme ça que t’as réagis quand t’as découvert qu’Ethan m’avait appelé ? Tu lui as foutu une branlée ? » me demande-t-elle alors. Je me souviens alors du jour où je l’ai vu sur le palier. J’étais complètement bourré et nos retrouvailles n’avait pas été sous les meilleurs hospices, mais je me souviens n’avoir jamais été aussi heureux de la voir en face de moi. « Tu peux pas comparer. » finis-je par lui dire. Je sais qu’elle attend plus, parce qu’après tout Pryam est de ma famille et surtout il était ce que j’avais de plus cher lorsqu’on était encore des gamins. Je l’ignorais parfois, mais au fond je l’adorais. Une nouvelle fois, nos regards ce croise et je baisse ma garde. « Toi je t’ai cherché de partout… » finis-je par avouer avant de baisser la tête. Bien sûr j’ai cherché à savoir ce qu’étais devenu mon petit frère, mais rejeter par ma famille je n’ai jamais eu de réponse concrète. « Et puis c’est compliquer avec Pryam, il m’avait fait comprendre que pour lui j’étais mort depuis l’accident et jamais eu de nouvelles. Alors il a beau être mon petit frère, je n’ai pas envie de le voir débarquer dans ma vie par pitié alors qu’il est parti sans chercher à comprendre. » finis-je par lui dire.

Je sais qu’elle n’était pas au courant de tout cela, je me suis jamais vanter de cela en même temps et puis elle avait fuit quelque temps après Pryam. Mais rapidement, le sujet revint sur nous deux. « Je crois qu’on a trouvé lequel était le plus instable des deux. » finit-elle par me dire et je sais qu’elle a raison. Elle n’est pas la première à me le dire et j’ai finis par m’en rendre compte moi-même. Depuis le décès de Gabriel, le moindre truc de travers peut me faire péter un câble. Je suis devenu impulsif et totalement instable. Il me manque celui qui me remettait constamment sur le droit chemin et même si Lennon lui ressemble beaucoup cela ne change rien. « Je voulais pas te faire du mal, je suis désolé. » dis-je alors baissant encore une fois le ton. D’un seul coup, la tension redescend quelque peu. Je sais que j’ai fait n’importe quoi, je vois sur son visage qu’elle l’as très mal pris et que je vais avoir du mal à me faire pardonner. « Mais pourquoi tu l’as appelé ? » lui demandais-je curieux de savoir le pourquoi du comment. Certes, je lui ai pas donné de nouvelle pendant quelques semaines, mais tout allais bien avant ça. « Tu crois que je suis pas capable de me débrouiller tout seul ? ».
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MessageSujet: Re: Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L   Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L EmptyMar 11 Sep - 18:28

Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L Tumblr_m9hcr9883n1rppid9o1_250 Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L Tumblr_m9hcr9883n1rppid9o2_250

« Excuse-moi Lenny… » Ces mots je les entends mais ne les écoute pas. Je n’ai pas envie de lui pardonner aussi rapidement. De toute façon, lui pardonner serait comme une excuse pour lui de recommencer. Et il ne devait pas agir ainsi, je ne supportais pas toute cette violence qui émanait de lui. Je pensais à autrefois, jamais il n’aurait réagi ainsi il y a trois ou quatre ans. En fait je n’étais même pas sûr d’avoir vu Noam aussi énervé quand Gabriel était là, à croire que mon frère le canalisait. J’étais hors de moi et le pire dans tout ça c’est que je me sentais incomprise. Je n’avais pas besoin de l’entendre me crier dessus pour quelque chose que j’avais pensé bien faire. Tout ça me dépasse, c’était injuste. Tellement. Je lui demande alors s’il avait réagis pareil avec Ethan. S’il trouvait à ce point insupportable que les autres cherchent à l’aider. Fierté de merde. Le silence s’installe entre nous, et il finit par dire : « Tu peux pas comparer. » Je le regardais sans comprendre, en quoi cela était-il différent ? Je cherchais à aider Noam en appelant Pryam tout comme Ethan avait tenté d’aider en m’appelant. Les deux schémas semblaient pourtant bien similaires. Mes pensées se portèrent sur Ethan sur ce qu’il était en train de vivre en ce moment, je me sentais mal de ne pas encore avoir trouvé de temps pour le voir. Il allait falloir que je répare cette erreur bien vite. Mais le pire dans tout ça, c’est la façon dont les choses avaient tournés entre Ethan et Noam. Peut-être allait-il en être de même entre moi et lui ? Peut-être que chercher à aider Noam était une sorte de malédiction et qu’au final on finissait toujours par être blessé. Sortant de mes pensées, je plantais mon regard dans les prunelles de Noam attendant qu’il m’explique le fond de sa pensée et ce qui le faisait croire que tout cela n’avait absolument rien à voir. « Toi je t’ai cherché de partout… » Il baisse la tête tandis que je détourne la mienne, me mordant la lèvre inférieure. Je n’aimais pas la capacité qu’il avait à me toucher. J’étais faible face à lui, et je ne m’étais pas renforcée avec les deux semaines écoulées à mon plus grand désespoir. Je fus soulagée qu’il rompit le silence, m’évitant ainsi de répondre à ce qu’il venait de m’avouer.« Et puis c’est compliquer avec Pryam, il m’avait fait comprendre que pour lui j’étais mort depuis l’accident et jamais eu de nouvelles. Alors il a beau être mon petit frère, je n’ai pas envie de le voir débarquer dans ma vie par pitié alors qu’il est parti sans chercher à comprendre. » Ce que Noam ne comprenait pas c’était que nous avions changés tous les deux après l’accident et qu’il était certainement insupportable pour nos familles respectives de voir à quel point cela nous avait transformé. Peut-être que Noam et moi étions réellement morts dans cet accident après tout. Peut-être que Pryam avait raison. Je comprenais néanmoins la douleur de Noam, ce sentiment d’abandon qu’il avait vécu quand son frère l’avait laissé et dire que j’avais agis de la même façon. Mais pour autant, ce n’était pas dans mon envie du moment de lui montrer ma compassion. J’étais encore choquée de ce qui était arrivée, encore sur les nerfs. « Je crois qu’on a trouvé lequel était le plus instable des deux. » A croire que j’ai envie qu’il s’en veuille, j’ai toujours été très douée pour faire souffrir les autres, remuer le couteau dans la plaie. « Je voulais pas te faire du mal, je suis désolé. » J’hochais la tête avant de m’assoir sur le canapé en soupirant, puis fermais mes yeux quelques instants. Je tentais de laisser tomber la colère et tous les reproches que j’avais envie de lui faire, je sentais qu’il était réellement désolé et j’avais certainement déversé suffisamment de choses horribles pour la soirée. Ou même pour la semaine. « Mais pourquoi tu l’as appelé ? » Un sourire ironique se posa sur mes lèvres avant que j’ouvre de nouveaux les yeux, me redressant sur le canapé. A croire que l’histoire d’Hermès ne l’intéressait plus le moins du monde face à celle que représentait son frère. C’était peut-être mieux ainsi. Peut-être que ça valait mieux pour moi. Avant que j’ai eu le temps de répondre il enchaina avec une seconde question : « Tu crois que je suis pas capable de me débrouiller tout seul ? » En silence, je me levais avant de me diriger vers sa cuisine et d’en ouvrir les placards. Je sortis le seul paquet de pate qui y résidait avant d’ouvrir le frigo, tout aussi désert. Je me retournais vers Noam qui m’avait suivi. « Ca répond à ta question ? » répondis-je en arquant un sourcil, bras croisés. « Qu’est ce que tu crois Noam ? Que je le remarquerais pas ? » Il avait toujours cette tendance à bouffer comme 4 quand il était chez moi et si il mangeait comme ça tous les jours il aurait rapidement repris son poids d’avant. Je continuais sur un ton plus doux : « Je suis pas idiote tu sais. Je t’ai dis que je voulais t’aider et apparemment tu ne veux pas me laisser faire. Alors quand j’ai vu que je n’avais plus de nouvelles, j’ai cru que tu me supportais plus pour je ne sais quelle raison et que du coup t’allais avoir besoin de quelqu’un d’autre pour t’épauler ». Je le sentais quelque peu sur les nerfs et je posais ma main sur sa joue pour éviter tout nouveau débordement. « Hey, c’est ton frère Noam. Arrête de penser que tout le monde te juge. Pourquoi ne veux-tu pas comprendre qu’on tient à toi ? Tu crois vraiment qu’on reviendrait comme ça sur un simple coup de fil pour n’importe qui ? »
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MessageSujet: Re: Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L   Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L EmptyJeu 13 Sep - 21:56

Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L 256998KlausCaroline14 Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L 359141KlausCaroline15

« Je crois qu’on a trouvé lequel était le plus instable des deux. » me lance-t-elle sans me lâcher du regard. Au moins, ça à le mérite d’être clair. Je lui ai toujours dit que depuis quelques temps j’étais loin d’être stable, mais elle a toujours voulu me convaincre du contraire. Tout ça parce que je n’étais pas comme ça il a encore quelques années. Il semblerait que Lennon n’est toujours pas pris en compte que le décès de son frère n’a pas seulement changé mon physique et ma façon de penser. Depuis cet accident, j’ai perdu toute confiance en moi et depuis son départ à elle, j’ai perdu cette stabilité qui faisait ma force à sa sortie de l’hôpital. Je sais qu’elle ne cesse de rechercher cela depuis son retour. Qu’elle voudrait retrouver cet homme sur qui elle pouvait s’appuyer sans flancher. Mais celui-ci a disparu y a déjà plusieurs mois… « On le sait depuis le début Lennon, c’est pas nouveau. » finis-je par lui dire avant de baisser la tête. Je la vois éviter mon regard et je sais que c’est à cause de mon comportement. Je n’aurais jamais dû m’en prendre à elle de cette façon et je le regrette réellement. Une nouvelle fois, je m’excuse, même si je sais parfaitement qu’elle va m’en vouloir longtemps. Comme je vais m’en vouloir longtemps, parce que je ne me supporte pas lorsque j’agis de cette façon. Enfin. Très rapidement, le sujet de la conversation ce dirige vers Pryam. Je ne peux m’empêcher de lui demander pourquoi elle l’a appelé. Parce que le retour de mon petit frère me perturbe réellement. Il était mon petit frère, celui que je surprotégeais et un jour il m’a dit que je n’étais plus rien pour lui. Je n’ai toujours pas digérer tout cela et je n’ai pas franchement envie de l’expliquer plus amplement à Lennon. Bref. Elle finit par ce lever et ce dirige vers ma cuisine. Silencieusement, je la suis les mains dans les poches. Je la vois ouvrir mes placards et sortir mon unique paquet de pâtes avant de ce tourné vers moi. Et merde. « Qu’est ce que tu crois Noam ? Que je le remarquerais pas ? » me lance-t-elle d’un regard noir presque accusateur. Je ne sais quoi lui répondre. Que oui je ne roule pas sur l’or, mais que je ne veux pas qu’elle ce fasse du souci pour moi parce que ça n’en vaux pas le coup au final. Parce que je veux qu’elle vive sa vie pour elle et pas avec moi derrière qui lui sert de boulet. « Je me pensais discret… » finis-je par dire bêtement, mais tout de même d’une manière assez sincère puisque je pensais réellement pas qu’elle avait remarqué mon petit problème de nourriture.

« Je suis pas idiote tu sais. Je t’ai dis que je voulais t’aider et apparemment tu ne veux pas me laisser faire. Alors quand j’ai vu que je n’avais plus de nouvelles, j’ai cru que tu me supportais plus pour je ne sais quelle raison et que du coup t’allais avoir besoin de quelqu’un d’autre pour t’épauler » Elle n’hurlait pas, elle était réellement calme, mais ça ne me calmais pas du tout, au contraire. Je déteste qu’elle soit comme cela avec moi. Qu’elle est cette façon de me protéger comme si j’étais un gamin de quatre ans. Je commence à le savoir que je ne suis pas un exemple de stabilité, mais il faut pas exagérer non plus. J’allais lui répondre, mais elle fut plus rapide que moi en posant sa main sur ma joue et en ajoutant : « Hey, c’est ton frère Noam. Arrête de penser que tout le monde te juge. Pourquoi ne veux-tu pas comprendre qu’on tient à toi ? Tu crois vraiment qu’on reviendrait comme ça sur un simple coup de fil pour n’importe qui ? » me demande-t-elle toujours aussi gentiment et alors que son regard croise le mien, je ne peux m’empêcher de me reculer. J’ai toujours pas digérer le fait qu’elle soit allé voir ailleurs et puis je supporte pas ça. Ce côté protecteur à deux balles. Bordel c’est pas pour moi tout ça. « Je sais que tu pensais pas à mal Lenny, mais c’était vraiment pas la peine ! » dis-je alors reculant de nouveau et en posant mon regard sur le mur derrière elle. Je sais qu’elle va m’en vouloir. « Je veux pas que tu me protège, j’ai pas besoin de ça et j’ai pas besoin de mon frère dans ma vie, d’accord ? » ajoutais-je. J’ai totalement arrêté de réfléchir et le Noam arrogant est de sortie. « Quant au reste tu sais parfaitement que je ne viendrais jamais te demander la charité, oui je mange pas à ma faim, mais je commence à m’y faire et puis je peux pas faire autrement de toute façon. » ajoutais-je tout en haussant les épaules. « Et puis arrête de vouloir me protéger bordel ! » finis-je par lâcher une nouvelle fois énerver par le sujet de la conversation.
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MessageSujet: Re: Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L   Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L EmptyDim 16 Sep - 13:38

Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L Tumblr_m9hcr9883n1rppid9o1_250 Screaming in the dark, I howl when we're apart | N&L Tumblr_m9hcr9883n1rppid9o2_250

Toute cette situation me rendait malade, au fond je me sentais trahie. Je pensais qu’il me faisait suffisamment confiance pour m’avouer qu’il avait besoin de moi. Mais non, Noam préférait crever de faim plutôt que d’avouer qu’il avait besoin d’aide. C’était idiot… qu’est-ce que je m’en foutais de faire de la bouffe pour un ou deux, les rôles auraient été inversés que j’étais sûr que lui m’aurait soutenu. Mais il faut croire que je n’étais pas assez importante à ses yeux pour cela. Je parlais calmement, parce que je ne voulais pas le brusquer, parce que je voulais qu’il comprenne que, quoi qu’il pense, les gens tenaient à lui. Mais quand je le vois reculer, je comprends que je vais faire face à un énorme problème. « Je sais que tu pensais pas à mal Lenny, mais c’était vraiment pas la peine ! » Il recule encore et encore et finit par ne plus me regarder. Je n’aime pas quand il agit ainsi, il a cette façon de m’ignorer qui me rend folle. Mais qui m’insupporte surtout. « Je veux pas que tu me protège, j’ai pas besoin de ça et j’ai pas besoin de mon frère dans ma vie, d’accord ? » Un sourire ironique se peint sur mes lèvres tandis que je baisse la tête déçue. Il ne se rendait pas compte, il ne comprenait pas la situation, c’est dingue d’être têtu à ce point. De toute manière qu’il veuille ou pas de son frère dans sa vie, il n’avait plus vraiment le choix. Pryam était peut-être déjà en ville à l’heure où nous parlions. Mais ce qui me marquait au fond c’était qu’il ne voulait pas que je le protège, qu’il ose me sortir qu’il en avait pas besoin alors qu’il se laissait tranquillement crever. Je ne comprenais plus grand-chose. Moi qui pensais qu’un lien spécial nous unissait, il venait de me démontrer le contraire. J’hochais tranquillement la tête, je ne pouvais pas vraiment le forcer à accepter ma présence ou mon aide. Je n’avais pas vraiment d’autres moyens que d’abandonner la partie et laisser Pryam gérer le problème « Noam ». « Quant au reste tu sais parfaitement que je ne viendrais jamais te demander la charité, oui je mange pas à ma faim, mais je commence à m’y faire et puis je peux pas faire autrement de toute façon. » Ces mots commençaient à me mettre les nerfs à vif. Il était là à jouer le grand con, alors que toutes les solutions se trouvaient sous ses yeux. « Bien sûr que si tu peux faire autrement ! C’est juste que t’es trop fier pour accepter l’aide des autres » dis-je en levant les yeux au ciel, littéralement excédée par son manque de bon sens. « Et puis arrête de vouloir me protéger bordel ! » Et là, ce fût le mot de trop. Je le regardais, interdite, blessée par ses paroles. Je soupirais en secouant la tête. « Très bien, si c’est ce que tu veux. Mais compte pas sur moi pour te regarder dépérir. » dis-je en me dirigeant vers la porte et en donnant un coup d’épaule à Noam en passant à côté de lui. Je posais ma main sur la poignée et entrouvrit la porte avant de me retourner vers lui. « J’espère que ta fierté suffira à te tenir compagnie. » Et en secouant une dernière fois la tête je quittais l’appartement.
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